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 the moon is pretty and so are you (dabe)

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Dehors, la lune est haute et la nuit est chaude. Dehors, la nuit est belle. À l'intérieur du KFC, l'ennui et l'air climatisé. L'odeur de la friture et le plancher collant sous ses pas ; quelqu'un a échappé du soda quelques minutes plus tôt et n'a pas nettoyé assez attentivement. Certainement lui ; Bebe parle plus qu'il ne travaille. Il ne travaille pas vraiment ; il prend des nouvelles des collègues qu'il n'a pas vu depuis longtemps. Mais ils ne se plaignent pas ; pourquoi se plaindre lorsqu'un ange sourit et porte son regard sur soi ? Bebe rigole un peu trop fort, parle un peu trop longtemps avec les quelques clients qui passent dans le restaurant, s'ennuie un peu lorsque les mots ne sont plus là. Dehors, le ciel est sombre, un peu bleu, un peu mauve et la lune est haute et Bebe se dit qu'il aurait pu aller à la plage, aujourd'hui. Il s'ennuie du sable et a promis des cailloux pour shade, il ne lui en a pas apporté depuis des jours maintenant. Dehors la route 66 lui susurre des promesses de longues routes et Bebe la dévisage avec un peu trop d'envie, peut-être, le coude posé sur le comptoir, un linge dans la main, le visage appuyé dans l'autre paume. Il dévisage la route et ne nettoie pas réellement. Il reste au comptoir simplement, écoute la musique qui joue dans le restaurant, mais pas réellement. Derrière lui, quelques collègues parlent de quelque chose qu'il n'écoute pas. Bebe rêve d'un joint entre ses lèvres, du volant entre ses doigts et de la route devant ses yeux. De rouler jusqu'à la plage et d'aller se perdre dans les vagues et de rire et se noyer brièvement, et de rire de nouveau, et d'amener des gens avec lui. N'importe qui ; certainement la dernière personne qui lui a envoyé un message, ou alors la première qui lui répondra. Il n'est pas difficile. Les gens sont tous captivants. Les gens sont tous différents ; ils lui apportent tous quelque chose d'unique qui met du pétillant dans ses yeux, tout le temps.
Il y a quelque chose de doux dans la nuit, quelque chose qui lui apporte trop souvent des promesses en lesquelles il aime se perdre et s'abandonner sans se poser de questions. Les shift de nuit au KFC le gardent prisonniers et il envisage de démissionner à chaque fois que l'éclat de la lune l'appel.
Le calme est si présent qu'il est étouffant. Bebe a envie de monter le volume de la radio, de danser, de hurler. Son corps tremble à la recherche de quelque chose à faire. Les boissons énergisantes prises avant le début de son shift n'aident pas son état.
Il tape du pied, alors. Il tape du pied et dévisage les gens, le peu de gens présent, et se fait des maigres idées sur leur histoire, sur qui ils sont, avant d'être rapidement ennuyé par son occupation.
Il ouvre la bouche pour se plaindre, Bebe - simplement la troisième fois de la nuit - lorsque dehors, le bruit d'un moteur, le bruit d'une moto. Le mouvement stoppe brièvement et il tourne les yeux vers les fenêtres et dévisage le véhicule qui s'arrête dans le stationnement. Bebe quitte son comptoir et s'avance un peu dans la salle, son chiffon toujours à la main, pour voir le nouvel arrivant descendre de sa bécane, casque toujours sur la tête, avant de le retirer lentement.
Une chevelure sombre apparaît, longue, avant que des doigts ne la traversent, certainement pour la remettre en place.
Bebe ouvre la bouche et ne la ferme pas, reste sans mouvement un instant.
- Oh, qu'il dit, assez fort pour capter le regard de Régina qui sort de la cuisine également. Lorsqu'elle arrive à côté de lui, Bebe lui lance un regard avant de poser ses mains sur ses épaules et de la forcer, avec lui, à retourner derrière le comptoir. je m'occupe de le servir, pas de problèmes, t'inquiète pas. tu veux pas prendre ta pause ? tu t'es occupée des derniers clients et t'as fait les toilettes et tout, ohlalla. va prendre une pause, je m'en occupe okay ??
La cloche de la porte d'entrée retente et Bebe la pousse légèrement, se met derrière la caisse et affiche un grand sourire. L'oeil, curieux, innocent, s'attarde sur le visage qu'il voit un peu mieux sous les néons un peu crades du restaurant et s'intéresse à ce qu'il voit. Il ne s'intéresse pas souvent aux garçons, pas depuis Zoe, mais ils captent son regard, surtout avec les cheveux longs.
Avec de beaux cheveux longs.
Bebe ne désire pas être un employé parfait alors, il appuie de nouveau ses coudes sur le comptoir et attend qu'il le rejoigne. Il ne lui demande pas non plus ce qu'il veut manger, et ne lui dit pas la salutation classique du restaurant. Non, il choisit de faire mieux ;
- Hé, chouette moto. c'est le dernier modèle, non ? l'ancien était mieux selon ce qu'on m'a dit, qu'il dit, le visage appuyé sur l'un de ses poings, le regard fixé sur lui. j'suis becan, c'est marrant non ? tu pourrais me chevaucher aussi. enfin je - pas comme - enfin si mais  - Il lâche un rire nerveux et se redresse, passe ses doigts dans ses cheveux, maladroitement adorable, et mord sa lèvre brièvement. tu dois vraiment avoir les cuisses puissantes pour chevaucher une bête comme ça. pas que ça m'intéresse. enfin. tu sais, quoi. c'est quand même difficile sur les jambes la moto, parfois. donc voilà.
Derrière, un rire. Certainement Régina et le cuisinier. Bebe est grand, beaucoup trop grand, et aimerait être petit.
