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les lèvres se pincent brièvement, mimant une moue, tandis que l'ongle finement manucuré caresse l'écran du téléphone. gali reste un moment sans le moindre geste, certainement persuadé que sa moue, fort adorable, lui permettra d'obtenir une quelconque réponse. sauf qu'il s'agit du cinquième messages envoyés à max en moins de deux heures, et habituellement, qu'importe sur le ton qu'il répond, le shark lui répond rapidement. l'ancien prostitué se demande, un court instant, si le blond n'a pas changé de numéro. la chose est possible ; vu les merdes dans lesquels il traine, peut-être que son téléphone a subi quelques dommages. la bouche se tord une nouvelle fois en une moue et, croisant les jambes, gali lève les yeux de l'écran pour dévisager le salon, plus ou moins vide. les nettoyeurs sont venus, comme promis, le lendemain du carnage. ajay a suivi quelques heures plus tôt, certainement encore saoul, une gueule presque vraie sur les traits, avant de dormir une éternité et, évidemment, jouer de nouveau à la barbie avec opal comme si rien ne s'était passé. gali a été tenté, un moment, de lui poser des questions sur ce qui s'était passé. mais un soupir a traversé sa gorge, l'abandon est arrivé beaucoup trop rapidement, et au final, il a sorti ses multiples magazines de décorations pour chercher un nouveau tapis moins coûteux que le précédent et surtout, lavable à la machine, juste au cas où. quelques jours sont passés, depuis. le tapi a bien évidemment été trouvé et commandé, mais de nombreuses choses restent à faire, dans la demeure. l'ancien prostitué manquera certainement de temps, s'il veut tout faire avant le mariage, bien que la date ne soit pas fixée et que, malgré les réunions semblables d'il y a quelques jours, les choses n'ont pas forcément beaucoup changées. un feu, certes, s'est rallumé dans les prunelles du king pendant l'attaque, mais gali ne parvient pas à trouver un brasier restant de la chose, sur lequel il peut souffler doucement, en espérant retrouver son homme. il ne peut que trouver un tapi à moitié prix de la couleur de son choix. il ne peut pas, également, trouver un homme à tout faire pour les multiples réparations à faire suite à l'attaque, ni avoir une réponse de max qui, pendant l'absence du king dans un autre monde, en juin, l'a agréablement aidé avec la demeure. gali ne savait pas, avant cela, que maxens était doué de ses mains. sasha ne lui avait, après tout, jamais confirmé la chose.
sasha. les sourcils s'haussent et, quittant la conversation avec le blond, le siganais cherche plutôt l'aveugle de son cluster, persuadé que, si quelqu'un a le numéro de max, s'il en possède un nouveau, c'est bien le roux. il s'apprête à dicter le message de vive voix - gali n'écrit pas, ne sait pas réellement écrire, en vérité, sauf des chiffres - lorsque la porte d'entrée s'ouvre et que, comme une tempête, opal traverse le salon en courant pour se laisser choire devant l'écran de la télévision. peu impressioné, gali jette un regard à l'heure. ah. dans un soupir certain, il tend le bras et s'empare de la télécommande pour ouvrir et mettre la chaine pour enfant où, à cette heure exacte, commence l'une des nombreuses émissions préférées de la gamine. une exclamation quelconque - et dérangeante - quitte les lippes de la gosse et, dans une grimace, gali se dit que, au moins devant l'écran, elle lui fout la paix.
ajay est certainement encore dehors, avec les sacs des courses. il faut quelques secondes à l'ancien prostitué pour trouver la force de se lever pour aller le rejoindre. contre ses épaules, son peignoir de soie glisse doucement. il presse ses bras le long de son corps sans remonter le tissu, l'empêchant simplement de descendre plus bas et, torse nu et jambes à peine couverte par son slip miniscule, sort de la demeure pour rejoindre son fiancé.
les lippes se tordent en un sourire doux qui n'a rien de faux, et tendant les doigts, gali l'empêche de conitnuer sa tâche - ramasser les multiples sacs de légumes - pour l'embrasser. tu m'as manqué. et il lui manque encore, chaque jour, qu'importe s'il le voit. mais gali se garde de dire une pareille chose et, dans un certain espoir, cherche le feu, dans ses yeux. un soupir finit par quitter ses lèvres, après un bref moment, et il porte son regard à son téléphone, toujours dans sa main. tu tombes bien. j'allais poser la question à sasha, mais tu dois savoir. cette fois ci, la moue qu'aborde ses lèvres possède une victime. gali dévisage son âme soeur, l'oeil presque innocent, en sachant parfaitement que gali n'a rien d'innocent. j'essaie de contacter max depuis quelques heures pour qu'il vienne faire quelques rénovations à l'intérieur. il a beaucoup aidé, la dernière fois. tu sais s'il a changé de numéro ou s'il a perdu son téléphone ? il répond pas. la moue s'accentue brièvement et, contre ses épaules, le peignoir glisse toujours. la matinée est fraîche, également, et la preuve principale se trouve sur le torse du siganais ; les tétons pointent.
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Ajay soupire quand la gamine s'évade de son siège et courre pour rentrer dans la maison. Il est enfin seul, il en a rêvé. Il a essayé de l'épuiser en l'amenant faire les courses et il ne l'a pas ménagé. Il a fait le tour du magasins plus de fois que nécessaires, passant et repassant dans les rayons. Elle lui a bien rendu son attention, jouant avec sa patience, tirant sur son pantalon quand il passait trop de temps à s'inquiéter des valeurs nutritionnelles de ce qu'il mettait dans le cadie. Il a l'habitude de son traiteur d'Oriel, de ceux qui vont directement se fournir chez le producteur. Moins de choix, plus de qualité. L'inverse des grandes surfaces de Cosmopolis. Il n'avait pas le coeur d'aller dans le coeur de la capitale pour fréquenter ces petites échoppes trop chères qu'il appréciait quand il vivait seul. Le célibat avait un certain attrait. Et Gali, en soit, ne le ruinait pas, n'était pas envahissant comme une gamine. Comme un chien collant. Il a envie de lui donner un coup de pied pour qu'elle s'éloigne. Mais chaque fois qu'il lui adresse un regard noir les femmes qui font leur courses semblent le juger.
Le regard des regards lui brûle l'épiderme et réveille de vielles angoisses, comme le malaise de sortir le visage entièrement découvert.
Ajay n'a de toute manière plus le coeur à grand chose. Sur la route, il appréhendait le moment où il verrait la grande maison se découper dans le paysage. Ils n'y sont pas depuis longtemps mais il n'arrive plus. Il n'arrive plus à prétende que les choses lui plaisent alors qu'il est en train se ramollir. Il déteste ses grands espaces. Ajay préfère les pièces renfermées, il rase les murs et s'endort dans des cocons. Il n'aime pas savoir qu'il y a trop de portes, que des gens peuvent rentrer et se cacher dans les trop nombreuses pièces dont ils n'ont pas besoin. Ajay n'a pas de famille à faire venir, il n'en a plus avec ce qui s'est passé avec Max. Et Max n'a de toute façon que Sasha. Gali n'a pas de famille non plus, sauf Nikita mais Ajay ne se voit pas l'inviter chez eux.
