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 valentina moreno ☽ burning down

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valentina moreno ☽ burning down Empty
nonam / manon c'est encore moi, je sais, j'suis faible mais c'est pas ma faute, c'est celle des autres ok  facepalm sinon j'ai toujours le même âge, c'est bientôt noël et vive le foie gras  stare

Valentina Morenofc : ella purnell ; ©️️️ balaclava ;  UFO's ; unique
87% rusée
82% méfiante
100% unique
74% sensible
93% tenace
81% râleuse
77% passionnée
68% rêveuse
   
Nom complet > moreno, un nom familier, qui ne passe pas vraiment inaperçu dans les rues de la grande néphède, aussi bien chez les plus aisés que les plus démunis ; un nom qu'elle a du mal à porter, qu'elle préfère cacher, troquer contre celui de sa mère ; un nom inconnu dans cette nouvelle ville faite de néons aveuglants. valentina, un héritage d'antan aux consonances d'ailleurs, charmantes, envoûtantes, prononcé avec tendresse et exaspération, dans les cris ou dans les rires. Surnoms parfois val, parfois tina ou encore miss moreno, il change d'une bouche à l'autre mais celui qu'elle préfère, c'est celui qui la suit depuis le berceau, nana ; bambi aussi, se moque son frère, petite créature fragile qui ne tient pas debout sur ses pattes. Naissance née le 19 mars 1998 à néphède, dans une clinique privée de néodam, jour fêté dans la joie et les sourires puis dans le silence et les cœurs meurtris. Héritage culturel de ses souvenirs d’enfant, il ne reste à valentina que les brides des histoires de famille que lui racontait sa mère ; un pays chaleureux, un peuple dansant, aimant faire la fête sous les senteurs épicés, les rythmes endiablés. l'espagne devait être un beau pays qu'elle se dit valentina, en imaginant les rires et les festins jusqu'au petit matin. Statut célibataire, pour le plus grand bonheur de son père même si elle se fait toujours un plaisir d'inventer des relations éphémères pour lui faire vivre un calvaire, camouflant en vérité, un mal envahissant qu'elle traîne comme un fardeau ; valentina enfantine, pas prête à grandir. Orientation hétérosexuelle, du moins c'est ce qu'elle imagine. elle n'a jamais connu de nuit avec un garçon et son premier baiser, elle s'en rappelle vaguement entre deux souvenirs brumeux. les garçons, elle les fait fuir de ce regard glacial qu'elle leur accorde s'ils se font trop téméraires, les jugeant trop cons, trop frivoles. Finances $$$$$$, de côté-là, valentina est assurée sur plusieurs générations, l'argent n'étant pas un problème pour elle même si elle n'en a jamais abusé, elle le répugne même. et dans ce nouveau univers, elle se retrouve sans rien, démunie dans cette monnaie improbable plus abjecte que les billets.

Univers valentina, elle n'a connu que le ciel sombre, l'air étouffant de néphède mais il a suffit de quelques secondes pour que son monde change ; les lumières artificielles hypnotisantes, des étendues futuristes dont elle ne faisait que rêver, dans ses nuits précédents les contes de sa mère : sans le savoir, valentina venait de débarquer à sigan. Occupation(s) fille de mr. moreno, gosse de riche, chieuse professionnelle mais elle fait aussi acte de présence en cours d'économie, filière visiblement choisi par la padre, préférant s'isoler dans les salles de musique, son violon à la main ou sur les terrains vagues, à brûler tout ce qui lui tombera sous la main. mais aujourd'hui, valentina passe ses journées à chercher, à survivre dans un monde inconnu, à passer inaperçue aux yeux d'étrangers qui la terrorisent. Particularités née avec une malformation cardiaque, valentina a dû subir une greffe de cœur mais un cœur un peu spécial, un cœur bionique + nana, elle est fasciné par le feu, les flammes. quand on se brûle, on comprend que ça fait mal mais nana, les couleurs chaudes la rassurent, la subjuguent. dans le jargon professionnel, on appelle ça une pyromane. Lien(s) cosmique(s) il la hante chaque nuit, lorsque sa silhouette fantôme se dessine dans ses songes. au réveil, c'est à peine si elle s'en souvient alors que les paupières closes, elle serait presque capable de lui attraper la main. mais il ne reste que de vagues souvenirs de cette silhouette et cette marque sur sa hanche, discrète, qui la tiraille sans qu'elle sache vraiment pourquoi. Keywords étrange, unique, différente, révoltée, perdue, voyageuse soudaine.  


