Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 I'm a sarcastic asshole. when I talk to you, it's either because I really like you and feel comfortable teasing you or I really hate you and don't care if you know it. Good luck figuring out which one! (h8ful eight)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Anonymous
Invité

I'm a sarcastic asshole. when I talk to you, it's either because I really like you and feel comfortable teasing you or I really hate you and don't care if you know it. Good luck figuring out which one! (h8ful eight) Empty


I'm a sarcastic asshole. when I talk to you, it's either because I really like you and feel comfortable teasing you or I really hate you and don't care if you know it. Good luck figuring out which one!

La densité de la végétation, les rayons de lumières qui filtraient paresseusement au travers l’épais feuillage et le son du vent courant entre les branches ; tout ça avait beaucoup de raison de le ramener en pensée là où il avait grandi. Parfois, les grand jardins alteans lui manquaient. Mais contrairement à la Terre, GAIA n’oubliait pas. Il avait cruellement conscience qu’il ne pourrait probablement pas mettre le quart d’une fesse sur Altea avant que l’intelligence artificielle qui faisait la pluie et le beau temps ne le repère. Mais au diable tout ça ! N’était-il après tout pas parvenu à se construire une vie relativement confortable ici ? Il était certes loin du faste et du luxe que sa vie de Warden aurait pu lui offrir, mais il avait bon espoir de rapidement pouvoir capitaliser sur ces dernières découvertes.

Un sourire confiant accroché aux lèvres, l’exilé progressait d’un pas assuré dans un coin de forêt qu’il n’avait pourtant encore jamais exploré. Malgré tout prudent, à sa ceinture pendait, présence réconfortante, la lame qu’il avait forgé grâce à ses capacités hors normes. Chaque jour il se délectait de posséder un avantage que les lobsterrien ne possédaient pas. C’était son atout secret, qui l’avait à nombreuse fois sortis de situation qui auraient autrement pu dégénéré. Persuadé de pouvoir faire face à n’importe quelle créature mutée ou être humain qui croisait sa route, il ne voyait pas trop l’intérêt de se la jouer sur la pointe des pieds. Et puis la journée était belle, il avait envie de bouger. D’où l’exploration de ce secteur qu’il n’avait que trop repoussé.

L’ex-Warden avisa un ruisseau barré d’un tronc de bois pourris. N’importe quelle personne sensée se serait immédiatement rendue compte que le pont de fortune s’apprêtait à céder sous le poids du premier être vivant qui oserait mettre le pied dessus. N’en tenant pas compte, Neron s’avança, confiant, persuadé d’être capable de rendre la matière friable solide comme du fer. Il s’engagea donc avec entrain sur le passage, qui céda lamentablement sous ses pieds. Il évita de se tordre la cheville seulement au prix d’un bain qui lui sembla glacé. Prenant une longue inspiration alors qu’il s’extirpait du ruisseau, il ronchonna, toute trace de bonne humeur effacée. Il se recomposa cependant rapidement un masque moins agressif avant de s’exprimer à voix haute.

« Xahel ! Je pensais pourtant qu’on était clean ! Je me suis excusé combien de fois déjà ? »

L’absence de réponse finit de le faire se sentir stupide. Le fugitif poussa un soupir et avisa une roche plate en plein soleil, qui semblait faite pour les bains de soleil. Une parfaite aubaine pour l’homme trempé, qui s’y rendit d’une démarche rendu maladroite par ses vêtements mouillés qui lui collaient à la peau d’une façon désagréable. C’est avec un sourire qu’il s’assit sur le roc agréablement chaud.

« Xahel, tu vas vraiment me faire le dire à voix haute, pas vrai ? »

Neron poussa un nouveau soupir avant de passer sa main dans ses cheveux et de se gratter le nez. Désireux de repousser l’échéance, il offrit un instant son visage au soleil, espérant que sa soulmate ne se manifeste. Ne sachant toujours pas si le maître yogi écoutait, il reprit cependant la parole, certain que les autres membres du cluster le taquineraient pour le compte.