Il n'est pas comme ça, il se fiche des gens. La seule personne qui compte est Gali.
Viennent ensuite Max et les autres et une petite place pour Nephtys qui lui redonne le sourire quand son coeur est lourd. Avec qui il peut se permettre d'être moins coincé.
Max a raison, il est grand temps qu'il agisse et qu'il fasse quelque chose pour se reprendre en main. Il doit parler avec Gali. Il s'est permit de fumer sur la route, sans se soucier d'Opal dans l'espoir que l'inspirait viendrait. Rien. Les mots ne lui viennent même pas à l'esprit, simplement une fatigue constante qui ressemble trop à la dépression constante dans laquelle il baigne depuis le début de sa vie. Il en marre de faire attention à elle comme si elle était précieuse alors qu'à ses yeux elle n'est même pas un investissement rentable. Cette maison est une gouffre financier. Elle n'a rien à voir avec sa vie, les Nulls et son bar. En un mois, il n'a mit les peids au Deck qu'une fois. Les gens vont commencer à parler.
Et Max a raison, il ressemble à une bonne femme. Sauf que les femmes qu'il connaît sont beaucoup plus forte qu'il ne l'est depuis quelques temps. Les bons sentiments à l'égard de Opal transformés en une sorte de haine. Les promesses d'idylles sont devenues fades. Certains jour, il regrette d'avoir mit genoux à terre trop tôt. Il regrette d'avoir écarté les cuisses sur un coup de tête. Il veut retourner en arrière, à leurs nuis noires et pluvieuses. Il veut retourner.
Avant.
Gali arrive quand il décharge les courses. Il est à peine vêtu et la fraîcheur lui donne la chair de poule. Le regard d'Ajay lui passe dessus comme un scanner et s'arrête à la partie que l'ancien prostitué à choisit de dévoiler. Il se penche pour l'embrasser et les sacs lui échappent des doigts avant qu'il n'ait pu les sortir du coffre.
Il comprend pourquoi les clients étaient prêt à payer cher pour lui. Et aujourd'hui, il a tout ça gratuitement et il l'aime. Du moins, c'est ce qu'ils sont sensés être.
Le King se crispe quand Gali évoque son fils. Il aimerait bien lui balancer ses quatre vérités au passage. Il ne peut pas faire appel à des inconnus, il faut absolument qu'il demande à Max pour les travaux. Ajay souffle par les narines, cachant sa tension avec difficulté. Il essaye de ne pas s'en prendre injustement à son âme sœur. Je peux le faire, moi. Pourquoi tu veux absolument que ce soit Max qui s'en charge ? Ajay ne lui a pas rapporté leur échange. Il est rentré dans la matiné le lendemain avec une gueule de bois monstrueuse, il a avalé des cachets et s'est couché. Il ne savait pas quoi dire. Il ne voulait pas s'avouer vaincu face à Gali, peut-être pourtant que son fiancé l'aurait soutenu. Aujourd'hui encore, Jay ne comprend pas le silence de son fils adoptif. Il se sent terriblement mis de coté. Cela n'arrange rien à sa situation. Cette vengeance c'était l'occasion rêvée pour renouer avec Gali. Mais il n'a rien de satisfaisant à lui mettre sous la dent. Pour se calmer et pour faire baisser la tension, ses doigts glissent contre la soie du vêtement de Gali.
Il a le don de porter des vêtements qui lui donnent l'impression d'être nu, alors que ce n'est pas le cas et que la vérité est bien plus frustrante. Ajay se mord la lèvre inférieure. Il est occupé j'imagine. Il doit trouver celui qui nous a attaqué. Une demi-vérité qu'il crache avec une pointe de venin. Cette fois, Ajay s'empare des sacs et le dépose dans l'entrée.  Pour autant, il ne rentre pas encore dans la maison.
Cette fois, il sourit. Tu crois que c'est une tenue pour sortir ? Dans un élan d'attention, ses mains encerclent les bras de Gali et il l'attire contre lui pour le prendre dans ses bras. Comme ça. Le geste n'a rien de tendre ou d'amoureux, il est un peu brusque et vif. Comme fait dans l'urgence. Le nez plongé dans ses cheveux il respire son parfum.
Il a toujours ce même pressentiment qui le dévore depuis qu'il a quitté le bar des Sharks.   
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Gali n'aime pas les secrets, sauf les siens. Il garde beaucoup de choses pour lui, qu'importe si une pareille chose laisse des marques, et s'indigne de manière excessive lorsqu'on se garde de lui partager une information. Il possède, pour avoir dévisager les gens depuis trop longtemps, un don pour capter des signes de mensonge ou alors de simples tics, chez les gens. Il lui arrive d'être capable de lire des émotions qui tentent de se camoufler ou encore, de trouver des secrets qui n'ont pas encore germés. Et il en voit, chez le King. Il voit des graines qui s'échouent dans le sol et qui, lentement, germent et lui pourrissent l'esprit. Il voit, contre son visage, une crispation qui le traverse, à la mention de Max, et ne peut que froncer des sourcils brièvement, mais se garder de relever la chose.
Gali n'aime pas les secrets, mais il craint la vérité. Leur vérité. Il craint depuis des semanes, après tout, d'apprendre que l'homme partageant sa vie est réellement quelqu'un qui désire vivre dans une pareille demeure, avec des enfants, comme on peut en voir sur les publicités un peu partout, pour rendre les gens jaloux. Il craint d'apprendre que leur amour n'est pas si éternel, et qu'ils se sont peut-être brûlés les ailes avant même de s'envoler. Il craint d'être abandonné par une personne qu'il considère comme sa famille, comme une grande part de la personne qu'il est, aujourd'hui, et sans lequel il aurait du mal à respirer, certainement, après avoir partager le même air que lui. Gali déteste cette idée d'être dépendant, mais ne peut nier la chose. Il a été, au cours de sa famille, plusieurs personnes. Il a été un enfant, puis Gali, puis Leo, puis Galileo, puis Leo et puis Gali. Il se saurait dire, avec le King, qui il est exactement. Il ne saurait mettre un nom précis sur la chose et au final, peut-être est-il enfin toutes ces personnes à la fois. Peut-être est-il enfin lui-même, et non pas uniquement une facette de sa personne. Il garde, sans la moindre honte, certains secrets, certaines facettes pour lui, mais la plupart sont dévoilées.
Et dans ses mensonges se trouve le sourire qui reste sur ses lippes, un peu boudeur, alors que l'oeil lui, s'est bien aperçu de l'expression passant sur les traits de son roi. Gali reste doux, reste délicat. Gali reste les tétons bien froids, le corps a découvert, intéresssé par ce qu'il pourrait apprendre, mais surtout agacé par les longues semaines de faux semblant et l'absence de son homme. Il le déteste un peu plus, malgré lui, de savoir que le King l'a embrassé véritalement ce soir là pour au final disparaître de nouveau. L'ancien prostitué a eu envie, pendant de brèves minutes, d'appeler lui-même des tueurs à gage pour le revoir de nouveau. Ils n'ont malheureusement pas les moyens de se permettre de pareilles libertés, et il n'a pas réellement envie d'acheter encore de nouvelles fournitures pour la demeure.
