Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez
 

 a cage in search of a bird (leota/18)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
Invité
Anonymous
Invité

a cage in search of a bird (leota/18)  Empty


 
he was a cage
in search of
a bird

17 décembre 2012, 22h14
ALTEA ; central city ; oriel nord

De ses lèvres s'évadent un nuage de brume que Leo suit des yeux, vaguement intéressé, principalement ennuyé. La nuit est chaude malgré tout. Chaude et ennuyante. Sur ses frêles épaules, un maigre jacket blanc camoufle sa carcasse attirante ; le tissu tombe allègrement, capte l'oeil des passants. Aucun ne s'arrête. Depuis plus d'une heure tout au moins, aucun client n'est venu le voir, aucun homme n'a ralenti son véhicule proche de son trottoir pour l'aborder. Leo fait la moue, légèrement. Les chairs ne lui manquent pas particulièrement, surtout que certaines sont bien grasses et sales ; l'absence de divertissement le dévore de l'intérieur. Sur le bout de sa langue, la saveur du sperme s'est effacée, remplacée par la menthe qu'il suce et renouvelle dès qu'elle meurt. Il tient sa bouche occupée, en attendant un nouveau contrat ; la langue reste en éternel mouvement, se réchauffe pour une suite qui arrivera peut-être. La nuit reste sombre et laide. Le regard suit le mouvement des voitures dans les rues, s'attarde sur certaines qu'il suit longuement, avant de fixer les étoiles, de nouveau. Elles sont trop apparentes ; elles l'aveuglent depuis un peu plus de quatre ans, maintenant. Leo ne les aime pas ; il les déteste presque. La plupart sont mortes depuis longtemps et pourtant, elles brillent encore. Elles lui ressemblent trop, peut-être. Un reflet que l'on ne désire pas apercevoir et dont on ne peut se débarrasser. Elles lui rappellent éternellement qu'il est laid, qu'il est mort de l'intérieur et surtout, qu'il n'est une poussière au milieu d'un univers - de plusieurs univers ? - et que sa vie ne vaut pas grand chose. Le ciel d'Altea et ses étoiles lui rappellent sa mère ainsi que ses frères et soeurs.
Le prostitué détourne le regard pour dévisager l'immeuble de l'autre côté de la rue. Une molaire réduit sa menthe en miette et il en avale les maigres morceaux.
Il enfouit l'une de ses mains dans la poche de son polar en fausse fourrure à la recherche d'une énième menthe lorsqu'une voiture ralentit devant lui. Il entend, au travers des fenêtres fermées, la musique qui résonne ; le beat amène un rictus sur ses lippes, un sourire de renard. Il laisse la manche du jacket glisser un peu plus sur son épaule, tomber contre son bicep et dévoilé le crop top qui couvre à peine son torse, affiche fièrement son ventre.
La fenêtre descend. Le visage d'un homme, vieux, se dévoile. Leo s'appelle d'un pas, garde son sourire malgré l'envie de vomir face à la gueule horrible qui le dévore des yeux, appuie ses bras sur le rebord de la fenêtre le visage à l'intérieur du véhicule.
Quelques mots alléchants et la porte s'ouvre. Quelques caressent et l'ivrogne gronde, l'appelle par des noms qui l'excitent brièvement, ose quémander un rabais que Leo ne lui offre pas, gueule pour la forme, paie la totale et le laisse sur le même trottoir.
Sur la langue de nouveau, le goût amer.
- Connard
Dans sa poche, sa boite de menthe est vide. Leo grince des dents, traverse la rue pour rejoindre un convenience store où il se procure normalement ses outils de travail. Il ouvre la porte, la clochette l'accueille et les néons l'éblouissent une seconde. Dans le magasin, un client et un employé. La pute traverse les allées d'un pas lent, l'une de ses épaules dénudées, le jacket retombant sur son bras. Il finit par rejoindre l'unique client dans l'allée des préservatifs.
L'oeil s'attarde sur le corps, par habitude ; dévisage les courbes légères d'un corps encore adolescent et la ligne de sa mâchoire, le noir de ses yeux. La langue passe sur ses lèvres, Leo sourit brièvement, presque tentant, s'empare de sa marque fétiche et lui adresse un clin d'oeil.
- Tu devrais prendre ceux là, c'est les meilleurs, qu'il souffle d'une voix velours, sourire peu contenu avant d'aller vers la caisse.  En chemin, il collecte quelques boites de menthe.
Le caissier lui parle plus longtemps qu'il ne le faut - si Leo est client cette fois-ci, la chose est plus souvent qu'autrement le contraire, et il fait son possible pour garder un sourire poli et ne pas penser aux envies étrangères de l'homme - et réussit à obtenir une sucette pour enfant gratuitement. On aime le voir sucer ; personne ne peut le nier. Coudes posés sur le comptoir de la caisse, Leo prend le temps d'ouvrir son cadeau délicatement avant de l'enfoncer dans sa bouche, s'accordant plusieurs lichettes en regardant l'homme - un client reste un client, et de l'argent reste de l'argent - avant de le remercier et de quitter l'établissement.
Son trottoir l'attend, seul, triste, et perdu sous les étoiles. Une maigre moue traverse ses lippes avant qu'il ne traverse la rue pour y retourner. Le jacket toujours tombant sur ses épaules, Leo s'appuie sur le mur froid d'un bâtiment abandonné et attend.
La porte du convenience store s'ouvre.
Son regard, curieux, se pose sur le garçon qui en sort. Dans la noirceur de la rue, sous les lueurs faibles des lampadaires, son visage lui parait soudain familier. Pas qu'il soit client, non. Leo reconnait plus les bites que les gueules, avec le temps. Ses souvenirs décousus - parfois mêlés aux drogues - lui font écho de son minois, plusieurs fois vu dans la rue, cette rue, son regard posé sur son corps brièvement. Si Leo a d'abord cru qu'il était un potentiel client, le gamin ne s'est jamais approché.
- , qu'il lui lance, fort, de l'autre côté de la rue. Leo lui accorde un signe de la main lorsqu'il tourne son visage dans sa direction comme la reine d'angleterre le ferait. Geste léger, il tente sans grande ambition de remonter l'une des manches de son jacket. J'espère que t'as suivi mon conseil, mon mignon !
Il sourit un peu aguicheur et se remet à sucer son bonbon.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

a cage in search of a bird (leota/18)  Empty
Il n’avait pas particulièrement prévu d’aller enfin lui parler ce soir. néanmoins, c’était bientôt l’heure où les chats se faisaient de plus en plus rare, et avec eux tout un ensemble de population. Dakota s’était pris d’une nouvelle passion de regarder ces filles qui ressemblaient étrangement à sa mère, bien qu’elles ne faisaient pas du tout le même genre de travail. Elles se baladaient souvent au bord de l’eau et parfois même étaient réunies dans les bars : ces femmes qui offraient quelques services en échange d’argent avaient toujours intéressé dak. Non pas qu’il se voyait construire une carrière là-dedans, mais bizarrement, il ressentait une certaine affection pour elles. Ces prostituées, qui se faisaient belles pour des personnes qui les traitaient comme des moins que rien, ou parfois même qui les aimaient un peu trop, un peu trop fort. Le gosse n’avait pas vraiment le droit de les approcher, déjà parce que ces jolies dames étaient fort bien protégées et surtout parce qu’il n’était certainement pas rentable. Mais dakota cherchait de l’amour, et parfois il se permettait de rêver être dans les bras de l’une d’elle, comme polly pourrait le faire.

