AEDHAN ∞ but i've got an angry heart

Invité

MOONY/MARION j'serai sûrement tout l'temps dans les parages, parce que j'ai pas d'vie. Puis même quand j'en ai une, j'suis accro alors voilà. Sinon j'ai 24 piges, bientôt 25 d'ailleurs (24 décembre, vous avez intérêt à vous en souvenir, je suis Jesus 2.0). Sinon j'vis à Nancy, j'vous aime et voilà.

aedhan rietveldfc : min yoongi ;

️ moony ;
Asteroids ; double

80%DÉTERMINÉ

95%TÊTU

100%PROTECTEUR

100%COLÉRIQUE

70%EXTRAVERTI

95%VULGAIRE

75%MALIN

95%IMPULSIF

Nom complet il s'appelle Rietveld, un nom de famille qui rappelle à certains l'ancien joueur de SST qui a mal tourné récemment, mais qui ne veut plus rien dire à ses yeux. Il n'est plus un Rietveld depuis longtemps et ce nom ne sert qu'à décorer ses papiers d'identité. Pour son prénom, sa mère a choisi Aedhan, autant dire qu'il n'y est pas très attaché non plus puisque celle qui a choisi de l'appeler ainsi n'est même pas sa véritable mère. Surnoms son petit frère avait l'habitude de le surnommer Dan, ou encore Dany, des surnoms que Yohan est le seul à utiliser aujourd'hui. Désormais, on l'appelle Jack O'Diamonds quand on veut prouver qu'on le respecte, quand on est après des faveurs. Depuis le lycée, il a gagné le surnomme Mad Dog et ça l'a suivi dans la rue. Ceux qui n'ont pas peur des conséquences terribles l'appellent Midget mais ils s'en sortent rarement en un seul morceau. Enfin, quelques membres du gang l'appellent Le Nettoyeur, car c'est lui qu'on appelle pour faire disparaître les cadavres. Naissance il est né le 25 août 1992, ça lui fait donc 25 ans. Héritage culturel il a des traits indéniablement asiatiques et pourtant, son nom de famille est Rietveld et son prénom est tiré d'une autre culture encore. Autant dire que ces histoires d'héritage culturel n'importaient pas tellement pour ses parents et surtout, qu'il s'en fiche complètement. Statut il est célibataire, les histoires d'amour ce n'est pas vraiment son truc. Orientation les corps masculins l'ont toujours beaucoup plus attiré que les courbes d'une femme. Mais ce n'est pas pour autant qu'il se revendique homosexuel, les labels ne sont pas son genre et surtout, ses préférences sexuelles ne regardent que lui. Finances $$$$$$.

Univers il est né et vit à Altea. Occupations il est le premier lieutenant des Nulls, il a pris la place du précédent Jack O'Diamonds il y a un an, devenant ainsi le plus jeune de tous les lieutenants du gang. Il a plusieurs Deuces et Treys sous ses ordres et il s'occupe principalement de la protection des prostitué(e)s qui sont liées au gang. Il est également tatoueur à l'Inkling. Particularités c'est un Asider, ce qui signifie qu'il n'a jamais été repéré par le gouvernement, sa discipline est la manipulation du feu et il est loin d'avoir l'entraînement d'un Warden, mais il se débrouille suffisamment pour être redoutable ∞ il est insensible à la douleur, « Waouh, c’est pété ! » disent les imbéciles. Non. Ça veut dire qu'il est incapable de savoir lorsqu'un coup est mortel, lorsqu'il doit fuir parce qu'il n'est plus en état de combattre, ça veut dire qu'il doit sans cesse faire attention. Ça n'a rien de pratique. ∞ il a appris dans la cours de récré et dans la rue alors il n'a peut-être aucun style, mais il sait se battre et il fait très mal. Petit, agile, rapide, il sait où frapper et il n'abandonne jamais ∞ il possède plusieurs tatouages, celui des Nulls (un diamant rouge inscrit sur son torse, au niveau du cœur), les lettres J A C K tracées sur les phalanges de sa main gauche, pour symboliser son rang dans le gang. Les autres sont plus personnels et recouvrent son dos, ses deux bras et une partie de son flanc droit. Il y a aussi les mots Not if I kill you first, tracés sur sa cuisse gauche, sa soulmark∞ il possède plusieurs piercings : trois à chaque oreille et un à la langue. Lien(s) cosmique(s) il a une soulmate, il s'agit de Jax Talbert mais il ne s'en est pas encore rendu compte. Il fait également partie d'un cluster depuis 2012. Keywords anger issues ∞ gangster ∞ artist ∞ lost boy ∞ small ∞ fire and blood ∞ tattoos ∞ he attac ∞ sometimes he protec too.

we are all astronautsJACK O'DIAMONDS ça fait presque un an maintenant qu'il a gagné ce titre. Il n'était auparavant qu'un Deuce sous les ordres de la Jack O'Spades, une position qui lui allait très bien. Mais l'ancien premier lieutenant a merdé le jour où il a pensé pouvoir laisser traîner ses sales pattes sur la mère de Movsès. Quand il l'a trouvé entre ses cuisses, quand il a vu le bleu sur sa pommette, les larmes sur ses joues et sa lèvre fendue, Aedhan a complètement oublié que l'homme était son supérieur, un lieutenant fidèle au King depuis des années. Il l'a massacré. Quand il est revenu à lui, le Jack O'Diamonds ne bougeait plus, son visage réduit en une masse informe d'os et de sang. C'est persuadé qu'il allait se faire tuer qu'il s'est tenu face au King pour expliquer son geste mais au lieu de cela, le leader des Nulls lui a donné le rang de l'homme qu'Aedhan venait de tuer. Certains imbéciles voient ça comme une récompense, ils n'ont pas compris qui était le King. Aedhan a tué le précédent Jack O'Diamonds, privant le King d'un homme efficace. Alors pour le punir, il l'a mis à la tête des hommes qui travaillaient pour l'ancien Jack. Des hommes qui n'apprécient pas d'être dirigés par un nabot plus jeune qu'eux, le meurtrier de leur ancien chef. Aedhan a des responsabilités énormes sur les épaules désormais et ça fait près d'un an qu'il lutte chaque jour pour montrer aux Deuces sous ses ordres qu'il est impitoyable et qu'ils ont intérêt à lui obéir. Être le Jack O'Diamonds n'a rien d'une partie de plaisir et Aedhan sait que s'il se plante, le King aura sa tête.

Aedhan et ses hommes s’occupent principalement de veiller sur les prostitués qui ont demandé la protection du gang. Ils récoltent également les taxes que leurs protégés doivent payer s’ils veulent continuer à bénéficier de ce service. Protéger signifie également mettre en garde et punir. Ceux qui osent s’en prendre aux prostitués estampillés NULLs sont traqués et punis à la hauteur des violences qu’ils ont fait subir. Ça permet de rétablir l’équilibre, de montrer aux gens qu’on ne désobéit pas aux règles imposées par le gang.
A cause de sa discipline – la manipulation du feu – Aedhan est celui à qui l’on fait appel lorsqu’il faut se débarrasser des corps. Il a suffisamment d’entraînement à présent pour réduire les cadavres en un tas de cendres et éliminer les preuves. Il est le nettoyeur officiel des NULLs et ça n’a rien de charmant mais il faut bien que les affaires tournent.