« Je te promet de ne plus jeter discrètement les tisanes que tu me pousse à préparer. Ça va comme ça ? »

Certains pourraient appeler cette tirade tout un tas de chose, sauf peut-être de vraies excuses. Mais les deux alteans n’étaient pas soulmates pour rien, ils se comprenaient souvent à demi-mot. Il était même probablement un des seul à savoir lire au travers ses façades de mauvaises fois et deviner quand l’homme était réellement honnête.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

I'm a sarcastic asshole. when I talk to you, it's either because I really like you and feel comfortable teasing you or I really hate you and don't care if you know it. Good luck figuring out which one! (h8ful eight) Empty
Après une longue journée de travail, le Inkeling se fermait avec le cliquetis du mécanisme de la barrure de la porte principale. Une à une, les lumières s’éteignaient, la musique se taisait enfin et la noirceur d’un matin trop tôt remplissait l’endroit. Lentement, Vee se dirigea par habitude vers l’un des sofa tape à l’œil qui ornait le plancher. Laissant tomber son corps épuisé sur les coussins, elle sortie un téléphone portable de la poche de son jeans et consultât l’écran de quelques mouvements du pouce. Elle répondit à la négative à deux invitations : Une était une fête pour ne sait pas qui, dans un bar branché pas très loin du salon de tatouage et l’autre c’était une invitation perso à un lancement de … d’un prototype de … enfin bref, non.

Au final, elle choisit méticuleusement son activité du petit matin et texta Xahel, sachant très bien que c’était ridicule, qu’il était soit endormis, soit en méditation mais qu’il allait définitivement lui répondre rapidement, d’un moyen ou d’un autre.

«  Ergh ! Vous devriez vous marier. On dirait un mec qui veut s’faire pardonner par sa bonne femme.  »

Il suffisait souvent de penser à l’un d’eux pour que la connexion de son processeur se fasse aussitôt. Sans le commander, sans activer quoi que ce soit. Son cerveau reconnaissait seulement le moment d’être en phase avec les autres.

De son salon de tatouage, allongée sur le dos sur son canapé, Violet pouvait sentir le soleil chaud sur sa peau, entendre l’eau qui coulait et la roche dure sous elle. Les vêtements mouillés de Neron la firent à peine sourciller. Ça lui collait le corps d’une manière qui la dérangeait. C’était probablement nettement inconfortable. Une chance qu’il faisait chaud.

«  Et puis ça va, elles ne sont pas toutes imbuvables ses tisanes… T’as qu’à les boires. Dans le pire des cas, ça te donnera un bon teint, des reins en santé et de puissantes érections.  »

Assurément, elle connaissait bien celui qui les buvaient, ces potions !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

I'm a sarcastic asshole. when I talk to you, it's either because I really like you and feel comfortable teasing you or I really hate you and don't care if you know it. Good luck figuring out which one! (h8ful eight) Empty
La bestiole qui sautait sur Xahel faisait des bruits étranges, entre roucoulement de jeu et ronronnement d’affection, il tentait de grimper sur le géant pour se poser sur son épaule et y rester, pendant que le yoggi méditait. Cela faisait deux ans qu’il avait recueilli le mogwaï, il l’avait trouvé blessé derrière son compost, et il l’avait recueilli et soigné. Désormais Bowda ne le quittait plus. Il était jeune après tout quand il l’avait eu et il pensait sincèrement que Bowda le prenait pour sa mère d’adoption. Ce n’était pas si faux, après tout et Xahel veillait sur la créature avec tendresse, mais c’était dans sa nature. Installé sous le porche de sa maison, entouré d’un lourd pan de lierre qui formait un cocon protecteur, il ne bougeait pas, ne sourcillait même pas. Pourtant, les sensations qui gagnaient son corps n’était pas celle de ce monde. Non. Il ne les entendait que dans le lointain, trop éloigné de sa conscience propre, il cherchait à atteindre un état proche du nirvana. En quelques sortes.

Sa méditation sereine ne souffrait d’aucune entrave réellement, enfin, si, il y avait toujours Eux, lui, il y avait le Tout. Mais il savait s’éloigner de sa propre conscience, les entendant dans le son étouffé de leurs paroles, alors qu’il continuait son chemin –méthaphoriquement parlant- vers l’état de « transe ».

**Neron…mon ami. Tu sais que je médites mais tu m’embètes. Tu choisis toujours le moment…hum…et la douce voix de Violet. Allez…faisons demi-tour. **

Il revenait, silencieusement, les yeux pourtant ne s’ouvraient pas, ses mains l’une sur l’autre, la gauche recevant dans sa pomme le dos de la droite, sa respiration lente, mesurait, faisait une harmonie douce, il tenta de leur offrir la plénitude zen de sa propre conscience, de partager cet état d’apaisement. Mais il ne parlait pas, pas encore, pas maintenant. Il diffusa la douceur et la bienveillance, Xahel était mieux qu’un bon joint quand on voulait être « cool », et il souriait de leur partager son état.