Dak avait compris il y a peu qu’il n’y avait pas que des femmes qui exerçaient ce genre de boulot, certains minets excellaient dans leurs devoirs et plus particulièrement un qu’il avait dans la tête. Il ne connaissait ni son nom, ni son âge mais se souvenait de chaque trait de son visage, de chaque posture qu’il pouvait adopter et surtout du genre de bonbons qu’il aimait avaler, sans doute pour oublier sa propre amertume. C’était un personnage haut en couleur, comme dakota mais qui inspirait bien plus la sympathie que lui. il s’était déjà imaginé un jour venir pour lui tendre un paquet de menthes, pour discuter avec lui, mais le gamin n’était pas de ce bord-là. Non pas qu’il avait fait naitre une haine sans nom à l’égard de ce pauvre type qui restait sur sa part de quartier presque tous les soirs ; non, il ne pouvait simplement pas s’en empêcher ; il voulait faire mal.

A 14 ans, le lycéen était encore dans la fleur de l’âge, ou plutôt l’avait-il écrasée pour devenir grand plus vite, se créant ainsi une mentalité que rien ne pouvait atteindre, et surtout pas son vieux. Les filles il les regardait, mais jamais il ne les convoitait autant que les jeunes hommes, plus particulièrement ceux qui semblaient venir de sortir du nid. Cela n’avait rien à voir avec sa sexualité, ou le fait qu’il se cherchait encore, c’était beaucoup plus ancré et profond.

Comme tous les soirs il était là, cigarette bloquée, se consumant quand il ne tirait pas des énormes taffes qui manquaient presque de l’achever. Dakota ne ressentait tellement rien en lui, qu’il avait besoin de se faire peur pour avoir un fond d’excitation à l’intérieur de son corps et de son esprit. Le mec était là, mais il ne pouvait pas le voir, ou du moins pas complètement. Le môme sentait que le moment était venu d’enfin l’aborder. Il ne savait pas pourquoi maintenant, alors qu’aucune nouvelle opportunité à lui ne semblait s’ouvrir ; il fallait qu’il le fasse, c’était tout. il descendit alors un peu plus la rue, et entra comme si de rien n’était dans une alimentation de nuit qui, à sa grande joie, fournissait tout ce qu’il fallait pour passer une éventuelle bonne soirée. Dak resta planté devant le rayon des préservatifs un bon moment, comme une nana qui venait d’avoir ses premières règles et qui hésitait encore sur la marque de serviettes qu’elle devait choisir. qu’est-ce qui pouvait convenir pour une putain ?

Le marmot ne resta pas sans réponse très longtemps, une voix provocante glissa contre son cou et à sa grande surprise, le bruni venait de répondre exactement à la question périlleuse que dako se posait. Il adressa un sourire timide mal joué à son égard, l’équivalent d’un merci haché avant de s’emparer de ladite boite pour l’enfouir au fond de sa poche : jouer la technique du puceau apeuré était une assez bonne approche pour avoir l’air inoffensif, l’étudiant n’était déjà pas aidé par la nature alors il devait se créer des talents de comédien. Il sortit finalement quelques minutes après son futur cadeau, se retrouvant à nouveau en face de lui, quand tout à coup…

« - salut. » à vrai dire, pour la première fois, dak s’était retrouvé surpris. Il reprit contrôle des choses avant de siffler « - ouais ouais, je l’ai suivi, sauf que le proprio du magasin n’est pas au courant. » bah quoi ? il n’allait pas payer pour s’offrir du bon temps, et ça son compagnon de jeu n’allait pas tarder à le savoir.

Une nouvelle cigarette se planta entre ses lippes alors qu’il laissait la flamme en consumer la moitié sans y prêter grandement attention. ça faisait longtemps qu’il attendait ce moment, ou du moins, il ne s’était jamais retrouvé aussi près de sa proie. Une allure cool se dégagea dans sa démarche, dans son regard, et dans la manière dont il plaça sa chevelure qui ne cessait de pousser. Dakota savait que ce mignon-là l’avait remarqué, pour dire vrai il n’était pas très discret, mais ça avait un côté plutôt attrayant ; comme deux forces qui s’attiraient pour le pire. « - est-ce que tu donnes ce conseil à tous tes clients ? » ou seulement avec ceux qui étaient dignes d’un peu d’intention de sa part.

Dans un brin de folie, comme il avait l’habitude d’en avoir souvent, dak s’empara vilement de la sucette, et l’enfourna avec une gourmandise extrême entre ses lèvres après avoir jeté son filtre qui s’écrasa pauvrement sur le bout de sa rangers. Le croquant raisonna ironiquement comme un bruit de fond qui annonçait un combat sans intérêt. le bâton glissa entre ses doigts surdimensionnés, il le tendit enfin au plus âgé, son air de sale mioche ancré sur son faciès. « - tiens. » ; « - je connais un autre de genre de sucette où le bâton a bien plus de valeur que ça. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

a cage in search of a bird (leota/18)  Empty
La nuit est fraiche et le divertissement est maigre. Le gamin l'est aussi, un peu comme lui, mais Gali n'est pas capricieux. Ou du moins, il cherche à l'être un peu moins lorsque la nuit est calme et que l'ennui est dans ses veines. Et puis, il reste curieux. Attentif au petit gamin un peu maigrelet, au corps un peu malformé encore, qui capte son regard mais le détourne aussi et danse sur ses pas. Il dégage quelque chose. Quelque chose qui capte son regard, quelque chose qui joue avec sa curiosité à s'en bruler les doigts. Sur sa peau, quelques brûlures dansent par ci par là. On pourrait y lire des bleus ; certains aiment les jeux dangereux. Ses cheveux lui caressent la nuque et cachent des marques de possession sur sa peau. Ils lui donnent des frissons aussi, et son manteau ne le réchauffent pas. Leo penche la tête sur le côté, un peu captif, légèrement ennuyé, l'oeil accroché sur la silhouette, la bouche grossièrement occupée par la sucette qui s'y trouve. La langue s'y enroule et il sourit légèrement à entendre les paroles du gamin, un peu plus curieux par son attitude, presque charmé par la bête qui se dessine. La nuit est froide et Leo aime jouer avec le feu. Face à lui, l'enfant-homme est brûlant dans ses paroles, dans ses gestes, malgré la nervosité qui semble se dessiner. Il est attachant. Contraste avec les porcs qui se dessinent lorsque les lampadaires éclairent. Les nuits sont souvent habituées par des étranges ; il se souvient de certaines fois où il a parlé pendant plusieurs heures avec un groupe de vieilles dames revenant de leur soirée bingo du mois, captivées par son emploi et par ses habits. Elles lui ont racontés des histoires lui l'ont fait rire à en perdre haleine et il se souvient encore de chacun de leur prénom. Il les croise encore une fois par mois ; elles l'invitent à prendre le thé à chaque fois et Leo refuse car il n'aime pas. Mais elles restent charmantes.
Le gamin l'est aussi, charmant. À sa manière, en tous cas.
Son dos quitte le froid de l'immeuble et Leo fait un pas. Il remonte mollement la manche de son manteau contre son épaule, le sent de nouveau glisser doucement, mais n'y prête pas attention. Il s'est trouvé une distraction pour les prochaines minutes, pour les prochaines heures encore. Il ne sait pas encore. Le gamin est curieux depuis des jours, mois  peut-être, et il peut l'approcher pour la première fois. Dans l'air, un millier de promesses.
Le prostitué sourit malgré lui, charmé par les possibilités qui s'offrent. Il ne prête pas attention à son âge qui semble, après tout, bien maigre, ni à ses manières qui sont un peu grossières.
Déjà, il ne semble pas sentir la sueur, ni le fond de bouteille. C'est mieux que le dernier qui a osé le toucher.
Il hausse d'un sourcil, appréciateur, à l'entente du mot client.
- Client  ? qu'il souffle, curieux, le sourire un peu présent sur ses lèvres.
Il n'a pas le temps de continuer que le jeu continue. Que la sucette quitte ses lippes pour en rejoindre d'autres et qu'un bruit de craquement résonne dans la nuit, dans la rue, dans le noir. Un frisson lui parcourt l'échine. Il pince les lèvres légèrement, ne quitte pas les siennes des yeux. Le gamin est plus petit que lui, mais il impose, étrangement. Leo est charmé. Leo est attiré comme un papillon de nuit face aux flammes qui naissent de la braise.
Le bâtonnet quitte les lippes, tendu vers lui. Leo le regarde sans un mot, écoute ses paroles.
Un rire quitte ses lèvres ; il est conquis pour de bon. Ce soir, il lui fera un rabais. Le gamin le mérite. De toute manière, il n'a certainement pas beaucoup d'argent, vu son âge. Seize ans, peut-être ? Il pense brièvement qu'il est plus jeune, avant de se dire que la chose, au final, lui importe peu. Il n'a pas besoin de voir sa carte d'identité pour le sucer. Juste de voir quelques stellars.
- Arrogant un peu ? qu'il dit, amusé, les yeux pétillants par l’intérêt. Il tend les doigts vers lui et caresse son menton du bout des doigts, remarque l'absence de poil, l'absence de barbe, et pense à ses joues qui ne seront pas irrités pour une fois. J'aime ça, babyboy.
La main glisse contre son cou, son torse, doucement, avant qu'il ne coupe le contact. Il ramène ses doigts contre lui, contre son torse, sans prendre le baton. Son regard l'étudie un moment avant qu'il ne lui adresse un clin d'oeil.
- Je t'aime bien, boy. Tu me ramènes chez toi ? Les mots sont crus, sans détour. Leo avance d'un pas, colle son corps contre le sien. Les baisers ne sont pas autorités, selon les NULLs et ses propres rêgles, mais Leo tease et effleure ses lippes brièvement des siennes, avant de continuer : Je commençais à me demander quand tu viendrais me voir, tu sais ? J'étais triste.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

a cage in search of a bird (leota/18)  Empty
Enfin il était venu lui parler. Enfin il était venu le désirer sans se cacher. Cet homme qui, presque toutes les nuits, usait de ses charmes pour remplir sa tirelire. Dakota ne le comparait pas aux autres femmes à qui il aimait rendre visite mais simplement pour leur apporter un peu de réconfort et parfois même leur montrer un peu d’affection sans que tout cela ne soit sexuel. Non. ce n’était pas possible. Cet oiseau-là attisait beaucoup trop les sens du plus jeune pour qu’il se contente simplement de lui offrir un café dans un bar mal éclairé. ô bien sûr, dak ne se prenait pas pour le dieu du sexe avec qui le prostitué allait pouvoir s’amuser toute la nuit. Il était encore vierge et de toute façon ne se croyait nullement au-dessus des autres, puisque ces derniers n’étaient pas vraiment réels. D’ailleurs, il avait d’autres plans pour ce soir, et pour son nouveau camarade de jeu, qui, sans le savoir avait signé pour une longue période d’amusements tous les plus tordus les uns que les autres. Dakota était comme ça avec les gens qu’il affectionnait ou qu’il désirait : il était cruel et sans limites ; il était fou et perdait le peu de raison qui lui restait. Si jeune mais déjà si dérangé.

Si le plus vieux allait subir les originalités de ses débordements, c’est qu’il avait certainement réussi à toucher dak sans même s’en rendre compte, et d’ailleurs, ce dernier ne cachait guère ses nombreuses envies. L’autre n’était pas prêt. Il abandonna le bâton quand il se rendit bien compte qu’il n’allait plus retourner entre les mains de son propriétaire, et se laissa toucher. C’était assez agréable de se sentir désiré, comme si cet inconnu était amoureux (lui n’y connaissait rien et déformait sans cesse les réactions de ses conquêtes). Le menton de l’adolescent se baissa, comme dans un geste d’acquiescement alors qu’il appuya un coude contre le mur où était placé, il y a quelques minutes de cela, le jeune homme. « - si tu aimes ce genre de comportement, je pense que tu peux passer une bonne soirée. » glissa dakota dans un ton plus que dragueur, comme désireux de charmer jusqu’au bout sa futur victime (qui, pour lui, n’en était pas une d’ailleurs).

