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fin octobre 4035


C'est Paul qui a lu la lettre. Gali a tenté par lui-même, pendant près d'une heure, avant de s'avouer vaincu. Le flux d'émotions ressenti était trop gigantesque, de toute manière, pour qu'il puisse correctement la lire, même en sachant comment faire. Les larmes étaient déjà là, contre ses joues. Silencieuses, pour une fois. Le visage n'était pas brisé par la laideur, comme normalement. Gali était calme, malgré le fléau présent dans ses veines et dans son coeur, et le sentiment de savoir, qu'il avait, à l'intérieur de lui. Puis, Paul a lu la lettre. L'idiot a eu rapidement la gorge serrée, et Gali l'a dévisagé tandis que le plus vieux se retenait de ne pas server quelques larmes, face aux mots écrits. Et si Paul a voulu s'excuser pour Ajay ou même, parler de la lettre elle-même, Gali l'a fait taire d'un mouvement de mains, avant de se lever. Sous son poids, l'une de ses jambes peine à suivre ; Ajay n'étant pas présent, Gali n'a pas caché la chose. Et l'oeil de Paul s'y est posé, une seconde, avant que ses prunelles ne se fassent plus larmoyantes.
Quelques jours se sont écoulés, depuis. Gali grimace un peu moins, à marcher sur sa jambe. Il s'est pratiqué, un peu. Parfois, il s'arrête devant la fenêtre. Il regarde au travers des arbres et il espère voir le King revenir, car il sait qu'il reviendra. C'est étrange d'avoir cette certitude, et pourtant. Elle est là. Gali sait. Il sait que son fiancé reviendra, qu'importe ses mots écrits sur le papier, qu'importe les sous-entendus. Ils ne peuvent pas se séparer. Pas après tout ça. Ils ne sont pas capable d'être séparé. Et c'est con. C'est con et terriblement contraire à tout ce qu'ils se sont promis le premier soir, mais Gali l'assume complètement. Il assume avoir besoin de lui, terriblement. Il le sent dans ses os, dans ses veines, dans son coeur. Dans son âme, aussi, qu'importe si la chose est niaise. Alors, il s'arrête à l'occasion devant une fenêtre ou devant la porte pour regarder quelques secondes ou alors, minutes, dans l'espoir que l'homme apparaisse. Puis, une moue traverse ses lèvres et il finit par retourner dans le lit pour s'allonger de nouveau ou alors, aller manger quelques légumes offerts par Paul. Il s'étonne de pouvoir manger les légumes aussi facilement, en sachant son problème avec la nourriture. Gali peut sentir, par contre, ses joues un peu plus creuses qu'à l'ordinaire, sans ses nutriments, et même s'il n'a pas de miroir, il devine qu'il aborde des cernes un peu trop énormes, assez pour le mortifier.
Il n'a pas mis de jolis vêtements depuis des jours. Il faut dire que Paul n'en a rien à faire, des jolies vêtements. Alors, Gali porte des chemises trop larges pour lui, qu'il remplit quand même un peu, et des jeans usés qu'il doit retourner, au niveau des pieds. Il se sent minuscule, dans les vêtements de la brute. Et ils piquent, un peu. Le tissu n'est pas doux. Il possède une drôle d'odeur, également. Et puis, il y a des bestioles. Des bestioles partout dans l'église qui lui arrachent des cris et des frissons, tout le temps. Il essaie, un peu plus à chaque fois, de retenir ses cris quand il voit une arraignée ou encore, un mulot, et de chasser la bête par lui-même. La diva ne pleure plus, du moins, en voyant une arraignée comme la première fois. Il se rappelle honteusement de la manière dont sa jambe sensible a cédé sous son poids alors qu'il était nu devant un bain chaud - rempli difficilement pendant plus d'une heure, à faire bouillir l'eau sur un feu - pour que Paul accourt et vienne tuer la petite bête pour lui.
Le premier jour sans Ajay, Gali pleure face à l'araignée.
Le second, il hurle et ne pleure pas, mais tombe.
Le troisièeme, il n'hurle pas, garde le cri entre ses lèvres pincées, mais ne parvient pas à tuer la bête.
Le quatrième jour, Gali ne hurle pas, ne pleure pas. Il prend un livre, le coeur qui bat vite dans sa poitrine, et écrase la bête à l'aide de la couverture. Une grimace contre les traits, il dévisage la bestiole morte sous le livre, et quand il lève les yeux vers la fenêtre pour la énième fois de la journée, il voit Ajay, au loin.
Il est flou, encore trop loin. Mais Gali sait ; il sait que c'est lui. Alors, il se lève lentement, remonte le jeans de Paul qui lui glisse le long de la taille, et s'empare d'un blouson trop grand pour lui, pieds nus, et quitte l'église pour avancer vers lui. Il ne court pas ; sa jambe est encore trop hésitante. Mais il marche vite vers lui, et contrairement à la dernière fois qu'il a vu l'homme, Gali ne cache pas la faiblesse qu'il a, dans sa jambe gauche, suite à ce qui leur est arrivé. Suite à ce qui est arrivé à Ajay, plus précisément. L'ancien prostitué s'arrête en face de lui, à quelques mètres. Il croise ses bras contre son torse et, une moue se pose contre ses lèvres. Il le regarde sérieusement, le regard noir. tu en as mis, du temps La moue disparait, les yeux pétillants enfin, et un sourire claque sur ses lèvres.