« Pour les puissantes érections, je me garde la recette secrète. »

Sa voix se fit entendre clairement, un rien amusé, il ouvrit les yeux et eut un peu de mal à sortir de son cocon, mélanges de sensation, il attrapa le mogwaï dans une main et le câlina contre son torse, le laissant entendre le battement de son cœur. Cela avait don de rassurer la petite bête…

« Si tu veux tomber malade Neron, continue. Tu sais que ce n’est que pour renforcer tes défenses immunitaires. » Il était un peu fâché contre sa soulmate. [color:fca1= #225c7b] « Mais tes excuses me vont. » Il eut un ricanement. « Je ne pensais pas m’imaginer en bonne femme un jour… » Il continua de rire un peu, discrètement. « Pourtant j’en suis loin Violet… » OUI ! OUI ! C’était un rien salace et déplacé devant le frère pas frère de Violet. Mais ce n’était qu’un détail…un simple petit détail.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

I'm a sarcastic asshole. when I talk to you, it's either because I really like you and feel comfortable teasing you or I really hate you and don't care if you know it. Good luck figuring out which one! (h8ful eight) Empty
« - Vous ne vous la fermez jamais, vous, hein ? » grogne Marvin

Est-ce pour cela qu’il n’arrive jamais à avancer sur son modèle de main ? Comment peut-il parvenir à rester concentrer quand il se sent aussi mouillé ? Ses vêtements semblent lui coller désagréablement à la peau et l’androïde sait avec pertinence qu’il aura beau travailler nu, la sensation ne disparaitra pas.

Et s’il sert de relais pour les personnes ayant été ajoutés artificiellement à leur petit quelque chose, Xahel, Dana et Neron font partie de ceux avec qui il ne peut pas couper les ponts, même s’il le voulait. Les autres, il peut toujours changer les permission d’accès de leur trace numérique. A tout moment, Marvin pourrait péter les plombs et mettre un terme à cette folle expérience de cluster forcé… Mais il ne le fera pas.

Il ne le fera pas parce qu’il tient à leur DB. Parce que sans ce cluster artificiel, l’androïde a peur qu’on considère que la DataBase ne soit plus assez performante que pour être encore considérée, qu’il se retrouve encore plus seul qu’aujourd’hui à veiller dessus. Après tout, c’est toujours ce qui finit par arriver aux machines, une fois qu’elles arrivent en bout de vie.

« - Il y en a qui essayent de travailler pendant que vous êtes en train de jouer à la dinette dans je ne sais pas quelle rivière. » les rabroue-t-il. « Si je pouvais être fatigué, vous passerez votre temps à m’épuiser. Vous ne dormez jamais ? Je pensais que c’était un truc d’organiques de dormir, pourtant. »

Il bougonne, il rabroue, il râle, il grogne. Pourtant, il avait senti la petite chute et quelque inquiétude s’agitait au fond de l’androïde qui ne put s’empêcher d’aller jeter un œil détailler, allant visiter Neron. La Terre… Encore et toujours la Terre. Un sifflement agacé lui échappe. Au moins il y a du soleil pour le réchauffer.

« - Tu devrais étendre tes vêtements. Ils sècheront plus vite et ça sera moins désagréable pour nous. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

I'm a sarcastic asshole. when I talk to you, it's either because I really like you and feel comfortable teasing you or I really hate you and don't care if you know it. Good luck figuring out which one! (h8ful eight) Empty
“Je sais que vous adorez entendre le son de vos propres voix - surtout toi, Neron -, mais ce serait possible de vous taire ? Il y en a qui bosse ici.” Marmonne-t-elle avec une malice difficilement dissimulée.

Avachie devant son écran d’ordinateur, elle est en plein débat avec sa sœur jumelle, celle-ci essayant tant bien que mal de raviver le sens de l’éthique de la hackeuse. Sur l’écran rétro éclairé se profilent d’interminables lignes de code, toutes plus incompréhensibles les unes que les autres pour les non-initiés. C’est bientôt cette période du mois où il faut payer son loyer et le maigre salaire de Loeiza ne suffit pas pour louer cet appartement pour deux. La rousse voulait absolument vivre Uptown et pour cela, il fallait magouiller. Sa sœur fut réfractaire au début, mais puisque Leene s’arrange pour avoir toujours raison, la dispute ne dura pas. Toutefois, l’habitation ne respire pas le luxe, c’était la moins chère du quartier. Les problèmes sont fréquents, mais bien insignifiants à côté de la menace de mort constante qui pèse sur les pauvres âmes qui se logent Downtown.

Leene exprime verbalement son dégoût, la sensation de vêtements trempés et collants lui arrachant une grimace. L’androïde maudit cet enfoiré de Russel pour la énième fois aujourd’hui. Une de plus ou une de moins, un jour peut-être, un dieu quelconque exaucera ses prières. La jeune membre des Corbeau proteste immédiatement à la requête de son ancien mentor. “Alors, non, c’est hors de question. Je préfère supporter la sensation de vêtements mouillés plutôt que d’avoir Sir Neron de Filsdeputerie nu dans ma tête. Je supporte bien des choses, mais j’ai aussi mes limites.”

Elle n’est pas prête pour ça. C’est un refus catégorique. Rien que de l’imaginer, ça lui donnerait presque des hauts-le-coeur si elle possédait un estomac. Elle n’a toujours pas digéré son intégration forcée dans cette mascarade qu’ils appellent cluster. “T’es gentil, mais tu gardes ton pantalon. T’avais qu’à faire plus attention.” Elle esquisse un léger rictus et ajoute sur le ton de la provocation. “Et ça se dit ex-Warden…”
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

I'm a sarcastic asshole. when I talk to you, it's either because I really like you and feel comfortable teasing you or I really hate you and don't care if you know it. Good luck figuring out which one! (h8ful eight) Empty
Another Complaint ☾ "Plus jamais tu remets les pieds ici, petit con!"

Son accent gras des arriérés de Néphède me reste contre les tympans, ça et les bris de verre qui viennent s'éclater contre la benne à ma droite. Du vert bouteille qui craque sous mes bottes dès que j'ai reposé le pied par terre. Je sais pas s'il vise mal ou s'il m'aime encore assez pour cibler loin de ma belle gueule.

"Ca va! Je vais te rembourser! Je croyais que t'étais un pote, merde!"

"T'as pas de potes, Cobalt."

Des pupilles qui roulent et jettent des égards pourris au ciel juste au dessus de moi. Tragiques les aléas émotionnels qu'on trouve dans des amitiés vagues sur Néphède. Des oui qui sonnent non, des noms qui sonnent vides. La confiance vaudra toujours plus cher qu'une vie mais c'est pas moi qui fais les lois. Pas ici. Pas comme ça. Je remets mon épaules en place et la veste qui traîne par dessus.
Lui claque la porte de son rade à l'agonie, crevant dans un fracas de charnière le reflet faiblard des néons à l'intérieur. Dans ma trachée, ça marmonne de rageuses remarques. Je crachote un soupir au parfum de smog qui me rappelle mes clopes. J'en ai déjà une entre les dents avant de dépoussiérer ma veste. Je préfère ça au goût de la pollution.
Mon crâne douille. Mon dos aussi. Rien d'une douleur de l'échec, plutôt un relent de connexion avec un corps qui n'est pas le mien. Ca me fracasse les os et les muscles avec la délicatesse d'un brasier auquel on jette du bois détrempé. Et en parlant de flotte, j'ai les circuits de la colonne qui me filent des décharges rien qu'en sentant la température chuter fissa. La flammèche s'est ramassée dans une flaque on dirait.

"Bien joué..."

Ravalé, mon cancer soufflé. Briquet rangé, j'entends de grands débats se poursuivre, des comparaisons grivoises dépeintes sur une toile de banalités au paysage de ta gueule. Marvin qui s'impatiente, Marvin qui crache ce que tout le monde pense. Seul dans les rues, j'ai la carcasse qui dégueule un rire cendré venu de nulle part dans la foule. Les rues sont désertes, alors pourquoi ne pas parler aux gens dans ma tête?

"Bah ouais, vas-y, laisses-le crever dans sa flotte. Ca nous donnera l'occasion de voir ce qu'on ressent quand on claque d'une pneumonie." blasé, sarcasme, ô comme j'apprécie la vie qu'on m'a donnée avec ce cluster "Leene, fermes les yeux. Toutes façons voir Néron à poils ce sera jamais pire que de l'avoir dans le crâne h24."
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

I'm a sarcastic asshole. when I talk to you, it's either because I really like you and feel comfortable teasing you or I really hate you and don't care if you know it. Good luck figuring out which one! (h8ful eight) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
I'm a sarcastic asshole. when I talk to you, it's either because I really like you and feel comfortable teasing you or I really hate you and don't care if you know it. Good luck figuring out which one! (h8ful eight)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (liz) don't wait for luck
» let's talk about me (adriel)
» You've arrived at panic station - (h8ful eight reacts to Event Altea Décembre 4035)
» leonor atkins + body talk
» i don't care if you believe in me (seolsa #1)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ANTIGRAVITY :: through the valley of the shadow of death :: Let the record spin :: IRP :: RPS TERMINÉS OU ABANDONNÉS-
Sauter vers: