Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 tranquille torpeur // koda

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Invité
Anonymous
Invité

tranquille torpeur // koda Empty
MessageSujet: tranquille torpeur // koda   tranquille torpeur // koda EmptyDim 18 Fév - 22:57

tranquille torpeur
koda

tranquille torpeur // koda Tumblr_p2v4kpxr2i1ugft7ao2_250Il se dérobe du Nord d’Oriel tranquillement.
Il se dérobe
Il se dérobe
A la longue il s’en navre encore –

Lâche de chaque prémisse, jouant simplement avec les dires et les airs : tel est son rôle. Seulement, qui pense à son état ? Jax, comment vas-tu ? Jax, comment dors-tu ? Jax dort bien, bien heureusement. Il ne serait un monstre de sommeiller correctement, même la semaine suivant le décès de sa famille. Quelques temps après sa propre solitude, il dormait seul. Il dormait en cauchemardant, il pensait à sa sœur à l’éveil, mais il dormait, Jax.
L’observation de son personnage -Nat Hayes, cela sonne aussi laid qu'il le laisse entendre- se fait longue ; les bleus et les blessures se perdent devant les reflets. Miroirs brisés des appartements tout aussi pauvres, Jax se cache. Il se fond dans la masse et ne cache qu’une pièce unique, murée de tous ces indices, afin de pouvoir écraser le groupe où il réside. Détruire les Nulls par la justice, les connaitre au mieux pour les enterrer. Il n’est que le piètre soldat vengeur, Jax, mais s’en importe. Même s’il accomplit ses désirs, il lui manque un certain éclat nouveau, une sorte de flagrance où il pourrait ainsi s’affirmer qu’il est lui, qu’il sera lui dans toutes ses mémoires. Il possède ce manque en son sein pour se souvenir, sans cesse, qu’il ferait du mal pour du bien. Qu’il respire l’air renfermé, pourrissant à même ses poumons, pour son bien.
((Traître pour la maîtrise de l’air, traître envers lui-même Jax))
Dans la ruelle encore, dans ces jours d’ennuis mortels ; à la recherche de la mort alors qu’il la fuirait de trop, il écoute les sons de l’air. Ses paroles comme seule confiance, comme seul message pouvant le sauver. Il frappe alors un jeune avec sa bande classique sans émettre une moue dégoûtée. Il tente de s’habituer aux rires gras, au sang allant narguer ses narines, il s’acharne avec l’amnésie immédiate de tous ses orbes assoiffés. Il ne sait même plus le nom qu’il s’est créé parce qu’il hait les cartes que la vie lui a assignée.
Tu ne seras roi mais le pauvre valet que l’on oublie comme un couvert Jax –
Avec le problème trop proche de sa soulmate. Le silence qui persiste, le secret qui se mure lui aussi ; le cœur qui panique au fil des secondes, la peau qui en devient plus frêle et se briserait en trois, les cartes encore énoncées qui se déchirent elle-mêmes par peur d’exister --- il ne sait si la peur est le conducteur ou la clé, mais il avance à reculons dans l’enfer, Jax !
L’air est encore trop chaud malgré le soleil s’échappant. Jax devait être né sur une autre planète, c’était dire. Il ne supportait que l’air parfait mais avait la chaleur comme horreur. Seulement, il fait souvent trop chaud dans ces zones. Tout le monde semble transpirer, ou tout semble trop proche. Tout est mal construit. Il y fait trop chaud. Même à la nuit tombée, par l’air pollué, il suffoque de l’intérieur, Jax. Hélas, ce sentiment ne put que se multiplier par sa capacité haute, trop haute pour espionner avec une faute au compteur.
Il se dérobe –
Il se dérobe encore dans les ruelles plus fades, plus sombres. Il n’a plus de mission à faire, il s’étire. Le sourire se plisse, s’étire aussi. Il s’isole de plus en plus, comme s’il allait commettre un crime, à l’écoute des sons du vent ; il entend, Jax. Il entend depuis trop longtemps, mourrait d’envie d’hurler qu’on le laisse enfin seul, mais ne sentait qu’une silhouette derrière lui. Peut-être deux, une, un rien ou un hasard, il était plus confus qu’à l’habitude. Comme s’il sentait l’invisible, le professionnel véritable qu’il se devait de rencontrer.
Amusant ?
Les objets où l’on pouvait se cacher manquaient dans la ruelle qu’il empruntait dès lors ; le son se faisait plus fort. Comme si l’autre peinait à user de ses techniques. L’homme se concentrait alors, s’agaçait par le manque de précision qu’il pouvait faire.
Qui est-ce, enfin ?
Le pied se tape, les yeux et les bras se lèvent dans l’imitation d’un film dramatique : il vérifiait qu’il n’y avait personne pouvant lui échapper, ici. Enfin attraper le minable insecte semblant s’immiscer trop près, trop loin, trop tout ; un autre espion, effectuant les mêmes choses que lui, des idées plus fines encore, ainsi il ne pouvait se méprendre sur le fait qu’il y risquait, fort.
Il envoie tout les objets valser, simplement, Jax. De la force de l’air où il puisait dans son agacement, dans les tas de cartons et de ferrailles volant, jusqu’à la poubelle à ses côtés. Il fit du bruit, Jax. Il pouvait enfin se libérer de sa puissance car il jouait toujours le faible de la lignée, celui n’ayant que le poing comme capacité.
Alors qu’en réalité, il détestait frapper de ses mains, il ne jouait que de loin : ainsi, le corps recouvert par le peu de lumière ne put que voler avec les objets en sa direction. Il peinait à être tendre comme à l’habitude, le garçon. Alors il ne put que l’emmener avec la poubelle, voyait le pauvre corps s’écraser dans la puanteur sans qu’il ne puisse s’en navrer ; l’air grave alors qu’il se précipitait et l’empoignait au col. Une demoiselle, apparemment, dont les dégâts physiques n’étaient nullement utile pour sa personne.
Au contraire.

- Cinq mots. Si je veux, tu crèves. Deux autres. En souffrant. Un dernier. Longtemps.

Comprimer l’air à la suffocation, était dans ses apprentissages. Contre son contrat, contre ses lois : ce qu’il ne trahirait pas pour une simple espionne. Là était l’idée, que le choix était minime, si n’était qu’inexistant. Le poing se serait au col de la dame, où il ne reconnaissait que le regard d’une traqueuse, transformée en proie à l’instant. Selon ses pensées, Jax n’étant point si en accord avec la justice, finalement.

- Tu veux tester ? Comme t’as dut le voir, j’m’en branle un peu de te casser un truc, si c’est pas déjà fait.

La poubelle encore aux côtés d’eux volait alors rapidement, avant se d é r o b e r elle aussi : comme si elle fuyait de jambes imaginaires, véritablement.

- Alors. T’es qui, t’es quoi. Pour qui. Pourquoi. Vite. Vi-te. J’ai pas le temps.

Pause écourtée –

- J’serai p’tete gentil.