Puis, il voit la bête. Gali fige une seconde, blême. c'est - ah La voix est hésitante. tu t'es fait un copain ? La bête est somptueuse. Grande et sombre. Effrayante, peut-être, pour Gali. Elle n'a rien d'une araignée, ou d'un mulot. il est hm - mignon ? Il lui faut un effort certain pour détourner les yeux de la bête et regarder le King. Il a envie de s'approcher de lui. De l'embrasser, de le prendre dans ses bras. Mais pour le coup, la bête l'empêche de le faire. Gali a peur.
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Dès l'instant où Ajay aperçoit sa silhouette dans le lointain, il réalise à quel point l'homme lui a manqué, à quel point il désire le prendre dans ses bras et ressentir la chaleur d'une étreinte humaine. Puis, plus discrète mais pas moins dévorante, l'urgence de l'embrasser, de se rassurer et se rappeler que leurs corps se connaissent toujours. Il n'a même pas besoin de se forcer pour sourire et se sent un peu bête, comme ci le geste était inapproprié alors qu'il vient de l'abandonner pour presque quatre jours. Il aurait pu ne jamais revenir, non pas parce qu'il n'en avait pas le désir, mais parce que la nature menaçante de la jungle terrestre à bien failli avoir raison de sa réputation. Mais rien ne semble pouvoir l'abattre, ni les créatures qui peuplent la forêt, ni les hommes qui se dressent sur sa route. Et surtout pas son frère, il est hors de question de que son frère lui gâche son bonheur. Ajay est fin prêt à parler de ce qui s'est passé. Pas de tout, mais poser des mots sur ce qu'ils viennent de traverser et enfin se rassurer, en lui disant je t'aime. Ajay pendant un court instant, fantasme cette embrassade, cette retrouvaille qui se rapproche. Mais la réalité le rattrape aussi vite, dans son incapacité à courir pour réduire la distance qui les sépare, puis dans la vision d'horreur de Gali, avançant avec difficulté. À cause de lui et de sa mauvaise jambe, à cause de ce qu'il s'est passé. A cause de son frère.
Son propre frère.

Ajay s'est toujours embarrassé d'éthique et estime que certaines choses ne se font pas.Le King aime jouer des gens et de leurs faiblesses, mais peut-être parce que la chose le concerne directement, il considère que certaines choses sont sacrées. Dont la famille. La sienne l'était à ses yeux, même s'il la détestait. Il y a une grande différence entre haïr des personnes et vouloir leur mort, et les membres de sa famille ne font pas partie de cette dernière catégorie. Même Romir. L'idée lui traversait l'esprit lors de ses coup de blues, mais il n'aurait jamais sérieusement considéré la chose. S'il avait su, qu'en revanche son aîné n'allait pas hésiter, il ne se serait pas gêné.
Il ne peut oublier les cris, son frère et son arme entre ses doigts, son sourire carnassier. Sa propre surprise quand il a entendu le plafond craquer, puis quand vingt kilos de métal forgé et de cristaux lui sont tombés dessus. Si le traumatisme est encore récent pour eux deux, rien ne saurait gâcher ce moment. Sauf peut être l'humeur de Divine qui trotte de son côté le plus faible et s'est mise à grogner. Depuis qu'il l'a sauvé dans la forêt, elle s'amuse  le suivre. Au début, Ajay pensait que la bête le traquait et lui ferait payer tôt ou tard de s'être aventuré sur son territoire. Son aide était ... inattendue. Ajay n'est pas à l'aise avec les animaux,  il a déjà du mal dans ses rapports humains. Peut-être qu'elle aussi est mal à l'aise avec ses congénères. Il préfère ne pas savoir quel erreur dans ses gênes l'a transformé de repas à maître temporaire.
Il songe qu'il devra lui faire un collier pour la retenir, il a encore encore du mal à la contenir et il n'aimerait pas qu'elle saute sur Gali. Heureusement, elle se contente de s'interposer entre eux quand seulement quelques mètres les séparent.