TOP & TEI ou Trouble Oppositionnel avec Provocation. Si on l'avait envoyé voir un psy au lieu de le jeter dans un foyer avec d'autres délinquants, peut-être qu’il aurait pu être diagnostiqué. Peut-être qu’on aurait pu l’aider correctement. La colère sans cesse présente, l’hyperactivité, la haine de l’autorité et le besoin de se venger de tous ceux qui selon lui, lui ont fait du mal. Tous les signes étaient là, pourtant. Mais on s’est débarrassé de lui et Aedhan n’a pas oublié. Il n’a pas pardonné, non plus. Parce que ce trouble n’a jamais été soigné, les symptômes ont persisté, même s’il n’est plus un enfant, ni un adolescent. Ils s’accompagnent également d’un Trouble Explosif Intermittent : il est incapable de gérer sa colère qui le pousse à se montrer agressif de manière complètement disproportionnée.
Mettre Aedhan Rietveld en colère est une mauvaise idée. Une très mauvaise idée. Et ceux qui ont eu le malheur de faire quelque chose pour réveiller cette agressivité s’en souviennent encore très bien, ou ne sont plus là pour en parler. Le problème, c’est qu’il est très difficile d’estimer ce qui mettra le Jack O’Diamonds en colère. Il part au quart de tour et souvent pour rien. Quand il s’en tient aux hurlements et aux insultes, tout va bien, les gens autour de lui ont appris que c’était même normal d’entendre Rietveld beugler. C’est quand il est silencieux qu’il faut s’inquiéter car bien souvent, c’est qu’il s’apprête à faire un massacre.

Ça n’a rien de fun, c’est horrible. La colère monte, elle s’empare de chacun de ses membres, il transpire et suffoque et le seul moyen de faire cesser toutes ces sensations insoutenables, c’est d’exploser. Alors il explose, systématiquement. Aedhan peut être parfaitement ignoble quand il est en colère, s’il ne frappe pas quelqu’un ou ne détruit pas quelque chose, il finira forcément par cracher des choses infâmes au visage de celui qui aura osé le mettre en colère ou se tenir sur son chemin lorsqu’il est dans cet état. Le pire, c’est que lorsqu’il s’en prend à ceux qu’il aime durant ses crises, Aedhan s’en veut. Ca le bouffe, mais il est tellement fier qu’il est parfaitement incapable de s’excuser. En tout cas, il ne le dira pas. Lorsqu’il tient vraiment à la personne qu’il a blessée, il fera quelque chose pour montrer qu’il est désolé (et bien souvent, il faut un Doctorat en Comment comprendre le désastre qu’est Aedhan Rietveld pour capter que le donut qu’il vient de vous jeter à la gueule trois jours après l’incident ? C’est ça, son excuse).

INVINCIBLE Aedhan est atteint d’insensibilité congénitale à la douleur. Ça signifie qu’il n’a jamais ressenti la douleur, tout simplement. Il ne sait pas ce que ça fait et ça a quelques avantages bien sûr, mais c’est surtout un énorme inconvénient. Il est incapable de savoir lorsqu’il touche quelque chose de beaucoup trop chaud (ou beaucoup trop froid) à tel point que ça le brûle. Il ne peut également pas savoir lorsqu’un coup est dangereux ou mortel. Ça veut dire qu’Aedhan a passé son enfance avec des coupures, des plaies, des brûlures sur le corps. Ça veut dire qu’il a assez de cicatrices pour tracer un chemin sur tout son corps en espérant que ça fasse un dessin stylé. Ça veut dire qu’Aedhan a passé des années et continue à essayer d’apprendre lorsque quelque chose va faire mal.

Les gens normaux ressentent la douleur et pensent immédiatement : danger, je dois fuir, je dois immédiatement me faire soigner.

Aedhan doit analyser la chaleur sur sa peau et se dire qu’elle va peut-être causer une brûlure. Il doit subir un check-up complet après chaque coup reçu pour être certain qu’il n’a rien de brisé car la douleur n’est pas là pour le prévenir que quelque chose ne va pas.
Alors bien sûr, ça le rend plus résistant, car s’il se prend un coup dans le nez, Aedhan va répliquer immédiatement au lieu de perdre le temps à gémir de douleur. Bien sûr, ça le rend plus endurant et beaucoup plus impulsif. Mais ça veut aussi dire que s’il ne fait pas très attention, il pourrait finir par mourir sans même savoir pourquoi.

SOULMATES Ses parents biologiques étaient soulmates. Etaient, parce qu’après avoir foutu le bordel dans deux familles et engendré deux divorces, sa génitrice a repoussé son père qui a fini par s’ôter la vie. Aedhan est rancunier, il l’a toujours été et autant dire qu’il n’a jamais cessé de les détester tous les deux pour avoir foutu le merdier dans sa vie. Il considère que tout est de leur faute, y compris l’incendie qui a ravagé la maison de sa génitrice et failli tuer son jumeau, ses demi-frères et sœurs. Aedhan méprise l’idée d’être le fruit d’un adultère, même si ses parents étaient des soulmates et pire encore, il exècre le concept de soulmates. Le problème, c’est que depuis toujours, il y a une présence dans sa tête. Cette présence, c’est sa soulmate et au début, elle était bienvenue. Au début, elle était réconfortante et agréable et Aedhan aimait l’idée de pouvoir compter sur cette personne faite pour lui quand ça n’allait pas.
A présent, il la déteste. A tel point qu’il y a quelques années, il a tenté de se débarrasser de la soulmark, sur sa cuisse. Il savait que ce serait douloureux, il s’était suffisamment renseigné à ce sujet. Le problème, c’est ce lien télépathique qui l’unit à sa soulmate et qui l’a empêché d’aller jusqu’au bout. Aedhan pouvait ressentir sa douleur, entendre ses suppliques et il n’a pas réussi à aller jusqu’au bout. Parce qu’il ne connaît pas la douleur, Aedhan, il n’a jamais su ce que ça faisait, alors la première fois qu’il a éprouvé pareille torture, il a cru qu’il allait crever.

Il a gardé la soulmark. Mais il la hait et la voix dans sa tête est devenu plus silencieuse, peut-être parce qu’il l’a tant repoussée qu’ils ne sont désormais plus capables de vraiment s’entendre.

Ça lui va. C’est très bien comme ça. Et Aedhan prie pour que ça ne change jamais.

DRAWING le dessin, c’est la seule chose qui le calme. C’est la seule chose qui peut le pousser à rester assis des heures, tranquille. Déjà gamin, il passait beaucoup de temps à griffonner sur ses feuilles, ça a d’abord été un bon moyen de l’occuper lorsque sa mère ne voulait pas qu’il joue avec son petit frère ou sorte, de peur qu’il se blesse et ne s’en rende pas compte. Et puis c’est devenu une véritable passion, un exutoire. Aedhan ne parle pas de ses émotions, il peine déjà à les reconnaître, tout ce qu’il connaît vraiment, c’est la colère. Tout ce qu’il sait faire, c’est crier ou frapper. Quand il est en colère, frustré, triste, effrayé, peu importe, Aedhan ne sait gérer ça qu’en hurlant, en étant infect, en détruisant des choses ou… en dessinant.
Et il a du talent, énormément de talent. Ses parents ont pensé qu’il pourrait devenir un grand artiste, sa mère en était toute émue, vraiment impliquée. Hélas, Aedhan a dérivé et autant dire que le chemin qu’il a pris l’a bien éloigné de celui d’artiste célèbre. Honnêtement, il s’en fiche. Il ne dessine pas pour se faire de la thune, il le fait parce qu’il adore ça, parce que ça l’apaise, parce que ça lui permet de laisser sortir tout ce qui l’habite. Ses dessins rencontrent un succès fou à l’Inkling et ils sont bien souvent choisis pour finir sur la peau des clients.
Ses colocataires le connaissent bien, lorsqu’Aedhan a son casque sur les oreilles et est plongée sur une feuille de papier, il vaut mieux ne pas l’approcher. Lorsqu’il dessine, il est ailleurs et il déteste qu’on le dérange. Il n’est pas timide, il se fiche pas mal qu’on voie un de ses dessins même s’il n’est pas achevé. Par contre, qu’on ne vienne pas lui parler tant qu’il n’est pas sorti de sa bulle ou ça finit mal.

TATTOOS & PIERCINGS Il est tatoueur alors forcément, son corps est couvert d’encre. Ça a commencé avec le tatouage du gang, un diamant rouge inscrit sur sa poitrine, au niveau de son cœur. Ensuite est venu le dragon traditionnel chinois qui lui prend tout le bras droit, tatoué à l’encre noire et rouge. Celui qui prend tout son dos et également tracé à l’encre noire symbolise Yggdrasil, mais le dessin représente très clairement l’arbre cosmique calciné, à moitié détruit par les flammes. Quelques pointes de rouge ont été ajoutées ici et là, pour montrer les braises encore chaudes qui continuent de consumer l’arbre. Il y a également le magnifique assemblage de branches de cerisier en fleurs et de carpes koï qui s’entremêlent tout le long de son bras gauche. Un de ses tatouages part de sa fesse droite et remonte le long de son flanc jusqu’à son aisselle. Il donne l’impression que la peau d’Aedhan a servi de toile pour un artiste un peu fou qui l’aurait aspergé d’un pinceau couvert de noir et de rouge jusqu’à former des traits et des taches qui ne font aucun sens. Et enfin le dernier qu’il a fait faire il y a bientôt un an, sert simplement à représenter son rang au sein du gang. Les lettres J A C K sont ainsi gravées sur les phalanges de sa main gauche. Aedhan a couronné le tout avec trois piercings à chaque oreille et un à la langue.
Aedhan a dessiné chacun de ses tatouages et il aime en recevoir autant qu’il aime en faire. Puisqu’il ne ressent pas la douleur, il n’est bien évidemment pas celui qui se coltine le speech que chaque client reçoit avant de se lancer dans un tatouage, nope, ça c’est la patronne qui s’en charge, parce qu’il est bien incapable de savoir ce qui fait mal. Enfin, il a bien une petite idée, il a suffisamment observé les gens pour savoir quelles zones sont les plus sensibles, mais disons qu’on sent direct qu’il ne sait pas tellement à quoi ça correspond, quand il essaye d’expliquer quelles zones sont douloureuses. En revanche, ses dessins sont définitivement ceux qui rencontrent le plus de succès à l’Inkling et il a beaucoup de boulot. Autant dire qu’il ne va pas s’en plaindre.

THE CLUSTER depuis 2012, Aedhan fait partie d’un cluster. Ils sont huit et c’est un véritable carnage. Autant dire que la première fois qu’il a commencé à éprouver des émotions qui n’était pas les siennes, il a flippé. Quand il a vu un inconnu dans le reflet du miroir de sa salle de bain un matin, il a pété un plomb. Les jours qui ont suivi ont été synonyme de chaos pour tous les huit, surtout lorsqu’Aedhan a réalisé qu’il avait désormais un lien étrange avec le King, son putain de boss. Il a freak out, il a un peu voulu mourir et surtout, il a tout fait pour que ce truc disparaisse. Bien évidemment, rien n’a fonctionné alors ils ont surtout appris à tout faire pour ne pas être spammés par les émotions des autres. Pendant longtemps, ils se sont tout simplement ignorés et Aedhan a détesté tous ces moments où il se sentait particulièrement emotional et se doutait que les autres (y compris le KING putain de merde !) pouvaient ressentir tout ça.
Et puis, certains ont commencé à se montrer curieux. Et c’est vrai que… parfois, Aedhan pouvait voir des choses qui ne ressemblaient définitivement pas à Altea. Des choses qui semblaient venir d’un autre monde. Petit à petit, ils ont tous commencé à… expérimenter. A communiquer, pour essayer de comprendre ce qui leur arrivait. Aujourd’hui, tout est encore très instable mais ils ont compris une chose : ils viennent de mondes différents. Pour une raison qu’ils ignorent, ils sont tous liés, émotionnellement mais aussi… physiquement, parfois. Ils peuvent se parler, s’ils prennent le contrôle du corps de l’autre et se laissent des mots (Aedhan aime faire ça, il adore laisser des insultes tracés au marqueur sur la peau des membres de son cluster, c’est hilarant). C’est le bordel et il y a des jours où c’est invivable mais en même temps… il arrive que ces présences soient étrangement réconfortantes, aussi. Bien évidemment, il ne l’admettra jamais à quelqu’un ne faisant pas partie de leur groupe, mais il apprécie peut-être un peu tous ces dorks. Sauf le flic. Le flic il peut crever la bouche ouverte.

THE EEL Aedhan n’est pas fait pour les combats au corps à corps qui durent. Oh il encaisse très bien les coups puisqu’il ne les ressent pas, mais c’est justement ça le problème. Quand on n’éprouve aucune douleur, impossible de repérer sa limite, impossible de savoir quand on est à deux doigts de crever. Ce handicap lui a très vite permis de trouver son style de combat. D’abord, être rapide, agile, Aedhan est le roi de l’esquive, c’est pour ça qu’en plus de Mad Dog, beaucoup se sont mis à l’appeler l’anguille. Il est insaisissable, parce qu’il sait que si on l’atteint, il n’a aucun moyen de sentir à quel point c’est grave. Il fait tout pour que son ennemi soit incapable de combattre le plus rapidement possible. Sa spécialité, sectionner les tendons, pour que son adversaire ne soit plus en mesure de se mouvoir. Quand il n’y parvient pas, il attend simplement que l’autre s’épuise et lui offre l’ouverture parfaite. Dans ces cas-là, Aedhan finit les choses efficacement, rien ne marche mieux qu’une gorge tranchée.

FOOD Aedhan adore manger. Autant dire qu’il a été pas mal frustré de se retrouver à brusquement mener une vie de misère à Oriel où la bouffe était loin de correspondre à ce à quoi il avait été habitué toute sa vie. Il n’est pas difficile, mais il aime bien manger alors dès qu’il a commencé à se faire de l’argent grâce aux activités du gang, autant dire que la première chose dans laquelle il a commencé à le dépenser, ça a été de gros et bons repas. De fil en aiguille, Aedhan a appris à cuisiner, il était hors de question de laisser Movsès s’approcher de la cuisine et les horaires d’Isaiah ne correspondaient pas tellement avec leurs heures de repas, alors c’est lui qui s’y est collé. Parce qu’il était hors de question qu’il bouffe de la merde, Aedhan s’est acharné et il s’est découvert une autre passion. Il adore cuisiner, surtout parce que la perspective de manger quelque chose de bon et copieux (c’est hallucinant ce qu’un si petit corps est capable d’ingurgiter) le motive à donner le meilleur de lui-même.
Autant dire qu’il a conquis toute la coloc et que depuis, Aedhan est le cuisinier attitré de l’appartement. Ça ne le dérange pas. Il râle, il les traite d’incapables et les menace de les étriper s’il touche à sa bouffe mais… au final, il cuisine toujours assez pour nourrir tout le monde. Il n’est pas rare de le trouver en train de scroller sur des sites de recettes à la recherche de nouvelles idées et une des étagères de sa chambre s’est petit à petit remplie de bouquins de cuisine, cadeaux faits par ses proches lorsqu’ils en ont assez de renouveler son stock d’art supplies.

MIDGET il est petit, Aedhan, il a toujours été petit et pas très épais. Plus petit que son frère, plus petit que ses camarades, plus petit que Movsès et Isaiah, parfois même plus petit que les nouvelles recrues du gang. Alors pour compenser, pour ne jamais être insignifiant, il a décidé de tout faire pour qu’on le remarque. Ça passe par ses couleurs de cheveux extravagantes, mais ça passe surtout par une trop grande gueule qui lui a déjà attiré beaucoup d’ennuis et ne cessera probablement jamais de le mettre dans le pétrin. Il ne se tait jamais et pire encore, il est trop franc, il cherche la merde même souvent. Movsès aime bien dire qu'Aedhan est un nabot enragé (quand il n'est pas là pour l'entendre évidemment), probablement ouais, c’est sûr même, y a trop d’colère dans ce corps minuscule.

EN VRAC il est vulgaire, très vulgaire. Il parle mal, sans arrêt, c'est comme s'il avait un quota d'insultes à remplir chaque jour ∞ il est incroyablement imaginatif lorsqu'il s'agit de trouver des surnoms offensants aux gens, tout le monde y a droit, sans exception ∞ il écoute énormément de musique, quand il dessine, quand il tatoue. Et il a des goûts très variés, ce n'est pas tant qu'il n'aime pas un genre, c'est plutôt un artiste ou un groupe qui lui sort par les trous de nez, dans l'ensemble il est capable d'écouter de tout ∞ quand il n'est pas en train d'aboyer après les gens, il est plutôt calme et discret ∞ il n'aime pas trop la nourriture sucrée, il préfère le salé et surtout, la bouffe épicée, plus ça démonte la bouche, plus il est heureux ∞ il déteste que des inconnus le touchent et même parmi ses proches, il y a très peu de gens qui peuvent poser leurs mains sur lui sans que ça lui hérisse le poil ∞ mais quand c'est Mov, ou Yohan, ou Isaiah, ça va, il laisse faire ∞ surtout que s'ils ont le malheur de lui caresser les cheveux ou lui masser le cuir chevelu, c'est fini, il se transforme en gros chat et s'endort au bout de trente secondes, c'est automatique ∞ quand il est énervé, mais genre vraiment énervé, Aedhan pleure. Pas parce qu'il est triste, nope, c'est les nerfs qui font ça, Aedhan est le roi des angry tears et quand elles pointent le bout de leur nez, un conseil : fuyez ∞ s'entraîner à maîtriser sa discipline n'a pas été simple pour lui, il n'a pas eu droit aux cours dispensés à Paracelse, il a principalement appris tout seul. Sa spécialité ? Les explosions. Aedhan n'est pas seulement doué pour contrôler le feu, il a un talent particulier pour provoquer des explosions et c'est pourquoi l'on fait souvent appel à lui lorsqu'il faut démolir quelque chose. Il ne se déplace jamais sans son zippo.

Invité

the birth of a monsterso i wield an iron fist, grace is just weakness
genesis genesis
Papa a toujours été un peu bizarre. Il y a des fois où il le regarde comme si ça lui faisait mal de poser les yeux sur lui. D’autres où il le fixe avec adoration, où il ne semble pas pouvoir s’empêcher de lui caresser les cheveux tendrement, de le serrer dans ses bras, comme s’il était précieux. Et puis il y a toujours ces moments inexplicables où Papa l’ignore complètement sans raison apparente. Il a toujours été un peu bizarre avec Aedhan, alors quand Papa et Maman lui expliquent qu’il n’est pas leur enfant biologique, qu’il a été adopté mais qu’ils l’aiment tous les deux très fort, autant qu’ils aiment Eliott, Aedhan se dit que c’est pour ça que Papa est comme ça. Parce qu’il n’est jamais bizarre avec Eliott, seulement avec Aedhan. Il ne pense pas que Maman ment quand elle dit qu’elle l’aime autant qu’Eliott, mais peut-être que c’est différent pour Papa. Peut-être qu’il n’arrive pas à l’aimer pareil.

Et ça fait mal.
Il n’en veut pas à Eliott, il n’a rien demandé lui, ce n’est pas de sa faute si le cœur de Papa n’est pas aussi gros que celui de Maman. Et il voudrait ne pas en vouloir à Papa, parce qu’il n’aime pas être en colère contre lui, mais il n’y arrive pas. Alors il décide de ne plus trop lui parler. Si papa a du mal de le regarder dans les yeux, Aedhan ne va pas le forcer, pas vrai ?

Ça fait mal.
Aedhan n’a pas l’habitude d’avoir mal, il n’aime pas ça. Il ne sait pas comment c’est quand on se brûle, quand on se coupe, il se demande si c’est comme ce qu’il ressent quand Papa le regarde comme s’il voulait qu’il ne soit pas vraiment là.

Ce qu’il sait en revanche, c’est que ça réveille quelque chose de mauvais à l’intérieur de lui, quelque chose qui lui fait un peu peur. Mais il ne veut pas que Maman arrête de l’aimer elle aussi, alors il se tait.

Le truc mauvais à l’intérieur de lui grossit. Petit à petit, il prend de plus en plus de place, jusqu’à devenir une bête immonde qui grogne tout le temps, qui tourne en rond et attend la moindre opportunité pour jaillir et plonger ses crocs et ses griffes dans la chair de ceux qui osent la réveiller. Aedhan n’arrive pas à la contrôler. Il essaye pourtant, mais à chaque fois qu’il tente de la repousser, elle s’agrippe à ses entrailles et remonte dans sa gorge, il suffoque et le seul moyen pour lui de ne pas en crever, c’est de la laisser sortir.

C’est pour ça que lorsque la vérité éclate, lorsque l’affreux mensonge est révélé et qu’Aedhan apprend qu’il est bien le fils de Minho, mais que sa mère biologique est cette autre femme, mariée elle aussi, qu’il a un frère jumeau dont il ignorait l’existence jusqu’à présent, Aedhan hurle, il traite son père de raté et d’enfoiré et le frappe de toutes ses forces jusqu’à ce qu’on l’enferme dans sa chambre.

Quand sa mère adoptive décide de se remarier avec l’ex-mari de sa mère biologique, Aedhan devient fou. Ils se foutent de sa gueule, pas vrai ? Ils font exprès, de tout faire pour réveiller le monstre, hein ? C’est comme s’ils voulaient qu’Aedhan les déteste. Quand les gamins de l’autre se retrouvent à vivre sous le même toit que lui, le simple fait de les regarder fait trembler tout son corps et lui donne envie de vomir. Quand son frère jumeau tente de lui adresser la parole, Aedhan n’a qu’une envie, enfoncer son poing dans ce visage identique au sien.

Quand l’autre, décide qu’elle veut voir ses enfants, qu’ils doivent se partager la garde, Aedhan tente de serrer les dents et de tolérer sa présence. Mais à chaque fois qu’elle lui parle, ça allume un feu sous sa peau. A chaque fois qu’elle sourit, il a envie de massacrer son visage. Son visage qui ressemble beaucoup trop au sien.

Quand son père se fout en l’air comme le sale lâche qu’il est, Aedhan est incapable d’empêcher le monstre de prendre le contrôle.

Il se souvient à peine de cette nuit-là.

Il se souvient d’avoir commencé à déchiqueter l’album de famille et d’avoir eu besoin de se débarrasser de tous ces visages souriants, heureux. Il serait bien incapable de se rappeler aujourd’hui s’il voulait simplement se débarrasser des photos ou… d’eux.

En revanche, il se souvient de la chaleur, des cris, de la maison qui gémit alors que les flammes la rongent.

« Why did you do it ?! »
It wasn’t me. It was the monster.
« Because I fucking hate you all. »

movsès14 years old. Il a le visage en sang, mais ça ne l’empêche pas de se relever et ils ne comprennent pas comment c’est possible. Aedhan n’arrive pas à réprimer le rire qui lui échappe et forcément, ça les énerve encore plus. Ce qu’ils peuvent être cons. Un des types l’empoigne par le col de sa veste et déjà, l’adolescent grogne et se prépare à répliquer, y a pas moyen qu’il se laisse taper dessus sans leur rendre la pareille. « Hey, leave him alone ! » s’exclame une voix et ils tournent tous la tête vers son origine.

Un grand gaillard qu’a les poings serrés, un air furieux sur le visage. Aedhan devrait peut-être se sentir soulagé qu’on vienne lui porter secours mais c’est tout l’inverse. Ça lui donne la gerbe, parce qu’il a besoin de personne, certainement pas d’ce grand machin qui veut jouer au héros. « Fuck off, shithead ! » il aboie et l’autre cligne des yeux d’un air un peu con. « Wha-- » « Did you hear me cry for help ? Nope, so move your giant ass ! » L’avantage, c’est que ça déstabilise aussi les trois autres cons et surtout, celui qui l’a empoigné, alors Aedhan en profite pour lui enfoncer un genou pile entre ses deux jambes et le couinement pathétique qui lui échappe le fait ricaner. Il le libère et se roule en boule par terre pendant que les autres se demandent ce qui vient de se passer.

« I can do this all day, » qu’il déclare avec un sourire narquois.

Parce qu’ils sont encore plus cons que ce qu’il pensait, ils essayent de se jeter sur lui, mais l’avantage d’être un nabot, c’est qu’Aedhan est plus rapide et agile qu’eux. Alors d’abord il esquive, ensuite il se dépêche de leur foutre la tête dans le bitume.

Quand ils ont enfin l’air de ne plus vouloir se relever (en tout cas, pas tout de suite), Aedhan se redresse et constate que le grand machin est parti.

Tant mieux.

14 years old. « Stay still! » marmonne le grand c-- Movsès et Aedhan lève les yeux au ciel. « You don’t even feel the pain, why d’you keep fidgeting? » s’exaspère son aîné. « Because you’re a fucking pain in the ass, » réplique l’adolescent et Movsès lui attrape la mâchoire avant de tamponner ses plaies avec un coton imbibé d’alcool. Puis il fouille dans ses affaires et en sort une boîte de pansements qu’il ouvre et lorsqu’Aedhan pose son regard dessus, un frisson d’horreur lui parcourt l’échine. « Fuck no! » qu’il gronde avant d’arracher son visage de la prise de Movsès. Le plus âgé fronce les sourcils et baisse les yeux sur les pansements. Un petit sourire en coin orne ses lèvres et Aedhan a envie de lui mettre son poing dans le nez. « Come on, it’s cute, » l’encourage-t-il avant de récolter un regard noir de la part de l’adolescent. « I fucking hate cats, » qu’il crache en regardant les pansements couverts de motifs en forme de chats comme s’ils l’avaient insulté.

« Why? Cats are cute. » « Fuck no, they’re assholes. » Movsès arque un sourcil et Aedhan fait exprès de lui donner un coup d’épaule en se redressant. « Fuck you. I didn’t even ask for your help. You can shove your shitty band-aids up your ass. » Movsès soupire, mais il n’insiste pas et n’essaye pas de le rattraper lorsqu’Aedhan attrape son sac et s’empresse de décamper.

15 years old. « Hey, Gigantor ! » il appelle avant que Movsès ne disparaisse au détour d’un couloir. Le jeune homme se retourne et une exclamation d’horreur lui échappe quand il aperçoit Aedhan planté là. « Dude ! What happened to you ?! » Déjà, il se précipite vers lui et le plus jeune grimace parce qu’il n’a vraiment pas besoin qu’il en fasse tout un plat. D’accord, peut-être que le sang qui lui recouvre le visage et le t-shirt a de quoi faire un peu flipper mais Movsès devrait avoir l’habitude maintenant. « Calm your tits, » qu’il grogne quand il lui attrape le visage pour l’observer minutieusement. « D’you think it’s broken ? It bled a lot, right ? » « I’m not a doctor, dude. » Aedhan fait la moue sous le sang qui lui recouvre le visage. « Do I look like I can afford one ? » Movsès pince les lèvres et l’attrape par le bras avant de l’entraîner jusqu’aux toilettes les plus proches. Il met trois plombes à essayer d’arrêter l’hémorragie et Aedhan marmonne tout du long mais Movsès finit par réussir à calmer un peu le flot. « Seriously, you gotta stop this. » « What ? This is nothing. You should see their face. » « Yeah, I’m sure they look worse but come on—I don’t think your nose is broken, but still. » Aedhan veut attraper plus de papier toilette pour se nettoyer le visage, mais il vacille brusquement et Movsès doit passer un bras autour de lui pour l’empêcher de s’écrouler.

« I feel a bit dizzy, » le plus jeune admet à contrecœur et l’autre adolescent émet un claquement de langue agacé. « I’m taking you to the infirmary. » « Nooooooo, the old hag’s gonna nag at me again, » Aedhan gémit et tente de se défaire de l’étreinte de Movsès, mais son aîné tient bon. « What d’you think will happen if you pass out in front of one of these assholes ? » « They’ll probably kill me. Or open me up to steal my organs and sell them. Or-- » « Exactly. The infirmary, now. » « Fiiiiine, mom. »

C'qu'il peut être chiant.

16 years old. Movsès va finir par faire un trou dans le mur de sa chambre s’il continue à taper dedans, mais ce n’est pas Aedhan qui va l’arrêter. Il a vu le visage de sa mère lui aussi, sa lèvre fendue, sa joue mangée par un large bleu. Ce n’est pas sa mère mais il tremble de rage lui aussi alors clairement non, il ne va pas empêcher Movsès de péter un câble parce qu’un autre salopard a levé la main sur sa daronne. Très franchement, il se fiche pas mal du mur, mais lorsque le jeune homme étouffe une exclamation de douleur qui se transforme en sanglot de frustration, Aedhan soupire et finit par se redresser. Ses doigts se referment autour du poignet de Movsès avant que ses phalanges ne rencontrent à nouveau le mur et il cherche son regard, sourcils froncés. « Mov. I don’t give a shit about the wall, but you hurt your hand. » « I don’t care. » « I do, so shut the fuck up and sit down. » Movsès ouvre la bouche, prêt à répliquer, mais un regard noir d’Aedhan suffit à le pousser à écouter. Il se laisse tomber sur son lit, épaules basses et tremblantes, les yeux fixés sur sa main ensanglantée et douloureuse.
« I’ll-- » « Nothing. You’ll do nothing, you hear me ? » « She’s my mom ! » s’écrie-t-il en l’empoignant par le col et Aedhan soupire, un air parfaitement unimpressed gravé sur ses traits. « I know, shithead. I’ll find the bastard. I’ll find a solution. You sit your pretty ass in class and you keep being a good boy. » Movsès a un avenir. C’est pas un raté lui, il est intelligent, il ira loin s’il arrive à décrocher une de ces jolies bourses qu’ils promettent parfois aux déchets d’Oriel. Il est hors de question qu’il foute tout ça en l’air, même si c’est pour venger et protéger sa mère.

Aedhan a déjà les deux mains dans la merde, ça le dérange pas de régler son compte au salopard qui a fait du mal à la mère de Mov. Ça le dérange pas d’aller voir le Jack O’Diamonds pour négocier la protection de cette femme qui l’a accueilli sous son toit trop de fois pour qu’il puisse les compter.

« Don’t try to be a fucking hero or I swear I’ll kill you. »

17 years old. « You look like shit, » Movsès annonce depuis le canapé où il est confortablement installé à côté d’Isaiah sous un tas de plaids. « Blow me, » réplique Aedhan avant de se traîner jusqu’à sa chambre pour se débarrasser de ses fringues trempées. Il serre les dents parce qu’il se les caille et c’est encore pire maintenant qu’il n’est plus qu’en boxer. « It’s fucking freezing ! We need a goddam heater or something ! » qu’il aboie depuis sa chambre. « Yeah, you got the money ? » lui réplique Isaiah et le jeune homme grogne. « Still no hot water ? » « Nope. » « FUCK ! » Il déteste ce temps de merde et il déteste cette idée à la con qu’ils ont eu d’acheter cet entrepôt pourri. Il a autre chose à foutre que de tomber malade alors merde, il sort de sa chambre et retourne dans le salon. Isaiah et Movsès sont toujours bien au chaud sous leur tas de couverture, alors Aedhan n’hésite pas avant d’escalader le canapé pour se glisser entre eux, sous les plaids.
Dès que sa peau glacée entre en contact avec eux, les deux autres sifflent et grognent mais Aedhan esquisse un sourire satisfait et va se coller contre Movsès. « You’re such good friends. » « Yeah, I know, » grogne Mov, mais il passe quand même un bras autour de ses épaules pour le ramener un peu plus contre lui. Aedhan cale sa tête contre l’épaule du jeune homme et soupire de satisfaction.

Puis fronce les sourcils.

« I’m hungry. » « Same. » « Mmmh. »

« We’re too broke to order anything. » « Yup. » « Yeah. »

« I fucking hate you. » « No you don’t. »

« I’ll bring you warm clothes if you cook for us, » lance Isaiah.

Aedhan fait la moue.

« Fucking fine. »

22 years old. « What are you doing ? » Aedhan dépose le carton rempli avec ses affaires sur le lit et se tourne vers Movsès qui le fixe avec les sourcils froncés. « Moving in, » déclare-t-il d’un air détaché. « In… my room ? » Le jeune homme hausse les épaules. « Well, you’re leaving, aren’t you ? » « So you’re taking my room ? » « The light’s better. » Ce n’est pas tellement vrai, même si sa chambre n’est pas parfaitement bien orientée, il y a tellement de fenêtres que ça compense aisément. Un sourire en coin se dessine sur les lèvres de Movsès et Aedhan essaye de prétendre que ça ne l’atteint absolument pas. « You know, I’m planning on visiting every time I get the chance to take a break. » Encore heureux. Il pensait quand même pas s’tirer à Cosmopolis et plus jamais revenir, ce grand con ? Qu’est-ce qu’il ferait là-bas tout seul, t’façons ? Il est même pas capable de tenir debout sur ses deux grandes pattes sans Aedhan. « Good for you. » Il déteste voir le sourire de Movsès s’agrandir. Ça le rend nerveux et c’est jamais bon, quand il est nerveux.

Il ne veut pas que Movsès s’en aille. C’est le seul qui arrive à empêcher le monstre de sortir, le seul qui arrive à faire taire ses grognements. Aedhan a peur de redevenir celui qu’il était avant que Movsès n’apprenne à apprivoiser le monstre. Il a peur qu’il finisse par le bouffer tout cru et qu’il ne reste plus rien d’Aedhan.

C’est pas pour la luminosité qu’il prend la chambre de Movsès. Et bien évidemment, l’aîné le sait. Y a tout un tas de mots qui se bousculent dans sa gorge et qui ont désespérément envie de sortir, mais Aedhan les ravale. Ils ont un goût amer. Une main se pose sur son épaule et il se crispe, plus par réflexe qu’autre chose. Puis la silhouette gigantesque de Movsès obscurcit son champ de vision et deux bras se referment autour de lui.

Lentement, Aedhan se détend dans l’étreinte. Lentement, comme s’il espérait qu’il ne s’en rende pas compte, il va enfouir son visage contre son torse. Il a passé l’après-midi à déménager ses affaires alors il sent un peu la transpiration, mais il y a aussi un reste de son gel douche débile qui sent la fraise et de sa lessive bon marché qui pue. Mais surtout, il y a Mov. « You know, if you ever need me, all you have to do is call me. » Connard. « The fuck, » il grogne dans son t-shirt. « Just saying. » « Shut the fuck up. » « Alright, alright. » Movsès ne défait pas son étreinte et Aedhan n’essaye pas de s’en dégager.

Il ne dira rien, mais Mov sait.

25 years old. Il aurait dû le voir. Il aurait dû comprendre. Tous les signes étaient là, mais il a refusé de les voir parce que—pourquoi ? Parce qu’il se sentait coupable d’avoir coupé tout contact avec Eliott ? De ne pas avoir été là pour lui quand il en avait le plus besoin ? Parce qu’il ne sait pas comment faire pour réparer son petit frère brisé en mille morceaux ? Parce qu’il ne sait pas réconforter, alors il pensait que ça, c’était son seul moyen de l’aider ?

Aedhan a envie de vomir. Tout son corps tremble et lorsque son index s’écrase sur le bouton de l’interphone, il ne peut plus s’arrêter. Il le matraque jusqu’à ce que la voix de Movsès résonne enfin de l’autre côté. Il ouvre la bouche pour répondre, pour lui dire d’ouvrir la porte, mais aucun son n’en sort. « Hello ? Who’s there ? » Le poing d’Aedhan s’écrase contre le mur et une inspiration rauque est le seul bruit qu’il est capable de produire. Fuck, fuck, fuck.

« Aedhan ? »

« Mov, » il gémit et putain de merde il a l’air tellement pathétique.

« Shit. » Il peut l’entendre qui laisse tomber le combiné de son interphone et quelques secondes après, Movsès apparaît derrière les portes vitrées de l’immeuble où il habite. La porte s’ouvre et le jeune homme se plante devant lui, les yeux écarquillés, en pyjama, les cheveux en bataille.

« What happened ? » s’empresse-t-il de demander et Aedhan secoue la tête, il ne peut pas—il n’arrive pas—

Deux paumes chaudes enserrent son visage, le forcent à relever la tête et il croise le regard de Movsès. « Breathe. Aedhan. Breathe, » il ordonne et il essaye, vraiment il essaye, mais il a un truc dans la gorge, un poids qui lui comprime le torse, même sa vision est floue, il peut sentir les autres qui s’inquiètent, qui se demandent ce qu’il a et même ça c’est trop, tout est trop.
Movsès continue de lui parler, sa voix grave le force à se concentrer dessus jusqu’à ce qu’enfin, l’air entre dans ses poumons et des larmes dévalent la pente de ses joues en même temps qu’un sanglot misérable lui échappe.

« I fucked up, » il croasse alors que Movsès referme ses bras autour de lui.

Il ne peut que s’accrocher à lui pour ne pas s’effondrer. « Mov, I fucked up, I—Yohan, he’s-- » Il l’a détruit. Yohan qui est beau et tendre et qui sourit quoi qu’il arrive, Yohan qui chante et qui danse et qui donne des couleurs à Oriel la grise, Yohan qui est toujours là même quand Aedhan est une merde, Yohan, Yohan, Yohan.

Il a éteint le soleil.
Et cette fois, ce n’était pas le monstre.
He’s the monster.
the other half14 years old. Il les déteste. Il les déteste tous les deux. Et ce qu’il déteste encore plus, c’est la marque sur sa cuisse. Ces mots complètement cons, qui veulent dire que lui aussi il a quelqu’un comme ça. Une soulmate. Il n’en veut pas. Il ne veut pas être comme eux, ses parents, qui ont détruit deux familles, deux mariages, qui ont foutu la merde et qui lui ont menti toute sa vie.

Il a lu que ça faisait mal, mais il ne ressent pas la douleur alors qu’est-ce qu’il en a à foutre ?

La flamme s’approche dangereusement de sa peau pâle, mais il n’a pas peur, il ne tremble même pas. Il peut sentir la chaleur et déjà, il voit sa peau qui rougit.

Il va brûler cette saloperie de marque et avec un peu de chance, la présence dans sa tête disparaîtra elle aussi. Il n’en veut plus.

La flamme frôle la première lettre et Aedhan laisse échapper un cri inhumain alors que quelque chose secoue tout son corps. Quelque chose d’horrible, quelque chose qu’il n’a jamais ressenti avant, quelque chose qui lui donne la nausée et qui fait trembler tous ses membres.

What are you doing ?

Aedhan écarquille les yeux et retient son souffle. Impossible. La présence n’a jamais été une voix. Des émotions, des rêves, des sensations, jamais une voix.

Go away ! il réplique et réessaye.

NO ! Stop ! What are you- DON’T ! hurle la voix dans sa tête et les doigts d’Aedhan s’enfoncent dans sa propre cuisse, son autre main tremble et la flamme vacille.

Un sanglot lui échappe, alors qu’un flot de désespoir s’empare brusquement de lui.

Don’t, please, it hurts, what’s going on, I’ll fix it, I’ll--

Shut up, shut up, SHUT. UP.

Please, please, don’t.

Il a mal. C’est ça, la sensation, il a mal. A chaque fois qu’il essaye d’approcher la flamme de la marque, la douleur traverse son corps, lui brûle les veines, lui fait perdre la raison.

Il ne peut pas. Il est incapable de s’en débarrasser, pas quand ça fait aussi mal.

It’s okay, please, it’ll be okay, plea--

Aedhan repousse la voix de toutes ses forces. Le stupide briquet lui échappe des mains et il se laisse glisser sur le sol, ramène ses jambes contre son torse.

« Go away, leave me alone, I don’t want you, I don’t need you, » il répète encore et encore, jusqu’à ce que la présence disparaisse.

the 7 assholes20 years old. L’odeur, c’est ça le pire. Mais Aedhan suppose qu’il est habitué, maintenant. Enfin, il irait pas se taper un barbecue dans les vingt-quatre heures qui suivent mais ça lui donne un peu moins la gerbe qu’au début. De toute façon il n’a pas le temps pour ça, il faut qu’il se concentre pour augmenter la chaleur des flammes afin d’être sûr qu’il ne reste plus rien. Comme d’habitude, le King est impassible à côté de lui, à l’exception de la lueur qui danse dans ses yeux et à force, Aedhan sait que ce n’est pas que le reflet des flammes. Si un bon feu d’joie fait bander l’patron, il ne va pas le juger. Chacun son truc.

Bien vite, il ne reste plus qu’un tas de cendres et Aedhan se tourne vers le King, prêt à lui demander s’il veut que les cendres soient expédiées à quelqu’un en particulier et c’est là que ça se produit.

C’est un peu comme si quelque chose essayait de pénétrer dans son crâne. Comme si deux mains griffues et puissantes se refermaient autour de sa tête et tentaient de l’ouvrir en deux. Il ouvre la bouche pour protester, un couinement pathétique lui échappe et il n’a pas le temps d’éprouver la honte d’avoir fait un son pareil.

Le monde devient noir et Aedhan s’effondre.

20 years old. Aedhan grogne et repousse les couvertures en essayant de chasser le sommeil de ses yeux en les frottant furieusement, sans succès. Il voit à peine devant lui et autant dire que pour une fois, il est vraiment content d’être incapable se ressentir la douleur parce qu’avec tout l’alcool qu’il a ingurgité hier soir, n’importe qui d’autre se taperait une migraine d’enfer. Ça ne l’empêche pas d’avoir un peu la gerbe quand il se traîne jusqu’à la salle de bain. Il ne pense pas avoir autant picolé de toute sa vie. Le truc, c’est que depuis que l’patron et lui se sont brusquement écroulé ce jour-là, il se passe des choses… étranges. Aedhan éprouve des trucs qui ne sont clairement pas les siens, il en est persuadé. Alors la murge d’hier soir, c’était un peu une tentative désespérée de faire taire tout ça.

C’est un peu comme la présence qui est là depuis toujours mais en plus… en plus fort et surtout, en beaucoup plus nombreux. Et la présence, il y est habitué, surtout que ça fait un moment qu’elle est silencieuse. Ça là ? C’est beaucoup trop pour lui.

Une fois dans la salle de bain, Aedhan se plante devant le miroir qui se trouve au-dessus du lavabo et grimace lorsqu’il voit sa tronche dans le reflet. Avec des gestes terriblement lents, il ouvre un robinet et s’asperge le visage d’eau en espérant se remettre un peu les idées en place.

Visiblement, ça ne fonctionne pas.
C’est même pire, parce que quand il relève la tête, y a une meuf dans le miroir.

Non, c’est pas vraiment ça.
Y a une meuf dans le miroir, mais y a aussi un immense ciel sombre derrière et elle a l’air—well, crasseuse ?

« Fuck me, » il grogne avant de fermer les yeux, puis il les frotte et quand il les ouvre—

Elle est toujours là.

« THE FUCK ! » il s’exclame avant de faire un pas en arrière.

Ça peut pas être l’alcool, ça. Si un de ces bâtards a foutu une drogue à la con dans un de ses verres, Aedhan va faire un massacre. Il ne prend pas ces saloperies, il l’a suffisamment répété, il est déjà assez niqué sans rajouter camé à la liste alors—

Elle bouge. Elle bouge. Ses lèvres remuent et elle approche une main et Aedhan sent son sang se glacer dans ses veines. Il fait un autre pas en arrière et cette fois, la gonzesse ouvre grand les yeux. Elle a l’air d’hurler un truc avant de faire un bond et—plus rien.

Aedhan déglutit, son cœur bat la chamade dans sa poitrine et il tente de comprendre ce qui vient de se passer.

Y avait une meuf dans son miroir.
Y avait une meuf dans son miroir et elle l’a vu à poils, de bon matin.

Okay.
Y a aucune raison de paniquer.

20 years old. Il est à moitié en train de s’endormir alors qu’Isaiah applique consciencieusement la couleur dans ses cheveux. C’est plus fort que lui, il ne peut pas résister, même ça c’est suffisant pour lui donner envie de pioncer, mais son colocataire a l’habitude depuis le temps. Aedhan cligne des yeux et essaye de se redresser sur le tabouret. Son regard se pose sur le miroir devant lui pour essayer de voir où en est Isaiah et—

Fuck no.

Le patron est là, brosse à dents à la main, dentifrice à la commissure des lèvres et sourcils froncés. Alors qu’Aedhan est en calbut sur un tabouret, en train d’se faire faire une couleur par son coloc qui porte un stupide tablier rose pour protéger ses fringues. Un son étranglé lui échappe et Isaiah s’arrête, lève la tête pour croiser son regard dans le miroir. « What? » Il ne le voit pas. Isaiah ne voit pas le King dans sa salle de bain, en train de se brosser les chicots avant d’aller au lit. Il ne sait pas si ça doit le réconforter ou lui donner envie de chialer.

Il est en train de devenir barge.

« Aedhan? » Isaiah s’inquiète et le jeune homme manque de s’étrangler avec sa propre salive. « I’m fine, » il croasse et décide de fermer les yeux.

S’il ne le voit pas, il n’est pas vraiment là, pas vrai ?

23 years old. Aedhan pousse un soupir de satisfaction alors qu’il se glisse dans l’eau chaude et se cale confortablement dans le fond de la baignoire. C’est peut-être parce qu’il est complètement claqué qu’au lieu de gueuler ou paniquer, un sourire en coin se dessine sur ses lèvres lorsqu’il aperçoit un visage désormais familier dans le reflet de l’eau. Ou peut-être parce qu’il a l’habitude, maintenant. « Yo, Tin Can, » il salue même si l’autre ne peut pas l’entendre, seulement voir ses lèvres remuer. L’autre penche la tête sur le côté avec ce côté curieux et intrigué qu’il a à chaque fois que ça leur arrive et Aedhan ricane. Et puis, Sid n’est plus le seul. une tignasse et une barbe hirsute apparaissent et le jeune homme arque un sourcil. « Guys, you gotta stop doing this when I’m naked, it looks a lot like you’re harrassing me. But well, hello Wolfman, it’s nice of you to join us. » C’est complètement con de leur parler, ils ne peuvent pas l’entendre. Il suppose que la boîte de conserve n’est pas trop mauvaise pour lire sur les lèvres, parce qu’il a l’air de suivre un peu mieux que l’homme des bois quand Aedhan décide de parler tout seul mais ce n’est pas ça qui transforme leurs rencontres en véritable échange.

Quand il les voit comme ça, Aedhan peut les sentir plus facilement. Wolfman est crevé, lui aussi. Il l’a senti sur les nerfs toute la journée. Pour Tin Can c’est… plus compliqué. Il se passe toujours beaucoup de choses dans ses circuits et c’est assez fascinant.

Il y a comme un voyant rouge qui s’allume dans sa tête et Aedhan manque de sursauter. Wolfman disparaît du reflet brusquement et il comprend que ce truc là, ça veut dire danger. Il commence à déchiffrer plus facilement toutes ces émotions, à savoir quand les autres sont dans la merde. Un frisson lui parcourt l’échine et Aedhan agrippe le bord de la baignoire, prêt à—

Tin Can a disparu, lui aussi.
Oh.
Tout va bien, RoboCop est sur l’affaire.

24 years old. Ses mains tremblantes sont couvertes de sang. Il en a sur ses vêtements et probablement sur son visage aussi. Sa poitrine se soulève et s’affaisse si vite qu’il a l’impression qu’il va crever. C’est comme si son cœur cherchait à sortir de sa poitrine. Sous ses yeux écarquillés, il ne reste plus qu’un amas de chair et d’os brisés.

Et dans sa tête, c’est le bordel.

Ils s’inquiètent tous, tourbillon de questions et de what the fuck qu’il peut presque entendre tant leurs émotions font écho dans son crâne. Ils poussent et fouillent et cherchent à comprendre, à l’atteindre, à savoir d’où vient cette rage.

« Fuck off, » il crache et s’écarte du cadavre du Jack O’Diamonds avant de se figer lorsque son regard se pose sur la mère de Movsès, recroquevillée dans un coin de la pièce.

A côté d’elle, il y a un miroir et à l’intérieur, les yeux sévères du King qui le transpercent.

Il a tout vu.

Date d'inscription : 06/09/2017

NABOT TEIGNEUX. confus

BON COURAGE POUR TA FICHE iiih

Invité

ELLE VA SE CALMER LA GOURDASSE!!!!!!

merci babe, demain j'm'y mets au TAQUET! langue

Date d'inscription : 28/09/2017

MON NAIN FAV
non mais wtf ça se remplit méga vite ??? ARRÊTE ÇA J'AVAIS L'ESPOIR DE FINIR AVANT TOI (lol)

Date d'inscription : 06/09/2017

BRUH

Date d'inscription : 06/09/2017

ah

le nabot russe

je préfère neo fck

Invité

ptn je te kiffais déjà mais là les anecdotes god je kiff ! bon courage pour ton histoire babe :3

Invité

Re toi

l'insensibilité à la douleur c'est méga classieux cutie

. sur le podium de la classe, je te file la première place kisseu

nous faudra un lien pour plusieurs raisons, la première c'est que j'en ai besoin yeux

et pour ce qui est des autres raisons... MEMBRE DE GANG = MOYEN DE FAIRE DES TRUCS DE LA BGANCE iiih

associés ou ennemis, ce que tu veux hinhin

on en reparlera dans le plus tard si ça te fait des trucs dans le palpitant ptikr

+ ils ont une passion commune pour le dessin et c'est un fact peut-être inutile mais C'EST UN POINT COMMUN COOL iiih

LOVE CHATON, COURAGE POUR LA SUITE coeur

Date d'inscription : 25/11/2017

elle avance ta fiche? :/
langue

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