malia ♥ queen of hearts

Invité

Leanan Je cherchais un forum qui mélangeait pas mal d’influences variées histoire de me remettre au rp après plusieurs tentatives infructueuses. J’ai un emploi du temps un peu chargé en semaine du coup il faudra s’attendre à des réponses en soirée ou le weekend. Je suis au pays des élans et des castors. Et je vous aime déjà

• Malia Nguyenfc : dichen lachman;

️️ unicorn ; Asteroids ; unique

INTELLIGENTE

RANCUNIÈRE

DÉBROUILLARDE

MÉFIANTE

PROTECTRICE

AGRESSIVE

LOYALE

ANGOISSÉE

Nom complet Nguyen. Le nom de sa mère. Comme beaucoup d’enfants de prostituée de Downtown Neodam, Malia n’a pas la moindre idée de l’identité de son père. Et hors de question pour le souteneur de sa mère de reconnaître l’enfant. Ce fut-il amusé à reconnaître tous les bâtards de son cheptel, ses pouliches l’auraient ruiné en droits parentaux. Pas que la jeune femme s’en plaigne. Malia. Le prénom de sa grand-mère. Le souvenir de jours plus heureux avant que sa mère ne s’exile dans la capitale pour trouver du travail. Surnoms Lia (pour sa mère et uniquement sa mère) & la Reine de cœur pour tous les autres. Naissance Le 3 janvier 1987 dans Downtown Neodem. La meilleure façon de commencer l’année lui a toujours répété sa mère. Héritage culturel Celui des pauvres. Des dépossédés. Des enfants de rien. L’héritage de ceux qui survivent sur les poubelles des riches. Malia, elle a connu la faim, la dégradation, la boule au ventre à haïr sa propre existence. De ses années de misère, elle a gardé une haine féroce des riches. Statut Célibataire, elle a du mal à s’engager. Et le fait d’avoir sept personnes qui se baladent dans sa tête n’aide pas à rechercher l’intimité avec qui que ce soit. Orientation Bisexuelle. Le genre ? Pas son genre. Finances $$$$$ $ Si elle a longtemps connu la galère, aujourd’hui l’argent est le cadet de ses soucis. Appartenant aux membres fondateurs des Wonderlanders, Malia vit confortablement. Peu fascinée par le luxe, elle est plus concernée par assurer le bonheur de sa mère que par l’idée de satisfaire ses caprices personnels. Elle vit toujours à Downtown se refusant à quitter l’endroit où elle est née.

Univers La sombre Néphède. Des bas-fonds de Neodem à ses sphères d’influence. Occupation(s) Particularités Si elle a acquis une certaine aisance avec de nombreux types d’armes, profession oblige, Malia privilégie toujours le corps à corps dans les situations les plus risquées. Son arme favorite est d’ailleurs un poing américain portant l’emblème du gang. Certains membres des Heathens s’en souviennent encore.

En parlant de la fameuse marque de la montre à gousset, on a presque dû empêcher Malia de se la faire tatouer sur le visage, tant elle était fière de son appartenance au gang.

Depuis qu’elle est Queen of Heatrts, la sécurité des Wonderlanders et leur « probité » si tant est qu’on puisse utiliser le terme pour parler d’un gang, est une de ses premières responsabilités. Paradoxe s’il en est quand on sait qu’une membre du gang rival a accès à sa tête H24.

Elle ne l’avouera jamais de son plein gré mais son Cluster a pris une importance croissante dans sa vie au cours des 5 dernières années. Elle s’est peu à peu attachée à ses membres. Même si elle adorerait se débarrasser de la présence de Milena dans son cerveau, elle commence à se demander si ce hasard ne lui rend finalement pas la vie plus douce. Lien(s) cosmique(s) En 2012, la vie de Malia a basculé. En l’espace d’un instant, elle s’est retrouvée connectée à d’autres personnes. Sept. Certaines issues d’autres dimensions. Une autre appartenant au gang rival des Heathens. Son appartenance au Cluster 13 est devenu son plus grand secret et préserver ses membres son autre responsabilité à plein temps. Keywords illégalité, protection, loyauté, violence, revanche, une poigne de fer dans un gant de velours.

we are all astronauts 1er janvier 1987 Naissance à Downtown Neodam.
1999 Après une enfance pourrie et un début d’adolescence pas plus reluisant, Malia se fait pincer la main dans le portefeuille de Lucius Espinoza. Plutôt que de porter plainte, cet entraîneur de boxe à la retraite, un des rares du coin à ne pas tremper directement ou indirectement dans des affaires louches, décide d’imposer à la gamine des heures d’intérêt général. Sous ce vocable, le vieil homme prend en fait en main son entraînement.
1999 – 2006 Malia s’éloigne du monde de la rue. La boxe lui plaît. Elle participe à quelques compétitions et commence à envisager de faire carrière.
26 novembre 2006 Lucius est assassiné par un membre des Heathens. Le vieil homme qui refusait obstinément de payer l’impôt de « protection » du gang est utilisé comme exemple pour empêcher les autres résidents du coin d’avoir la même idée. Malia jure de le venger mais en attendant une opportunité la jeune fille préfère faire profil bas.
2007 William Griffiths lui propose de l’aider à monter sa propre organisation, les Wonderlanders. L’opportunité de frapper les Heathens directement et au portemonnaie la séduit et elle signe.
2010 Queen of Hearts dans un gang qui commence à faire sérieusement parler de lui, Malia utilise les ressources des Wonderlanders pour retrouver l’assassin de Lucius. Elle le bat à mort à main nue. C’est l’une des rares fois où elle n’usera pas de son poing américain ne voulant pas lier le gang à sa vendetta personnelle.
2012 Alors qu’elle affronte Milena Kayser, une membre des Heathens, Malia est traversée par une vague d’énergie. Et se retrouve projetée dans la tête de son adversaire. Le Cluster 13 vient de naître.
2012 – 2017 Malia jongle entre ses deux vies dans un monde en pleine mutation. Au courant de l’existence de dimensions parallèles, la jeune femme cherche encore à savoir ce qu’elle peut ou ne pas confier à son gang sans se mettre elle-même en danger.

Invité

Dressed to killOh there ain't no rest for the wicked
If you disrepect me one more time, I'm gonna rip off your arm and beat you to death with it.
Wonderlanders
Queen of Hearts
1995 | There ain't nothing in this world for free La porte s’ouvre sur un homme bien habillé. D’un coup d’œil, la gamine saisit sa silhouette, son attitude et peut dire que ce n’est pas un habitué. Ni de sa mère, ni des filles en général. Les réguliers de sa mère sont des ouvriers. Ils sentent l’usine et un désespoir rance comme le reste de Downtown. Ce client-là en revanche tout dans son attitude hurle le cadre moyen. Jusqu’à son eau de Cologne bon marché dont l’odeur retrousse les narines de Malia. Quand l’homme l’aperçoit, il marque un temps d’arrêt. La plupart des autres font semblant de ne pas la remarquer. Quelques-uns la gratifient d’un sourire et ceux qui viennent voir sa mère depuis des années vont jusqu’à lui ébouriffer les cheveux ou lui laisser des cadeaux. Pas lui. Il se fige comme un rat surpris par la lumière d’une lampe torche, les yeux écarquillés. Un instant, il a l’air sur le point de filer. Malia aperçoit les chaussures de sa mère derrière lui.

« Euh… Leilani. Il y a… » La figure maternelle apparaît un instant par-dessus le bras du client, un sourire sincère, le premier de la journée peut-être, étire les traits de la femme. « Oh. C’est Malia, ma fille. Malia dis bonjour. » « B’jour. »L’homme lui sourit, hoche la tête et fait quelques pas à l’intérieur. Il a toujours l’air prêt à s’enfuir. Il est temps de partir. Elle se lève, coince une tartine entre ses dents et sort le bobard des grands jours. « J’dois aller à l’école. »

Il se détend enfin. Le sourire de sa mère de contente passe à une sereine satisfaction. Malia connait bien la routine. Sa mère la veut loin de l’appartement à moins qu’il n’y ait pas d’autres solution. Le mensonge de l’école en revanche ne marche qu’avec les étrangers. Les autres ne savent que trop bien ce qui est arrivé à l’établissement où leurs propres enfants étaient scolarisés. Dommage collatéral de la guerre des gangs. Il n’en reste que des cendres.

Quand Malia sort dans la rue, elle a la bonne surprise de ne pas trouver un smog trop épais. Pour Downtown c’est une belle journée. Peu importe que le ciel soit teinté de traînées noires et qu’on ne puisse échapper à l’odeur des usines. De toute façon, la petite fille choisirait de rester sous les pluies acides plutôt que d’entendre les grincements du lit.

« Si c’est pas mon accident de capote préféré… » L’accent traînant et la clope au coin des lèvres, le souteneur de sa mère attend en bas des escaliers. La gamine lui adresse un reniflement méprisant. L’homme répond par un rire. « Qu’est-ce que tu veux ? » demande Malia. Le ton flirte avec l’insulte mais des enfants, Ames tolère beaucoup, grand seigneur. « Ta mère a ferré un gros poisson. Je protège mes intérêts. » Il tapote un instant sur le terminal attaché à son poignet et celui de la gamine bippe. Il vient de lui transférer une petite somme de stellar. « Va jouer ailleurs, tu veux ? »

Malia a beau le haïr, elle n’est pas suffisamment idiote pour refuser une telle somme. Elle empoche l’argent avec un merci du bout des lèvres puis prend ses jambes à son cou.

Elle ne revient que beaucoup, beaucoup plus tard quand la rue est plongée dans des ténèbres gluantes à peine dissipées par des lampadaires fatigués. Quand l’escalier est libre de toute présence hostile. Elle se glisse d’ombres en ombres, escalade l’escalier à toute vitesse, bascule la poignée et glisse la tête par l’entrebâillement de la porte.

Sa mère est assise sur le vieux sofa défoncé qu’elles ont récupéré dans les ordures quelques mois plus tôt. Elle fixe l’écran qui diffuse des rediffusions, les genoux sous le menton et n’a pas l’air d’avoir remarqué le retour de Malia. C’est dans ces moments-là que la petite fille préfère la voir. En fin de journée. Après que le mac ait prélevé sa part des bénéfices.

« Tu comptes rester là longtemps ? » Il y a des cernes bleutés sur le visage de sa mère mais elle a l’air heureuse. Malia entre pour de bon dans l’appartement avant de déclarer. « J’ai une surprise. » « Tiens donc… » La gamine exhibe son terminal. La somme en stellar s’affiche en chiffres fluo. Quelques unités au-dessus de la somme que le mac lui a transférée ce matin. « Où as-tu trouvé tout ça ? » « Ames » énumère-t-elle. « Julia pour avoir prévenu le serrurier. Le serrurier pour avoir porté sa trousse à outils. Et madame Lee pour avoir porté ses courses. » Sa mère lui dédie un regard impressionné. « Si tu continues on va faire de toi une vraie femme d’affaires. » Le reste de la phrase ‘du moment que ça t’évite de faire le trottoir’ flotte entre elles un instant puis Malia se jette dans les bras tendus. L’argent ira dans un autre terminal. Celui dont Ames ignore l’existence, caché sous une planche branlante dans la chambre de la petite fille. Elles se blottissent l’une contre l’autre et un moment elles parviennent presque à oublier la misère et l’horreur qui grattent derrière la porte.

1999 – 2006 | Oh no, I can't slow down, I can't hold back 1999 ▬ La main dans le sac. En flag. Peu importe comment elle le tourne, Malia n’en revient pas de s’être fait gaulée comme une débutante. Deux ans qu’elle se livre à ce genre de cascades. Elle croyait avoir dépassé ce stade. Et la voilà quand même prise au piège par un petit vieux. Elle avait pourtant l’air facile, sa proie. Un petit bonhomme rondouillard avec la gueule cassée d’un ouvrier à la retraite. Difficile pourtant de croire à cette version avec le bras pris dans l’étau de son poing.

Les passants les regardent à peine. Le spectacle est commun. À moins que l’ado ne fasse partie d’un gang, les pickpockets mineurs sont disciplinés par leurs victimes. Elle se prépare mentalement à la rouste qui va suivre. Puis. « C’est quoi ton nom, petite ? »

Ça, en revanche, elle ne s’y attendait pas…

***

2002 ▬ Lucius Espinoza. Un entraîneur de boxe à la retraite avec un ou deux beaux succès à son actif. Il a ressuscité sa salle de sport pour elle. Pour leur deal. Ce qu’il a vu au fond de ses yeux, Malia l’ignorera toujours mais il a décidé qu’il allait l’entraîner. Pas de plainte, pas de raclée contre deux heures d’entraînement quotidien et elle peut rester à la salle aussi longtemps qu’elle le veut. Ces derniers temps, la jeune fille a saisi toutes les opportunités de s’éloigner de la maison avec la bénédiction de sa mère.

À plusieurs reprises, Ames a remarqué à quel point Malia a grandi. Il a même glissé des allusions sur son âge, sur le fait qu’il est temps qu’elle se mette au travail. Son regard l’a glacée et l’adolescente a senti ses poings la démanger. Elle voudrait effacer ce sourire et cette expression calculatrice de sa sale tête de rat. Mais Lucius – et la crainte des représailles – lui ont appris à se tenir. Aussi se défoule-t-elle sur un punching ball.

Concentrée sur ses coups, elle ne l’entend pas arriver, s’asseoir et décapsuler une bière. Elle n’aperçoit pas non plus son sourire satisfait ou son regard bienveillant dont il la couve. Ça il le lui cache. Elle le prendrait pour de la pitié. En trois ans, il a appris à la connaître, sa petite protégée. En trois ans, il a compris que bien encadrée elle pourrait aller loin. Et sortir de Downtown pour commencer.

Elle l’ignore mais leurs pensées suivent une trajectoire parallèle. Au-delà des coups, au-delà de la violence qu’elle a besoin d’expulser, c’est tout un avenir qu’elle a envie de fuir. Elle ne sait que trop bien où conduisent les regards et les insinuations d’Ames. Tout droit sur le trottoir. Et ce sera sans elle.

Elle le connaît par cœur le destin des prostituées (elle connaît l’autre mot mais elle ne l’utilise pas. Elle ne l’aime pas). Elle sait aussi qu’Ames n’est pas le pire mac du coin mais elle l’a trop souvent vu agir avec ses filles devenues trop vieilles pour s’illusionner. Il ne traite sa mère décemment que pour se concilier ses bonnes grâces à elle.

Elle assène un dernier coup de poing au sac puis s’arrête, essoufflée, couverte de sueur mais enfin plus calme. Les choses lui paraissent plus claires. Elle se tourne et marque un instant de recul en découvrant son entraîneur dans la pièce. Il ne s’en formalise pas. Il a trop l’habitude. « Tu te sens mieux ? » demande-t-il. Elle se débarrasse de ses gants, attrape une serviette, éponge sa nuque trempée puis hoche la tête. « J’ai une bonne nouvelle pour toi. »

Un sourcil se soulève sur le visage de l’adolescente. Un point d’interrogation muet. L’entraîneur pousse une caisse dans sa direction et elle se laisse tomber. « Tu te souviens de la compétition dont je te parlais. Celle dans Midtown ? »

Si Malia s’en souvient ? Quelle question. Voilà trois semaines qu’elle a planqué le flyer sous son lit et qu’elle le regarde tous les soirs dans l’espoir d’en faire partie. Elle hoche la tête, la gorge serrée. « Les éliminatoires sont dans trois jours. Tu ferais mieux de t’étirer tu ne veux pas être courbattue. »

Avec un cri de joie tout à fait inhabituel, l’adolescente serre son entraîneur dans ses bras.

***

2006 ▬ Elle aurait du se douter de ce qu’elle allait trouver. La porte n’était pas verrouillée. Lucius avait beau afficher une sérénité de façade il n’oubliait jamais que la réalité ne s’embarrassait pas de principes. Downtown encore moins. La clé a tourné dans le vide et elle est entrée. Elle a fait quelques pas timides sur les marches sans rien remarquer, les sens en alerte à cause de cette anomalie. C’est seulement en arrivant au premier pallier qu’elle a remarqué la première éclaboussure. Une trace séchée entre rouge foncé et marron à hauteur de bouche sur le mur. Droite. Elle peut presque lire le mouvement. Quelqu’un a pris un coup de poing au visage. Le sang a giclé sur le visage de l’agresseur puis sur le mur comme la tête de la victime partait en arrière dans un demi-cercle. Les doigts de Malia viennent effleurer le mur comme un horrible pressentiment l’envahit. Elle monte le reste des marches quatre à quatre et débarque dans une scène d’horreur.

Lucius git sur le sol. D’où elle se tient, elle peut apercevoir l’angle anormal de ses bras. Ses jambes. La cage thoracique enfoncée. Elle saisit aussi les poches retournées et les éclaboussures partout. La vitrine qui abritait ses trophées à elle est vide. Les titres sont éparpillés par terre dans des cadres cassés. Quelqu’un a imprimé son pied sur le papier de l’un d’entre eux.
Elle n’a pas besoin de s’approcher pour savoir qu’il est mort. Elle n’est pas non plus née de la dernière pluie. Elle sait parfaitement QUI est derrière tout ça. Lucius et sa petite carrière à elle commençait à faire un peu trop parler d’eux. Les gens auraient pu commencer à se dire qu’ils pouvaient vivre sans la « protection » des Heathens et leurs taxes. Le gang a fait un exemple. Fermez vos gueules, payez ou vous finirez en morceaux. Malia peut déjà dire qu’il n’y aura pas d’enquête. Elle aura de la chance si on n’essaye pas de lui mettre ce meurtre sur le dos. Les sanglots au bord des lèvres, elle évalue sa situation. Le gang, le même qui exploite sa mère depuis des années, lui a ôté un membre de sa famille. Lui a volé ses perspectives d’avenir. Si elle veut leur faire payer, elle va devoir être plus maline. Suivre le script au moins en surface le temps d’avoir les ressources. Ensuite, elle collectera sa dette jusqu’au dernier centime.

Les flics la trouvent recroquevillée dans l’escalier en larmes. Quand ils lui demandent si elle a une idée du coupable, elle leur ment. Quand sa mère vient la chercher, elle se précipite dans ses bras. Quand elle aperçoit Ames dans l’encadrement de la porte, elle se jure qu’il sera le premier à payer le prix du sang.

2018 | Oh no there ain't no rest for the wicked until we close our eyes for good Dans le miroir, elle s’aperçoit elle. Il lui arrive aussi d’apercevoir les membres de son cluster. C’est une habitude qu’elle a pris au cours des années. Vérifier que tout le monde va bien. Déformation professionnelle. Et assurance personnelle. Quand le moindre pet de travers d’une petite fille gâtée dans un autre monde risque de vous perturber pour la journée, c’est une question de survie de s’assurer que ça n’arrive pas. Et puis ça n’a rien à voir avec le fait qu’elle s’est un peu attachée à ses monstres de foire. Pas du tout. Elle préfère toujours utiliser les surfaces réfléchissantes quand elle le peut. Sauter directement dans la tête des autres, très peu pour elle. Milena, toujours dernière de ses contrôles, apparaît et les deux femmes se toisent. L’ironie du sort vraiment. Être liée mentalement à une membre des Heathens. Le gang qu’elle a prévu de rayer de la carte. Le gang auquel elle a de plus en plus de mal à se confronter directement à cause du risque de tomber sur Milena. Quand on frappe la garde du corps, Malia trinque avec elle. Et vice-versa. « Milena. » Un hochement de tête en réponse. Malia coupe la connexion.

Son appartement est confortable. En fait, selon les standards de Downtown c’est un putain de palace. Ultra-sécurisé ceci dit. Narguer les Heathens c’est une chose mais on ne le fait pas sans avoir pris quelques assurances. Comme relocaliser sa mère ailleurs loin de la capitale. Dans une petite maison à Edoras. Ou installer des vitres blindées et des plaques de métal dans les murs. Ou s’assurer d’avoir un véritable arsenal à portée de main.

Malia est devenue une personne importante. Pas comme Lucius l’aurait espéré mais elle a dû composer avec la réalité. Elle a fini par atterrir dans un gang. Elle a même aidé à le fonder. Quand William lui a présenté le projet, elle a signé de suite. Foutre le bordel ça lui parle. Renverser l’ordre établi aussi. Et si elle peut en tirer du profit au passage, elle ne va pas cracher dans la soupe.
Queen of Hearts, c’est un boulot violent. Dangereux. C’est un boulot de première ligne. Que ce soit quand il s’agit d’organiser le déplacement d’une œuvre d’art, l’extraction d’un infiltré d’une situation de merde ou de discipliner un Wonderlanders qui est sorti du rang, c’est elle – et quelques autres – qu’on appelle. Ce n’est pas très éloigné de la boxe finalement. Elle pourrait même dire qu’elle s’en sert tous les jours. La seule différence c’est que maintenant elle essaie de prendre le moins de coup possibles pour éviter aux membres de son cluster d’éprouver la douleur d’un coup de pied dans l’estomac. Pas qu’elle ait jamais aimé qu’on la frappe. Lucius l’a toujours encouragée à esquiver.

Pour le reste, sa mère approuve sa carrière. Il n’y a guère que le crime qui paie à Néphède. Ames a été le premier à faire les frais de la fondation des Wonderlanders. L’homme qui a tué Lucius a échappé à sa vengeance quelques années mais elle a fini par le rattraper lui aussi. Somme toute, Malia est une jeune femme heureuse. Elle range un pistolet dans son holster. Neodam ne va pas se bousculer toute seule…

Date d'inscription : 06/09/2017

MA MALIA EST ENFIN LA JE SUIS SI HEUREUSE fire

(ici yohan, avec son autre tête du coup, nina dont je te parlais en partie invité, qui est aussi chez les wonderlanders cute

) tu peux pas savoir à quel point je suis heureuse que tu sois là coeur

peu à peu, le cluster se remplit, c'est trop magnifique iiih

on a déjà @Lennie Parker avec nous, et y'a une Hayley qui va arriver d'ici peu... et bien sûr il va nous falloir une Milena iiih

Je suis extrêmement heureuse que tu aies choisi Dichen... j'ai tellement d'amour pour cette femme iiih

le pire c'est que j'avais pas pensé à elle, je comprends même pas pourquoi parce qu'elle est parfaite pour le rôle iiih

en tous cas je suis SUPER fan de tout ce que tu as écrit pour l'instant, c'est parfait de chez parfait fdjsdkjfbjsk bref, tu le vois bien, je suis trop heureuse mdr

bon courage pour la suite de ta fiche, n'hésite pas à me mp sous nina ou yohan, au choix, si tu as des questions ou si tu veux discuter coeur

Date d'inscription : 26/12/2017

une de plus dans l'cluster de Yohanchou coeur

c'est cool cute

bienvenue, bonne chance pour ta fiche rainbow

Date d'inscription : 26/11/2017

Nina Rhodes a écrit:: y'a une Hayley qui va arriver d'ici peu...

c'est moi

bienvenue

super choix de pré-lien ofc inlove

faudra qu'on cause quand j'aurais la bonne tête jule

courage pour la suite de ta fiche

Date d'inscription : 28/09/2017

BIENVENUUUUE iiih

c'est trop cool que tu aies craqué pour un perso attendu, tu seras vachement bien entourée en plus love

si t'as des questions comme dit n'hésite pas, et s'il te prend l'envie de flooder pendant que tu bosses ta prèz alors go go, c'est open bar hinhin

BON COURAGE POUR TA FICHE superman

Invité

Merci de tous vos gentils messages. Je me sens super bien accueillie

@Nina Rhodes precious

Je suis contente que le choix de Dichen te convienne c'est un peu elle que j'avais dans la tête quand j'ai lu le personnage mais comme elle est moins connue, je préférais vérifier avant. Je finis ma fichette vite histoire qu'on puisse rp (et yeaaaaaaaaaaah pour le lien avec Nina let's burn this city down)

@Yasmeen Vane Je t'attends quand tu auras la bonne tête hey

ou avant si on peut se bricoler un lien.

@Noora Vane Merciii. coeur

J'ai eu un coup de coeur pour le forum et pour le personnage alors j'ai craqué (so weak) Je flooderai probablement plus ce weekend (si j'ai pas fini ma fiche d'ici-là parce que la semaine je suis assez occupée.

Date d'inscription : 05/01/2018

MA QUEEN OF HEARTS iiih

elle est si belle omg ngoizrgoenr j'ai tellement hâte de faire Will là je tiens plus iiih

bienvenuuuue sur SOD, hésite vraiment pas si tu as des questions et tout ça

j'espère que tu te plairas parmi nous coeur

Invité

MON MAD HATTER ! danse

Je t'attends en te jouant de la mandoline.
Merci de ton accueil. Je pense que j'ai fini ma fiche et je ne doute pas que je vais m'éclater.

Date d'inscription : 30/09/2017

qsbfkjqsfbqskqkb je suis BEAUCOUP trop contente ta malia est parfaite, exactement comme je l'imaginais j'ai beaucoup aimé te lire, ton style est vraiment super et j'ai trop aimé tout ce que tu as construit autour des trucs de base du perso je te valide donc avec beaucoup de joie et d'hystérie, LE CLUSTER ET LE GANG SE REMPLISSENT

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