les pieds dans le vide ☾ EVENT #1

London cria lorsque l'ascenseur chuta, une fois, deux fois, trois fois. Elle aurait été incapable d'en faire le compte exact, même les mots rassurant de Spencer ne parvinrent plus à calmer le tremblement compulsif qui secouait ses membres. Ils allaient tous mourir. Ici et maintenant. Cette terrible certitude, ancrée à même les allèles de leurs gênes de poissards, ne fit que se renforcer lorsqu'un androïde (SIEGFRIED), dérailla totalement et fit sauter une partie de la parois. Dear son of bitch... « Je crois que j'ai besoin d'air... » Tendre ironie alors que le vent glacée s'engouffrait peu à peu dans la cabine n'est ce pas? Mais sa respiration demeurait superficielle, sensation dérangeante qui ne fit que s'accentuer lorsqu'elle vit le sang s'échapper de l'épaule de Spencer. London, elle ne sut que faire si ce n'est relâcher sa prise sur les doigts de la jeune femme, lui permettant par la même occasion de jouir à nouveau de sa circulation sanguine. Mademoiselle grimaça, s'apprêtant très certainement à émettre une suggestion fort constructive lorsqu'un grondement assourdissant lui fit tourner son visage vers l'ascenseur voisin qui s'effondra dans un vacarme effroyable alors qu'elle le fixait la bouche et les yeux grands ouverts. Oh. Pu-tain. « Spence, London venez vers moi, doucement. » Wait. What? Qui venir? Quoi venir? What the fuck? La dernière des Hastings fit les gros yeux au dj (KASEY), secouant négativement la tête alors qu'elle s'accrochait furieusement à la rambarde de fer. Il était absolument - mais alors absolument hors de question qu'elle se décolle du mur. Une certitude qui fut toutefois promptement balayée lorsque la paroi fendillée émit un craquement sonore et qu'elle retira ses talons d'une main pour traverser la cabine sur la pointe des pieds et saisir la main de Kasey, écrasant par mégarde les orteils de Galileo (GALILEO)  dans sa précipitation. Sans doute se serait-elle excusée si le bruit de la chute de Spencer n'avait pas capturer toute son attention, la poussant à tendre la main vers celle qui risquait - ou pas- d'entrainer leur prochain décès. Geste qu'elle regretta instantanément puisque l'ascenseur chuta d'un étage surnuméraire, ses pieds poisseux glissant sur le sol alors qu'elle manquait à son tour de s'étaler peu glorieusement aux pieds de ses compagnons d'infortune, se rattrapant de peu au bras de Galileo dans un cri étranglé. Franchement, elle détestait sa vie. « Désolée, vraiment désolée. » De lui avoir marchée sur le pied ou d'avoir manqué de lui déboiter le poignet? Nul ne saurait le dire, mais une chose est sûre, si elle sortait de cette machine infernale vivante, elle ne poserait plus jamais un seul orteil dans un foutue ascenseur. Toujours tremblante, London tendit tout de même la main pour attraper le téléphone relié à la cabine, tentant de contacter les techniciens du bâtiment si la ligne avait la grâce de se rétablir.

succès :Le compteur électrique d'urgence se met en route et la cabine remonte de trois étages avant de s'immobiliser. De plus, une vois se fait entendre de l'autre côté du combiné.
échec : Un léger grésillement se fait entendre de l'autre côté de la ligne et le courant se rétablit un instant. Mais alors que l'ascenseur entame son ascension, le courant se coupe une nouvelle fois et l'ascenseur chute de trois étages, faisant tomber London qui s'écroule sûr le téléphone, l'endommageant au passage.

le 10 février 2018

hyacinth était à rien de la crise d’angoisse. absolument rien. entre l’ascenseur qui était descendu de plusieurs étages le laissant collé à une des parois, l’androïde qui devait avoir ses systèmes endommagés pour tenter de sortir de là par une des parois, l’état des autres, son bras amoché qu’il avait gardé pour lui, il y avait pire de toute façon, il était à rien de s’effondrer en larme, ou d’hurler. mais il prenait sur lui l’héritier, serrant les dents, il prenait sur lui. même quand l’ascenseur s’était mis à tanguer plus que violemment et que (GALILEO) avait pris les directions à son plus grand bonheur. entendre la voix de celui-ci, c’était comme une promesse à ses oreilles qu’ils allaient s’en sortir. mais s’il retenait sa crise comme il pouvait il avait les poings serrés, ses ongles marquant l’intérieur de ses paumes de blessures en croissant de lune. il avait des larmes au coin des yeux aussi. de ces larmes qu’il retenait difficilement mais qu’il retenait tout de même. il avait pourtant laissé échappé un gémissement craintif lorsque l’ascenseur à côté du leur avait lâché, lorsqu’il avait regardé celui-ci s’écraser au sol dans un bruit assourdissant, l’écho des hurlements des gens dedans le glaçant totalement. ne pas pleurer. ne pas pleurer hyacinth.

et pourtant l’ascenseur venait encore de descendre d’un étage le laissant proche de l’hystérie. mais il avait gardé les lèvres closes préférant se mordre la lèvre. Un semblant d’espoir en voyant que (LONDON) avait trouvé le téléphone. mais à croire que tous dans cet ascenseur avaient du énerver le karma, parce si l’électricité semblait être de nouveau revenue, le laissant presque euphorique, soulagé, ça n’avait duré qu’un instant. le temps que l’habitacle remonte pour mieux tomber. et hyacinth avait fini au sol contre l’une des parois, totalement effrayé. et en pleurs. tant pis pour la bravoure. et tandis que son regard se posait à l’extérieur de l’habitacle, au niveau de l’endroit où l’ascenseur était relié au bâtiment, il pouvait voir qu’il y avait des personnes, des techniciens sans doute s’afférant au niveau des panneaux de contrôle à l’étage juste en dessous. « il y a des gens … il y a des gens juste en dessous de nous dans le bâtiment … ils peuvent … » nous sortir de là.

succès : on arrive à montrer notre présence aux techniciens, et à établir un contact avec eux. l’ascenseur semble assez stable pour que chacun puisse se remettre de ses émotions
échec : en voulant contacter les personnes dans le bâtiment, l’ascenseur a fait un bruit alarmant et le frein gauche lâche, laissant l’ascenseur glisser sur un des deux côtés et propulsant tout le monde contre la paroi inclinée. on peut entendre alors le bruit du verre qui semble se fissurer …

Toujours coincé dans le coin de sa cabine, Ajay écoute les disputes et les conversations d'une oreille distraite. Il n'a pas l'habitude de rester aussi longtemps dans un espace ambiguë comme celui de la cabine d'un ascenseur et encore moins dans de telles conditions. Pour éviter de paniquer encore plus, il fait le choix de rester en arrière et de laisser les choses se faire d'elles mêmes, de la sueur commence déjà à perler sur front et il à l'impression de baigner dans ses fringues. Gali prend la situation en main et il ne peut pas s'empêcher de sourire bêtement en pensant à quel point il est rassuré de l'avoir à ses cotés dans un moment pareil. Prenant exemple sur lui, Ajay essaye de rester alerte et de ne pas faire de choses stupides (pas comme Siegfried). Le King s'approche de celui-ci doucement en évitant de regarder la brèche qu'il a crée juste avec son poing. Il préfère de loin le raisonner et être de son camp que de faire partie de ceux qui veulent le jeter par dessus bord. Surtout, s'ils pouvaient éviter de balancer un type qui appartient à son cluster ça lui éviterait quelques désagrément. Eh Ironman,  tu sais y a d'autres manières de briser la glaçe genre une petite histoire... (...)  Tu connais l'histoire de zouik zouik la giraffe ? Bah elle a un long cou et un jour un hélico passe et zouik zouik la girafe.
Ajay essaye de se rassurer tout seul avec sa blague débile - est-ce que c'est vraiment une blague ?  Est-ce qu'il y a des hélicoptères sur Sigan ? Il ne sait pas si c'est l'altitude où juste le fait d'être, littéralement, suspendu a un fil, qui joue avec ses nerfs. Mais ça ne s'arrange pas. Et il ressent le besoin de lancer un regard à Gali pour lui avertir que quelque choses ne tourne pas rond, l'impression d'être essoufflé le gagne jusqu'à ce qu'il sente la crise venir.

réussite ajay arrive à contrôler son angoisse et se rattrape contre la paroi, de leur coté les techniciens réussissent à relancer l'ascenseur qui grimpe de 6 étages avant de ralentir à nouveau, sans  pour autant s'arrêter.
échec les techniciens ont réussi à faire redémarrer l'ascenseur mais ajay fait une crise d'angoisse et s'écroule sur le sol. son poids fait trembler la cabine et l'ascenseur s'arrête au 5ème étage.

« PUTAIN ! Mais t’es MALADE ! » hurle une voix (Spencer) à ses côtés, elle paraît soudainement lointaine et agresse l’IA qui, par chance, n’interprète pas ces mots - ni les suivants - comme profondément hostile. La violence semble avoir été mise sous cloche pendant au moins quelques minutes, Siegfried ne répond pas, ne bouge pas, la main constellée de coupures superficielles. « Hé, hé du calme… tu viens de réduire nos chances, mais tu as l’air affecté… » fait une autre (Iseult), qu’il perçoit beaucoup plus facilement du fait de sa proximité. (Dieu merci il n’a pas entendu Galileo.) Ça grince, ça tangue, jusqu’à ne plus être qu’un espèce d’écho mécanique et inquiétant.

ERREUR. RÉVISION DES TÂCHES FONDAMENTALES. ANALYSE EN COURS. L’androïde reprend peu à peu ses esprits, ou plutôt se laisse à nouveau happer par les stimuli extérieur, il cligne trois-quatre fois des yeux, ne fait que pivoter la tête pour ne pas avoir à bouger sa masse de char — il a soudainement conscience de là où il se trouve, mais pas encore de ce qu’il a fait.

CALCUL DES PROBABILITÉS DE SURVIE. ANALYSE DES LIEUX EN COURS. L’IA se noie dans les tâches en arrière-plan pour se rassurer, Schtauffen lui subit les émotions de ces autres qu’il aperçoit dans les reflets. Celles d’Ajay sont d’autant plus difficiles à accueillir que l’homme, membre de son cluster, est enfermé dans ce même cocon métallique.

L’air froid mord sa peau synthétique. Il n’a pas le temps de se ressaisir que l’ascenseur descend d’un étage avec une brutalité certaine, secouant les passagers de fortune. ERREUR. ALIMENTATION DÉFECTUEUSE. JAUGE DE BATTERIE EN COURS D’ANALYSE… Quelques secondes plus tard, c’est de trois étages, et Siegfried a le réflexe de regarder sous ses pieds, derrière le verre qui s’est fissuré, sans être appelé par le vide. Ce sont les émotions d’Ajay, puis celle de Bobby qu’il aperçoit là, de Jensen, qui lui aussi ne comprend pas ce qui leur arrive.

Là, les mots de Hyacinth font écho. L’androïde étant toujours au plus proche de la brèche, profite de sa proximité pour les héler de la façon la plus protocolaire qui soit. L’IA a étonnamment été clair, mais sitôt après, les troubles reviennent sur son plan interne et son corps se gèle autant que son esprit pendant des fractions de seconde.

Ajay se rapproche alors et ce sont ces mots qui finissent par le tirer de sa torpeur pathologique, il ne comprend absolument rien de ce qu’il lui dit à ce moment-là, mais ça semble lui suffire. « Je ne comprends pas. » et il le dit pour ça, pour le reste : il ne comprend rien du tout. Peut-être que dans son monde, Ajay connaît une girafe qui s'appelle Zouik Zouik ? Il se demande si elle connaît Lolly…

Quand soudain, le pouls d’Ajay accélère, et c’est au tour de l’androïde d’avoir la sensation d’un vertige. Ajay tombe au sol, Sid met un genou à terre avec précaution et souffle. « Ajay. Reste. » en supposant qu’il puisse l’entendre, de là où il est. L’ascenseur est cloué au 5ème étage et le soulève d’un bras, le ramène à lui pour que son poids mort ne pèse plus contre la vitre. Écarter la menace. ERREUR. RÉAFFECTATION EN COURS. MISSION : PROTÉGER AJAY ARTEMIEV. mais l’idée que Zenia soit seule là-haut provoque un énième conflit interne. Il serre un peu plus fort l’homme et ferme les yeux. Il y a des voix qui les interpelle à nouveau, avec plus de force cette fois. Siegfried est perdu. Au moins jusqu'à ce qu'on lui affecte une mission de manière claire et précise.



réussite : malgré le lien qui l’unit à Ajay, Sig arrive à garder l’équilibre, Ajay inconscient lacé par un de ses bras.
par chance, ils se sont stoppés à hauteur d’un étage où le sas est ouvert. les personnes tentent de leur envoyer un des câbles endommagé (qui a l’air résistant) pour espérer les tracter et rapprocher la cabine. manque de bol, c’est du côté de sig, sig bug, sig ne peut pas récupérer le câble pour le moment. c’est pourtant une de leur dernière chance à saisir…

échec : le lien cosmique avec Ajay lui fait perdre pied quelques instants, il fait vriller dangereusement l’ascenseur qui est toujours à l’arrêt. quelques morceaux de vitre se détachent de la brèche et l'agrandit.
ils se sont stoppé en dessous du sas de l’étage duquel on les hèle, il y a un câble endommagé (qui n’a pas l’air très résistant) qui pend dans le vide, se balance en claquant contre leur ascenseur. qui tente rien n’a rien, mais à quel prix…

petit résumé des familles, parce que ça fait pas toujours plaisir les mini pavés en event:

Alors que l'ascenseur ne cesse de monter et de descendre, alors que les gens écoutent à peine ses conseils pourtant brillants, Gali se rappelle un souvenir désagréable. Il se souvient d'une soirée à une fête foraine il y a quelques années, en compagnie de Bobby. Le spécimen avait insisté pour s'y rendre, certainement pour se vider les poches dans les jeux de tirs et compagnie, obsédé par toutes les sortes de jeux qui peuvent bien exister. Il se souvient surtout des montagnes russes que Bobby a adoré faire et que lui, dans son cas, a détesté plus qu'autre chose. Galileo se rappelle du goût du vomi dans sa gorge, de la brûlure de la bile et de son incapacité à manger quoique ce soit les heures qui ont suivi. Les mouvements de l'ascenseur sont assez similaires à ses souvenirs et si Gali sent le haut le coeur le prendre par les tripes, il ferme les yeux un instant, ne bouge pas, et essaie de garder son calme. Il y a déjà assez de folles hystériques dans cet ascenseur (Sig) et il n'a certainement pas envie d'être un stéréotype en plus. Gali a trop d'estime pour sa personne pour faire une pareille chose. Un rire sec quitte sa gorge en entendant les paroles d'Ajay.
- j'te connais plus, qu'il dit au travers des rires.
Gali ouvre les yeux, une lueur presque attendrie dans l'oeil, avant de froncer des sourcils. Qu'importe si Spencer saigne ou que la cabine descend de plusieurs étages. Qu'importe si son coeur est au bord de ses lèvres. Gali tente un pas vers lui, inquiet.
- ajay ? qu'il demande, avant une brusque chute de plusieurs étages, avant qu'Ajay ne tombe au sol, loin de lui malgré la grandeur de la cabine.
Avant que lui-même perd pied avec ses plates formes à la con et se cogne la tête une seconde fois contre la paroi de l'ascenseur. Sa vision est floue quelques secondes. Gali cligne des yeux à plusieurs reprises, avant de poser de les poser sur son âme soeur, perdu dans les bras d'un cyborg défectueux. Il serre les dents.
- Robotcop, le touche pas, qu'il gronde malgré lui, avant qu'une corde ne soit lancée dans l'ascenseur et que certains ( Spencer et Iseult ) soient sorti de l'ascenseur. Il fait signe à Kasey et London de monter également, qu'importe ses blessures, avant de s'agenouiller à côté de l'ouvre boîte. ajay ? ajay ? qu'il dit, bas, hésite avant de prendre son visage entre ses doigts, les sourcils froncés, le coeur qui bat fort, encore. Le noeud dans la gorge, le vomi aussimon coeur? qu'il tente, plus bas, mais l’androïde doit entendre, certainement.
Plus haut, les gens hurlent, parlent plus fort. London et Kasey ne sont pas monter, encore. Ils hésitent peut-être. Plus personne n'a confiance en les lieux.
- bon sang, ajay, qu'il dit, lui-même haussant la voix, puis les doigts, pour lui mettre une gifle assez forte.
(1) Spencer et Iseult sont en sécurité, parties voir un docteur pour Spencer. une autre personne commence à monter par le cable avant qu'un énorme grincement ne se fasse entendre, mais parvient à monter totalement avant que l'ascenseur ne descende encore de deux étages. Ajay se réveille grâce à la gifle.
(2) Spencer et Iseult sont en sécurité, parties voir un docteur pour Spencer. une autre personne commence à monter par le cable avant qu'un énorme grincement ne se fasse entendre. Quelques secondes plus tard, l'ascenseur descend drastiquement, la personne lâche le cable et tombe lourdement sur Gali d'une manière inconfortable, le blessant fortement à l'épaule au passage - disloquée -. Résultat ; un androide HS, un nulls évanoui suite à une crise d'angoisse, un poids mort s'étant blessé lors de sa chute, une diva blessée au bras, vomissant sous le choc et el stresse. et un idiot pris avec les cas qu'ils sont.

Spoiler: