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 la panne d'essence (ajay)

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Nephtys Carmichael
Nephtys Carmichael
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MessageSujet: la panne d'essence (ajay)   la panne d'essence (ajay) EmptyLun 19 Fév - 19:36

la panne d'essenceajay artemiev & nephys carmichael
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Elle dévisage l’homme devant elle, (putain quoi), elle connait toujours pas son prénom. Elle s’appuie sur sa moto et grogne, un peu. Ca pouvait arriver hier, ça aurait pu arriver demain. Ça aurait pu arriver n’importe où sur la route depuis le point de départ au point d’arrivé qu’ils s’étaient fixé, mais. Mais il a fallu que ça arrive pile au même endroit que lui. Coïncidence de merde. Elle tourne la tête, se mâchouille l’intérieur de la joue. Repose son regard sur lui. Elle essaye de le faire plein de dédain, d’amertume, parce que tout est de sa faute, à lui, c’est tellement évident.

3 heures plus tôt, le jour même dans un parking de supermarché, en ville,
Nephtys marche dans la rue, elle vient de faire des courses, et elle doit s’arrêter à une boutique pour trouver un cadeau à Jamie. Pas de raisons particulière. Juste l’envie de faire plaisir. Parce qu’elle va mal, en ce moment, Jamie. Elle fourre ses achats de bouffe dans le p’tit coffre mobile de sa moto, en met un peu dans son sac, essaye de s’arranger pour que ça tienne. C’est pas sa plus belle, de bécane. Celle là, c’est celle de ville. Celle qu’elle sort pour pas trop s’faire remarquer. Celle qu’est moins rapide, mais plus passe partout. Celle sur laquelle on peut, mettre un coffre mobile. Celle sur laquelle, mettre un coffre mobile, ça fait pas complètement tâche. Et en toute sincérité, ça ressemble plus à un scooter qu’autre chose. Mais c’est très bien pour la tâche qu’il lui incombe. Trimballer des courses. Et puis, pour être tout à fait honnête, elle a laissé sa bécane, la belle, rapide, au garage. Elle a quelques finitions à faire dessus, pour des améliorations. Et c’était le scooter course ou le rose bonbon de Jesse. C’était hors de question qu’elle soit vue n’importe où avec cet affreux engins, cette erreur de la nature.
Elle finit d’appuyer, sans classe aucune, sur le pain pour qu’il rentre assez dans le sac, qu’elle puisse fermer la fermeture éclair, qu’elle entend une voix, derrière elle. Et non. Juste non. Elle va bien, plutôt, sa vie, en ce moment. Elle a passé du temps à l’hosto, certes. Et c’est dommage, d’accord. Et finalement une des blessures les plus douloureuses qu’elle a eu, c’était le clou, ok. La coupure s’était infecté, finalement le clou était rouillé. Mais elle avait réussi à passer au dessus. A pas en parler à Jamie. A lui mentir clairement face à face, pour pas avoir à divulguer le fait qu’un de ses clients préférés était un proxénète mafieux qui l’avait menacé de mort et avait failli l’écraser sous son trop lourd poids alors qu’ils montaient une échelle. Rouillée, elle aussi, d’ailleurs. Elle a réussi, tout ça. A pas en parler, du tout. Pas qu’elle aurait eu beaucoup de mondes à qui en parler. Mais Jamie, ses soeurs, son frère. Jamie.
Mais non. Non, elle a gardé ça pour elle.
Alors vraiment, vraiment.
Qu’est-ce qu’il veut,
encore ?

Elle se retourne, vers la voix, ferme les yeux jusqu’à ce que son refus de regarder soit considéré comme ridicule, et finalement, les ouvre, les yeux. Et, sans surprise, se retrouve face à un Mr. Sinclair qu’elle avait vraiment pas envie de voir. Dans la liste des gens qu’elle a pas envie de voir, il se place très certainement juste après le (connard), la chose, qui a ruiné sa vie. Mais finalement, il est un peu en train de la ruiner en ce moment, sa vie, Mr. Sinclair, aussi. D’une façon beaucoup moins personnelle et qui s'apparenterait plus à du harcèlement psychologique, qu’il soit voulu ou non de sa part à lui, qu’à autre chose. Non, vraiment, s’il pouvait arrêter d’apparaître dans sa vie, comme ça, comme si l’destin le mettait en travers de son chemin, ce serait vraiment, vraiment cool. Le silence plane quelques secondes entre eux.

Et vraiment, Nephtys devrait avoir peur, devrait trembler. Devrait se dire que maintenant qu’il a tenu sa promesse et qu’il a l’occasion, il va la tuer, là, sur le champ. Surtout que l’occasion est trop bonne pour lui, y’a personne sur l’parking, à part eux deux. Ca, c’est la chance.
Mais Nephtys tremble pas. Elle est pas rassurée à cent pour cent non plus, faudrait être juste débile et avoir l’esprit de conservation d’une moule pour pas avoir un minimum peur. Mais, elle pensait qu’elle aurait plus peur que ça. Parce que là, dehors, sur le parking, alors qu’il fait jour. Et pas dans un garage le soir avec pleins d’ombres, ou dans un club en train d’se faire tirer dessus, ou une allée, sombre elle aussi. Bah quelque part, en plein jour du coup, il a l’air moins. Flippant, un peu. Alors Nephtys inspire, expire.

Quoi ?

Qu’elle lance. Elle le crache pas, mais presque. Elle a toute cette délicatesse dans la voix que tout l’monde lui connait depuis ses dernières années, et sonne plus comme un chien qui aboie que comme une demoiselle apeurée.
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MessageSujet: Re: la panne d'essence (ajay)   la panne d'essence (ajay) EmptyLun 26 Fév - 17:18


on the road again
3 heures plus tôt Son sac n'est pas bien rempli, il aurait aimé se battre avec pour le fermer mais le King ne sait surtout pas comment le combler. Il n'est jamais parti en vacances et les seules fois où il a dû quitter un endroit il n'a pas forcément eu le temps d'emporter quoi que ce soit. Jay est habitué à la survie, il n'a pas besoin d'effets personnels, il peut s’en sortir avec presque rien, un bout de ficelle, ses talents. Mais il se voit mal arriver les mains vides, se poser dans le loft de Gali sans rien avoir apporté de chez lui au cas où il aurait le mal du pays. Bien qu'il ne sache pas si on peut regretter Altéa.  Les seuls choses qui peuvent lui manquer sont des êtres vivants qu'il ne peut pas embarquer avec lui. A entendre son âme sœur,  son monde est un paradis terrestre, de verdure et de ciel bleu. Même Oriel a quelque chose de touchant et de lumineux dans sa noirceur, la vie est moins angoissante. Stressante. Ajay admet qu'il n'a pas envie de monnayer sa vie, que le rythme de Sigan n’est pas vendeur. L'idée de devoir payer avec des secondes d’existences, des minutes, le rend presque fou. Alors, il se dit que pour les vêtements et les produits d'hygiène, il pourra toujours emprunter ceux de Gali. Il ramènera le reste. Des conserves. Des produits qu’on ne trouve qu’ici. Il n’a pas envie de couter quoique ce soit, de le forcer à dépenser de l’argent pour lui. Il n'en vaut pas peine. Ca n’en vaut pas la peine.