Ils sont si proche et pourtant, Ajay sent la présence d'une fine distance, qui ne demande qu'à être traversée. Ce n'est pas une mauvaise chose, car dans cette appréhension qu'il a de l'autre, il a aussi ce sentiment qu'il n'a jamais été aussi certain de ce qu'il veut pour lui, pour eux. Il n'a jamais être aussi persuadé de la justesse de leur amour et de son propre attachement. Ajay ne nie plus, il ne repousse plus son désir, son envie du plus jeune. Il accepte ce qu'ils sont, plus que jamais, depuis qu'ils ont survécu au pire ensemble. Ensemble, toujours. L'homme prend son mal en patience, accepte le small talk à propos de Divine dont il n'a pas envie de parler, distrait par les yeux sombres de Gali qui la fixent. La louve est effrayante, elle lui arrive à la taille lorsqu'elle a le dos rond et ses yeux brillent d'une étrange lueur rouge et menaçante. Elle montre les crocs, deux rangées de pointes fines aussi aiguisées que des dagues. L'inconnu ne lui inspire pas confiance, mais ce n'est pas à elle de décider. Le King siffle pour la calmer et la faire reculer, elle cesse de grogner mais garde un oeil curieux en direction de l'âme sœur de son maître. Elle ignore tout de leur lien. Elle apprendra, si elle peut apprendre. Ajay ramasse un morceau de bois d'un diamètre suffisant et le jette devant lui. Cela occupera la louve un moment. « Je ne sais pas exactement ce que c'est mais elle ne m'a pas lâché pendant tout le temps que j'ai passé dehors donc... » Il hausse les épaules. « Elle est carrément effrayante mais elle ne m'a pas volontairement fait de mal. Je l'ai appelée Divine. » Puisqu'elle n'est plus là pour les séparer, Ajay franchit les derniers mètres qui le sépare de Gali. « Tu n'as pas à te faire de soucis, je ne vais pas jouer à la Barbie avec elle. » La pique n'est pas intentionnelle mais il demeure une certaine amertume derrière ses mots. Quoi que les autres aient pu penser. Ajay le dévisage de la tête au pied. Il porte un jean trois fois trop grand qui met en évidence ses formes douces. Le King attrape le tissu pour le remonter sur ses hanches. « This is not fashion at all but I like your underpants. » Sa main gauche effleure la jambe de Gali et il arrête brusquement son geste. « I'm sorry. » Si ils n'était pas sa soulmate, Gali n'aurait pas eu à souffrir autant. C'est ce qu'il a toujours craint, que ses âmes soeurs prennent pour lui. Et si il se fiche royalement du sort d'Aquila, il n'est pas insensible à ce subit le siganais.
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Avoir la certitude de quelque chose n'efface pas la peur. Et Gali a continuellement peur. Même en ayant le King face à lui après plusieurs jours, la peur reste présente, dans ses veines. La colère également, bien qu'il sache maintenant lire plus ou moins correctement dans les pensées de l'homme. Après tout, l'italien n'a jamais été doué en lecture. Il ne sait pas réellement comment lier certaines lettres entre elles ou comment écrire de longs mots. Lire Ajay est plus facile que lire un livre, mais ça ne rend pas la chose plus facile. Et il est en colère, malgré la joie. Il est en colère face aux doutes de l'homme toute en sachant que les siens sont certainement beaucoup plus nombreux. Ils sont simplement plus silencieux. Ajay a cette manière d'hurler au travers de ses gestes sans dire le moindre mot tandis que Gali camoufle joliment les choses jusqu'à l'explosion. Peut-être que les gestes du King ont leur place, alors. Peut-être qu'ils ont besoin des départs pour les retours, et que Gali est en colère car son coeur lui joue des tours. Il ne ment pas sur la chose. Il aime l'homme plus que tout. Il ne savait, autrefois, que son coeur pouvait ressentir autant de choses. Et maintenant qu'il sait, le sentiment lui fait aussi peur qu'il lui fait du bien. Il en tremble de joie et de colère, incapable de séparer ses émotions. C'est ce qu'Ajay lui fait vivre continuellement. Ses émotions à l'état brute, trop intense pour qu'il puisse les cacher correctement sous un masque de faux semblant. Alors le regard est sombre et un peu paniqué, sur la bête, et un sursaut le traverse, presque trop lourd, quand elle part à courir et passe vivrement à côté de lui pour suivre un maigre bout de bois. Gali tourne la tête et la suit des yeux, un instant, incertain d'être rassuré à la savoir derrière lui, mais finit tout de même à regarder son fiancé de nouveau, reprenant plus au moins contenance.
Les lippes s'étirent alors dans un sourire malin et il appuie l'une de ses mains contre sa hanche toute en le dévisageant. Divinie ? Une moue boudeuse traverse ses lippes et le regard est sombre, si noir, posé sur le King. d'abord elle vole mon homme puis ensuite mon surnom ? je ne suis pas certain de l'apprécier, Ajay. La voix est capricieuse, impérieuse. Et il lève les yeux au ciel, face à la remarque de l'homme, bien qu'elle le rend tremblant, une seconde. dommage. je suis certain qu'elle pourrait massacrer quelques corps, au besoin. pour autant que ce n'est pas le mien. Il a déjà suffisament de blessures. Son torse est encore marqué par des éclats et le côté de sa tête, bien que guérissant doucement, est exposé aux yeux de tous. Paul a rasé maladroitement son crane autour de son oreille pour faire les points. Dans les derniers jours, le prince lui a demandé une meilleure coupe. Maintenant, la découpe semble presque intentionel et Gali en est presque fan. Il aime, après tout, attiré l'attention et être différent.