Faux, Jax.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

tranquille torpeur // koda Empty
MessageSujet: Re: tranquille torpeur // koda   tranquille torpeur // koda EmptyLun 19 Fév - 11:55

tranquille torpeur
jax

tranquille torpeur // koda Tumblr_nc9o12kBHJ1tj6fgmo2_500Koda, elle est pas habituée à ses missions là. Normalement, c’est à la vue de tous, c’est du jeu d’acteur, faire croire à un handicap qui n’existe que dans les esprits lents des cibles. Elle est une des meilleures du métier en filature, elle le sait, mais elle aime pas, et ça fait longtemps qu’elle en a pas fait. Et peut-être, peut-être, qu’elle est un peu rouillée. Au début, Bambi était contre. Elle a été contre pendant plusieurs semaines, avant d’enfin se laisser convaincre par son ancien ami. Parce qu’après tout, c’est Jax, qu’elle a finit par dire. Jax.
Koda, elle a déjà entendu parler, de Jax. Elle sait que Bambi, lui et d’autres jeunes d’Oriel étaient amis, enfants. Que Bambi a jamais vraiment réussi à faire une croix sur leur amitié quand il est parti au processus. Et que, lors de la mort de sa famille, elle s’en est voulu de pas avoir un moyen quelconque de pouvoir être là pour lui. Oui, elle en a beaucoup, trop, entendu parler, de ce Jax.
Il fait parti de ces fantômes du passé que Koda aimerait que Bambi oublie. Parce qu’ils lui gâchent la vie. Parce qu’ils la rattachent à une vie qu’est plus la sienne et qu’ils l’enlèvent un peu à Koda, les souvenirs. Qu’ils la font redevenir cette fille, à qui Koda en veut toujours pour l’accident. C’est de leur faute à eux, à ces gens. A ces fantômes, ces souvenirs. Même l’ami qui a finalement réussi à la convaincre, Koda, elle l’aime pas. Elle le regarde toujours de loin, les yeux plissés, entourée de leurs animaux, à Bambi et elle. Et elle se retient de siffler de colère, de possessivité. Comme un animal à qui on essaye d’enlever le maître.
C’est triste.

Après de nombreux arguments, souvent physique, et incluant un lit, Koda a fini par accepter, de l’prendre, Jax, en filature. D’le suivre, de découvrir ce qu’il fait. De découvrir déjà, si c’est vraiment lui, Jax. Et Bambi lui montre, pas une, pas deux, mais des dizaines de photos. Et c’est pas de la jalousie que ressent Koda au fond de son p’tit coeur tout battant, non. Non, du tout.
Il lui a pas fallu plus de quelques mètres pour qu’elle se rende compte, que, oui, la personne que les deux amis lui ont demandé de suivre, c’est le fameux Jax, l’ami perdu. Mais Koda ricane silencieusement dans sa barbe. Au moins, Bambi, elle a bien tournée, elle. Et Koda est fière de pouvoir se dire que c’est peut-être grâce à elle. Lui, le type devant elle, il a l’air complètement brisé. Et Koda, ça lui fait pas d’la peine. Qu’il le reste. Et qu’il reste loin d’elle, de sa femme, de sa famille.
Pourtant, elle continue d’le suivre. Parce que quelque chose, elle sait pas quoi, cloche. Oh, normalement, elle pourrait retourner chez elle, aller voir Bambi, lui dire : “Oui, bien sûr, c’est Jax.” Sauf qu’elle se sentirait obligé d’ajouter un : “Oui, par contre, il est hypra louche, couvert de bleus, et j’veux pas qu’tu le revois.”
S'en suivraient probablement quelques semaines de chantage bien affectif sans succès.
Alors que si Koda trouve une raison, quelque chose pour la convaincre, que ce type, il est pas à fréquenter, alors, alors, le chantage affectif aura peut-être même pas à être de la partie.

La minute qui précède l’incident, Koda le sait, qu’il l’a repéré. Koda le sent, qu’il est frustré. Koda le sait, qu’elle va probablement souffrir un peu. Mais ce n’sera qu’un mal pour un bien. “Regarde” qu’elle pourra lui dire, à Bambi, en montrant les bleus et les coupures “Regarde ce que ton ami, Jax, m’a fait.” Et c’est pas, méchant, en soi. C’est pas comme si c’était son idée, d’se faire repérer. Mais, le fait est. Que l’occasion se présente. Et que Koda, elle est habituée, aux hostos. Que Koda, elle peut souffrir ça, si ça lui permet de sauver sa relation, telle qu’elle est, maintenant.

Tout s’passe très rapidement. Et. Ca fait mal. Très mal. Elle écoute ce qu’il dit, sent sa main se serrer sur son col, sent son col se serrer autour de son cou, écoute, entend. Enregistre, mots pour mots. Elle pourra les mimer à Bambi, en rentrant à la maison. Après un séjour à l’hôpital. Et mieux encore, peut-être qu’il la blessera tellement que Bambi le ressentira, et qu’elle viendra la chercher. Et qu’elle le verra. Et s’en sera fini du poto Jax.

Koda, dans l’incapacité de répondre, fait la seule chose qu’elle puisse faire, dans ce moment précis. Elle plisse les yeux, se concentre sur l’endroit où elle est, garde sa respiration à une vitesse normale. Ca aussi, elle a apprit à le faire. Elle va pas essayer d’se débattre, ce cher Jax l’enverrait probablement valser sur un mur avant qu’elle ait le temps de faire deux pas. Mais jouer, faire croire à des choses fausses, ça elle sait faire. Et contre ça, il pourra rien. Alors, sa respiration stabilisée, elle se concentre sur son visage. Sur sa couleur. S’imagine dans un froid glacial, s’y sent. Son corps réagit, ses joues deviennent rouges. Elle continue à respirer. Lui, devrait penser qu’elle respire plus.

Koda, elle aime faire semblant. Et plus elle a de preuves incriminante le concernant, mieux ce sera.
Pour Bambi.
Pour elles.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

tranquille torpeur // koda Empty
MessageSujet: Re: tranquille torpeur // koda   tranquille torpeur // koda EmptyMer 21 Fév - 20:58

tranquille torpeur
koda

tranquille torpeur // koda Tumblr_p2v4kpxr2i1ugft7ao2_250On eut dit que Jax Talbert était beau. Jax Talbert était juste. Jax Talbert était sage, Jax Talbert était bon. Jax aimait le monde. Jax avait l’air d’un excellent symbole. Du support des faibles pour posséder une chance, du courage des démunis pour abaisser les héritiers. Jax est l’un des exemples de l’ironie du monde. Tristesse ; aucun mots ne peut être prescrit pour le caser dans une parfaite correspondance. Pas qu’il ne soit plus original qu’un autre. Jax, c’est le changeant devenant trop stable, la tempête soudainement brouillée ou il est le semblable des pleurs d’un nourrisson : tumultueux, mais versé aux oubliettes. Le génie pauvre, le génie à la puissance colérique autrefois, munit d’un contrôle dans pareille. Il s’adapte à la vie, simplement. Avec l’air comme seul trait correspondant à sa réelle personne : il ressent le besoin de respirer, il ressent le besoin d’exploser, il ressent le besoin d’être utile, de gouverner.
Jax est malléable, éventuellement ? Il eut été recruté, sous de jolies offres par la brillante police de Cosmopolis. Avec une somme encore plus élevée que celle écrite sur le papier. Celle de se venger. Il fut testé, Jax. Il n’allait pas se venger personnellement. Il savait que seul, il ne pourrait que détruire que quelques locaux. Alors, par sa qualité perfectionnée depuis des années, il fut l’espion le plus secret, le plus fiable qu’il fut donné d’avoir. Parce que, sous aucune torture, il ne réussirait à donner ce qu’il a acquit de son petit stage dans le gang. Il n’y parviendrait sous aucun point, il ne peut se permettre de faire des erreurs s’il veut s’en sortir vivant et protégé à la sortie. C’est le contrat.
E r r e u r.
Elle est l’erreur première. Il vint laisser ses sentiments et sa perte d’esprit l’entrainer. Trop imprégné de son personnage, de lui-même, il ne savait. Il s’était découvert à l’âme torturée quand le vent poussait les objets avec violence, dont l’objet à capturer. Cette femme. Son identité n’avait aucune capacité en rapport avec l’air, ou une d’une inimité pitoyable. Nat était nul, Nat ne savait que frapper à l’insurrection. A la souffrance de l’autre, la souffrance gratuite.
Jax, seulement, venait de tout faire voler ! S’en était agaçant, un débutant s’agaçant d’être suivit ainsi avait juste fait une démonstration pouvant l’emmener à sa perte –si elle était un agent des Nulls-. Dans le cas contraire, il ne pouvait comprendre si c’était une surveillance de son réel groupe, ce qui était purement impossible, ou d’une autre organisation inquiète d’un agent. Si c’était le cas, il ne devait pas ordonner le silence de sa capacité.
Il était dans le vide, Jax. Avec une explosion humaine dénommée colère s’immiscer en son corps, bouillonner ; il en tremblait de rage, il en tremblait de détruire comme Nat. Comme si la folie s’imprégnait, elle aussi. L’envie presque mortelle de savoir qui est-ce, pourquoi, pourquoi n’a-t-il point simplement la paix.
Laissez-moi ;
On ne veut pas me laisser.
On ne veut pas ?
On-ne-veut-pas ?1