Il ne lui manque qu'une chose. Qu'il doit aller récupérer chez le bijoutier, il se sent comme un gosse la veille de son anniversaire même s’il ne fête rien de précis. Il a pu récupérer sa moto - sans ristourne putain. Elle aussi risque de lui manquer. Il profite de son dernier voyage, comme-ci il n'allait jamais revenir, à travers les rues qu’il connaît comme sa poche. Il ne sait pas comment il fera une fois là-bas pour se repérer. Il s’entraîne à retrouver son sens de l’orientation en s’aventurant dans des petites rues qu’il n’a pas l’habitude de prendre. Il se retrouver deux fois en sens inverse sans croiser d’autre conducteur. Il se retient de s’arrêter devant chaque magasin. Il va droit au but. Il s’offre même le luxe d’être aimable avec la fille qui essaye de lui vendre une chaîne qui ira avec son cadeau, quand il récupère son cadeau  et il cède pour les produits d’entretien des métaux et pour la montre en vitrine. Lui aussi, aura son propre compteur, à lui. La journée est lumineuse et s’annonce satisfaisante. Il ne lui reste plus qu’à faire quelques courses. C’est là qu’il l’a rencontrée à nouveau. Sur le parking presque désert à cette heure-là, en train de se battre pour faire rentrer ses courses. Le monde à l’envers, on lui a dit pourtant que les femmes savent bien ranger et sont plus ordonnées que les hommes. Il en doute. Mais il se dit que s’il lui fait la réflexion, il risque de se faire lyncher. Jay s’arrête à quelques mètres d’elle. Il scrute son visage à la recherche des traces de leur dernière entrevue. Il ne sait pas pourquoi il est rassuré en ne constatant que rien de grave ne s’annonce. Elle finit par le remarquer au bout d’un moment et il a droit à son engouement spectaculaire. Elle a toute les raisons du monde de ne pas être heureuse de le revoir, Nepthys.  Il la laisse cracher son venin. Elle ne lui a pas manqué, pourtant ça illumine sa journée. Il ne manquait que ça.
Une petite revanche. Personnelle. Belle journée n’est-ce pas ? Sympa ta bécane. Il fait l’innocent, ignorant l’agressivité dans sa voix. Et puis, c’est vrai qu’elle est jolie – pas Nepthys.  Ça te dit qu’on fasse la course ? Sur la route 66. Si tu gagnes, je rembourse Jamie pour toutes les ristournes qu’elle m’a fait et j’arrête de l’embêter.  Si je gagne, c’est toi qui me fais la ristourne. Et en souriant. Il espère qu’il va gagner. Vraiment.

Now Le soleil est haut dans le ciel, ils doivent être en plein cagnard. Au milieu de l'après-midi quand il est le plus chaud et le plus brillant. Jay doit plisser les yeux pour regarder la route. Il croit voir au loin un véhicule mais se laisse berner à chaque fois par le bitume qui fond et l'horizon tremblant, flou. Il y a l'odeur de la transpiration, du moteur qui a lâché et l'asphalte qui cuit d'abord, puis la voix de Nepthys qui grogne à quelques moments, qui se parle à elle-même sans doute. Elle doit radoter des insultes, c'est bien son genre. Il ne serait pas contre une chansonnette qui ramènerait la pluie. Il a dû abandonner son costume pour supporter la chaleur, aussi, pour se sentir plus libre de ses mouvements. Il a prié n'importe quel dieu pour qu'elle ne fasse pas de commentaire sur son âge et sa chaudière interne - elle n'aurait pas tort en plus. Ses yeux par contre, essayent de l'assassiner et le King y répond pas un sourire désabusé. Il préfère ça, encore.
Bon, on dirait qu'on a tous les deux perdu. S'il ricane, il essaye d'être le plus sarcastique possible et de ne pas lui offrir la satisfaction de pouvoir lui répondre. Dans la liste, longue, des mauvaises idées qui lui ont traversé l'esprit ces derniers temps, il aurait peut-être mieux fait d'acheter cette paire de chaussure hideuse, plutôt que de croire qu'il pouvait encore faire comme-ci il venait de fêter sa vingtième année. Il ne lui reste plus qu'à pousser la bécane jusqu'au premier garage ou la première aire de repos.
A travers une étendue sans habitation. C'est bien le moment d'apprendre à se connaître. C’est certain. Au beau milieu de nulle part alors qu’ils se détestent. Ils vont s’entretuer. Cette fois, il y a pas une armée de gros dur pour les empêcher, ou les caméras du garage.
J’espère que t’avais rien de prévu pour le reste de  la journée parce que c’est un peu foiré. Lui, se trimballe avec son sac et ses bijoux dans le coffre. Et il avait bien envie de se reposer un peu. Foutu pour foutu.   Je vais finir par croire que tu portes malheur. Il aurait sans doute mieux fait de la tuer  dès le départ. Il fait le premier pas et commence à poussera moto. Il faut bien partir un jour.
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Nephtys Carmichael
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MessageSujet: Re: la panne d'essence (ajay)   la panne d'essence (ajay) EmptyMar 27 Fév - 14:00

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Une course de moto. Il lui a proposé une course de moto. Et Nephtys, elle aime ça, les courses. Elle en fait dès que possible. Elle met au défi, les gens acceptent. C’est rarement l’inverse. Et elle est pas prête à refuser une course, même si l’adversaire est un contre lequel perdre n’est vraiment, pas, une possibilité. Peut-être même que c’est mieux. Ca donne du tonus. Elle observe la bécane sur laquelle elle a planché y’a pas si longtemps que ça. Elle a jamais couru face à une moto qu’elle a réparé. Elle sait, qu’elles sont toujours au top. Et ça pourrait la faire sourire, si dans le cas présent, ça l’énervait pas. Il aurait pu lui demander ça à tout moment, mais il a fallu qu’elle soit avec le petit scooter qui roule tellement lentement que même la bécane de l’homme, avant réparation aurait facilement pu gagner la course. Mais Nephtys a trop d’orgueil pour refuser. Trop l’envie de le battre, ce satané type, pour prendre le temps d’aller chercher sa vraie bécane, celle qui roule bien plus vite que celle qu’elle lui a réparé. Alors quand il la titille sur son scooter, elle sourit, ironiquement (connard). Et quand il lui propose la course, avec des prix, ma foi, raisonnables, elle réfléchit pas dix secondes avant d’accepter. Et elle lui remboursera jamais la ristourne, elle ne peut pas perdre cette course. Même si, techniquement, il n’y a aucune chance qu’elle gagne vu les engins en compétition, elle gagnera. Quitte à tricher. La triche est quelque chose censé la gêner, de base, Nephtys.
Mais pas contre lui. Pas depuis le club, non, vraiment pas.