Son regard s'accroche de nouveau à celui du King, si bleu, quand les mots se posent contre sa taille. Il ne cille pas et ne dit rien, se contente de le dévisager, avant qu'un simple rictus traverse ses lèvres. Puis, une girmace, quand l'excuse tombe. Gali ouvre la bouche, pour dire quelque chose, mais se stoppe brusquement. oh non. non qu'il finit par gronder, plutôt, tandis que sa main, vive et presque violente, s'écrase contre la joue de l'homme. Il en sent un semblant d'écho contre sa propre joue, mais qu'importe. Gali le regarde dans les yeux et s'empare de son collet, de son poing, et ramène le visage du plus petit à quelques centimètres du sien. n'ose pas t'excuser pour ce qui est arrivé à cette jambe, ajay artemiev. c'est la preuve que tu es toujours là. Il écrase ses lèvres contre les siennes, avec ses mots, pour combler l'envie qui le démange depuis son départ. Et le contact, bien que brusque, lui arrache un frisson et calme enfin les battements de son coeur pour les remplacer par d'autres, aussi fous mais plus passionnels. Il le coupe pourtant, une grimace sur les lèvres, rapidement. Gali pose ses doigts à ses propres lèvres et les essuie, avant qu'un petit rire ne quitte ses lèvres. tu as de la boue sur le visage. je ne pensais pas que tu avais enfin pris goût à mes soins du visage, love Le regard luit, cette fois, plus tendre. La diva tend les doigts et, doux, effleure de son pouce le faciès de l'homme, taché par ses jours dans la forêt.
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Le King n'a pas le temps d'anticiper le geste de Gali et même s'il l'avait voulu, il ne l'aurait pas fait. Il se laisse faire, son calme apparent légèrement perturbé par le choc contre sa joue qu'il ne s'imaginait pas aussi intense. Mais c'est Gali et il y va pas de bon coeur, il ne faitpas semblant. Il cligne des yeux, surpris par la violence du choc et le bruit qu'il a fait, et s'il songe un moment à porter une main contre sa joue pour constater la rougeur qui commence à teindre son visage, il est coupé dans son élan par les lèvres de Gali. Il oublie presque instantanément qu'il marque vite et qu'il est déjà tout crotté de la jungle, à cause de la terre et des ronces qui ont griffé sa peau à plusieurs endroits. Il met sa culpabilité de coté comme son fiancé le lui a demandé et laisse échapper un grognement déçu quand Gali se recule. Son regard en profite pour parcourir son corps du regard à nouveau. Il meurt d'envie de le prendre dans ses bras, pour rattraper le temps qu'ils ont perdu. Pas uniquement les quelques jours qui les ont séparé, mais aussi toutes ses années où il refusait d'écouter son propre corps à cause des paroles d'un autre, de gestes d'autres. Avec la mort de Romir, il a la sensation que plus rien ne peut l'arrêter dans ce qu'il entreprend. Il ne s'est jamais senti aussi complet et puissant. Il n'a plus d'attaches stupides auprès de sa famille ou de fausses obligations qu'il s'invente au même titre que sa conscience. Son sourire s'élargit. Le King a retrouvé son mordant et il lui tarde de le montrer au monde. « Tu n'as pas à t'inquiéter d'elle, c'est mon rôle à moi de massacrer ton corps. » Il le gratifie d'un pincement aux fesses qui peut paraître incongru de sa part. « Tendrement. Passionnément. »  Ses lèvres restent en suspend, proche et distante de celles de Léo à la fois, mais il ne brise pas la distance. Le fait attendre encore un peu, se languir de lui. « J'ai besoin d'une bonne douche oui. Tu m'accompagnes ? » Sans véritablement attendre son accord, Ajay glisse sa main dans celle de Gali et l'entraîne jusqu'à l'Eglise, d'une poigne forte et pleine d'assurance qui n'a plus peur de se montrer avec lui. Quand ils arrivent, il n'y a personne et Ajay ne peut s'empêcher de soupirer de soulagement. Il n'avait pas envie de croiser les autres, préférant rester seul avec Gali. Max est sans doute reparti sur Néphede. Quand a Paul et Sinned, il imagine qu'ils sont tous les deux occupés. Il ne sait pas exactement quel  liens les réunit mais Ajay a de nombreuses fois surpris des regards de la part du géant envers la blonde qui n'ont rien d'innocents. Ils lui rappellent ceux qu'ils pouvaient lancer à Gali, dans l'espoir qu'un jour ils se rapprochent. La chose le fait sourire tendrement. Ils ont traversé beaucoup de choses tous les deux, mais sans toujours réunis.