C’est dans l’état second que son esprit change, lui aussi ; mutation d’une concentration trop forte pour exprimer une once d’empathie. L’humain que de sa carapace, allant à la limite de frapper la machine pour en faire sortir les informations de force. Il fixe toujours la dame sous l’angle simple d’une confrontation. Le monstre à prendre au sérieux, Jax. Il ne se reconnaissait plus, il fallait se l’avouer.
Mais s’il est capable de ceci, pourquoi dès lors s’arrêter ;
Il n’avait empoigné le col que déjà elle faiblissait. Elle manquait déjà d’air, par un simple constat, par le sang des joues monter et le silence du souffle s’accentuer dans la cruelle mélodie de la mort. Faible d’une grande faiblesse rendant faible à ses yeux. Faible, contrairement à ses coéquipiers. Paraissant comme incroyablement, faible.
Il s’en agaça.

- Oh oh oh. Crève pas. Le col qu’il lâchait rapidement, alors qu’il la relevait. Un manque de douceur se marquait alors qu’il lui tenait encore fermement le bras. Vraiment, juste le col et t’as du mal. Parait que ceux avec peu de souffle parlent beaucoup.

Rire à basse tension, tel un croassement sarcastique dans le noir s’étendant aux orbes –

- C'est vrai ?

La gorge qu’il empoignait pleinement alors qu’il la relevait plus haut. Si elle était dans un état critique avec peu, que serait-elle avec beaucoup. Il s’énervait de posséder un ennemi lent par la faiblesse ; et silencieux. Alors il serre, il contrôle et serre. Encore. Le sourire s’étirant aux oreilles, voyant le corps réagir avec elle. Il ne savait s’arrêter, en l’instant, Jax.

- Si tu te débats, c’est que tu veux répondre à mes questions. Et je lâche un peu. Sinon, t’es juste inutile, tu en sais trop. Moitié-moitié. Ok ?

Disait-il avec l’ironie, avec qu’il serrait la gorge de la demoiselle plus fort encore, le corps s’en soulevait de peu du sol –
Il pourrait la tuer pour se sentir mieux dans l’état, Jax.
((violence de l’âme elle-même torturée, que dire qu’il sombre dans l’enfer, l’être de justice !))

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

tranquille torpeur // koda Empty
MessageSujet: Re: tranquille torpeur // koda   tranquille torpeur // koda EmptyMer 21 Fév - 22:35

tranquille torpeur
jax

tranquille torpeur // koda Tumblr_nc9o12kBHJ1tj6fgmo2_500Petit joueur. Koda devrait peut-être se mettre à son niveau pour que le jeu soit juste ? Peut-être qu’elle devrait réduire ses talents d’actrice. Peut-être qu’elle devrait essayer de faire pousser des plantes. C’est bien joli d’utiliser ses pouvoirs, mais ça s’apparente à de la triche, un peu, non ? Pas que ça la dérange, en soi, la triche, Koda. C’est son job, de tricher, de mentir, de faire du faux pour démêler le vrai. C’est ce qu’elle fait de mieux. Ca. Et produire de nouveaux artistes en herbe. Mais, doutant que son habilité à découvrir des talents prometteurs l’aide dans cette situation, peut-être que celui de faire du faux, de tricher, de mentir, lui, lui sera plus utile. (Ah. Jax. Tu sais pas à qui t’as à faire.)
Elle se laisse transporter par le moment, faire quand il change de tactique, qu’il la lâche, qu’il lui dit ses répliques de grand macho. Qu’il lui dit qu’elle est faible. Et oh, oh qu’elle a envie de sourire, Koda. Qu’elle a envie de le regarder dans les yeux, avec son air de défi, et de sourire. Faible ? Qui est celui qui arrive pas à contrôler ses pulsions, Jax ? Qui c’est, le faible ?
Mais elle le fait pas, non. Oh non, ça gâcherait tout. Et il pourrait comprendre son petit jeu. Pas sûr de comment il réagirait, mais y’a une chance sur deux pour que ce soit pas avec la violence. Et ça, ça Koda peut pas s’le permettre. Elle peut pas retourner à la maison, face et corps intact et avouer à Bambi que oui, elle a retrouver son ami, qu’il est dans la merde, que peut-être elle pourrait l’aider ? Non. Impossible. Elle pourrait s’enfuir, rentrer à la maison, lui mentir. Mais mentir à Bambi ? Jamais. Mentir au monde entier, oui. A Bambi ? Non.
Agir pour qu’elle voit les choses à sa manière, c’est pas du mensonge. C’est, et Koda irait dire que c’est un trop grand mot, de la manipulation, peut-être, à la rigueur.

Faible, c’est pas l’mot qu’il a utilisé, mais elle sait, voit, sur son visage, que c’est ce qu’il ressent. Voit aussi qu’il perd pied. Pourquoi ? C’est une autre question. Parce que quoi, elle l’a suivi, elle a découvert quelques trucs sur lui ? Nan. Nan, elle y croit pas une seconde. C’est quelque chose d’autre. Ou alors, c’est qu’il a un vrai problème de colère. Et ces problèmes là, c’est depuis l’enfance. Et Bambi l’aurait jamais laissé aller à sa rencontre, pas seule. C’est autre chose. C’est plus grave, peut-être. La colère vient d’autre part. Et Koda, ça la fascine. Dommage qu’elle puisse plus parler, elle l’aurait nargué. Mais finalement. Elle peut facilement le narguer autrement. Et c’est peut-être pas plus mal, si ça lui permet de briser définitivement les liens qui relient Bambi à ce délinquant. Et à un passé qu’il serait mieux, pour elles deux, qu’elle oublie.
Parce que quelque part, dans son esprit, à Koda, y’a cette pensée, constante. C’est avec ces gens là que Bambi allait boire, le soir. C’est ces gens là qui l’incitaient à se bourrer la gueule. C’est de ces gens là qu’elle allait la sauver, tous les soirs. C’est en revenant d’une soirée de ces gens là, qu’elles l’ont eu, l’accident.
Qu’ils aillent tous se voir.

Il veut qu’elle parle. Il la menace. De l’étrangler si elle parle pas. Quel imbécile. Idiot. Cette fois, Koda se retient pas, quand elle sourit. Elle soulève la main. Elle joue pas non plus, cette fois, quand ses joues se font rouges. Elle peut respirer, mais moins, vraiment, vraiment moins. Et elle pointe sa bouche, fait le signe non de sa main. Lui montre sa gorge, lui fait un signe de ciseaux. Mes cordes vocales sont coupées, connard.
Elle est douée en mime, Koda. Mais a gardé les gestes flous, exprès. Parce qu’il pourra croire qu’elle lui dit qu’elle refuse de parler, voir qu’elle le menace de lui trancher la gorge. Avec un ciseaux. S’il est assez débile pour croire qu’un truc comme ça puisse vraiment arriver.
Et son esprit est partagé, Koda.
Ce serait bien qu’il comprenne. Parce que la suite pourrait s’avérer intéressante. Pour elle, pour lui. Pour le voir se sentir con, d’avoir agressé une handicapée.
Ce serait bien qu’il se méprenne. Parce qu’il laissera des traces bien plus profondes. Et que Bambi, en plus de plus jamais lui parler, pourrait être capable d’aller lui rendre une petite visite. Juste pour venger sa femme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

tranquille torpeur // koda Empty
MessageSujet: Re: tranquille torpeur // koda   tranquille torpeur // koda EmptyJeu 22 Fév - 19:21

tranquille torpeur
koda

tranquille torpeur // koda Tumblr_p2v4kpxr2i1ugft7ao2_250L’air se coupe, se fige et se fend dans la douce torpeur. Dès lors qu’elle se dessine, que le sourire se profile, il s’agace plus encore, Jax. En explosion interne, telle la bombe jamais enclenchée qu’il peut être. Il contemple encore la demoiselle, arracherait son cœur en un horripilant sourire s’il n’avait point de morale. Comme si elle puait la provocation, d’une manière telle qu’il en perdait ses sens.
L’envie de détruire quelque chose. Avec l’habitude depuis quelques mois de tout détruire quand on le lui demandait. Peut-être qu’il en perdait un morceau de ses valeurs s‘échouant au large. Dame colère s’élevant plus haut encore par le sourire qui s’étirait, s’étirait, la défense pour la survie de la jeune femme qui était si mince qu’il se demandait qu’elle était sa détermination de survie. Réellement, aimait-elle la vie ? Aimait-elle le danger plus que celle-ci ? Peut-être était simplement morte si elle énonçait un traître mot, ainsi pouvait-il comprendre que ça n’allait pas être la solution. Il ne percevait aucune crainte, aucune faiblesse dans le jeu de regards, ainsi sa poigne se serrait encore. Insupportable criait les paroles de pensées, insupportable écrasons de ce fait l’insecte avant qu’il ne puisse faire un geste déplacé pour espérer la survie ! Habituellement, Jax était d’un professionnalisme sans faille, ainsi aurait-il combattu avec amusement face aux capacités de l’inconnue. Seulement, les vents s’élevaient avec lui par le silence l’accueillant. Les airs s’ébranlant avec son âme se fourvoyant ; incroyable sentiment qu’il ne maîtrisait point. Allait-il si simplement assassiner une femme dans la rue, lancer ses sentiments au diable et la délaisser ainsi ? Il ne savait plus, ne pensait plus, Jax. Par son manque de réponse, il ne pouvait que se laisser emporter plus encore, qui plus est.
Il ne gérait pas la situation, Jax. Elle moquait de lui, ainsi il n’arrivait à contrôler par la fatigue le prenant plus encore. Elle sourit. Son sourire se hisse et se grave déjà dans sa mémoire. Elle joue. Elle sourit. Elle joue.
C’est un jeu. Ainsi il se raidissait plus encore. Il observait les gestes, eut le rapide déclic qui vint changer les cartes dans une vitesse des plus étonnantes. La cicatrice qu’il sent à présent sur sa paume. Elle pourrait rien dire, l’écervelée. Comme si, elle avait déjà gagné.
Le silence se gagne, la chère.
Alors, Jax éclatait de rire. Le rire sombrant dans les abîmes. Le rire éternel alors qu’il resserrait immédiatement sa poigne, la conscience reprise, avec l’inconscience d’une partie de ses gestes. Le rire de Satan venant leurs tenir compagnie, en riant lui aussi.
D’une situation si ridicule, s’en était affligeant. Le corps face à lui devenait plus instable encore, d’une respiration saccadée, ébranlée ---
Et finalement, d’un silence, d’un relâchement. Le sourire plein par la folie alors qu’il vérifiait si elle était vivante : elle respirait faiblement, mais avait bien perdu la conscience. Et lui, l’homme se sentant gagnant, s’éveillant de sa propre torpeur, de sa colère allant le faire chavirer trop loin ; il n’était plus monstre, mais espion en cet instant, Jax.
Il la prit dans ses bras, s’évadait alors dans la nuit, victorieux de sa compétence chanceuse : ne laissant que le désordre dans la rue laisser penser à un simple affrontement. Sans sang, sans cris.
Après tout, elle ne parlait pas, elle.

-----

Le sourire qu’il lui avait comme volé alors qu’il percevait les orbes de la dame s’éveiller au matin. Le sourire se peignant sur l’étendue du visage alors qu’elle constatait que ses poignets et chevilles étaient attachés sur le lit de l’homme. Jax, redevenu lui-même après l’excellente nuit qu’il avait passé, en individu  rassuré.

- Bonjour. Bien dormit ? Désolé si tu as eut mal, hier. Sans rancune ? Adossé au mur avec condescendance, avec un calme trop intelligent. Si elle jouait, il s’en accommodait à présent, et apprenait de ses erreurs, Jax. Alors, deal : sur la table de nuit, un carnet, un stylo. Je laisse la porte ouverte, et y’a une petite sonnette près de ta main. La sonnette d’un uno, ouais. J’ai pas prévu les invités. Le rire, agaçant pour la demoiselle, se lançant alors, alors qu’il regardait ses quelques messages. Indifférent, certes. J’espère que ton responsable est cool. Si tu parles, c’est cool, mais faudra une preuve que tu dis la vérité. Si quelqu’un vient pour toi, c’est cool. Si personne ne vient et que tu dis rien, je te nourris pendant deux semaines, et après, j’arrête. C’est tout. Et, tu auras pas le droit de te laver, sauf si tu pues vraiment trop fort. Et, pisser, sonnette aussi.

Il se dérobait alors avec son portable, lui lançant un dernier regard –

- Bisouuus. J’suis patient. Très patient. Crie pas trop, hein.