Après le club, Nephtys a passé plusieurs jours à l’hosto. Certaines blessures, elle a été capable de soigner elle-même, grâce à son pouvoir de manipulation du corps. Genre, les coupures sur son visage. D’autres, Nephtys n’est qu’une norms, et soigner une plaie infectée au dos, causée par une vis, c’est pas dans ses habilités. Penser que la seule plaie dangereuse qu’elle ait eu, ce soir là, c’était à cause de lui, ça l’a rendue rouge de colère. Jamie, elle lui en a pas parlé, elle en a parlé à personne. Elle s’en fout, c’est pas ses affaires, après tout. Mais ça, de savoir qu’elle a survit à des balles, à des couteaux, à des éclats de verres, et franchement pas grâce à lui. Et savoir à l’inverse qu’une (putain) de vis dans le bras aurait pu la tuer si pas soigné à temps. Ca la rend dingue.
Perdre, contre lui, n’est pas une option.

--- --- ---

C’est de sa faute. Tout, est toujours, de sa faute. Au garage, elle s’est faite disputé par Jamie, à cause des annotations sur la fiche de ce “client pourtant si régulier qu’a jamais rien fait de mal”. Au club, ces hommes, armés. Nephtys en a jamais eu la preuve, ni ne l’a vraiment cherché, mais à coup sûr, ils étaient là pour lui. Les frères énervés des filles qui travaillent pour lui, peut-être. Et maintenant, ici, parce qu’il a eu la bonne idée de lui demander de faire une course sous un cagnard de folie avec un scooter construit pour transporter des courses. Elle aurait du, prendre le temps, d’aller chercher sa moto, sa vraie, moto. Elle l’aurait vu avoir sa panne d’essence, et elle serait passée, vite, à côté de lui, avec un rire tonitruant avant d’arriver à la ligne d’arrivée. Et de revenir le voir avec un bidon d’essence, ou pas, et une caisse, pour qu’il la rembourse, Jamie.
Mais non. Non, bien sûr, non. Nephtys, dans son empressement de toujours a décidé qu’elle pourrait gagner cette course avec ce scooter. Alors que théoriquement, ce scooter, comme le prouve le moment gênant qui se déroule, ne peut, même pas, terminer la course.

Il sourit, l’abruti, de leur situation. Nephtys, ça la fait pas sourire. Il fait chaud, trop chaud. Ses chaussures sont trop fermées, et trop en cuir, et elle transpire, c’est désagréable. Pour couronner le tout, elle est, bien évidemment, habillée en noir. Il ricane, il se moque de leur situation, comme si c’était juste “cocasse”, voir “drôle”. Ca n’a rien de drôle, et si Nephtys a envie de ricaner de leur stupidité, elle ne lui fera certainement pas savoir. Elle tourne la tête vers le petit scooter, essaye de nouveau de le démarrer, écoute le bruit qu’il fait. Ouais. C’est même pas juste un problème d’essence, le moteur est pas fait pour être utilisé à son maximum. Et un truc a dû cramer à l’intérieur. La chaleur a probablement pas aidé. Elle hausse un sourcil à sa question. Est-ce qu’il essaye d’avoir une conversation raisonnable avec elle ? Pourquoi ? A peine quinze jours plus tôt, il avait à l’esprit de la tuer. Le fait qu’ils tombent en panne d’essence au même endroit, paumés dans la forêt ne change, et ne changera jamais ce fait.
Sa phrase suivante la fait réagir, Nephtys. Outrée, elle ouvre la bouche, et se met à ressembler à un carpe hors de l’eau. Elle secoue la tête, ahurie, et finit par lâcher un ricanement rapide avant de laisser se toucher de nouveau ses deux lèvres.

Moi ? Porter malheur ? Sans moi, vous seriez morts. Sans moi, votre bécane le serait tout autant que vous !

Le ton pourrait apporter le Namého qu’elle ne dit pas, parce que ridicule dans un “conversation d’adultes”, mais elle tourne le visage vers l’autre côté de la route. Celui où, avec beaucoup de concentration, elle pourra peut-être oublié que l’autre mec est de l’autre côté. Qu’elle pousse un scooter rempli de courses à mettre au frigo dès que possible, possiblement déjà pourries, et qu’elle partage ça avec l’homme à cause de qui elle a risqué sa vie. Contre sa volonté totale.
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on the road again
La route s'étend sans fin dans l'horizon et Ajay à l'impression de contempler sa vie ; c'est ce que font tous les gens égarés au milieu de nulle part. Ils pensent à leur vie, étant donné qu'elle est potentiellement en mesure de s'arrêter, sans eau, ni vivre. Dans le cas présent, c'est probablement le moment où Nepthys voudra l'étrangler qui lui sera fatal (elle n'aurait pas totalement tort en plus), il a trop de respect pour les demoiselles pour porter le premier coup et la faire taire - si seulement elle parlait plus que ça. Alors, lui, parle pour faire passer le temps et surtout parce qu'il devient fou dans le silence. Et qu'il n'aime pas forcément y penser, à sa vie et à tous les mauvais choix qu'il a pu faire en pensant que sur le moment il décrocherait le gros lot. Il a comprit la leçon, l'argent ne fait pas le bonheur, y contribue, le paye peut-être un temps, mais c'est comme les putes il finit par s'en lasser car rien de tout ça n'est vrai. Le soleil doit lui taper sur la tête. Cette chaleur le fatigue, il retient un soupir et continue de pousser la moto. Il ne sait même pas où il va. Littéralement et dans le sens figuré. S'il avait continué sa route, au lieu de jouer sa ristourne, il serait chez lui. Avec assez de temps devant lui pour s'octoyer le droit de faire une sieste, histoire de rattraper les dernières insomnies en date. Jay à l'habitude de ne plus dormir, mais il ne peut pas s'habituer à la fatigue. Tout comme il ne résiste pas à un rayon de soleil.
Les soirs de pluies lui sont romantique, mais il apprécie les beaux jours avec autant d'amour.  Il voulait profiter de ses dernières heures sur Altéa avant ses vacances.
Puis il l'a croisée.
Quitte à s'ennuyer, c'est mieux de le faire à deux.
Le King ne lui a pas demandé son avis bien sur.

Il a beaucoup repensé à la soirée au club, en boucle, là encore il y pense. Ils ont failli y rester. Il sait qu'il aurait du se débarrasser d'elle, c'est ce que font les hommes comme lui. En général, il ne s’inquiète pas de savoir si les personnes sont innocentes, ses secrets valent bien la vie d'étrangers dont il ne connaît rien. Jamie est l'excuse. Du coin de l'oeil, Ajay contemple le profil de Nephtys. Elle lui rappelle Nameha, son espièglerie et sa manie à ne jamais le laisser gagner, ni avoir raison, c'est là le problème. Elle le traitait comme l'abruti qu'il était. Il n'a pas besoin de chercher plus loin. Il soulage sa conscience sur un fantôme.
C'est vrai, je te dois une fière chandelle.   Parfois, il lui admet d'admettre des choses, quand il a prit un coup sur la tête ou que l'alcool fait bien son effet. Il met ça sur le compte de la situation peu singulière.
Il sait bien qu'elle n'avait pas vraiment choix de lui sauver la peau.
Il doit être associé aux pires choses sur terre, dans son cerveau. Donc, dans ta logique, je suis plutôt chanceux. En dehors de son travail, Ajay n'a pas de nombreuses connaissances. Personne a qui parler, de tout et de rien. De choses qui n'ont aucun intérêt. Il n'irait pas jusqu'à dire que Nephtys ferait une bonne amie, dans l'idée c'est presque ça. La tout de suite elle est là seule âme vivante avec qui il peut partager sa solitude. Il s'habitue docilement à la voir apparaître dans des situations un peu merdique. Avec un peu de chance il réussira à la croiser sur Sigan au détour d'une rue. Le King a cessé de rire, il reste muré dans son silence et se contente d'avancer. De temps à autres il la regarde transpirer dans ses vêtements noirs. Tu n'as pas trop chaud ? L'intention n'est pas mauvaise. Mais il demeure un brin moqueur. Tu boudes. Elle a toutes les raisons du monde de l'ignorer et de préférer ne rien dire. Je te comprends. Il ne devrait pas gaspiller sa salive aussi. Sauf s'il ne veut pas rentrer.
Et si il n'avait pas envie de rentrer. La seule chose qui le pousse à continuer de traîner la bécane c'est Léo. Sans ça, il aurait pu abandonner.

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Nephtys Carmichael
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Elle commence à se demander quand le “tu” remplaceras le “vous”. C’est plus vraiment une question de respect. Elle est pas certaine de l’avoir vraiment respecté un jour. Ou si, peut-être le temps qu’il fasse trois pas dans le garage. Après, le respect est parti, et n’est jamais revenu. Et faut dire qu’il fait rien pour le gagner, non plus, le respect. A croire qu’il aime qu’on le déteste. C’est dingue. Elle a beau chercher dans ces plus lointain souvenirs, elle se souvient pas d’un mépris aussi profond pour quelqu’un. Elle a déjà détesté des gens. Depuis la mort de Jean, elle a plutôt tendance à détester tout l’monde, en fait. Mais elle le déteste pas. Après tout, il lui a laissé la vie sauve alors qu’il aurait pu, dû (?) la tuer. Et même s’il l’avait promis, un type comme ça est pas forcément du genre à tenir ses promesses de toute façon. Non, mais, c’est différent. Pas de la haine. Juste un sentiment qui donne envie d’arracher les cheveux et de grogner. Pas de frapper, pas forcément. Juste de la profonde. Oui, frustration. C’est peut-être ça, le mot qui définit son état le mieux. Cet homme la frustre. Et elle comprend pas vraiment pourquoi. Mais elle a cette envie de folle de taper du pied par terre, de péter une crise, de frapper dans les murs, et de crier sa frustration. Yes. C’est ça. C’est une énigme ce qui la met dans cette état, chez lui particulièrement. Alors que les autres l’exaspèrent, l’énervent, qu’elle a envie de les frapper et de leur éclater la tête sur des bureaux, comme cette blondasse de l’université. Lui, elle a rien envie de lui faire, si ce n’est, peut-être, de le griffer, violemment au visage. Comme un chat qu’on a tendance à un peu trop embêter.

Peut-être que c’est qu’elle arrive pas à cerner. Qu’elle arrive pas à détester, parce qu’elle voit pas, connaît pas. Les blondasses riches, c’est facile. C’est des blondasses riches. Et les blondasses riches, Nephtys peut que les détester. Les bullies, c’est plus que facile. C’est des bullies. Et les bullies, ils devraient finir au fond d’un trou, vivant, et enterrés. Vivants. Et les mecs, trop riches, trop jeunes, trop beaux, qui se pensent tout permis, eux. Eux, c’est les pires, eux. Et puis, y’a les autres. Les passables. Ceux qui vivent une vie normale. Eux aussi, ils sont horribles. Parce qu’ils font rien. Parce qu’ils pensent que leur vie, c’est tranquille, easy, et qu’ils pensent que, parce qu’une fille est pauvre, et que sa soeur deal, qu’elle aime une autre femme qu’est pas sa soulmate, alors elle ment, forcément. Parce qu’ils préfèrent se réfugier loin, loin dans leur petite parfaite maison et laisser le malheur s’abattre sur les autres. Parce qu’après tout, c’est pas leur problème.
Tous, là, eux, Nephtys les déteste. Nephtys pourrait vouloir les tuer tous si elle avait pas surtout d’en tuer un, dans une de ses catégories là, précisément. Même si, en vrai, l’envie lui prend, vraiment, à chaque fois qu’elle croise une pétasse blonde.

Mais lui, c’est. Différent. Peut-être qu’elle est frustrée, parce qu’il rentre dans aucune des cases de ceux qui “l’énervent”. Et elle aime pas, pas pouvoir ranger les gens dans des cases. Y’a les connards, ceux qui s’en battent les saucisses des autres, et les gens proches. C’est tout.
Mais lui, elle sait pas où il est. Où le placer.

Elle pousse sa moto, hausse un sourcil quand il entend lui dire qu’elle a raison. Elle lâcherait un rire sarcastique si elle était pas tant étonnée par le fait qu’il l’avoue. (Mais c’est qui, ce type ?) (C’est quoi ?)
Elle continue à pousser sa moto, côte à côte avec lui, qui continue de parler. Plus ou moins pour dire des choses qui étonnent Nephtys. Plus ou moins pour dire des trucs. Juste pour pas qu’il y ait un silence complet. Et Nephtys, ça devrait l’énerver. Mais en fait non. Parce que c’est pas si désagréable que ça. Il fait chaud, ils sont tous les deux en panne. Et ils sont sur une route déserte. Et si en plus, ils étaient dans le silence. Peut-être qu’il l’entendrait ruminer toutes ses questions, sa haine pour le monde, et la frustration de pas “connaître”, de pas “savoir”. Et ça, c’est pas possible.
Quand il demande si elle a pas trop chaud, son regard se tourne vers lui, les sourcils froncés. Une vraie tête de gamine pas contente. (Connard).
Elle boude pas, elle est juste très frustrée de pas comprendre. Et ça l’énerve. Et ça l’énerve d’être énervée, parce que c’est pas lui, qui l’énerve. Elle s’énerve toute seule. Comme un stupide chien en cage.
Comprend ? Ah bah c’est bien le seul à comprendre quelque chose à cette situation, tiens. Et ça la fait soulever un coin de ses lèvres. Qu’est-ce qu’il peut bien comprendre, hein ? Aux raisons qui poussent Nephtys à l’ignorer, lui, l’inconnu qu’a toujours pas de prénom. Il sait rien. Connait rien. Comprend rien. Au final, il est pas bien plus avancé qu’elle.

Tu me comprends que dalle. Et je boude pas d’abord, j’suis pas une saleté de gamine.