« Je commence à regretter sincrèrement le loft. » Ajay grogne, après avoir réalisé qu'il n'y a pas de douche sur terre. Sauf s'il veut se mettre sous une cascade. L'absence d'eau courante, bien sur, fait grimacer Ajay. Le confort de sa baignoire lui manque et il ne trouve pas énormément de réconfort dans le bain extérieur de l'église. Il n'a rien à voir avec les saunas qu'il a pu voir à Cosmopolis ou dans les pubs à Sigan. Celui-ci est grossier et semble tenir grâce au miracle de la Small Science. Il craint qu'un coup de vent ne le fasse s'écrouler, mais heureusement rien ne se passe. En revanche, le vent traverse bien ses vêtements et l'eau fumante l'appelle doucement. Il tremble rien qu'à l'idée de devoir quitter ses vêtements avec le froid qu'il fait sur terre. Divine lui a tenu chaud lors de ses nuits dans la forêt grâce à son pelage épais d'hiver. Il est habitué aux températures caniculaires de Central City. « ... Il faut vraiment que je retire mes vêtements ? » Il lance un regard de chien battu à Gali. S'il pouvait revenir en arrière, il éviterait d'aller jouer les Robinson juste pour ne pas se retrouver à nouveau dans cette délicate position. Mais il n'a pas vraiment le choix. Aussi vite déshabillé, il se plonge dans le bain. la chaleur décontracte ses muscles tendus de ses derniers jours et il ferme les yeux, en pleine extase. Il se moque intérieurement de lui même. Il aurait peut-être du venir ici avant d'essayer de se changer les idées en faisant de l'exploration. « La prochaine fois que je suis au bord de la crise de nerf, envoie moi juste au spa. » Il ricane. Il n'est jamais allé dans un spa. Il n'a jamais prit une seule seconde de son temps pour lui même sauf peut-être dans son loft, quand il s'autorise quelques baignades. Mais il reste en général occupé sur son téléphone à répondre aux messages de ses lieutenants ou a regarder les informations. Ajay ne sait pas se détendre. Il attend que Gali le rejoigne pour venir s’asseoir à coté de lui et poser sa tête dans le creux de son épaule. Il abandonne totalement le contrôle de la situation, préférant se reposer. Et la chose commence par renoncer à l'idée de reprendre le dessus pour ne pas se sentir trop petit à coté de Gali. Ajay n'est pas réellement complexé. Il aime simplement avoir le pouvoir. Mais c'est parfois agréable aussi, de laisser tomber.
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Il tombe amoureux de lui un peu plus à chaque fois que ses prunelles se posent sur l'homme. Gali n'est plus surpris par le phénomène, depuis le temps. La découverte de chaque chose lui apporte un intérêt certain, si grand contraste avec la personne qu'il a toujours été, se désintéressant rapidement de ceux qui se glissaient dans ses draps, autrefois. Il pourrait croire que la chose vient du lien qu'ils partagent et peut-être est-ce le cas, mais Gali est persuadé que la chose est plus grande que cela. Certes, leur lien est la base même de leur relation, mais ce qu'ils forment, ce qu'ils sont est au délà de la chose. L'ancien prostitué ne pourrait l'expliquer. Il n'aime pas les histoires d'amour. Le fait d'être terriblement amoureux du King ne change pas la chose. Il aime les choses brutes, comme le sexe et la luxure, les sensations contre sa chair et les susurres emplis de promesses. Il découvre encore les délicatesse de l'amour au travers de la violence de leur envie et de leur sentiment. Peut-être sont-ils en train de créer une chose qui leur est propre, un juste milieu uniquement pour eux. Gali ne saurait dire. Mais il trouve un confort et surtout, une chaleur tendre qui l'habite, face à la manière dont l'homme le regard et à entendre sa voix, rauque, ne dire des choses que pour lui. Il frémit autant face aux déclarations d'amour que face aux gestes déplacés et tendrement bons que l'homme lui offre, captivé à chaque fois qu'Ajay se laisse allé et lui en donne plus que Gali ne demande, en ayant conscience de sa pudeur et de sa retenue. Les yeux se ferment dans une tension certaine lorsque les doigts du King caressent ses fesses et Gali gronde, entre ses lèvres, avant de les ouvrir pour le dévisager. Il reste silencieux, quelque chose dans le regard, attentif à ce qu'il peut lire dans les prunelles de son âme soeur. La chaleur es tendre, dans ses veines. Elle remplace l'inquiétude des derniers jours ainsi que la haine ressentie. Elle reste présente, malgré tout, mais le siganais sait qu'elle sera usée autrement, de manière beaucoup plus sournoise et lente, sur le King. Et l'homme appréciera.
Une moue plane sur les lippes lorsqu'il remarque que l'homme l'amène non pas au bain extérieur, mais plutôt à celui se trouvant à l'intérieur. Il n'a nullement envie de prendre plus d'une heure à faire chauffer l'eau, une chaudière à la fois, et le laisse bien entendre. hon, non pas que ton idée soit horrible, mais ton idée est horrible. Je commence à regretter sincèrement le loft. Un rictus moqueur traverse les lèvres du prince et il glisse un baiser contre la joue de son amant. ne t'inquiètes pas. notre belle tour nous attend. Il meurt également d'envie de retourner chez eux. Gali se refuse à passer trop de temps dans ce monde, surtout en compagnie des nombreuses bêtes qu'il peut croiser. Certes, il n'apprécie pas ceux d'Altéa, mais au moins, ils possèdent pour la plupart une apparence plus ou moins mignonne. Il espère uniquement que, avec le temps, il trouvera la bête de son homme adorable également.
Son regard coule vers l'animal, une fois arrivé au bain extérieur. Gali la dévisage une seconde, les sourcils froncées et encore terrifié malgré lui, bien qu'il cache la chose. Il ne se laissera certainement pas, après tout, intimité par une bête aussi poilue que cela. Il a connu des hommes beaucoup plus large, avec des crocs beaucoup plus longues et des poils beaucoup plus présents que cette bête. Ils ne lui ont jamais fait peur. Ils ont tous fini à genoux, devant lui.  ... Il faut vraiment que je retire mes vêtements ? L'ancien prostitué pose ses iris sur l'homme et le dévisage, un sourcil haussé, ennuyé. La moue effleure ses lèvres à peine avant qu'Ajay ne retire enfin ses vêtements et, sans la moindre gêne, Gali laisse son regard contempler ses courbes. Il n'est pas dégoûté par la nouvelle jambe qu'elle aborde. Peut-être même qu'elle l'excite. Il ne saurait dire, encore, exactement. Son avis sera plus fixe une fois qu'il l'aura ... utilisé.
Un tendre sourire glisse sur les lippes et Gali l'observe un moment, tandis que l'homme a les yeux fermés, pour l'admirer entièrement. Il l'aime. Terriblement. Et qu'importe la colère qu'il ressent encore, face à l'abandon et d'autres choses certainement, Gali n'a aucun doute sur l'émotion ressentie. La prochaine fois que je suis au bord de la crise de nerf, envoie moi juste au spa. L'ancien prostitué lève les yeux au ciel, tout en se débarrassant de ses vêtements. hon, soyons honnête. tu passerais ta vie au spa. La chose est dite avec tendresse, malgré la dureté des mots. Le corps se glisse dans le bain, tiède, et Gali prend le temps de s'asseoir confortablement, faisant attention à sa jambe ainsi qu'à celle du King. Il est surpris. Il est amoureusement surpris lorsque le King se presse contre lui et appuie son visage contre son épaule, et Gali reste figé quelque seconde, à l'observer. Puis, les lippes s'étirent en un fin sourire tendre et les yeux brillent doucement, tandis que les doigts se glissent dans la chevelure sel et poivre qu'il caresse. awn. fatigué, love ?  Les mots sont soufflés, moqueur, contre la tempe de l'homme avant qu'il n'y pose ses lèvres, tendrement, qu'importe la saleté. Gali a toujours apprécié être celui dont les autres prennent soins, surtout avec les hommes. Il n'a jamais réellement désiré s'occuper d'une autre personne, sauf au point de vue sexuelle. C'est une envie qu'il découvre, lentement et surement, en compagnie du King. Le besoin de s'occuper de lui, d'être attentionné. Il s'étonne de l'être, souvent, et bien qu'il ne sache pas comment l'être correctement, Gali ne s'en empêche pas pour autant. Il laisse son nez appuyé contre la chevelure de l'homme, un moment, avant d'apporter sa main libre contre son torse et de caresser, doucement. tu désires que je te lave, ajay ? Il a besoin, également, de toucher chaque parcelle de son corps, une nouvelle fois, après tout ce temps. Le besoin est loin d'être sexuel. Ils possèdent une connexion spirituelle. Gali le sent constamment, avec lui, qu'importe si l'homme ferme le lien, à l'occasion. Il sent cette porte, fermée. Mais il a besoin de compenser aussi, au niveau du toucher. j'ai suffisamment fait la moue pour que Paul aille me chercher plusieurs produits. Le nez glisse contre la chevelure, comme la main fait, contre le torse. Il effleure furtivement un téton qui, expressif, dit haut et fort qu'il a froid. je peux te laver. de la tête aux pieds.
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Le King hausse un sourcil. Il ne sait pas s'il serait du genre à passer sa vie au spa, ou prendre plus d'une journée pour s'occuper de lui. Il regarde toujours les soins de Gali d'un oeil interrogateur, osant à peine toucher aux masques qui s'éparpillent dans ses tiroirs. Il s'en tartine le plus souvent pour l'odeur, qui lui rappelle son compagnon, moins pour les effets qu'elles sont sensée apporter. Si il donne l'impression de s'occuper de sa personne, Ajay est en réalité très négligeant. Seuls quelques rituels saints se glissent dans son quotidien. Le reste du temps il essaye de taire ses maux de crâne avec de l'alcool - ce qui n'aide pas vraiment -  et perd peu de temps dans sa salle de bain. Il ne s'imagine pas rentrer du travail pour plonger dans un sauna. L'image ne lui plaît pas.
Il a toujours aimé sa petite vie de monsieur tout le monde, loin des millionnaires qui siègent dans leurs hautes tours. La sienne n'est qu'un vieil immeuble délabré de dix étages, mais il a son charme, ses vielles tapisseries dans les couloirs et son ascenseur aux crissements métalliques. Ajay tout ce qu'il y a d'ancien, sauf quand il s'agit de ses partenaires.  Il n'a pas envie de goûter à nouveau à une vie de luxe et vivre dans une maison moderne, pas de si tôt. Il garde des mauvais souvenirs de leur séjour à Cosmopolis, de sa tentative de retourner à un quotidien plus raisonnable. La chose ne lui convient pas. Il peut bien se contenter de sa baignoire. Il ne s’habituera sans doute jamais à toutes ces choses. Il est dans les bras de son essentiel et c'est tout ce qui lui importe. « Non, je n'aurai pas le temps, je passe déjà ma vie avec toi. » Il sourit à ces mots.

