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- et c'est combien pour celui la ?
Gali dévisage l'homme, sceptique, embêté. C'est le troisième de la journée, le septième de la semaine à demander. Ce n'est que mardi. L'ancien prostitué pose ses coudes contre le comptoir rosé et pose son menton contre ses jointures, fixe l'homme sans un mot. Il est énervé. Il n'a pas envie de se faire poser la question encore et encore. Il n'a pas envie, non plus, de vendre le corps d'un homme. Sa manière de pensée est peut-être faussement héroïque voire même hypocrite, mais il n'a pas envie de prostitué un humain ; il se contente des androïdes et encore là, ils sont tous consentants. Il est le seul humain dans l'établissement. Et les gens essaient, oui, depuis l'ouverture de l'illusion, de poser leurs doigts, sales ou non, contre sa peau. D'offrir un prix élevé pour le toucher. Il lui est même arrivé de tomber sur des gens qui l'avaient connus avec Altea, alors qu'il commençait à peine à se vendre, et qui demandent des caresses en souvenir du bon vieux temps. Mais Gali gère la chose. Gali les dévisage et les envoie balader à coup de sourires viles et de paroles merdiques couvertes de brillants. C'est une routine à laquelle il est habitué. Il l'appréciait, avant. Un peu moins maintenant. Un peu moins depuis Jean. Ils sont tous Jean, après tout, depuis ce moment là. Il n'a jamais vu son visage, ne se souvient même pas de l'avoir vu une fois ; c'est facile de l'imaginer être n'importe qui, depuis, qu'importe s'il est mort. Qu'importe si Ajay lui a dit une centaine de fois qu'il a saigné comme un porc. Si Gali a demandé à voir la carcasse pour la massacrer à coup de couteau, il a refusé. Alors Gali ne sait pas qui il est, et chaque personne demandant à toucher son corps plutôt que celui d'un androïde lui fait penser à ce psychopathe s'étant inventé une romance désillusionnée entre eux. Mais depuis quelques jours, depuis quelques semaines, ils sont moins présents. Ils ne demandent plus vraiment pour lui, à croire qu'ils ont compris. Non, ils questionnent pour un autre morceau de chair bien vivant qui se balade à l'illusion, chat errant, ou simple tarzan.
Cahen est là depuis un mois, maintenant. Gali lui a ouvert la porte de l'illusion, lui a offert une cabine dont il se sert comme chambre, maison, et un métier à balayer et nettoyer. Il ne sait toujours pas grand chose sur lui, sauf qu'il lui a parlé de terre et qu'il est perdu. Si Cahen est presque aussi grand que lui et aussi vieux, Gali s'est vu plus jeune, perdu sur Altea, la peur dans les tripes. Dire qu'il a eu pitié de lui est la vérité, mais Gali nie la chose. Il n'est pas du genre à faire acte de bonté. Lorsque Soren l'a dévisagé, Gali lui a simplement dit que le gamin allait servir au commerce, à attirer les obsédés avec sa gueule d'ange égaré.
Et c'est, malheureusement, ce qui est en train d'arriver.
Car forcément, c'est le troisième de la journée. Le troisième qui demande si Cahen peut passer quelques minutes avec lui.
Gali lui adresse une moue, un regard désolé, lui répond la normalité.
- désolé mon mignon, mais on vend du faux ici. tarzan boi, too real for you. maybe you can dream him with the VR.
Si l'homme est déçu, il ne perd pas son temps à argumenter. Vu son costume trois pièces et sa jolie montre, son horaire doit être serré. Chaque seconde compte, sur Sigan. Il prend son conseil, disparaît dans l'une des salles vacantes destinées aux IA, allant certainement s'imaginer le passeur de balai contre son dos, comme la sueur. Gali le regarde disparaître sous les néons rougeâtres de l'illusion. L'accueil est de nouveau libre. Gali ouvre son portable, regarde les quelques messages s'y trouvant, envoie une selfie à Ajay - simplement la dixième de la journée - accompagnée d'un message - le millième certainement - avant d'être envoyé et de se tourner vers le long couloir où, tout au fond, Cahen nettoie le sol.
- hé, ken doll ; lorsqu'il lève les yeux pour le regarder, Gali lui fait un léger signe de la main, presque distingué, pour qu'il se rapproche. Dos au comptoir, il y pose une nouvelle fois ses coudes, dévisageant le sauvage qui s'approche, essayant de voir ce que les clients voient et désirent. Il le voit, bien évidemment. Être amoureux d'Ajay ne fait pas de lui un aveugle ; Gali aime les belles choses. Il s'est seulement décidé à en aimer une seule en particulier pour l'éternité. Soulmate ou non. Ça ne l'empêche pas de regarder. je crois qu'on commence à avoir un sérieux problème, et il va falloir trouver une solution.
Il pince ses lèvres et le regarde attentivement, impérieux, avant de tendre les doigts pour capturer l'une de ses mèches de cheveux. Il se rappelle avoir porter les siens aussi long. La langue claque au fond de son palais avant qu'il n'arrête de le toucher.
- you're too pretty for this kind of stink. tu commences à être mauvais pour le commerce, un client a demandé à ce que tu le nettoie il y a deux heures. c'est le troisième, cette semaine. so, il prend un temps d'arrêt, assez longtemps pour se prendre une sucette rose qu'il met dans sa bouche. est-ce que tu peux arrêter d'être mignon, ken doll ? tu me voles mes admirateurs.
Dans le regard, une lueur amusée. Il n'est pas réellement sérieux.
Enfin si, un peu.
Gali aime l'attention, après tout.
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Jillian Samuels
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Un mois. Il est arrivé sur Sigan y’a un mois. Cahen, il a toujours vécu au jour le jour sur Terre. Jamais en prédiction de. Jamais en attente de. Ou peut-être, si, en l’attente de la mort de sa mère. Mais il le dira à personne, osera même pas le penser trop fort. Elle les a mis aux mondes, Seth, Awan et lui. Et rien que pour ça, ils lui ont toujours dû le respect. Rien que pour ça, souhaiter qu’elle meurt est quelque chose qu’il préfère garder pour lui.
Il imagine souvent ce qu’aurait été sa vie si leur mère était partie, que leur père était resté. Sans pour autant dire que c’est entièrement de sa faute à elle, Cahen sait qu’il aurait jamais commencé à se prostituer. Peut-être que Seth aurait jamais commencé à se battre, et Awan aurait jamais commencé, dès son plus jeune âge, à vendre de la drogue. Parce que leur père, il aurait tout fait pour les protéger. Alors que leur mère, fait tout pour être sûre de l’être elle, protéger. Qu’importe si ça emmène ses enfants six pieds sous terre. Surtout Cahen, bien sûr. Dans son esprit, c’est un meurtrier, à sa naissance, il en est devenu un. Elle le regretterait pas. Elle le regrette probablement pas, actuellement.
Cahen peut qu’imaginer le sourire qu’elle a sur les lèvres en pensant qu’il est mort. Et il peut qu’imaginer Seth serrer les poings pour résister à la frapper alors qu’elle agit comme ça. Ce serait étonnant. Qu’il l’ait pas encore frappé, en un mois, sans personne pour le retenir.

Sur Terre, il a jamais vécu dans l’espoir de. Il a toujours cherché à survivre, et à faire survivre ceux qu’il aimait. Ou ceux qui devaient survivre parce que c’était comme ça. Kaëlys est morte, quand même. Malgré ses efforts. Il a jamais vécu dans l’espoir de se reconstruire après elle. Parce que c’était impossible.
Puis y’a eu ce dernier mois. Cette arrivée mouvementée sur Sigan, ce type sympa. Cette agression, violente, qui l’a mis dans un état qu’il n’arrive toujours pas à comprendre. De choc, de peur. Il avait rarement eu aussi peur, Cahen, pour sa vie. Et l’Illusion. Et Galileo.
Et y’a eu Mélia.
Il a jamais prévu d’oublier Kaëlys, et il n’a pas, oublié Kaëlys. Il a jamais vraiment prévu de la remplacer non plus, ce serait idiot de penser que c’est possible. Mais physique, l’attirance, c’est autre chose, c’est différent. C’est un truc qu’a Mélia. Qu’a personne d’autre. Et ce qui est arrivé est arrivé. Cahen n’en est pas fier. Il a jamais été fier de coucher avec quiconque qui n’était pas Kaëlys. Mais Kaëlys, elle est morte, maintenant. Pourquoi est-ce que ça change rien ? Cahen sait pas, réfléchit pas, essaye pas de trouver une raison plausible. Il l’a juste pas oublié, c’est tout.

Il balaye.

Il est habillé en jean. Chemise, en jean, les manches relevées. Il peut, maintenant. Il fait partie d’un groupe de tricheurs qui mentent sur le temps qu’il leur reste à vivre. Parce que son horloge, sa fausse, horloge, elle montre des chiffres qui importent peu au temps qui lui reste. Pantalon, en jean. Il est à l’aise. Assez pour essuyer, balayer, nettoyer. C’est pas dégradant comme travail. Aucun travail ne l’est, vraiment. Se prostituer l’a été, sur Terre. Mais c’était parce qu’il se faisait frapper, et qu’il détestait ça. Qu’il acceptait, parce qu’il le devait. Il déteste y penser, aujourd’hui. Celui qui frappait le plus, c’était lui, lui dont il se souviendra toujours. Lui qui a gravé son visage dans ses rétines, et le sourire qu’il avait quand il a tué sa propre soeur.
Tu sais, Kaëlys, il est mort, maintenant.

Il entend Galileo à l’accueil, parler avec un client. Y’a beaucoup de gens qui passent, et Cahen en observe quelques uns. Reporte vite son attention sur autre chose. Aucun d’eux ne ressemblent, de près ou de loin, aux gens qu’il a connu sur Terre. Mais encore, sur Sigan, les gens sont tellement différents de ceux qu’il connaît, sur Terre.
Il lève les yeux, finalement, quand Galileo l’appelle. Ken doll, qu’il l’appelle. Galileo dit pas mal de trucs dont Cahen comprend pas le sens, donne des surnoms sans qu’il les comprenne. Mais c’est pas grave. Parce qu’il comprend ce qu’est important. Qu’il doit balayer, et que contre ça, il peut dormir autre part que dans la rue.
La rue le terrifie depuis le premier jour.

Un problème. Ils ont un problème ? Cahen regarde rapidement autour de lui. Le sol, les murs, ils sont propres. Y’a un endroit qu’il a oublié de nettoyer ? Faudra qu’il se rattrape. S’il pouvait éviter d’avoir des problèmes, ce serait bien. Cahen, il aime pas ça, les problèmes. Il fonce souvent dedans, mais sans jamais le vouloir.
Galileo lui prend une mèche de cheveux, et Cahen, il trouve pas ça forcément désagréable. Il aime bien qu’on lui touche les cheveux. C’est doux, comme geste. Il a toujours aimé les gestes doux. Ca lui rappelle quand Kaëlys lui touchait les cheveux. C’était toujours. Presque toujours. Doux. Et plus récemment, Mélia. Mélia aussi, elle s’est amusée à enrouler des mèches entre ses doigts. Et Cahen a tellement aimé ça. Trop. Il s’en veut.

Puis finalement, Galileo finit de parler, explique le problème. Et Cahen fronce les sourcils. Un client ? A voulu qu’il le nettoie. La demande est bizarre. Trop bizarre que qu’elle veuille dire ce que Cahen a compris. Encore un truc que Galileo dit et que Cahen comprend pas. Il essaye de se rattraper à ce qu’il comprend. Il est pas bon pour le commerce. Et il faut qu’il arrête d’être mignon.
Cahen baisse les yeux sur lui-même, pour s’observer. Il s’est jamais considéré comme mignon. Bel homme, oui, probablement, il aurait jamais eu de clients sur Terre si ça avait pas été le cas. Mais mignon ? Il relève les yeux vers Galileo, le visage vide de toute idée, comme un poisson rouge dans un bocal rond.

Ouais ? Euh. Et comment je fais pour plus être. Hm. Mignon ?

Il soulève un sourcil interrogateur. S’observe de nouveau. Sa chemise en jean est ouverte, légèrement sur son torse. Alors il ferme les boutons jusqu’au cou, pour tout cacher. Et regarde de nouveau Galileo, visage absent de toutes autres émotions que la surprise et l’attention.
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Cahen est étrange. Gali connait plusieurs personnes qui ne viennent pas de son monde. Il sait que certains en font leur combat, de cette histoire de monde. Il sait qu'Ajay compte faire quelque chose de certainement dangereux en compagnie de Max à propos de ça. Son amoureux ne lui a pas dit directement ; c'est Max qui a ouvert la bouche, à force de se faire harceler, honnête dans la brutalité de ses mots. C'est certainement pour cela que Gali l'apprécie autant. Il ne prend pas de pinces, ni de détour. Mais Cahen. Cahen n'est pas comme ceux qu'il connait, venant des autres mondes. Il n'a jamais entendu parlé de la terre, après tout. Lorsqu'il a demandé à Max, il lui a simplement dit que c'était le quatrième monde et que le reste, il ne savait pas. Il n'a pas demandé à en savoir plus, face à son nouvel employé. Principalement car Gali s'en contre fiche complètement. Autant qu'il se fiche de Néphède, certainement. Ce n'est pas son monde. Et ce monde ne contient pas Ajay. Certes, Max, Scar et Sasha s'y trouvent, mais ils ne sont pas aussi importants que le King. Ou moins, pas totalement. C'est peut-être un peu trop compliqué pour qu'il parvienne bien à comprendre comment son coeur fait pour fonctionner. De toute manière, depuis l'attaque, personne n'est plus important qu'Ajay. Il s'est rendu compte que le perdre équivaut à mourir. Il ne lui a pas dit. Ils ne se trouvent pas dans une tragédie. Mais il sait que sans lui, sa vie ne reprendrait pas comme elle était avant cette année. Il doute même qu'elle puisse correctement continué. Gali doute qu'il serait apte à mourir pour une autre personne que lui-même, mais il s'imagine que le processus de guérisson serait étrangement long. Beaucoup trop long. Et que la plaie ne partirait jamais réellement.
Qu'importe.
Ce n'est pas le sujet.
Cahen est étrange ; le voilà, le sujet. Il n'est pas normal. Gali s'imagine qu'il est un peu simplet. C'est l'idée la plus logique qui lui est venue à l'esprit après de nombreuses conversations décousues et sans queue ni tête. Cahen ne fait aucun sens. Il s'égare lui-même et emporte Gali avec lui, pour le perdre en chemin. Le siganais ne se trouve pas particulièrement intelligent. Mais le cas de son nouvel employé semble un peu plus important.
Il suffit de voir cet air de chiot égaré qu'il porte en permanence sur sa gueule, en contraste avec sa gueule de dieu grecque et le corps qui s'accomode bien au reste.
- Ouais ? Euh. Et comment je fais pour plus être. Hm. Mignon ?
Un soupir quitte ses lèvres et Gali pince son nez, une seconde. Lorsqu'il trouve un peu de contenance,  il aperçoit que le blond est en train de boutonner sa chemise entièrement, avant de lui lancer un regard toujours aussi égaré. Gali pince ses lèvres et en toute simplicité, cligne des yeux brièvement. Cahen lui rappelle un enfant et Gali se rappelle à quel point il déteste cruellement les enfants. Ils sont tous tellement si cons.
- cahen, honey... qu'il commence, exaspéré mais doux dans ses mots, car personne ne veut brusquer les enfants et les faire pleurer. es-tu stupide ?
Mais il ne ménage pas ses mots, par contre.
Gali pose ses mains contre ses hanches et hausse d'un sourcil, accusateur, avant de secouer sa tête.
- le monsieur ne voulait pas vraiment que tu le nettoie, honey. sauf si c'était avec ta langue. sur son torse. et ailleurs, u know ?? il prend un temps d'arrêt et fronce un peu plus des sourcils. tu sais ce qu'on fait ici, oui ?
Gali ne veut pas l'insulter. Mais il pense sincèrement, pendant un instant, que Cahen croit que l'illusion présente des spectacles de magie privés ou une connerie du genre. God, il espère que non.
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Jillian Samuels
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Depuis un mois, Cahen essaye de déchiffrer les paroles de Galileo à chaque fois qu’il lui dit quelque chose. Garde l’essentiel, essaye de deviner ce qu’il a voulu dire par le reste. Il se dit que c’est pas forcément une mauvaise chose tant qu’il y a pas d’énormes malentendus. Après tout, ça fait fonctionner son cerveau. Parce que nettoyer, balayer, c’est pas vraiment une activité qui nécessite beaucoup de réflexion. Et que bien malgré lui, son esprit s’envole vers Mélia quand il réfléchit pas, se concentre pas sur autre chose. Alors parfois, après une discussion avec Galileo, il se remet à balayer en pensant à la discussion, le plus longtemps possible. Rangeant dans des coins de son esprit les mots que Galileo a utilisé pour probablement en remplacer d’autres. D’autres mots que Cahen comprend. Ou qui auraient un sens, dans la discussion qu’ils venaient d’avoir. Et il s’amuse à imaginer ce que la phrase aurait donné avec ses mots à lui, et pas les mots en énigme de Galileo. Et c’est tellement pas. Tellement moins beau. Tellement moins Galileo, que Cahen, ça le fait sourire.
A croire que la simplicité, c’est pas un truc qui lui va, à son patron. Et qu’il le montre jusqu’à sa façon de parler et ses choix précis de mots.
A l’inverse, Cahen a toujours été quelqu’un de simple. Comme Seth. Awan, elle l’a toujours été moins. Elle a toujours essayé de faire compliqué quand elle pouvait faire simple. Parce qu’elle aime pas, la simplicité, Awan.
Cahen est simple, sans être simplet. Il prend rarement des détours pour dire les trucs, et quand il le fait, c’est qu’il a honte de ce qu’il va dire. Quand il parle d’acte sexuel, par exemple. Cahen est gêné, et prend tous les chemins possibles pour pas utiliser quelques mots qui, sortant de ses lèvres, sonnent étranges.
Et Seth. Seth, c’est pire. Seth est brut de décoffrage. Et vraiment, quand Cahen y pense, il aimerait bien voir une discussion entre lui et Galileo. Entre le trop compliqué, trop raffiné, trop caché, et. L’ours. Qui grogne des phrases pleines de sens directs.
Il lui manque, Seth.
Heureusement qu’il a retrouvé Awan. Heureusement. Qu’il a pu la voir, ce jour là. Qu’il a pu lui demander, la supplier, de pas dormir, cette nuit là. Le malaise d’elle voyant ce moment intime entre Mélia et lui aurait été insurmontable.

La question de Galileo met ses sens en alerte. Stupide ? Non, pas qu’il le sache en tout cas. Ca l’a jamais dérangé, qu’on lui dise qu’il est débile, ou simpliste, simplet. Ou stupide, d’ailleurs. Con, non plus. Il comprend ce que les gens voient chez lui. Quelqu’un de simple. Et la simplicité, peut-être, dérange. Ou peut-être seulement qu’aujourd’hui, les gens comprennent plus, la simplicité. Comprennent plus qu’on se mette pas de carapace, qu’on joue pas un rôle.
Puis il continue, prend une pose qui le vieillit de quelques années tant il a l’air d’un patron pas content. Et parle. Et c’est simple, c’est expliqué. Et. Ah. Bah voilà. Fallait dire ça dès le début.
L’homme voulait pas être nettoyé. L’homme voulait payer ses services pour qu’il se prostitue. Comme il le faisait sur Terre. Et Cahen remarque, qu’encore une fois, Galileo lui a pas présenté comme ça. Lui a pas présenté simplement. Présenté par détour.
Et c’est certainement pas, vu qui il est, parce que ça le gêne, de parler de ça.
La question de Galileo le fait rire Cahen. Doucement. Il se moque pas. Il se dit juste que, wow. Galileo doit vraiment penser qu’il est stupide finalement. Cahen laisse le sourire qu’il a sur le visage.
C’est pas un sourire enfantin, pas un sourire naïf. Il a jamais sourit comme ça, Cahen. C’est un sourire amusé, qui raffermit son visage, qui donne à son visage ce que ses paroles lui enlèvent. Le charme d’un homme.
Il se racle la gorge.

Oui, je. Je sais. Je comprend peut-être pas tout ce que tu m’dis, mais. Hm, je suis pas aveugle. Et puis, j’connais ces regards. Je les connais par coeur. J’faisais ça sur Terre. Alors les regards pleins de désir, d’envie, et de frustration. J’les reconnais. De loin.