(Tu). Elle continue de pousser d’une main, passe l’autre dans sa nuque. Elle a jamais été aussi contente d’avoir coupé ses cheveux qu’à ce moment précis. Elle ose pas imaginer l’état dans lequel elle serait avec ses longs cheveux jusqu’au milieu du dos, sous une chaleur pareil, à pousser une moto remplie de courses.

Et puis d’abord, c’est quoi ton prénom ? J’le connais toujours pas. Et j’aimerais savoir quel prénom donner à ma cible, quand je tirerais des fléchettes dessus, en rentrant ce soir.

(Saleté de gamine).
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MessageSujet: Re: la panne d'essence (ajay)   la panne d'essence (ajay) EmptySam 10 Mar - 22:43


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Le paysage est de plus en plus saturé par les arbres qui sortent de terre comme des épines sur le dos d'une bête monstrueuse qui a construit les reliefs de la terre. Les chênes millénaires projettent leur ombre par endroit sur la route, de véritables bouffées d'air frais, là où le soleil n'a pas encore laissé son sillage de chaleur. Parfois, elles arrachent même un frisson aux bras nus d'Ajay. Il n'a pas l'habitude de se promener sans sa veste. Néanmoins, l'effort physique chasse rapidement ces moments de plaisir où il n'a pas l'impression de sentir sa peau fondre. Il est d'humeur à donner raison à Nephtys, il serait même d'humeur à lui donner un pourboire au lieu de pleurer pour une ristourne - à la fin, c'est devenu une vanne qu'il se garde pour ses soirées de beuveries, solo. Il ne la comprend pas, elle lui échappe. Il a essayé d'en faire ce qu'il voulait, la manipuler, l'amadouer, lui faire peur. Mais il ne sait pas, il n'y arrive pas, il n'a pas l'assurance qu'il faudrait. S'il avait réellement pointé un flingue vers elle, Jay parie qu'il n'aurait pas tiré. Ou alors, avec un chargeur vide. Étrangement vide. Ce que Jay ne comprend pas, reste une éternelle question. Il ne s'embête pas, avec trop de spéculations. C'est une femme de toute façon. Il n'a rien à voir avec elle, lui est le genre de macho qui ne croit qu'en la force des muscles et la violence des paroles. il veut des preuves, après des paroles, il n'a pas d'intelligence, ni de réelle malice. Il n'y a connaît rien au reste, les conneries de sentiments et d’instinct. Son instinct de survie a déjà essayé de le tuer plusieurs fois. Une fois, il a presque réussi. Depuis, Jay ne s'écoute même pas. Il écoute les faits. Si on lui affirme que c'est rouge, ça restera rouge, même si c'est bleu. La vie est plus simple comme ça, il ne passe sans doute à coté de choses. Mais si il devait s'attarder devant chaque détail, il serait déjà mort de vieillesse avant d'avoir changé le monde. Il emmerde la beauté. Il emmerde Gaïa.
Putain, il emmerde le monde. Il ne s'est jamais senti aussi libre, même prisonnier d'une situation comme celle-ci. Il fait ce qu'il veut. Et s'il veut rester ici et ne jamais rentrer il peut le faire.
Il se sent libre de faire des choses qu'il osait à peine imaginer. De parler de choses, qu'il préfère garder pour lui même. Si sa moto redémarre, il continuera peut-être sa course seul, jusqu'à être vraiment fatigué. Au bout du monde. A coeur ouvert, sans essayer autre chose. Il y a une chose, une seule qu'il a comprit sur Nephtys, c'est que ça sert à rien de lui mentir, de lui faire croire au gros mensonge à la monde. Elle sait, de toute façon qu'il n'est pas vraiment ce qu'il prétend, elle l'a vu dès leur première rencontre. La seule personne qui a été capable de voir en lui comme ça, c'était Max la dernière fois. Il espère quand même qu'elle ne pas lui sortir une connerie monstrueuse. Le genre de révélation qui va encore remettre trop son existence en question. Mais, il en est là. Il ne peux rien lui cacher. Il n'a plus grand chose à cacher. Elle l'a vu tuer. A partir de là,il ne pense pas qu'on puisse avoir un pire avis de la personne. Mais elle est assez téméraire pour ne pas laisser paraître de peur, où l'ignorer royalement. Il suppose qu'elle ne s'en fous pas. Mais il n'a pas l'impression que son regard ait changé : elle l'a toujours détesté. Il ne sait pas ce qu'elle cherche. Il ne sait rien d'elle. Pourtant, ça l'intéresse un peu. Parce qu'il aimerait bien, la comprendre. Comprendre pourquoi elle est comme ça, tout le monde n'est pas de marbre de naissance. On ne naît pas froid comme un glacier, on le devient à force d'expérience.  
Il n'était pas comme ça au début. Il riait, il racontait de mauvaises gui parce qu'elles étaient ridicules, étaient agréables. Pour lui en tout cas. Aux origines du mal, Jay aimait faire des choses que tout le monde aime faire, se cacher derrière les portes pour faire peur, peindre sur des murs quelques insultes envers la voisine qui laisse chier son chien devant la boîte au lettre. Il envisageait d'adopter un chat et de le nommer Oliver. Comme Oliver Twist, un truc du genre. Tout un tas de truc de gamin. Mais, il a oublié, ce que c'est, d'être un gamin. Il a oublié, un tas de choses qui le rendent triste. Il n'y a pas de nuages gris dans le ciel, mais il l'impression que quelque chose restera éternel couvert au fond de lui. Il hausse les épaules par réflexe. Et moi je suis pas un vieux monsieur aigri. Très crédible. Cette fois il se contente de regarder là route. Il n'a pas besoin de voir son visage. Il a l'impression que quelque chose se détend dans l'atmosphère. Même s'il ne fera jamais la paix avec une gamine. Appelle moi Jay. Pour Ajay. Il remarque au dernier moment qu'elle a cessé de le vouvoyer. Il n'a jamais comprit pourquoi elle faisait ça, si elle avait autant envie de ne pas le respecter ? J'espère que tu vises bien alors. Il y a d'autres noms sur ta cible où j'ai l'honneur d'être le centre ? Il s'imagine une cible avec un tas de noms, dans la chambre bordélique d'une jeune fille qui sort à peine de l’adolescence. Et quelque chose dans les yeux qui n'a plus rien d'enfantin. Au lieu de chercher à comprendre, on devrait apprendre à accepter les choses telles qu'elles sont. Un chat chasse car c'est dans sa nature. Certains hommes sont moins bons que d'autres, car c'est dans leur nature. Pourtant, ils restent des hommes. Ajay ne cherche pas à excuser ou pardonner ses actes. Il n'a juste pas besoin de morale, de justification.  
Il sait pas, comment il est arrivé si loin. Si loin das la médiocrité et la connerie humaine. Si c'est sa nature, ou juste le destin. Qui a merdé, quelque part. Quand Oliver est mort. Quand Nameha est morte. Il a sans douté pété un câble.
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Nephtys Carmichael
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MessageSujet: Re: la panne d'essence (ajay)   la panne d'essence (ajay) EmptyDim 11 Mar - 19:39

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Ce mec, il serait dangereux pour n’importe qui. Il sait utiliser un flingue un peu trop bien pour que ce soit juste l’adrénaline du club qui l’ait fait viser aussi parfaitement. Et puis avec ce qu’elle a entendu avant, quand elle était cachée dans le placard, y’a très peu de chances pour que le fait qu’il sache utiliser un pistolet soit une coïncidence. Alors oui. Ce type est dangereux. Un individu suspect. Mais il lui faisait plus peur au garage la première fois que lors de cette fusillade, au club. Et clairement plus que maintenant. Au jour d’aujourd’hui, elle n’a plus aucune crainte envers lui. Pourquoi ? Sans aucune raison trop claire. Ou peut-être, qu’elle l’a démystifier, un peu. Comme si l’étranger du début, en mode dans l’ombre, un peu dangereux était devenu le mec qui bassine et qui gonfle tout le monde en faisant le grand méchant. Ouais. Ca et le fait qu’au début, il lui rappelait beaucoup cet homme, ce monstre, cette chose d’il y a deux ans. Et qu’au club, plus du tout. Quitte à choisir un camp, celui des gangsters qui s’assument ou celui des “bons citoyens qui utilisent la loi à leur profit”, le choix de Nephtys est vite fait. Et il se porte sur le premier.
Au club, il a révélé sa part d’ombre, son côté mafieux à Nephtys, (sans vraiment le vouloir, ni le savoir, d’ailleurs). Mais au moins, c’était dit, c’était clair. C’était du concret. Alors que l’autre là, il fait tout en douce, seul. Ca lui arrive encore, parfois, de le croiser dans la rue Nephtys. Et il la voit, lui sourit, même, parfois. (Enfoiré).
Ose sourire, avec ses dents parfaitement blanches et son brushing parfait.
Il est blond. C’est peut-être de là, que vient sa haine pour les blondes.
C’est une bonne chose qu’il soit brun, le mafieux.

Oui. Peut-être qu’il est le contrepied de cet ordure. Peut-être que c’est pour ça, que non seulement elle a pas peur de lui, mais qu’au contraire, y’a cette chose qui fait que la frustration qu’elle ressent à son égard s’accompagne d’un millimètre de sourire en coin.
Elle utilise des formulations de phrases avec lui qui sont contraires à ce qu’elle dit. Il la fait sortir de ses gonds, fait ressortir son côté gamine qu’elle avait enfouie. Son côté un peu rebelle loupée. C’est une vraie rebelle Nephtys, normalement. Une qui tape, qui frappe, qui blesse. Mais pas là. Là, elle se défend (tente médiocrement) avec des phrases qu’elle aurait pu dire si elle avait eu seize ans, et en pleine crise d’adolescence. Et ça l’énerve, de réagir comme ça. Elle se baffe mentalement après les réponses (débiles) qu’elle lui donne.
Il manquerait plus que la langue sortie en une belle grimace et la scène serait parfaitement ridicule.

Ses yeux se ferment en amande quand il lui répond. Et elle a cette envie folle de lui répondre “gnagnagna”, mais (dieu merci), elle se retient. Elle est déjà bien assez ridicule comme ça. Elle continue de pousser sa moto. Et vivement qu’ils trouvent vite un endroit pour se poser. Qu’elle puisse jeter un oeil au scooter. Elle sait que c’est pas juste un problème d’essence, et ça l’énerve. Parce qu’elle connait pas trop cette route, mais qu’elle est plus ou moins certaine que le prochain garage est pas tout proche.
Jay, qu’il s’appelle. Ajay, en fait.
Elle imaginait plutôt Richard ou Bertrand. Ouais, ça lui irait mieux. Ou, Gérard. Gérard, il a une tête à s’appeler Gérard. Pas Ajay. C’est beaucoup trop beau Ajay, trop classe. Nah. Gérard. (Gamine).

Puis la question de la cible. Elle a pas vraiment une cible dans sa chambre, c’était une façon comme une autre de lui demander son prénom. Mais ce serait pas une si mauvais idée finalement. Peut-être que ça réduirait son envie de tuer toutes les personnes énervantes qu’elle croise. Peut-être que ça canaliserait sa colère autre part que sur les pauvres murs qui n’ont rien demandé ou les (pas) pauvres blondasses qui. Non, souvent elle a une raison très vitale de les frapper, elles. Elles sont très connes.
Si elle avait une cible, Gérard serait pas au milieu, non. Pour être honnête, il serait sur les contours, comme les derniers points à attendre (ceux qu’on atteint le plus facilement, aussi).

Au centre, y’aurait le monstre blond, le monsieur parfait.

Accepter les choses,
elle ricane, ironiquement. Y’a des choses inacceptables.

Elle fait pas gaffe à retenir ses pensées pour elle-même. Mais quand elle se rend compte qu’elle a parlé à voix haute, les quelques millimètres de sourire en coin qu’elle avait se font la malle, et ses lèvres redeviennent une ligne parfaite.
Elle pousse plus fort sur son scooter. C’est une urgence, elle doit rentrer chez elle. Elle veut pas en parler. Elle veut voir Jamie, se réconforter dans ses bras, et plus que tout, elle veut que justice soit faite.

Mais
well,
la justice est pas vraiment un concept connu, sur Altéa.
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MessageSujet: Re: la panne d'essence (ajay)   la panne d'essence (ajay) EmptySam 17 Mar - 22:23


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Nephtys elle est jeune, lumineuse et, même avec l'ombre sur son visage qui passe de temps, un peu à la manière des nuages, ses manières un peu grossière et son caractère, elle brille. Comme le soleil, il lui arrive aussi de brûler si on ne sait pas se protéger ou qu’on pense pouvoir s’approcher de trop près ; il la voit de cette manière, à travers ses yeux elle iradie. Ajay y est insensible depuis longtemps, il a la peau marquée, l’âme marquée et les paroles qui passent par une oreille pour s’enfuir à l’oubli, il s’en fiche de bruler ses ailes, de se brûler, il a brûlé il y a des années dans sa maison, avec les jouets et sa mère. Il n’est resté que des cendres, mais il ne croit pas assez aux légendes pour se croire phénix, reconstruit de ce qui restait. Il s’en fiche de tomber, il lui suffit de se relever comme-ci de rien n’était, il ne connait que la méthode à la dure. Les genoux écorchés et parfois l’envie de pleurer ravalée.  Si on lui barre la route, il en creuse une autre. Personne ne peut l’arreter, car il n’a plus peur de grand chose, il trouve toujours une solution. Il improvise.  Il ne se laisse plus avoir facilement. Il lui trouve un optimisme sarcastique, à sa compagne de voyage, c'est le nom qu'il a choisi  ; optimiste pour la niaque et le sarcasme pour la manière dont elle finit toujours par balancer une triste vérité. Elle échoue comme quelque chose d’inévitable, qu’après un rire, l’euphorie passée, on retourne au quotidien morose. Elle donne envie de sourires tristes et d’un feu de bois. Il se l’imagine amie, tenace qui décrocherait peut-être la lune pour eux.
Il se demande même à quoi ressemble son quotidien au garage et le lien qu’elle entretient avec Jamie, des sourires, quelque chose de fort apparemment. Quelque chose qu'il ne pourrait par comprendre, étranger à tout ces choses, à ces belles relations, son seul meilleur ami il me trouve encore le moyen de le menacer. Son meilleur ami est en sursit constant et appartient strictement à son univers de colère et de vengeance, des filles tristes et de sang.  Il ne connaît pas vraiment leur histoire, rien d’elles et pourtant il traîne dans leur ombre comme une mauvaise augure, une ombre lui même. Un oeil inquiet chaque fois qu’il se pause sur la devanture, la peur d’un jour voir fermer le seul endroit où il apprécie d’aller. Le seul endroit, où il lui arrive de discuter simplement. D'un soleil farceur, de la peinture écaillée. Prétendant vouloir sa ristourne à tout prix, l’habitude s’est installée maintenant, la vie dure. Il aime croire qu’il n’ira pas ailleurs et se complaît dans cette amusante fidélité pour elles.  Sur Oriel, les femmes ne tiennent pas de garages, elles ne se battent pas, elles subissent. Alors il aime celle qui se battent, Ajay. Il pense, que Nephtys se bat, car elle ressemble à quelqu'un qui se bat.
Quelqu'un qui se bat tous les jours, sans s'arrêter, il le pense parce qu'il croit reconnaître cette chose qu'ont les gens qui se battent. Lui aussi se bat, il affronte ses démons à mains nues, pleines de sangs, écorchées, mais les démons gagnent toujours à ce jeu là. Dans la poche de sa veste, il cherche presque désespéré le paquet de cigarette. La pause s'impose. Le briquet tombe au sol et il perds des secondes à le chercher, il se démène avec le carton usé, c'est le moment où remarque ses doigts tremblent. Les joues chauffées, la gène qui le prend au cou. Il se sent mal de se livrer, il se sent mal à l'aise à l'idée d'être vu.
Il se cache derrière l'assurance de ses paroles et la voix grave de fin du monde. Monde inacceptable.
Je suis mal placé pour débattre de ça. De ce qui est correct et ne l'est pas.
La justice, il ne connaît que la sienne, crée de ses propres mains comme on façonne le monde à son image ; et le sien est si sombre, mauvais et malsain. Tiré des pires cauchemars. A la poubelle les lois, les juges, les tribunal et les gens qui payent, graissent des pattes pour fuir les cellules. La juste même est injuste. La justice, ne lui a pas tendu la main, comme il n'est pas allé chercher la sienne. Il s'imagine, que la seule justice qui soit véridique est celle que l'on fait soit même, de ses propres mains, de son propre coeur, quand le sien bat encore ; et celui d'Ajay est un tambour de guerre. La question qu'il se pose lui arrive quand il tire sur sa cigarette la première fois. Pourquoi un blond. Il se l'imagine comme une star de cinéma et ça lui suffit pour détester l'homme sans le connaître, l'image incarnée par un sourire parfait.
Monsieur parfait, il se l'imagine facilement, dans la bouche de quelqu'un qui n'appartient pas à l'élite de Cosmopolis. Pourquoi pas, coté révolutionnaire un peu. Pourquoi blond ? Le détail le frôle et lui brûle les lèvres. C'est peut-être important.
Tu as eu des problèmes avec un monsieur parfait et blond ?
Tout le monde a un problème avec quelqu'un de meilleur que soit, si certains se contentent d'être meilleur et de rester à leur place, il en est qui se font un main plaisir d'écraser les autres. Et ceux là, sont les pires. Sur la cible du King, il n’y a personne au milieu. Ni blond, ni brun, il n'existe pas, elle n'existe pas. Rien n'existe, c'est une obsession. Du vent, une éternelle question qu’il n’a jamais osé se poser. Il n’a jamais d'ennemi précis, de tête à abattre. Ce qui ne simplifie pas la chose. Demain, son adversaire pourra être son allié, peu importe.
De toute façon, il ne fait confiance qu'à lui même.
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Nephtys Carmichael
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MessageSujet: Re: la panne d'essence (ajay)   la panne d'essence (ajay) EmptyMer 21 Mar - 19:06

la panne d'essenceajay artemiev & nephys carmichael
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Rentrer, voir Jamie, travailler sur une moto ou une voiture, bref, oublier.
Elle a déjà l’impression d’y penser tout l’temps, de passer ses journées à vivre autour de ce même souvenir, de cette même haine pour ce monstre. Elle a l’impression que sa vie tourne autour de ça. Et finalement, oui, peut-être que c’est un peu le cas. Depuis la mort de Jean, elle trouve pas trop l’intérêt de penser à autre chose. Elle a besoin d’un but. Et même si son but, finalement, elle l’a trouvé, c’est un but vachement en lien avec la fuite. Parce que Nephtys, elle sait faire que ça, fuir. Elle a ce décompte, ce but ultime. Elle sait, maintenant, que d’autres mondes existent. Elle veut les voir, elle veut les visiter, partir d’Altéa. Rencontrer, cette fille, celle du téléphone, pourquoi pas. Tout ça, ça pourrait lui changer les idées. Et peut-être, peut-être alors, elle arrêterait de tourner en rond comme un lion en cage. Elle arrêterait de toujours penser à la même chose, tout l’temps, sans arrêt. Même la nuit, les souvenirs la hantent. Et elle est ravie, la journée, de pouvoir se dire que Jamie est là, tout l’temps, dès que besoin il y a. Même la nuit, parfois. Quand elle a besoin d’un moyen de rester éveillé.
Elle a déjà l’impression d’y penser tout l’temps. Alors en parler à voix haute, certainement pas. La première fois, la première phrase, cette description révélatrice d’un point particulier de son physique, à l’enflure, c’est sorti tout seul. Elle a pas fait exprès. Elle y pensait, mais a dû le penser un peu trop fort. Gérard était pas censé l’entendre. Gérard était certainement pas censé rebondir dessus.

Parce que c’est sa vie, son problème, son obsession, et que personne n’a le droit d’être au courant sans son accord. Même si son subconscient, lui, cherche de l’aide partout où il peut en trouver. Et même si Nephtys sait, ayant vu Gérard, entendu Gérard à l’oeuvre, qu’il pourrait l’aider. Peut-être. A se venger.
Ce serait bien. C’est une belle perspective. Mais non. Non, parce que pour qu’il l’aide, il faudrait qu’elle lui en parle, d’abord. Et si elle lui en parle, si elle veut le convaincre, il faudra qu’elle lui parle de Jean, et des Boyle, et de Jamie. Et elle peut pas. Elle veut pas.
Gérard, c’est encore un étranger.
Un étranger qu’elle croise beaucoup, pour un étranger. Et que, bien malgré elle, elle. Aprrécie. Peut-être un peu. Qu’un peu. Un étranger qui la frustre à un niveau qu’elle n’a jamais atteint qu’avec lui. Il a beaucoup de choses, du côté de Nephtys, qui les lie ensemble.
Mais pas assez.
Pas assez pour qu’elle lui parle de Jean. Pas assez pour qu’elle lui parle du monstre, du viol, du manque de justice et du suicide.

Lui parler de tout ça inclue lui parler du compte à rebour, de Sigan. Et s’il la prenait pour une folle, après ça ? Oh, après tout, c’est même pas ça qui la dérange. Qui sait si il le connaît pas, ce type ? Gérard semble être du genre à fournir des filles à des mecs comme ça. Des types pleins de fric à dépenser dans l’sexe parce qu’incapable de trouver seuls. Parce que trop répugnants. Et s’ils se connaissaient ? Ce serait mauvais, très mauvais. Nephtys veut plus le voir, jamais. Et si, quand, elle le croise dans la rue, elle baisse les yeux, et elle trace. De son départ à son arrivé, sans relever les yeux, de peur qu’il l’ait suivi. Sait-on jamais. Elle veut plus voir son visage, jamais. Et si Gérard le connaît, si. Non.
Elle lui en parlera pas avant de mieux le connaître, jamais.

Elle lâche un rire sec et presque sans humour quand il lui répond qu’il est mal placé pour débattre de ce qui est correct ou non.
(Nokidding)
Nephtys l’est aussi, peut-être, mal placée. Parce que le moindre maux non venger est devenu injuste pour elle. Même la plus petite insulte, même gentille, même entre amis. Même ça, elle le supporte plus. Si la personne se laisse faire, répond pas, et montre ne serait-ce qu’un moindre signe de malaise. Même sans, malaise, Nephtys supporte pas. Mais Nephtys s’en mêle pas.
Parce que Nephtys a déjà bien assez à faire de sa vie pour en plus s’occuper de celle des autres.
Oui, elle a un décompte à respecter.
Elle s’arrête quelques secondes, sort son portable, sourit. Elle a répondu.
Elle tape rapidement une réponse sur une question qu’elle lui a posé sur la différence entre les moteurs d’Altéa et du monde d’où elle vient, l’inconnue, et se remet à pousser.
Elle transpire, c’est une horreur. Mais qu’importe.
Elle ignore la question quand il la lui pose. Plus ou moins.
Le regarde, le visage fermé, mais moins que d’habitude, moins que les fois précédentes.

Oui. Le soleil.

Parce qu’après tout, une belle personnification du soleil en homme blond a jamais fait de mal à personne. Sauf à ceux qu’aiment pas tout ce qu’est changement de sujet honteusement évidents
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Il s'agit d'une faille, dans quelle il pourrait s'introduire s'il avait cette curiosité, le King sait faire, attentif aux visages qui se ferment et ceux qui sont moins crispés qu'habituellement. Il a comme gagné une bataille, en arrivant à cette paix précaire instaurée entre eux, sans avoir gagné la guerre. La hache de guerre entrée juste le temps du trajet - ce sera oublié quand il reviendra au garage, sans doute, il aura replacé son ego et sera retourné à l'humeur morose de tous les jours. C'est une parenthèse qui lui plaît, de pouvoir souffler un peu, malgré tout, bien plus qu'il ne l'admettrait à vive voix. Il pourrait en profiter, s'introduire, gratter sous la surface pour obtenir ce qu'il veut, c'est ce qu'il fait avec d'autres, quand il est déterminé à avoir le fin mot d'une histoire. Mais Ajay n'est pas d'une curiosité maladive avec des étrangers ; il sait qu'il est des sujets qu'on n'aborde pas et que seules les tombes sont réellement silencieuses. Il ne cherche pas à obtenir la confidence, être le gardien d'un quelconque secret, il supporte assez des siens sur ses épaules. Toute cette charge émotionnelle qui accompagne un aveu l'épuise rien qu'à l'idée. Il ne tient pas à garder pour lui des mauvaises choses, ses propres cauchemars comblent assez ses insomnies. Les gens qui lui parlent sont toujours plus proches, ils existent avec toujours plus de force. Ils ont leur histoire, leurs cicatrices. Et il porte aussi les siennes, que personne ne veut entendre. On lui a toujours dit qu'on ne parle pas des mauvaises choses avec les autres personnes, seulement de la pluie et du beau temps. Alors, ce n'est pas grave si Nephtys se tait ; ça évite de dire des choses qui fâchent ou de parler pour ne pas raconter quand chose. Il préfère le calme, il a eu sa dose de discussions importants. Il n'aura pas à parler non plus, ni à justifier quoi que ce soit. Il se renferme indéfiniment dans sa carapace. Il finira par briser le moule un jour et laisser échapper quelque chose, ça lui paraît presque inévitable. Il laissera échapper un mot, une phrase, qui fera écho. Mais pas aujourd'hui encore, ça ne vaut pas le coup.  De gâcher les choses en forçant les choses.
Ajay respecte la volonté de Nephtys et reprend sa route en attendant qu'elle en ait terminé avec son téléphone, narguant le ciel immaculé. La situation pourrait être pire, il pourrait pleuvoir. des cordes, il pourrait y avoir de l'orage, des éclairs qui zèbrent le ciel. Pourtant, il commence à exécrer la chaleur qui lui laisse des sueurs froides.  Rebondissant sur ses paroles pour clore la discussion, il faut allusion  à sa propre perte.  C'est pour ça que je préfère la lune Ce n'est qu'une demi-vérité, mais elle est déjà plus proche de la réalité. La nuit et sa plénitude, elle a cette connotation de délivrance que le jour n'a pas nécessairement ; Ajay est un oiseau de nuit. Il n'a pas pensé à regarder ses propres message - Gali lui en envoie, souvent. En quantité. Il ne s'y attend jamais, mais sourit tout le temps devant la notification; la vibration distraite dans sa poche. Il sourit comme un enfant, comme-ci c'était une surprise, que c'était la première fois. Et s'il s'évertue à essayer de maintenant une certaine distance, il ne résiste pas longtemps à la tentation. Le King n'est pas homme qui se refuse aux tentations. De plus ou moins mauvais gout.  Il a souvent de ces idées particulièrement mauvaise, qu'il tient malgré tout à mettre en place coûte que coûte. D'où, l'idée de la course.
Un ultime essai pour faire redémarrer sa bécane lui annonce que la marche va devoir s'éterniser jusqu'à l'air de service. Il y a un fast-food pas loin il me semble. Pour se reposer Il est absolument pas du genre à aller manger dans un fast-food, il n'y va que pour satisfaire les fringales de Bobby, car écouter son ventre gargouiller est une douce torture et la promesse d'une longue nuit. C'est aussi par attachement pour le gars qui s'occupe d'eau et qui - dieu merci - lui procure un peu de vrai nourriture. Bebe pourra bien les aider. Bien qu'il ait le ventre vide, Ajay n'a pas faim.  Il y a des jours, où il ne sait même plus ce que veux dire la faim, quand il l’appétit pour d'autres choses.

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