Il n'est pas sourd aux avances de Gali, le manque et la fatigue jouent en sa faveur. Il est plus sensible que d'habitude. Ajay frisonne à son contact et non pas à cause de froid. Certes la petite brise qui effleure ses épaules hors de l'eau laisse derrière elle une chair de poule contre sa peau, mais il est brûlant à l'intérieur. Brûlant de désir. Il ne s'y fera sans doute jamais, personne ne l'a jamais touché comme Gali le fait et il n'a jamais désiré quelqu'un de la manière dont il désire Gali. Le King est particulièrement sensible aux gestes ;  ils en disent long sur un homme et il passe la majeure partie de son temps à les observer pour mieux imiter. Quand il apprenait des tours de magie dans la rue, il pouvait rester des heures pour décoder chaque mouvement, le moment exact où le magicien fait disparaître la carte dans sa manche. Avec Gali, il a l'impression de ne pas savoir quoi faire de ses mains qui ont toujours ses meilleurs armes, ne sait jamais où il devrait les poser et en même temps a cette volonté de parcourir chaque mètre carré de peau pour trouver les points qui lui procurent le plus de plaisir. Quand il s'agit de Gali, il ne peut réprimer ses propres sentiments. Ajay redresse la tête et croise le regard de Gali. Il glisse sa main gauche dans les cheveux de Gali et approche son visage du sien pour lui voler un baiser, délicat. Long. Passionné. Ses doigts rencontrent rapidement la cicatrice de son âme soeur mais il ne dit rien. Ce genre de commentaire, il a comprit, il peut se les garder pour lui, même s'il ne peut s'empêcher de toujours chercher l'approbation de Gali. Il ne veut pas qu'il se force à rester avec lui, qu'il subisse sans rien dire, même s'il a la langue bien pendue et qu'il ne garde pas les choses pour lui. Ajay n'a pas assez confiance en lui même. Chaque initiative de sa part est une petite victoire. Il s'apprête à aller plus loin dans ses caresses quand une plainte le détourne de son centre d'attention. Divine tourne autour du spa extérieur et pigne. « Ah. Shit. » L'animal voudrait bien les rejoindre mais elle a mal choisit son moment et Ajay ne se sent pas à l'aise de savoir qu'elle observe. Ajay la fixe intensément dans les yeux dans l'espoir de lui faire comprendre qu'elle doit partir, mais la louve refuse de bouger et prend le geste comme une invitation à se rapprocher. Il lui caresse tendrement le crâne avec sa main libre et mouillé et trouve le courage de lui ordonner de s'éloigner. La bête s'ébroue pour chaque les gouttes d'eau sur sa fourrure. Elle n'a pas l'air d'aimer être mouillée. « отпуск ! La Louve observe une dernière fois le couple avant de s'éloigner en regardant de temps à autre derrière elle. « Parfois j'ai l'impression qu'elle comprend très bien ce que je lui dit mais qu'elle fait exprès. Il ricane. Ajay se réinstalle confortablement contre Gali. « Cette fois on est vraiment tous les deux. Je veux bien que tu me lave Gali. » Il ne croit pas qu'on ait déjà prit soin de lui par le passé.
Ajay préfère le faire pour les autres. Il peut-être très généreux en amour et attentionné. L'idée qu'on puisse l'être à son égard lui réchauffe le coeur.
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Il accueille le baiser avec le plus grand des plaisirs, un semblant de sourire prenant place contre ses lippes. Gali se garde de faire un mouvement brusque, bien que son corps réclame de lourdes attentions et qu'il n'aime pas attendre pour obtenir ce qu'il désire. La patience n'a jamais été l'une de ses vertues, bien que l'ancien prostitué parvient à développer la chose, depuis un an. Il lui est étrange, parfois, de se rendre compte à quel point il est capable de faire des choses qu'il méprisait pourtant si fort, avant. De faire des efforts pour une autre personne que lui-même, tout en sachant à quel point il peut être égoiste. Mais il est devenu un nous. C'est une chose qu'il a refusé haut et fort, il y a des mois déjà, et qui est pourtant présente, maintenant. Il pense certes encore à son nombril et cela, plus souvent qu'il ne le devrait, mais il fait parti d'un nous. Un nous qui a plus d'ampleur que celui qui le relie à son cluster. Peut-être devrait-il se sentir coupable d'accorder plus d'importance à Ajay qu'aux autres, vu leur lien, mais Gali est égoiste et la chose ne changera certainement jamais. Ajay passe avant les autres, mais après sa propre personne. Bien que, certaines fois, la chose est vague et l'importance qu'il s'accorde est moindre, comparé à celle qu'il donne à l'homme. C'est un sentiment étrange. De ne plus être sa propre priorité. De dévisager une autre personne et d'y voir son monde entier, et de vouloir être meilleur, peut-être, pour lui. Beaucoup de choses restent sans réponses encore , et au travers des réponses qu'ils possédent, plusieurs ne lui plaisent pas. Gali méprise beaucoup de choses, possède un avis trop précis sur ce qu'il désire et sur ce qui le comble. Ses caprices sont nombreux, encore. Ses désirs sont ignorants des besoins des autres, et il s'efforce d'écouter attention ce que son âme soeur lui dit, et ce qu'il ne lui dit pas. Il se plait à se dire qu'il est parfaitement acceptable dans le rôle d'âme soeur, bien qu'il sait, au fond de lui, que ses fautes sont nombreuses et qu'il fera certainement une bétise dans les semaines à venir, car Gali est incapable de perfection, peu importe l'image qu'il envoie.