Il ne savait pas vraiment si tous les gestes affectueux que lui offrait le bellâtre étaient calculés et faisaient partie de son travail, mais sur le moment, il était vrai que dak ne se posait pas vraiment la question. il profitait simplement, comme le ferait un homme désespérément seul ; le genre à tomber amoureux d’une prostituée par exemple.

Dakota répondait d’ailleurs à tous les appels de son corps encore inconnu. Il laissait une main de temps en temps jouer avec la ceinture serrée contre son bas ventre, tirant le bout dans un sourire toujours sadique, l’enroulant contre sa main comme pour faire comprendre qu’il avait un certain pouvoir alors qu’il n’en était rien pour l’instant. L’autre cependant, n’arrivait pas encore à trouver sa marque, tantôt elle remontait sur l’épaule froide du garnement, tantôt elle venait frôler le bas de son dos, toujours dans un certain contrôle.

Ce qui était le plus intense dans tout ce cirque : c’était ces deux paires de lèvres qui se cherchaient sans vraiment parvenir à s’atteindre complètement. Tant que l’hôte ne lui en donnait pas le feu vert, dak se contentait d’attaquer son cou de douces morsures, comme pour le prévenir du type de rendez-vous qu’il était sur le point de passer. Le kid allait se régaler.

Il atteignit l’apothéose de son excitation quand finalement, l’objet de son désir s’invita chez lui. aussitôt, dakota l’attrapa par la taille et le ramena un peu plus fort (déjà à l’époque, il possédait une certaine emprise) avant de faire un pas vers son domicile, fou qu’il se souvienne de lui. « - ne t’en fait pas. je saurais bien me rattraper. » à ses mots, et comme le parfait comédien qu’il savait être, dak glissa une main dans celle de son trophée et toujours d’une poigne de fer, il le guida jusqu’au pas de sa porte : ils y furent en quelques minutes.

La chambre de dako ressemblait à celle d’un ado relativement normal, elle était un peu en bazar, sentait la fumée et l’encens qui arrivait plutôt bien à couvrir les odeurs. Dak n’avait pas vraiment préparé le terrain pour y accueillir dignement le prostitué, mais au moins ça sentait plutôt bon, et les draps venaient d’être changés de la précieuse main de polly. La lumière mit presque le feu à la pièce tant elle était forte : le brun la baissa légèrement avant de jeter la boite de préservatifs fraichement volée sur son bureau.

Ni une, ni deux, il sépara son invité de sa jacket et pressa des doigts puissants contre sa nuque comme s’il voulait le faire plier. Ses lèvres finalement, vinrent se poser impitoyablement contre celles tant convoitées, la dureté de l’échange ne pouvant que traduire cette longue attente difficile à observer quelqu’un qu’on ne pensait jamais pouvoir posséder, et finalement il était là, et finalement il ne nous avait pas oublié.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

a cage in search of a bird (leota/18)  Empty
Si le gamin était fantôme depuis des semaines maintenant, il ne cache plus sa présence. Le contact n'a rien d'astral ; il est ferme, décidé, sans mensonge, sans détour. La chose, du moins pour le moment, ne lui semble pas obscène, pas dans le mauvais sens du terme. Leo l'apprécie. Il ne refuse pas l'attention presque innocente d'un gamin qui semble affamé. Les regards qu'il a laissé trainer sur son corps l'ont flattés, l'ont fait sourire. Assez pour piquer sa curiosité, assez pour toucher son intêret. Le contact de son corps contre le sien, de ses lèvres le long de son cou ou alors, de ses doigts contre la boucle de sa ceinture, est synonyme de victoire. Il n'a rien fait, peu de choses ; il s'est contenté d'être sur son trottoir et de lui sourire à l'occasion, lorsqu'il pouvait croiser son regard, d'attendre sagement en sachant avec presque certitude que la petite bête finirait par s'approcher face aux manques de mouvements. Il n'avait pas réalisé que la bête en question possèdait sous ses airs innocents des crocs et des griffes, mais la surprise est intéressante. Elle éveille encore plus sa curiosité. Le jeu devient intéressant. Le gamin porte une maigre odeur de sueur, d'encens également ; le mélange est intéressant et dans son esprit, quelques questions. Mais Leo n'a pas réellement envie d'en apprendre sur sa vie, ni sur sa personne. Sa curiosité reste centrée sur son corps certaiment maigrelet et sur ce qui arrivera dans l'heure à venir. Sur les stellars qu'il se fera également. Qui sait ; peut-être lui fera-t-il un rabais. Après tout, il lui a fallu bien du courage pour venir le voir, enfin.
Les paroles tombent et une main attrape la sienne. Leo sourit doucement, un sourcil haussé, et reste silencieux à le suivre. La main est froide ; un peu moite. La main est osseuse, presque légère. Ça fait changement ; il est habitué aux mains plus solides, aux hommes qui travaillent des heures trop nombreux au point de perdre la douceur. Les mains laissent des marques de frottement, d'irritation contre sa peau encore trop douces, tant elles sont rugueuses. Celle du gamin feront changement.
La demeure les accueille et l'oeil ne s'attarde pas sur ce qui la constitue. Leo n'en a rien à faire de la chambre d'un enfant, d'un gamin presque homme maintenant. Peut-être fera-t-il de lui un homme, ce soir ? Qu'a-t-il déjà fait ? Contre ses bras encore froid, le jacket glisse brusquement. Sur un bureau non loin d'eux, les capotes sont balancées. Leo sourit un peu plus fort. Le regard reste accroché au gamin et il attend la suite. Il sait que par principe, il devrait parler du prix de la soirée ou de la nuit, lui demander ce qu'il veut faire, mais Leo se dit que le moindre mot en rapport avec la chose pourrait brusquer la pettie bête sauvage qui l'a finalement approchée. Il n'a pas envie de lui faire peur. Il a fallu tant de temps pour qu'il soit si près. Il aimerait l'observer un peu plus longtemps. Presque persuadé que la chose n'arrivera pas de nouveau prochainement. Le prostitué le dévisage d'un regard intéressé, les lèvres tordues dans un sourire lubrique, presque aguicheur qui se fait taire par un baiser puissant, un peu maladroit. Les lèvres s'écrasent avec puissance contre les siennes et il recule d'un pas, face à la pression, un rire léger prenant par à l'échange.
- Impatient on dirait, qu'il souffle entre deux baisers, ses mains qui glissent contre lui, effleure la peau de son ventre, légèrement sous son t-shirt, sans réellement aller plus loin. Il joue avec le feu, teste les limites. Quelque chose lui dit que le gamin a envie d'avoir le contrôler et Leo est assez généreux pour le lui accorder. On a tout notre temps, t'inquiètes pas.
C'est pas à l'heure, de toute manière. Encore moins à la minute et heureusement car avec beaucoup d'hommes - ceux qui ont le moins souvent la tête de l'emploi - le salaire ne serait pas réellement avantageux pour Leo.
Contre sa nuque et dans ses cheveux, les doigts violents du gamin. Ils s'accrochent avec tellement d'intensité que Leo sent une légère douleur, mais douce, agréable. Comme celle ressentie sur ses lèvres. Le gamin lui donne l'impression d'être désiré lui et non son corps et la pensée est peut-être bête et minime mais elle lui apporte un sentiment d'importance et Leo se sent choyé. Il se sent précieux, plus qu'un corps ou qu'une bouche pour se vider et la chose est certainement stupide et il le sait absolument ; le gamin a les mêmes envies que les autres qui posent leurs doigts sur son corps. Il est simplement jeune et la jeunesse fait écho à l'innocence que l'on cherche tous, même Leo, malgré soi. C'est tendre et sans mauvais sentiment. C'est un joli rêve qui n'a rien de vrai mais qui reste jusqu'au levé du soleil, au moins.
Il laisse ses doigts couler contre son torse, remonter contre sa peau froide, ses ongles courts traçant légèrement. Puis, alors que les baisers se font plus possessifs et plus présents, longs et presque étouffants, il appuie et pousse, l'éloigne de lui. Sur les lèvres, un sourire joueur. Leo le dévisage légèrement avant de reculer doucement. Il retire son haut dans une lenteur certainement, de même que ce qu'il porte aux pieds, avant de tendre les doigts pour saisir le col de son t-shirt. Il le tire vers lui jusqu'à se laisser choir contre les draps propres, le traînant à sa suite par dessus son corps. L'odeur est agréable, différente des motels qu'il connait habituellement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