we are all astronautsvalentina est née avec une malformation cardiaque, elle a dû subir une greffe de cœur mais a reçu un cœur bionique elle est la benjamine de la famille, rosa étant l’ainée, julio le cadet son père est un chef d’entreprise à la fortune imposante et des plus polluantes, issu du clan moreno sa mère n’est pas de néphède, c’est une siganaise mais seul le père le sait à cause de la déficience de son gène, âgée de trente ans, sa mère - alessandra hale - a dû retourner dans son monde. pour ne pas créer de vagues sur les brèches, elle a dû se faire passer pour morte, même auprès de ses jeunes enfants nana ne s’est jamais vraiment remis de la disparition de sa mère, persuadée qu’elle reviendra un jour à la maison elle est proche de sa sœur mais elles n’ont pratiquement rien en commun, nana complexe sur rosa qu’elle admire depuis toujours avec julio, leur relation est ambivalente, difficile de savoir s’ils s’entendent ou non. julio aime taquiner sa sœur, exprimant maladroitement son affection petite, nana était souvent prise en grippe par les gamins de son âge, effrayés parce qu’ils n’ont jamais réellement compris ce qu’elle était. ou plutôt, qui elle était malgré l’assurance qu’elle a pris en grandissant, valentina se cache toujours derrière sa sœur car elle a horreur de parler en public ou d’être le centre de l’attention son frère la surnomme bambi pour ses yeux de biche et aussi parce qu’elle est maladroite et se cogne partout ce qu’elle éprouve pour son père est difficile : elle l’aime de tout son cœur mais ne peut s’empêcher de lui mener la vie dure, en allant jusqu’à saboter ses contrats et manifester contre son entreprise dans le jargon, valentina est ce qu’on appelle une pyromane même si elle n’a jamais mis le feu à plus gros qu’une voiture abandonnée elle a toujours un briquet sur elle, bien qu’elle ne fume pas elle joue du violon depuis qu’elle a treize ans, c’est devenu une vraie passion qui l’aide à sortir la tête de l’eau valentina sèche tous les cours qu’elle peut elle est vierge si enfant elle avait honte de sa cicatrice, elle la porte aujourd’hui comme un trophée d’apparence coriace, nana est juste une enfant qui cherche à se faire une place dans un monde qui ne lui correspond pas vraiment il y a un mois, elle est tombée dans une brèche qui l'a menée jusqu’à sigan, plus précisément sur le toit de la maison de noora, c’est en passant par la fenêtre de sa chambre qu’elle l’a rencontrée ; noora a cru que c’était une fangirl hystérique noora l’a hébergé depuis, inventant un gros bobard pour expliquer la présence de nana à sa mère, avec l’aide de tarjei, l’androïde de noora à sigan, elle se fait appeler alessandra hale ; elle a pris l’identité de sa mère sans se douter des surprises qui l’attendent elle se fait passer pour une ancienne gamine de la ville, ayant disparue de manière inexpliquée il y a des années ; aussi inexpliquée que sa réapparition mais jouant la demoiselle brisée, personne ne pose vraiment de questions valentina a passé plusieurs jours enfermée dans la chambre noora, refusant de sortir, pensant devenir folle elle n'y comprend toujours rien mais se dit qu'elle n'y arrivera pas toute seule elle possède un faux compteur d’heures, histoire de se faire passer pour une siganaise elle a rencontré jo au marché noir alors qu’elle cherchait juste un compteur ; c’est aujourd’hui elle qui l’héberge
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valentina moreno ☽ burning down Empty
burn baby burnlook at me look at me now
you are burning me up like this
i can’t turn it off
our love that’s like playing with fire

it's a new dawn, it's a new day, it's a new life


cœur [ organe musculaire creux, qui constitue l'élément moteur central de la circulation du sang ] : celui de valentina est cassé, c'est ce que papa a expliqué à rosa et julio, quand ils lui ont demandé à quoi servaient tous les fils accrochés à ce petit nouveau né. ils comprennent pas trop ce qui se passe, n'y comprennent même rien du tout. pourquoi ils peuvent pas la ramener à la maison ? pourquoi rosa peut pas lui caresser la main et julio embrasser sa petite joue ? pourquoi maman et papa peuvent pas la prendre dans leurs bras ? julio dit que c'est pas juste, rosa se contente de le penser, d'hurler pour elle-même du haut de ses quatre ans. alors tout le monde attend, tout le monde espère qu'on lui en donne un autre. les jours passent et valentina se bat même si les battements s'affaiblissent un peu plus à chaque souffle. papa et maman n'étaient pas prêts à abandonner, même si les médecins leurs répétaient de s'y préparer. alors ils ont tenté l'impossible, contré les dires d'une famille encrée depuis trop longtemps dans des principes stricts. « ce ne sera plus un humain » que papa avait entendu de son propre père, entendait sa voix résonnait dans sa tête alors qu'il signait les papiers pour cette procédure dangereuse mais qui donnerait une autre chance à son bébé. un nouveau cœur. ce n'est pas un don d'organe habituel. il est d'un autre genre, bien répandu dans leur ville mais qui continue pourtant d'effrayer certains. il sait que cette partie de son bébé ne sera pas humaine, un peu différente, étrange. mais il s'en fout. il veut juste que sa petite fille survive, qu'on la sauve. le 4 avril 1998, valentina fut le premier bébé à recevoir un cœur bionique.
fratrie [ ensemble des frères et sœurs de la même famille ] : valentina, c'est la petite dernière. d'abord, y'a rosa. rosa et son beau sourire, ses beaux yeux bleus, sa chevelure ébène, ses allures un peu trop adulte pour une gamine de son âge. tout le monde l'aime, tout le monde la regarde avec une fierté non dissimulée, cette petite au destin prometteur. ensuite, y'a julio. un sacré caractère déjà, comme son père. un regard perçant, une répartie poignante qui a toujours le don de faire rire les grands et de les charmer. et y'a valentina, petite chose fragile qu'on regarde avec une grimace compatissante sans arriver à oublier ce qui repose au creux de sa poitrine. dans la famille moreno, le cœur est l'essence de l'être humain, là où l'âme, l'amour, toutes les émotions possibles résident. alors cette petite fille avec ce cœur artificiel, on l'observe avec méfiance, murmurent quand ils pensent qu'elle n'entend rien, que personne n'entend. mais les enfants ont les oreilles qui traînent et répètent toujours tout. alors les autres gamins parlent. « elle est bizarre ta sœur » qu'on dit à julio. « c'est vrai qu'elle est pas humaine ? » qu'on demande à rosa. ils n'écoutent pas parce qu'eux, ils savent. valentina n'est pas comme les autres mais c'est leur petite soeur et personne ne changera ça. et valentina, elle le sait pas encore mais elle leur doit beaucoup.
maman [ mot affectueux dont on se sert pour désigner sa mère ] : maman, c'est tout pour valentina. c'est celle qui réveille son sourire le matin, la cajole de ces baisers papillons dont elle a le secret quand elle s'en va pour l'école avec les deux grands et quand elle revient en chantonnant, courant les bras grands ouverts vers maman. valentina, elle l'aime démesurément maman. tout comme julio et rosa. mais maman, elle a un petit quelque chose qui change des autres mamans. valentina l'a déjà vu mais n'a jamais demandé parce que papa a dit qu'il fallait pas en parler, que ça devait rester un secret alors valentina, elle en parle pas, ni à rosa ni à julio qui le garde aussi tout au fond d'eux. mais quand maman vient lui conter des paysages d'ailleurs, des paysages que maman semble connaître par cœur tellement ses yeux brillent quand elle en parle, les petits yeux de nana ne peuvent s'empêcher de fixer les chiffres néons sur sa peau. maman se contente de sourire quand les doigts de ses enfants les retracent abstraitement quand ils s'endorment, se contente de fermer les yeux quand son mari appose ses lèvres comme pour une dernière promesse, redoutant que ce moment n'arrive. mais il est arrivé et maman est partie. elle est partie un jour de pluie pour ne plus jamais revenir. mais valentina l'a attendu, ne pouvant pas croire que maman pouvait les abandonner. alors elle gardait le sourire en répétant, le nez collé à la vitre, que maman était juste un peu en retard. julio hurlait, rosa se taisait parce que personne n'était capable d'expliquer à ce petit bout que maman ne reviendrait jamais. « maman elle est morte nana ! elle est morte tu comprends  ça ?! elle est morte et on la reverra plus jamais ! » avait crié julio après l'enterrement, le corps secoué de sanglots. maman, c'était tout pour valentina.
famille [ ensemble formé par le père, la mère et les enfants ] : les moreno étaient cinq ; cinq piliers qui pouvaient toujours se reposer les uns sur les autres, compter sur chacun. mais celui de maman s'est effondré, s'est envolé dans un nuage de poussières et ils n'étaient plus que quatre pour soutenir cette famille brisée. le père la porte à bout de bras, accablé par un mensonge qu'il croit juste, qu'il ne peut révéler à personne, plus facile de mentir que d'expliquer malgré la peine engendrée. la grande sœur soutient ses cadets, les fait tenir debout pour ne pas qu'une autre part s'écroule. elle a toujours été forte rosa, peut-être même plus que papa. et ça impressionne, force le respect des gamins, des adultes qui ne la regardent plus de haut, craignent même son regard, femme enfant. julio la supporte sur ses épaules voûtées, véritable fardeau pour ce gosse qui peine à faire son deuil alors qu'on lui demande d'agir comme un homme. mais julio a toujours été sensible, trop pour le patriarche moreno. alors julio pleure en silence, efface les sillons laissés par ses larmes pour être « un homme, un vrai » au yeux du monde. et valentina, elle regarde ce qu'il reste de son foyer, des rires chauds, du soleil dans les yeux. il en reste presque plus rien, elle contemple le vide que maman a laissé et que personne n'arrivera à combler. ce vide qui ronge le cœur de son frère, froisse le sourire de sa sœur, creuse les yeux de son père. et nana, de son innocence presque étouffante, elle espère que maman, elle reviendra pour tout remettre en ordre.
seule [ qui est isolé des autres ] : elle est pas à l'aise valentina dans les soirées mondaines qui sont devenues une tradition du vendredi soir. valentina les déteste, ça lui ressemble pas. ça ressemble à aucun d'eux même si rosa joue parfaitement le jeu de la jeune femme assurée. même julio semble à l'aise dans son costume hors-de-prix et sa cravate trop serrée. y'a qu'elle, le petit faon qu'on regarde avec suspicion, incompréhension qui ne s'y fait pas. elle se tortille dans ses souliers vernis, se gratte le cuir chevelu où le moindre cheveu est tiré dans une queue-de-cheval parfaite, ses cheveux bruns retombant entre ses omoplates. elle étouffe dans sa robe, étouffe au milieu de ces gens qui la dévisagent comme la fille étrange, la fille au cœur artificiel. elle le sait valentina, qu'elle est pas pareil que les autres, que y'a ce détail qui la rend particulière. papa lui a toujours dit que c'était sa force mais dans la bouche des autres, elle est une erreur de la nature. mais valentina, elle est pas aussi forte que rosa, elle sait pas faire semblant comme julio. alors valentina elle se fait discrète, s'éloigne de la foule quand on ne fait plus trop attention à elle et elle peut enfin souffler, faire tomber son masque crispé pour quelques instants de répit en attendant que la mascarade reprenne de plus belle. sois belle et tais-toi, tu peux au moins faire ça.
violon [ instrument de musique à cordes frottées, muni d'un manche ] : la première fois que valentina est tombée amoureuse, c'était d'un violon. pendant l'une de ces soirées mondaines où tout le monde fait semblant d'apprécier tout le monde, de se préoccuper des plus pauvres, valentina trouvait de quoi passer son ennui. cette nuit-là, elle l'avait passé à se cacher près de l'orchestre, à se laisser bercer par les notes de musique. elle peignait d'autres mondes sous ses paupières closes, un monde où maman était encore là pour la bercer, la faire rire. où rosa avait toujours ses yeux rieurs, ce rictus taquin mais chaleureux sur les lèvres. où julio ne pleurait plus, où personne ne lui disait d'agir autrement, où la candeur bordait encore ses prunelles noisettes. c'est un monde imaginaire, irréel qui remplace la grisaille du sien et qui lui fait oublier tout l'espace d'un instant. cette fois-là, le son du violon l'a accompagné dans cet autre univers, si loin que quand elle a ouvert les yeux, la magie éclairait encore ses yeux. ça a été son seul caprice ; de pouvoir ramener un peu d'enchantement à la maison.
flamme [ gaz incandescent produit par une matière en combustion :   ] : tout a brûlé et il ne reste plus que des cendres de ce qui était avant. il ne reste plus rien de la maison sauf des murs carbonisés, effrités qui ne tiennent plus qu'à un fil. tout est allé si vite et valentina, elle n'a pu sauvé que son violon et une vieille peluche. le reste, tout est poussière, parti en fumée. mais elle a pas eu peur nana, si elle a fuit, c'est parce que julio est venu la tirer de sa chambre, a hurlé tout ce qu'il pouvait pour la faire sortir de sa transe. nana, elle était comme hypnotisée, envoûtée par les flammes dansantes devant ses yeux. elle aurait voulu y plonger, s'y perdre. de cette nuit flamboyante, elle en garde une trace à peine perceptible sur son bras et une étrange sensation dans le creux de son ventre dès qu'une flamme valse devant elle.
papa [ terme enfantin et affectueux pour désigner le père ] : papa il a plus jamais été le même depuis le départ de maman. il est tout vide, sonne creux quand il rigole, ce qui n'arrive plus autant qu'avant. il a changé papa, tout ce qui l'intéresse, c'est son boulot, c'est l'argent. et elle comprend pas valentina, pourquoi papa est devenu comme ça, pourquoi il fait détruire tout ce pourquoi maman se battait avant qu'elle ne disparaisse. maman, elle luttait pour sauver ce qui restait de la nature, pour condamner les grosses entreprises qui déversent leurs déchets toxiques dans la nature. maman, c'était une révoltée pour la vie mais papa, il a décidé d'anéantir tout ce qu'elle a bâti. alors nana, elle s'est sentie obligée de reprendre le flambeau, d'honorer la mémoire de sa mère. et valentina, elle a changé aussi, changé pour retrouver son papa d'avant. elle fugue nana, fait la honte du clan moreno, incrimine son grand-père. elle, petite chose fragile, défie plus les plus grands, change la donne. troque ses chaussures à talons lors des soirées contre ses bottes tachées, ce qui fait doucement rire rosa mais qui affligent les femmes parées des plus beaux diamants. son père s'indigne mais que peut-il face aux vociférations de sa fille qui s'amuse du froncement de ses sourcils, des soupirs d'exaspération qui résonnent dans son bureau devant les nouvelles frasques de sa benjamine. mais il sait pourquoi elle fait ça, sa petite fille alors il cède, accepte de se faire tourner en ridicule plutôt que de se délivrer de son mensonge. parce que ça ferait trop mal, de dire à ses enfants qui ne s'en remettent toujours pas, que maman n'est pas vraiment morte. et papa, il vit avec ça depuis dix ans maintenant, tait son mal-être parce que contrairement à sa progéniture qui ne peut noyer leur chagrin qu'à travers de vieux clichés sauvés de l'incendie, lui retrouve son épouse une fois les yeux fermés. sa soulmate elle est si loin et pourtant, toujours à ses côtés.
cicatrice [ tissu fibreux remplaçant à titre définitif ou très prolongé un tissu normal après une lésion ] : elle fait partie d'elle, trône au milieu de sa poitrine comme une médaille. quand elle était plus jeune, valentina haïssait ce qui s'y cachait derrière et on la détestait pour ce qui s'y trouvait. ça la rendait différente, étrange, presque effrayante. ce que l'homme ne comprend, l'homme le craint. pourtant avec les années, ce genre de pratique s'est démocratisée, est devenue monnaie courante. mais un cœur artificiel, c'était anormal, inhumain. nana, elle a longtemps été cette fille qui rase les murs dans les couloirs de l'école, qu'on compare sans cesse à sa sœur et son frère sans connaître réellement son nom. parce qu'elle était juste cette fille. c'est vrai qu'elle s'est demandée si elle avait sa place sur la photo de famille, il fait tâche bambi sur le portrait parfait. avec le temps, elle a fini par ne plus à écouter et à devenir quelqu'un dont on ne rit plus mais dont on discute toujours à voix basse. pas pour les mêmes raisons qu'avant et ça, nana en joue. sa cicatrice, elle l'exhibe fièrement comme un bijou, une preuve de sa survie. et ça, personne ne pourra lui retirer.
bambi [ de l'italien bambino qui veut dire « bébé, enfant » ; petit faon de dessin animé. ] : « bambi ! ». quand son frère chantonne ce surnom qui lui colle à la peau depuis qu'elle est gosse, nana sait ce qui suit : du sarcasme, des plaisanteries qui ne font rire que lui et un air de défi placardé sur son beau visage diabolique. bambi comme le faon frêle, qui tient à peine sur ses guibolles. julio il ose pas taquiner rosa parce qu'elle l'éclate en un mot mais nana, il a toujours réussi à obtenir ce qu'il voulait d'elle ; des mines froissées, des éclats de voix dans la maison et des points brandis dans le vide. il aime bien la taquiner, la traiter comme une môme alors que nana, elle a grandi. du moins elle le croyait. elle a suivi julio dans l'une de ses fêtes où il passe pratiquement toutes ses nuits. juste pour une fois, elle voulait faire autre chose que de jouer de son violon ou faire la gueule à son père. alors elle a pris des risques nana, pour lui prouver que c'était plus un bébé. elle s'est laissé entraîner dans l'ambiance mouvementée, alcoolisée. la première gorgée lui a donné envie de tout recracher, la seconde lui a brûlé la gorge, la cinquième elle ne l'a pas senti. elle n'entendait plus que les rires de son frère et des autres invités. elle s'est laissé porter par la musique, porter jusqu'à ce gars qu'elle a déjà croisé au lycée. un ami de julio, qu'elle croit se souvenir. mais c'est difficile de s'en assurer tant l'alcool, peu habituée à en consommer, se fraye un chemin jusqu'à son cerveau. ça tangue, sa vue se brouille mais elle sent légère, heureuse même. et elle se rend tristement compte qu'elle l'avait pas été depuis longtemps. elle se met à comprendre pourquoi julio s'éclipse dès qu'il en a le temps, il se drogue au bonheur éphémère parce que chez eux, ça n'existe plus. rosa leur en donne l'illusion mais ils ne sont plus dupes, les contes de fées, ils ont cessé d'y croire. alors valentina, elle danse, boit un peu plus entre chaque chanson sans que le beau garçon ne la lâche. matt qu'elle croit entendre par dessus le crachas des basses. matt il a l'air sympa. matt il est mignon, beau même. et elle se dit que c'est pour ça qu'elle a eu envie de l'embrasser. c'était maladroit mais aussi son premier baiser. matt il a ri mais l'a embrassé une seconde fois et après, valentina elle a perdu le compte. ils ont fini dans une chambre à l'étage, leurs hauts étalés sur le sol, leurs bouches entremêlées. elle s'est sentie exposée, effrayée. parce que tout ce que matt regardait, ce n'était pas elle mais cette ligne violacée entre ses seins. et nana elle a eu peur qu'il soit comme les autres, qu'il ne voit plus que le truc sous sa poitrine plutôt que la jeune femme qu'elle est. alors elle a fuit nana, a remis son tshirt en catastrophe avant de partir en courant, son frère la suivant des yeux mais sans quitter la blonde à ses côtés ou sans retirer le verre de ses lèvres, trop occupé à sombrer dans l'irréel.
âme-sœur [ personne qui semble être faite pour convenir à une autre. ] : elle en a entendu parler nana, des soulmates. elle sait qu'ils existent, elle a vu papa et maman avec cette étincelle dans le regard et même si maman n'est plus là, même si papa a perdu cet éclat, elle y croit encore. parce que la sienne, elle sait qu'elle existe. elle a cette petite marque sur sa hanche qui lui prouve que quelque part dans le monde, elle est destinée à quelqu'un d'autre et que grâce à elle, elle sera jamais seule nana. elle y croit mais parfois, elle perd espoir. si cette marque n'était qu'un défaut de sa peau et que cette histoire de fil rouge qui unit deux personnes n'était qu'un conte que sa mère lui avait raconté pour bercer ses rêves ? elle sait plus trop nana qui elle doit croire. parce qu'on peut pas dire que l'amour règne dans sa maison. elle est même pas sûre que rosa y croit et que julio sache ce que ça veut dire. ils ont oublié ce que ça voulait dire même si au fond d'elle, nana espère que l'étincelle ne s'est pas totalement éteinte et qu'ils trouveront la personne qu'il leur faut. eux aussi ils ont le droit d'être heureux. et elle se dit que c'est pas grave si y'a personne pour elle, elle sait pas si elle le mérite vraiment, si quelqu'un voudra d'elle avec ce qui dort sous sa poitrine, ce qui la rend ironiquement vivante, ce truc faux qui imite pourtant à la perfection le vrai. elle se dit que c'est pas grave tant que les autres trouvent le bonheur, autrement qu'au bras d'hommes qui ne durent qu'un temps ; autrement que dans le fond de verres. elle espère valentina, au moins pour eux. et même pour papa. un peu quand même.
disparition [ fait de ne plus exister ] : c'est calme chez les moreno. trop même, se dit le chef de famille. rosa est dans la canapé du salon, la télécommande entre les mains et zappe chaque seconde, les fragments d'émissions ou de films ne trouvant clémence à ses yeux. lucio la regarde avec fierté, sa grande fille encore enfant qu'il ne veut pas voir grandir. et pourtant, il doit admettre qu'elle a mûri, ce n'est plus le petit bébé qu'il faisait danser sur ses pieds. il passe derrière elle et se penche pour embrasser le haut de sa tête dans un geste tendre qui fait fleurir un sourire timide sur les lèvres de rosa. il poursuit son chemin, toque à la porte de son fils qui se trouve avachi sur son lit, le casque perché sur les oreilles. de là où il est, lucio peut entendre ce qu'il écoute ; une vieille chanson qu'il avait oublié et pourtant, c'était la préférée de sa femme. il chantonne pour lui-même en se demandant s'il aurait pu faire les choses différemment. bien sûr qu'il aurait pu mais il aurait trahi sa promesse mais parfois, il accuse les pertes que le mensonge a engendré. est-ce que briser sa relation avec son fils en valait la peine ? il l'espère de tout cœur même si avec l'âge, il a du mal à s'en convaincre. quelque chose s'est cassé et rien ne pourra réparer ça. il referme la porte derrière lui pour ouvrir celle d'à côté, la chambre de valentina. il se dit qu'il est passé à côté d'un tas de choses quand il regarde les murs de la pièce, quand il se rend compte que nana, c'est plus ce petit bébé tout fragile. il observe son violon soigneusement rangé et se demande c'était quand la dernière fois que les notes ont empli cette maison, la dernière fois qu'ils ont ri tous les quatre ensembles. encore une fois aurait-il pu tout arrangé ? il s'en veut, s'en voudra sûrement toute sa vie d'être la cause de tant de chamboulement. mais un jour peut-être qu'il saura leur expliquer, qu'ils pourront lui pardonner.

les heures passent et valentina n'est toujours pas rentré. ça l'inquiète lucio car même si sa fille vadrouille dieu seul sait où, il sait qu'elle rentre toujours une fois la nuit tombée. mais les aiguilles tournent et elle n'est pas là. il va voir rosa et lui demande « tu sais où est ta sœur ? », hochant non de la tête pour réponse, repartant dans son film. il tente avec julio mais le résultat est le même : « nan mais elle m'a appelé tout à l'heure. j'ai rien compris, elle disait être perdue je sais pas trop où mais tu la connais, ça doit être des conneries ». mais lucio, ça l'inquiète encore plus même si, valentina, il la connait par cœur même si elle pense le contraire. il vérifie à son tour son téléphone et s'aperçoit qu'un message vocal est resté inécouté depuis deux heures. « papa ? c'est moi, c'est valentina. j-je sais pas où je suis, c'est pas chez nous, j'suis totalement perdue papa. j'ai peur, je sais vraiment pas où je me trouve. j'étais dans la forêt e-et tout d'un j'ai gl- ». fin du message. c'est la dernière fois que lucio a entendu la voix de sa fille.

ailleurs [ ce qui est ailleurs, différent ou lointain  ] : nana elle voulait juste se vider la tête, elle avait besoin de sortir de chez elle. elle s'était mise à arpenter les rues jusqu'à prendre le premier bus qui l'emmènerait le plus loin possible. c'est pas grave si elle sait pas où, elle a envie de s'éloigner d'ici, de respirer. et elle a atterri dans la forêt rousse, son briquet à la main, geste compulsif qui la rassure par ce bruit métallique, la chaleur qui se dégage du petit engin. nana elle aime brûler des choses et elle se demande ce qu'une petite étincelle créerait dans cette grande étendue perdue. détruire pour tout reconstruire, elle se dit que ce serait facile, c'est bien ce qu'ils ont fait après l'incendie qui a détruit tous leurs souvenirs avec maman. il lui suffirait d'une lueur pour que tout devienne poussière. mais nana, elle se contente de créer des camaïeux flamboyants sur les terrains vagues en imprimant les couleurs chaudes sous ses paupières pour remplacer le gris de sa vie.

ses pas s'enchaînent jusqu'à celui de trop qui la fait dégringoler sans qu'elle puisse s'arrêter. elle crie aux racines qui s'enfoncent dans ses côtes, à la terre qui vient imprimer ses vêtements et sa peau. ça résonne dans le silence de la forêt et puis la chute s'arrête. elle a mal partout nana, son corps hurle. passé le choc, elle ouvre les yeux sans penser qu'un autre l'attend. elle se relève maladroitement sur ses guibolles tremblantes, retire les saletés de son imper' rouge sans remarquer le paysage différent ni que ses pieds ont quitté le sentier boueux. et quand elle réalise que les arbres ont laissé place aux buildings, aux néons hypnotisant, elle se demande si sa tête a frappé fort, si elle est pas en plein délire, en plein rêve. étrangement, ça lui semble familier, elle se souvient des paysages que sa mère lui avait dépeint et qui donnait vie à ses fantaisies. et pourtant, tout semble réel. elle ne sait pas expliquer comment elle sait, elle sent dans le fond de ses tripes qu'elle est pas chez elle.  

ici [ un endroit précis que l'on désigne  ] : elle a perdu la notion du temps nana, elle sait plus depuis combien de temps elle est là, depuis combien de temps elle a quitté son monde, depuis combien de temps elle est ici, dans cet ailleurs qui la détraque, la perturbe. heureusement y'a noora qui l'aide à maintenir le cap, à garder la tête sur les épaules même si elle arrive toujours pas à croire ce qui lui arrive. elle pense encore être endormie et que bientôt, elle se réveillera dans son lit, dans sa chambre, chez elle. elle donnerait tout pour revoir rosa, même julio lui manque et papa, elle voudrait qu'il la prenne dans ses bras, lui dise que tout ira bien. mais est-ce qu'ils la cherchent ? ou son message désespéré est passé pour une énième connerie ? elle a déconné, qu'elle se dit et que c'est bien fait pour elle. à trop jouer, elle se retrouve dans la merde. mais y'a noora qui la guide, lui apprend à survivre ici. elle se sent faible, comme un enfant qui apprend à marcher, à parler. new brasilia, à sigan, c'est là qu'elle est nana mais elle sait pas du tout où c'est. elle en a jamais entendu parler et se demande qui est la plus folle entre elle et noora. probablement elle, qui a débarqué par la fenêtre de sa chambre au beau milieu de la nuit sans savoir ce qu'elle faisait là, comment elle était arrivée sur le toit de la maison de la chanteuse.

c'est bizarre, elle qui voulait s'échapper de là-bas, ne demande qu'à y retourner. mais personne ne sait où c'est chez elle. c'est un ailleurs inconnu comme ce ici nouveau. elle est perdue nana et vide, elle se sent vide. elle se recroqueville dans son mutisme en tentant de trouver une explication logique à tout ça mais à part plaider la folie, elle ne trouve rien d'autre. mais noora est plus que réelle, plus qu'humaine (plus qu'elle). même tarjei, bien qu'elle ne comprenne pas vraiment comment il existe, pourquoi des heures bleutées défilent sur la peau des gens. et ça lui rappelle maman et ces couleurs bleutés encrées sous sa peau, comme figées. elle s'est toujours demandé ce que c'était mais il y a des mystères qui n'ont pas toujours d'explication. et celui de valentina n'est peut-être pas destiné à être résolu. elle a disparu nana et le restera jusqu'à ce qu'on la retrouve. un jour. ou jamais.
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Noor Vane
Noor Vane
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JPPPPPPPPPPPPPPP

MA CUTIE
J'ATTENDAIS PTDRRR J'AI TELLEMENT F5
jtm love love love
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kr
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Eliott Rietveld
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ELLE EST SI BELLE ptikr
T'es notre première membre à faire un dc je suis trop émue :')
C'est beau de vous voir vous multiplier kr
REBIENVENUUUUE et courage pour cette nouvelle fiche rainbow
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MA BIBICHE iiih iiih iiih
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Nao Ilang
Nao Ilang
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Pseudo : obsidienne (anna)
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ELLE EST SI CUTE TU ES SI CUTE JE SUIS MÉMOTIONNÉE PAR TANT DE CUTANCE damn damn que dire de plus à part que j'attends la suite avec impatience tbe excité RE CHEZ TOI BON COURAGE POUR CETTE FICHE BBY!!!! bunnies :yas:
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noora pardon en plus j'avais totalement zappé le second post jpppp #boulet jtm aussi hh

dylan  bunnies

eliott (ce vava tu me tues) et oui preums ça m'émeut aussi de dc ici genre beaucoup trop  kisseu  merci chou coeur

nawei MA BIBICHE QUI RÂLE inlove coeur

nao MOOOOW CHOU C TOI LA PLUSSE CUTE cute hh et sois pas trop pressée, nana est la complexité incarnée, c'est pas zombie girl moustache kr
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Yohan Pearson
Yohan Pearson
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REBIENVENUE A LA MAISON love love love
comme les autres je suis émue de voir le premier dc d'un membre sur le forum, c'est un plaisir que ce soit toi cute bon courage pour cette nouvelle fiche, et j'adore tous tes choix pour l'instant :purple: amuse-toi bien avec ce personnage là :lovya:
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MON AMOUR A MOI damn
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