Un frisson traverse sa chair sous le contact des doigts, contre sa cicatrice. Il ne la cache pas ; Paul a rasé avec un certain talent l'emplacement de sa blessure et Gali envisage de laisser la cicatrice dégagée pour les prochaines semaines. Il s'éprend de la marque, contre sa chair, quitte à n'en posséder aucune, pour Ajay. Certes, peut-elle paraitre immonde aux yeux de certains, mais Gali aime l'observer. Peut-être est-ce une fierté quelconque, mais elle démontre qu'il est capable. Capable d'aimer, capable de faire passer une autre personne, avant lui. Elle lui rappelle qu'il n'est pas aussi égoiste qu'il aime le croire et qu'il est meilleur qu'il ne l'était, avant.
Gali n'est pas certain de savoir quoi faire de cette information, mais il aime avoir ce rappel. Elle lui évite de douter, peut-être. De lui-même, et d'autre chose. Ah. Shit. Les sourcils se froncent et les doigts se crispent, un instant, tandis que les lèvres s'éloignent des siennes. Une plainte quitte la force du siganais et il tourne ses yeux vers la bête pour la fusiller des yeux. Si un commentaire déplaisant se trouve sur le bout de sa langue, Gali pince fortement ses lèvres pour le conserver. Elle s'ouvre pourtant de manière indignée lorsque le King s'éloigne de lui pour s'approcher du bord et caresser la créature. Cette fois-ci, Gali croise ses bras contre son torse, une moue contre les lippes et un regard noir posé sur la bête. Il ne l'apprécie pas. Il l'a décidé. L'expression ne quitte pas son visage quand, après quelques instants, elle finit par s'éloigner non sans les asperger avec son pellage immonde. L'ancien prostitué essaie de ne pas penser à ce qui se trouve dans le poil de la bête et à ce qui pourrait bien se trouver contre son corps ou pire, son visage, maintenant. Parfois j'ai l'impression qu'elle comprend très bien ce que je lui dit mais qu'elle fait exprès. La moue se pince un peu plus fort et délie ses bras par générosité, permettant à son âme soeur de se presser contre lui de nouveau. Je ne suis pas certain de l'apprécier. Le regard, lui, fusille l'endroit où la bête a disparu une dernière fois. Il serre l'homme un peu plus fort contre lui, possessif. Cette fois on est vraiment tous les deux. Je veux bien que tu me lave Gali. La moue se tord contre ses lippes et Gali finit par léger les yeux au ciel, avant de soupirer. Il se sait puérile pour faire une pareille scène, et essaie de contenir sa jalousie du mieux qu'il peut, bien qu'il n'est pas contre l'envie de marquer chaque centimètre de la peau du King pour que la bête sache. Il envisage, une seconde, non pas de le laver, mais de l'imbiber de sa propre odeur, territorial. La pensée est futile et presque folle, et le tendre prince finit par une énième moue avant de poser un baiser tendre contre la joue de son amant, contraste affollement avec la main possessive et peu furtive qui s'empare de l'une de ses fesses qu'il apprécie fortement. Hm oui. De la tête aux pieds. Les lèvres se tordent dans un sourire presque menaçant - du moins pour la vertue du King - et le siganais s'éloigne pour s'emparer de quelques produits. Ils sont naturels ; Gali a été surpris quand Paul et son manque de tact s'est mis à leur confection. Il a dévisagé l'homme faire sans grand espoir, avant de pouvoir tester les produits lui-même. Certes, ils ne sont pas aussi merveilleux que ceux trouvés sur Sigan, mais l'ancien prostitué a été surpris par leur douceur. Il s'est gardé de le dire, bien que la brute ne peut cacher sa joie à chaque fois que les bouteilles de vitre se vident un peu plus. commençons par tes cheveux, hm ? Vaut mieux ne pas toucher le reste de son corps immédiatement, car les cheveux risquent d'être oublié. Gali prend la bouteille de vitre entre ses doigts et verse un peu du mélange dans l'une de ses paumes, avant de se glisser face au King, entre ses jambes. Debout face à l'homme pour mieux s'occuper de sa crinière, il glisse ses doigts avec une délicatesse certainement dans la chevelure et entreprend le shampoing, s'émerveillant par la même occasion des nuances de blanc, de noir et de gris. je commence à avoir quelques cheveux gris, tu sais. c'est certainement de ta faute, d'ailleurs. Les paroles paraissent hautaines mais sont dites avec douceur. Gali aime l'idée de vieillir avec lui.
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