a cage in search of a bird (leota/18)  Empty
Impatient ? le jeune homme ne pouvait pas si bien dire. dakota, qui avait grandi bien trop vite, avait ressenti ce genre de désir assez tôt dans son entourage, sans vraiment en saisir la raison. Il ne comprenait pas non plus pourquoi quand il parlait de sexe, la moitié des oreilles saignaient et tous les yeux s’écarquillaient comme s’il y avait une limite d’âge pour s’intéresser à ça. Dak se pensait le seul dans la normale, alors s’affronter aux autres ne lui faisait nullement peur ; il les prenait simplement pour des imbéciles qui ne voulaient rien connaitre de la vie. Et surtout du plaisir ; fervent fidèle des sites pour adultes, dakota s’était toujours imaginé sa première fois non comme d’un moment romantique à partager avec l’être aimé, mais comme un instant où toutes ses folies et ses délires étranges seraient acceptés et même appréciés par l’autre. c’était peut-être pour cette raison qu’il ne se voyait passer ce moment unique qu’avec le prostitué en face de lui : lui, qui était entrainé, qui, de toute façon, n’avait pas le choix qu’endurer et faire semblant que c’était plaisant. Il fallait également dire, que niveau physique et personnalité, dak ne s’embêtait guère ; il avait nourri une certaine obsession pour ce type, si bien que si ce dernier savait ce qu’il s’imaginait faire avec lui, sûrement qu’il prendrait ses jambes à son cou et qu’il se tirerait vite fait.

Un grondement de satisfaction échappa la bouche de dakota quand il constata avec plaisir que le plus vieux ne reculait pas devant tant de hargne. Il essayait même de prendre un certain contrôle, difficile à avoir quand, en face de soi, un être féroce ne cessait de lutter. C’était peut-être ça au fond, le problème de dakota : il était toujours en train de se battre, de se défendre ou même d’agresser, comme si, derrière cet air et ces mots décontractés, il était sans cesse dans une guerre contre l’humanité toute entière dont le premier et principal ennemi était roy, son paternel. Pourtant, tout le monde ne lui voulait pas que du mal, et la preuve parfaite était justement sous ses yeux, en train de se défaire d’une partie de ses vêtements. Dak ne cachait nullement son désir pour lui. il n’en avait pas besoin, parce qu’il ne ressentait aucune honte. Ses yeux, au contraire, se permirent de le dévisager de haut en bas et en demandaient même un peu plus. Mais peut-être que l’apollon aurait aimé que hadès lui ôta le reste ?

Dak se retrouva rapidement sur le lit, laissant son corps surplomber celui encore parfaitement inconnu de son camarade, qu’il ne se priva pas pour toucher, caresser, pincer, taper même très légèrement. Il prenait petit à petit le contrôle sur ce physique et même sur cette personne, se laissait embrasser encore et encore avant de s’avancer un peu plus dans les draps. Lui aussi se sépara de ses chaussures en grognant sous la difficulté, puis ensuite, balança son vieux t-shirt de chantier pour dévoiler un corps mince, sans particulière imperfection à part une marque scandinave qui trônait fièrement dans presque l’intégralité de la surface. Dakota ne savait pas vraiment ce que tout ceci représentait, et pour dire vrai, il n’en avait rien à faire, surtout pour le moment. en effet, il était bien trop occupé à jouer à nouveau avec la ceinture en cuir de son futur partenaire. Il la tira une seconde fois, mais cette fois-ci pour la déboucler et la faire glisser. Le gosse aurait pu simplement l’ouvrir et faire de même avec son pantalon, mais c’était trop simple, trop banal dans ce métier, trop à la hâte. Pourtant, et d’un coup sec, il priva bientôt l’expérimenté de son bas sans pour autant le mettre totalement à nu, ricanant sous sa vision alors que ses pouces s’enfoncèrent dans un ventre écrasé. il est beau pensa un instant l’élève qui se glissa entre ses jambes pour en mordre les chevilles et les mollets.

« - je pense que tu as dû voir pas mal de tarés. » lâcha soudainement dakota « - si tu me fais confiance je peux te montrer qu’on peut prendre du plaisir à faire des trucs spéciaux. » c’était une sorte de deal. Laisse-moi te faire aimer (malgré un manque d’expérience important) et ensuite on sera quitte ? mais quel était l’objectif de dak ? est-ce qu’il voulait le rendre attaché à lui voire plus ? était-il tombé dans un délire psychotique de rendre accroc le maximum de gens qu’il pouvait alors que la plupart de ses connaissances le trouvait répugnant ? ou alors était-il en train de faire signer à ce parfait étranger son propre arrêt de mort ? il ne dit pas un mot de plus sur ses réelles intentions, se contentant de le dévisager d’un regard lubrique, déjà bien excité et affolé à l’idée que ce bellâtre accepte. Et d’ailleurs, pour l’aider à ployer, une légère et douce pression se glissa et se maintint sur l’entrejambe de l’invité, cherchant à faire naitre en lui, le même désir qui dévorait déjà le môme.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

a cage in search of a bird (leota/18)  Empty
Les yeux ont vu beaucoup de choses mais le coeur reste encore jeune ; sous les regards arrogants, au travers des gestes lubriques des clins d'oeil insolent, dissimulé sous les remarques obscènes et les caresses trop charnels, un éclat d'innocence. Leo n'a que vingt ans - du moins, il lui semble, car il ne compte pas réellement - après tout. Gai est encore un enfant ; le monde a peut-être été dur avec lui, et la vie n'est certainement pas, précisément jolie, mais Leo reste un enfant et n'est pas totalement grand. Il est perdu à l'âge où on est forcé de jouer un rôle d'adulte instauré par la société même si, dans, son cas, le rôle est différent de celui des autres. Mais il reste encore un brin innocent ; un brin naïf, même. Les yeux brillent pour peu et parfois, le coeur s'emplit d'un espoir futile. Il aime croire aux belles choses. Il dévisage encore les étoiles à la recherche d'un peu de beau. Il est cynique, certes, mais s'égare parfois dans les caresses de certaines personnes et se plait à croire en les mots que l'on lui offre. Leo est un charmeur qui se fait trop souvent charmé. C'est quelque chose d'Aedhan lui gronde lui souvent qu'autrement, les mains usés à force de frapper ceux qui osent le blesser. Peut-être devrait-il seulement se laisser aller et profiter de sa présence pour l'aimer ; les mots du coréen sont violents, certes, mais ses mains restent douces contre sa peau et ses lèvres aussi, lorsqu'elles se posent contre les siennes. Il lui fait croire, au travers de ses insultes et de ses grognements d'enfants, que Leo est important et qu'il peut rester dans ses draps même si le soleil se lève et que la nuit prend fin. Il met un battement à son coeur, puis d'autres, peut-être qu'il lui apporterait quelque chose de bien, même si Altea ne lui appartient pas et que ce monde n'est pas le sien et qu'au final, il n'est qu'une putain.
Mais Leo n'aime pas les cages, pas même celle qu'est son propre coeur, et ne cesse de quitter ses draps. Il pose un baiser sur ses lèvres avant de partir à chaque fois et retourne à sa place dans la rue, sur son trottoir.
Pour finir dans les draps d'un autre, comme ce soir.
Dans les bras d'un gamin qui est encore moins innocent, pourtant.
Mais Leo ne sait pas ; s'accroche aux lèvres et joue avec le feu, simplement. Il se plait de l'attention apporté sur son être, se plait des caresses violentes et des morsures contre sa peau. Les yeux se ferment brièvement, les paupières papillonnent et le coeur s'emporte de quelques battements. Les mains sont douces, plus que les autres. La peau est blanche, presque pure ; elle apporte des rêves un peu sots, trop certainement, dans lesquels il se noie simplement. Il profite de ce qu'il lui apporte comme l'autre profite de lui.
C'est donnant donnant.
Depuis combien de jours n'a-t-il pas vu le King ?
Non, il vaut mieux ne pas y penser.
Son pantalon glisse le long de ses jambes et contre ses frêle mollets, des baisers mordant. Un rire quitte ses lèvres et il prend appui sur ses coudes pour mieux l'observer ; sa langue passe contre ses lippes, ses yeux brillent, reflets de la lumière. Il en faut plus pour l'émerveiller à ce point.
Quelque chose comme des promesses. Quelque chose comme les paroles étranges mais prometteuses d'un gamin à la voix confiante mais aux doigts dures et tremblants, contre sa peau. Leo ne dit rien. Il ne se moque pas des gens, pas dans ces instants du moins. C'est peut-être pour cela qu'Aedhan est venu le voir à l'époque.
Leo ne juge pas là où on ne cesse de le juger.
- Spéciaux ? qu'il ricane, doucement. Tu veux me montrer tes fantasmes, babyboy ? tu veux jouer, c'est ça ? j'aime bien jouer, ça tombe bien.
Le ricanement s'étouffe furtivement à la pression mise contre son entrejambe. Leo baisse les yeux légèrement avant qu'il ne l'observe de nouveau, plus curieux, plus amusé également. Il aime le voir tenter, essayer malgré ses incertitudes. Il aime son arrogance presque enfantine et ses promesses peut-être trop grandes pour ce qu'il pourra faire. Leo garde ses lèvres scellées et ne lui dit pas qu'il tiendra moins de quelques minutes. Il ne lui avoue pas non plus que, certainement, le gamin aura vider son sac avant d'atteindre l'intérieur de ses entrailles pour se faire une place bien au chaud. Il le laisse rêver et s'amuse de son étrange jeu.
Dans un geste provoqueur, il redresse ses hanches et presse son bassin contre lui, qu'importe s'il n'est pas encore éveillé, assez pour l'attiser.
- Montre moi c'que tu vaux, mignon.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

a cage in search of a bird (leota/18)  Empty
Si sa maman le voyait en cet instant, elle le trouverait certainement merveilleux, pour ne rien changer. Polly vouait un culte à son fils, tout comme à son mari, même si c’était un con. Cela ne faisait rien. Elle était mignonne, et elle était gentille. Payer une prostituée pour devenir un « homme » était un schéma bien trop classique de nos jours, et dakota n’en pensait pas moins. Seulement, il savait bien que tout n’allait pas se passer comme son camarade le prévoyait, alors tout prenait une tournure plus alléchante. Dak avait pourtant tout du parfait puceau, il faisait le malin, touchait grossièrement, et ricanait à tout bout de champ. C’était assez ridicule à voir, et encore plus à entendre. Mais cette comédie ne semblait pas déplaire à son invité. Il avait même l’air plutôt conquis. Ce n’était pas étonnant, avec toutes les fripouilles et les vieux qu’il devait se coltiner. Avoir une peau qui sentait à peu près bon et en plus qui était flambant neuve, c’était du luxe. Dakota n’avait aucun trait qui montrait en lui une certaine beauté, et pourtant son visage et son corps étaient bourrés d’un charme inexplicable, qui attirait comme il faisait fuir. Le gosse ne l’expliquait pas, si les gens venaient à lui, c’était de leur faute, pas de la sienne, et encore plus s’ils se retrouvaient déçus. Car il n’était en aucun cas cet enfant bien élevé, serviable et poli. Lui était plutôt vigoureux et vulgaire. Alors le voilà qui tâtait, caressait, se délectait de ce qu’il pouvait déjà sentir. Il ne connaissait pas le corps des hommes mis à part le sien, et il arrivait à s’en lasser rapidement, quand sa main droite avait fait son boulot. Dakota ne savait pas ce que c’était d’être touché, d’être embrassé et d’être choyé, et sous une couverture exécrable, il avait souvent eu envie de le découvrir. Et voilà qu’un inconnu qu’il a observé depuis longtemps, se retrouvait à sa merci. Comme si, malgré ses nombreux péchés, dak était récompensé dans une certaine grâce : ça le rendait encore plus fou et encore plus vulnérable.

Sa peau devint aussi dure et solide que de la roche, quand dakota pu constater que son trésor était fin prêt à goûter aux différentes attentes du plus jeune. Dak était certain de son coup, même si l’autre allait certainement flipper, il ne le regretterait pas. cependant, dakota n’en oubliait pas l’essentiel, il avait à son « service » ce qu’il avait longtemps considéré comme une divinité, et si cette dernière faisait correctement son travail, sûrement qu’il lui rendrait la pareille. « - si tu veux te mesurer à moi, tu es le bienvenu. » déclara le brun plein de mystère, retenant au maximum son impatience derrière la moiteur de son front, encore plus maintenant qu’il pouvait sentir la perle tout entière contre lui, ou plutôt contre l’endroit le plus sensible de son corps.

C’était étrange à avouer, mais dakota se sentait bien, comme comblé, comme presqu’heureux, et il était très loin de déchanter. Il n’en oubliait pourtant pas les priorités, et était impatient de voir et de ressentir pour de vrai, ce qu’il s’était longtemps imaginé entre ses draps. Il roula alors, dans un coup de vent, et vint se positionner à côté de la brebis, les jambes arcboutées, une main tapotant ses propres cuisses, un sourire étirant ses lèvres. « - il me semble que tu oublies les convenances. C’est moi le puceau. » plaisanta dak « - alors tu dois me montrer comment faire. » jolie invitation pour quémander que l’on s’occupasse de lui. il n’était en rien débutant en la matière, et savait parfaitement par où et par quoi commencer. Mais il abusait un peu plus de son côté puéril et sévère. Sa main était une excellente traduction de son désir, elle s’empara passionnément de la fine crinière du jeune homme qu’il ramena vers lui. tout chez ce type était objet d’abus, mais rien n’était et ne sera plus attractif que son visage qui avait la capacité folle de traduire 6 000 émotions à la fois. il n’en était que plus important pour dakota.

Le gosse gigota un moment entre les draps, pressant les bords de son sous-vêtement qu’il fit descendre en grondant à nouveau sous la difficulté de la tâche ; il n’en pouvait définitivement plus d’attendre. Dans un éclat soudain, les yeux rivés sur son compère, il murmura au creux de son oreille, d’un taux qu’il ne pouvait s’empêcher cruel « - je déclare la partie, ouverte. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

a cage in search of a bird (leota/18)  Empty
3h25
Le corps est encore endormi, vaguement endolori par les ébats survenus quelques heures plus tôt. Encore vaguement perdu dans ses rêves - s'ils peuvent réellement être qualifiés de la sorte - il sent contre sa chair les restes de leur caresse, le fantôme des baiers, moins réguliers que les gestes mordants contre sa peau, ceux laissant un semblant de pression contre sa peau. Elle n'a toujours pas disparu. Le gamin l'a surpris ; il a été semblable aux autres sur divers points ; brusque, plus concentré sur sa propre personne, son propre plaisir, que celui de Leo, mais il a tenu plus longtemps qu'il aurait cru. Les sensations qui dansent encore contre sa peau, sous sa peau, le lui rappellent. Qu'importe ; avec les porcs qu'il croise dans la rue, sur son trottoir, il a appris à se satisfaire lui-même pendant qu'ils font ce qu'ils ont à faire. Assez pour oublier brièvement qu'il fait la chose pour quelques billets, assez pour profiter également de la situation, qu'importe s'ils sont gras, moches ou alors, trop jeunes. Il pourrait s'en vouloir pour l'âge qu'à le gamin. Essaie surtout de ne pas y penser, n'a pas poser la quesiton, non plus. C'est mieux ainsi. De toute manière, il ne reverra plus le gamin, après ce soir. Une fois parfaitement réveillé, il prendra ses vêtements, ses quelques billets, et retrouvera chez lui. Ou chez Bobby, plutôt. Altea ne lui a pas accordé de toit en presque cinq ans. Il n'a pas cherché à en trouver un, de toute manière. Ce monde n'a jamais été le sien. Sa famille n'a jamais été sa famille.
Il a, depuis quelques années, toujours été seul.
Dernièrement dans son esprit plane d'autres présences qu'il essaie d'oublier plus souvent qu'autrement. Il n'explique pas encore leur présence, doute parfois de son état d'esprit, les déteste pour les voir parfois, dans les reflets ou dans les miroirs, lorsqu'il est perdu sur son troitoir.
Il détourne moins souvent le regard qu'aux premiers jours, mais ne peut réellement s'empêcher de le faire.
Un soupir quitte ses lèvres ; le sommeil s'évade un peu plus, et le prostitué étire les membres de son corps pour faire disparaître l'engournissement qu'il ressent, les paupières encore closes, avant de sentir quelque chose. D'abord, il ne comprend pas. Les sourcils se froncent et s'il ouvre les yeux rapidement, Leo les garde aussitôt, aveuglé par la lumière qui lui brûle les rétines.
Il lui faut quelques secondes pour les ouvrir de nouveau.
Lorsqu'il bouge une nouvelle fois, il peut sentir la texture étrange de la corde contre ses poignets, contre ses chevilles. Leo pince ses lèvres, ne se rappelle certainement d'avoir jouer à un pareil jeu la veille, et regarde autour de lui.
La chambre est vide, de ce qu'il peut voir. Le gamin n'est pas là. Et les cordes sont serrés.
Dans sa poitrne, son coeur bat follement. Non pas d'excitation, ni réellement de peur ; une montée d'adrénaline, tout bonnement. Ce n'est pas la première fois, après tout, qu'il se retrouve dans une pareille situation. Sa peau porte des marques qu'il n'apprécie pas réellement, qui lui rappelle ce qu'il a déjà connu, vu. Aedhan les caresse parfois avec haine, quelque chose dans l'oeil, sauvagement protecteur. Leo sait que les hommes l'ayant blessés sont morts.
Il espère seulement que ce gamin retrouvera son esprit après qu'ils n'arrivent au point où, forcément, Aedhan aura envie de le tuer également. Leo doute qu'il veuille finir aussi pitoyablement.
- Hm, qu'il commence, se raclant la gorge par la même occasion, avant d'élever la voix. Kiddo ? big boy ?? you know, ça va être plus cher, si tu veux jouer à des trucs du genre. c'est pas compris dans le prix d'origine, mon mignon.
S'il cherche dans la pièce un moment, Leo essaie par la suite de jeter un coup d'oeil à ses poignets puis à ses pieds, gigotant légèrement, essayant de se défaire des liens. Il lui semble, étrangement, qu'ils ne font qu'être de plus en plus serré. Ses tentatives cessent lorsqu'il entend le parquet grincer, depuis le couloir. Quelques secondes plus tard, le visage du gamin apparaît. Leo le dévisage une seconde, essaie de voir dans son regard s'il a quelque chose en tête, avant d'ouvrir la bouche.
- hé, mignon. tu peux me retirer ça ? j'ai pas trop l'envie de jouer et j'ai d'autres clients que toi qui doivent me chercher
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

a cage in search of a bird (leota/18)  Empty
Son cœur et son corps lui avaient toujours donné de fortes pulsions. Toujours pour aller plus loin ou aller plus haut. Toujours pour dépasser les autres dans le bien ou dans le mal. Toujours pour se démarquer. Ce soir, il avait réussi un coup de maitre ; à attirer quelqu’un qu’il convoitait sans vraiment se cacher et à le faire devenir sien pour quelques jours seulement. Dak avait participé à la naissance de ce projet fou et pourtant, jusqu’au dernier moment, il ne sut pas s’il allait réellement s’y tenir. Mais les mots du prostitué, son acceptation à se joindre au jeu, à la partie, avait confirmé au gamin, qu’il ne faisait pas une erreur. Alors ils s’étaient donnés ce qu’ils voulaient mutuellement, voilà dakota homme, et voilà le brun à côté d’un jeunot à la peau propre et aux odeurs loin d’être nauséabondes. Une nuit agréable en soi, mais qui était très loin d’être terminée.

Après leur cinéma, dak avait eu beaucoup de mal à trouver le sommeil ; non pas qu’il était sujet à un sentiment de panique qui l’envahissait, mais plutôt était-il comme un gamin, la veille d’un voyage scolaire, impatient, excité, voulait avancer le temps pour arriver plus vite au moment fatidique. Voir le jeune homme dormir à côté de lui n’était pas très divertissant, et, même s’il était affreusement beau, dakota n’était pas du genre à espionner dans le sommeil : non, il voulait plonger plus profond que ça en lui, le repousser dans ses retranchements, connaitre la raison qui le poussait à vouloir lui faire du tort, persuadé que lui, sa future victime, connaitrait la réponse.

Il ne fut pas très compliqué de l’attacher, de le séparer de l’usage de ses mains et de ses pieds ; surtout quand il pensait que ce n’était qu’un petit jeu sadique entre eux. Pensait-il réellement que dakota pouvait s’arrêter là ? pensait-il qu’il allait vouloir le désirer seulement dans le cadre sexuel ? il se trompait de bonne foi, et d’ailleurs tous se trompaient. Dak l’avait exploré en quelque sorte, c’était certain, mais il n’était plus rassasié maintenant. Et puis, ce séduisant personnage, aux allures de diva et au regard vicieux, lui donnait encore plus envie de le posséder. Il n’était pas comme bebe. Il avait jeté sa pureté à la poubelle et affrontait la vie comme elle venait, toujours avec ce sourire sournois comme persuadé qu’il allait pouvoir s’en sortir alors que tel ne sera jamais le cas. Dak admirait ça. Lui aussi passait son temps à se battre tout en sachant pertinemment que le futur n’en sera pas plus bruyant. Ils étaient semblables, l’un peut-être plus tordu que l’autre.

Attendre qu’il se réveille était long. Si long que le gosse, aux alentours de 2h du matin, sortit de la chambre pour aller se promener dans le salon, écrasant quelques affaires en désordre avant de venir s’échouer sur le canapé ; à cette heure-ci les chaines pour adultes avaient le pouvoir, et ça n’était pas pour lui déplaire. Malgré cet ennui, dakota était heureux, il n’avait jamais imaginé sa première fois (chose de fillette) mais ne s’était retrouvé guère déçu. L’homme qu’il avait réussi à dénicher était certainement le partenaire parfait toutes catégories confondues. Des frissons lui traversèrent le corps ; ses pensées s’étaient de nouveau perdues sur les souvenirs de quelques minutes. Dak pouvait au moins reconnaitre une chose, il n’avait jamais eu envie aussi fort de toute sa vie, et c’était semblable pour le plaisir.

Seulement, et malheureusement pour la belle au bois dormant, tout n’allait pas s’arrêter si vite. Dak, comme quand il jetait son dévolu sur quelqu’un, était à la fois la personne la plus terrifiante et la plus protectrice. Cela allait ensemble pour lui ; sinon ça voulait dire qu’on mentait.

Une bonne heure et demie après son errance, dakota se décida à retourner dans la chambre, soudain inquiet du silence qui régnait dans son petit royaume. Il revint en quelques pas, ouvrit la porte et cacha un soupir quand il vit le lord, tiré du sommeil et visiblement étonné. Dak ne comprit pas vraiment où tous les mots qu’il lâcha instinctivement, voulaient en venir. Il ne comprit pas non plus la raison pour laquelle il avait envie de partir ; ni pourquoi il avait l’air de cacher son éventuelle panique. Il s’approcha alors et s’assit sur le rebord du lit, d’un naturel glaçant, plaçant affectueusement une main dans ses cheveux pour mimer une caresse, et de sa voix encore claire il murmura « - tu as accepté de jouer. Alors moi je te garde pour le jeu. ».

A ces mots, il se redressa aussi sec et ouvrit le premier tiroir de sa commode pour en sortir des costumes crapoteux et des petits silex qu’il garda au chaud dans sa main, un sourire enchanté de voir que son amusement pourra commencer plus tôt. « - maintenant tu seras, ce que je veux que tu sois. » ; il lança un compas sur le lit et se tourna vers son prisonnier « - si tu résistes, manque d’originalité, tu endureras davantage, mais si tu es conciliant, tu verras que je suis un amoureux passionné. » dak jeta ensuite une robe chiffonnée, hideuse, qu’il avait récupéré dans un foyer pour les miséreux « - j’veux que tu sois ma chérie pour commencer. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

a cage in search of a bird (leota/18)  Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
a cage in search of a bird (leota/18)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» London Hastings + Smoking Bird

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ANTIGRAVITY :: through the valley of the shadow of death :: Let the record spin :: IRP :: RPS TERMINÉS OU ABANDONNÉS-
Sauter vers: