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 i have a bit of a 'drinking problem' (majay#3)

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Sur l'affiche, une tête flottante perdue au milieu d'un arc-en-ciel immonde, accompagnée par une typographie alarmante et surtout, la promesse d'une soirée dansante  en compagnie de Jean Jacques. Max l'a vu quelques jours plus tôt et s'est arrêté au milieu de la rue, le sandwich dans la gueule, un peu perturbé, surtout amusé. Il a continué de mastiquer son sandwich - vegan, évidemment. il était aux canneberges et aux pommes  - en dévisageant les informations, un rire dans la gorge, prenant une photo pour l'envoyer à Scar - il n'aurait jamais cru faire une connerie du genre - avant de voir, du coin de l'oeil, tout petit et tout en bas ; le prix dérisoire des bières et des autres alcools. L'information est restée dans son esprit ; qu'importe les jours qui sont passées, qu'importe à quel point le faciès de Jean Jacques ne promet pas, loin de là même, des chansons intéressantes, ou encore moins modernes. Lorsque Nina tombe sur la photographie quelques jours plus tard et le dévisage longtemps, Max lui revoie son regard et ne dit rien. Elle ne dit rien non plus ; elle préfère certainement ne pas savoir. Le regard de Jean Jacques l'a certainement trop perturbé.
Lorsque la date approche, Max n'y pense plus. C'est drôle un jour, deux peut-être, voire un peu plus s'il est de bonne humeur - quand est-il de bonne humeur ? - mais il n'a pas de temps à perdre pour rire de conneries du genre. Scar, de son côté, lui renvoie bien évidemment l'affiche et lui garantit qu'il sera présent. Max ne sourit certainement pas. Et qu'importe s'il se trouve déjà sur Altea depuis quelques jours, il n'ira certainement pas à cette soirée. Il préfère rester en compagnie d'Ajay. Car ce connard, FORCÉMENT, a frôlé la mort. Le Shark l'a frappé dés qu'il l'a vu, la première fois. Il n'a rien dit. Ils n'ont rien dit. Peut-être que quelque chose est passé dans le regard, ils ont hochés de la tête et n'ont pas parlé de la chose, ensuite. Depuis, Max n'a pas quitté Altea. Il ne traîne pas non plus dans les pattes du King. Il a autre chose à faire qu'être le babysitter d'un gars assez con pour se faire tirer dessus. Le chien fou s'occupe d'autres manières ; il se perd dans les rues de la ville, il s'égare chez Yohan quelques heures et même chez Luna parfois, étrangement, avant de revenir chez Ajay ou alors au restaurant, voire parfois chez les NULLs lorsqu'il suppose avoir le temps.
Mauvaise idée, aujourd'hui.
Car forcément, FORCÉMENT, Ajay est con mais pas seulement, il est également un connard, et ils se retrouvent quelques heures plus tard dans une situation impossible, peu de stellars dans les poches, le souffle court et de la poudre à feu sur les doigts.
Et FORCÉMENT, de l'autre côté de la rue, l'affiche de la tête flottante perdue dans l'arc-en-ciel de la joie. Max renifle lourdement, qu'importe s'il n'est plus enrhumé depuis un sacré moment. Avec les mois qu'il s'est pris dans la maladie, la chose est devenue une habitude malgré lui. Il lui faut quelques secondes de réflexion pour prendre une décision, donner un coup dans les coudes d'Ajay avant de lui désigner l'affiche du menton.
- ramène ton cul, allez, qu'il gronde. Ils ont besoin d'un verre et avec de la chose, les idiots qui les suivent - des grim bastards de ce qu'il a compris, mais il n'en a rien à faire - ne penseront certainement pas à les trouver dans une soirée dansante.
La musique les accueille avant même qu'ils n'arrivent à la porte. Elle hurle, elle fait grincer des dents, surtout, et amène certainement une quantité de sang dans les oreilles. Max pense à la bière à moitié prix et pousse la porte, ignore le brouhaha oppressant et surtout, la danse en ligne se déroulant sur la piste de danse, pour se prendre une bière quelconque. Elle goûte la merde, bien évidemment. Mais après une journée aussi chiante, il ne fait pas son difficile. Il avale sans goûter et enchaîne avec d'autres pendant près d'une heure, Ajay à ses côtés, avant qu'il ne les voit arriver. Le gars est gras, des traces de sueur sous sa veste de cuir, la tête dénudée de cheveux, la barbe étrangement laide, à peine garnie. Il n'inspire pas la peur ; il inspire l'horreur. Max a envie de vomir juste à regarder sa gueule, et il ne juge pas souvent les gens sur leurs apparences. Mais ce gars là est immonde. Le Shark grimace légèrement en le dévisageant, éloigne sa bière -  il y a des limites à accepter ce goût de merde - avant de donner le second coup de la soirée dans les côtes d'Ajay. Peut-être qu'il devrait lui demander où se trouve sa blessure meurtrière plutôt que de le cogner de la sorte sans faire attention. Max ne le fait pas pour autant. Il n'a pas envie de le traiter aux petites oignons. Il préfère le traiter de con.
- ton pote est là, dans l'entrée, il parle fort pour couvrir la musique à danser qui hurle dans le bâtiment. Heureusement, la piste de danse les sépare du gros balourd, et il ne semble pas les avoir vu encore. on sort par l'arrière, allez viens.
Le chien fou avale ce qu'il reste de sa bière et essuie sa bouche du revers de sa manche avant de quitter son tabouret. Il lance un dernier regard derrière lui, dévisage Rémi - tu parles d'un nom pour un moche de son genre - avant d’emboîter le pas vers la sortie de secours, à l'arrière. Il passe à côté de Jean Jacques, champion des platines, qui mixe à coeur joie, et qui se permet même de lui adresser un signe de yo de la main. Max hausse d'un sourcil, lance un regard à son connard de pe - partenaire, avant de pousser les portes. Un halo de lumière s'en échappe, attire certains regards. Derrière eux, Rémi aboie fort.
- putain d'merde, gronde la bête, un regard par dessus l'épaule, avant de faire passer le king devant lui. Max le suit sans attendre. la bière était merdique, la musique était merdique, ton pote est merdique. c'est une putain de soirée de merde, ajay. tu l'sais ? happy birthday to me ? connard, ouais. essaie de rester en vie aujourd'hui, merci, qu'il gronde entre ses dents, le gun déjà dans la main, alors qu'ils atterrissent dans une ruelle. j'regrette presque la tempête de neige sur Néodam, aujourd'hui.
Ils s'avancent vers la rue depuis quelques pas déjà. Derrière eux, la porte s'ouvre, la musique résonne un instant, et Rémi apparaît, aussi immonde et gras qu'un cancer du foie.
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C'est la première fois qu'il revoit Max en chair et en os depuis qu'il a apprit que son jumeau cosmique, déjà, existait, avait vécu et était mort, mais était par la même occasion, le père du gosse. Des révélations qui ne l'ont pas laissé de marbre puisqu'il a même égaré une larme ou deux à la lecture de la lettre qu'Olivier lui avait laissé. C'est la seule chose qu'il possède de lui et des souvenirs qui ne lui appartiennent pas, gravés dans sa mémoire pour une raison qui lui échappera toujours. C'est triste, mais Ajay ne se lamente pas longtemps et reprend facilement du poil de la bête ; il a tendance à faire rapidement son deuil et laisser la nostalgie aux nuits où il est incapable de dormir. Avoir perdu bon nombre de gens lui a fait prendre conscience  de la fragilité de l’existence, la douleur qui va avec. Surtout la douleur, mais la douleur passe rapidement quand elle n’est pas encombrée de sentiments. Olivier n’était pas proche de lui, puisqu’ils ne se sont même jamais adressés la parole directement. Le vide ressenti n’est que le résultat d’une drôle de chimie, le King continue ses recherches dessus. Il sait que la perte d’une âme sœur est atrocement douloureuse, mais peu de gens connaissent l’existence des jumeau cosmiques. Et il n’a toujours pas eu l’occasion d’en parler à Aquila ; en fait, il n’a pas pensé à lui depuis l’accident sur la plage. Alors forcément, quand Max lui est tombé dessus, il s'est mit en tête qu'il pourrait peut-être se reconstruire une famille, essayer au moins de perdurer ce lien invisible qui existe entre. Au moins une ébauche, quelque chose qui y ressemble même si ce n'en est pas vraiment une famille. Comme il n'a jamais vraiment l'occasion d'avoir un gosse, Max est le bon prétexte pour se prêter au beau rôle ; d’une famille, Jay ne veut au final que les gosses. Depuis le temps qu’il n’a pas de nouvelles de son propre frère, il a laissé tomber l’idée d’unité, de pouvoir compter et faire confiance à quelqu’un d’autres que soit même, par les liens du sang. Son gang est devenu son sang. Seulement, Max est aussi têtu que lui, aussi acharné et stupide, ils font une ridicule paire, mais un duo qui marche. Sur certains points, il se retrouve aisément, parfois, oublie que l’autre  n'est pas vraiment son fils. A sa manière d’être en colère et de jurer comme un arracheur de dent. La brutalité de Max ne le braque pas, il ne s’en indigne pas et ne viendra sans doute jamais le remettre à sa place. Il est plus à meme d’encourager le garçon à rester sur cette voie. Personne ne viendra le lui reprocher, s’il est tout seul maintenant, Max l’est aussi, et à deux, ils ne sont plus si isolés.
Ajay fait l’effort de répondre à ses messages, même s’il n’y répond que des jours après. Il n’a pas les réponses à toutes les questions et ne sait pas toujours ce qu’il doit dire. Entre sa conscience personnel et ce que son instinct lui a toujours dicté. Celui-ci vient de la rue, où les règles n’existent pas vraiment. Et Ajay ne connaît rien des règles du monde d’où Max vient. Néphède ne voulait rien dire il y a quelques temps. Il a passé des années à faire des recherches sur les univers et ce sont au final des étrangers qui ont été le plus à même de l’aider. Non pas un professeur et âme-sœur de circonstance. Gali lui a montré le chemin vers Sigan et Ajay espère qu’un jour, Max partagera avec lui ses connaissances. Les connaissances des corbeaux, ces gens qui voyagent à travers ces mondes. Ajay en a parlé autour de lui, discrètement. C’est comme ça qu’il a reprit contact avec Rémi, un vieux camarade avec qui il s’entendait plutôt bien, du tout où il étudiait à Paracelse et qui maintenant, laisse traîner ses pattes aux cotés des Nulls. En général, il embête plus les filles qu’autre chose, mais le King ne peut rien dire. Remis à l’argent et l’argent est la seule chose qui puisse aller contre les règles morales. Oriel n’est pas Cosmopolis, Oriel est pourri.  L’homme, qui a depuis prit quelques kilos, à force de se venger sur la nourriture pour combler les vides béants de sa vie, lui a bien sur demandé d’où il tenait l’info avant de lui affirmer connaître des personnes qui travaillent pour retrouver ces « criminels ». La manière dont il a prononcé le mot n’a pu que révolter Ajay. Il est lui même un criminel. La science, la connaissance ne l’est pas. Ils se sont finalement donnés rendez vous dans un club merdique d’Altea.
Forcément, ils ont été suivis par...il ne sait pas exactement qui. Des potes de Remi sans doute, sa nervosité n’est pas si anodine.
Maintenant qu’il s’y trouve, Ajay comprend pourquoi il est si merdique. L’alcool est si mauvais qu’il commence à lui tourner la tête – chose rare, son alcoolisme notoire en témoigne – à moins que ce ne soit la présence de Remi, ses mains moites et la manière dont il regarde autour de lui si personne ne les observe. Il comprend rapidement, qu’il s’est foutu dans la merde. Lui mais aussi Max, qu’il a invité pour l’occasion. Pour son anniversaire – quelque chose comme ça. Parce qu’un petit meurtre en famille, c’est vraiment la meilleure idée qu’il a trouvé. Il n’a pas osé demander de l’aide à Gali. Animée par Jean Jaqcues sur le rythme de musiques que le King n’admet pas apprécier, vantée par une affiche mirobolante aux couleurs étranges – Jay se doute qu’il lui manque le violet – elle semble d’avantage visé les vieux dans les maisons de retraites que les jeunes. Et à la gueule que Max tire, il n’a pas raté son investigation.  Le gamin lui donne un coup dans le ventre pour l’inviter à sa suite et le King grimace de douleur, sans lui répondre autrement qu’avec un grognement. Quand il travaille, il reste souvent très silencieux. Les visages peuvent se modifier, mais la voix elle, c’est autre chose. Max l’a frappé une première fois, à cause de ce qu’il s’est passé sur la plage. Là encore, Ajay n’a rien trouvé à dire. Ce qui l’a le plus étonné, c’est qu’autant de personnes lui reprochent d’avoir failli mourir, lui, considère qu’il n’est pas une très grande perte. Au contraire, ça soulagerait bien des personnes. Il a tort, pour certains. Maintenant, il tient surtout à se protéger pour protéger Gali, qu’il ne veut plus faire souffrir par sa faute. C’est ce qu’il a toujours craint et détesté dans le concept d’âme sœur. Ajay est peut-être un connard, mais il ne veut pas être responsable de la souffrance d’une personne qui n’a rien à voir avec son monde.
Actuellement, il risque d’être responsable de la souffrance de Remi pourtant. Qui, au moins, est un bon prétexte pour sortir dehors et quitter l’ambiance survolté du DJ. Dans leur fuite, Ajay remarque que son « compagnon » n’a pas suivi la marche. Il s’est arrêté pour dire quelque chose à une serveur, tout en les jaugeant du regard. Tant mieux, car pour l’instant, Ajay espère seulement le semer.
Ce n’est pas mon ami. Dehors, l’air, loin d’être frais, porte un parfum de fleur qui ravit ses narines. fuck, tu vas pas t’y mettre toi aussi. Il aura été emmerdé de tout son vivant et même dans la mort, on viendra lui reproché d’être parti. J’suis certain que ton cadeau va te plaire oui. Quand Remi surgit devant eux, Ajay ne sursaute même pas ; en fait, c’est la chose la plus prévisible que l’ami aurait pu faire. Occupé à allumer une cigarette – il doit s’y reprendre à deux fois car ses mains tremblent et qu’il voit trouble. Putain oui l’alcool était merdique. Son informateur lui, ne semble pas motivé à rire. Je savais que t’étais l’un d’eux enfoiré. Ajay a toujours un plan de secours. C’est pour ça qu’il a une balle unique dans son pistolet – un magnifique berreta qu’il a retrouvé dans son ancien domicile, appartenant sans doute à son père – et son couteau cranté fier de servir ses plus beaux méfaits. Après s’être débarrassés de son équipe de secours qui avait eu le malheur de le suivre à la trace – après 30 ans de métier il sait quand il est pisté, putain – il ne restait plus qu’à éliminer le porc qui prétendait être son camarade. t’es fait comme un rat jay, toi et ton abruti de fils Dégainant son arme, l’obèse se tourne vers Max ross, ça me dit quelque chose, j’ai connu une nana qui s’appelait ross Cette fois, Ajay braque sa propre arme vers le front de Remi. ferme un peu ta gueule on s’entend plus penser. Les deux hommes se font maintenant face. En coin, Ajay dévisage Max et repense à ce que lui a dit Gali. Plus que jamais, il est déterminé à vivre, il a fait une promesse. t’as toujours été trop curieux Il doit venger son frère cosmique. S’il y a une chose pour laquelle il est réellement doué, c’est de ne jamais abandonner. Surtout s’il s’agit de vengeance, quand elle est personnelle. Cependant, Remi n’a pas l’aisance d’Ajay et hésite avant d’appuyer sur la gâchette, un peu lâche sans doute. Il se dandine et transpire énormément. Ajay n’hésite pas, l’abat de sang froid, bien que le tir soit un peu tremblant et emporte la moitié de son visage – faute à la mauvaise bière sans doute. Il laisse son corps retomber comme une masse et range l’arme. La musique qui émane du club a caché le bruit du coup. Demain, Jean-Jaques aura droit à sa crise cardiaque quand il retrouvera son client. Il faut qu’on se tire et maintenant, qu’on se cache un moment. Le King avance vers le cadavre et tire un papier de la poche du jean de Remi. Plusieurs noms sont marqués dessus. Des noms qui lui sont pour la plupart inconnus. Un prénom retient son attention plus que les autres, mais il tend plutôt le papier à Max. Cadeau fiston, c'est l'énigme du jour. Cette liste, c’est l’étincelle qui va déclencher l’incendie. Apparement t'es plus intelligent que moi.

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Les jointures sont déjà serrées, les doigts crispées contre le gun et Max dévisage le monstre gras qui s'approche. Il se dit, brièvement, qu'en marchant simplement de l'autre côté, le gros tas n'aura aucune chance de les rattraper sans faire une crise cardiaque. Mais Ajay fait déjà face au gars et selon ce qu'il a compris, il possède des informations dont ils ont de besoin. Des choses sur les corbeaux ; les oiseaux de malheur sont partout. Il les sent contre la peau de son dos, cicatrisée et encore meurtrie depuis la dernière séance. Le chien fou n'arrive pas à comprendre, qu'importe les deux mois écoulés, ce qu'ils sont réellement, La plupart des informations qu'il trouve sont hasardeuses et cachées derrière des codes qu'il doit comprendre et déchiffrer et il semblerait que son affection pour les livres lui vient réellement du vieux, car la plupart des codes sont communs de l'ancien monde, avant le bordel qui s'est passé il y a plus de plusieurs siècles. Sa patience est mise à l'épreuve un peu plus à chaque soirée de libre où il peut se permettre de chercher un peu plus d'informations, et ses yeux lui hurlent qu'il devrait réellement aller se chercher une paire de lunettes pour ne pas trop bousiller sa vision. Mais Max ne va pas chercher les lunettes. Max perd patience un peu trop rapidement. Il peut compter sur ses deux mains les pages qu'il a bien déchiffré et dont les mots, pourtant précis, ne lui apportent pas réellement d'explication. Peut-être que les carnets lui demandent de trouver sa propre explication mais Max sait que d'un livre, on peut en faire des milliers, d'explication. Il suffit de voir les connards encore derrière les bureaux d'école à trente ans qui décortiquent l'Illiad sans capter qu'il s'agit seulement de l'histoire de deux gays. Les carnets ne mènent pas à grand chose. Il s'est dit, donc, peut-être épuisé, que peut-être l'informateur d'Ajay pourrait leur offrir quelque chose. N'importe quoi. Une porte, une fenêtre, une fissure. Qu'importe ; Max n'est pas difficile, un os reste un os, pour un chien. Sauf que l'os est entouré par un amas de gras immonde et qu'il semble être bien vivant, contre toute attente. Il aurait du se fier à son instinct ; suivre ses propres idées, et ne pas compter sur quelqu'un d'autre. Il ne connait pas encore Ajay totalement. Ils n'ont pas pris le temps de boire le thé ensemble devant gossip girl en se faisant les ongles et en parlant de leur enfance et de leurs sentiments. Il est un mec seulement, qui porte le visage de son père, et un caractère aussi merdique que le sien. Ils sont similaires. Max liste dans son esprit les points communs, autant de corps que d'esprit, sans le dire. Il n'a pas de temps à jouer le sentimental, après tout. Ils ne sont pas là pour ça. Ils ne sont pas fait comme ça ; ou alors si, totalement, mais ne le montre pas. Il y a des sujets que l'on préfère ne pas aborder avec son père, de toute manière.
La mâchoire se braque lorsque Rémi sort une arme. Max tient la sienne avec un peu plus d'emprise, prêt à tirer, attentif au moment opportun. Il calcule, dans son esprit, ce qu'une balle peut coûter contre des informations que le porc possède certainement. Il a déjà des marques, contre sa peau, et n'a pas peur d'en subir d'autres. Il sait également que la balle pourrait forcément atteindre Ajay et que, malheureusement, Gali possède son numéro depuis plusieurs semaines déjà et que si les messages sont nombreuses, il sait qu'en étant responsable d'une blessure sur ce con, ils le seront encore plus nombreux. Et certainement pas appréciables. Pas qu'ils le soient, présentement.
- ross, ça me dit quelque chose, j’ai connu une nana qui s’appelait ross  
Le corps se tend et Max amorce un pas, prêt à lui mettre une droite avec le revers de son arme, avant que le King ne braque son revolver contre le crane de l'ours. Le Shark serre des dents et inspire un coup. Il sait que sa mère ne possédait pas son nom de famille, elle ne s'appelait pas Ross, mais son esprit ne peut s'empêcher de voir un et si et d'imaginer que ce porc a pu être responsable de sa mort. Il élabore en silence une manière cruelle de le tuer pour simplement mettre cette idée dans sa tête que déjà, le coup retente et le corps épais s'écroule contre le sol. Un silence règne et Max gronde brièvement, avant de cracher sur Rémi comme on jette une poignée de terre sur un cercueil, avant de ranger son arme.
- t'aurais dû l'faire saigner lentement, qu'il grommelle, lançant un regard au bout de la ruelle et vers la porte du club, ensuite, avant de prendre le papier qu'Ajay lui tend. Il pense brièvement aux porcs qui sont certainement mieux abattus que lui dans les abattoirs et sa rage ne ternie pas. Il hausse d'un sourcil face au compliment et décide de l'ignorer, le regard tombant sur le bout de papier. super, un nouveau puzzle. tu sais vraiment c'que j'préfère. ton mec doit vraiment être au ange avec tes cadeaux.
Les noms inscrits ne lui disent rien, sauf peut-être le dernier. Il ne sait pas d'où, ni comment. Mais une part de lui-même a cette impression de le connaître entièrement et plus qu'il ne faudrait. Peut-être l'a-t-il lu un millier de fois dans les carnets du vieux. La chose est possible ; les noms sont nombreux, bien que plusieurs sont des codes pour représenter autre chose. Le chien fou enfouit le bout de papier dans sa poche avant de renifler et de tourner son regard vers son paternel par défaut. La bouche se tord tandis qu'il réfléchit brièvement avant qu'il ne se mette à marcher en direction de la rue. Il faut quelque pas avant qu'il ne lance un regard par dessus son épaule, bref, et qu'il annonce :
- j'sais où aller, viens ; il remonte son capuchon sur sa tête et traverse les rues d'Oriel en silence. Si les nombreuses heures à chercher des informations dans les carnets ne lui ont pas apportés grand chose, il a pu au moins découvert de nouveaux portails entre Altea et Néphède dans divers secteurs de la ville, chose qui lui permet de dépenser un peu moins dans le foutu transport en commun à Central City. Il faut donc quelques longues minutes de marche avant qu'ils ne parviennent à une ruelle un peu plus calme à côté d'un restaurant chinois fermé depuis plusieurs semaines déjà pour faute d'hygiène. Contre le côté de l'immeuble, si on prête attention, un corbeau noir a été tagué, minuscule sur une simple brique. C'est un risque que Max a pris, pour se rappeler exactement où se trouve le portail. Ses doigts effleurent brièvement le mur froid avant que ses doigts métalliques ne s'emparent du poignet d'Ajay. La chaleur d'Oriel les quitte et le froid glacial de Néodam les accueille. Le Shark lâche son emprise pour remonter son col contre son nuque déjà froide et lance un regard à Ajay. bienvenue sur Néphède ; température de merde, neige et brouillard presque constant. sors pas la langue pour attraper cette merde blanche, elle contient plus de merde que ton cul. Les doigts s'enfouissent dans ses poches et Max en sort les clés de sa voiture. Il suffit de quelques pas pour qu'il l'atteigne et lorsqu'il ouvre les portes, le King n'a toujours pas bougé. Max fronce des sourcils et hurle ; bouge avant qu'tes vieux os gèlent, Ajay ! Il claque la porte derrière lui en montant dans le véhicule et un instant plus tard, le paternel prend place également. Le moteur gronde et qu'importe la quantité d'alcool dans ses veines, Max parcourt les rues à pleine vitesse en direction de l'immeuble où se trouve la cabane. Il stationne la voiture et en descend, fait un signe à Ajay avant d'aller dans l'immeuble - l'ascenseur fonctionne aujourd'hui - et de monter jusqu'au dernier étage accessible. Max serre les dents, le long de la montée. Il hésite brièvement à lui monter uniquement l'appartement du vieux mais il ne l'a montré à personne, sauf Naora qui s'y est glissée sans son avis. Son regard dévie brièvement vers le King et Max pince ses lèvres, La plupart des carnets sont dans la cabane. Il n'a pas besoin de lui montrer l'appartement. Peut-être une autre fois. Il n'a pas envie de lui montrer cette part de lui-même. Max aime avoir sa part minime de secrets. Les portes s'ouvrent et une chevelure brune, tête baissée, le percute. Nina, qu'il gronde, en l'attrapant par les épaules. Le portable collé contre son oreille, elle lève brièvement les yeux vers lui et fronce des sourcils, en apercevant Ajay. Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais Max passe à côté d'elle et lui laisse la place dans l'ascenseur, maintenant la porte d'une main. Fais attention c'soir. Elle porte une longue robe coûteuse, signe qu'elle va certainement à une soirée pour une compagnie quelconque. Il laisse ses doigts glissés dans ses cheveux et pose un baiser contre son front avant de faire un signe à Ajay de le suivre. Il n'a pas le temps de les présenter. De toute manière, Max ne prend jamais le temps de présenter les gens. Ils peuvent le faire d'eux-même, ils ne sont pas cons. Si Ajay ne connait rien de Nina, elle l'a reconnu certainement et lui posera des questions lorsqu'elle rentrera. Derrière lui, il entend ; max, t'as encore conduit après avoir bu ? qu'elle l'accuse fortement mais qu'il ignore. Le Shark se contente d'ouvrir l'une des fenêtres et de laisser la neige d'infiltrer dans le couloir de l'immeuble, avant d'y passer pour atteindre la cage d'escalier. Il monte les derniers étages jusqu'au toit et secoue ses cheveux blancs de neige une fois devant la cabane, avant d'en ouvrir la porte et d'y rentrer. Le chauffage fonctionne, pour une fois. Nina a laissé les lumières allumées derrière elle et une odeur sucrée traîne, laissant croître qu'elle s'est certainement fait une merde en son absence. bon, les noms. qu'il gronde, tout en retirant son manteau qu'il laisse tomber contre le canapé foutu, prenant le papier au passage. Le regard s'attarde une nouvelle fois sur les noms et il lève les yeux pour dévisager le board de recherche qui envahit l'un des murs de la pièce. Ils y ont mis toutes les informations et les pistes possibles, avec Nina, au cours des derniers mois. Le mur possède de moins en moins de place. Les cordes sont plus souvent rouges que vertes, preuve de leur ignorance encore présente. Max croise ses bras et tourne son regard vers le King. ils te disent un truc, peut-être ? avant de mettre le papier sur le mur à l'aide d'une punaise et de l'encercler au crayon rouge. fais pas attention aux trucs de fille, c'est nina qui fout le bordel si tu veux un thé ou j'sais pas dis le. on s'gèle le cul ici, après altéa. bienvenue chez moi, on va dire, aussi. Déjà, Max se pose sur le vieux fauteuil et s'empare de quelques carnets se trouver sur la table basse pour voir s'il ne trouve pas quoique ce soit. le dernier m'dit un truc j'crois
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De nombreuses questions demeurent sans réponse. Ajay ne connaît pas beaucoup d’hommes qui portent le prénom de son frère et l’inquiétude vient de paire avec l’incompréhension. Que fait Romy sur cette liste ? A t-il des ennuis ? Puisque son nom n’est pas rayé, Ajay n’a pas de raison de porter ses inquiétudes plus loin. Pourtant, il demeure perturbé par l’apparition de ce nom, tout droit sorti du passé. Il ne montre pas son doute à Max, mais n’arrive pas à chasser de sa tête le sentiment étrange qui l’anime maintenant. Il n’a jamais cherché à prendre des nouvelles de son aîné, pendant longtemps il est resté fixé sur ce regard plein de mépris qu’il lui a lancé quand il est parti avec leur mère, un regard froid et similaire au patriarche. L’ado qu’il était avait été marqué par la violence de son geste, par ce rejet qui a marqué à ses yeux, à la fin de leur famille. La dernière fois qu’ils se sont croisés, sans même se parler ni se regarder, c’était à l’enterrement de leur mère. Encore une fois, les circonstances ne se prêtaient ni à une mise au point ni une réconciliation. Toutes ces années, Ajay a eu d’autres choses à penser, son esprit occupé par d’autres peines, d’autres crises. Romy est passé à la trappe, jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à ce que ce papier lui rappelle son existence, sa présence fantôme et tous les regrets que leur séparation lui apporte. Alors, quoi qu’il en soit, le King ne peut qu’espérer que sa présence ici ne veuille rien dire. Qu’il s’agisse de quelqu’un d’autre. Le monde est assez grand pour deux Romir. Il ne sait, de plus, pas exactement la signification de cette liste. Il pourrait s’agir de chasseurs de corbeaux comme de corbeaux. Malheureusement, Remi ne pourra jamais dire ce qu’il sait. Maintenant il est mort et son corps ne sera pas brulé comme la tradition des Nulls l’importe, il ira en enfer. En ne laissant là, Ajay compte bien laisser un messages aux gens qui chassent, qu’ils sont là, qu’ils ripostent. Et que cette folie va bientôt. Qu’on puisse s’en prendre à des espions, des criminels. Le King peut le comprendre pour en être un de la pire espèce. Mais des innocents juste curieux, le phénomène lui échappe.
Ajay revient près de Max, prêt à déguerpir au plus vite. Il fait confiance au fils d’Olivier, qu’il aime appeler son propre fils pour trouver une solution, peut-être pour l’aider. Mais, à la mention de Gali les joues d’Ajay prennent leur teinte rosée habituelle - ce qui n’est pas le moment. Il n’a jamais vraiment parlé de lui à Max, il sait en revanche que Gali l’a fait à sa place, lui a donc évité les présentations ennuyeuses. Gali parle, énormément, trop. Et si Jay peut l’écouter pendant des heures et s’en satisfaire, il n’aime pas forcément qu’il s’implique de trop. Il ne sait pas quoi en penser. Il ne sait pas ce que pense vraiment Max à propos de lui. Il ne sait pas ce qu’il a dit et se convainc seul qu’il s’en fiche après tout et qu’il est bien libre de mener la vie qu’il veut. Malgré tout, le regard des autres importe encore beaucoup pour Jay. Même s’il ne changera rien à ses sentiments et ce qu’il ont construit, petit à petit.   Je lui fait d’autres cadeaux Max... Il hausse les épaules et suit Max quand il l’invite à sa suite.
Ajay ne connaît pas le chemin, il reconnait la route car il connaît les quartiers comme sa poche, mais il ne voit pas où Max veut en venir jusqu’à ce qu’ils arrivent au lieu du passage. Ajay enregistre alors mentalement la route pour se souvenir de son existence, ce qui pourrait sans doute lui servir un jour, sait-on jamais. Sa curiosité le pousse de toute manière, à garder en mémoire toutes sortes de détails qui n’ont pas forcément de l’importance. Ce qui fait le charme des détails. Le tag du corbeau sera son repère. Le King se demande s’il a toujours été là où s’il quelqu’un l’a laissé volontairement pour avertir ceux qui savent. Dans tous les cas, il salue l’iniative et se sent rajeunir, en train de vivre quelqu’un qui le dépasse sans doute, à détenir un genre de secret. Alors qui emboîte le pas de Max, la température dégringole petit à petit et il se retrouve maintenant à grelotter dans son costume, la mâchoire claquant sans qu’il ne puisse le contrôle. Néphède l’accueille avec une étrange pluie blanche qui le gèle jusqu’au haut. Max appelle ça de la neige. Ajay n’a jamais vu de la neige. Immobile, il soulève ses pieds pour constater la marque que ses chaussures ont laissé sur la poudreuse. Ses cheveux se recouvrent petit à petit d’une fine pellicule blanche alors qu’il n’a toujours pas bougé. De la neige. Il ne sait pas si Gali connait la neige. Jay tremble toujours mais un sourire enfantin s’est dessiné sur ses lèvres et même s’il peine à bouger à cause du froid, il est réjouit de voir de la neige, véritable pour la première fois de sa vie. -  bouge avant qu'tes vieux os gèlent, Ajay !
Dans un grognement, le King entre dans la voiture et entreprend de frotter les parties gelées de son corps pendant tout le trajet. T-t’aurais pu p-prévenir q-quand même Il est sans doute passé pour un abruti, mais il ne regrette rien. Quand  Gali saura qu’il a vu de la neige qui n’est pas artificielle. Trop occupé à se réchauffer, il ne s’attarde même pas sur la conduite de Max, ni sur le paysage. Il n’y a de toute manière, pas grand chose à voir. Quand il commence enfin à ne plus ressentir la morsure gelée, la voiture s’arrête signe qu’ils sont arrivés. Pour autant, Ajay n’émet pas de commentaire désobligeant et reste jusqu’au bout relativement respectueux envers l’aide de Max. Il ne sait pas exactement où il l’emmène, mais ce doit être un endroit sûr. Quand il sort de la voiture et qu’il s’avance dans le hall, il comprend vite qu’il va devoir monter dans un ascenseur et l’angoisse le gagne. Il n’a pas envie de montrer une seule de ses faiblesses à Max, de le laisser croire qu’il a peur des ascenseurs. Alors il ne se plaint pas et monte sans s’occuper de quoique ce soit. Ni de la fille - Nina donc - qui en sortait. Max et Nina ont l’air de se connaître et Ajay assiste aux retrouvailles, simple spectateur. Nina est une jolie fille, presque trop bien pour les deux hommes que sont Max et lui. Cela cache peut-être quelque chose. Ajay n’imagine pas Max avec quelqu’un de calme, de gentil, un peu timide ou doux. Les opposés s’attirent parfois, mais dans le cas présent il ne voit pas son f- le garçon être de ce genre là. Il se trompe peut-être. Ajay ne  le connaît, à peine. Il connaît son existence et c’est déjà de trop. L’échange dure un moment et Nina fait une réflexion sur l’alcool qui fait lever les yeux d’ajay au ciel. L’alcool et lui, que ce soit en conduite ou dans n’importe quel autre contexte... sans doute que Max a hérité de la même capacité à résister aux effets indésirables. C’était qui ? Une fois partie, Jay ose enfin poser la question qui le taraude depuis qu’elle est apparue. Puisque ce n’est pas Sasha, qui est-ce ? Il y a beaucoup de choses qu’il ne sait, qu’il ne saura peut-être jamais. Il ne sait encore rien de son monde, par exemple. Il ne sait pas à quoi s’attendre demain, quand il va se réveiller.
Une chose est sure, il va se réveiller au moins. L’appartement que lui montre Max est chauffé, c’est la première chose qu’il remarque en rentrant, car il cesse progressivement de trembler comme une feuille. Les noms. Evoquer les noms à nouveau, c’est remettre l’énigme sur le tapis. Ajay ne peut pas prétendre connaître ce Romir, ce n’est pas le bon nom de famille. Bien que ce soit le même prénom et que les Artemievs aient tendance à mentir. Plutôt bien, même. Vaguement Romir, sinon, rien du tout. Vu le nom de barré, je suppose qu’il s’agit de corbeaux, ils se rayeraient pas leurs propres alliés. Du moins, il espère. Mais cette probabilité n’est pas mieux que l’autre. Et si Romir était un corbeau ? Et si il perdait son frère de sang de la même manière qu’il a perdu son jumeau cosmique ? Jusqu’à aujourd’hui, la perte des gens a toujours été une fatalité. Maintenant, il à l’impression de pouvoir empêcher quelque chose, sans pouvoir intervenir directement. Et Il déteste ce sentiment. L’intérieur de la cabane appartement est charmant et le King prend place sur le canapé moelleuse après avoir accepté un thé. Le thé le réchauffera, c’est mieux comme ça. En face de lui, le board gigantesque de Max l’informe sur toutes les informations que le gamin possède. Et elles sont excessivement nombreuses, comparées aux peu de choses que le King connaît. Tu as accumulé toutes ces informations seul ? Impressionné, Ajay se relève pour apprécier de plus près tous les liens effectués. C’est sympa chez toi.  Il se retrouve même sur le tableau. Il y avait une Sinned Mugler sur Altéa, une Warden, féministe. Mais elle est morte. Ajay l’a vu aux informations. Il ne sait pas plus de choses que ça sur elle. Juste qu’elle était engagée dans certaines bonnes causes, le reste du temps, c’est comme-ci elle n’existait pas. Bien évidemment, cela signifie qu’elle faisait des choses qui devaient rester secrètes. Admettons que cette liste ne concerne que des personnes venant d’Altéa, dans ce cas...
Leurs noms auraient pu se retrouver sur cette liste. Il l’est peut-être déjà, sur d’autres listes. Ajay ne sait pas dans quoi il s’engage. Mais le terrain est glissant et il pourrait bien y perdre quelques plumes. Ses ailes sont encores jeunes.
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Il y a beaucoup de choses qui restent pris entre ses lèvres. Qui ne traversent même pas le chemin jusqu'à sa gorge. Max n'est pas quelqu'un de menteur par nature. Il garde pourtant un certain quota de secrets. Dés son enfance, Malik lui a appris que chaque personne méritait d'avoir son jardin secret, ou qu'importe le nom de cette connerie, et qu'il avait le droit de posséder ses secrets et que c'était acceptable, voire normal, de ne pas tout dévoiler aux autres. C'est à propos de son timer qu'il a d'abord parlé de la chose à l'époque, tout en lui expliquant pourquoi il devait cacher cette chose à son bras aux yeux des autres. Max n'a jamais réellement écouté attentivement l'homme, plus par rébellion que par intelligence certainement. Mais il a toujours écouté ce conseil, ne l'a jamais oublié. Ross possède donc une bonne multitude de secrets le concernant et concernant d'autres personnes également. Il ne cache pas la chose aux autres, pas spécialement, mais tait certains faits et si l'on demande, décide s'il pratique ou non l'information. Beaucoup de membres des Shark le voient comme un informateur, car Max écoute plus qu'il ne parle, et ses oreilles sont fines et aiguisées. Il entend plus de choses qu'il ne le dit. Il sait plus de choses qu'il ne le laisse croire. Max est un piège, un joker, un faux semblant. Car le monde est porté à juger et que si on ne le juge pas à sa belle gueule, on le juge à son langage plutôt barbare, et on se fait une image rapide de sa personne, souvent fausse. Les gens sont, après tout, trop souvent portés à renfermer l'entièreté d'une personne sur des faits précis, sans laisser place à des zones grises, à diverses couleurs, et à des nuances plus nombreuses que concrètes. Le Shark renferme pourtant, malgré les apparences, plus de secrets et d'informations que l'on pourrait le croire. D'une certaine manière, peut-être a-t-il pris la place de Malik sans le savoir, chez les Corbeaux. Il ne pourrait réellement le savoir, étant donné que le vieux ne lui a jamais parlé de la chose et que seul des carnets peuvent l'informer des faits. Plus de six mois depuis la découverte des carnets, des mondes. Plus de six mois depuis qu'il s'est ouvert à une multitude de choses pleinement, par curiosité mais surtout en suivant un but précis sans savoir lequel il était, pendant un long moment. La chose l'a mené à la découverte de plusieurs choses, personnes. Ajay étant l'une d'elle. Luna également, comme les autres membres de son cluster auxquels il s'est ouvert enfin. Il a, pourtant, jamais parlé de la chose à qui que ce soit. Qu'importe si Scar ou même Gali, à l'occasion, et d'autres peut-être, lui parlent de cluster, Max garde pour lui son appartenance à une chose de la sorte. Tout comme il garde également des informations sur les Corbeaux pour lui-même, ne les mettant même pas aux murs. Ajay découvre des choses, enfin, dans sa cabane, le regard presque émerveillé devant tant de choses, sans savoir que Max possède d'autres connaissances à ce sujet qu'il ne partage pas. Car elles ne sont pas concrètes, elles ne sont pas définies. Car la vie est une longue partie de cartes et il est préférable de ne pas montrer toutes ses cartes aux autres joueurs. Ajay pourrait approuver une telle pensée, ainsi que sa manière de faire. Il se doute que l'homme ne lui en voudrait pas de faire une telle chose. Et s'il lui en veut, qu'importe ; Max ne se sent pas mal de décevoir les autres. Il n'a aucun contrôle sur la chose. Il vit sa vie principalement pour lui, et pour les autres parfois, lorsque l'envie folle lui prend, de temps en temps. Mais pas souvent - c'est ce qu'il aime croire, du moins.
Les sourcils se froncent à la mention du Romir sur la liste et Max quitte les carnet des yeux pour dévisager Ajay et écouter ses paroles. Il attend quelques secondes après ses paroles, pour voir si le King va parler un peu plus de cet homme, mais rien ne vient. Max le toise un moment, envisage d'aboyer quelque chose pour creuser le sujet, mais décide de laisser tomber. De toute manière, pour le moment, qu'importe qui est ce Romir. Il passe ses doigts dans sa crinière avant de se redresser pour aller chercher le thé promis et d'en ramener deux tasses. Le Shark les pose sur la table basse avant de reprendre place et d'étudier les carnets, de nouveau. En temps normal, il aurait certainement demandé plus d'information sur ce Romir, mais dans sa tête, le prénom Sinned tourne en boucle, et Max a besoin de trouver pour quelle raison exactement et à quel endroit il a bien pu le voir. Il adresse un regard furtif aux informations sur le mur lorsque le King le mentionne, un rictus au bord des lèvres, prenant sa tasse. Il le suit des yeux tandis qu'il observe bien attentivement les nombreuses informations. Oui. En déchiffrant les carnets, essentiellement. Avec des contacts à gauche et à droite également. Nina a aidé sur plusieurs faits. C'est la fille de l'ascenseur. Elle vit ici aussi. On a construit la maison ensemble. La bouche se tord un peu plus et il ajoute, presque malin, surtout atrocement sérieux. Ma soeur. Ta fille aussi, i guess, avant de prendre une gorgée de son thé et Ajay parle de nouveau. La gorgée s'avale rapidement. Non. Le mot quitte sa gorge de lui même, Max écoutant à peine les paroles de l'autre homme pourtant. Mais le mot a quitté sa gorge, et les suivants le font également. Elle a fait semblant. Il ne sait pas d'où lui vient cette information, mais il sait qu'elle est véritable. Son regard quitte brièvement sa cible pour effleurer la silhouette d'Ajay un instant, avant de se détourner. Il pourrait se faire croire, pour se rassurer, que l'information lui vient des nombreux journaux lus à la bibliothèque de Central City lors de ses premières semaines dans l'autre monde, mais Max doute forcément de la chose. La Small Science l'a peu intéressé, au départ. Il y porte aujourd'hui une minime attention, mais la chose le laisse plutôt indifférent. Peut-être que la situation serait différente si Ajay était réellement son paternel. Peut-être aurait-il l'une de ces conneries de don. Des Corbeaux ou alors des corbeaux ? Dans les carnets, j'ai remarqué que la majuscule faisait toute la différence. Y'a corbeau dans le sens insulte utilisé par les gens du gouvernement ou j'sais pas qui, et y'a Corbeau, le groupe qu'Olivier a créé avec Malik, Mina et d'autres gars. J'ai pas trouvé tous les prénoms, mais ceux que j'ai trouvé et qui se trouvaient sur Néphède, ils sont morts depuis environ trente ans aussi. Le groupe a été buté en entier on dirait. Ses longs doigts effleurent les feuilles des carnets qu'il parcourt avant d'atteindre la page voulue. Un listing des membres assez simple, dont certains noms ont été rayés avec tant d'intensité qu'il ne peut plus rien lire. Certains sont simplement accompagnés d'une date, comme ceux de ses parents, dictant le jour de leur mort. Le seul nom rayé qu'il a pu lire appartient à un nommé Salvatore. Il tend le carnet à Ajay et dit; Parle moi de ce Romir, qu'il finit par dire, sans détour, sans prendre la peine d'être délicat. Il sait, par le détour fait lorsque le King l'a mentionné, qu'il y a un semblant de sentiments et peut-être une longue histoire en rapport avec l'homme. Mais Max n'est pas délicat et ne pose pas de baisers tendres sur les plaies. Il est celui qui y pose l'alcool et coud les plaies pour que les merdes ne restent pas trop longtemps. C'est plus efficace, dans tous les cas. P'être que porcinet connaissait que des gens d'Altea, aussi. De toute manière, vu son poids, il pouvait pas vraiment parcourir beaucoup de distance.
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Jusqu'à présent, les événements qui se sont déroulés avant sa naissance, n'ont jamais jamais tant intéressé Ajay. Il a toujours eu ce désintérêt pour tout ce qui ne concerne pas son présent, ou son futur. L'histoire ne le passionnait pas, il n'a jamais aimé les langues et ne méritait sa place de Warden que parce qu'il était doué avec  la small science. Tout le reste lui échappe, rentre dans une oreille et ressort par l'autre. Sans le toucher, ni piquer sa curiosité à vif. Il n'y a que la possibilité de vivre une vie dans un autre monde, tout recommencer, découvrir quelque chose de profondément nouveau qui a su lui mettre des étoiles dans les yeux. Et maintenant qu'il y est, le désir de rentrer chez lui l'emporte toujours. Tout cela, prend des proportions qu'il n'avait pas imaginé. Et maintenant qu'il se trouve devant les faits accomplis, le King envisage de se replier et retourner interroger des gens dans une cave. Ne surtout pas se mêler aux piafs. Il n'a pas envie de finir comme son jumeau, six pieds sous terre avec sa famille derrière. Il a trop à perdre, que ce soit son gang et tout l'empire qu'il a bâtit, comme Gali et éventuellement, les membres de son cluster. Même s'il ne s'ouvre jamais à eux, il s'imagine que c'est quelque chose de positif dans sa vie, tant que ça lui donne une raison suffisante pour ne pas se faire sauter le caisson.
Il a déjà une idée des répercussions que peut avoir une "petite" blessure, alors s'il devait se faire aligner parce que ses recherches dérangent un peu trop le politiquement correct... Ce serait autre chose, Ajay n'a pas envie de s'engager sur ce chemin. Il n'a rien a voir avec tout ça après tout. Même s'il y se retrouve plongé jusqu'au cou dans cette affaire et qu'il persiste à aider Max. Parce qu'il se sent impliqué, d'une manière ou d'une autre. Même s'il n'existe aucun de lien de sang qui l'oblige à prendre la place d'Olivier. Il n'est pas sensé s'imposer de la sorte, prétendre pouvoir remplacer quelqu'un qui est parti et n'a, pour le blond, jamais existé. Mais de son coté, Ajay a toujours voulu d'un gosse, pouvoir éclairer la lanterne de quelqu'un pour toutes les fois où il s'est retrouvé perdu sur sa route. S'il peut apporter son soutien, il le fait. Diana se moque souvent de lui : il est peut-être l'ordure la plus facile à amadouer. Rendre service satisfait trop son ego. Face à tout le travail réalisé par les deux, il ne peut pas tourner le dos.
Un simple regard de travers quand Max plaisante sur le fait que Nina est pour lui une soeur de coeur et une potentielle fille pour Ajay. Non, ça ne l'amuse pas non plus d'adopter la moitié de l'humanité. Étrangement, l'idée le fait presque reculer, alors qu'il a si facilement accepté Ross dans sa vie. Des résidents de sentiment sans doute, de la part du père réel en question, dont il ne peut se défaire. Les mains dans ses poches, le King réfléchit, sélectionne les informations qu'il a en sa possession. Ce qu'il fait mieux de dire et ce qu'il est mieux de mettre sous silence. Il déteste parler de lui et de sa vie, surtout ce qu'elle était avant maintenant. Il n'aime pas ce qu'il traverse, il n'aime pas forcément qui il est devenu et ce qu'il fait. Forcément, il aurait aimé avoir une existence plus paisible, il n'aspire qu'à trouver une foutue âme soeur et finir ses jours dans une maison au bord de la mer. Il n'a pas le profil pour le rôle qu'il occupe, en réalité. Il a plus de coeur qu'il ne le fait croire. Il regrette plus de choses. Tout ça, il n'en a conscience  que quand il est a l'extérieur, car une fois revenu dans les sombres rues d'Oriel et dans la solitude de son appartement il a vite fait de retourner à son quotidien. Parler de Romir, ce n'est pas dévoiler grand chose. Il n'appartient même plus à ce quotidien, ni à sa vie. Ni a rien. Quand il pense à lui, il n'éprouve que de la rancoeur et un sentiment de lassitude profond. Comme ci sa propre haine injustifiée finissait par le fatiguer. Cela fait 30 ans qu'il l'accuse de tout ses maux. Il a le recul nécessaire pour savoir que le seul responsable de ses malheurs, c'est lui même. Il n'éprouve alors aucune gêne à lui balancer l'information, droit dans les yeux et sans broncher. Ni détourner le regard, ou baisser les yeux, où laisser paraître un seul instant que ce n'est pas si banal pour lui d'en parler.
C'est mon frère. Romir. C'est mon frère biologique. Parce qu'il en est persuadé. C'est de famille, de mentir sur son identité. Mais on se reconnaît, il y a des choses qui ne trompent pas. Il n'y a pas beaucoup de Romir sur Altéa. Tout est trop lié pour être un hasard. Les pièces du puzzle s'imbriquent enfin. De son coté, Ajay pense tenir une piste. Il attrape la liste chiffonnée, pour une énième relecture. La différence entre lui et moi c'est qu'il a réussi sa formation de Warden. Il est devenu quelqu'un de bien j'imagine et moi je suis devenu bah, ce que je suis devenu. Après, je ne peux pas te dire, on ne s'est pas parlé depuis une bonne trentaine d'années, depuis le décès de notre mère. En allant plus loin, Ajay n'est même pas certain qu'il soit toujours en vie.
Évoquer la mort de sa mère lui coupe toute envie de réfléchir plus longtemps.
Enfin, quand même, on aurait bien trouvé le moyen de lui envoyer le faire-part de décès. GAÏA aurait bien fait l'effort de le retrouver, fouiller, toutes les infos à son propos et découvrir que le propre frère d'un héros national est en fait de ceux qui foutent la merde dans leur système corrompu jusqu'à la moëlle. Ensuite, ç'aurait été case prison, sans toucher les vingt-milles stellars. Plutôt crever que d'être en cellule, même pour quelques mois. Il ne sait pas quel effet la privation de liberté a sur sa santé mentale. Mais, il a une petite idée là dessus : par quelque chose de joli. Quel rôle il joue là dedans j'en sais rien. Le King finit par se laisser choir sur le canapé défoncé et son regard est capté par la neige qui continue de tomber dehors. Il se laisse bercer par le silence et les flocons qui cognent contre la vitre. Il fait un peu froid ici, mais c'est presque agréable. Il y a une autre chaleur dans son coeur, qui lui donne envie de partir en courant mais aussi de rester. Plus longtemps que prévu. Le sentiment ne le quitte pas un instant, s'amplifie même quand il goutte au thé de Max.
Il a l'impression d’appartenir à sa vie, à cet endroit. Ce monde, qu'il ne sait pas comment appréhender.
Tout ça, c'est beaucoup à encaisser pour une soirée.
Je crois... y a longtemps. J'ai rencontré un Malik. Je devais avoir à peine vingt ans et il m'a parlé de ces conneries de voyage. Un truc du genre. Et j'ai refusé parce que ma copine de l'époque était sceptique. Il n'a pas bien changé, il continue d'écouter la douce voix des gens qui savent se faire une place de choix dans son coeur. Mais maintenant, il a son propre vécu et ses convictions. S'il pouvait revenir en arrière maintenant, il accepterait. Quand Olivier est mort ça a eu des effets sur... ma santé. Ça m'étonnerait pas que tout le monde soit crevé. On va être les prochains sur la liste, awesome.
Les jambes croisées, pensif, Ajay songe à ces années perdues. Il a raté beaucoup de choses, il ne s'imaginait pas qu'il y avait tant de choses qu'on a pu lui cacher. S'il avait suivi Malik, il serait mort donc. Mais jusqu'à aujourd'hui, il a réussi à échapper, à cette endroit, ce passé, cette ombre sur sa route. Qui aujourd'hui le rattrape.Flippant en soit. La question c'est qui a buté le groupe. Le gouvernement donc ? Pourquoi ? Les recherches qui dérangeant, c'est du Altéa tout craché. Il faudra faire gaffe à présentEt le seul qui pourrait avoir des réponses est la seule personne qu'il ne veut revoir pour rien au monde. Tu crois qu'ils fliquent nos déplacement ? Je me rends souvent sur Sigan ces derniers temps.
Qu'on le vise ce soit une chose. Mais Gali, s'en est une autre.
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Les lippes restent pincées au bord de la tasse de thé et le regard, lui, fixé sur le faciès du paternel. Max le dévisage sans un bruit, attentif à sa réponse, peu sentimental pour le coup. Il n'est pris d'aucun élan lorsque le King parle de son frère, et raconte un brin d'histoires. Il n'a pas de frères. Il ne connait pas ce genre de liens, ne partage pas quelque chose de la sorte avec les membres de son cluster. Certes, ressent-il de la compassion, car il sait, depuis le temps, que l'homme est plus sentimental qu'il ne semble l'être, mais le Shark ne pose pas une main réconfortante sur son épaule, et ne lui adresse pas de sourire doux. Il commule les informations, plutôt, car c'est une chose pour laquelle il est doué. Car ils ont besoin de savoir, de comprendre, pour mieux répondre à la situation. Il doute qu'ils possèdent toutes les cartes dans leurs mains. Il suppose même qu'ils ont guère assez de cartes pour ouvrir le jeu ou faire quoique ce soit dans cette partie dont, encore aujourd'hui, ils ignorent les règles. Mais le Shark collecte ce qu'il peut, attentif, et si le prénom de ce Romir est inscrit sur cette dite feuille, alors il a besoin de l'information. D'un mouvement simple, Max dépose la tasse et s'empare d'un crayon à la mine presque absente pour écrire quelques informations sur l'homme sur un papier. Le mouvement cesse lorsque les mots en font autant. Max fronce des sourcils un instant, désireux d'en savoir plus, l'oeil allant contre les traits d'Ajay. Il pince ses lèvres et lâche un soupire, dépose le crayon. Il ne demandera pas. Le chien fou acquiese de la tête, bref, et reprend sa tasse entre ses doigts, s'abreuve de quelques gorgées. Les questions tournent, dans sa tête, et les réponses ne viennent pas. Chaque solution amène un nouveau problème. Il lui semble joué avec une boule de neige, sans se rendre compte qu'il est pourtant sur un iceberg et que sous lui, un millier de choses restent encore à découvrir. Le monde - les mondes - est beaucoup plus grand et complexe qu'il pensait. Une part de lui aurait aimer découvrir l'existence de ces choses autrement, un peu plus tôt certainement, avant que le vieux ne s'absente de la vie pour rejoindre l'éternel sommeil et qu'il ne puisse répondre à ses questions. Il y a trop de choses encore qu'il ne comprend pas, dans les carnets. De nouveaux codes secrets qui cachent des mystères dont il ne peut déchiffrer les écrits, encore. Mais chacun possède des énigmes à illucider, qu'il pense, tandis que son regard s'attarde sur la sihlouette du altean qui s'échoue proche de lui. d'accord. on trouvera. pas l'choix, hm ? La question n'en est pas une. Ross prend une nouvelle gorgée de sa boisson chaude avant de la déposer contre la table et de s'emparer d'un carnet, encore. Il ne pourrait dire le nombre de fois dont il a lu les mots qui s'y trouvent, sans comprendre quoique ce soit. Sa tête plus fait plus souvent de mal que de bien et il peine à lire les livres de tout genre, maintenant, car il cherche sans cesse des choses qui n'existent pas. Il lui arrive de passer des nuits, endormi, à rêver qu'il cherche encore et encore dans un ouvrage sans trouver quoique ce soit. D'autres, certains de ses proches sont en sang, à ses pieds, ou alors debout face à lui, et le regardent sans un bruit, l'accusant. Ce sont des choses dont Max ne parle pas.
Le regard est curieux à la mention de Malik. Ross dévisage un instant son père - car il assume, enfin, que l'homme est un père pour lui - l'expression fermé et l'esprit ailleurs. Il ignore beaucoup de choses, sur le vieil homme. Mais il ne sait pas grand chose sur les Ross - ou Roswell, comme il a pu l'apprendre - et encore moins sur la famille de sa mère dont il ignore encore le nom. ça devait être lui. il est mort y'a deux ans. c'tait mon vieux. Il ne précise pas grand père, car l'homme n'a jamais été un membre de sa famille, à ses yeux. Maintenant, il est un fantôme. Max est orphelin. Ou du moins, l'a été pendant de longues années, car maintenant, il possède une famille. L'oeil s'attarde un instant sur les traits fatigués d'Ajay et la bouche se tord légèrement. Il préfère ne pas s'attarder sur la chose. De toute manière, il ne trouverait pas les mots pour exprimer cette .. chose. Les gestes comptent plus, peut-être. Il ne pourrait dire. Il ne saurait dire. Ce n'est pas l'une de ses qualités, après tout. personne ne va te tuer qu'il gronde, le regard noir, avant de soupirer et de déposer le carnet, brusquement, sur la table basse. Les doigts s'égarent dans sa crinière et il laisse son dos s'enfoncer au fond du fauteuil un moment, ses prunelles closes, pour réfléchir. Mais le King n'a fini de parler, car il semble être de ces gens qui pensent en parlant, et Max se doit de suivre le flot de ses mots, forcément. Non sans agacement. à présent ? depuis un moment, surement. si ça se trouve, ils ont une fraction qui s'occupe principalement de ça. Il se tend légèrement, à la mention de Sigan. Max pince ses lèvres et laisse son regard coulé sur son bras où, malgré son allée venue là bas, se trouve toujours à zéro. c'est vrai. gali est sur sigan. Il passe ses doigts dans sa crinière et réfléchit, sans réellement trouver quoi lui dire. Max est persuadé qu'il se fait suivre depuis son arrivé sur Altea, il y a presque une demie année, maintenant. j'ai senti des présences sur altea. rien sur sigan, par contre. il devrait être en sécurité. Bien qu'il doute que Gali apprécie d'être protéger comme une princesse, qu'importe les allures qu'il possède.
Une grimace déforme ses traits. mina - elle venait de sigan. Les doigts métalliques effleurent les zéros trop nombreux. j'y suis allé. mon compteur est resté à zéro. Il laisse le silence entre les mots insinuer ce qu'Ajay voudra bien entendre. Max n'a pas envie de dire les choses, de jouer dans les sentiments, mais préfère tout de même partager l'information. Car il se souvient du regard que Scar lui a lancé, lorsqu'ils ont traversé le portail et qu'il s'imagine qu'il en parlera peut-être à Gali et que, peut-être, celui-ci en parlera au King. Il prèfère lui dire lui-même.
Il a failli mourir, et il a sauté de lui-même entre les crocs de la mort, les mains nues, prêt à se battre. Le combat n'a finalement pas eu lieu. Max boit son thé sans fixer son timer à plusieurs reprises, maintenant. La camomille est moins présente, dans sa vie. est-ce que tu crois que tu pourrais le retrouver ? sinon, je peux le faire. je te dirais ce qui en est. ou pas. tu peux aller chercher des informations sur mina, sur sigan, pendant ce temps. Malgré lui, son esprit retourne vers Gali. Et vers Sasha, forcément, et les autres. Il se doute, au choix des mots du King, qu'il s'inquiète pour les gens qui lui sont cher. Max ne pourrait nommer ceux auxquels l'homme pense, mais ce n'est qu'un détail. Son regard s'encre au sien. on les aura d'abord.
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Ajay ne sait pas s'il était réellement prêt pour toutes les révélations qui lui sont tombées dessus ces dernières semaines. L'habitude de l'imprévu lui a permit d'encaisser un certain nombre d'informations sans montrer de signe de doute apparent. Mais à bien y réfléchir, et maintenant qu'il a franchit le deuxième portail de sa vie, cette histoire à prit des proportions démesurées. A tel point qu'il y a eu et qu'il y aura sans doute des morts. Que cette petite exploration, n'a rien d'anodin et n'est pas sans répercussions sur sa vie. Il y a un an, tout ce qu'il savait du reste du monde - des mondes - il le savait grâce aux membres de son cluster, quand il daignait leur adresser un regard. Il s'est longtemps persuadé que mener sa petite quête en solitaire serait plus efficace que de prendre la peine de créer des liens avec les autres et communiquer. Il a eu envie de faire les choses à sa façon et dans son coin, sans l'aide de personne. Il s'est trouvé assez prétentieux pour croire que, non seulement ça fonctionnerait, mais que rien ni personne n'irait lui mettre des bâtons dans les roues. Il ne s'imaginait pas que ces histoires de mondes pouvaient lui apporter bien plus que des connaissances nouvelles et le sentiment d'avoir conquis un territoire. Il a toujours visé la conquête, l'envie de posséder les richesses des autres et de s'approprier tout ce qu'il pouvait, pour son propre intérêt. Pas l'humain. A aucun moment il n'a songé à l'impact humain qu'auraient ces découvertes, sur lui et sur les personnes de son entourage.
Pour ce que représente son entourage, c'est à dire, des gens éparpillés qu'il considère comme des amis, mais qui ne le connaissent pas. Qui ne savent même pas exactement à quoi il ressemble, qui n'ont pas une bribe, un morceau de son histoire. L'arrivée de Max dans sa vie a changé beaucoup de choses. Peut-être plus que le retour inespéré de Gali. Car Jay a déjà aimé quelqu'un, ce n'est pas quelque chose de nouveaux. Les nouveautés que le Siganais apportent sont différentes : il réapprend. En revanche, il n'a jamais eu de fils. Les nombreux jeunes qu'il a entraîné pour les Nulls n'ont jamais vraiment été ses enfants, il y a toujours eu une certaine distance. Dans le regard, dans les gestes qui n'autorisent aucune tendresse et dans l'absence de pensées à leur égard. En dehors de la Queen, le King ne peut pas dire qu'il apprécie particulièrement les membres de son gang. Ce n'est pas son problème, il fait tourner le business comme un homme d'affaire. Il se soucie de ses employés en restant dans la sécurité de sa cage dorée, tant qu'il a assez d'argent pour se cacher derrière ses costumes parfaitement taillés.  Mais ça ne l'a pas empêché d'avoir, à un moment, désiré veiller sur une petite tête blonde.
C'est plus facile d'accepter Max. Maintenant, il comprend ce qu'il aurait aimé comprendre plus tôt. A désirer une famille et à rejeter profondément la sienne, il a oublié qu'il était encore temps de créer la sienne. Sa famille. Et ce n'est pas très grave si dans cette famille, il y a un fils malpoli qui le traite de connard.  C'est toujours plus facile que d'accepter l'existence d'Olivier - et sa disparation et le poids de tout ces non-dits. Accepter que son frère pourrait être, de près ou de loin, impliqué. Le King déteste l'idée que son aîné puisse savoir quelque chose que lui ne sait pas. Non. Le ton est sans appel. Il n'ira pas le retrouver. Il ne préfère même pas essayer. Il ne sent pas encore prêt. Ajay ne s'explique pas, ne s'étale pas sur ce sujet épineux auquel il songe, pourtant. Il y songe chaque fois que Gali évoque sa soeur, sa famille. Et ceux qu'il a perdu. Ajay y pense aussi quand il pense à Olivier et au temps. A ce temps qui passe et qui n'est jamais vraiment perdu. S'il a survécu cinq ans à attendre son âme soeur, sans s'en rendre compte et alors que l'espoir était mince, alors il peut faire un trait sur trente ans de silences et de quiproquo.
Peut-être qu'il a juste honte de ce qu'il est devenu ou qu'au contraire, il a peur qu'on lui fasse regretter ces choix. Encore plus qu'il en regrette certains.
Il y a quand même une certaine fierté à être devenu le King.
Toutes ces histoires d'heures lui font peur. Il crise rapidement regard de Max. Il ne sait pas quoi penser pour son compteur - tant mieux si rien ne s'est passé. Il sait ce que ça fait de mourir. Mourir sans réellement partir. Quand une part de soit s'en va. Il y a la mort physique, celle qui ne laisse aucun doute et contre laquelle on ne peut pas lutter. Mais la mort psychologique, c'est un autre concept. On renaît de ces cendres. Ton compteur n'avait pas de raison de s'allumer. J'imagine, que tu n'avais plus rien à voir avec Sigan. Tu étais trop jeune quand tu es parti. Parce que Max appartient à Sigan maintenant. Que son vieux à sans doute fait ce qu'il fallait, quand il fallait, pour que rien ne puisse plus lui faire du mal. C'est ce qu'il aurait fait. Sans doute une part de l'instinct paternel d'Olivier qu'il a calqué, sans s'en rendre compte. Ajay ne mourrait pour personne. Mais il donnerait tout ce qu'il a pour aider Max s'il avait besoin d'aide. Peut-être qu'il irait plus loin qu'il ne le pense. Il ne sait pas.
Enfin, si.
Il sait que si aujourd'hui, quelqu'un ou quelque chose, essaye à nouveau de lui prendre ce qu'il aime. Il mettra ces mondes à feu et à sang tant qu'on ne lui aura pas rendu son bien. Ajay est arrivé à un tournant de sa vie, ou ce qui compte maintenant, c'est ce qui va rester derrière. Mais lui, personnellement, il ne sait pas encore si cette cause contre laquelle ils se lèvent vaut la peine q'il s'expose. Il aime le silence de l'ignorance. Pourtant, un jour, la vérité devra être faite sur certaines choses. Je n'ai pas parlé à mon frère depuis la mort de notre mère. C'était il y a des années. Et part des années, j'entends des décennies maintenant. Lui aussi est orphelin. Il peut comprendre. Il peut tellement comprendre le sentiment que peut ressentir Max, parfois. Et pourtant, ils sont différent. Ils n'ont pas la même approche des choses. Ajay est un pleureur, un émotif. Il se recroqueville sur sa peine et la laisse le submerger jusqu'à l'étouffer. Il laisse les ténèbres l'avaler tout entier et, quand il est arrivé au bout de ce que son coeur peut supporter, quand il pense avoir toujours fond, il se relève. Il se nourrit de la rage et de la colère. Mais ce qu'il en fait, n'est pas aussi violent. C'est mélancolique. Il y a une peine constante sur son visage, qui le rend parfois presque amical. La peur qu'il veut inspirer est celle qui le dévore depuis des années. Il ne sait pas qui je suis et ce que je suis devenu. Je n'ai pas envie qu'il le sache. Qu'il s'approche de moi et de ma vie. Et tu fais partie de ma vie.
Ce serait le pompon que Max ou Gali rencontre Romir.
Le King se lève du canapé confortable. Il peine à s'en sortir, le matelas est moelleux et on s'y enfonce, on a envie de rester dedans. le corps est lourd et endormi. Détendu est le mort, mais Ajay ne sait pas exactement ce que c'est, se détendre. Il repose la thé de thé - maintenant froid - sur la table avant de faire face au panneau à nouveau. Max est encore jeune et il sait beaucoup de choses. A deux, ils pourraient percer de nombreux mystères.
Si j'avais accepté de suivre Malik ce jour là. J'aurai rencontré Olivier. Mais j'aurai sans doute fini comme lui.  C'était vivre et mourir avec son jumeau cosmique, dans le rire et les larmes. Ou vivre un enfer terrestre pour rencontrer son âme soeur, Max, tous ces gens qu'il a rencontré. Il n'a pas connu Olivier. Il ne peut pas regretter son choix, qui lui a rallongé son espérance de vie. (Enfin, sans compter les abrutis et les fous furieux qui essayent de le tuer ces derniers temps). Comme quoi, il y a bien un destin. Quelque chose comme ça, du moins. Ce destin auquel il n'a jamais voulu croire, lui fait suffisamment de fleurs ces derniers temps. Dans un geste paternel, le King pose une main rassurante sur l'épaule de Max. On fait quoi une fois qu'on a trouvé des coupables ?
Ajay ne sera jamais en paix. Même s'il leur fait payer. Ça ne dure jamais qu'un instant. Les remords, ce n'est même pas le pire. C'est l'insignifiance du geste.
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Les lèvres se pincent, le regard se fait un peu plus dur, et Max reste silencieux un moment, avant de détourner les yeux et d'hocher de la tête, qu'importe s'il n'est pas d'accord avec les mots entendus. Un soupir s'égare de ses lèvres et il pose la tasse de thé contre la table, avant de se redresser et de faire le tour de la pièce. Il ne regarde rien de précis, ou plutôt, tout à la fois. L'oeil vagabonde tandis que l'esprit en fait tout autant. Il aimerait aboyer certains mots, en vérité, mais il sait depuis bien longtemps qu'il est souvent inutile d'entendre raison à certaines personnes, et Ajay fait parti de ces gens. Il le laisse donc sans réponses, par rapport au timer mais également à son frère, qu'importe s'il ne partage pas son avis. Max ne lui demande pas, de toute manière, à ce qu'il désire à sa place. Il lui a laissé le choix ; Ajay refuse de retrouver son frère. Ross le fera à sa place, qu'importe si la chose ne lui plait aucunement. Il ne lui demande pas permission. Après tout, qui sait que ce Romir pourrait leur apporter ? Si l'homme est au courant d'informations qui pourraient leur être utile et leur sauver la mise, Maxens refuse de passer à côté de la chose simplement pour des fantômes du passé. Il n'a rien à faire dans cette histoire entre les deux frères, qu'importe ce que Ajay puisse bien penser de la chose. Cette partie de l'histoire ne le concerne pas. Le présent et le futur sont plus importants, et le Shark préfère possèder le plus de chance possible face à ce qui les attend, qu'importe ce qui se prépare. On pourrait le croire imprévisible, trop sentimental face à son coeur impulsif, mais l'esprit est aussi puissant que son coeur est en colère, et Max est toujours prêt face au pire, qu'importe ce qu'il peut être. Il est prêt. Dans ses pensées s'entassent des informations et des plans qui ne lui seront peut-être jamais utiles mais qui existent, du moins, et qui pourraient lui sauver la vie comme la mise. Il est celui que l'on ne voit pas venir, ou que l'on sous-estime. Il est celui dont on ne connait pas le jeu et que l'on juge plus faible, et la chose lui plait. Max joue dans le dos des gens, peut-être certes, même de ceux qui lui sont cher. Il sait parfaitement que Ajay n'appréciera pas d'apprendre la chose, lorsqu'il aura retrouver son frère. Mais Max n'en a rien à faire. Il préfère être prêt. Il préfère ne pas être stupidement tué ou que quiconque le soit car il y a des histoires qui restent silencieuses entre deux frères. Il respecte le choix de son père, mais ne s'y plie pas.
Il tourne son regard vers l'homme, lorsqu'il le rejoint devant le panneau. Un sourcil s'hausse et Max le dévisage quelque seconde, un grand sérieux dans les yeux, comme une insulte. Un semblant de rire - bref, sec - quitte ses lèvres et il tourne ses iris vers les informations, de nouveau. il fallait être stupide pour mourir comme lui. Il est étrange de savoir que Max juge Olivier, qu'importe qui il a été, sans savoir quoique ce soit de précis sur sa personne, ou alors en sachant qu'il ne juge pas les gens, normalement. Mais il y a quelque chose chez son père paternel qui sonne faux, pour lui, peut-être. Max ne peut s'empêcher de le trouver étrangement trop sensible, trop vrai à la fois, et peut-être fort, par la même occasion. Il s'imagine que certains de ses traits de caractère lui viennent de l'homme, mais il pourrait les nommer. Peut-être que Malik savait, lui. Peut-être qu'il a listé quelque chose de manière mélancolique sur un bout de papier, dans les cahiers, et que le Shark trouvera l'information un jour. Mais pour le moment, il se contente de juger l'homme qui avait de l'amour pour un jumeau qu'il ne connaissait pas et qui est mort stupidement. Peut-être était-il un corbeau, mais Max le voit bien plus souvent comme un pigeon. Mais après tout, peut-être était-il un joker également. Il a simplement mal jouer ses cartes.
Ou alors, trop bien jouer ; le regard coule brièvement vers Ajay avant qu'il ne passe une main dans ses cheveux et se braque, face à la main contre son épaule. Il lui faut une seconde pour que ses nerfs se calment et que, sceptique, l'oeil se pose sur la main avant d'aller vers le visage de l'homme. Max pince ses lèvres, semblant irrité, surtout inconfortable et peut-être mal à l'aise, avant de tourner ses yeux, pour la millième fois, vers le panneau. on les tue. on leur montre que les corbeaux ont du sang de pheonix, dans leurs veines, car ils renaissent de leur cendre, plus fort. Il pense à ceux qu'il ne connait pas. Ceux qui existent peut-être encore, et d'autres qui sont morts, et ceux qui auraient pu être. Combien de corbeaux ont été abattu ? Combien sont-ils ? on pisse dans leur putain de thé déca Lorsqu'il se détourne enfin du mur pour aller chercher des bières, Max a la machoire braquée, et surtout, un feu puissant dans les yeux. La voix est creuse et pleine de promesses. mais surtout, on reste en vie, et unis. Il en tend une à l'autre main, prenant une gorgée longue, annonçant le reste de la soirée, de la nuit. Endoloris, fatigués et un peu saouls, ils chercheront surement pendant quelques heures, avant de s'endormir sur un carnet quelconque. Mais pour Max, ce ne sera qu'une fin de soirée comme toutes les autres. Il ne fait que cela, maintenant.
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