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 tu sais moi je mords tes rêves imaginaires / KENNY

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YAIZ la frite petite nouvelle qui a été corrompue en 5 secondes chrono  umf tout ça alors que je devais étudier. gracias. belge, 23 rides, et friande de la bière et du gin  o alcoolique? je ne vous permets pas (peut-être)  stare dispo quand tu veux pour des conneries.
Kennedy Otafc : asami zdrenka ; ©️️️ ailahoz & isa wang ; UFO's ;

55%OPTIMISTE
80%IMPATIENTE
65%DOUCE
60%VULGAIRE
96%LOYALE
70%INDIFFERENTE
28%BIPOLAIRE
76% TËTUE
   
Nom complet Kennedy, un nom de l’ancienne histoire des arrière-grands-parents de ta mère ou un truc comme ça. T’as pas trop compris, mais tu détestes ce prénom. Ota, simple, court, comme une obligation qui n’importe que peu à part te rattacher à tes frères et ton père. Surnoms On te surnomme connasse, bitch, grognasse, bonasse, chieuse, bourrine, salope. Toi tu préfères Kenny, tu te caches derrière ce surnom cartoonesque qui trouble ceux qui pensaient retrouver un sale gosse boutonneux devant eux en te rencontrant pour la première fois. T'adores ça, avoue. Naissance 31 janvier 94 @ un des districts plus pourri que Cosmopolis. Pas les plus pourris, les médiocres, les banales là, comme les gens nées dedans. Héritage culturel Anglo-japonaise sans d’autres racines. L’anglais a pris le dessus, et quand tu parles ta langue paternelle tu ressembles à un enfant de maternelle. Tu te dis que ça te sert à rien à part pour frimer quand on te paye des verres. Statut Célibataire parce que t’aimes beaucoup trop voir des mecs trop snob, classiques, tomber sous tes airs rebelles. Ils pensent tous qu’une fille comme toi ça doit être un animal au lit, une bête indomptable dont ils ressortiront vainqueurs. Toi tu profites juste des sorties et des restaurants gratuits. Une vraie gamine qui se reprendra un jour le revers en pleine gueule. Orientation Hétérosexuelle, enfin, c’est ce que tu pensais jusqu’à ce que tu te retrouves à poil entre les jambes de Nell, avec des caméras autour de vous. T’as toujours pas compris pourquoi tu rougis à chaque fois que tu la vois.  Finances $$$$$$.

Univers Tu connais rien d’autre qu’Altea. Cette cité qui t’étouffe la journée avec ses lumières partout, ces gens trop heureux avec leur verdure. Une bouffée d’air frais la nuit, quand l’écologie s’oublie dans les vapeurs des activités nocturnes. Occupation(s) Tu te la coules douce chez une fleuriste qui t’aimes un peu trop que pour t’en vouloir. Les fleurs le jour, l’essence la nuit. Deux parfums qui t’enveloppent continuellement de manière enivrante, se mélangeant à ton parfum un peu trop putasse. T’as quand-même bien apprécié voir ta chair sur l’écran. Un changement de carrière peut-être ? Particularités Asider qui maîtrise les matériaux. Tes frères t’ont conseillé de cacher tes capacités trop puissantes pour pas te retrouver sur la blacklist du gouvernement. C’est que t’aurais du mal à contrôler ça si on pousse ta colère trop loin. Cette colère qui te tient par la gorge tous les jours, à intensité variable mais toujours là. Cette putain de sensation qui n’est pas à toi, n’a jamais été la tienne et qui t’irrites de jour en jour. Lien(s) cosmique(s) Ton tatouage asiatique sur la clavicule, qui veut rien dire au passage. Des rêves partagées avec cet homme qui te tourmente. Soulmate avec un inconnu. Tu sais pas qui il est mais tu lui mettrais bien un pain dans la gueule. Tous les deux trop impulsifs, trop cons. Toi tu as hérité de sa colère omniprésente dès tes 6 ans, lui est devenu beaucoup trop calme et patient à son goût. Des émotions qui dérangent, qui ne sont pas les tiennes ni les siennes. Mon dieu que t’aimerais le rencontrer juste pour l’étrangler de t’avoir changée. Cluster avec un certain Niran Moriarty. Tu ne le connais pas, ne prête pas attention à son regard qui croise le tien quand tu te vois aguicheuse, sur les genoux d'un homme dans un club. Tu l'ignores quand vous prenez vos pilules au même moment dans la salle de bain. Une personne te pourri déjà la vie, pas besoin d'une deuxième. Enfin, c'est ce que tu pensais jusqu'à ce que sa voix ne parvienne à toi.Keywords overconfident / crâneuse / rebelle / fille-à-papa / you’re dead to me / pilote / crazy ass bitch / haineuse / bon public / profiteuse / striptease clubs / money / joueuse / accro à l’adrénaline / batslescouilles / crève pour tes potes / mystérieuse / piercings / sexy / blowjobs / insultes / sarcasme / fashionista / fun fun fun / tease / loyal dog.


we are all astronauts
shots or flowers
Tu passes tes journées à feuilleter tes magazines entre elles et leurs odeurs.Et tout au fond de toi tu rêves de recevoir un bouquet dans tes mains, d'être l'objet d'une sensibilité à ton égard qui n'existe pas dans ton monde. Des mains masculines qui te séduisent avec des fleurs plutôt que des verres d'alcool. Tu le veux, mais jamais tu ne l'avoueras.
you're dead to me
Ces gens autour de toi qui crèvent d'envie de retrouver leur moitié, leur soulmate. Perdus dans des amours rêveurs, des désespoirs dramatiques. Toi tu ne veux qu'une chose: que cela cesse. Vos rêves ne sont que guerres puériles. Des adultes perdus, changés contre leur gré qui se haïssent. Se retrouver pour mieux se détester.
press the pedal
Le compteur de vitesse qui monte en flèche, les routes qui filent devant vos yeux, les cris d'adrénaline quand les feux rougissent. Toi et Nell. A cet instant-là rien ne compte en dehors de Blurryface. Rien n'égale votre duo qui rend cette bouffée de liberté que tu ne partagerais pour rien au monde avec quelqu'un d'autre qu'elle.
ragequit
Tes clés verrouillent hâtivement le magasin avant de repartir à toute vitesse vers les bords de la ville. Un échappatoire quotidien. La voiture au bord d'un champ isolé, ton regard qui se lève vers les étoiles. Tu gueules. Tu gueules à t'en faire péter les cordes vocales alors que les larmes coulent hors de ton contrôle. Tu essayes de te libérer de cette colère qui t'étrangle tous les jours. En vain.
bye bro
Sept mois déjà que tu avais son cadavre sous les yeux. Tu as honte de ne pas voir le temps passer, d'oublier. Honte de ton comportement d'enfant qui ne veut pas revenir les pieds sur terre. Le petit frère décédé lors d'une street race qui a mal tourné. Et au lieu d'apprendre de tes erreurs et d'arrêter tes conneries, tu cherches juste à le venger. Une excuse à toi-même pour continuer à goûter au danger.
cry be4 movies
Tu te sens seule sans eux. Inutile et isolée quand tu ne traînes pas avec Eiji. Incomprise quand tes frères ne sont pas là. Mal-aimée quand Nell n'est pas à tes côtés. Pessimiste sans Sonny pour te faire rire. La petite fille qui a besoin d'être entourée pour pas pleurer devant des films le soir avec un pot de glace en main. Pour pas rêver éveillée avec le stock de Dreamcatcher sous ton oreiller. Tu sers vraiment à rien en fait, toi, juste toi. Insignifiante existence.
rough hands
Les mains qui tapent dans un entraîneur de boxe. Des entraînements plusieurs fois par semaine pour plus de force, plus de violence. Ce sport qui n'est pas un plaisir pour toi, au contraire. Une nécessité pour se défendre des loups que tu attires qui ne prennent pas "non" comme réponse à leurs mains sur tes cuisses.
scandalous
Les gamins scandaleux qui s'immiscent aux soirées mondaines pour choquer. Cette amitié partagée dans une transparence totale de ton être. Les seuls à mériter ta vraie personne. Vous et vos conneries. Vous et votre povocation. Ta mère serait fière de toi. Ou pas. Toi et tes Dream Thieves.
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BONNE MEUFy'aura pas de destin, plus rien à sauver
LOSE CONTROL
Je bâtis des châteaux de chimères et me voilà divaguant et extravagant dans la vaste mer de l’illusion sans bornes et sans rivages.




2000 | ENFANCE SALETu nettoies tes voitures miniatures soigneusement dans ton petit jardin de béton. Les yeux étincelants devant le petit circuit à construire que tu viens de recevoir pour ton sixième anniversaire de la part de tes parents. Une joie puérile de gosse, une insouciance dont tout le monde sera nostalgique plus tard. Elle est belle, ta petite Chevrolet rose que ton père a repeint avec du vernis pour toi. Ça te fait pouffer de rire en balançant tes couettes qui entourent tes joues roses.

La ceinture claque sur ta peau pâle au soir avant que ton père ne revienne du travail. Elle en profite, celle qui t’a mise au monde, elle en profite pour te punir de ne pas avoir été plus calme en jouant pendant qu’elle dormait. Pas assez calme. Pas assez silencieuse. Ce sont les coups qui t’apprendront à devenir invisible, dit-elle. Tu gardes tes petites mains devant ta bouche, les joues inondées de larmes, pour ne pas faire de bruit afin de ne pas la mettre encore plus en colère. Car personne d’autre dans le foyer ne sait et ne peut savoir. Elle aurait voulu un troisième garçon, alors tu dois être à la hauteur d’un fils. En vain. Et enfin, ça s’arrête. Et enfin tu peux chialer en silence. Et enfin tu peux redevenir la gosse trop calme, trop patiente, trop peureuse que tu es. Enfin tu comprends que tu te feras toujours marcher dessus et en premier lieu par la personne à qui tu as donné ton premier amour : ta mère.

C’est ton cri de douleur à cette réalisation qui transperce le calme de la maison une demi-heure plus tard. Une lamentation de détresse qui vint alarmer tes deux grands-frère et enrager ta mère. Ça te brûle, ça te coupe la peau à la clavicule. Ta vision en devient trouble tant ton petit corps ne supporte pas ce qu’il t’arrive. Tu cries encore, hystérique, recroquevillée de douleur en position fœtale. Les images autour de toi apparaissent de plus en plus floue et la douleur prend le dessus sur ta conscience. Tombée dans les pommes dans les bras de tes frères venant d’arriver, leurs voix toujours plus loin.

Tes paupières se rouvrent dans un autre endroit, tu ne le reconnais pas. Et tu ne reconnais pas le garçon un peu plus âgé que toi qui rugit comme une furie sur une petite fille aux mèches blondes se trouvant les larmes aux yeux avec un jouet cassé dans les mains. Il tape des pieds, il crie, il hurle encore plus fort, sa rage s’enflammant de plus en plus. Une vague empoisonnée qui s’empare de lui. Un geste de trop en poussant la petite fille vers le bord du trottoir, le jouet s’élançant en l’air. Et tout se passe en un instant, la gamine qui va rechercher l’objet au milieu de la route, la voiture trop rapide, le choc mortel. Et son premier amour qu’il vient de condamner avant de s’écrouler en s’agrippant le même endroit que toi. Et toi, et toi tu disparais de là-bas, comme une petite partie en toi qui se brise, en entendant des voix revenir et dire : « une marque d’âme sœur ? ».

Deux amours perdus par deux émotions meurtries. Deux âmes à la recherche d'une rédemption. Je te promets que c'est beaucoup moins romantique que ça en a l'air.


2005 | J'VEUX TE SAIGNERTu as envie d’exploser. Ils t’énervent tous. Tout le monde. Tout. Tout le temps. Tu es envahie d’une rage qui n’est pas raisonnée, tout le temps en colère. Tout le temps sur les nerfs, prête à étrangler n’importe qui au moindre faux pas. Marre d’écouter des gens ignorants, insignifiants. Mais c’est toi la sale gosse, c’est toi la méchante qui parle mal aux gens. Qu’ils aillent tous se faire foutre. Tu n’as pas besoin d’amis. A partir de ce soir tu te réconforteras toute seule dans ta coquille. Même si les légers sanglots secouent ton oreiller. Même si tu te détestes toi-même.

Cette nuit-là c’est la première fois que tu le vois. Ce garçon en face de toi. Tu remarques directement son tatouage identique au tien à travers son t-shirt blanc. Tu sais. Il sait. Tu le hais. Il te hait. Il hausse la voix en te fixant dans les yeux, le regard étrangement éteint. « C’est toi. Je te reconnais de quand j’ai eu mal à cause de la marque. C’est toi… » Ses poings se referment et toi tu ne fais pas en arrière par réflexe, trop habituée. « C’est toi qui a volé ma colère ! » il gueule. Ses paroles viennent traverser ton cœur, trop fragile aujourd’hui. Ton sang ne fait qu’un tour et tu t’apprêtes à te rapprocher pour le frapper, quand soudainement il tombe à genoux en sanglotant. « C’est à cause de toi que je n’arrive plus à me fâcher pour me défendre. »

C’en est de trop. Tu voudrais avoir pitié de lui mais tes nerfs lâchent d’un coup comme un élastique trop étiré à sa limite. Tu élèves la voix et les larmes suivent le mouvement, toujours. « Non ! C’est à cause de toi que ma colère m’isole du monde entier ! »

i hate the moment where my anger suddenly turns into tears



2011 | FASTERParce que ce monde auquel tes frères t'introduisent est ton seul calmant. Le seul moyen de canaliser ta colère à travers des pédales pour pas faire exploser ton affinité autour de toi. C'est eux qui te protègent, te cachent de la blacklist sur laquelle tu serais inscrite à cause de cette fucking haine qui t'envenime toutes les secondes. Alors ils te foutent là, derrière un volant. Démerde-toi. Roule. Freine. Et trouves-y cette liberté qui est enfin à portée de main. Utilise ton bon sens et ce stupide don pour réparer ta caisse après ton choc avec un lampadaire. Trouve enfin du plaisir. Et puis va niquer des mères sur les circuits.


2013 | LE MAL QUE T'AS LAISSéTu ne te reconnais plus, t'as du mal à te sentir toi-même dans ta peau. Comme si t'étais dans un corps qui était pas le tien, comme si le visage que tu venais de maquiller appartenais à une autre fille. Une putain de pleurnicheuse. Tes mains s'agrippent aux bords glissants de la cuvette sur laquelle t'as du mal à te soutenir, le corps allongée sur le sol à côté. L'alcool te monte encore plus à la tête, déraille tes pensées sur une autre voie que t'empruntes rarement. Tu t'fais pitié. Ce soir rien ne va, tout semble trop forcé, trop malsain. Les mains qui caressaient tes jambes dénudées, tes fesses sur leur pantalon qui retenait à peine leurs érections. Des verres offerts avec le seul but de te faire dire oui plus facilement. T'aimes ça pourtant, te perdre dans les mains des hommes inconnus que tu reverras plus jamais. T'es vouée à ça de toute façon, non? La gonzesse maudite à détester son âme sœur, à jamais aimer. Autant trouver le repos dans le vide de tes relations d'une nuit, tes illusions passagères. C'était même pas un prétexte, juste un refuge qui semblait couler de source.

Ca t'avais jamais rattrapé comme ça auparavant. Une grosse claque dans la gueule. Le reflet de cette mangeuse d'hommes que t'avais crée autour de toi qui se brise en mille morceaux. Parce qu'au fond t'es que ça. Une pitoyable gamine qui cherche à se réconforter dans des actes à s'en souiller le corps et l'esprit. Qui rentre chez elle pour se retrouver seule face à son miroir. Après tout, t'as que ça, t'as rien à donner. Tu peux qu'en vouloir à toi-même.

Parce que toi t'as pas le droit de trouver ta rédemption dans un amour rêveur. C'est pas fait pour toi, ces histoires de personnes qui trouvent dans leurs marques un lifegoal. Non, toi tu peux juste les regarder de loin, ces gens qui s'aiment et se regardent comme si rien ne comptait autour d'eux. Tu les regardes de loin et tu sais que jamais, putain de jamais, t'auras droit à ça.

Et cette pensée viscérale te donne la nausée, elle vient cogner l'intérieur de ton crâne de toutes ses forces. Le vomi qui quitte tes lèvres dans un bruit perdu dans les basses profondes et l'electro du monde fabriqué autour de toi. T'en dégueule tes tripes pendant que tes larmes se mélangent à ta salive. Un hoquet léger mêlé à tes pleurs incontrôlables. Ca te mets hors de toi, tu le hais. Tu détestes qu'il te fasse pleurer. Tu craches sur ce monde.

Tu craches sur l'homme qui vient de rentrer en trombe dans les chiottes de ce club sale. Les poings qui viennent frapper sur la porte de ton refuge de fortune, colériques. "Hé salope ! Reviens ! Tu nous as promis une belle nuit à nous tous." Plus fort, plus rapides. Les coups de pieds qui viennent fissurer légèrement la seule chose qui te protège d'eux. La proie et les prédateurs. "On t'as pas payé des verres pour rien, sale pute. Ouvre !"

Une pensée viscérale qui finit par les rendre dingues
Mon odeur comme autel les autres sont blasphèmes
Ici tout l'monde déraille
J'suis cent fois trop, cent fois trop bonne


Tu tiens à peine sur tes propres genoux, à moitié relevée. Tes mains qui se cramponnent au pan de ta minuscule robe, tremblantes. Tu plantes tes ongles tellement profondément dans tes paumes qu'elles en saignent. Légères gouttes carmines qui ruissellent sur tes jambes. Sa haine qui t'emplit, ton âme sœur qui vient se foutre de ta gueule encore et encore pendant que tu gueules en chialant. "Dégage, boloss ! Get the fuck out!"

Éclater mon crâne sur le béton mouillé et trouver le repos



2014 | DREAM THIEVESLa musique explose à travers les baffles de ta caisse. Les lumières de la ville qui ne deviennent que lignes lumineuses floues dans l'élan de vitesse. T'enfonces encore la pédale plus loin et les éclats de rire dans les sièges autour de toi te font sourire. Le coup d’œil dans le rétroviseur central pour y voir leurs visages, la main fine et délicate sur la tienne, posée sur la boîte à vitesses. Puisque à qu'à cet instant il n'y a que vous. Il n'y a que vous et cette chose si forte et inexplicable qui vous lie. Plus rien d'autre qui compte.

Et toi, tu recommences ta vie. Tu recommences à t'aimer à travers leurs yeux.



2017 | DES LARMES ET TA CHAIR [-18] Tu vois la voiture, hors de contrôle, s’écraser au ralenti contre le mur de l’usine désaffectée qu’il aurait dû contourner. Le capot se plier en deux avant d’emmener la voiture sur son flanc gauche jusqu’à son immobilisation à l’envers. Tes réflexes te manquent, la réalisation ne se fait pas tant tu n’arrives pas à croire ce qu’il vient de se passer sous tes yeux. Ton corps se jette en avant, s’élançant dans une course contre ta raison en direction de l’accident. « Non ! Alex ! » tu gueules, la voix qui se brise en mille morceaux dans le froid de la nuit. Les autres essayent de te rattraper, en vain, avant que tu n’arrives sur le lieu où la mort a trouvé de quoi faire.

Tes mains viennent fouiller à travers la vitre brisée du conducteur pour y tâter son visage, sa nuque. Immobile. Sans vie. Sans réaction. « Non ! » tes paroles éclatent en sanglots, tes mains agrippées au visage en sang de ton petit frère. Ton corps tremble de colère. Tu hurles. Tu hurles à t'en déchirer le cœur de la poitrine. Et ses concurrents font exploser une bouteille de champagne. Une victoire à son décès. Une victoire au décès de celui que t'as élevé comme la moitié de ton cœur. Une des seules raisons sur cette putain de planète qui te tenais debout.


__________________________________________


Tu sais pas ce que tu fous là. Nue devant des caméras prêtes à filmer tes parties intimes sous tous les angles possibles. Comment tu t'es retrouvée là? Ah oui. Nell qui se disait que le meilleur moyen de te faire oublier ton choc émotionnel d'il y a quelques semaines était de te congédier à filmer un porno avec elle pour "te consoler sexuellement". What the fuck. Mais tu la suivrais partout, cette meuf. Même à travers l'enfer, si c'est pas déjà le cas. Puis vous avez déjà vécu tellement de choses ensemble que si y'a bien une connerie comme celle-ci que tu ferais, ce serait avec elle et personne d'autre.

Après qu'on t'ai maquillé le visage et le cul on vous laisse carte blanche sur scène. L'air chaud envahit la pièce et tu te sens étouffée et mal à l'aise devant ces gens que tu ne connais pas. La panique monte, mais avant qu'elle n'atteint ton esprit une main douce vient se poser sur ta joue. Effleurant la ligne de ta mâchoire, l'arrière de ta nuque pour aller se poser sur ton sein. Un sourire aux lèvres elle te regarde droit dans les yeux. Juste ce qu'il te fallait pour te décontracter. Juste ce qu'il fallait pour que tu t'approches et l'embrasse fougueusement. Tes mains découvrent les formes de ton amie alors que les siennes viennent stimuler ta libido qui monte en flèche. Plus rien ne compte autour de vous.

La tête enfouie entre ses jambes. Son rire cristallin qui te rend toujours plus agressive avec ta langue sur ses lèvres. Ses mains glissent à travers tes cheveux sous l’élan de ses contractions de plaisir et tu l’entends murmurer ton nom. Que tu aimes ça, l’entendre à tes pieds. Avoir le contrôle de son corps au bout de tes baisers à ses cuisses. Elle gémit. Elle geint, prend tes doigts dans sa bouche alors que tes lippes sont prisonnières de son entre-jambe. Tu aimes la savoir jouir sous tes actes. Tu aimes ses seins si fermes entre tes doigts, les embrassant en remontant ses courbes. Tu aimes ses doigts enfouis en toi qui te font crier de plaisir. Plaisir charnel.

Sa peau disparaît de la tienne. Le tournage se termine. Et toi tu ne sais que penser de ton extase. Perdue plus que jamais à la vue de ta meilleure amie.



J'aimerais me vider un chargeur dans le pied,
crasher la voiture
Souiller l'amour qu'on m'a prêté surtout me faire souffrir
Massacrer ma vie dans une folie sourde, trouver la rupture
Me butter à la haine jusqu'à vomir
et tout faire pour le pire



ÉTERNITÉ  [-18]Tes paupières s’agitent, tourmentées par tes passions nocturnes avec tes propres démons. Il est encore là, comme si un peu de repos dans tes rêves était trop demandé. Non, il faut encore qu’après une longue journée tu te retrouves face à face avec ton sois-disant soulmate. Putain, t’avais rien demandé au bon Dieu, ni à personne d’ailleurs. Pourquoi est-ce que ça devait toujours tomber sur toi ? Pourquoi cette fucking marque est apparue sur ta clavicule ? Ta rage bouillonne au plus profond de toi, cette rage qui est le seul lien qui vous rattache. Soupir. Les rêves avaient toujours été de courte durée, des rencontres enflammées et emplies de dégoût profond pour cette autre personne qui venait foutre la merde dans la vie de l’autre. Dans ta vie surtout. Tu espères juste que ce rêve-ci allait aussi vite se terminer parce que les derniers s’étaient toujours rallongés un petit peu trop à ton goût. Comme si les rencontres s’étaient rattachées à un désir enfoui profondément afin de rester dans ton inconscient de plus en plus longtemps. Un désir que dont tu n’avais même pas la réalisation qu’il existait sous les couches de haines que tu avais soigneusement crée au fil des années. Un désir au touché d’une peau chaude et d’une haleine haletante dans le creux de ta nuque. Sentiment que tu connaissais si bien grâce à tes nombreuses aventures nocturnes. Celles qui pourtant n’arrivaient jamais à rassasier ta soif d’excitation corporelle. Tu repartais les lendemain matin avec l’entre-jambe toujours en chaleur, à devoir finir le travail toi-même. « On n’est jamais mieux servi que par soi-même » dirait ton amie Nell. Vos rêves s’étaient prolongés à cause de ton excitation. Bravo petite conne, en plus de tout ça tu te fous déjà assez bien dans la merde toute seule.

Il se rapproche de toi, celui qui partage tes nuits depuis 17 ans déjà. Et quoi, bientôt l’anniversaire de mariage ? Tu ne connais pas son nom, enfin non, tu ne veux pas connaitre son nom et lui n’avais aucune intention de te demander le tien. Affaire réglée depuis le début. Les seules choses que tu sais de lui sont la couleur de ses yeux : ces prunelles en forme d’amande où manquait la lueur d’une flamme perdue dans le passé, son visage aux proportions quasi parfaites, ses mèches sauvages, ses lèvres légèrement bleues où s’enfonçaient ses dents par automatisme de frustration, ses mains aux traits de brute, ses… Merde ! Ton crâne s’enfonce entre tes paumes et c’est en vain que tu essayes de secouer ces images hors de ton esprit. Putain. Tu n’avais pas besoin de savoir tout ça, d’ailleurs pourquoi est-ce que tu pensais même à cela ? Pourquoi..

Tes pensées interrompues par un geste brusque et douloureux qui vient attraper de force ton poignet. Ton pouls palpitant à en exploser sous son pouce. Il se tient là, devant toi, comme une tornade envoyée par le Diable lui-même. Prête à tout détruire sur son passage. Et il a décidé que tu étais la prochaine sur la liste. Reprend tes esprit. Un visage qui se rapproche dangereusement du tien, souffle au creux de ton oreille ; sa voix toujours plus emplie d’aversion amère. « Nous revoilà. Encore et encore. Tu ne trouves pas que c’est la chose la plus risible au monde ? » Ta respiration se saccade, ne l’ayant jamais senti aussi proche de toi. « Deux adultes même pas capables de se faire enlever cette marque, de peur de se retrouver à jamais avec cette émotion qui n’est pas la leur. Deux gamins pour qui la seule solution est de se retrouver et se ruiner dans la douleur et la haine une fois ensemble. » Tu trembles, tu trembles de colère cette fois-ci. Tu n’es plus la gamine qui avait peur de cet inconnu qui te gueulait dessus. Tes pupilles se relèvent pour croiser son regard meurtrier, assoiffé comme un loup à la recherche de chair fraiche. « Une fois ensemble ? Tu crois vraiment qu’un jour je te chercherai ? Que je m’obligerai à rester auprès de toi ? » Toi. Tu lui craches au visage. Mais il reste impassible, un rictus se dessinant sur ses lèvres tachées de mauve. Une main qui se pose sur ta hanche droite, l’autre à l’arrière de ta nuque. Ce qui fait hérisser les poils de ton corps, rattrapés par la chair de poule. Et ce sont ses paroles si calmes qui viennent s’enfoncer dans tes entrailles comme des lames : « Je te trouverai. Et tu crois vraiment que tu auras le choix ? Tu crois que je ne sais pas que même quand tu dors avec les cuisses suintantes d’excitation, tu rêves encore de moi ? Tu me voudras, t’inquiète pas petite et je te ferai payer pendant des décennies ce que tu m’as fait endurer pendant toute ma vie… »

Avant que tu ne puisses protester ou réfléchir à ses paroles, ta tête se retrouve plaquée contre le sol avec une force étourdissante. Son poids corporel entièrement maître du tien, coincée sous son visage, les respirations s’entremêlent. « Qu’est-ce que tu… » Mais ta phrase s’envole dans un soupir de ce qui devait être du plaisir quand des lèvres viennent s’enfoncer sur les tiennes. Tes sens explosent pendant une seconde qui te semble être une éternité. Une explosion de colère suivie d’un calme plat, d’un calme que tu ne reconnais presque plus tant tu n’y avais plus eu droit depuis tant d’années. Des émotions contradictoires qui se mélangent, se perdent dans la confusion de ce rapprochement. « C’est marrant. A t’avoir sous mon pouvoir comme ça, me rend… très en colère. Je n’y arrive jamais pourtant, à chasser ce calme inutile. Mais toi là maintenant… Toi tu me mets hors de moi. » Ses lèvres se rapprochant des tiennes, sa colère t’enivre. Tu gémis d’impatience sous ce tourbillon d’émotions, les tiennes et les siennes, qui s’emparent de vous en même temps et de la même manière. Tu n’es plus toi. Tu ne te ressens plus toi-même. Tu te perds dans un désir inavoué et involontaire des deux partis. Comme sous substance illicite, vos deux esprits s’embrument dans la colère pure et l’enfièvrement sexuel. Tes mains, hors de ton contrôle, arrachant les boutons de son pantalon pendant que tu ne te retrouves plus qu’en chemise. Ton souffle coupé quand il s’introduit en toi, « Je te hais » tu gémis presque de plaisir, ce qui n’a pour effet que d’augmenter la force de ses coups de bassin. Et tu laisses aller à son emprise, tes jambes enlaçant ses hanches et tes yeux qui se perdent dans le vide des siens. Ton cœur brûle de haine et pourtant tu n’as jamais joui comme maintenant.

D'façon j'sais pas recevoir l'amour
Moi ça me met trop mal à l'aise


Tu te réveilles quand son corps, épuisé, vient écraser le tien. Prise de panique dans tes draps que tu tâtes à la recherche d'un corps étranger. Rassurée tu te laisses retomber, seule, sur ton matelas avant de hurler de fureur dans ton oreiller.



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Nao Ilang
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diebitch pls sobs damn wat

J'EDITE SOON JE VEUX JUSTE MA PLACE
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Yohan Pearson
Yohan Pearson
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wow.
juste woooooooooow.
wow de chez wooooooow.

qui est cette femme que je ne connais pas ? comment elle s'appelle, où vit-elle, qu'est-ce qu'elle prend au petit déjeuner ?????? fire
putain mais cette gonz elle est magnifique wtf ET CE PERSO OMG OMG OMG oui alors oui, sérieux avec nell vous allez juste me faire baver jusqu'à ce que je me noie dans ma propre bave ? je vais mourir, vous allez signer mon arrêt de mort, voilà, tout sera de votre faute, j'espère que vous êtes CONTENTES

bon sinon bien sûr bienvenue à la maison iiih
bientôt ce sera ta maison à toi aussi perv
ta fiche est déjà trop bien écrite et esthétiquement c'est le gros love, alors je me fais pas trop de souci pour la suite sdjwgbjksdb iiih
bon du coup j'serai obligée de venir pour un lien vouala arrow
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asami
thérapie taxi
ce prénom + nom
ce début de fiche
ce perso
wow
mais w o w

ok je crois qu'on va avoir de belles choses chaotiques à faire toi et moi omg
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tu sais moi je mords tes rêves imaginaires / KENNY Giphy

Moi après avoir lu la première partie de cette fiche wat damn nab pls

Sorry not sorry de t'avoir corrompue pendant qu'on chassait les billets riri On va niquer des mamans ici et tmtc frodon

tu sais moi je mords tes rêves imaginaires / KENNY 4x04-elena-gilbert-32649099-500-277

ALORS STP CONTINUE ET SLAY MON EXISTENCE AVEC L'HISTOIRE justsayin keurkeur
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Eliott Rietveld
Eliott Rietveld
Date d'inscription : 06/09/2017
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bonjour madame jule
vous êtes bien mignonne dites donc jule
je suis contente de voir que la bande à Nao s'agrandit, on va croiser les doigts pour que le dernier membre débarque fissa moustache bienvenuuuue sur sod, j'ai hâte de voir ce que vos rps vont donner là kr bon courage pour la fin de ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous keur
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mais.
w o w.

ayons des enfants ensembles. please.
altéa en pluuus. j'ai bien l'impression qu'une demande de lien s'impose.
si ça te dit, ofc.
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Maaaaaaah merci à vous tous vous êtes vraiment bcp trop chous gaah Ca me mets on fire pour ce forum, c'parti mon kiki bunny

Nash - t'es vraiment qu'une flemmarde o

Yohan - au ptit déjeuner c'est des chocapics ! simple mais efficace ! hihihi merci :shon: et je dis pas non pour un lien ofcourse, j'ai zieuté ton profil et ohmygod cool need.

Luna - VIENS ON VA BUTER NOS SOULMATES ENSEMBLE;
therapie taxi c'est tellement la vie là pour kenny, but please come to. i want chaos, i want drama, i want fucking tears aaaa

Nell - non mais toi, j'en peux plus de toi seriously. je sais pas comment je vais encore faire pour te supporter en plus de ça sur un forum en lien principal tbe mais jtm bebe minikr danse

Eliott - OK j'peux pas être objective parce que tae c'est mon fucking bébé... mais MERCIIIIIII respect

Rune - Ce prénom iiih demande de lien: sois la mère de mes gosses. i'm in for it.
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quel bout de femme ! bienvenue sur sod ! I love you
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