Il ne lui reste donc qu'une chose à faire ; attendre le retour de son âme soeur. Gali nie encore avoir besoin de le confronter. Il a peur de ce qu'il pourrait découvrir.
Il lève les yeux au ciel, pourtant à la remarque de son fiancé. La moue s'accentue. Oh arrête. Tu es déjà suffisament occupé avec la petite et les repas, love. Garde toi du temps pour tes hommes. Les paroles ne comportent aucune insulte, bien que Gali a remarqué, depuis quelques temps, que le King ne joue plus au King. A-t-il beau ne plus être son employé, ou encore à peine se soucier des Nulls, Gali n'aime pas savoir qu'Ajay passe plus de temps à jouer aux princesses qu'à être le King. Il sait l'homme délicat ; il ne niera jamais la chose. Il aime la sensibilité d'Ajay, mais ce n'est pas cette forme là de sensibilité qui décrit l'homme. Sa prestance lui manque.
Ses doigts contre sa peau, par contre, lui tirent toujours des frissons. Gali pince ses lèvres, un sourire lubrique y planant, et cherche ses iris. Mais Ajay s'empare des sacs et s'éloigne vers l'entrée de leur château - qu'il déteste - et Gali fronce des sourcils, autant face au geste que face aux paroles dites. quoi ? et ça l'empêche de venir nous voir ? Les paroles le surprennent. Après tout, Max n'a jamais manqué à une invitation, qu'importe le froncement de sourcils, sur ses traits. Et de ce que Gali a pu comprendre depuis qu'il le connait, le blond ne manque jamais d'occupation. c'est n'importe quoi - qu'il se plaint, alors, et la bouche s'ouvre d'indignation lorsque Ajay lui fait une remarque sur sa tenue, cette fois, et qu'il le capture contre ses bras. Le geste n'est pas tendre. Gali a l'impression que l'homme désire seulement le faire taire. Il n'est, après tout, pas le premier à le prendre de la sorte dans ses bras. Cette fois-ci, c'est lui qui fronce des sourcils, la moue boudeuse disparait, comme le regard lubrique. J'ai encore mal au dos, Ajay. qu'il souffle d'une voix ferme, tandis qu'il le repousse dans ses doigts, en douceur. Il est vrai, au final, que son dos lui est encore douloureux, depuis l'attaque, mais ce n'est pas une chose qui l'empêcherait d'être dans ses bras, normalement.
Lorsque ses bras quittent son corps, Gali lui adresse un sourire plus ou moins pale et, ne sachant réellement que faire, capture quelques sacs dans ses mains et ouvre la porte. Il attend que l'homme rentre toute en parlant. Est-ce que tu crois qu'il pourrait quand même trouver le temps de venir ? Il sait comment faire les réparations, il les a fait la première fois. Et puis, Sasha est étrangement heureux, dernièrement, et refuse de me dire pourquoi. Je suis persuadé que Max est le responsable. J'ai besoin de détails, Ajay. J'ai besoin d'histoires croustillantes. Son regard cherche une autre faille, chez l'homme. Gali cherche son homme, chez cet homme. Il cherche Ajay Artemiev, le vrai. Il craint de ne pas le trouver. Et j'aime bien Max, aussi. Il lui rappelle Ajay sur tellement de points. Il se demande parfois s'ils ne sont pas véritablement parentés, outre que par un lien cosmique disparu.
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Ajay déteste la situation, elle a quelque chose de trop domestique qui lui retourne l'estomac. Ce doit être comique à voir, un peu comme dans un sitcom sauf qu'il ne voit pas à quel moment il est sensé rire ou pleurer. La conversation le laisse de marbre, il se contente de sourire à l'envers et de feindre une bonne humeur très fragile. Il a l'impression d'être malmené et de s'accrocher vainement à quelque chose qui finira par rompre de toute manière. Ça l'emmerde. Il n'a pas envie de se soucier des réparations, de la déco de la maison, du tapis ou de la baie vitrée. Il n'en a rien à foutre de tout ce matériel, ce qui compte le plus à ses yeux, c'est que aujourd'hui, Gali respire encore. Et plus encore, il préférait avoir à travailler toute la journée que passer encore une heure avec Opal. Il  a recommencé à se détester un peu plus depuis qu'elle est là. Il a toujours profondément haït son reflet dans le miroir, mais pire que l'image qu'il se renvoie, c'est le regard que Gali pose sur lui qui le blesse. Il n'y lit plus la même passion et le même amour qu'avant. Il a l'impression d'être dévisagé comme un étranger. Peut-être que c'est comme ça que l'autre vit la chose. Mais Ajay a toujours apprécié jouer les pères, souvent pour exorciser l'absence du sien et son détachement. C'est une part de lui, une part que Gali n'aurait jamais du connaître.
Voir autant de désapprobation le rend encore plus malheureux.
Pourtant son âme soeur ne devrait pas réagir d'une telle manière, Ajay a ses priorités. Et Gali et son gang passent devant une étrangère.
Et là, maintenant, il n'a pas envie de se soucier de Max qui ne répond pas. Il se vexe plus qu'autre chose de la réaction de son amant, ne comprenant pas pourquoi il tient tant à la voir. Il se faisait une joie de renter chez lui, mais maintenant il a envie de reprendre la voiture et rouler jusqu'au couchant. Le blond a fait son choix et Ajay reste sur sa position, il ne change pas d'avis pour les beaux yeux de son âme soeur. Gali ne sait rien de ce qu'ils se sont dit et Ajay ne voit pas pourquoi il lui en parlerait.
Surtout si c'est pour qu'on lui reproche encore quelque chose. Il ne supporterait pas. Il n'a pas l'intention de bouder son fils adoptif jusqu'à la fin de sa vie, seulement le temps que l'affaire se tasse et que son amertume s'envole. Il a l'impression que les deux sont de mèche. L'idée lui traverse vivement l'esprit quand Gali s'échappe de son étreinte en prétextant le mal de dos. Le King ne cache pas son hostilité. Ajay lève les yeux au ciel et suit Gali dans la maison. Il aurait préféré rester dehors pour ce qu'il a à lui dire. Une part de lui se dit que, peut-être Galileo se réjouira de sa mauvaise humeur. Après tout, il a l'air de 'apprécier d'avantage couvert de sang et avec une arme entre les mains que pendant ses bons jours. « J'suis pas collé au cul de Max je sais pas ce qu'il fait c'est tout. Démerde toi avec lui, t'as qu'à aller le voir directement. ça te ferais du bien des vacances. Je suis certain que Sasha sera ravi de faire une soirée pyjama avec toi. » Non, ça lui ferait du bien des vacances. Il n'y pense qu'à moitié, bien sur que l'absence de Gali finirait par le rendre malade. Mais il se dit que s'éloigner de cette maison maudite peut profiter à tout le monde. Ajay soupire exténué. Opal s'est aventurée dans la cuisine mais le regard assassin qu'il lui lance réussit à la convaincre de s'éclipser aussi vite qu'elle est arrivée.
Il est au bord de la crise de nerf. Il ne sait même plus quoi dire. Il range machinalement toutes les courses dont ils n'ont pas besoin et ferme la porte du frigo en la claquant. Il prend appui sur le plan de travail et soupire. Résigné à dire une parte de la vérité, si ce n'est ce qui s'est réellement passé. « On s'est disputé. » Au fond de lui, il espère un peu de compassion de la part de son âme-sœur. Qu'au moins, il n’enfoncera pas le couteau dans la plaie.  Ajay n'a pas envie de se voir répéter qu'il est une femme au foyer et qu'il n'est pas en capacité de régler ses problèmes seuls. En lui coupant l'herbe sous le pieds, il n'arrange pas la chose. Alors, Jay joue la carte de l'homme profondément atteint par ce qu'il se passe, prenant l'air sincèrement atterré alors qu'au fond de lui, il a déjà un avis bien arrêté sur la chose. C'est plus ou moins le cas, cependant. Les événements l'attristent, il ne s'est jamais senti aussi démuni et inutile. Minable. Il est terriblement dépassé par les événements. Il n'a aucune idée de qui les a attaqué. Il n'a rien, aucune piste. Il ne peut pas en parler au Deck et les hommes qu'il a lancé sur la piste n'ont rien. La personne qui s'en est pris à eux et soit douée, soit elle a de lourds moyens. Il penche plus sur les moyens, car s'il s'agissait de véritables assassins du milieu, ils seraient déjà mort. « Il n'a pas voulu me dire qui nous avaient attaqués. Sauf qu'il avait l'air de savoir. Mais, apparemment, ça ne me concerne pas. » Il le dit avec un épris considérable.
Il n'en revient toujours pas.
Comment sa propre tentative d'assassinat peut ne pas être son affaire ? Il est tout de même le mieux placé pour vouloir se venger. Il a des hommes. Il sait se battre. « Tu comprends, ce n'est pas les affaires d'une femme au foyer. » Il siffle.
Peut-être que cette fois, le message va passer et Gali va comprendre pourquoi Max ne peut pas se déplacer. Dans l'espoir de trouver un peu de réconfort, Ajay tend le bras pour caresser la joue de son fiancé, un sourire enfin un peu tendre sur ses lèvres et les yeux doux.
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Il y a quelque chose, dans l'air. C'est une parole que disent les personnes ne sachant que dire, pour faire la conversation. Elles ont toujours ce don à parler du temps, qu'il soit bon ou mauvais, qu'on ne le voit ou pas, sous les hautes tours de Sigan. Lorsque Gali était prostitué sur Altéa, autrefois, certains hommes lui parlaient du temps. Ceux qui avaient les mains moites et le regard fuyant. Ceux qui le dévisageaient avec envie mais qui rongeaient leurs ongles, inquiets, et jetaient à l'occasion des regards autour d'eux, persuadés que leur femme allait apparaître d'une seconde à l'autre. Gali leur adressait généralement un doux sourire accompagné de simples gestes et au final, au bout d'un moment, ils ne pensaient plus aux temps. Mais cette fois-ci, ce n'est pas la même chose. Il n'est pas question du temps. Il est question de ce qui plane autour d'eux depuis des semaines, qui s'est glissé dans leurs veines, qui les ronge de l'intérieur. Gali se sent étouffé un peu plus, à chaque jour. Il observe son reflet, à l'occasion, et ne reconnait pas totalement la personne qu'il voit, de l'autre côté de la glace. Les choses ne vont pas biens. Il s'en rend compte. Perdre Ajau pour un inconnu est horrible, mais se perdre lui-même est plus qu'insupportable. S'il rêve la nuit, c'est d'une vie qui n'est pas la réalité, qui se trouve dans un loft qu'ils ont abandonnés dont les armoires ne sont pas assez grandes pour toutes ses lotions, mais dont les draps sont chauds et qui apporte des battements à son coeur. C'est lorsqu'il ouvre les yeux, maintenant, que le cauchemar commence. C'est le passé qui revient, dans un sens. Il lui arrive, depuis quelques jours, d'ouvrir les yeux le matin et de rester dans les draps de longues minutes, presque deux heures la dernière fois, incapable de faire le moindre mouvement. Il préfère les rêves à la réalité.
Il inspire doucement par les narines et laisse la porte se fermer derrière lui, lorsque Ajay rentre également. Son regard s'attarde une seconde sur l'homme, mais s'en déloge rapidement. La chose l'attriste. Il déteste ne plus ressentir cette envie, depuis un moment, de garder ses iris accrochés à toute parcelle de son corps. Pourtant, il l'attire encore. Et Gali n'a jamais été, de sa vie, une personne liant la personnalité au physique. Mais les choses sont différentes, cette fois-ci. Il ne reconnait pas le King. Il ne veut pas d'un corps dont l'esprit lui semble étrange. La pensée lui arrache un sourire, comme une tristesse. C'en est pathétique.
Son regard vient vers Ajay lorsqu'il parle. J'suis pas collé au cul de Max je sais pas ce qu'il fait c'est tout. Démerde toi avec lui, t'as qu'à aller le voir directement. ça te ferait du bien des vacances. Pardon ? Les sourcils se froncent. L'exclamation quitte ses lèvres, puissante. Je suis certain que Sasha sera ravi de faire une soirée pyjama avec toi. Une certaine tension habite sa machoire et Gali continue de le suivre, ahuri, dans la cuisine. Quoi ? Il s'apprête à s'indigner plus. Son coeur bat fort, ses mains sont moites, tremblent presque. Gali peut sentir la douleur de son dos être plus forte, tant son corps est tendu sous les paroles vives. Mais son regard perçoit la présence d'Opal et si la gamine ne reste que quelques secondes, Gali en oublie brièvement ses mots. Il l'observe disparaître en gardant les cris pour lui. Il ne désire pas hurler en sa présence ou du moins, pas dans la même pièce. Il a trop souvent entendu sa mère hurler, enfant.
La porte du frigo, claquée, attire son attention. Gali croise ses bras contre son torse, la machoire serrée, le regard sombre posé sur son fiancé qui, semblant las, s'appuie contre le comptoir. Tu sais parfaitement que je ne porte pas de pyjama, Ajay. qu'il balance d'un ton sec, bien que la colère ne vient pas de là, mais d'ailleurs. D'un millier d'ailleurs. Trop de choses sont enfouies. On s'est disputé. Les paroles ne le calment pas. L'ancien prostitué lève les yeux au ciel, les bras autour contre son torse, exaspéré. Il se dispute en moyenne avec cinq personnes par jour, et il n'en fait pas des crises de gamin pour autant.
Les émotions lui venant du King se contrastent. Gali ne parvient pas à les comprendre. Elles sont fausses et vraies. Elles cherchent quelque chose et en cachent une autre. Mais c'est cela depuis des semaines ; des mensonges, des faux semblants. Une brûme sans failles. Il n'a pas voulu me dire qui nous avaient attaqués. Sauf qu'il avait l'air de savoir. Mais, apparemment, ça ne me concerne pas. Les sourcils se froncent un peu plus. Gali le dévisage en silence, essaie d'être compréhensible. Il désire l'être, sincèrement. Mais il essaie de l'être depuis si longtemps, sans reconnaître son homme, qu'il perd espoir. Il peut, en vérité, comprendre les raisons de sa colère. Gali n'aime pas qu'on lui cache des choses, bien qu'il en cache lui-même. Bien que la chose ne l'enchante pas et qu'il aimerait également connaître le nom du responsable, il suppose que Max a des raisons suffisantes. Il ne saurait dire pourquoi ; peut-être est-ce grâce au lien qu'il partage avec Sasha, et que Sasha partage avec Max. Peut-être est-ce car le blond lui rappelle le père et qu'Ajay pourrait faire une pareille chose. Tu comprends, ce n'est pas les affaires d'une femme au foyer. Les dernières paroles le surprennent, le coupe dans sa colère, mais ne l'atténue pas. Gali lâche un oh de surprise dont il étouffe le rire, car la chose l'amuse. Il se garde de lui dire avoir utilisé des mots similaires dans certaines conversations. L'ancien prostitué se doute que Max les a prononcé, peu délicat dans ses manières, et que le King ne les a pas apprécié. L'orgueil de l'homme est, après tout, similaire à la sienne. Plus grande que son coeur, à l'occasion. Mais le siganais ne peut avoir pitié de lui. Il ne ressent aucune envie de le consoler, et lorsqu'Ajay tend les doigts pour lui caresser le visage, Gali pince ses lèvres brièvement, inspire délicatement et, ne détournant pas les yeux, se recule d'un pas. Il refuse le geste. Il lui annonce qu'il n'aura pas la tendresse recherchée. c'est les mots qu'il a utilisé qui t'insultent ou alors, la manière dont il dit les choses exactement comme tu peux le faire, parfois ? Les paroles sont brusques et venimeuses. Gali ne sourit pas. Gali est tendu, a les mains qui tremblent, le coeur vide et trop plein, et surtout, il est dans un cauchemar trop long. Les nuits sont meilleures que les jours. Les nuits n'ont jamais été meilleures que les jours, pourtant. Peut-être que tu es une femme au foyer. De la même manière que je suis ... hm, comment tu as dit, exactement ? Quelque chose en rapport avec une folle qui apprécie les soirées pyjamas, c'est ça ? Un rire quitte sa gorge tandis que les bras se défont. Gali passe ses doigts dans ses cheveux, fous, peu soignés. Cette fois-ci, il referme son peignoir contre son torse et l'attache. Peut-être que je devrais aller voir Max et Sasha, oui. De toute manière, j'ai besoin de vacances, c'est ça ? Ou alors c'est toi ? La langue claque et il secoue la tête, avant de le pointer du doigt. Non. Non, c'est moi. Parce que j'en ai marre. J'en ai marre, tu comprends ? De cette maison. De cette vie. De - de cette GAMINE. De cette baie vitrée et de ces lilas à la CON dans ce jardin et de ces poissons dans le BASSIN et de cette stupide BAIE VITRÉE. Les mains s'agitent, avec les mots. Les mains s'agitent aussi vite que le corps bat, que le corps tremble, que les larmes se glissent dans ses yeux. Peut-être que t'es un putain de femme au foyer. Peut-être que t'es autre chose. Mais tu veux savoir ce que tu n'es pas ? Tu n'es pas toi. Tu n'es pas l'homme que j'aime. Dans un hoquet, il porte sa main à ses lèvres. Le regard est toujours noir, bien que des reflets larmoyants s'y trouvent.
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Gali pense comme les autres.
Ajay a toujours prétendu qu'il se fichait du regard des autres, qu'au fond ça l'importait peu. Parce qu'il n'y a plus grand chose dont il devrait avoir honte, sauf peut-être toute sa vie. Parce que ces gens ne sont pas dans son quotidien ni à ses cotés au matin. Et c'est déjà un sentiment qu'il connaît bien et qu'il surmonte dans son quotidien quand il trouve la force de se lever le matin et de se regarder dans un miroir. Il repense souvent aux choses qu'il a faite. Des choses qu'il n'a jamais eu envie de faire. Et au plaisir qu'il en a tiré, un plaisir vicieux et malade. Il ne sait pas exactement ce que les gens l'imaginent. Que peut-être tout l'argent qu'il a gagné lui a suffit. Pour certains l'argent achètent un bonheur artificiel, il n'a jamais pu payer le sien, il n'avait pas de prix et il n'aurait pas prit le risque. Tout l'argent du monde ne l'empêcherait pas d'avoir l'impression d'être face à un imposteur.
Qu'il fasse le bien ou le mal.
Même la maison n'a pas aidé, même la gamine, parce que rien n'y fait. Ajay ne s'aime pas, il a besoin de se sentir validé par le regard d'une personne au moins. La seule chose dont il ne peut pas se passer c'est de la compagnie de quelqu'un, même s'il n'est pas vraiment là. Il aurait peut-être pu se contenter de leurs regards en coins toute une vie. Il ne s'imagine pas un instant pouvoir perdre ce qu'il a. Il a toujours pensé que le plus dur était fait, mais le plus dur est de garder la chose une fois qu'on la possède. Et ce n'est pas quelque chose qu'il sait faire. Ajay casse souvent les choses. Il est maladroit, il fait tomber, il laisse échapper des paroles qui ne sont pas gentilles. Il se relève sous des angles qui sont milles fois pire que ce qu'il peut être dans son costume. Mais il  peut se défaire de l'avis des autres. Il a eu un bon terrain d'entraînement avec son frère. Son frère et sa vie bien rangée, où tout était correctement à sa place. Et lui où tout était de travers jusque dans ses amours. Incapable de faire les choses comme il fallait.  Il a déçu très tôt. Il a détesté ce sentiment.
Sauf que Gali est d'accord avec tous les autres et que Ajay aurait préféré qu'on lui plante un couteau en plein coeur. Il l'écoute parler dans un état second, n'ayant pas imaginé que ses paroles auraient pu avoir de telles conséquences. Il s'était bêtement imaginé la colère de Gali autrement, certainement pas aussi violente à encaisser. Si bien que quand son fiancé s'arrête Ajay ne sait pas quoi faire. Il ne sait pas quoi dire. C'est sans doute ce qu'on lui reproche depuis quelques temps. De ne pas faire, de ne pas dire. Mais qu'est-ce qu'il est sensé dire après ça ? Il n'a pas envie de lui donner raison, il n'a pas envie de s'excuser aussi facilement auprès de Max son égo est tel et il pense avec égoïsme que celui de Gali l'est tout autant, s'il avait été à sa place, s'il avait été vexé, il aurait été imbuvable. Il grince des dents. Il déteste autant Opal que l'idée de leurs fausses famille réunie. Cette espèce de lubie que Gali a pour Max ou pour Sasha. Max est plus vieux que Gali. Il n'aime la situation. Il apprécie son fils, pas les deux personnes dans la même pièce.  Il n'aime plus toute cette proximité.
En réalité, il n'aime plus grand chose. Il a juste envie de retrouver son confort et sa solitude. Il en a besoin. Ces grands espaces commencent à le rendre dingue. « Tss... Tu es tellement superficiel que tu t'émeus plus  face à la tâche de sang sur le tapis qu'autre chose. Je pensais qu'elle te passionnait cette baie vitrée. » Il regrette ce qu'il dit aussitôt qu'il s'entend le dire et immédiatement,le souvenir de la plage lui revient en pleine figure. Leurs disputes finissent mal. Et il n'a pas envie de se disputer. Il a envie de beaucoup de choses et de rien. Mais surtout de rien. Car il est juste fatigué de ce qu'il se passe et que tout le monde lui tourne le dos. « Il faut savoir ce que vous voulez à la fin. Max ne veut pas me dire le nom du type qui nous a agressé et après on me reproche de prendre du bon temps. Que veux-tu que je fasse de plus ? Vous me cassez sincèrement les couilles à la fin. Et les corbeaux aussi ça me casse les couilles. Et tu sais quoi ? J'ai laissé tombé. La seule chose qui compte c'est mon gang. J'en ai marre que des gamins me disent ce que je dois faire. » Il a envie de le prendre dans ses bras et de l'emmener loin d'ici, il n'a pas envie d'entrer en conflit. Il n'a pas envie de le perdre pour quelque chose de futile, il a envie de parler d'autres choses que ça. Il préfère ne pas y repenser que ça l'énerve. Pas maintenant. Tout sauf maintenant. Mais s'il fait un mouvement, il sait qu'il sera rejeté et c'est quelque chose qui l'énerve encore plus. A un point intolérable « Putain. Mais qu'est-ce que tu crois ? Que ma seule passion dans la vie c'est d'exploiter des gens et en tuer d'autres ? Je veux juste être heureux. » Tout à l'air si simple quand il écoute Diana et les autres. Il devrait rester tranquillement dans son fauteuil de roi et attendre que son compte en banque se remplisse. Il le faisait si bien avant quand il n'avait pas goûté à autre chose. Mais maintenant qu'il a goûté à ses lèvres il s'est détourné lentement de son rêve irréalisable pour quelque chose de plus palpable. La seule chose dont il aurait vraiment besoin c'est d'un flingue neuf, ce dont il a vraiment besoin c'est qu'on lui donne sa vengeance et ses fiançailles. Il ne sait pas ce qu'il veut. Il a envie de changer mais le changement le rend malade. Ce n'est pas ce changement là et il peine à l'admettre.
Peut-être que réellement, cette vie là lui réussit et que s'il ne s'est jamais fait prendre en trente ans, c'est que c'est sa place. Il réalise qu'il trahit sa famille, ses Nulls en menant une double vie avec cette foutue gamine. Il se dégoûte encore plus, mais il n'aime pas faire machine arrière tant qu'il n'est pas allé au fond de la chose. Il a encore moins envie de l'admettre quand tout lui monde lui rabâche tout ça. «  Vas-y dis moi ce que je suis vu que tu me connais mieux que je ne me connais moi même apparemment. » Peut-être que c'est à cause de ses yeux. Mais il a envie de pleurer. Il en aurait terriblement besoin. « Et si tu ne m'aimes plus laisse moi là alors, ça me fera moins souffrir que de coucher avec un fantôme. » Il se surprend lui même quand sa voix se brise et il retient difficilement  son sanglot. Il en a mal à la gorge. « Parce que moi je t'aime et que je n'arrive pas à te détester pour ce que tu dis, alors ne me fait pas te détester. »  
Il ne se fait pas d'illusion. Il sait qu'il ne changera rien à la décision de Gali, qu'elle quelle soit.  Il ne dit pas la chose pour lui faire du chantage. Il le dit parce qu'il pense.
Parce que c'est le seule chose dont il est encore certain.  
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Gali n'est pas délicat. On ne lui a jamais appris à être, et il n'a jamais pris le temps d'apprendre, au fil des années. il laisse l'image portée confusion, faire croire aux gens qu'il l'est, mais il ne parvient pas réellement à l'être, en réalité. Ses gestes sont souvent extra, comme ses mots, et même ses pensées sont brusques, qu'importe combien de temps il les repasse dans son esprit, en boucle. Gali est comme un diamant ; il peut couper, qu'importe s'il brille. Il est brut avec ses sentiments et ils sont souvent forts, beaucoup trop, et ils débordent, sans retenues. Gali ne les contient pas, du moins, pas normalement. Il a essayé, pourtant, pour quelques mois. Pour quelque chose de plus grand que lui, de plus important aussi. L'ancien prostitué a pris énormément sur lui, à en pleurer dans la solitude, et à en sourire dans la foule. Il a douté - et doute encore - à s'en ravager les entrailles et à craindre le pire.
Gali n'a jamais rien eu de plus beau que ce qu'ils ont, ce qu'ils sont, dans la vie. Il le sent fragile entre ses doigts et craint de le briser, à s'exprimer. Et le voilà pourtant en train d'hurler et de le serrer entre ses doigts, car Galileo ne sait pas se contenir, car Gali est bon à hurler, piquer, envenimer. Gali n'est pas délicat. Il n'a rien de la délicatesse, en dehors des draps. Et même là, il laisse des marques.
Mais c'est fort. Plus fort que lui, d'être lui-même. Les masques sont là et le maquillage est contre sa chair, parfois, mais ça ne change jamais totalement ce qui se trouve là, derrière tout ça. Il lui est impossible d'être autre chose que le grand fracas qu'il est, avec ses mots et ses sanglots. Il lui est impossible d'être un père de famille, un amant idéal ou encore, quelqu'un de normal. Il ne comprend pas. Il ne comprend pas comment Ajay peut être comme cela. Il ne comprend pas comment il fait pour vouloir être comme ça. Il se demande, sans cesse, en boucle, s'il est véritablement, au final, l'homme aimant s'occuper d'une gamine dont il ne connait pas les parents. S'il est réellement un homme préférant faire les courses et que s'occuper de ses hommes, de son gang qu'il a construit pendant des années, pourtant. Gali n'en a rien à faire de ces histoires de sangs, de gangs, d'armes et de vilains garnements. Qu'il passe des heures à porter un autre visage dans un restaurant qu'il lui appartient ou qu'il guide des hommes pour des paris et des meurtres. La chose lui importe peu.
Il le veut lui, simplement, sans les masques, sans la gamine, sans la demeure. Il veut le regarder dans les yeux et le voir lui, et non un homme dont il ne reconnait pas le visage.
Il le dit, alors. Il le dit avec des mots brusques et violents, car Gali est plus venin que tendresse. Car il explique mieux dans la douleur que dans la douceur.
Le coeur se brise, comme eux un peu, tandis que le silence plane, après ses cris. Il regrette presque, un instant. La main devant sa bouche, les sanglots étouffés, Gali s'en veut. Il envisage de dire pardon, de pleurnicher plus fort et de lui dire d'oublier, également. Il préfère presque de continuer de faire semblant que de le perdre, peut-être. Mais Gali se perd lui-même, au travers tout cela. Il passe des heures à chercher un tapis sur internet comme s'il pouvait régler tout leur problème. Il passe des heures sous les draps à dormir en espérant que les rêves deviennent réalité. Il a rêvé, l'autre jour, de se réveiller au loft. La journée a été horrible, ensuite, lorsqu'Opal l'a tiré hors du lit pour manger car Ajay était parti. Je préfère encore penser à cette stupide baie vitrée qu'à toi, dernièrement. qu'il avoue ou plutôt, crache.
L'aveu sur les corbeaux le choque. Celui du Max, à demi mot, également. Ton gang ? Un rire le prend à la gorge, comme un sanglot. Mais arrête, merde. Arrête. Ton gang tu l'as pas vu depuis des jours, Ajay. Voire des semaines. Mais non, ne m'écoute pas. Je suis un gamin superficiel, c'est ça ? Les paroles s’emmêlent. La conversation est sans queue ni tête. L'un répond et l'autre parle d'autre chose. Ils se perdent dans les mots. Oh mais décide toi, bon sang ! D'abord tu parles de ton gang et ensuite tu m'accuses de parler d'eux ? DÉCIDE TOI. Et pourquoi ton gang t'empêcherait d'être heureux ? Pourquoi ? SI ce qu'ils font ne te plait pas, alors change les choses. Arrête de jouer avec une gamine à la con aux barbies Il renifle. Le coeur s'emballe. Les mots se perdent, dans son esprit. Il voudrait dire beaucoup de choses. Il a passé des semaines à penser à ce qu'il pourrait lui dire. Sauf que maintenant qu'il le peut, tout sort en même temps, tout mélangé. Tu - arrête. arrête, tais toi. Mais Ajay continue. Il continue et les mots se mélangent, se perdent, et Gali ouvre la bouche, la ferme, et ne sait plus, au final, à quoi répondre. Tout est confus. D'un mouvement brusque, Gali envoie un plat contenant des fruits au sol. Il se brise en plusieurs morceaux. SILENCE. Depuis le salon ou alors, sa chambre, il peut entendre les pleurs d'Opal. Des sanglots le secouent également, bien que Gali parvient un minime à les calmer. Son corps tremble. Ses doigts surtout, contre son visage. Il se demande, soudain, de quand date son dernier repas, ses derniers cachets. Il peine à dévorer ce que Ajay lui offre et oublie de prendre ses médicaments, lorsque l'assiette finit à la poubelle.
Une éternité semble passer. Opal n'a toujours pas cessé de pleurer, mais personne n'est allé la consoler. Je sais pas. Je sais plus. Qui tu es. Qui je suis. Je sais plus. La vox est brisée autant par les larmes que par le cri. Gali est perdu. Je t'aime tellement qu'il confesse, malgré la colère, malgré les misères et l'enfer. Mais je nous vois plus. Tout est - C'est comme s'il y avait un brouillard. Il a tellement peur. Tellement peur de le perdre. De se perdre. Ça serait comme mourir. La sensation lui rappelle celle ressentie lorsque Cleo est morte dans ses bras, sauf qu'elle ne cesse de durer. Elle s'étire depuis des mois. J'essaie de te voir et tout ce que je vois, c'est ce brouillard. But i need you so much. Where a-are you ? I need us. Il étouffe, de l'intérieur. Il pourrait presque croire que le temps manque, à son bras. Pourtant, plus de soixante ans s'y trouve, à l'instant.
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Il crache toute la colère qu'il a en lui sur Gali. Cette colère qui le dévore de l'intérieur, si rassurante et familière. Le King est un volcan, il a besoin d'exploser et de réduire en cendres ce qui se trouve sur son passage pour que la verdure y repousse. Il a ce besoin de détruire et de reconstruire pour refaçonner les choses à son image, mais ce n'est pas quelque chose qui fonctionne avec les gens. Ils ne peuvent pas se plier à sa seule volonté, ceux qui le font n'ont que peu de considération à ses yeux ; il aime ce qui lui résiste, ce qui le frustre et lui fait ressentir plus de choses qu'une satisfaction. C'est sa drogue qui coule dans ses veines et dont il se nourrit chaque jour, Ajay prend plaisir à écraser ceux qui sont plus faibles que lui on se rendre indispensable à eux. L'adoration et la reconnaissance dans leurs yeux, il aime qu'on le remercie, qu'on se sente redevable. Contrôler la vie des autres pour ne pas avoir à constater que sa propre vie est un chaos qu'il ne sait pas comment organiser. Le King est un enfant curieux, qui s'amuse de voir à quel point son jouet peut résister avant qu'il ne cède, il jette ce qu'il a réussit à percer. Il laisse traîner ses choses et ne prend pas soin de ce qui est en sa position, jusqu'à ce qu'il disparaisse. Il ne lui reste que ses yeux pour pleurer.
Et à la différence des enfants, il peut noyer son chagrin dans l'alcool.

Ajay préfère laisser place aux émotions négatives. Elles gagnent toujours, il ne prend même pas la peine de refouler. De ses mots il ne garde pour lui que ceux qui le blessent, renforcé par la douleur. Il grince des dents, voudrait le fusilier du regard et lui arracher des frissons sur son corps dénudé. Et en même temps, il a furieusement envie de le plaquer contre le plan de travail et le faire traire en frottant sa peau contre la sienne. Il a envie de lui retourner ses paroles pleines d'espoir et le rassurer, lui dire qu'il l'aime et qu'il est désemparé par ce qui leur tombe dessus. Il ne s'habitue pas à ce quotidien doré dont il rêve depuis des années, il se rend compte que ses désirs sont dépassés. Qu'il ne rêve plus de la même chose, qu'il a changé, s'est persuadé de choses qui aujourd'hui n'ont plus de sens ni de raison d'exister. Indirectement, le King tient Gali comme responsable pour la mort de ses rêves. Puisqu'il faut toujours un coupable. « Tu aurais mieux fait de laisser la gamine crever, tu aurais mieux fait de cramer cette putain de baraque quand j'avais disparu ! Je la déteste et je te déteste ! » Il est étonné de la sincérité de ses paroles et à quel points elles sont vraies. Leur violence, ses mains tremblent comme le ton de sa voix cassé, comme tout en lui. Il se fissure. Il le hait, autant qu'il le désire et l'aime et le veut tout entier pour lui uniquement. Il a toujours en travers de la gorge sa trahison, mais maintenant tout est étouffé sous leurs moments, ce qu'ils ont fait ensemble. Il ne peut plus nier en bloc et faire demi-tour comme avant, en faisant mine de pas avoir comprit les sous-entendus, de ne rien ressentir en le voyant.
D'autant plus qu'il a eu l'idée stupide de le lui demander de s'unir à lui. Il hait cette maison. Et leurs promesses. Et leurs voeux. « Je crois qu'on s'est précipité un peu, dans notre relation. Dans cette maison. Dans tout. » Encore une fois, il pense chaque mot qu'il dit, mais cette fois avec moins de méchanceté. Il n'a plus envie de lui faire mal mais simplement d'énoncer un fait. Ils ont grillé une étape et Ajay ne sait pas si au final, c'est ce qu'il veut. Leur loft est mieux. Ne pas se voir tous les jours crée un manque qu'il apprécie. Chaque fois qu'il le revoit, son coeur et gonflé d’allégresse. Mais ici, il oublie qu'il l'aime. Il ne pense qu'aux Wardens qui ont brisé leur armure. Il ne pense qu'au danger qui plane au dessus d'eux, qu'à l'épée de Damoclès au dessus de sa tête. Il ne veut pas que Gali souffre. Paradoxalement. Il n'aime pas l'idée que quelqu'un d'autre que lui puisse l'atteindre. « What are we ? » Ajay a toujours été le plus sceptique. Il a toujours eu honte de leur relation au début, et encore maintenant plus discrètement, mais devant les gens. Non pas à cause de Gali et sa personnalité exubérant, mais de ce qu'il était avant. Il s'est toujours senti sale de lui voler sa liberté une deuxième fois, en exigeant cette fois qu'il l'aime en retour. Sale de le garder près de lui après ce qu'il a vécu au sein de son gang, dans son monde. Il estime ne pas le mériter. Le King, même si on lui fait remarquer, ne sait pas ce qu'il y a aimer chez lui. Même si ses qualités sont nombreuses. Il est plus gentil dans l'intimité qu'il n'y paraît, attentif et aimant, il offrirait le monde à l'être aimé. Il donnerait sa vie pour Gali, en fermant les yeux et apaisé, il crèverait pour lui. Parce que la chose lui paraît juste. Le King se rapproche de lui, malgré les éclats et lui passe devant en lui accordant simplement un regard. Il ignore les larmes, détourne le regard et ravale sa propre peine. Il hésite à partir à nouveau de la maison et revenir plus tard quand ils seront calmés. Ses pas le guident inconsciemment dans le salon. Ils ont du retirer le tapis pour que la gamine ne pose pas de questions sur la tâche de sang. Elle était trop étendue pour parler de confiture. Ajay soupire. Il ne sait plus quoi faire maintenant. Il n'a rien d'autre à lui dire, habitué à laisser passer les crises tel quel.
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Et s'il déteste les rêves, et s'il les méprise si fort, Gali s'est pourtant retrouvé prisonnier d'un doux et tendre rêve. Pas le sien. Pas celui d'Ajay, qu'importe ce que l'homme ose croire. Ou peut-être que si. Gali ne sait pas réellement. Il doute de tout, miantenant. Mais il sait une chose. Les rêves ne sont pas la réalité. Les rêves ne sont qu'une merde belle et douce qui n'apporte rien de bon. Gali en a vendu, des rêves. Il a déjà le doux songe de nombreux hommes, au cours de sa vie, alors il sait. Il sait que sous les plus beaux rêves se trouve de tristes choses. Un adolescent camé qui ne mange pas, qui se saoule et qui se remplit les veines de merde à défaut de trouver la force de les vider, ces foutues veines. Et Gali sait. Il sait que cet adolescent, ce jeune adulte a fait rêvé Ajay, autrefois. Qu'il a été pour l'homme ce rêve qu'il ne touchait pas, car le King ne dort pas. Ne dormait pas. Dort-il, maintenant ? Gali ne sait pas. Mais il sait. Il sait que les rêves sont plus démoniaques que les cauchemars que que le beau est plus douloureux que le vrai. Le siganais ne cesse de le porter contre sa peau, le beau. Autant comme masque que comme maquillage, que comme vêtement. Il se berne lui-même à coups de paillettes rêveuses pour les autres et pour lui même, et il laisse Ajay faire, avec cette maison et la gamine et ces choses qui ne sont pas eux. Gali s'est perdu dans son rêve. Et il a peur. Il a peur de ce monde, autant qu'il a le ventre vide et tordu, et le goût de vomir, pour le dernier repas pris. Il garde en lui des mensonges et des vérités, se contente de sourire et dire autre chose. Il se contente de parler d'un tapis dont il n'a rien à faire, ou d'une baie vitrée dont la vue ne lui plait pas, car il n'en a rien à faire de la mer, il n'en aime pas l'odeur, et la plage ne cesse de lui rappeler ce moment où le King a failli mourir, dans ses bras.
Il a tellement mis d'efforts à ignorer chaque petite chose qu'il n'aime pas, ici, que Gali oublie ce qu'il aime.
Puis, brusquement, tout lui tombe au visage.
Dont les mots du King.
Dont ses mots, et l'intonation de sa voix.
Les lèvres se pincent pour former une moue annonçant encore plus de larmes, mais Gali la contient et renifler lourdement,, essuie son visage et lève le menton, la fierté présente, malgré son coeur brisé. tu me détestes ? ah - la blague. si tu savais ce que je pense de toi. Les mots sont violents. Ils empestent d'une vérité cruelle qui cache bien des blessures. ou plutôt, à quel point j'essaie de ne pas penser à toi car j'en ai marre. si marre, Ajay. Gali est violent, dans ses mots. Il n'a jamais cessé de l'être. C'est une part de sa personne. Il blesse avant d'être blessé. Et lorsqu'il l'est, il blesse encore plus. Il a tenté de faire des efforts, pour leur relation. Apprendre à parler, à communiquer. Mais ce n'est pas une chose qui se fait en un jour. Gali est incapable d'être adulte, sur certains points. Il est égoiste.
Il a terriblement peur.
Terriblement mal.
Le coeur se brise en milles morceaux avec les mots qui suivent. Le prince retient un hoquet et se porte sa main devant son minois, pour cacher ses larmes et sa moue triste, et détourne son corps. Il tourne le dos de l'homme pour ne pas lui offrir la vue de ses larmes et inspire plusieurs coups, pour se contenir, et ne revient vers son fiancé que lorsqu'il lui pose une dernière question. Gali le dévisage, d'abord hésitant, puis serre des dents et ferme son peignoire.
Si l'espoir est quelque part. Si Gali croit en quelque chose, ce quelque chose disparait tandis que le King quitte son champ de vision.
Cette fois-ci, un grand sanglot le prend, quand l'homme disparait. Gali reste dans la pièce quelques minutes, de nombreuses minutes même. Il a l'impression de ressentir cette même douleur qu'il a ressenti pendant des années, après la mort de Cleo, et qui lui a donné envie de mourir, souvent. C'est une chose qu'il ne partage pas. Cette envie de mourir. Elle ne s'est jamais tue. Son timbre de voix est uniquement plus faible. Ajay la fait taire. Le cluster également. Mais Gali est seul, à l'instant, et il l'entend.
Il décide de l'ignorer et rejoint le salon, également. Opal, princesse, viens. Il essuie son visage de ses larmes en disant cela, et ne regarde pas le King. La petite le regarde sceptique, et Gali agite les doigts, diva. come on Elle finit par se lever et s'approcher, et Gali la prend dans ses bras, les jambes de la gamine autour de sa taille. Il sent son coeur contre le sien, à défaut de sentir le sien, brisé. Ça lui donne l'impression de vivre un peu. La diva combat les larmes quelques secondes, inspire puis, une fois solide, tourne les yeux vers Ajay.
Son regard est noir. Le coeur est vide, il n'amène aucune chaleur dans ses yeux. what we are ? we are taking a break. Il aimerait, si fort, attendre quelques secondes pour une réaction. Mais Gali n'est pas fort, il sent les larmes qui reviennent. Alors, il se détourne de lui. ne me suis pas. i need - don't follow me or i never come back . Les derniers se cassent. Gali pleure de nouveau, déjà. Dans ses bras, Opal aborde la même tristesse.
Les pieds nus, en peignoire rose et en larmes, Gali quitte la demeure pour aller chez Nikita.
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