precious little diamond ((jad))

Invité

red/emeline c'est encore moi, je vous aime

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jad ohlinfc : dove cameron;

️️ kane ; néphède ; unique

100%BITCHY

50%JOKE???

10%SMOOCHY

90%MENSARETRASH

60%CONFIDENCE

78%COLGATESMILE

20%THOUGHFUL

66%SHARK

Nom completjad ohlin, jad comme la gemme, quelque chose de précieux. comme la couleur de ses yeux aussi qui sont plus vert que n'importe quel végétal dans ce monde gris. mais les ohlin, eux, n'ont rien de tout ça, il ne sont pas riche, ils ne sont pas pauvres, ils sont banals, ils ne sortent pas de l'ordinaire. c'est la même rengaine, la même galère que toutes les familles des quartiers pauvres. et elle l'est aussi, banale, avec ses yeux verts éteints. Surnoms jad, on peut difficilement faire plus court. sinon, les autres filles aiment bien l’appeler "salope" et les garçons "poupée". de toute façon si elle a un prénom, c'est bien pour qu'il soit utlisé.Naissancepeut-être que son c'est à cause de ça, que son coeur est resté gelé. jad est née un onze décembre, en plein hiver glacial sur néphède, toute aussi morte. elle n'a que dix-neuf ans mais elle pense avoir saisit l'essentiel sur la vie. Héritage culturel sa mère est une gypsy. avant d'échouer dans la capitale, elle traînait sur les routes de l'arrière pays, dans sa belle roulette colorée, guidée par les astres et lisant le futur dans les lignes de sa main. la petite jad a grandi avec ses histoires, ses légendes, ses principes, ses coutumes, ses superstitions de toute origine. alors, ce devait être écrit, qu'elle entre en colis ion avec papa. l'homme de la ville, avec son costume, ses pompes cirées. elle aurait aimé, jad, avoir cette vie là. sur la route, en pleine nature, guérir avec les plantes et écouter le chant des oiseaux. mais dans le quartier où elle vit, les seules bêtes qui chantent à sa fenêtre sont les rats. Statut elle est fidèle à ses rêves, son petit coeur palpite pour des garçons qui ne la regardent pas. elle est trop occupée à en aimer un autre, pour s'aimer elle même, avant d'aimer vraiment. les larmes et la rage brouillent la vue, jad est seule ; c'est mieux pour elle, même si elle ne le sait pas encore. Orientation elle rêve d'un protecteur, d'un garçon qui comprendra, qui l'acceptera. elle rêve d'ailleurs, d'une autre existence, échapper à son destin. jad veut un prince, qu'importe si elle n'est pas une vrai princesse et c'est encore mieux si c'est un crapaud. jad est pansexuelle, elle aime les âmes comme elles, égarées, dans leur mauvais vaisseau. Finances $$$$$$.

Univers néphède, grisâtre et polluée. Occupation(s) danseuse pour les sharks elle dévoile ses formes pour les requins. non pas par plaisir, mais parce qu'elle peut le faire, qu'il faut le faire,. elle appartient aux sirènes de ce royaume des profondeurs qui ne connaît pas d'autres lumières que les néons. ils peuvent se rincer l'oeil, elle se contente de glisser le long d'une barre et de s'approcher un peu plus de ses étoiles quand elle se représente. elle pourrait être artiste de cirque, élastique, cracheuse de flammes, charmeuse de serpent. elle est juste humaine, elle répare les conneries d'un autre.Particularitéssa peau est une carte des étoiles, une carte au trésor, la tapisserie d'un peuple ancien et oublié, d'innombrables marques, des tatouages à l'aiguille, précis, d'images qu'elle connaît et ne connaît pas. elle est dictée par cette petite voix, elle se marque de ses protecteurs, ces dessins qui renferment des esprits pour lui donner la force. elle n'a pas la signification de tous, ils sont là. c'est tout. il témoignent, ils écrivent son histoire, son passé et son futur. Lien(s) cosmique(s) jumelle cosmique de bebe byrne, c'est à la fois une évidence et une étrangeté. elle sait qu'il est là et pourtant, elle ne peut pas le serrer dans ses bras pour de vrai, pas aussi souvent qu'elle le voudrait. les gens sont toujours trop loin, comme la fille du miroir qui appartient à ce qu'elle appelle son cluster, comme son âme soeur dont les kilomètres qui la séparent sont inscrit sur son bras. des chiffres trop grand, elle prétend ne pas savoir compter. Keywords inspirateur, la vie en rose, god is a woman, citrons, beach please, à cause des garçons, looks like a cinnamon roll but will kill you, aint your mama, cries in spanish, dance to this, plus putes que toutes les putes.

lonely star

this bitch empty ! Les gens disent de Jad qu'elle est une peste, qu'elle est atroce, qu'elle n'a pas de sentiments. Mais Jad ne sait pas mentir, sauf quand il s'agit de ne pas avouer quelques élans d'émotions. C'est son plus grand défaut, mais elle préfère d'atroces vérités à la douceur d'une illusion. Elle n'irai pas faire croire quelque chose à quelqu'un, sous prétexte que c'est politiquement correct. On la prend souvent pour une sans-coeur à cause de ça, un monstre. Rien de bien extraordinaire pourtant, elle est trop fière pour pleurer depuis que papa est mort, les choses passent sans filtre, dans le pire des cas ce n'est que de la maladresse. La blonde estime qu'il faut dire ce qui doit être dit, elle ne considère par les mots comme des concepts, les choses comme des images. Elles sont vraies. un chat est un chat, un cul est un cul et elle ne cherche pas à rendre les choses plus facile pour les autres, y aller par quatre chemin. Quand on la connaît assez on sait qu'on peut alors compter sur elle, toujours. Car elle dira ce qu'elle pense.
Jad ne ment pas sur la marchandise. Pourtant il y a cette part d'ésotérisme chez elle. La croyance pour les choses qui dépassent le cadre de la vie sur terre. Elle ne croit pas aux aliens mais s'inquiète de l'influence des planètes. Elle pense qu'il faut savoir se battre, mais elle garde des pierres sur elle pour se protéger du mauvais oeil, la main de fatima autour de son cou.
Mieux vaut prévenir que guérir dit elle. C'est une forme de bienveillance, de sagesse qui ne va pas avec cet air de garçon manqué. Elle vent ses rêves à travers ses visions, ses interprétations. Parce qu'elle y croit dur comme fer. Il y a toujours de la sincérité dans ses gestes, de la colère, les choses doivent être brutes, violentes comme des coups de poings ; c'est pareil pour l'art de lire sur les mains.
Parfois, on n'entend pas ce que l'on veut entendre.
Dans le milieu elle passe surtout pour une dangereuse sirène et non un requin, à prendre ou à laisser.

shut up and take my money Au départ, Jad n'était pas faite pour danser autour d'une barre dans des chaussures trop pointues et des talents qui la grandissent un peu trop comme une femme. Si il y a quelque chose qui lui réussi c'est l'art de bouger son corps en rythme. Personne ne peut nier qu'elle est bonne à ça. Si elle doit compter sur ses doigts pour la monnaie ou relire ses papiers importants pour faire le moins de fautes possible, elle maîtrise l'équilibre, pourrait se mouvoir sur un fil. Jad à la grâce et la volonté, la capacité de rentrer dans son monde quand la musique commence à jouer, prendre possession des émotions et les retranscrire dans ses gestes comme-ci elle comprenait. Une petite chose perchée sur des ballerines, pour danser sur des tragédies, c'était son rêve. Celui d'être une étoile, un petit rat d'opéra et princesse de tragédie. A la place elle devient sirène pour les messieurs, elle crée le désir et en fait ce qu'elle veut.
Mais elle ne va pas lâcher l'affaire. Ce n'est qu'une mauvaise passe, un down dans sa vie. Elle a encore le temps et elle compte bien le prendre, en profiter.

dat boi Jad aurait préféré être un garçon, elle ne se sent pas à l'aise avec les autres filles et leurs histoires de coeur, de ventres qui s'arrondissent et de loyauté. Elle se sait volage, tant qu'elle n'aura pas trouvé chaussure à son pied. De toute façon, ceux qu'elle n'aime ne savent pas l'aimer comme elle le voudrait. Jad a fait son deuil de l'amour, elle le désire aux heures sombres, tard le soir, quand elle n'a plus la force de combattre ses démons. Mais elle n'en a pas besoin. Elle rayonne telle qu'elle est ; elle n'a besoin que d'argent pour vivre au dessus de ses moyens, Jad est faite pour être désirée et admirée, pas pour être gâchée derrière un fourneau. Elle se tue assez le dos avec les frères.
Aucun homme, personne, ne peut lui offrir mieux que ce qu'elle veut.
Alors, Jad est tigre, sauvage, elle se coupe souvent les cheveux, ne porte les talons que pour travailler, elle préfère le confort des baskets et des larges t-shirt qui ne mettent pas ses formes en valeur. Aux textes insultants. Jad ne se sent pas faite pour être une fille, parce qu'elle n'a pas envie d'avoir cette douceur, ce petit sourire innocent sur les lèvres, quand elle pourrait être un lion et bouffer tout ceux qui sont sur son passage. Elle veut être entendue, qu'on lui fasse confiance et donner des ordres. Elle aurait été belle en uniforme, elle aurait été droite. Mais elle est libre, elle martèle seule le macadam. Elle veut se démerder, sortir seul le soir et cracher par terre si ça lui plaît, elle voudrait être comme les requins qui viennent la voir danser.
Tenir dans ses doigts les longs couteaux et conduire les grosses voitures. Elle sait déjà le faire. La vitesse ne lui fait pas peur. Elle veut la moto de Bebe. Elle est plus Byrne que lui.
Elle les déteste toutes, les filles, celles qui sont plus jolies, plus intelligentes, plus gentille. Ce n'est même pas de la jalousie, même si c'est comme ça qu'on l'appelle et qu'elle se laisse catégoriser. Elle a peut-être trop l'image de sa mère qui se laisse porter ou de ses copines qui sont toutes devenues de vrais princesses avec des vieux de dix ans de plus au bras. Elle sait ce qu'elle ne veut pas être. Elle sait ce qu'elle est s'assume. Elle n'a pas honte. Qu'on vienne la critiquer, elle peut se défendre.

faster than sanic Jad aime la vitesse les sensations forte. Elle aime vivre, et certainement pas gaspiller son temps. Elle est amoureuse de l'aventure, dort parfois à la belle étoile, sur un toit. Gelée mais satisfaite, c'est à peine si elle le sent vraiment ce froid. Elle ne tient pas la chaleur, celle des lumières du Club, mais elle aime cette brise la congèle jusqu'aux os quand elle sort presque nue dans la rue. Parce que Jad c'est peu de pudeur, c'est le refus de sa propre sensualité mais le plaisir d'être dévêtue. Si elle n'avait pas de seins, elle serait comme les garçons torse nu l'été. Aux fans un peu trop émoustillés par ses pratiques, elle envoie des squelettes par message privé. Pas de nudes, s'ils veulent voir ses formes, ils doivent payer et rendre des comptes aux Sharks. + Elle ne sait pas se nourrir. Enchaîne les kebabs, les repas loin d'être sains, mais elle profite que des formes restent identique. Un petit faible pour les brocolis à noter, ce qui est vert ne las fait pas grimacer, ce sont les repas prit sur le pouce et la fatigue de cuisinier pour tout le monde qui poussent la blonde à prendre au fast food. Parfois, elle se fait livrer, par Cliff. Raison de le voir, raison de bien manger, des résolutions vites oubliées. La fringale est constante, une sucrerie toujours à portée de main. + Parce que Jad c'est le sport, c'est le rêve d'exy dans l'ombre. Courir le matin avant d'aller au travail. Des exercices compliqués et un rythme qui pourrait la tuer. Pour danser comme elle le fait sur sa barre. Elle dort comme une masse quand elle est épuisé, rarement seule. Du moins, rarement entre des murs solitaires, ne supporterait pas de vivre hors de la maison dans quatre murs sans vie. + Mais elle est trop effrayée par les animaux. Elle sait s'y faire avec les hommes, pas les bêtes ; elle aurait préféré, mais ce sont les messieurs qu'elle sait dompter. Les regards tendres des chats lui donnent des frissons. Mauvais souvenirs sans doute. Elle ne s'attendrit que pour ceux des proches qu'elle connaît. + Peur des esprits, peur des fantômes. Peur de décevoir ceux là-haut et trahir ceux qui la protège. Elle n'oserait jamais commettre d'actes graves, elle le fait par la pensée. Une pensée révolutionnaire et dangereuse, quand la peine est trop grande.

Invité

keep your lips sealedjust do as I say
Been gone for so long I might have just found God
imma touch you right

If your heart is a volcano how shall you expect flowers to bloom Pas particulièrement intelligente mais pas totalement conne. Jad est la blonde de la bande, la gamine peste qui compte encore sur ses doigts mais qui sait déjà comment s'y prendre avec les autres pour obtenir ce qu'elle veut d'eux. Ses désirs sont des ordres, elle obtient ses caprices. Elle se bat pour avoir, accumuler, le lit rempli de peluches plus grande qu'elle. Des poupées aux cheveux coupés qui occupent le parquet. Mais elle n'a jamais assez, elle a tout pour elle, trop pour elle. Elle a le sourire charmeur et des petites lèvres qu'on a envie d'embrasser. C'est un garçon qu'elle n'aime même pas qui lui vole son premier baiser. Ils sont dans la cour de récréation et il arrive dans sa direction avec le reste de ses amis. Elle est perchée sur la balançoire et elle est seule. Cap ou pas cap d'embrasser Matt sur la joue ? Jad est capable de tout. Elle est trop fière pour dire non et le fait sur les lèvres comme les grands, pour un pari qui ne remporte rien.
Embrasser ça ne fait rien parce que ce n'est pas de l'amour.

A douze ans, elle essaye de grimper sur les talons de maman, arrive peine à attacher les liens autour de ses chevilles fines et fragiles. Manque de tomber mais se rattrape pour la première fois. Trouve son équilibre, s'amuse à se percher sur tout ce qui est haut. Le toit de l'immeuble parfois, où elle pique la cigarette de papa. Et parfois, Spike la rejoint et lui demande ce qu'elle fait là. Elle même ne le sait pas, parce qu'elle ne comprend pas ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Elle imite ses parents. Ils sont si heureux.
Il y a encore un garçon qui pleure dans la pièce et ils sont tous occupé à essayer de le faire arrêter de pleurer. Elle s'ennuie, alors Jad fait des bêtises. Elle est turbulente la gamine, elle s’esquinte les genoux. Elle se griffe dans les ronces et écope de bleus aux joues quand elle défie les garçons. Une bête sauvage qu'ils disent. Populaire dans le reste de ses années solaires, populaire auprès des autres mais pas des professeurs qui sont démotivés.
Elle essaye, mais n'y arrive pas. Ses examens sont obtenus au demi point prêt. Pourtant elle s'acharne, pour ne pas faire comme papa et conduire des inconnus toute la nuit. Elle n'aime pas maman qui fait un jour les ménages et demain va servir dans des bars. Reine de promo et véritable poison pour les filles moins jolies qu'elles. Jad se moquait, tirait les cheveux des autres en attendant de couper les siens, jouait au foot avec les garçons et rêvait d'exy.
Championne, pour épater la famille, rendre ses frères fiers. Il fallait qu'elle se batte, qu'elle arrive quelque part. Parce qu'à l'époque, ça en valait encore la peine.

Elle a grandi dans une famille qui l'aimait trop pour l'arrêter, aînée d'une fratrie qu'elle a vu d'un mauvais oeil puis qu'elle a aimé comme ses propres enfants. Si elle a l'instinct maternel, c'est uniquement pour les petits frères pour ce qui est sa chair. Pour Bebe aussi.
Elle s'est aussi rapidement sentie tâche, à être la seule fille et jouer comme eux à la voiture, voler la belle caisse de papa et foncer dans la ville pour être la plus rapide. Elle sait conduire à quinze ans, illégalement. Les pieds qui ne touchent pas encore les pédales comme il faudrait, mais le volant entre ses petits doigts, cachée derrière des lunettes noires, des mitaines en cuir et du rouge à lèvre qui lui en donnent vingts, des années. Parce qu'elle ne sait pas s'arrêter.
Trop prétentieuse pour se laisser voler la vedette, voulant être regardée de la même manière que les héritiers Ohlin qui passeront le nom comme témoin. Elle disait qu'elle serait une star à la télé, une chanteuse à succès qui ira dans tout Néodam et le pays, vivrait sur la route. De la chanson populaire, avec sa guitare dans une roulotte tirée par des chevaux noirs. Une artiste de cirque suspendue à son fil. Une étoile de ballet, une danseuse d'opéra. Mais une artiste, qui ne connaît pas de part. Le vent souffle fort dans ses cheveux raccourcis. Jad a des ailes qui demandent de s'ouvrir, Jad n'est pas faite pour rester Pourtant elle se tue et n'abandonne pas le sang.
Elle avait déjà trouvé son nom de scène, elle avait des étoiles dans les yeux et la tête dans les nuages. Elle tapait du pied et elle était atroce.
Mais il a fallu qu'elle regarde Cliff dans les yeux pour savoir qu'elle ne serait jamais comme ça.
Étrangement, Jad n'avait pas cette colère, elle voulait le meilleur pour les siens simplement et pour elle même. Pas écraser les autres à ce point. Mais elle l'a comprit trop tard pour arrêter la catastrophe.
Papa avait déjà commencé.
Maman parlait moins.
Et Cliff, Cliff.

It has been said something as small as the flutter of a butterfly's wing can ultimately cause a typhoon halfway around the world.
C'était les bouteilles d'abord. C'est comme ça que tout à commencé. Papa qui n'était pas très présent de retour du travail, qui souriait et la prenait dans ses bras mais puait l'alcool. Au départ, ce n'était pas forcément visible et Jad pensait qu'il s'agissait du parfum de ses fringues. Des soirées, des beuveries où ils s'amusent et ne savent même pas ce qu'ils ont fait la veille. Comme le matin où elle s'est réveillée dans le lit de Matt sans exactement comprendre ce qui était arrivé. Parce qu'elle avait franchi le cap, qu'elle n'était plus une gamine. Qu'elle le balançait à maman avec rage et violence, dans des verres brisés et des cris.
Elle hurlait. Mais personne n'entendait. Il n'y avait qu'un faible écho dans la tête. Qu'une seule personne pour comprendre. A la même époque, elle a commencé à dessiner sur son corps. Avec de l'encre et une aiguille, en suivant les vieux livres de maman. Sous les étoiles, sur le toit, pendant que Spike grattait sa guitare. Elle passe moins de temps à la maison dans les années qui suivent, précieuses et trop courtes. Un an. Deux ans et tout est foutu.
Quand elle ventre le verre brisé n'est plus le sien et Papa a encore mit son salaire dans du whisky bas de gamme. Elle fait les fonds de bouteilles et se défonce avec ce qu'il laisse d'Opium derrière lui. Ils sont si parfait, leur famille. Elle veut les rejoindre même en enfer.
Elle ne veut pas être seule.

Alors elle allait voir les matchs d'Exy, elle lui racontait, elle restait loin, vivait sa petite vie, forgeait sa carapace. Elle parlait de Cliff et parfois ils demandaient pour que Cliff viennent à la maison. Maman s'en mêlaient souriait niaisement comme-ci elle pouvait savoir ce que sa fille voulait vraiment dire. Elle parlait, elle occupait le vide, elle apprenait déjà à la faire pour l'avenir. Exubérante et grossière comme personnage. Peut-être qu'elle est tombée amoureuse comme ça, par la force des choses, parce qu'elle n'arrivait plus à aimer ce qui se passait sous son toit et qu'elle non plus, elle ne s'aimait plus. Ses yeux de pandas, le makeup de la veille même pas retiré. Les seins qui pointent trop qu'elle voudrait couper au couteau.
Lui. C'était comme un autre petit frère dans ce monde de garçons. Et elle ses hanches s'arrondissaient et elle devenait une femme. Encore plus femme qu'avant. Elle piquait les pulls de Cliff quand il oubliait, ne rendait pas. Devant tout le monde, elle ne pouvait pas le supporter. Elle s'en plaignait. Elle le critiquait et faisait croire des choses. Des mensonges. Il fallait tenir la barque, ne pas couler et montrer qu'au fond, elle avait mal.
Quand les copines parlaient de baisers, de sexe et de leurs seins à elle, c'est Cliff qu'elle voulait. Dans ses bras, simplement pour le contact, pour regarder les étoiles ensemble et partir loin de cette superficialité. Mais ça lui collait à la peau.
Elle voulait lui, pas Matt qui l'avait touché comme un morceau de viande. Pas Spike qui ne regardait pas ses yeux avec la même intensité. Elle le voulait mais elle n'a pas osé le dire. Elle voulait l'aimer encore plus fort que l'amour que l'on a pour la future personne qui partage notre vie. Parce qu'il était une part de son âme sans le savoir. Un coup de foudre pour sa personnalité, pour son être entier.
Sauf qu'il y eu l'accident.
Cliff à l’hôpital et soudainement une douleur trop forte dans la poitrine.
Elle l'a détesté, elle l'a hait, elle l'a pleuré.
Elle n'a pas su le protéger.

Elle a pleuré. Fort encore et encore. Elle a pleuré quand Papa est rentré bourré, elle l'a frappé, elle lui a demandé d'arrêter. Parce qu'elle sentait les choses venir, elle lisait dans les étoiles. Elle voyait les astres s'aligner et la barre qui coupe la ligne de vie sur la main de papa. Et elle ne voulait pas qu'il parte, parce qu'elle avait encore besoin de lui. De ses histoires le soir, de ses matchs et de leurs jeux vidéos. Mais il n'avait plus la force de tenir une manette, il travaillait beaucoup trop.
Ils allaient devenir riche, mais à quel prix ? -Elle disait que l'argent ne comptait. Parce que derrière ses lunettes hors de prix, ses chaines en or et ses fringues de marque, elle ne voulait que le bonheur.
Puis c'est arrivé. Comme ça.
Papa est mort. Et une part d'elle aussi. Juste un morceau.
Ce n'était pas vraiment papa.
Dans les néons rouges, sur le sol des chiottes, overdose. Elle l'a trouvé, elle est restée plantée.
C'était un soir d'été où il faisait très chaud et il voulait se rafraîchir. Maman s'occupait de ses frères et avait fait venir une copine. Maman lui a demandé d'aller voir Cliff ou Spike, d’appeler Matt - c'est faux elle a supprimé son numéro. Elle était libre de faire ce qu'elle voulait, mais Jad l'a suivi jusqu'au gentlemen's club. Avec la moto de Cheryl, sans lui demander son avis, Cheryl qui maudit encore dans son dos et Jad qui répond presque trop calmement Il ne faut pas souhaiter le malheur des gens sinon ça se retourne contre toi. . Elle s'est faufilée entre les ombres. Elle a volé les clefs de sa voiture dans les poches de sa veste et demandé à ses amis où il était. A leur table. Elle a surtout reconnu le collègue, pas les autres. Elle a reconnu la bouteille, aussi, étrangement. Le goût de l'alcool dans sa gorge quand elle a terminé son verre devant les copains. Comme pour annoncer que mama est arrivée, qu'il va rentrer. Maintenant qu'il n'y a plus rien à avaler. Il est aux chiottes. - T'es jolie chérie, il a vraiment fait de beaux enfants - Vient avec nous boire un coup discuter un peu tu vois... Elle avait peur. Papa ne fréquente pas des gens comme ça. Elle comprend, petit à petit. Pourquoi Spike est parti, qu'il s'est doucement éloigné en disant qu'il ne pouvait pas rester avec ce qui se passait.

C'est arrivé le mois dernier. Elle a essayé de lui parler. Mais qu'est-ce qui se passe ? J'en ai marre dis moi ce qui va pas ! Est-ce que je suis trop moche trop insignifiante, je te fais plus rire ? Tu veux plus de moi ! Il a tendu ses bras mais elle n'a pas accepté l'embrassade. Va t-en je te déteste ! Elle a fermé les yeux.
Et il est parti. Les dents serrées, le poing fermé sur leur collier d'amitié arraché, jeté au vide des buildings. Elle n'a gardé que le bracelet couleur yeux de Bebe. Lui ne la laissera jamais.

Mais, maintenant, elle comprend. Elle sourit presque trop tendrement et refuse, tire pour qu'on libère son poignet et s'en va dans les toilettes des hommes. Elle veut encore pleurer, retourner chercher Spike et s'excuser, appeler maman, lui dire qu'il y a un problème. Elle ne fait rien.
Elle ne peut plus rien faire.
Et Papa est mort comme ça, sur le carrelage qui pue la pisse, un type sa virilité entre les mains et qui la regarde effrayé, d'un air de dire qu'il n'a rien fait. Juste venu pour pisser. Mais Papa est mort.
Papa se droguait.

Et là, Jad a arrêté de pleurer.

Our lives are not our own. From womb to tomb, we are bound to others. Past and present. And by each crime and every kindness, we birth our future.

Le temps passe vite maintenant, Jad ne peut pas dire qu'elle s'ennuie, elle a toujours quelque chose à faire. Et même quand elle n'en a plus envie, elle soupire et retourne travailler. Jusqu'à s'épuiser et avoir des cernes, le visage encore plus pâle que d'habitude et l'air malpropre. Elle a du laisser tomber les études maintenant qu'il n'y a plus qu'un seul salaire; et puis personne ne peut financer l'école. Elle n'est pas en âge de faire grand chose, les patrons rient au nez, se moque de son air poupon. Il n'y a que ceux qui dirigent les bars qui fixent ses seins au lieu de ses yeux et qui semblent considérer la question.
Elle ne va pas faire le tapin. Jad ne va pas faire le trottoir ou coucher pour des hommes riches.
Elle se propose pour rédiger quelques articles de presse mais la rédactrice lui rit au nez. Elle parle d'absence de style et de torchon. Des torchons, elle en entend assez parler. C'est elle qui fait à manger quand maman rentre tard, qui s'occupe de nourrir tout le monde et faire le ménage. Elle continue de suivre une formation par correspondance mais elle n'a presque pas le temps de réviser et ses notes frôlent le zéro absolu. Le coeur aussi froid que l'hiver. Elle voudrait comprendre pourtant, elle aimerait rapporter un salaire gros. Ce n'est plus par soucis de briller mais parce que ça devient une nécessité. Ce n'est plus possible pour eux. Les frères réclament des fringues et ceux de Jad deviennent troués. Elle chaparde dans des friperies, abandonne l'idée des sacs Gucci. Une de ses amis se moque même de ses chaussures. Leurs paires sont identiques, mais elle n'a pas de sigle en argent qui mérite de tripler le prix. Arrive un moment où le temps la dépasse et les années pèsent soudainement sur ses épaules fragiles.
Elle n'est plus aussi jeune qu'hier, elle réalise certaines choses que celles qui peuvent encore compter sur leurs parents ne réaliseront jamais. Matt lui a définitivement lâché la grappe maintenant qu'elle ne sort plus en soirée et c'est à peine si ses copines lui adressent la parole. Jad n'est plus cool. Mais ce n'est pas grave, parce qu'elle peut être elle même avec d'autres.
Maintenant il y a Bebe dans sa vie. Son reflet dans le miroir à qui elle demande si son maquillage est beau, si elle s'est bien coiffée. Si elle fait encore fille. Bebe dont elle ne pourrait pas parler à voix haute.

Comment expliquer ?
Il est là, elle l'a laissé rentrer parce qu'elle n'a aucune raison de le laisser à la porte. Elle n'a rien à cacher. Elle n'a pas honte de ses cicatrices. Elle expose son corps à leurs yeux et ses plaies avec.
Non, Jad n'a plus de papa mais elle fait son propre argent. Non Jad n'est plus une enfant mais elle sait encore jouer.
Elle accumule les tatouages sur sa peau qui lui portent chance, qui protègent. D'innombrables symboles, à jamais. La lune, le soleil, les astres et tout ce qu'il y a de joli. Et un jour, c'est un requin qui nage sous ses seins. Jad va danser. A nouveau, pour ces hommes riches. Et Jad va devenir riche. Elle va se laisser traîner dans le club et engager contre sa volonté. Mais ce n'est pas grave maintenant, parce qu'elle sait pourquoi elle le fait. Elle le fait pour lui. Pour eux, les hommes de sa vie. Pour Cliff qui ne la regarde plus maintenant, que le temps a tout emporté. Elle danse pour Bebe quand elle ne peut pas le voir pour de vrai et être à ses cotés. Elle danse pour Max.
Et lui, il ne la regarde jamais.

Max est le plus beau garçon qu'elle ait rencontré depuis Matt et Cliff. Il a l'air différent, il est furieux comme ses frères. Peut-être qu'elle le voit comme un genre de frère, mais un frère d'arme car elle ne veut pas qu'il soit sa famille. Elle veut qu'il la prenne dans ses bras lui aussi et qu'ils marchent sur le monde, qu'il la sorte de ce monde, qu'il la sauve. Elle a l'impression qu'elle a beaucoup de choses à lui dire, même quand ses mots meurent quand il s'approche trop près et que soudain, en haut de la barre, elle a le vertige. Ce n'est pas comme-ci il allait le remarquer après tout. Il est pareil avec toutes les autres, il est tellement bien auprès d'elles. Pour une fois, elle a envie d'être amie avec quelqu'un, parce qu'il y a quelque chose qui lui qui l'attire, ses cheveux blonds sans doute. Ou l'intelligence qu'il cache, celle qu'elle n'a qu'au travers de sa culture. Seulement, Jad ne sait pas écrire des poèmes comme ceux que Scar essaye de rédiger, ni ceux que Cliff sait écrire. Quand Max est là soudainement Jad se fait amie avec toutes celles qui dansent là, moins peste et plus humaine. Jad a envie de savoir faire quelque chose de particulier qui pourrait l'impressionner. Elle ne peut que danser, virevolter et lui dire qu'elle l'aime quand elle réalise les figures les plus risquées. Jad est alors moins seule, même si elle ne souffre pas de solitude car Jad est comme ça, elle a besoin de sa liberté. Parfois les autres sont trop compliqués.
Max et son sale caractère, chaque fois qu'elle s'accroche avec lui elle ne lui en veut pas. Elle explose, elle implose, elle prend feu mais c'est incroyable parce que ça la réchauffe. Il voit ses sourires. Parfois elle s'imagine que lui aussi il sourit. Elle insiste pour qu'il fasse son maquillage, qu'il l'aide à mettre son costume pour qu'elle puisse sentir la chaleur de ses mains. Et quand il y a des fleurs dans sa loge, elle ferme les yeux et s'imagine que c'est lui qui les a commandées, non pas Mr. Spier. Chaque fois qu'elle ferme les yeux quand des bras trop larges et trop puissants s'enroulent autour de ses épaules, que des mains trop grosses agrippent ses ridicules hanches. Elle imagine que c'est lui. C'est moins pire comme ça.
Pourtant elle sait Jad.
C'est arrivé un soir quand elle finissait de danser, le mois dernier sans doute, dans un rêve ou dans la réalité mais ça n'a pas vraiment d'importance. Quand elle a quitté la scène et qu'elle était toute fière. Elle osé demander où Max était, presque trop d'assurance dans la voix. Il est de sortie. Tu n'es pas au courant ? Elles se sont toutes mises à rire, se cacher le visage et la bouche derrière leurs mains manucurées. Elles avaient l'air si heureux pour lui. Tu connais Sasha le frère de Paul non ? Tu n'as rien remarqué, son petit manège tous les soirs il reste bosser ? Non. Chuuut il faut pas le dire. Ils sont trop mignons. Il paraît qu'il va lui apporter son repas et qu'il reste avec lui. - C'est pas le mien qui ferait ça ! Adorable.

Dommage que Jad ne pleure plus.
En soit, rien n'a changé. Elle fait comme-ci elle n'avait rien vu.

Heureusement. Il n'y a pas que lui pour qui elle danse. Il y a Lava. Et Lava c'est encore récent, seulement quelques années. Heureusement qu'elle est là en soit. Lava c'est plus fort que Max ; ce n'est pas pareil. Au début elle ne l'aimait pas vraiment, elle n'était pas réelle. Et Jad a passé l'âge des amis imaginaires. Elle s'y est habitué à force. Elle pouvait discuter avec quelqu'un après les shows, devant son miroir des backstages, même si Lava ne parle pas beaucoup. Et c'est mieux comme ça, quelqu'un qui ne va pas critiquer, se moquer, la forcer à déblatérer alors qu'elle rêve du silence parfois. Le même que celui du ciel. Le silence, juste. Se regarder, sourire et avouer quelques peines au passage. Cette fille est plus simple que celles qu'elle a l'habitude de rencontrer.
Lava lui rappelle qu'elle rêvait avant, avec cette innocence qui lui donne la nausée, cet asservissement qui fait renaître la rage dans ses trippes et la maintient éveillée. Et petit à petit, elle apprend à nouveau. Désirer, vouloir des choses, s'insurger, retrouver son caractère d'antan et conserver sa sauvagerie. Personne ne pourra jamais la dompter. La blonde veut la vie sauvage, s'émanciper. Laisser tomber les frères pour qui elle se tue mais qui ne font rien, maman qui la garde en otage. Ce n'est pas les abandonner. Elle veut une petite échoppe pour vendre ses conneries comme ils disent. Pour avertir des mauvais sorts et résoudre les malédictions. Se cacher derrière sa boule de cristal et se ressourcer sous le clair de lune comme ses pierres. Elle parle des pierres avec elle, même si Lava ne comprend pas toujours. Elle lui raconte ses histoires, elle lui partage ses rendez-vous avec les clients qui veulent aller plus long mais qu'elle laisse tomber après. Elle se projette à ses cotés jusqu'à presque la toucher pour de vrai, sentir ses doigts entrelacés dans les siens. Croix de bras, croix de fer, si elle l'abandonne, qu'elle aille en enfer.
Lava est tout ce qu'elle a. Ce qui lui appartient vraiment. Avec Bebe bien sur. Bebe qu'elle rêve de rejoindre.
Même si la vie qu'elle a avec ses propres danses, ses propres numéros et ses propres hommes - ceux d'Altéa, Altéa comme Bebe ! - n'est pas aussi désirable. Jad préférait danser avec elle. Loin de Max. Loin de Cliff. Loin d'eux qu'elle aime, mais qui lui causent tant de soucis.
Pourquoi faut-il qu'ils soient des hommes ?
Pourquoi faut-il qu'ils fassent des conneries ?
Pourquoi faut-il que Cliff finisse en prison ?

the sun will shine on us again C'est quelque chose qui arrive un jour où le temps est dégagé et un semblant de coucher de soleil arrose le trottoir. Elle a le regard vissé sur son téléphone et les cheveux mouillés abrités sous la capuche de son hoodie. Elle a juste eu le temps de prendre une douche avant de quitter l'appartement. Elle va voir Cliff, parce qu'elle ne peut pas - ne veut pas - le quitter depuis qu'il est sorti. Elle a toujours eu une raison de rester ici, entre les Ohlin et lui. Sinon, cela fait longtemps qu'elle aurait trouvé un passage par tous ses moyens qu'elle aurait disparu de ce bitume assommant. Pour aller dans le monde miroir d'Altéa. Ous on jumeau maléfique foule le sol, où parfois Scar s'aventure quand elle le suit dans la nuit sans l'avertir. Max aussi. Il ramène parfois un homme au Club.
Il dit que c'est son père et Jad lève la tête. Son père. Si cet homme était son père, elle lui ferait bouffer son whisky. Elle le frapperait. Papa est parti à cause des hommes comme lui qui porte les costumes du deuil et qui n'aime pas vivre.
Il y a la brise qui souffle et qui lui donne des frissons et le rhume qui guette. Une sorte de chaleur étouffante qui l'empêche de respirer même si l'air ne cesse de faire voler ses mèches, l'air est humide comme après un orage. Il va peut-être pleuvoir encore. L'homme s'arrête à sa hauteur. La personne. Jad ne sait pas de qui il s'agit. Elle n'a jamais su. Elle se souvient péniblement de la chose. On lui demande l'heure et elle regarde sur sa montre sans que ses yeux ne s'égarent un instant. C'est celle de papa, dont le cadran est brisé. Mais elle donne l'heure et c'est tout ce qu'on lui demande, n'est-ce pas ? Donne l'heure. Donc.
Il est vingt-heure moins le quart et la nuit ne va pas tarder à tomber. Dans son autre mains le sac de course pèse, tire sur son bras. Merci, au revoir. Sauf que son poignet brûle et qu'elle ne craint un instant que la montre soit en train de fondre. Ne comprend pas ce qu'il se passe, jusqu'à ce qu'elle rencontre le compteur. 0m. Et son coeur se décroche. Sa putain de soulmark. Elle voudrait courir, le rattraper, mais elle reste immobile trop choquée. Regarder la distance se creuser et continuer sa route. ne jamais se retourner et ne pas en parler à Cliff, ni Lava. Bebe, elle ne sait pas. Elle devrait.

Les gens qu'elle aime ne sont pas ceux qui sont fait pour elle. Qui que soit celui ou celle qui lui est destinée. Elle espère ne plus jamais le rencontrer - même si une part d'elle meurt de la revoir, de retrouver l'autre moitiée. Qu'on ne la laisse pas seule.. Toutes ces soeurs qui se retrouvent autour d'elles lui donnent la nausée et lui font détester ce qu'elle attend depuis des années. Le destin.
Elle trouvera son bonheur dans les étoiles.