-  dis moi ta commande que j'me taise à jamais ?
Cette fois-ci, le sourire est timide.
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Dagan Maresh
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Hakim s'est endormi et Dagan peut enfin respirer. Il a l'impression que le monde a une texture différente quand il est libre, que l'air est plus pur quand il rentre dans ses poumons, que la ville est plus... intéressante et vivante. Il n'y a que la nuit qu'il peut se reposer, en même temps qu'Hakim, vu que la mission de ses jours et de ses nuits est de veiller sur lui: ceci dit, on fait difficilement plus sécurisé que l'hôtel particulier dans lequel ils vivent, alors Dagan sait qu'il peut, sans grande culpabilité, s'échapper pour quelques heures au moins. Bien entendu, ça ne l'empêche pas de se déplacer dans les couloirs sur la pointe des pieds, de crainte de réveiller sa mère qui elle, le culpabilisera jusqu'à rester en inventant des scénarios de danger impossibles. Une fois qu'il est dehors, il se permet de respirer normalement et envoie un message à ses amis, qu'il est sensé rejoindre pour la soirée. Il n'a pas beaucoup d'amis, Dagan, mais il essaie de les voir souvent parce qu'ils les aiment bien et ils croient que eux aussi ils l'aiment bien. Il fait déjà nuit mais la soirée ne fait que commencer, ils lui demandent de prendre à manger sur le chemin, un bucket de KFC. Dagan aime bien le poulet frit, il aime bien la nourriture grasse, même si ça le fait toujours se sentir un peu coupable — non pas qu'il ait un gramme de graisse à perdre sur son corps. Hakim va lui en vouloir d'y être allé sans lui mais Hakim a ses propres amis et ses propres secrets et il est allé le coucher alors Dagan ne ressent pas beaucoup de culpabilité à mettre son casque et monter sur sa moto pour aller, enfin, profiter d'une liberté trop courte et rare.

La moto, c'est dangereux et c'est rapide et ses parents ont vainement tenté de saccager les précédentes, ou de le dissuader de les conduire, en vain. Dagan aime ça, justement, parce que c'est rapide et dangereux. Des fois il aimerait détacher ses mains du guidon et envoyer conducteur et moto s'enfoncer dans un mur, mourir sur le coup — et puis il repense à Hakim, il fronce les sourcils, et ravale son mal-être avec désapprobation et ennui. Ses amis habitent pas très loin de la capitale mais il doit quand même prendre la Route 66 et s'arrêter à l'aire de service pour faire le plein et surtout pour récupérer le poulet frit. Il se gare après un dernier vrombissement de moteur, retire son casque et passe machinalement ses doigts dans ses cheveux pour les démêler. Ils commencent à tenir long, il préfère les attacher généralement mais pas cette fois, ce n'est pas pratique sous le casque, il le fera en arrivant chez ses potes.

Le KFC est plutôt désert, c'est le milieu de la nuit mais au moins il est ouvert. Dagan déboule comme si l'endroit lui appartenait, relâchant ses cheveux et balançant son casque d'une main, sa veste en cuir lui donnerait presque un air de petite frappe si ce n'était pour sa moue boudeuse et princière à la fois et ses yeux rivés sur le menu au-dessus du comptoir. Il est tellement focalisé à choisir la meilleure bouffe qu'il ne se rend pas compte de l'employé qui le bouffe du regard.

Hé, chouette moto. c'est le dernier modèle, non ? ” Les yeux noirs comme de l'onyx tombe sur celui qui vient de prendre la parole. Un employé du restaurant, plutôt joli, avec une peau, des yeux et des cheveux très clairs. Dagan arque un sourcil, surpris, mais pas désagréablement. “ l'ancien était mieux selon ce qu'on m'a dit, qu'il dit. ” Dagan aime bien les motos, même si il n'est pas fan au point de tout y connaître. “ Vraiment? ” muse-t-il, un sourire venant tordre ses lèvres. “ j'suis becan, c'est marrant non ? tu pourrais me chevaucher aussi. enfin je - pas comme - enfin si mais  - ” Un second sourcil vient rejoindre le premier, haut sur son front, et le sourire s'élargit alors que Dagan s'approche. “ tu dois vraiment avoir les cuisses puissantes pour chevaucher une bête comme ça. pas que ça m'intéresse. enfin. tu sais, quoi. c'est quand même difficile sur les jambes la moto, parfois. donc voilà. ” Il rit nerveusement alors que derrière, en cuisine, une femme rigole quand Dagan capte son regard l'air de dire, c'est ce genre de zigotos adorables que vous mettez au comptoir? dis moi ta commande que j'me taise à jamais ? ” Son sourire est adorable lui aussi, presque timide et maladroit. “ C'est mignon quand tu parles, ” rétorque-t-il simplement, avalant lui-même l'espace entre son corps et le comptoir pour y poser son propre coude, et sur son poing reposer sa mâchoire, observant Becan de plus près. “ T'en fais pas pour mes cuisses, elles sont assez puissantes pour chevaucher des bécanes comme ça. Non pas que ça t'intéresse. ” Dagan est plutôt calme quand il flirte, et ne manque pas d'assurance alors que son regard glisse derrière le comptoir pour détailler le corps du jeune employé. Il lui rend une bonne dizaine de centimètres mais ça, Dagan aime bien. Il se détache du comptoir, relève les yeux vers le menu, puis soupire lourdement quand ses yeux retombent vers les prunelles si claires de Becan. “ Moi c'est Dagan, et je ne sais pas quoi commander. Le plus gros bucket possible, j'imagine? Je vais voir des amis et c'est des morphales. Mais ça va être une bonne soirée. ” Il penche la tête sur le côté, un léger sourire sur le bout des lèvres. “ Et toi, tu fais quoi, plus tard? Peut-être que tu pourrais me chevaucher — enfin je veux dire, ma moto.
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Bebe a l'habitude des jolies filles ; il sait depuis longtemps qu'elles lui plaisent, les jolies filles. Il sait comment leur parler et leur sourire, il sait que son sourire est charmeur et que ses yeux bleus prennent les coeurs et que ses cheveux blonds et sa peau blanche lui donnent des airs de petit prince charmant,  celui qui est dans les rêves d'enfant, qui est pas forcément l'homme idéal d'aujourd'hui mais qu'on aime toujours retrouver par nostalgie. Il en a profité, Bebe ; il en profite encore aujourd'hui, parce qu'il dégage un quelque chose de plus fragile et plus pur que ce qu'il est et que ça prend les coeurs. Il ne crache pas sur les baisers offerts sur les lèvres et les jolies filles qui demandent un peu de tendresse. C'est peut-être pas très appréciable, surtout lorsqu'elles se font des idées dans leur tête et que lui, il tombe déjà amoureux d'un autre regard, mais il ne peut rien y faire. Elles sont tellement jolies, les filles. Elles ont toutes quelque chose et Bebe, forcément, il arrive toujours à le trouver, ce quelque chose. Un grain de beauté dans le cou, une fossette sur la joue, un petit bruit dans le rire, une tâche de vert dans les yeux bleus. Un petit quelque chose, un petit bruit de poussière magique qui fait que son coeur s'emballe brusquement mais pas longtemps et qu'il tombe lourdement mais jamais plus de quelques jours, heures, avant d'être sur ses pieds de nouveau. Il crache sur aucune d'elle, Bebe ; c'est peut-être pour ça qu'il est un peu compliqué. Le coeur déborde de gens trop nombreux et c'est pire.
C'est pire, depuis Zoe.
Zoe et ses longs cheveux et son sexe qui s'est vu masculin. Zoe qui a pris son coeur un peu plus longtemps que la plupart des jolies fleurs et qui l'a brisé un peu, en chemin, sans réellement le vouloir, mais Becan lui pardonne car il a certainement brisé le sien aussi, de coeur, en chemin, sans s'en rendre compte. Zoe qui lui a fait remarqué qu'il aimait un peu de tout sous ses doigts, ses lèvres, et que les garçons aussi, avec les peaux dures mais douces mais pas toujours, peuvent aussi capter son regard.
Que tout le monde est beau, au final. Tout le monde a un petit quelque chose, une petite pièce unique, qui capte son regard et qui fait battre son coeur et lui donne envie de voler et de les embrasser et d'aller au bout du monde avec eux, pour tout et n'importe quoi, tant qu'ils sont heureux.
C'est un peu con ; particulièrement con. Mais Bebe vit pour ce genre de moments. Il vit pour les émotions soudaines qui se glissent dans ses veines et qui jouent aux montagnes russes, avec son coeur en bonbon.
Mais s'il sait parler aux filles, s'il a compris comment bien les charmer autant qu'elles le charment, il ne sait pas encore, pas totalement, comment parler aux jolis garçons.
Non, pas aux jolis garçons.
Aux beaux garçons.
Car il n'a rien de joli, il n'a rien de délicat, celui qui est là, sous ses yeux. Celui qui a pris des battements de son coeur sans lui dire et qui les caché quelque part. Il est tout sauf joli et c'est bien ça, le problème. Il est petit, si petit et pourtant, c'est Bebe qui se sent minuscule, à côté de lui. Tout petit et tout pale, tout maigre et tout maladroit, à le dévisager honteusement, les lèvres pincées par la honte des conneries qu'il a pu dire. Ses pensées vagabondent encore au travers des saletés aussi folles que celles qu'il a pu dire et c'est bien pour cela qu'il garde les lèvres finement scellées. Il n'a pas envie de dire d'autres horreurs qui lui donneront enfin de se cacher sous le comptoir.
- C'est mignon quand tu parles
Il pince ses lèvres encore plus forts, ses joues gonflent un peu, l'embarras s'y colore. Bebe cligne des yeux un peu rapidement et détourne le regard légèrement, murmure un merci et s'empêche de dire d'autres bêtises. L'avantage aux battements fous de son coeur, c'est qu'il n'entend plus beaucoup les rires moqueurs.
Il recule un peu, avant de s'arrêter, lorsque le bel inconnu pose son coude contre le comptoir et se penche et que, une seconde, une petite seconde, Bebe sent l'odeur de son shampoing et non, ne ferme pas les yeux pour en sentir l'odeur et non, n'est pas obsédé à savoir exactement tout ce qui se trouve à l'intérieur. Il en fait rien de tout ça.
-  T'en fais pas pour mes cuisses, elles sont assez puissantes pour chevaucher des bécanes comme ça. Non pas que ça t'intéresse.
il hoche de la tête un peu rapidement, Bebe, comme un enfant. Les bécanes ne l'intéressent plus réellement, c'est vrai. Comment il sait ? Oh, ils se connaissent ? Oh, il le suit peut-être ? Bebe a les yeux grands et le dévisage un peu trop et attend chacun de ses mots et se demande des milliers de choses. Il se demande s'il le reconnait ou qu'il a déjà vu l'une de ses courses lorsqu'il en faisait encore, des courses, et si -
Il respire, aussi. Respirer, c'est bien aussi. Surtout quand un regard se balade sur son corps et que soudain, il est un peu consciencieux et qu'il se demande si son uniforme lui va bien et s'il n'est pas trop maigre et tout un tas de choses, aussi. Mais Bebe sourit quand même, car Bebe sourit toujours, un peu trop naïvement, les yeux un peu pétillants, le rouge toujours sur les joues.
- Moi c'est Dagan, et je ne sais pas quoi commander. Le plus gros bucket possible, j'imagine? Je vais voir des amis et c'est des morphales. Mais ça va être une bonne soirée.
Le nom tourne déjà en boucle dans sa tête et Bebe n'entend rien d'autres. Avec un peu de chance, les deux idiots derrière ont entendu son semblant de commande et sont déjà en train de préparer le repas demandé. Surement, avec sa chance. Ils ont beau se moquer, ils sont trop attendris par son joli minois pour le laisser les pieds dans le plat.
De toute manière, qu'ils l'aident ou pas, Bebe est occupé. Il dévisage une chevelure dans laquelle il a envie d'y emmêler ses doigts et se perd dans un regard un peu trop noir qui lui fait penser à la route, la nuit.
- Et toi, tu fais quoi, plus tard? Peut-être que tu pourrais me chevaucher — enfin je veux dire, ma moto.
Les joues, encore rouges. Le coeur ? Peut-être à l'intérieur de sa poitrine.
Bebe sourit un peu plus, les dents enfoncés dans sa lèvre inférieur, avant de le faire un peu plus grand. Il rit légèrement et la tension quitte un peu son corps, et ça fait du bien, quelque part. Ses yeux brillent un peu plus fort et il gratte brièvement sa nuque tout en jetant un regarde derrière lui. Il voit le repas en préparation - ils sont des saints - et regarde Dagan - dagan dagan dagan dagan - encore une fois.
- Je chevauche ce que tu veux, qu'il rit, avant de mordre sa lèvre encore, et de sourire, encore. Il le regarde un peu trop lui-même, de la tête aux pieds, avant d'entrer quelques données dans la caisse enregistreuse. Je sais pas encore ce que je fais, ensuite. Je suis plutôt libre. Libre, comme, dans tous les sens du terme, tu vois ? Comme, je fais rien ensuite. Et que personne m'attend. Parce que je suis avec personne.
Son regard quitte la caisse, le regarde lui. C'est en regardant ce genre d'homme que Bebe se demande pourquoi il n'a vu un peu plus tôt que les garçons pouvaient être beaux. C'est en regardant sa chevelure qu'il est heureux pour toutes les filles qu'il a fréquenté car il meurt d'envie de lui faire une tresse et des milliers d'autres et que, grâce à elles, il sait parfaitement comment les faire.
- C'est dommage que j'ai vendu ma moto, on aurait pu chevaucher l'un à côté de l'autre mais je préfère chevaucher avec toi, donc ça va, qu'il dit, rapidement, si vite que son cerveau réalise ses mots en même temps qu'ils sortent et qu'il parle un peu plus vite à chaque mot et que, lorsqu'il finit  sa phrase, ses joues sont rouges et derrière, un rire, encore, plus fort. Bebe ferme les yeux une seconde et inspire, fort. J'adore tes cheveux ? qu'il tente, un sourire un peu désolé sur les lèvres, la main ramenée contre son visage, contre sa bouche, pour se cacher un peu. Il rit légèrement, encore, mais forcément, comme Bebe ne fait pas vraiment les choses à moitié, le rire lui secoue les épaules un peu fort et il l'emporte quelques secondes, car comment ne pas rire de la situation ? Et après quelques secousses de moquerie, il essuie la larme au coin de ses yeux. J'étais pas prêt à voir quelqu'un comme toi, ce soir. Mon cerveau a du mal à s'en remettre je crois. Mon coeur aussi, il bat super fort. Tu veux des frites, avec ça ?
Employé modèle, il continue avec les questions de formalité, bien évidemment.
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Dagan Maresh
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Dagan porte sa confiance en lui comme un mur d'enceinte, un bouclier, une armure. Il semble parfois infaillible: il est rare de le voir montrer quoique ce soit qui ne soit pas une outrageuse arrogance, une force latente, une dignité de tous les instants. Il n'a pas grand-chose à perdre, après tout, à part peut-être sa vie — mais elle n'a jamais eu grande valeur pour quiconque, certainement pas pour les parents qui l'ont abandonné comme un malpropre, ou pour ceux qui l'ont adopté et considéré comme une possession plutôt que comme un fils.
Becan, bien entendu, ne sait rien de tout ça. Tant mieux. Il ne voit que la façade impénétrable et c'est bien tout ce que Dagan veut lui concéder; il sourit doucement, s'appuie au comptoir, tellement eager et à la fois maîtrisant toute à la fait la situation. Enfin, c'est l'air qu'il a parce que même si il n'est pas du genre timide, il n'est pas non plus du genre à tenter sa chance avec des gens travaillant dans le service. Becan a des jolies pommettes pivoines et un joli sourire et un rire plus joli encore. Ça tire un peu le rictus sur la bouche de Dagan. “ Je chevauche ce que tu veux. ” La manière que Dagan a de pencher la tête et de sourire un peu plus indique clairement ce à quoi il pense en cet instant précis. Becan l'observe intensément et Dagan sent sa peau frémir sous son regard, pas désagréablement ceci dit, avant que l'employé ne rentre sa commande dans la caisse. “ Je sais pas encore ce que je fais, ensuite. Je suis plutôt libre. Libre, comme, dans tous les sens du terme, tu vois ? Comme, je fais rien ensuite. Et que personne m'attend. Parce que je suis avec personne. ” Dagan rit un peu, Becan n'a pas l'air plus habitué que lui à tout ça. “ Bon à savoir, ” muse-t-il doucement, s'inclinant presque un peu plus vers le jeune homme qui a de nouveau les yeux sur lui.

C'est dommage que j'ai vendu ma moto, on aurait pu chevaucher l'un à côté de l'autre mais je préfère chevaucher avec toi, donc ça va. ” Dagan rit un peu. Le son est rare, scintillante presque: si Becan le connaissait mieux, il saurait que c'est le genre de son qu'on a envie de mettre en bouteille pour l'écouter plus tard. Dagan rit rarement, et encore plus rarement aussi légèrement. Il a l'air complètement embarrassé, le pauvre garçon, comme si lui-même n'arrivait pas à croire ce qu'il vient de dire. “ J'adore tes cheveux ? ” Les compliments pour sa crinière sont plutôt fréquents mais lui font toujours aussi plaisir. “ Merci, je les fais pousser moi-même. ” Depuis longtemps maintenant, deux, trois ans... il a oublié. Il les coupe très rarement, seulement quand Hakim se fiche un peu de lui. Becan rit tellement fort que ça l'agite de partout et il en pleurerait presque, Dagan trouve ça adorable. “ J'étais pas prêt à voir quelqu'un comme toi, ce soir. Mon cerveau a du mal à s'en remettre je crois. Mon coeur aussi, il bat super fort. Tu veux des frites, avec ça ? ” Nouveau mouvement du sourcil vers le haut. “ Quelqu'un comme moi? ” demande-t-il, franchement surpris. Il se demande ce que ça veut dire. Il ne pense pas que ce soit une insulte, loin de là, mais ça l'intrigue encore plus justement. Il ne sait pas vraiment qui il est, réalise-t-il.

Il fronce les sourcils et puis se force à sourire, à se détendre. “ Oui, des frites, et une grande bouteille de Pepsi Max. ” Il se passe distraitement une main dans les cheveux, geste instinctif quand on les mentionne. “ Je suis content de provoquer tes émois, Becan, mais j'espère que t'es pas du genre à revenir sur tes mots, parce que maintenant je suis curieux de te voir chevaucher. ” Il cherche dans ses poches son portefeuille, par mécanisme, pour sortir sa carte de crédit. “ J'aimerais bien te voir sans tes vêtements. De travail, je veux dire, bien sûr. ” Ce n'est pas ce qu'il veut dire. “ Tu finis quand? Peut-être que tu pourrais aller avec moi à cette fête. Ou alors on se garde ce bucket pour nous deux et on va quelque part de sympa, t'en penses quoi? ” enchaîne-t-il sans aucune autre forme de pression.
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Ça lui fait du bien, de rire. Ça fait descendre un peu la tension, de rire. Le frisson est toujours là contre sa peau et le noeud dans ses tripes n'a pas disparu mais Bebe, il est un peu plus léger. Il ne peut pas s'envoler, car il n'est pas un oiseau ni un ange ou alors s'il l'est, c'est que ses ailes ont été coupés il y a des années avant qu'il ne puisse les uiliser. Mais il est plus léger, un peu plus doux, un peu plus sourire et délicat, là, face au garçon qui lui met quelque chose dans les tripes. Il espère que ce ne sont pas des papillons. Le blond aime trop les papillons pour qu'ils soient prisonnier dans son ventre et qu'ils ne puissent pas parcourir le monde, surtout qu'ils ne vivent jamais longtemps. Il se demande, Bebe, parfois, s'il n'en est pas un, de papillon. Ou plutôt une chenille qui deviendra papillon. Une chenille qui rêve beaucoup trop de grand il volera et qui perd un peu de sa vie à espèrer quelque chose qui ne va pas durer très longtemps. Mais Bebe est un peu naïf, un peu con parfois. Il ne se rend pas compte qu'à regarder un peu trop le futur et espèrer de trouver le prince charmant ou alors de subir un changement ou de se trouver un jour, il passe à côté de sa vie un peu beaucoup, aussi. Il ne se rend pas compte non plus qu'il suit un peu trop les battements de son coeur et pas suffisament sa tête et que, du coup, malgré lui, il blesse des gens lorsqu'il aime. Le coeur ouvert, les yeux fermés. Il blesse avec ses baisers et ses sentiments trop purs et à vifs, coupant comme des lames aiguisées.
Mais Bebe, il ne pense pas à ça. Il est léger, maintenant. Il a un sourire sur les lèvres et le coeur qui palpite à la vue de Dagan et il ne pense pas à se retenir. Il ne pense pas aux gens qu'il a embrassé ou aimé les derniers jours, il ne pense pas aux paroles qu'il a pu dire et penser, trop concentré sur ce qui le prend à l'instant dans les tripes.
Et c'est doux.
Et c'est tendre.
Et ça lui fait du bien alors, forcément, Bebe ne pense pas.
Bebe pense beaucoup trop dans la vie mais généralement pas à ce qu'il faut.
- Quelqu'un comme moi?
Le sourire grandit un peu plus et Bebe le dévisage une seconde des pieds à la tête, avant d'hocher de la tête.
- me dis pas que tu sais pas que t'es vraiment joli, ça serait vraiment triste.
Il prend la commande que Dagan lui offre, le coeur qui bat un peu fort, les mains un peu moites également. C'est difficile de quitter son regard et de se détourner de lui pour aller lui chercher son pepsi Max et sa fritte, mais le sourire ne disparaît pas. Bebe rougit un peu à croiser le regard de ses collègues et pousse légèrement l'un d'entre eux en prenant le bucket de poulets, avant de revenir au comptoir.
Dagan est toujours là, avec ses longs cheveux et ce quelque chose, dans le regard noir. Il fait doux et brusque, à la fois. Un quelque chose qui lui rappelle quelqu'un, peut-être, mais Bebe ne prend pas le temps d'y penser parfaitement. Il le regarde simplement.
- Je suis content de provoquer tes émois, Becan, mais j'espère que t'es pas du genre à revenir sur tes mots, parce que maintenant je suis curieux de te voir chevaucher.  
Un rire encore, entre ses lèvres. Bebe tente un clin d'oeil qu'il échoue comme toujours avant de passer ses doigts dans ses cheveux et de lui dire le prix. Dagan sort sa carte. Bebe lui tend la machine.
-  J'aimerais bien te voir sans tes vêtements. De travail, je veux dire, bien sûr.
Les lèvres se pincent et le regard brille, encore. Bebe a le coeur un peu trop fou, dans la poitrine. Il se demande comment il va faire pour le laisser partir. Il ne veut pas le laisser partir. Y'a quelque chose, dans l'air. Y'a une promesse ou peut-être, une chanson disney qui s'en vient.
- Tu finis quand? Peut-être que tu pourrais aller avec moi à cette fête. Ou alors on se garde ce bucket pour nous deux et on va quelque part de sympa, t'en penses quoi?
Le coeur perd le rythme et les yeux s'ouvrent grand. Bebe regarde l'horloge contre le mur et voit les heures qui lui restent à faire. Il voit le vide du restaurant, également. Mais surtout, il voit Dagan et entend ses mots et fait un choix.
- maintenant ? je finis maintenant. et j'ai plein de vêtements, on peut faire avec et on peut faire sans, je suis pas difficile. j'aime vraiment beaucoup le poulet et j'ai vraiment très faim, en plus, qu'il s'empresse de lui dire, déjà à retirer la casquette sur sa tête, ébouriffant les quelques boucles dorés qui ont été écrasées. ou on peut aller voir tes amis aussi, je sais pas. enfin c'est toi qui vois  ? je veux pas changer ta soirée. tu dois avoir envie de les voir si tu viens leur acheter du poulet. ça serait dommage de leur voler tout ça, ils doivent avoir faim eux aussi.
Et plus il parle, plus les lèvres se tordent en une moue boudeuse. Il ne berne pas personne, Bebe. Il est comme un miroir de son coeur, trop honnête et trop bon, trop mignon et trop tout, au fond. C'est peut-être la meilleure de ses qualités et le pire de ses défauts, qu'il soit aussi vrai, qu'il soit sans filtre, la plupart du temps. Ses grands moments sont beaux et ses pires moments sont horribles. Il n'est pas blanc, Bebe. Il aveugle juste un peu trop les gens ; ils ne voient pas les saletés sur sa peau.
- mais j'ai pas trop envie qu'on aille les voir, en fait ? tu veux - une moue encore, un peu de rouge aussi - tu veux qu'on passe la soirée ensemble, à deux, peut-être ? à faire, je sais pas, n'importe quoi. regarder les étoiles. chevaucher. retirer mes vêtements. de travail, hein. ou alors, manger une glace.
Et un sourire, encore.
- ou tout ça ? et, oh. je peux tresser tes cheveux ? je devrais peut-être aller me changer maintenant.
Dakota refuse souvent, la plupart du temps, qu'il lui tresse les cheveux.
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Dagan Maresh
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me dis pas que tu sais pas que t'es vraiment joli, ça serait vraiment triste. ” Becan peut être heureux alors, parce que Dagan sait très bien qu'il est vraiment (il apprécie la précision) joli. Il a des beaux yeux noirs, une jolie peau olivâtre, et ses longs cheveux desquels il s'occupe religieusement, plus que toute autre partie de son corps — sauf peut-être les quelques poils qui viennent entourer sa bouche, la barbe taillée de près qui lui donnent un peu mieux son âge. Il aime bien la petit nervosité qu'il ressent chez Becan, le fait qu'il puisse l'impressionner, le mettre mal à l'aise ou le rendre juste timide. Dagan aime bien avoir du pouvoir sur les gens, surtout quand ils sont jolis eux aussi. Il sait qu'il est un peu audacieux de lui demander à quelle heure il finit, et il sait aussi qu'il est légèrement avant-gardiste de carrément lui dire qu'il veut le chevaucher, lui retirer ses vêtements et éventuellement partager de bucket avec lui, mais Becan au moins n'a pas l'air trop être mal à l'aise, juste nerveux et légèrement timide. “ maintenant ? je finis maintenant. et j'ai plein de vêtements, on peut faire avec et on peut faire sans, je suis pas difficile. j'aime vraiment beaucoup le poulet et j'ai vraiment très faim, en plus. ” Dagan sourit un peu, sourit beaucoup, amusé par son empressement. On dirait un mensonge, mais peu importe à Dagan, du moment que Becan peut le rejoindre dans ses aventures un peu folles.

Il a complètement oublié pour quelle raison il voulait sortir voir ses amis ce soir. “ ou on peut aller voir tes amis aussi, je sais pas. ” Dagan fait la moue, ça le dérangerait pas d'aller voir ses amis avec un nouveau mec fraîchement rencontré à son bras (il a fait pire) mais en même temps... “ enfin c'est toi qui vois  ? je veux pas changer ta soirée. tu dois avoir envie de les voir si tu viens leur acheter du poulet. ça serait dommage de leur voler tout ça, ils doivent avoir faim eux aussi. ” Il n'a pas l'air enchanté par cette proposition, ceci dit, Becan. Dagan aime bien ça aussi, cette sincérité sur son visage, l'ouverture de ses traits comme un livre tombé à la bonne page. Beaucoup de gens — Dagan y compris, Dagan surtout — parlent et ne disent jamais ce qu'ils pensent ou ressentent. C'est bien de voir inscrit en filigrane ce que pense réellement le jeune employé. “ mais j'ai pas trop envie qu'on aille les voir, en fait ? ” Dagan sourit un peu plus en l'entendant, faisant glisser le bucket de poulet vers lui, dans un geste comme pour partir. “ tu veux- tu veux qu'on passe la soirée ensemble, à deux, peut-être ? à faire, je sais pas, n'importe quoi. regarder les étoiles. chevaucher. retirer mes vêtements. de travail, hein. ou alors, manger une glace. ” Ça lui semble pas mal, tout ça, oui, dans cet ordre ou dans un autre. “ ou tout ça ? et, oh. je peux tresser tes cheveux ? je devrais peut-être aller me changer maintenant. ” Dagan rit un peu, fait mine de sortir son téléphone pour regarder l'heure. “ Ça m'a l'air pas mal. Je vais envoyer un message à mes amis, va te changer, je t'attends. ” Il n'y a pas de place pour le doute ou l'hésitation dans sa voix.

Il va s'assoir à une table, mange un morceau de poulet distraitement en envoyant un message d'excuses à ses potes qui se plaignent parce qu'il ne viendra pas leur apporter le poulet. Il leur raconte rapidement qu'il a rencontré quelqu'un et même si ça en égaye quelques uns, curieux et amusés, la plupart lui en veut. Pas grave, il se rattrapera une autre fois. Finalement, une silhouette se tient près de lui et Dagan sourit en relevant les yeux vers Becan. Il est plus mignon sans son ensemble KFC. “ Je t'ai pas répondu mais oui tu pourras tresser mes cheveux. Tu peux faire ce que tu veux avec, ” se corrige-t-il même, avec un clin d'oeil, avant de se relever pour qu'ils quittent ensemble la boutique. Ils rejoignent sa moto et Dagan donne à Becan casque et bucket pour trouver un autre casque sous l'assise, et le lui mettre sur la tête. Il attache lui-même le bouton sous son menton, laisse ses doigts l'effleurer, aller le long de sa mâchoire jusqu'à sa joue et sa pommette. “ Je connais un endroit dans la forêt si tu veux toujours aller regarder les étoiles. ” Ses doigts s'attardent un peu sur la peau — douce, pâle — avant de venir reprendre casque et bucket des mains de Becan, un sourire amusé étirant ses lèvres. “ On y sera tranquille, si tu veux toujours faire autre chose aussi. ” Comme se chevaucher.
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Il y a tout un film qui se passe dans sa tête, allant des choses les plus sensées aux plus folles, très rapidement, à une vitesse incroyable, lui donnant presque mal au coeur. Bebe se donne des espoirs et des peurs, des bonheurs et des tristesses, et le coeur bat un peu trop vite dans tous les cas, jusqu'au moment où, à peine quelques secondes ayant passer, presque aucune, Dagan accepte. Annonce qu'il envoie un message à ses amis, annonce qu'il désire, en effet, passer la soirée avec lui sans les dits amis. Et Bebe, y'a le sourire qui tord ses lèvres et qui lui blesse presque les joues, et ses dites joues qui se teintent d'un rouge charmant, comme ses yeux qui brillent, forts. Il ne s'imagine pas grand chose. Bebe ne se fait pas souvent de longues histoires, dans son esprit. Elles prennent souvent fin après une seule nuit et parfois, quelques jours. Sa vision est trop fermée, ses mots trop égarées et lui, trop naufragé. Mais il est comblé par les élans puissants qui le prennent souvent, et se laisse porter par ces vagues fortes qui font chavirer son coeur un peu trop mièvre. Il n'en a rien à faire d'avoir l'air stupide, le temps d'un instant, face à un gars qu'il connait à peine et qui le fait sourire comme jamais. Il sait que jamais n'existe pas et qu'il se dit des choses qui sont fausses. Il sait que la plupart des battements de son coeur sont faux et existent aucunement pour qu'il se berce seul, mais qu'importe. Bebe sourit, léger et beau, toujours trop beau, aveuglant peut-être mais aveugle à coup sûr, avant que son regard le quitte difficilement et qu'enfin, il quitte l'arrière de la caisse pour aller dans les vestiaires mettre autre chose. Il ne grimace pas en constatant qu'il a un t-shirt rose appartenant à Thalia et un jeans un peu trop court, noir, serré, dont le propriétaire est certainement Dakota. Il enfile les deux sans trop attendre, manque de tomber en marchant sur les lacets de ses chaussures - non, ceux de Reyn, en fait - avant d'aller face au miroir et de passer ses doigts dans ses cheveux, deux, trois fois, puis de sentir les dits doigts et d'avoir l'odeur des frites direct dans les narines. Il grimace, Bebe, et lave ses mains, et se demande ce qu'il pourrait faire pour ses cheveux, envisage longuement le vaporisateur pour les chiottes avant que se dire que non, il n'a pas envie de sentir les baies des champs qui rappellent le caca un peu trop puant, puis quitte la salle des employés et s'arrête, surpris, à voir Dagan toujours là, assis à une table.
Ça lui fait un truc au coeur.
Un truc au ventre, aussi.
Bebe, il adore les montagnes russes, surtout ceux qui se passent à l'intérieur de lui. Il est pas de ceux qui vomissent. Il saute dans le manège, qu'il soit en marche ou non, qu'importe s'il ne dure que quelques secondes. C'est peut-être essentiellement pour cela qu'il y embarque ; car il ne dure jamais longtemps. j'suis prêt. qu'il dit, avec un sourire d'ange et un rouge sur les joues qui rappellent la caresse trop forte du soleil. Les yeux sont presque trop bleus. Les lèvres se pincent lorsque Dagan se lève et lui parle de ses cheveux et fait des promesses qui veulent dire beaucoup plus, à ses oreilles. Becan mord sa joue, brièvement, mais ne retient pas l'éclat de ses dents. ouais ? ouais, parfait. Il passe ses doigts dans ses cheveux et le suit à l'extérieur, cherche quelque chose à dire, n'importe quoi, comme peut-être à propos des éléphants et de leur mémoire ou encore de comment les bébés koalas mangent le caca de leur mère pendant des mois avant de manger un vrai repas ou encore peut-être sur le fait que les hippocampes mâles portent les enfants et peut-être, peut-être, qu'il se dit qu'il regarde un peu trop de documentaires sur les animaux depuis un moment, lorsque le brun pose un casque sur sa tête, un regard au creux du sien et des doigts, contre sa peau et que son coeur rate un battement. Le blond le fixe sans ciller et ne fait aucun mouvement. Il est habitué d'être celui qui cherche constamment les contacts, pas autrement. Il est un peu charmant, surtout hypnotisé, et possède le sourire le plus débile du monde. j'adore les étoiles Ce qui a pour effet de faire sourire Dagan. Du moins, il croit. Bebe grimace un peu et rit faiblement, le regard cherchant les dites étoiles, un instant, tandis qu'il écoute le reste des paroles et tient le bucket - god, ce trésor, ce cadeau merveilleux - contre son coeur. j'adore ta moto. mais je l'ai déjà dit, je crois ? non ? je sais plus. hm. La langue passe contre ses lèvres, le regard s'appuie contre le sien et il sourit, nerveux, heureux. allez, montre moi ce qu'elle a dans le ventre. que j'vois comment la soirée va finir. Un clin d'oeil moqueur, accompagné par un rire léger. Les dents qui s'enfoncent brièvement dans les lippes. Le regard qui fixe les siennes, une seconde, et la tête qui désire des choses trop vite car Bebe, il n'obéit pas aux vitesses décidées.
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Dagan Maresh
Dagan Maresh
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j'adore les étoiles. ” Dagan en sourit un peu plus. Quel soulagement pour lui — de sourire, de rire, de plaisanter, d'être gentil et doux et sympa. Ce n'est pas qu'il ne l'est pas, d'ordinaire; juste que cette partie de lui est cachée profondément, sous des couches de mépris et d'arrogance et de protection. Dagan ne peut pas se permettre d'être gentil et doux, une arme n'est ni gentille ni douce, une lame ne cesse jamais d'être blessante et coupante. Mais, loin de ses obligations, loin d'Hakim et de ses parents et du manteau lourd et difficile qu'est celui de Warden, il est Autre: il lève les yeux vers le ciel en même temps que Becan, il sourit un peu de l'entendre, sourit encore plus de le voir, avec son petit rire et ses yeux bleus et ce regard à la fois émoustillé et tendre qu'il pose sur lui, lui. Dagan aime beaucoup l'attention, il aime captiver, savoir qu'il intéresse ou du mois, rend curieux. Et il aime bien la manière qu'a Becan de le regarder, comment il l'a suivi dehors malgré son boulot, il aime beaucoup aussi l'impatience qu'il devine dans ses gestes et ses mots. “ j'adore ta moto. mais je l'ai déjà dit, je crois ? non ? je sais plus. hm. ” Dagan hoche la tête, il a cru comprendre ça effectivement. La langue de de Becan sort de sa bouche, effleure ses lèvres roses et Dagan sent les poils de sa nuque se dresser sur sa peau. “ allez, montre moi ce qu'elle a dans le ventre. que j'vois comment la soirée va finir. ” Clin d'oeil, petit rire. Dagan le trouve adorable, et gentil, et mignon, et drôle aussi alors il rit aussi un peu. “ D'accord, ” fait-il finalement, très simplement. Il attache rapidement ses cheveux pour pas qu'ils le dérangent alors qu'il met le casque sur son crâne, le ferme sous son menton. Il enjambe la bécane, démarre le moteur d'un coup de talon avant de jeter à Becan un regard par-dessus son épaule. “ Allez, monte.

Dagan aime beaucoup le vent sur son visage, l'impression de puissance, de vitesse, d'être indestructible. Il aime le vrombrissement entre ses jambes, la puissance de cette machine qui pourrait littéralement l'écraser et le tuer si jamais il tombait; mais il n'a pas peur. D'une part, parce que Dagan n'a pas peur de mourir. Ça l'emmerderait, bien entendu, et il serait coupable d'avoir abandonné son frère; mais au fond, il n'a pas peur, parce que la mort fait partie de la vie et qu'il ne peut pas imaginer l'un sans l'autre. D'autre part, il n'a pas peur parce que les bras de Becan sont enlacés autour de sa taille, une main sur son ventre et l'autre autour du bucket de poulet frit sur le crotch de Dagan. Tout semble possible, en cet instant précis, tout est parfait et le ciel n'a jamais été aussi beau.

Dagan enchaine les petites routes et les grands passages, finit en forêt — ce n'est pas très agréable, en moto, mais pas terrible non plus. Ils finissent sur une petite aire aménagée, il n'y aucune moto et aucune voiture, tant mieux, ça veut dire qu'ils seront seuls. Dagan attend que Becan démonte pour se lever à son tour, tenant le bucket de poulet frit. “ On n'y est pas encore, ” précise-t-il en voyant le regard curieux de Becan autour d'eux. “ Il faut marcher un peu. ” Il range les casques et met sa sécurité portative sur la moto — pas besoin de barre de stationnement pour ce système dernier cri — avant de relâcher ses cheveux, passant ses doigts dedans avant de lancer un clin d'oeil à Becan qui regarde ses épaisses boucles noires avec quelque chose qui semble être de la fascination. “ Ça va être magique. ” Dagan se penche et, avec un grand naturel, attrape la main de Becan dans la sienne, noue leurs doigts. “ L'endroit où on va, je veux dire.
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