Connard, Jax.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

tranquille torpeur // koda Empty
MessageSujet: Re: tranquille torpeur // koda   tranquille torpeur // koda EmptyJeu 22 Fév - 22:10

tranquille torpeur
jax

tranquille torpeur // koda Tumblr_nc9o12kBHJ1tj6fgmo2_500Sa réaction, à Jax, elle est imprévisible. Et Koda aime ce côté inattendu. Parce que maintenant qu’elle a vu l’instabilité de la personne face à elle, elle sait. Que quelqu’elle soit, sa réaction, Koda pourra retrouver le dessus. Peut-être qu’il l’aura quelques secondes, quelques minutes. Mais il est trop instable pour qu’elle le reprenne pas, à un moment ou à un autre. Le contrôle, de la situation. Son sourire, Koda le sent, c’est un sourire qu’elle connaît trop bien. Qu’elle sait faire à la perfection. Elle le fait si souvent. Face aux inconnus, pour fausser une joie de les rencontrer. Face aux gens qu’elle sent pas, comme Jax, pour jouer, titiller, énerver. Face aux gens qu’elle aime pas, pour précéder une autre attaque, physique ou non, plus douloureuse qu’un sourire, juste qu’un sourire. Mais pour Koda, y’a deux réactions plausibles pour l’garçon. Il la lâche, s’excuse pas, mais la lâche, parce qu’il a compris le message. Ou alors il comprend autre chose, et la lâche pas. Pense qu’elle le menace, et resserre sa prise.
Et Koda, oui, ressent une pointe d’appréhension. Parce qu’être abîmée, oui. Mourir, mouarf, pas sûr que ça la tente autant.

Et pourtant, alors qu’elle pensait pas ça possible, Jax la surprend. Parce que manifestement, il a compris ses gestes. Il rigolerait pas si il pensait sérieusement qu’elle venait de le menacer de mort. Alors c’est autre chose, une autre réaction que les deux auxquelles elle pensait. Et, ça l’intrigue, Koda. Elle a pas vraiment le temps, d’être intriguée. Parce qu’elle sent la poigne de renfermée sur sa gorge, et qu’elle sent qu’elle peut plus respirer.
Oh well.
(Bambi, je t’aime.)

----

Elle ouvre, les yeux, doucement. Ah bah. La première réflexion, c’est qu’elle est pas morte. Et c’est une bonne chose, pour elle. Moins, pour lui. Parce que Bambi a forcément senti ça, cet évanouissement. Et qu’elle sait déjà probablement où elle est par un hawk quelconque. Et qu’elle va débarquer, bientôt. Et la deuxième réflexion, c’est qu’elle est clairement pas assez amochée pour que Bambi lâche ce Jax pourri. Et qu’elle doit l’être, vraiment. La troisième, c’est qu’elle est attachée à un putain de lit. Et finalement, si Bambi arrive et qu’elle la voit comme ça… Elle aura pas forcément besoin d’être plus amochée pour briser leur lien, pour toujours. Mais… Pour le drama, ce serait bien, quelques bleus. En plus de celui, évident, qu’il y a autour de son cou.
Et il se met à parler, l’autre excité. Qui semble plus l’être tant que ça. Non, non en fait, il semble calme, comme, comme une autre personne, presque. Parce que Koda a beau être un peu dans les vapes, elle remarque, ces choses là. Parce que, quelque part, espionne un jour, espionne toujours.
Hier. Elle a pas dormi à la maison, elle est pas rentré à la maison.
Ahah. Pauvre, pauvre Jax. S’il ressort de sa confrontation avec Bambi en vie, c’est que vraiment, il lui aura manqué. Ou qu’il aura eu beaucoup beaucoup de chance. Et quand il parle de son “responsable”, là elle peut pas s’empêcher de sourire. Parce que dés que son “responsable” sera arrivée dans cet appartement, cet appartement deviendra une scène de crime.

Et il s’en va sur une phrase qu’il pense probablement être la meilleure vanne du siècle. Koda, elle fait rien, elle reste là. Si elle pouvait atteindre ses ongles, elle se ferait probablement une manucure à coup de dents pour faire passer le temps. Si elle pouvait rejoindre ses mains, elle se tournerait probablement les pouces.
Sauf que quelques minutes passent, quelques heures passent, et qu’elle s’emmerde, genre, violemment. Alors elle regarde la sonnette. Le plafond. La sonnette. Plus de bleus elle aura, mieux ce sera. Elle sonne, attend.
Jax rentre dans la chambre, et elle, elle a ce sourire sur les lèvres, celui qu’elle avait hier soir, quand il s’est mit hors de lui. Elle se doute que ça va pas fonctionner de la même manière, parce qu’il est différent, reposé. Dans un endroit qu’il connait, en plus. Elle pointe le carnet, et dés qu’elle l’a en main, se met à écrire :

Salut salut, je m’appelle Personne. Tu connais cette histoire ? Il parait que c’est une ancienne histoire, je sais plus qui m’en avait parlé. Personne, un gars qu'a fait un truc à un d’autre. Et quand il s’est plaint, l'autre et qu’on lui a demandé qui lui avait fait, le truc, il a dit : Personne. Du coup, tout l’monde l’a prit pour un con. Sauf que moi, quand j’irais me plaindre à mon “responsable”, je pourrais dire que Jax m’a fait ça. Et mon “responsable”, il te laissera pas t’en sortir à si bon compte.

Oh non. Ma femme, elle va te refaire le portrait avec ta putain de sonnette Uno. Prépare toi à rencontrer pas une, mais deux furies en rogne. Et crois-moi, t’es pas prêt pour ça.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

tranquille torpeur // koda Empty
MessageSujet: Re: tranquille torpeur // koda   tranquille torpeur // koda EmptyVen 23 Fév - 13:20

tranquille torpeur
koda

tranquille torpeur // koda Tumblr_p2v4kpxr2i1ugft7ao2_250Affrontement d’or et d’argent comme périmé –
Il avait la main sur la proie. Jax n’était plus la proie, il était redevenu l’espion si formé par la police de Cosmopolis. Il agissait en vertu de la loi, avec quelques agissements à oublier, mais tout de même en vertu de la loi. Contre les mauvais espions comme cette femme, qu’il se disait. Malgré tout, l’amusement se dessine au fil des minutes, des heures par l’ennui qu’il devine chez l’enlevée. L’homme s’étirait simplement en la surveillant, prenait le temps de lire un ouvrage caché dans ses tiroirs ou de regarder une énième fois ses textos. Il prévenait l’autorité qu’il avait trouvé un espion et qu’il allait en retirer des informations.
Il agissait bien pour sa chère loi l’élevant au dessus de l’autre être humain, Jax.
La petite sonnette vint enfin s’éveiller après un temps qu’il écrivait sur un papier. Il avait pensé l’expression de la demoiselle, l’état où elle l’avait surprit, la provocation l’alimentant et qu’elle allait probablement mettre en œuvre. Simplement, il s’en importait, Jax, et allait traiter l’information comme une machine. A la quête de la vérité, afin de juger si elle valait la peine de circuler en vie, ou près de ses collègues : en prison. Alors il se dérobe de son ouvrage, la saluant rapidement, sans prêter attention à l’étirement de lèvres similaire qu’elle imitait encore ; il ne pourrait ainsi point s’en agacer. Avant de la détacher, de vérifier que ce n’était pas trop serré pour ses poignets –là est l’opposition avec le rôle torturant les autres qu’il arborait sous la folle lumière du dehors- et elle écrivait enfin. Première épreuve, qu’il s’énonçait avec impatience, même si son air s’avérait concentré.
Il lut le texte. Une fois. Deux fois. Trois fois. Traitant les informations, prenant le stylo de la demoiselle. Comme à l’enfance, en cours, où l’on demandait la synthèse. Il ne jouait que de peu, Jax. Il travaillait. Alors, il rayait tout ce qui était inutile. Il rayait l’anecdote devant la jeune femme. Il rayait tout. Avant de l’attacher, montrant avec silence la sonnette si elle avait besoin d’autre chose.
Avec le sourire, malicieux, le sourire de l’intéressé ! Seulement, il déchirait tout de même la feuille en l’emmenant. Ne cachant un bonheur certain d’avancer dans son enquête. Jax. Elle avait écrit son prénom. Elle connaissait son surnom. Ce n’était pas Jackson. C’était Jax qui était écrit sur le papier. Peu l’appellent Jax, si ce ne sont que des amis proches qu’il n’a plus, ou son service propre. De là, il pouvait émettre l’hypothèse première que cette femme, n’était pas un si grand ennemi que ça. Ou, si elle était un ennemi, elle était déjà bien informée, et c’était bien plus intéressant. Mais si l’ennemi était plus grand, personne ne viendra l’aider, et quelqu’un le suivrait de nouveau le lendemain.
Tout lui était bénéfique, à l’instant. Il s’étirait, bien heureux de sa situation. Si elle savait, la demoiselle "personne", à quel point elle venait de la rassurer. Il dormirait mieux, à présent. Alors il vint la rejoindre, s’asseoir près d’elle, avec une boite de gâteaux. Comme s’il s’occupait d’un enfant, finalement.

