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 a cage in search of a bird (leota/18)

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La douleur. C'est la première chose qui l'accueille, lorsque Leo ouvre les yeux, le lendemain matin. Le soleil n'est pas encore levé ; les volets sont ouverts, et le noir est présent, comme le chant des oiseaux, trop festif pour le moment, pourtant. Sa chair le chauffe d'une douleur presque sourde, et le simple fait de respirer lui donne envie de mourir. Il garde les yeux fermés. Il attend la mort, une seconde, puis deux, et une dizaine de minutes, avant de se rendre compte qu'elle ne vient pas. Ou alors, si elle est présente, elle se contente de caresser son épiderme d'une caresse violente contre son ventre, tristement cruelle, un tendre sourire sur les lippes. Respirer fait mal. Vivre fait mal. Mais vit-il ? Il doute de la chose depuis des années, maintenant. Il se demande s'il n'est pas mort cette journée là, en compagnie de Cleo, et qu'il se trouve en enfer depuis. Peut-être est-ce réellement le cas ? Les pills et les autres drogues ne font pas de l'enfer un paradis, après tout. Certes, certains moments lui ont semblés être beaux, mais une merde claire reste une merde, dans la pire des crasses. Ce monde est l'enfer. Il est au purgatoire, les ailes coupés, comme son ventre, et la douleur est étouffante. Il aimerait mourir. C'est une pensée qui tangue dans son esprit depuis des années, déjà, qui va et qui vient sans cesse, mais il lui semble qu'elle n'a jamais été aussi forte qu'aujourd'hui. Il aimerait mourir pour que le calvaire cesse pour de bon, et qu'il puisse enfin trouver la paix, qu'importe où cela peut l'amener. Il n'a plus vraiment la force. Les sourires sont faux depuis longtemps comme les lueurs dans ses yeux, et Leo en a marre de jouer à ce qu'il n'est pas. Le masque est trop épais, trop lourd, contre ses traits, et il menace de tomber depuis trop longtemps. Il glisse doucement et un jour, aujourd'hui, s'écrasera sur le sol en un millier de morceaux. Rien ne pourra le remettre en place.
Il n'est pas parfait.
Il n'est pas heureux.
Il lui semble que la définition du bonheur lui est étrangère et que, à cet instant précis, le ventre ouvert, la douleur chaude contre les tripes, Gali a envie de se perdre totalement dans le malheur, de l'embrasser totalement, et d'en finir avec tout cela.
Cleo lui a donné son temps pour rien.
C'est elle qui méritait de vivre, et non lui.
Les yeux se pressent un peu plus forts, pour retenir les larmes, et les lèvres laissent s'évader un soupir long et brisé, tremblant. Lorsqu'il ouvre les yeux, la chambre est noire, vide, et il apercoit rapidement le sang noir, séché, contre son épiderme. La plaie est lourde et difforme, et chaque souffle lui tire la peau, les poils également pris dans le sang séché. Il n'a pas besoin de poser les doigts contre la blessure pour savoir qu'elle est brûlante et que son front l'est également.
S'il décide de ne pas mourir, il aura besoin de médicaments.
Dans sa poitrine, le coeur va fort, beaucoup trop fort. Il palpite et, de manière presque enfantine, Leo essaie de se calmer à l'aide d'une mélodie qu'il a entendu, entre les lipes de sa mère. Non pas pour lui, car elle n'a jamais chanté pour lui, mais pour Cleo. Il marmonne alors, le souffle cassé, la voix aussi, pour essayer de respirer convenablement fa la ninna, fa la nanna, nella braccia della mamma. fa la ninna bel bambin, fa la nanna bambin bel La voix se coupe ; un bruit venant du couloir. Le souffle reste muet une seconde, et Leo semble voir une ombre, dans le couloir, et c'est tout ce qu'il lui faut pour perdre ce qu'il lui reste de calme. Les larmes coulent avant qu'il ne se rende compte.
Les larmes coulent et la voix, aussi brisée qu'elle puisse être par les sanglots de la veille, hurle autant qu'elle le peut tue moi. tue moi. de la manière la plus déchirante qui soit.
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Ce fut comme une onde de choc. Un déchirement dans le cœur. Lui qui n’avait fait que du mal autour de lui, avait eu comme une révélation. Dakota se sentait mal. Il avait envie de vomir et dans son esprit si embrumé d’habitude, tout lui paraissait clair. il n’avait pas le droit de faire ça. Même si son éthique était pourrie jusqu’à la moelle, il avait atteint la limite. Non il ne pouvait pas faire ça. Emprisonné un être contre son gré et le forcer à nous aimer ? c’était un peu ce qu’avait fait roy, sauf que polly s’était en plus jetée dans la gueule du loup. Dak voulait ressembler à son père, mais certainement pas comme ça. Alors il se leva, tituba jusqu’à la salle de bain et laissa ses entrailles s’ouvrir pour y sortir le mal le plus profond qui le rongeait. C’était comme s’il était exorcisé, comme si le démon partait de lui pour laisser place à un autre, mais moins cruel. Maintenant, la vue d’ophélia lui était insupportable, et ses complaintes l’étaient encore plus. Dak revint dans la pièce, le visage humide, encore sali de sa crasse naturelle et, alors qu’il essuya le coin de sa bouche d’un revers de la main, il glapit des mots qu’il ne répétera sûrement jamais « - pardon. » le gamin se précipita sur le lit, passa ses mains noires sur le visage quasi inanimé de sa victime comme pour y trouver une certaine forme de rédemption. « - pardon. » qu’il répéta encore. « - je voulais juste être aimé. »

L’excuse de l’enfoiré. Comment pouvait-il espérer se sentir mieux après avoir détruit ce bel homme jadis souriant et debout ? comment pouvait-il penser que cet autre allait se redresser et lui dire de ne pas s’inquiéter ? c’était de la folie. Mais le gosse le détacha, lui retira cette robe, enfila quelque chose d’autre, fixant la plaie ouverte sur son ventre en déglutissant. Une part de lui se sentait coupable, une autre était obnubilée par cette marque qu’il gardera à jamais. Dakota était définitivement pourri à l’intérieur, et même ce geste de compassion ne pouvait le sauver de son jugement prochain. Il était condamné au purgatoire. Mais pour l’instant, alors que ses pupilles se baladaient sur ce ventre vide, bowers attrapa son bras et souleva son aimé avant de le descendre dans les escaliers, sans même penser un instant que l’on pouvait le voir ; polly, roy. Mais dak était comme en trance, il ne voyait plus rien, ne ressentait plus rien que ce prostitué sur son dos qui gémissait de manière inaudible. Une fois dehors, le marmot se glissa entre les ruelles, abandonna le corps de cet homme qui s’appelait galileo et resta près de lui un moment. il ne souhaita pas qu’il se réveille, dak aura disparu bien assez tôt. Il fixa une dernière fois ce visage aussi parfaitement abimé, frémissant en pensant qu’il avait été à lui, même un court moment.

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