Namid - Take your protein pills and put your helmet on

Invité

Pseudo/Prénom parle-nous d'toi ! la couleur de tes chaussettes, la douceur de tes coudes, la longueur de tes veuch, accessoirement ta fréquence de connexion et ce genre d'infos sympas tmtc.

Namid Pikefc : Cara Gee ;

️️ unicorn ; Moons Comets Rockets UFO's Asteroids ; unique

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Nom complet Namid PikeSurnomsPike / AliceNaissance 32 ans(précisions sur le lieu facultatives). Héritage culturel Ojibwe, d'héritage native américaine Statut célibOrientation texte ici. Finances $$$$$$.

Univers Nephede Occupation(s) le métier/les études de ton personnage !Particularités Une montre à gousset tatouée sur la jambe ainsi qu'une marque au fer rouge sur l'omoplate Lien(s) cosmique(s) Cluster (lien avec Brau&) Keywords addiction, répression,
déterminisme, rébellion, rédemption, émancipation

we are all astronauts Ecris ici tes anecdotes si tu prévois de garder le deuxième post pour une histoire (sous forme de passages rp ou autre), ou une chronologie si tu préfères réserver les anecdotes pour détailler le parcours de ton perso.

Invité

Space Oddity... and the stars look very different today
citation au choix

Titre, date ou autre (facultatif) Mon frère m’a toujours paru immense. Binesi était battit comme un colosse et notre père en était très fier. Il avait un fils pour assurer son héritage et une fille dont il ne savait pas trop quoi faire. Cela ne l’empêchait pas de m’adorer, de prendre du temps pour jouer avec moi et de me ramener des cadeaux hors de prix. L’argent n’a jamais été un problème dans la famille Pike. J’étais choyée, petite princesse innocente, surprenant parfois sans le comprendre le regard inquiet de ma mère.

J’allais dans les meilleures écoles de Neodam, je sortais pour ainsi dire pas de l’updown. Je vivais mon conte de fée en piétinant de mes souliers vernis les corps enchaînés, les vies brisées, sautaient dans les flaques des larmes des veuves et dépensait sans compter l’argent des endettés. Bien protégée dans ma tour d’ivoire.

J’avais huit ans quand le rêve s’est ébréché. Papa avait été victime d’une tentative d’assassinat. Un accident qui se paierait disait-il sur son lit d’hôpital. Dix ans quand il a volé en éclat. Un événement mondain fut ciblé par un attentat, un gala quelconque auquel on s’ennuyait mais maman y voyait ses amies. Je vis papa sortir une arme, je vis Binesi sortir une arme et je réalisais à ce moment là à quel point j’étais démunie et faible. Maman m’évita une balle en se jetant sur moi. Sous elle, en train de se vider de son sang, je restais tétanisée.

Je n’ai qu’un souvenir très flou des semaines suivantes, je refusais de parler, de m’alimenter. Je ne voulais pas. Je ne voulais plus rien. J’appris plus tard que le groupuscule n’avait finalement fait que très peu de victime. Les médias ont pleuré des semaines durant sur l’horreur et la lâcheté des assaillants attaquant les bienfaiteurs de la ville. Le mécène appelait la population au calme, rappelant à quel point la situation avait été rapidement géré. Tous les assaillants étaient morts et tous ceux liés à eux de prêt ou de loin, interrogés. Certains avaient disparu sans plus laisser de trace.

Je ne savais pas encore que j’étais dans un camps, dans un gang, que j’étais d’un côté. J’avais dix ans et je commençais à réaliser que le monde était brutal et compliqué. Mon père paya un instructeur de self defense, Binesi me familiarisa avec les armes. C’était de ma volonté, celle qui était revenue petit à petit, elle était revenue avec l’apparition de la colère, de la rage, de la honte. Je ne voulais plus être une princesse, je voulais être le chevalier. La guerrière.

J’avais 13 ans quand je reçu la marque du clan. Je la réclamais et personne ne songea à m’en dissuader. Mon père prenait de plus en plus conscience que j’étais une fille. Du même âge que certaine qu’il vendait aux pires bordels de la ville. Bien sur tout ça, j’y étais encore étrangère, je m’entraînais dans ma salle bien propre sans véritable ennemi. Je me voyais combattante pour un ordre en lequel je croyais.