- T’en veux ? J’fais un petit geste, et je te laisserai plusieurs heures solo. Même si tu actionnes la sonnette. Tu auras le temps de réfléchir à ce que tu veux, comme ça. Évite de pisser dans le lit, ce serait bête, et un peu répugnant. Le sourire qui persiste, la victoire affichée par l’erreur minime ou voulue de la demoiselle, qui l’avançait tout de même grandement dans son enquête. Il mangeait avec le gâteau devant elle, avant d’en mettre un sur sa tête. Abruti, Jax. Tiens essaye de le manger. Aller, j’y vais, amuse-toi bien.

Le temps passait alors, inlassablement. Peut-être lui faisait-il le coup deux fois, ou trois. La deuxième nuit allait se profiler, la salle où la demoiselle était restait fermée ; c’était curieux d’avoir une invitée si silencieuse, c’était le cas de le dire. Elle ne l’avait pas encore appelé, alors il se reposait encore, écrivant sur la table les multiples idées lui traversant l’esprit.
Mais il ne trouvait encore que du flou, Jax.
Une sonnette venait crier son dut, éteinte depuis bien longtemps. Celle qu’il n’entend pas assez, encore moins que la sonnette Uno, alors il continuait d’écrire, concentré.
Puis vint la porte martelée. Une fois, deux fois. Impatiente. Une fois, deux fois, trois fois. Trop forte.
Le responsable, enfin ?
Par méfiance pure, il vint à se préparer en cas d’attaque. Il l’ouvrait alors lentement, le regard en alerte, avant de se décomposer. Stupeur à l’extrême ? La porte qu’il entrouvre alors plus grandement, tout sourire à l’idée de voir son amie d’enfance : aux traits plus vieux, plus bouffés qu’avant. Comme lui, c’était dire : ils étaient jeunes, avant.
Bambi, une des siennes, de sa famille de cœur, des rires si innocents qu’ils portaient ensemble. Bambi, rien que cela, venant alléger son cœur mais endurcir sa vie, d’une manière non-souhaitée.

- Ouah. Qu’est-ce c’que tu fous là… J’attendais quelqu’un d’autre. De plus chiant. Attends. Il vérifiait de multiples regards à l’extérieur si personne, aucun voisin ni un inconnu était dans le coin. Pour éviter qu’il y ait une trace d’un Jax sous le Nat, avec une amie d’autrefois. Rentre, vite. Fin, j’suis heureux. Mais je sais pas comment tu m’as trouvé. T'es douée. Fin. Tu veux quelque chose à boire ?

Avec la muette qu’il avait presque oubliée, au-delà de ça.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

tranquille torpeur // koda Empty
MessageSujet: Re: tranquille torpeur // koda   tranquille torpeur // koda EmptyVen 23 Fév - 16:56

tranquille torpeur
jax

tranquille torpeur // koda Tumblr_nc9o12kBHJ1tj6fgmo2_500Quand il repart de la chambre, Koda fait rien. T’façon, y’a plus rien à faire, y’a plus qu’à attendre. Attendre qu’un hawk découvre où elle est, ou que Bambi trouve le moyen de la retrouver à travers le lien. Parce que Koda sait, est sûre, que c’est possible. Après tout, quand elle allait la chercher, Bambi, quand elle se bourrait la gueule avec ses “amis” si chers à son coeur, elle lui a jamais dit où elle était. Koda l’a toujours ressenti. Elle sait, Koda, que Bambi va le retrouver. Et elle sait que plus tard ce sera, plus colère elle sera. Parce que depuis leur rencontre, elles ont jamais été séparées 24 heures entières. Jamais. Rarement elles ont été séparées plus que quelques heures d’ailleurs. Elles bossent ensemble, que ce soit pour les Hawks ou la maison de disque, vivent ensemble. Elles sont inséparables. Quand Koda va voir ses parents, qu’ont pas encore acceptés Bambi, elles se quittent. Mais Koda revient toujours au bout d’une, deux heures grand maximum. Et ce cher Jax vient de les séparer pendant un peu moins de 24 heures. Il n’a aucune espèce d’idée du danger dans lequel il vient de se fourrer.
Et Koda, ça lui va très bien comme ça. Elle veut pas que Bambi s’en veuille, de l’avoir frappé, après coup, Jax. Alors elle fera tout pour qu’elle le fasse pas, c’est pas le but du jeu. De la faire retomber de nouveau dans une culpabilité stupide. Non. Juste briser leur lien, juste que Bambi, une fois dehors, lui dise à Koda : “T’entendras plus jamais parler de Jax, plus jamais.”
Oui. Ca, c’est bien.

Elle attend, a l’impression d’attendre des heures. Et elle en profite pour tirer sur les liens. Parce que, même si elle parvient pas à s’en détacher, ça laissera des traces. Et ça va être moche. Mais, Bambi, quand elle aura la preuve qu’il l’a, non seulement étranglé jusqu’à perte de conscience, mais retenu attachée à un lit assez longtemps pour que Koda en ressorte avec des marques comme celles qu’elle fait apparaître. Koda, elle est plutôt dans la retenue, normalement. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui, plus c’est gros, mieux c’est. Aujourd’hui, le plus n’est pas l’ennemi du bien. Ou peut-être de celui de Jax. A la rigueur.
Quand il revient dans la chambre avec une boîte de gâteau, elle lève les yeux au ciel. Parce que, sérieusement ? Qu’est-ce qu’il va faire maintenant ? La torturer avec des trucs périmés ? La faire saliver devant des sucreries ? Pauvre gars. Koda, elle a jamais aimé les trucs trop sucrés. Et quand il parle, quand il pose le gâteau sur sa tête, quand il repart. Pendant tout ce temps, Koda a un sourcil levé, et les lèvres un peu écartées.

C’est qui ce bouffon ? Il sort d’un cirque ?

Un gamin. Et puis, franchement, un gamin pas drôle. Enfin, il ressemble à un mec qui s’amusait à baisser le fut de ses potes pendant la récré à l’école quoi. C’est ridicule.
Un bouffon ridicule.
Et Koda relève pas, parce que, déjà, elle peut pas. Et puis parce qu’elle se dit que la seule chose que ce Jax parvient réellement à faire, c’est de la conforter dans le fait que Bambi, elle a rien à faire avec un mec comme ça. Alors elle continue à tirer sur les liens dés qu’elle peut. Elle continue à marquer les traces rouges autour de ses poignets, et quand ça commence à la brûler, elle comprend qu’elle a réussi. Elle balance sa tête une fois à gauche, et le gâteau en tombe. Bouffon.

Et du bruit, dans l’entrée. Enfin. Koda tend l’oreille, et écoute, se concentre sur la voix de Jax, qu’elle trouve de plus en plus dégueulasse, vraiment. Elle sait, sent que Bambi vient de passer la porte, vient d’entrer dans l’entrée. Et lui, le pauvre, qu’a aucune idée de la scène qu’est en train de se jouer juste devant ses yeux. Alors Koda sourit. Son côté spectatrice perverse ressortant. Koda ferme les yeux, sourire aux lèvres, et écoute quand la douce voix de Bambi s’élève dans les airs. Et sa voix. Rien que sa voix. Koda sent son corps de détendre, son esprit se calmer. Bambi est là. Bambi va tout régler. Bambi est là.

Jax. J’avais des doutes, mais j’espérais que ce soit pas toi. Vraiment, crois-moi. Mais, tu vois ? Ma soulmate, elle s’est faite étrangler hier, jusqu’à ce qu’elle tombe dans les pommes. Ma femme, Jax. Parce que c’est ma femme aussi. Et depuis ce matin, elle se débat contre quelque chose, je sais pas, je détermine pas quoi, mais ça a pas l’air d’être réjouissant. Jax. Elle est où ?

Et sa voix paraitrait calme pour quiconque la connait pas. Mais Koda la connaît, et le sait, qu’elle est tout sauf calme. Qu’elle essaye de rester cordiale, parce que l’autre, pote, pas Jax l’autre, rentre en équation. Qu’il reste un client. Que Jax, ami ou non, reste une cible. Que les cibles peuvent pas être blessés. Bon, et y’a peut-être le fait qu’ils étaient, amis, avant. Mais Koda sait, Koda sent, que Bambi, elle est a deux doigts de lui éclater la tête contre un mur. Koda sait, sent, que quelque chose dans Bambi, vient de se casser, de s’en aller. Une partie de son passé, c’est à espérer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

tranquille torpeur // koda Empty
MessageSujet: Re: tranquille torpeur // koda   tranquille torpeur // koda EmptyVen 23 Fév - 17:51

tranquille torpeur
koda

tranquille torpeur // koda Tumblr_p2v4kpxr2i1ugft7ao2_250Le peu d’autrefois s’écroulant alors ;
Ce n’est pas que Jax n’aimait pas revoir Bambi. Il s’en réjouissait, que dire, il saluait, il la faisait entrer dans ce chez lui ayant l’air miteux –digne d’un piètre mafieux- ; mais elle semblait préoccupée. Même pire que cela, rien de son entrée n’était pas raison. Il lisait dans ce calme affiché qu’il avait déjà vu, telle l’engueulade allant suivre quand il manquait de suivre son frère par inquiétude, mais qu’elle fut l’une des amies restant auprès de lui. Pour, l’engueuler, un peu, Jax. Une de celle qu’il invitait au restaurant de ses parents pour manger le soir, avant de rire devant sa propre famille bien timbrée. Bambi était le représentation même de son passé, où il n’en restait presque rien.
Ou un simple néant déguisé.
Le passé chantant. Le passé chante et se remémore sans cesse qu’il vit. Le passé, amuse-gueule aux maux comme aux mots qu’elle allait lui dire. Jax, qui finalement aurait préféré qu’on ne le retrouve jamais. Tout était mort. Tout était vaguement enterré. L’enfance d’Oriel était recouverte par de simples mauvaises herbes. Ainsi, il ne savait quelle émotion affirmer face à elle.  
Réellement, point.
Ainsi écoutait-il attentivement, traitant les informations. L’air qui se décompose. L’air du merveilleux « oh merde » se dessinant sur son visage : l’air du pourquoi, l’air désolé, l’air de l’enfant comprenant que voler un bonbon, c’est mal. Il ne pensait pas avoir fait une connerie, alors il eut du mal à percuter entièrement.
L’être ne sachant plus réellement osciller avec son lui d’autrefois –

- A part le gâteau, contre quoi elle se débattrait... Les neurones qui s’activent et le propre visage de l’homme ne devenant que déchet ; Attends. Attendre, quelle idée, Jax. Ta femme. Ta soulmate ? Tu l’as envoyé ? Le responsable c’est toi ? La pause qui s’inscrit, l’homme qui lève les bas au ciel et se  masse les tempes. Fatigué, réellement. D’où le Jax. Ah. Si ta femme avait juste écrit "Bambi" ou me l’avait dit hier, j’aurai juste rien fait putain.

Il accourait alors dans la chambre, ne comprenant la réaction de l’espionne dès lors. La détachant avec l’incompréhension encore présente, même s’il ne savait mesurer le danger de sa situation.

- Pourquoi tu m’as pas écrit bambi, hein ? Rah.

Qu’il continuait, moitié reproche moitié excuse formelle et désolée qu’il énonçait rapidement, la lâchant pour qu’elle retrouve sa femme : emmenant la boite de gâteau avec lui, la rangeant au passage. Il comprenait que son amie –ou ancienne- était en colère, ou allait simplement hurler sur son ami. Il ne savait, mais il se devait d’être professionnel, Jax.
Pour sa propre justice, s’en était hilarant.

- Si je savais que c’était ta femme, je lui aurai simplement demandé de te retrouver. Pourquoi t’es pas venue me voir si c’était pour me faire espionner, Bambi. Je t'aurai donné ce que tu voulais. Et la miss « personne », elle n’a pas aidé pour se sauver, sur le coup... Reproche rapide alors qu’il tournait l’œil vers Koda. Bambi.

L’appellation calme, écourtée de l’homme posait à question. Jax avait une douleur nommée passé inscrite en son sein. Celle de choisir, consciemment, de l’écarter et de devoir interroger quelqu’un dont les souvenirs le partage de trop. Perdu, se sentant encore plus seul à l’habitude – il s’enfonçait, un peu. Il eut une pensée écourtée envers la petite sœur éteinte de corps depuis ces neuf années où il errait à la recherche de raisons de vivre, encore et encore : cette sœur adorant Bambi comme une autre sœur, croyant toute jeune  que Jax était l’amoureux de Bambi. Elle lui avait demandé, si il était l’amoureux de Bambi. Il en avait rit.
Non, Bambi n’est pas l’amoureuse, elle est la teinte lumineuse de nos journées parmi d’autres, et s’en est ainsi.
Il n’aurait cru qu’un jour, le tableau risquait de se noircir par un malentendu, par une soulmate restée sous silence. Et, par logique, elle se tournerait vers les dires de sa soulmate, et le haïrait. Son passé le détesterait autant que lui le déteste, quelle ironie. Il eut l’impression que son destin le trahissait encore, Jax.

- Je m’excuse pour le gâteau, Miss Personne.

Le regard se tournant rapidement vers son amie, grave, digne de l’espion accomplissant son travail.
((digne, très digne, trop digne ?))
Désolé, Jax, tu resteras le Nat trahissant et le Jax solitaire, finalement. Sauf si le soulmate si agréable qui était le tien sentait que tu étais très seul, finalement. Cruel soulmate. Personne n’avait la même chance, finalement.

- Je dois te demander ce que j’ai demandé à ta femme. Pourquoi. Qui. Pourquoi, tout ça. Et pour vous laisser partir, te dire à toi, qu’ici je n’existe pas. Donc je n’existerai plus une fois que tu partiras, aussi. C’est pour mon pardon, je dirai, mais ce n’est pas pour ça. S’il vous plait, répondez-moi juste, alors.

Il n’avait jamais parlé aussi longuement, lui étant si concis à l’habitude ;
Bravo, Jax !

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

tranquille torpeur // koda Empty
MessageSujet: Re: tranquille torpeur // koda   tranquille torpeur // koda EmptyVen 23 Fév - 19:19

tranquille torpeur
jax

tranquille torpeur // koda Tumblr_nc9o12kBHJ1tj6fgmo2_500Koda attend. Elle a l’impression d’attendre depuis une journée entière. A rien faire, juste, attendre. Et Koda pensait pas être du genre patient, pourtant. Mais là voilà, attachée au lit, encore, toujours, à écouter Bambi, dans la pièce. A écouter ce ton de voix qui annonce une tempête à venir. Et Koda s’en excite de cette tempête. Que la tempête soit forte, oh le plus fort possible, oui. Qu’elle la venge de ce bouffon de cirque. Qu’elle brise ses liens avec lui. Vu la solitude évidente de c’gars, c’est probablement la pire vengeance qu’elle puisse lui donner. Oui. Et elles en seront que plus heureuses, avec un microbe de moins dans leur vie, dans le passé de Bambi, comme une épée au dessus de leur tête, menaçant de tomber à tout moment. Parce qu’elle voudrait pouvoir crier le contraire, Koda, mais il est fragile, leur équilibre, à Bambi et elle. La seule chose sûre qu’elles aient de leur couple, c’est l’amour, et les Hawks. Mais rien d’autre. Parce qu’il y a eu trop de chutes, trop de fracas pour penser que leur mariage est stabilisé, et que c’est la belle histoire d’amour sans encombre. Et Koda, plus elle déblaiera la route, plus facilement Bambi pourra la suivre. Et elles avenceront comme ça, dans la vie, jusqu’à ce qu’elles meurent. Avec Koda qui éloigne les mauvaises influences, les appels vers le passé de Bambi. Pour que Bambi n’ait pas à souffrir, en y résistant. Pour qu’elle n’ait même pas le temps de les appercevoir.

Elle l’entend vaguement essayer de comprendre, Jax. Essayer de relativiser. Parler du gâteau. Le pauvre petit est perdu, on dirait. Et Koda, ça la ferait rire si ça ne l’inquiétait pas outre mesure. Il était pas comme ça, avec elle. Il était différent. Pourquoi, pourquoi est-ce qu’il est toujours aussi différent. Entre hier et ce matin déjà, il y avait un fossé. Mais entre ce matin et maintenant. Il ressemble plus à un bouffon, mais juste à un petit garçon, perdu. Et ça lui plait pas, à Koda, du tout. Parce que Bambi, elle. Elle peut pas retomber là dedans, elle peut pas, elle. Peut pas. Elle entend Bambi lâcher une expiration rapide, un ricanement, peut-être. Elle entend Bambi comme si elle était à quelques millimètres d’elle. Et elle sait qu’elle se retient, de relever. Le “dit quelque chose” maladroit. Et finalement, le garçon perdu qui vient la détacher. C’est plus un bouffon. C’est un petit garçon. Et c’est bizarre, pas normal, non. Ca devait pas se passer comme ça.
Mais Koda, elle oublie tout. Ses plans foireux, ses envies de briser le passé de Bambi, les envies de blessures pour incriminer quand Bambi entre dans la pièce. Elle saute du lit et court vers elle, lui saute dans les bras. Elle pleure pas, crie pas, se plaint pas. Et elle devrait. C’est ça qu’elle avait prévu de faire.
Le faire tomber, le bouffon.
Sauf qu’elle le fait pas, non. Non, elle passe ses bras derrière sa tête, et Bambi voit pas, alors, les traces si recherchées sur les poignets. Et elle enfouit son nez dans son cou, et Bambi voit pas, alors, la marque de main sur son cou à elle. Elle respire l’odeur, si familière, et laisse des petits baisers un peu partout.

Bambi la prend dans ses bras, martial style, presque. Comme une petite chose fragile. Parce que c’est ce qu’elle devient, Koda, face à Bambi, en sa présence. Une petite chose fragile. Un petit faon qui vient tout juste de naître qu’est pas encore sûr de pouvoir marcher.
Et naturellement, Bambi s’assoit sur une chaise, et la pose, Koda, sur ses genoux. Koda, elle a pas bougé, elle veut pas bouger. Elle est trop bien là où elle est. Son visage dans le cou de sa femme, ses mains autour de sa nuque, juste là. A écouter son plan de se faire démonter mots après mots. Phrases après phrases. Secondes après secondes. Plus elles resteront là, plus loin elle sera de son objectif.
Mais Bambi est plus importante. Bambi est là. Bambi lui a manqué. Bambi. Bambi remplit son esprit, et y’a plus qu’elle. Plus leur équilibre pourri, plus l’épée qu’est le bouffon, garçon perdu. Juste Bambi, son parfum, sa peau douce.

Elle l’entend juste parler, entend ce qu’elle dit, parvient qu’à peine à y mettre du sens.

C’est Jon, il m’a demandé si j’avais de tes nouvelles. Et il m’a dit qu’il avait cru te voir. Et Koda. Koda, elle est douée pour suivre les gens qui veulent pas être suivi. Elle finit souvent à l’hosto à cause de ça. Mais toi, Jax ?? Toi ? Je savais pas que t’étais devenu… Comme ça. C’est même pas l’problème, que je la connaisse ou pas. T’es violent. T’as étranglé une fille jusqu’à ce qu’elle puisse plus respirer. Une fille, Jax. Et ensuite, j’ai vu le papier, le crayon. T’as continué, en sachant qu’elle était muette ? T’es plus le garçon que je connaissais. Et. Tu. Ça me déçoit, beaucoup. J’étais heureuse de pouvoir te revoir, maintenant, je.

Mais Koda, elle peut pas en entendre plus non. Non, parce qu’elle pleure, dans le cou de Bambi. Bambi est mal, trop mal, beaucoup trop mal. Elle a trop de sentiments contraires, et c’est douloureux. Son coeur se comprime si celui de Koda n’est qu’une indication, elle imagine pas à quel point. Alors elle lui frappe le côté de la jambe avec son pied, et se retire. Laisse la marque visible, mais se met à mimer.

Arrête. On peut pas juste partir ?

Mais Bambi veut pas, elle le sent. Bambi veut comprendre. Bambi veut s’assurer que le Jax qu’elle connaissait, il est ou parti pour jamais. Ou caché quelque part sous cette violence.

Alors Koda se retourne vers lui finalement, les bras de Bambi autour de son corps quand même super frêle.
Et baisse les yeux vers la boîte de gâteau. En prends un et le met dans sa bouche.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

tranquille torpeur // koda Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
tranquille torpeur // koda
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» koda fujino
» world of darkness ☽ koda
» koda + isn't that a song already ?
» Innocent and sweet | Koda
» gravel to tempo (koda)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ANTIGRAVITY :: through the valley of the shadow of death :: Let the record spin :: IRP :: RPS TERMINÉS OU ABANDONNÉS-
Sauter vers: