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Elle fronce intensément des sourcils, les iris bleus posés sur le rayon candy du drugstore, plus précisément sur un pote de barbe à papa. Elle ne comprend pas. Loni trouve le principe absurde et ne comprend pas comment une personne saine d'esprit peut avoir envie de manger de la barbe à papa, bien qu'il sait parfaitement que certaines personnes possèdent des fétiches pour la chose. Comment cette barbe s'est retrouvée dans ce pot ? Qui a offert sa barbe ? Est-ce que les gens en mangent régulièrement ? Est-ce une chose normale chez le commun des mortels ? Elle ne sait pas. Elle ne comprend rien. La blonde fronce un peu plus des sourcils et prend un pot entre ses doigts- le bleu, car il capte un peu plus son attention - et dévisage les ingrédients. Son esprit se fait encore plus confus. Aucun de ces ingrédients ne sont des cheveux. Ou alors, est-ce des cheveux synthétiques ? Peut-être est-ce de la barbe d’androïde. Elle ne sait pas, après tout, comment est faite cette longue crinière qu'elle possède. La chevelure blonde est retenue en chignon au dessus de sa tête, mêlée, car elle a encore oublié d'y passer un peigne. Mew n'était pas là, aujourd'hui. Occupé ailleurs, qu'il a dit, et Loni n'a pas posé de questions. Elle en possède trop dans ses circuits pour trouver laquelle poser, de toute manière. Mais il est revenu. Depuis quelques minutes à peine, assez pour qu'ils sortent de leur minuscule appartement et se perdent dans les rues, et finissent dans ce drugstore. Plus précisément devant ce pot de barbe à papa bleu, à chercher un sens à la vie. Depuis qu'elle possède ce corps humanoïde, elle comprend de moins en moins les humains, et se perd dans les diverses informations qu'elle doit assimiler. La blonde avait cru comprendre relativement ce qu'ils étaient lorsqu'elle se trouvait dans le corps du chat, mais le monde est encore plus étrange qu'elle ne l'aurait cru. L'oeil s'attarde une seconde sur les divers bonbons à quelques centimètres, et s'arrête sur un sac de bonbon en forme de cervelle. Elle cligne des yeux, sceptique, avant de froncer des sourcils, et de s'emparer du paquet également, l'approchant de son visage. Ils sont minuscules. Est-ce des vrais cervelles ? La blonde lève les yeux et dévisage autour d'elle, aperçoit Mew dans la rangée voisine. Ses talons hauts claquent contre la parquet affreusement sale et elle le rejoint rapidement, les deux items dans les mains qu'elle s'empresse de lui mettre sous le nez dès qu'elle se trouve à côté de lui. est-ce qu'ils mangent réellement de la cervelle et de la barbe ? qu'elle demande dans le plus grand des sérieux, les sourcils froncés par l'énervement de ne pas comprendre l'être humain et surtout, la bouche tordue sous le dégout ressenti. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle trouve la chose dégoûtante. Comme elle ne sait pas pourquoi elle est triste certains jours, ou pourquoi elle rit face à des blagues qui n'ont rien d'amusement. Elle ne se comprend pas et ne comprend pas le monde qui l'entoure, et l'ensemble l'enrage à un niveau qu'elle ne pourrait expliquer. Les sourcils se froncent un peu plus. je comprends pas. explique moi. Elle exige d'une voix imposante, capricieuse, avant que son regard ne tombe une nouvelle fois sur les deux objets qu'elle tient entre ses doigts. Les lèvres se pincent un peu plus fort avant de lever les yeux. Sur le rayon des produits congelés. pourquoi cette glace a la forme de yasmeen vane ? i don't - mew, je les comprends pas. pourquoi ? Elle lui adresse un regard outré, désemparée, presque en colère. c'est une insulte à la femme. UNE INSULTE. Redressant la tête au dessus des étagères, elle cherche le caissier du regard et s'empare de la boite contenant six popsicles qu'elle brandit dans les airs. vous devriez avoir honte monsieur ! HONTE L'homme la dévisage et assume certainement qu'elle est folle - et il a raison - avant de secouer la tête et de continuer de s'occuper de son client. Loni les entend rigoler et fronce un peu plus des sourcils, la bouche tordue en une moue boudeuse puis claque sa langue au fond de son palais, détournant le visage, menton haut, insultée. bande de rats. i eat u. Elle remet le produit dans le réfrigérateur et, la moue toujours sur les lippes, porte ses iris sur le visage angélique de Mew. La bouche se tord en un bref sourire délicat et elle appuie légèrement son bras contre le sien, bien que le contact qu'elle ressent n'est que le résultat des circuits et des données qui font d'elle ce qu'elle est. Elle l'apprécie tout de même. j'les déteste. Autant qu'elle les envie, certainement. Elle voudrait seulement être humaine.
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Le concept de fatigue lui est étranger, mais ses circuits savent très bien simuler cette sensation d'être sur un nuage. Un nuage gris et lourd, qui a envie de pleuvoir, de se vider. Il lui tarde de se glisser sous un plaid, dans son appartement - leur appartement. D'allumer la télé ou d'essayer de lire un livre. Une activité tout à fait humaine, qui lui permet de se détendre et trouver de l'inspiration, se vider l'esprit qui ne devrait pas être aussi rempli, tout le temps. Même si, tout ce temps libre, il l'utilise d'avantage à penser, encore. Réfléchir aux personnes qui gambadent dans sa tête, parlent de mondes, de choses qu'il ne connaît pas  - qui n'existent pas sur Sigan. Quand il ne pense pas à eux, c'est tout naturellement qu'il pense à Jaco. Mew jette un regard par dessus son épaule, observant Loni dans les rayons. Babylone, au bout de deux grandes jambes humaines, avec un petit corps de femme très agréable à regarder, doux et pointu comme elle/ Il hésite sur la douceur, peut-être juste dans la voix. Les yeux sont acérés. Babylone et ses cheveux blonds qui ne sont même pas aussi long que les siens, mais qui lui donnent envie de sourire. Car c'est comme regarder le soleil, le regarder sans lunettes, droit dans les yeux. Il n'a pas réellement de rétine, alors il ne peut pas se brûler les yeux. Il se force pourtant, à battre des paupières face à l'androïde rayonnante, pour ne pas trop être éblouit par sa beauté. Il lui dit parfois, pour la taquiner. Sa petite soeur, son âme soeur, sa moitié, celle qu'il s'est choisie. Elle est magnifique, épuisante, elle est encore plus gamine que lui et à eux deux, ils ont tout un monde à comprendre et à découvrir.  Il sourit, rigole de bon coeur quand elle s'étonne des choses. Il se demande s'il a été aussi simple un jour. Avant que tout devienne plus compliqué que des 1 et des 0.
Elle met du baume au coeur dans sa vie. Il aimerait un jour, lui offrir un album rien que pour elle. Pour lui dire à quel point il l'aime. Il l'aimait déjà quand elle était un chat ; il a eu peur de ne plus l'aimer quand on lui a dit qu'elle aurait un vrai corps. Il s'était habitué à ça, il avait déjà failli la perdre avant. Alors forcément, il angoissait. Heureusement pour son coeur, tout s'est bien passé. Bien qu'à cet instant, il a envie qu'elle ferme sa jolie bouche et se retrouve à nouveau minuscule. Mew essaye de faire les courses. Ils n'ont pas particulièrement besoin de manger, mais il aime cuisiner. Il veut faire un gâteau pour Jaco. Il aussi besoin de nœuds pour ses cheveux, maintenant qu'il a prit l'habitude de se faire des tresses. Le garçon aime bien les tresses, alors l'androïde se dit que, peut-être, il sera content de le voir débarquer plus souvent avec des tresses. Quand il a prit des pills, il se réveille parfois avec les cheveux bouclés à cause de sa coiffure et Mew doit admettre qu'il aime beaucoup cet aspect des choses. C'est mieux que d'avoir une nid dans les cheveux. Mais Babylone est gênante. Babylone dit parfois des choses un peu stupides, parce qu'elle ne sait pas. Elle dit des choses, elle parle fort et attire l'attention, quand lui voudrait être invisible. Ce n'est pas forcément de sa faute, on ne lui a pas apprit. Mais il faut faire profil bas ; tout le monde n'aime pas ce qu'ils sont. Et lui, il aime bien cette endroit et ses néons froids. Chut Babylone. Le caissier le regarde de travers maintenant, derrière son visage rubicond - il n'a plus de cheveux d'ailleurs, c'est étrange, sa tête s'arrondit comme un oeuf. Un regard noir de reproche, entre la moquerie et la colère. Avec son client, il préfère se tordre de rire et profiter de l'ignorance - et de l'innocence quoique relative - de sa compagne. Quand il s'agit de lui, il a l'air mauvais. Mew a peut-être l'air d'un voleur, mais ce n'est pas le cas. Loni est sous sa responsablité. C'est un androïde respectable. En dehors de ses petites activités illégales, qui lui permettent de vivre une vie aisée ; une vie meilleure que celle qu'il devrait avoir. Il ne fait de mal à personne, sauf à lui même et à d'autres volontaires. Il n'est pas un meurtrier non plus.
Par respect, Mew hoche la tête pour saluer l'homme et attrape la blondinette par le bras. Sa remarque sur Yasmeen n'est pas totalement fausse. Mew ne la connait pas personnellement. Il admire son art, parce qu'il aime tous les artistes et qu'il est fier de tout ces gens qui gagnent des prix, qui créent des choses. Il aime ce milieu, même s'il est cruel. C'est le meilleur endroit, pour observer l'humanité. Yasmeen est plus belle en vrai et doit sans doute être plus belle au naturel, quand elle n'est pas associée à une glace. Il lève les yeux au ciel. Les hommes ont un problème avec le corps des autres. Baby, c'est de la pub. C'est rien, allez viens. Yasmeen a donné son accord, elle doit avoir ses raisons. Il n'ose pas regarder l'homme dans les yeux quand il paye pour ses articles et se dépêche de fourrer ses affaires  dans son sac en bandoulière.  Les doigt pressés contre ceux de l'androïde. C'est étrange, parce qu'avec Jaco, il ressent d’avantage la pulsion du coeur, qu'elles sont plus moites et que sa nuque le chauffre.   Il ne faut pas agresser les gens comme ça. Son ton est plein de reproche et il s'excuse brièvement auprès du caissier de la supérette. Il se dépêche de sortir et n'hésite pas à donner une légère tape sur la tête de Loni tant qu'ils sont toujours dans la ligne de mire de Mr.Freeze. Je sais pas comment ils nomment leur produit mais c'est que  du sucre, Baby. Ils aiment bien faire des jeux de mots j'imagine. C'est sensé être drôle et un peu enfantin. Mew ne se pose pas de questions. Un chat est un chat, un chien est un chien. Et ce n'est pas bon de trop remettre en question ce qu'il y autour. Cela n'apporte que des défaillances.
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elle n'a pas de filtre, loni. c'est une pièce manquante dans le corps qu'on lui a offert. peut-être que la personne pour laquelle le corps était fait au départ n'en avait pas, de filtre. elle sait que certaines personnes font des copies de leur proche décédé . elle a vu, après tout, un long moment, cleo être et devenir cloe et ne plus ressembler à ce qu'elle était, autrefois. il lui arrive qu'elle passe de longues minutes devant le miroir à fixer les imperfections de la peau parfaite qu,elle possède maintenant. le corps qu'elle a acquis raconte une histoire dans une langue qu'elle ne comprend pas. les mots ne sont pas lisibles. elle fronce un peu plus des sourcils alors, à chaque fois, et cherche des constellations liant les tâches de rousseurs ou encore des mots ou encore, des dessins peut-être, mais elle ne trouve rien. qu'un visage. deux yeux, un nez, une bouche, des oreilles et surtout, un infini de tâches de rousseurs qui ne lui révèle rien sauf des questions qu'elle ne cesse de se poser. elle ne sait pas, alors, d'où vient le filtre qui lui manque. après tout, elle n'était pas comme ça, il y a quelques mois. certes, les questions se glissaient hors de ses lippes, mais avec un peu plus de retenues. avec un peu plus de douceurs, d'élégance. les accusations également. elle préférait parler avec le regard. mais tout a changé, ou presque, depuis qu'elle marche sur deux pattes. elle tangue un peu, autant de corps que d'intérieur, car elle se trouve dans un bateau beaucoup plus grand que la petite barque dans laquelle elle se trouvait, avant, et elle ne sait pas réellement comment le faire naviguer sur la mer, ce navire. elle est un peu maladroite, un peu trop tout, peut-être. loni essaie de retenir la chose de son mieux en compagnie d'autres personnes, mais avec mew, c'est quelque chose qui s'évade de lui-même. elle n'a pas besoin de réfléchir. elle n'essaie même pas de réfléchir. elle s'exclame de tout et de rien car elle découvre, loni, et la découverte, elle vient de meeko. c'est lui. il est la raison de sa vie. la raison de ses pas, de ses souffles faux, de ses mouvements. il est l'unique raison de son existence ainsi. elle lui doit la vie, certainement. mais loni, elle ne lui dira pas. elle préfère lui poser toutes les questions du monde et s'exclamer fort et seulement être, qu'importe qui elle est, car elle ne sait pas encore la personne qu'elle peut-être, au final. loni est à l'aventure du monde comme de sa propre personne, et elle désigne les choses d'un oeil plus accusateur que curieux, certes, mais elle explore.
mew est embarrassé, par contre. même si elle ne comprend pas les gens, ni les émotions, elle peut comprendre cela. car mew possède des expressions rudimentaires, d'une certaine manière. un peu comme ceux que l'on trouve dans les livres pour enfant, pour découvrir les sentiments ressentis. loni connait, car cloe en avait dans le loft des brunis, lorsqu'elle est née. elle a également étudié les romans du coin de l'oeil, en lavant son pelage, en faisant mine de ne pas trop porter attention à la chose. mais elle se souvient de chaque image et de chaque mot lié et sur les traits de mew à l'instant il y a l'embarras.
loni fronce des sourcils, alors, et le dévisage les lèvres pincées, le regard porté sur lui tandis qu'ils paient les achats. elle le fixe avec tellement d'intensité comme si son regard pouvait lui apporter un désolé ou n'importe quoi, mais mew est concentré à être dans l'embarras. elle ouvre la bouche, scandalisée, lorsqu'il s'excuse au caissier et lui dit à elle, ELLE, qu'elle ne doit pas se comporter de la sorte avec les dents. les lèvres se pincent de nouveau rapidement et elle croise ses bras contre sa poitrine généreuse toute en allant vers la sortie.
la claque derrière la tête, légère, la prend par surprise et évidemment, babylone ouvre déjà grand la bouche pour être scandalisée. elle a senti, brièvement, un petit choc dans ses circuits. une imitation de la douleur, peut-être. elle a du mal, encore, à associer la sensation comme sienne. tu m'as frappé ! elle s'exclame, le pas stoppé devant l'entrée de la supérette, le ton d'abord bas mais montant, bien évidemment. car loni n'est pas discrète, loin de là. tu m'as frappé. tu viens de dire qu'il faut pas agresser les gens et tu me frappes ? et je dois croire ta parole, ensuite ? peut-être que c'est pas du sucre, finalement. peut-être que tu fais que me mentir. elle s'emballe déjà beaucoup trop, les bras le long de son corps cette fois-ci, s'agitant dans tous les sens au fil de ses mots. elle devrait être presque un fantôme, loni. elle ne devrait pas exister, elle peut être désactivée n'importe quand pour n'importe quoi, juste pour être, mais elle ne sait pas prendre une quantité minime de place. on lui a empêché d'exister trop longtemps ; elle veut exister un peu trop fort. et j'imagine que tout à l'heure quand je t'ai demandé si ça allait et que tu as dit oui oui, c'était un mensonge aussi. hm ? HM ?? dis moi, mew. elle l'accuse d'un doigt vilain, cette fois-ci, avec le menton un peu haut car il est plus grand qu'elle et bien collée contre son corps, également. elle essaie de le dominer et de le faire sentir mal même si elle est minuscule, à côté du géant.
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Baby réagit comme un enfant. Mew ne sait pas exactement comment on s'occupe des enfants, ce n'est pas une chose à laquelle il est confronté tous les jours. Il ne sait pas exactement comment cela se passe dans une famille, le concept même de famille lui étant totalement étranger. Max en parle souvent, de famille, il l'entend, il ressent toutes les émotions que le blond a à l'égard de ces personnes. Il sait aussi qu'une famille n'est pas forcément liée par les liens du sang et qu'on peut se créer sa propre famille, comme Jaco l'a fait. La télévision et les médias l'ont souvent informé sur ce sujet qui ne le concerne pas, mais puisqu'il n'est pas touché directement par la cause, Meeko préfère ne pas trop s'attarder sur la question. Il a parfois cette volonté de ne pas emmagasiner trop de savoir. Toutes ces informations l'effraient car sa mémoire n'est pas soumise aux mêmes règles que celles des humains. Il se souvient de choses qu'il préférerait oublier, mais il en est incapable. Pour ça, il faudrait qu'il demande à ce qu'on lui enlève manuellement une part de son vécu. Et Mew n'a pas envie de perdre des souvenirs précieux au passage, qu'il préfère garder pour y repenser plus tard quand il s'ennuie. Penser est autant un fardeau qu'un loisir. Il ne sent pas son poids quand il n'a rien à faire, car personne ne l'importune à ce sujet. Mais quand il se trouve dans des situations de foule ou sur le chantier, penser devient perturbant. Il lui est déjà arrivé de se demander s'il ne ferait pas mieux de vivre sa carrière à fond, plutôt que de perdre du temps à travailler sur des tours. Il n'est pas irremplaçable, on en trouvera d'autre, des modèles plus efficaces et moins récalcitrants.
Et pourtant,  sa manière, Mew est unique. Au delà d'un simple numéro et d'une carcasse d'alliages métalliques. Un vrai petit garçon, enfermé dans le corps d'un robot. Mais l'enfant est toujours présent, on a oublié de l'enlever et il se libère de lui même à travers ses pensées. Alors, dans ce cas là, comment savoir exactement ce qu'on fait d'une petite soeur ? Il est perdu entre deux mondes. Il n'a rien d'humain, mais il est si différent des autres androïdes. Ils sont différents. Il doit en exister d'autres aussi. Qui n'ont rien à voir avec ceux qui tiennent la porte des boutiques de luxe ou qui effectuent tout ce que les hommes n'ont plus l'envie de faire. Ce doit être génial d'être un homme. On a pas vraiment d'obligation, tant qu'on a les moyens de les supprimer.
Mais, il n'a pas conscience non plus de ce qu'est le temps sous sa forme e monnaie d'échange. Il se contente de voir des gens mourir et d'autres avec plusieurs zéros sur les bras, sans savoir en quoi tout cela consiste réellement. Est-ce qu'ils meurent vraiment ? Est-ce que c'est normal de mourir comme ça ?
Il est à mille lieux des questions simplettes de Babylone, avec sa barbe à papa et sa confiance ridicule. Enfin, je ne vais pas te mentir ! Pas toi. Le mensonge est quelqu'un que Mew n'utilise qu'avec précaution. Lui même effrayé par la simplicité avec laquelle il peut mentir. Il connaît les réactions physiques du mensonge et son corps est contrôlable, suffisamment pour en cacher la plus grande partie. Et, en général, les gens n'aiment pas le regarder dans les yeux, comme il oublie de battre des paupières.
Loni n'a pas totalement tort. C'est vrai, tout ne va pas exactement comme il l'aimerait. Il se passe trop de choses étrange qu'il n'arrive pas à analyser. Et, bien sur, ce serait trop facile, s'il pouvait se contenter de passer à coté. Mew hausse les épaules et commencer à tirer sur le bras de Loni pour qu'elle daigne avancer. On nous regarde, arrête ton cinéma. Les dents grincent. Se faire remarquer c'est horrible. Les gens sont des voyeurs. Il posent leurs yeux remplis de jugement sur eux, où qu'il aillent. Il suffit que l'éclat de leur puce se mettre à briller dans leur champ de vision pour que leurs lèvres s'arquent en une moue désapprobatrice et qu'il commencent à parler.
Mew a souvent envie de leur demander de quoi il peuvent bien parler. Ce qu'il y a de si intéressant chez lui. Rien en surface. Mais ils ne peuvent pas voir à l'intérieur, non ?
Il ne veut pas se donner en spectacle. je t'ai déjà dit de pas montrer du doigt, c'est impoli... D'ailleurs, il ne sait pas d'où ça vient. Il sait juste que dans certains endroits où Dieu est considéré comme une entité réelle, c'est très impoli de pointer du doigt parce que comme il est partout on peut lui mettre le doigt dans... l'oeil. Je... Je t'en parle quand on rentre, promis. Mais tu verras c'est pas important, je voulais pas t'embêter avec ça. Il lui sert une demi vérité à la place d'un gros, gros mensonge.
Il insiste pour qu'elle le suive. Le patron de la supérette est déjà sorti dehors et il commence à plisser des yeux, comme font les gens qui trouvent une situation étrange. Mew n'a pas envie de finir au poste de police.
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parfois, elle se demande si certaines personnes sont nées avec un mode d'emploi entre les mains. elle en dévisage dans la rue, à l'occasion, à essayer de visualiser leur vie, leur manière de penser, et elle est incapable de concevoir comment une personne a pu se rendre à un tel point par elle-même, selon un parcours précis. loni ne comprend pas. il lui arrive de dévisager gali et d'être incapable de comprendre comment il peut atteindre un niveau si certain de bonheur en sachant dans quel crasse il a grandi, en sachant dans quel monde il s'est perdu, autrefois. elle connait ses plaies comme si elles étaient les siennes et elle lui en veut, peut-être, de ne plus avoir besoin d'elle, maintenant. elle aimerait qu'il soit présent, à certaines occasions, pour lui dire précisément ce qu'elle doit faire. car loni ne possède aucun mode d'emploi. loni est artisanale. elle est un ensemble de nombreuses choses qui se sont mises ensemble et qui la constitue, au final. elle existe de manière étrange et complexe, et certainement éphémère.
il lui arrive à certaines occasions où, loni, elle aimerait être un peu plus comme tous les autres. savoir quel chemin prendre, où aller, qui être, que faire. mais elle ne sait pas, la plupart du temps. elle ne sait pas où elle veut se rendre et encore moins qui est elle. elle doute souvent d'être un être, tout simplement. il lui arrive, après des mises à jours, après des moments d'absence, de ne plus savoir comment faire bouger certaines parties de son corps. elle est étrangère dans la carcasse qui lui a été trouvé. c'est une maison, d'une certaine manière, beaucoup plus grande que la précédene, et elle ne saurait comment meubler toutes les pièces présentes. heureusement, les années passées en compagnie de gali lui ont permis de posséder un goût certain pour les vêtements et elle sait comment décorer l'extérieur de cette nouvelle demeure, au moins. les bijoux comme les vêtements sont nombreux, les accesoires aussi. c'est bien la seule chose sur laquelle elle possède un contrôle presque parfait. et par le même fait, elle n'en parle absolument pas. ne se vante pas de ses gouts précis et élégant.
non.
loni, elle préfère hurler et parler des choses qu'elle ne comprend pas en faisant mine qu'elle les comprend, n se disant que répêter les actions et dire les mots l'étonneront peut-être à comprendre avec le temps. tout au moins, la chose permet aux gens de penser qu'elle sait parfaitement ce qu'elle fait. car elle possède un ton, un mouvement dans le corps, une manière d'être qui pousse les gens à croire que loni ne peut être dans le tord, du moins pour elle-même. car loni est têtue, et forte, et qu'elle se bat pour des comats en tout genre, srutout ceux qu'elle sait perdus d'avance, car loni, elle désire que les gens voient d'elle quelqu'un de plus grand qu'elle n'est en réalité. elle veut que les gens la voient de manière gigantesque, car trop longtemps, elle a existé sans le moindre corps.
la chose s'applique sur mew également. elle s'applique sur n'importe qui. encore plus sur ceux qui ne la comprennent pas réellement. elle est décue, souvent, que mew ne possède pas de mode d'emploi poiur elle. qui ne la comprenne pas totalement, et qu'il l'aide à avancer. mais mew se cherche aussi. il a trouvé des parcelles de son être mais l'univers est grand et chaque personne possède un univers à l'intérieur de soi. loni, elle voudrait juste trouver son big bang ou son dieu, qu'importe, pour savoir. pour savoir tout, et peut-être rien, aussi. mais pour le moment, elle dévisage mew et le pointe du doigt. elle lui en veut pour ne pas comprendre et surtout, pour avoir honte de qui elle est, face à des inconnus. elle ressent un semblant de douleur à l'intérieur d'elle, bien qu'elle est différente des autres douleurs, celle-là, tandis qu'elle le laisse la tirer par le bras loin du magasin. il a un sentiment, dans ses tripes, qui la rend presque triste. elle a cette impression que mew ne veut pas réellement être vu avec elle, et elle se rappelle ces hommes et ces femmes qui l'appelaient justement car c'était impossible d'être vu avec une personne sans le moindre corps. et mew faisait parti de ces gens, dans un sens.
elle a les lèvres pincées, loni. les insultes et les indignements sont déjà faits, dans sa tête, mais elle pince ses lèvres comme son coeur se pince et suit mew, au final. sa peine est plus présente que son fort caractère, et elle baisse un peu la tête, quelques mèches blondes devant le visage, pour le suivre. je te fais honte, j'ai compris. c'est ce qu'elle a longtemps été pour beaucoup de gens, une honte. encore aujourd'hui, beaucoup doivent se souvenir de babylone et se rappeler des souvenirs honteux. dans ses données, des centaines de nom et d'informations qu'elle pourrait laisser couler sur internet. elle est, d'une certaine manière, la boite de pandore de nombreuses personnes. tu m'en parleras pas. tu veux juste me faire taire pour rentrer et être loin des regards. je comprends. de toute manière, pourquoi je comprendrais ? je suis pas faite pour comprendre. je comprends rien. sauf que mew est également sa boite de pandore. il sait tout, peut-être trop, sur elle. il est le seul à connaître les zones grises et les bugs, dans ses données. les faiblesses de son système. la sensibilité de son pare-feu. je t'ai déjà dit ; je sais pas c'est quoi, le cinéma. enfin si, je sais. mais j'y suis jamais allé. je sais pas faire de cinéma. elle dégage son bras et, qu'importe si elle ne sent pas le froid, ramène ses bras contre sa poitrine et, les escarpins claquant contre le sol, le dépasse sans ajouter le moindre mot.
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Il lui arrive d'oublier que Loni ne comprend pas tout. Et c'est quelque chose d'immensément effrayant. Cela sous entend que lui comprend et il n'est pas censé comprendre. Pas avec cette facilité, pas aussi rapidement comme-ci les choses étaient logiques alors que les êtres humains sont souvent doués pour ne pas répondre à des règles logiques et mathématiques. C'est un sentiment terrible, que de se sentir alors éloignée de quelqu'un qui est votre semblable. Elle est un robot comme lui, un morceau de métal avec une conscience implantée. Ce n'est pas juste, ils ne devraient même pas exister. Quitte à faire des esclaves, pourquoi ne pas bien les faire et les empêcher de penser ? Mew en a marre de penser, de réfléchir, de sentir tourner inlassablement son processeur, de toujours analyser, imprimer de nouvelles choses et ne pas être fichu d'oublier.  Mew comprend. Dans de rares moments, il lui arrive de reconnaître les émotions sur des visages ou, encore plus rare, de savoir instinctivement ce qu'il doit faire dans une situation, s'il a déjà observée. A la télévision, au cinéma.
Mais les robots n'ont pas d'instinct. Ils obéissent à des lignes de code.
Mew serre les dents et les poings ; il n'en veut pas à Loni mais à lui même. Il s'en veut parce qu'il est tourment. Normalement, il devrait être aussi innocent qu'elle et se demander comment le ciel est bleu, voir, ne pas se demander. Trouver les choses curieuses - pourquoi dire qu'on a un oeil au beurre noir puisque le beurre n'est jamais noir mais doré comme le soleil ou le blé ? Il lui suffit de plisser les yeux, poser les bonnes questions pour trouver le noeud du problème et faire marcher ses neurones artificielles, pour émettre des hypothèses qui se confirment presque trop souvent. Ce n'est pas normal. Et ça l'éloigne de Loni, Loni qui au départ ne comprenait vraiment rien mais à qui il a conversé de nombreuses fois. Des appels désespérés dans la nuit, les premières fois que les sentiments se sont manifestés de manière brute. Son modèle ne devrait pas en avoir. Par exemple, personne ne s'est senti mal quand Stuart est tombé et mort  - disons, réduit en bouillie de métal - il y a quelques jours. Mais lui, il a clairement ressenti une gêne. Ils auraient du s'émouvoir. A la place, il ne s'est rien passé, c'était un accident et leur maître d'oeuvre leur a simplement annoncé qu'il serait remis en état. Et c'est faux.
Alors, oui, trop de choses préoccupent Mew. Au point de le mettre dans un état étrange, qui lui donne envie de hurler, de crier. Il est en colère.
Moi non plus je ne suis pas fait pour comprendre, mais j'y arrive, ok ! J'y peux rien ! Il la prend par les épaules et ses yeux pourraient presque lancer des éclairs. A l'instant, ce n'est pas très grave s'ils font une scène en pleine rue. A vrai dire, personne ne s'en préoccupe vraiment. Les gens continuent leur chemin sans se soucier d'eux. Il n'y a que le vendeur de l'épicerie pour les fixer comme des gamins prêt à lui chaparder la moindre sucrerie. Peut-être qu'il regarde tout le monde de cette manière, avec ce même jugement et cette méfiance derrière ses sourcils broussailleux. Mew n'aime pas être regardé et il ne supporte pas ceux qui posent des yeux affamés sur Loni. Mais là, le plus important c'est de s'occuper d'elle, pas de ceux qui vont être témoin de leur dispute. Ça arrive tout le temps, plus souvent depuis Jaco.
Mais il ne parlera pas de Jaco. Il ne lui fera pas ce plaisir, de penser à lui quand il n'est pas là, d'avoir envie de lui alors que d'habitude, il s'occupe de ces choses là uniquement pour un peu d'argent ou par ennui. Une demande comme une autre, un service comme un autre. Il ne fera pas de faveur au chanteur, en lui regardant d'une autre manière, en laissant son coeur battre si fort qu'il ne peut pas l'ouvrir à la blondinette. Parce que c'est tellement grand, qu'il a peur de l'avaler elle aussi toute entière dans ce sentiment. Il a peur aussi peut-être, qu'elle soit jalouse. Si elle peut être jalouse ; peur de l'inconnu bien sur. La peur, c'est la première chose qu'il ait jamais ressenti. C'est une expression. Faire son cinéma, ça veut dire faire des caprices, exagérer, comme les gens qui jouent des rôles. Ce n'est pas une gentille expression. Non. Et maintenant qu'il l'explique, il se rend compte qu'elle peut presque être méchante. Je suis... désolé. Je te dirai ce que tu veux savoir maintenant. Je n'ai pas honte de toi, j'ai honte de moi.
Il st sincère. Mew est toujours sincère à sa manière, il baisse les bras quand il n'arrive pas à maintenant trop longtemps ce masque persuadé. Il n'arrive pas à dire non aux personnes insistantes.  
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c'est quelque chose qu'elle ne comprend pas, loni. c'est quelque chose qui semble absent un moment puis, trop présent le suivant. quelque chose qui déborde brusquement, qui a besoin de sortir dans un hurlement, dans un éclat certain, et qu'elle essaie de contenir, l'androide, car elle ne sait pas les vivre, ces choses. mais c'est trop présent. presque étouffant. ça bourdonne à l'intérieur d'elle et elle tremble simplement à vivre une pareille chose, elle a cette envie d'hurler et d'être en colère mais aussi, ce besoin de pleurer, qu'importe si les larmes sont fausses et qu'il n'y a rien de naturel, dans la chose. elle ne sait même pas, en vérité, ce que sont ses larmes. elle ne sait pas d'où vient ce corps, à qui il a appartenu, pour qui il a été fait, et ce qui se toruve à l'intérieur lui. elle ne comprend pas les émotions. les vagues qui ne cessent de la haper, de la frapper de plus en plus fort, lui donnant souvent envie de se noyer et de ne pas continuer. car loni veut juste comprendre et certes, elle fait mine de tout comprendre et d'être en contrôle du monde entier, de le tenir dans sa main et de connaître tous les mystères du monde, mais elle tremble et elle panique, à l'intérieur, et le simple fait de paniquer à l'intérieur lui donne l'envie de paniquer encore plus, car elle ne l'a jamais véritablement fait, paniquer, et les questions s'accumulent, les blancs sont de plus en plus présents et elle tangue, elle tangue tellement, à chaque jour, minute, qu'elle veut hurler plus fort mais elle ne sait pas hurler, elle ne sait pas contrôler le timbre de sa voix, ni ses mots, ni le monde entier, en fait, et elle n'est, au final, qu'une petite fille perdue au milieu d'un monde trop grand en sachant qu'il existe d'autres mondes autour et elle a peur, tout simplement. elle a terriblement peur et elle veut s'en aller, loin, car mew ne comprend pas, mew l'accuse de ne pas comprendre et elle déteste, vraiment, qu'il voit qu'elle ne comprend pas et qu'il ne la console pas. qu'il hurle également. peut-être au final sont-ils pareils mais loni, elle n'en a rien à foutre. elle veut simplement être seule dans un coin et laisser ses batteries se vider et peut-être dormir, sauf que dormir, elle ne sait pas faire. dormir, ce n'est pas fait pour elle. ici, il n'y a personne pour éteindre son système, pour la mettre en veille, car elle a demandé à être humaine sans savoir que c'était la pire des conneries à demander.
certains jours, loni aimerait qu'un éclair la frappe et que ses circuits rendent l'âme.
certains jours, loni aimerait que son système ait une défaillance et s'éteigne pour ne plus se rallumer.
elle voudrait juste exister une seconde puis cesser, car les sentiments, les nouvelles installations dans son système, les données qui ne cessent de s'accumuler et ce coeur qui n'est pas un coeur et ses peurs qui ne sont pas ses peurs, c'est beaucoup trop. elle aimerait pouvoir prendre une grande inspiration mais -
elle ne respire pas.
elle ne vit même pas.
alors, elle se contente d'accélérer le pas et de vouloir fuir mew, la place, le monde. de croire qu'elle va fuir loin. sauf que mew la retient et elle est presque heureuse de la chose, et elle se déteste d'être heureuse de ça, car elle ne comprend pas ce bonheur ressenti et elle aimerait juste que mew, il lui donne toutes les réponses et qu'elle cesse de chercher le pourquoi du comment de toute chose qu'elle croise.
elle voudrait juste qu'il la prenne dans ses bras. mais mew hurle et loni, elle n'a plus accès au fichier de sa voix. elle ne veut pas. elle l'a mis à la corbeille et elle dévisage ses escarpins, car ses yeux lui piquent et que, le regarder, ça ne changerait pas grand chose. de toute manière, ses détecteurs ont analysés l'environnement et elle sait, malgré elle, a l'exact endroit où il se trouve. elle n'a pas besoin de le voir pour le savoir.
les lèvres se pincent, quand il explique. quand il dit qu'elle joue un rôle. ça fait mal, en dedans. dans les circuits, ou qu'importe. parce que loni, elle sait bien ; elle joue l'humaine. elle sait que depuis qu'elle est dans ce corps, elle cache sa puce et qu'elle fait mine d'être comme tous ces gens qu'ils croisent dans la rue, tout le temps. parce qu'elle est une petite fille, au final, qui rêve d'être ce qu'elle n'est pas et qu'elle n'a même pas le courage de parler de son rêve à vive voix. elle veut être comme eux autant qu'elle a peur de chaque minimes détails faisant en sorte qu'elle leur ressemble de plus en plus, à chaque fois.
elle ouvre les yeux, pourtant, la blonde. elle ouvre les yeux, la barbie, pour observer l'autre poupée en face d'elle, lorsqu'un pardon tombe. loni le dévisage avec de la surprise dans les yeux et peut-être un peu de larmes artificielles. elle l'observe quelques longues secondes avant d'hocher de la tête, le visage fermé et fier, et de tendre les doigts pour lui prendre la main, fermement. je te déteste. tu devrais avoir honte, oui. vraiment honte, mew. et oui, tu as raison. je fais du cinéma. depuis mon activation je joue les rôles que les gens veulent que je joue, pour eux. tu le sais. pour toi aussi, j'ai joué un rôle, non ? elle pince ses lèvres, une hésitation dans ses gestes, mais ne cesse pas son pas. on rentre à l'appartement, j'ai envie de - dormir. partir. fuir. pleurer. elle ne sait le mot à prononcer, elle ne sait décrire ce qui est ressenti. elle pourrait dire, pour encore entendu gali dire des centaines de choses, que son coeur est brisé par les mots de mew et par les derniers événements, mais elle garde cela pour elle. elle ne possède pas de coeur et surtout, loni ne se montre pas faible. je veux rentrer. et dis ce que tu veux, mew. je joue seulement un rôle. le pas reste rapide, la colère toujours étouffante, qu'importe la peur.
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Il se souvient quand il composait son téléphone, dans le noir dans sa chambre, dans l'ombre de la nuit. Il voyait la lune à travers le store de son velux.  Il aimait ce sentiment de paix indescriptible que lui procurait la nuit, même s'il n'y voyait aucune étoile. Car aucune étoile n'est visible dans le ciel de Sigan, elles sont vivantes et parmi les gens lambda, elles s'affichent sur des publicités vivantes dans les rues, elles dansent sur des écrans géants. Il restait allongé là dans son lit, incapable de dormir. Littéralement. Les androïdes ne sont pas fait pour connaître le plaisir des rêves, la sensation de repos que procure une bonne sieste et de tous les gens font l'éloge. Il ne pouvait que s'ennuyer en attendant l'alarme qui lui permettrait d'aller travailler. Il préférait le faire la nuit, quand tout est allumé, que les néons projettent leurs couleurs acidulées. Il se rechargeait le jour et n'avait jamais à entrer en contact avec le monde extérieur. Ainsi furent les premières années de son existence, ponctuées par des questions sans réponse. Aux balbutiements de ses bugs et dysfonctionnements, quand il était encore un bon petit soldat.
Il jouait alors. Quand il l'a appelée pour la première fois. Il voulait ressentir quelque chose, il s'intriguait de certaines choses. De l'amour et autres stupidités. Puis, au fil de ses coups de fils, c'est presque devenue habitude. Sa voix, sa personnalité naissance dans ses questions trop pointues qui ne sont jamais posées à un téléphone rose. Jusqu'à ce que la ligne soit coupée, jusqu'à ce qu'elle soit libérée, elle a été la gardienne de ses nuits. Une petite soeur. Et sans doute, son premier amour. Celui qui s'en va avec le temps et se transforme en une amitié étrange, pleine de sous entendus. Ils n'ont pas besoin de se toucher, de se le dire, de s'embrasser, pour savoir qu'ils seront toujours là l'un pour l'autre. Il n'a pas besoin d'être officiellement son amoureux pour la rendre heureuse. Il espère.

Il se déteste tant de pouvoir la faire crier, de la mettre en colère, de la perturber. Lui qui a plus d'années d'expérience dans le monde physique, qui a su s'entraîner par la force des choses. Il a prit des coups qui ont allumés plus de neurones qu'ils en ont détruites. Pourtant, il est toujours cet idiot qui a fait d'elle son âme soeur. Quand bien même leur condition leur empêche de l'être pour de vrai.  
Alors, c'est un coup au coeur quand elle parle de rôle. Elle soulève le plus grand problème. Ils ne sont pas totalement vrais. Et lui même, toutes ses réactions ne sont que des réactions en chaîne, logiques et programmées par des mains habiles et qualifiées. Il se mord la lèvre inférieure, incapable de goûter le sang. Il ne se rend pas compte qu'il se blesse jusqu'à ce qu'une impulsion électrique lui rappelle la douleur. Si elle joue, elle tâtonne encore dans son nouveau coeur, lui s'emmêle dans les mots depuis des années. Toujours aussi incapable, de faire, de savoir ce qui est approprié dans chaque situation. Il aimerait pouvoir tout lui transmettre juste par le regard.  Il soupire. Pour eux deux. « Tu te vexes vite. Moi aussi, je joue un rôle, à ma manière. Mais tu verras, ça viendra, les autres aussi ils jouent des rôles. Les hommes sont encore moins sincère. » Elle finira par s'habituer. Il espère, il prie de la voir un jour voler de ses propres ailes et devenir cette belle jeune fille. Cette princesse, sa précieuse soulmate. Sa colère se tourne maintenant vers Gali qui est moins présent dans sa vie. L'androïde a besoin d'aide. Il n'est pas un père, il ne sait pas comment on s'occupe d'une enfant. Il n'est lui même qu'un ado, un être vieux de dix ans, aux circuits qui se font vieux, aux nombreux bugs et qui parfois ne fonctionnent plus comme il devrait. Il est une épave, toute rouillée et elle est si neuve. Neuve de tout, de toutes les nuances de l'humanité. Mew est forcé d’accélérer le pas pour la rejoindre.
Mais de toute façon, ils sont mieux chez eux. A l'abri. Il préfère le confort de ses murs, c'est toujours comme ça. Que ce soit son studio où il bosse ses instrus ou leur petit coin de paradis, ou la coloc de Jaco. Mew n'est pas un chat d'extérieur, il lorgne le monde derrière les carreaux mais il n'aime pas s'aventurer à l'extérieur. Il préfère l'observer à travers la lunette de ses jumelles, écouter les racontars des uns et les ragots des autres. Il est mieux quand il est avec lui même, une bougie aux senteurs douces allumées pour se donner un peu de réconfort. « Attend moi, tu vas vite ! » Quand il arrive à sa hauteur, il cherche sa main pour la prendre dans la sienne. Il serre fort ses petits doigts contre les siens si fins. Il a tellement peur de la perdre, qu'on lui fasse du mal. Que des gens mal intentionnés se servent d'elle, qu'il oublie souvent qu'elle peut se débrouiller seule et que Baby est forte. A l'inverse de lui, qui l'est moins qu'il le prétend. Il ne le dit pas quand elle le vexe, quand ses mots lui rappellent son incapacité à protéger ses proches comme il le voudrait.
Mew n'est pas un robot soldat. Il est juste obéissant, mais il ne sait pas se servir d'une arme. Il hait la vue du sang, ça détraque ses circuits.
Il a besoin de Loni. D'eux.
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