Ils m'effraient, parfois.
Parce que sur Terre, le désir, l’envie, la frustration, elle était pas que sexuelle. Parce qu’ils frappaient, étranglaient, faisaient tout pour blesser et dominer. Et que Cahen a encore du mal à s’y faire. Qu’il a encore du mal à s’en remettre. Tout ça, c’est fini maintenant. Parce qu’il est plus sur Terre. Parce que les gens, ici, semblent pas forcément prendre du plaisir à frapper d’autres gens. Et que Cahen est rassuré, ici.
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Il ne comprend pas grand chose venant de Cahen. En vérité, Gali ne cherche pas réellement à comprendre les autres. Il n'est certaInement pas la personne qui reste et qui écoute les problèmes des autres pour les aider à trouver une solution. Il ne fait pas la moue pour les douleurs qui ne sont pas les siennes et qui tapote le dos d'un autre pour l'aider à traverser une situation difficile. En cas général, Gali se contente de grimacer et de chercher la porte le plus rapidement possible après une tape maladroite sur le dos et une phrase de toute faite avant de foutre le camp. Et il souhaite bien évidemment que le problème soit régler avant qu'il ait besoin de leur parler de nouveau. Donc il est normal qu'il ne comprenne pas Cahen. Qu'il ne cherche pas à le connaître ou à comprendre quoique ce soit de ses problèmes. Le simple fait qu'il lui ait offert un toit et un emploi est déjà beaucoup venant de l'ancien prostitué. Il lui arrive certains jours de le regarder un peu attentivement, surtout ennuyé, et de se demander s'il ne peut pas le mettre à la porte. Puis Cahen fait un mouvement, expose un peu ses abdominaux et Gali dévisage attentivement avant de se dire que oh, tant pis, la vision en vaut la peine, il n'est pas si dérangeant que ça, finalement. Un peu comme un animal de compagnie, des muscles en plus. Gali ne sait certainement pas d'occuper d'un véritable chat ou d'un chien, encore moins d'un enfant, mais heureusement - du moins il espère - Cahen sait s'occuper de lui-même, et si des choses lui posent problèmes, il ne vient pas voir Gali pour en parler et les choses sont parfaites comme ça.
Alors non ; non, il ne connait pas grand chose venant de lui.
Il ne cherche pas à savoir non plus.
Gali n'est pas grand coeur, ni généreux, ni sauveur de la veuve et de l'orphelin. Il se contente d'offrir un toit à tarzan pour dévisager un peu ses abdos et avoir un peu de divertissements visuels lorsque l'Illusion est vide.
Autre point positif ; le voir lui rappelle d'appeler au gym occasionnellement.
Dans tous les cas, il hausse d'un sourcil lorsqu'il lui parle de sa Terre, et de ce qu'il sait sur les regards pervers. Gali laisse ses bras se croiser contre son torse et le dévisage une seconde des pieds de la tête, évaluant la marchandise d'un oeil tout à fait professionel, sans la moindre envie. Cahen a beau être mignon, Gali ne le désire pas. Il juge simplement tout ce qu'il est et tout ce qu'il peut être, et essaie peut-être de voir son passé, son histoire, au travers de son apparence.
Mais il ne pose pas de questions à ce sujet. Gali n'est pas curieux à ce point là. Cahen fait le ménage, c'est tout ce qui lui importe pour le moment. Le gamin a beau attiré les regards, il fait son travail comme il se doit.
- De loin, hm ? qu'il demande par contre, un sourcil haussé, entendant quelque chose au travers ses paroles. et de proche, alors ? est-ce que c'est une chose qui te dérange ?
Car Gali a beau posséder un commerce dans l'obscène et dans les pêchées, il ne cherche pas non plus à choquer. Enfin, pas entièrement. Pas au point de marquer, de traumatiser. Il sait que certains possèdent des souvenirs et que certains éléments peuvent faire offices de lames tournant lentement dans la plaie. Gali a simplement jeté de l'alcool sur ses propres plaies depuis longtemps. Il se fait souffrir lui même, empêche les autres de le faire. Il s'est choqué lui-même au point de ne plus être dérangé par les autres.
Il ne demande pas aux autres de faire la même chose.
- Cahen, sois honnête ; la voix est douce et les sourcils froncés, le regard inquiet, presque. Pas totalement. Gali ne se préoccupe pas entièrement des autres. est-ce que tu te sens en sécurité, ici ? don't lie to me, boy. parce que je comptais te proposer autre chose que juste passer le balai et faire le ménage, car les clients semblent bien t'apprécier, mais si les regards te dérangent, on peut trouver autre chose que le balai. ta sécurité et ton confort passe d'abord, d'accord ?
En somme.
En vérité.
Toute cette merde est un mensonge ; Gali s'occupe de ses employés comme une mère de ses bébés.
Mais ça,  ça, il ne l'avouera pas. Jamais.
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Dire qu’il se sent en sécurité serait mentir. Il s’est quand même fait agressé quasiment dès son arrivée. Mais avant ça, il avait rencontré ce Candide, qui l’avait aidé, qui lui avait même donné un t-shirt. Et puis il a rencontré Galileo, qui lui a offert un toit et de quoi manger en échange d’un nettoyage constant et parfait dans son établissement. Sur Sigan, il y a des gens sympathiques, ou au moins qu’il offrent la main aux personnes perdues. Les gens sont pas tous furieux, comme il a l’étrange impression qu’ils le sont, sur Terre. Toujours à survivre, plus qu’à vivre. A frapper, à tuer, à s’élever au rang du plus fort pour pouvoir dominer et être intouchable. C’est un des nombreux côtés de la Terre qui ne lui manque pas. Au final, si seulement il pouvait ramener Seth et sa mère sur Sigan, alors il aurait plus aucune raison de retourner sur Terre. Sa mère patrie lui manque pas. Vraiment pas.
Dire qu’il se sent plus en sécurité dans ce bâtiment que dehors, plus en sécurité dehors sur Sigan que partout sur Terre, ça, c’est vrai. Il a cette impression étrange, que tant qu’il sera là, dans cet endroit, avec les androïdes, son petit balai et Galileo, alors il pourra pas lui arriver grand chose. Sa plus grande crainte concerne son avant-bras et le fait qu’il doive se faire des injections souvent pour pas que ça paraisse bizarre. Et les jours où il le fait pas, où il a pas le temps, il met des manches longues, et en général, ça passe. Elle est là, sa crainte, sa seule crainte.
Elle craint Mélia aussi, mais c’est complètement d’une autre façon, et c’est plutôt lui-même qu’il craint, quand il est en présence de Mélia. L’animal qu’il devient.
Cahen est pas quelqu’un qui aime se sentir endetté ou trop aidé. Il a toujours été très seul, à se débrouiller seul, à faire les trucs par lui-même sans qu’on lui donne des coups de pouce. Et il se sent redevable à Candide et Galileo, surtout à Galileo, pour être honnête. C’est pour ça qu’il l’écoute avec attention, même alors qu’il comprend toujours quinze pour cent de ses phrases.

La question de Galileo l’étonne, le surprend. De loin, de proche ? Non, le regard reste le même. Mais pour une fois, Cahen comprend ce qu’il entend par sa question. Ou. Le pense, en tout cas. Est-ce que ça le dérangerait, Cahen, que ces gens, avec ces regards, s’approchent de lui, plus près, beaucoup plus près. Ou est-ce qu’il accepte de travailler ici juste parce que justement, il les voit que de loin et qu’il se sent à l’abris. Et Cahen, ça le ferait sourire s’il osait vraiment sourire face à n’importe qui. Mais Cahen sourit souvent intérieurement, rarement devant les gens. Il a souvent trop peur que ce soit mal pris, pour de la moquerie ou pour de l’irrespect. Il a déjà sourit, tout à l’heure. C’était déjà un sourire de trop, peut-être. Et puis, ce sourire là, il aurait été différent. Un sourire tendre. Un sourire qu’on réserve à quelqu’un qui prend soin de nous.
C’est pas le cas de Galileo. Et même si c’était le cas, comme Cahen le connaît, il voudrait pas qu’on lui montre l’évidence. Alors il se tait, sourit pas, Cahen, attend. Parce qu’il pense que quelque chose arrivera derrière, une demande, une autre question. Aussi parce qu’il sait pas vraiment quoi répondre. Il a aucune idée de la réaction qu’il aurait face à un regard comme ça, de nouveau porté sur lui, proche. Peut-être qu’il le vivrait très bien. Peut-être qu’il prendrait peur et se mettrait à pleurer. Peut-être qu’il se débattrait. Ou peut-être, peut-être bien oui, que le fait que ces personnes ne le frappent pas, n’aient même pas envie de le frapper, le rassurerait. Et qu’il se laisserait faire, qu’il aimerait, se laisser faire. Parce qu’après tout, si il y pense bien, Cahen, le souvenir de se faire battre est le seul négatif qu’il ait, de son métier de prostitué, sur Terre. Même s’il était mal à l’aise sur le principe, sur le fond, il y prenait plaisir, lui aussi.

Galileo se remet à parler, finalement. Être honnête. Pas vraiment besoin de lui demander. Cahen a toujours été très honnête. Il a toujours dit ce qu’il pensait. Que les gens apprécient ça ou non. Quand Galileo finit par lui demander s’il se sent en sécurité, Cahen sourit. Mais cette fois, c’est un sourire qui se veut rassurant. Pas qui se veut tendre, pas qui se veut à demi moqueur. Juste rassurant.
Il continue de parler Galileo, et plus il parle, plus le sourire de Cahen s’élargit. Il en est pas à sourire aux oreilles, vraiment pas, loin de là. Mais au moins, ce n’est pas un demi-sourire. C’est juste une belle courbe des lèvres, simple et agréable.

C’est probablement l’endroit où je me sens le plus en sécurité au jour d’aujourd’hui. Endroit de la Terre et de Sigan réunis. Si tu veux me proposer quelque chose en rapport direct avec les clients, ça me dérange pas. Je crois qu’à partir du moment où.

Il s’arrête un moment. Est-ce que c’est pas trop demander ? Est-ce que c’est pas tirer la gentillesse de Galileo un peu trop ?
Et puis finalement non. Parce que s’il veut que Cahen soit en relation avec les clients, de n’importe quelle façon que ce soit, il faudra que ça, ça fasse partie de leur mise en accord. Cahen se sent incapable de faire quoique ce soit qui inclurait de la violence. Plus jamais.

A partir du moment où ils sont pas, outrageusement violents. Ça me dérange pas. Et puis, si je peux rendre service. Je pense que je te dois bien ça.

Et son sourire fait un petit saut avant de s’effacer de son visage. Il hoche la tête, finalement. Oui, sans lui, il serait probablement déjà mort dans une rue de Sigan, alors oui. Il lui doit bien ça.
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Il y a quelque chose dans le regard de Gali. Quelque chose qui ne montre pas souvent ; une part de son coeur, peut-être. Car il est fragile, brisé par des tonnes de gens et surtout lui, depuis bien longtemps. Il n'est pas de ceux qui montrent leur émotion et qui dévoilent leur inquiétude. Gali préfère dévisager de haut et mettre une barrière quelconque entre le monde et lui, qu'importe s'il blesse les autres, pour ne pas finir au sol de nouveau. Mais une part de lui-même un peu plus douce s'affiche à cet instant et il offre des miettes de bonté à Cahen en sachant parfaitement les raisons de la chose. Car Cahen lui rappelle ce qu'il était il y a des années, un enfant perdu dans un monde inconnu, comme de la vermine, avec personne pour l'aider. Gali a rarement partagé les horreurs qu'il a connu sur Altea. Même Ajay ne les connait pas tous. Il ne lui a jamais parlé des films qu'il a tourné pour une compagnie pornographique et s'est refusé de parler à propos de certaines cicatrices. Car certaines choses doivent rester dans l'ombre. Car il n'est pas fier de ce qu'il a du faire à certaines occasions, et qu'il ne se reconnait pas dans certains gestes. Il est heureux des quelques personnes qu'il a connu, dans sa vie, là-bas, qui l'ont aidés. Il sait parfaitement qu'il aurait pu tomber bien plus bas que cela, durant cette période, et qu'il aurait pu se détruire complètement. Gali se souvient d'un garçon qui est devenu à la maison il y a cinq années, un peu brisé, et qui s'est posé pendant de nombreux mois dans un coin pour panser ses plaies. C'est le cluster qui l'a aidé à se remettre sur pied. C'est l'idée folle de faire naître Cleo à nouveau pour ne plus être seul. Enfin aujourd'hui, il fait certainement des erreurs ; beaucoup plus qu'il ne le voudrait. Mais il les accepte et il possède des gens, autour de lui.
Cahen, lui, en possède-t-il, des gens ? Il lui semble si seul. Il ne l'a jamais vu réellement quitté les lieux, l'Illusion, mais Gali n'est pas toujours au travail.
Cahen est un adulte. Gali le voit encore enfant. Il possède peut-être une certaine innocence. Ou alors, la chose est totalement fausse. Peut-être que le siganais ne voit que son propre reflet du passé sur lui.
- C’est probablement l’endroit où je me sens le plus en sécurité au jour d’aujourd’hui. Endroit de la Terre et de Sigan réunis. Si tu veux me proposer quelque chose en rapport direct avec les clients, ça me dérange pas. Je crois qu’à partir du moment où.
Gali fronce des sourcils. Il n'aime pas forcément la tournure des choses. Il a cette impression que Cahen pense lui devoir quelque chose. Mais il ne lui doit rien. Il n'apprécie pas que Cahen cherche et veut trouver quelque chose pour rembourser le cadeau offert.
- A partir du moment où ils sont pas, outrageusement violents. Ça me dérange pas. Et puis, si je peux rendre service. Je pense que je te dois bien ça.
Les sourcils se froncent un peu plus fort. Gali serre les dents, une seconde, et se recoit. Il voit le jeune garçon qui a laissé des marques se poser sur sa peau, même avant Altea, car il pensait qu'il les méritait, car il pensait que la vie était faite ainsi et qu'il n'avait pas d'autres choix que de subir pour mériter un peu de temps.
Ses mains vont se poser contre les épaules de Cahen et il serre, légèrement.
- Cahen, qu'il commence, un peu plus brusque, mais toujours dans la douceur, car quelque chose est serré dans sa voix, maintenant. Personne n'est violent, ici. Les clients ne sont pas les rois. C'est toi qui décide ce que tu veux. Tu as le premier et le dernier mot. Toujours. Personne ne peut te faire de mal. Personne, d'accord ?
Il pince ses lèvres, Gali, un instant. Puis, il soupire.
- Tu fais ce que tu veux. Tu ne me dois rien. Absolument rien, d'accord ? Tu n'as pas besoin de me rendre service. Tu n'as pas besoin de faire quoique ce soit contre ta volonté. Si tu choisis de faire parti du commerce, et seulement si tu le choisis par toi-même, tu décide de tes propres limites. Certaines filles ne couchent jamais. Soren a arrêté depuis plusieurs années, il le fait qu'avec certains clients qu'il apprécie. Ana n'a jamais touché qui que ce soit. C'est ton choix, d'accord ?
Le regard au fond des siens, pour être certain qu'il comprenne, avant que ses doigts le lâchent doucement. Gali lui adresse un léger sourire.
- Et puis, on a acheté le batiment juste au dessus, il y a quelques jours. Tu peux aussi bien nous aider à le remettre sur pied, si tu veux. Et même que tu pourras y bosser, si tu préfères, lorsqu'il sera ouvert. Plusieurs filles comptent déjà arrêté les galipettes pour se concentrer sur le cabaret. C'est ton choix ; ça t'appartient. L'Illusion, c'est avant tout une famille. Et tu fais parti de cette famille, maintenant.
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Jillian Samuels
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Cahen, il est pas du genre à avoir peur trop facilement, vraiment pas. Il a vécu sur Terre, des choses qui le rendent insensible à la vraie peur. Principalement à celle de souffrir (menteur). C’est pas de la peur, plutôt de l’appréhension. Pour plusieurs raisons, la principale étant Galileo. Pendant ce dernier mois, Cahen a placé beaucoup de sa confiance en son jeune boss. Pas toute sa confiance, parce que faut pas déconner quand même, à part sa soeur et son frère, personne n’a son entière confiance. Même Kaëlys l’avait pas, pour dire. Mais peut-être un bon soixante-cinq pour cent. Et il craint de perdre ce lien, qu’il soit réciproque ou non, si, sous la responsabilité de Galileo, il venait à souffrir.
Et puis, Cahen peut bien dire qu’il est un homme fort, capable de supporter la douleur. Mais depuis qu’il l’a réellement vécu, depuis qu’il est sorti de cette spirale qu’était la prostitution dans le clan de Kaëlys,
il a peur.
Il a un mouvement de recul dès qu’il voit quelqu’un s’approcher trop rapidement de lui, ou avec une aura trop agressive qui l’entoure. Recul très léger. Trop léger pour que d’autres personnes le remarquent.
Ce qui le rassure, c’est que depuis qu’il est à l’Illusion, il a pas ressenti ce besoin, de reculer. Pas une seule fois. Et c’est ce qui l’aide à envisager la possibilité d’offrir de nouveau son corps, pour rendre service. Pour éviter à Galileo de perdre des clients qui voudraient pouvoir l’avoir lui, et pas du “faux”.
Quand il y réfléchit bien, la possibilité de se prostituer, sans la violence, ça lui ferait presque plaisir, à Cahen. Il se souvient, des femmes, sur Terre. Elles étaient pas violentes, elles. Et il appréciait les moments passés en leur compagnie. Kaëlys les appréciait moins. Mais elle a compris, rapidement, qu’elle était la seule dans son coeur. Que les clientes, c’était juste physique. Il se souvient de ce jour là. Et du hochement de tête qu’elle lui avait offert pour lui dire qu’elle avait compris.

Il attend la réponse de Galileo, avec crainte, mais sans trop avoir de doutes sur sa réponse. Cahen connaît peu Galileo. Il sait de lui qu’il est Siganais, qu’il tient un bordel où des Intelligences Artificielles et des robots se prostituent, qu’il connaît le métier, manifestement. Et que c’est un boss qui fait genre, mais qui prend assez soin de ses employés. Même ceux qui sont pas humains. Il sait plus exactement quand il l’a compris pour la première fois, Cahen, que Galileo était un bon boss. Mais finalement, c’était peut-être dès le début, y’a un mois, quand il a décidé de l’accueillir à l’Illusion sans le connaître, sans savoir qui il était, d’où il venait, alors qu’il était en train de faire une crise de panique juste devant l’enseigne.
Et quand sa réponse arrive, finalement, en plusieurs phrases, longues phrases. Pour une fois avec des mots que Cahen comprend, qui font sens mis les uns après les autres. Cahen sourit. Les mains sur ses épaules le rassurent. Il écoute la voix, les mots de Galileo. Ils sont rassurants, eux aussi. Les clients ne sont pas les rois. Sur Terre, les clients se sentaient l'obligation de réaffirmer leur domination, en le mettant à terre. Ici, non. Ils sont pas rois, ils ne font pas complètement ce qu’ils veulent. Les employés décident.
C’est nouveau pour Cahen, de décider. Il a jamais vraiment “décidé” quoique ce soit. Il est né, on l’a désigné meurtrier. Ensuite, il a dû travailler pour sa mère, puis se prostituer quand sa soeur est partie, puis a été entraîné sur Sigan. Même face à Mélia, il a rien décidé. Son corps l’a fait à sa place. Il aurait pu décidé, ça se serait jamais passé comme ça. Il se serait jamais comporté comme un animal. Les seuls moments où il décidé, Cahen, c’est quand il dessine, ou quand il peint. Et là encore, parfois il a cette impression que ses poignets, des bras, ses doigts, bougent tout seuls.

Quand Galileo arrête de parler, finalement. Quand il finit de lui parler du cabaret, du bâtiment qu’il vient d’acheter, Cahen élargit doucement son sourire. C’est toujours pas un sourire solaire, parce que ça lui arrive quand même dans des situations que bien précises, de sourire comme ça. Mais au moins, c’est un sourire de reconnaissance. Il est rassuré, et il voudrait que Galileo le comprenne.

Merci. Ça, me touche. Beaucoup. J’ai pas vraiment de limites, je me suis jamais mis de limites en ce qui concerne. Tout, ça. Juste la violence, j’peux pas. Plus. Mais, sinon.

Il fronce les sourcils quelques secondes, pense rapidement à sa soeur, à qui il va devoir proposer de faire des nuits blanches plus souvent. Et il regarde le balai dans ses mains, surtout.

Peut-être que, une des limites, c’est que j’puisse continuer à faire le ménage. Je m’y suis habitué, tu auras pas à embaucher quelqu'un d'autre, et, je sais pas, j’ai l’impression que j’suis plutôt doué.

Sur Terre, le ménage, c’était pas trop son truc. C’était l’truc de personne, en fait. Leur maison ressemblait plus à une cabane, et nettoyer un sol composé, littéralement de terre et de feuillages, et ben, c’était pas forcément leur top priorité.

Dis moi ce que je peux faire. J’essayerais de faire de mon mieux.

Après tout, lui, à part les basiques de ce métier, il y connaît rien. Quand Galileo parle de jamais coucher, Cahen comprend pas bien le principe. Et il a envie de découvrir, parce que pour une fois, il peut vraiment, par lui-même, choisir.
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Il y a quelque chose, chez Cahen. Quelque chose qui lui donne envie de le protéger, de le secouer aussi brusquement, et peut-être aussi de le cogner. Peut-être car il possède une forme de naiveté ou alors, de soumission que Gali n'aime pas totalement. Car ils ont cette différence ; ils ne sont pas pareil, sur ce point, qu'importe comment il peut se nommer. Gali ne doit rien à personne et Cahen s'imagine devoir quelque chose à lui et peut-être à d'autres, aussi. Ça le fait froncer des sourcils, Gali. Ça lui donne envie de le secouer fort tandis qu'il le prend par les épaules et de lui faire comprendre que s'il agit comme ça sur Sigan, les gens le dévoreront. Heureusement, Cahen n'a pas de temps, sur son bras. Il est dénudé de temps ; il a sa vie jusqu'à la mort et personne ne peut lui voler par un simple contact au niveau du bras. C'est un soulagement. Une inquiétude en moins à avoir. Gali n'aime pas s'inquiéter pour les autres. Encore moins pour un gars ramassé dans la rue à peine un mois plus tôt. Sauf qu'il le fait, malgré lui, et la vie est comme ça. Il ne peut pas se débarasser de la chose. C'est trop tard, maintenant. C'est là, et il ne peut pas l'effacer, ni détourner le regard. C'est trop tard.
Cahen est un idiot mais un idiot attachant et Gali le regarde férocement, se retient de le bousculer, de le secouer comme un prunier, de lui faire la morale. Surtout lorsqu'il continue de parler.
- Merci. Ça, me touche. Beaucoup. J’ai pas vraiment de limites, je me suis jamais mis de limites en ce qui concerne. Tout, ça. Juste la violence, j’peux pas. Plus. Mais, sinon.
Un sourcil s'hausse. Gali craint déjà le pire. Il se souvient d'une époque où justement, des limites, il n'en avait pas. Oh, il aime encore se faire croire qu'il n'en possède pas. L'égo, certainement. Le besoin de se sentir immortel. Sauf qu'Ajay s'est fait tiré dessus il y a quelques jours seulement, qu'il a vu sa vie défilée devant ses yeux plusieurs fois et que, soudainement, Gali ne se sent pas si immortel. Il se compte chanceux qu'ils aient survécu à un tel drama. Il juge la vie avec un peu plus d'attention, maintenant, et regarde où il met les pieds, le menton toujours haut dans les airs, pourtant. Il ne courbe pas l'échine mais il ne ferme pas les yeux non plus. Il prend la chose comme une leçon durement acquise ; il vaut mieux pour lui qu'il en écoute les conseils et qu'il ne fasse pas trop le fier.
Il sait déjà que la vie ne laisse pas de seconde chance.
- Peut-être que, une des limites, c’est que j’puisse continuer à faire le ménage. Je m’y suis habitué, tu auras pas à embaucher quelqu'un d'autre, et, je sais pas, j’ai l’impression que j’suis plutôt doué.
Les yeux s'ouvrent grand, à la demande. Gali cligne des yeux, confus, et n'entend pas l'ensemble des mots. Il essaie de comprendre la demande étrange ; il ne comprend pas. Mais Cahen, il se rend compte, il ne le comprendra jamais, certainement. Peut-être que cette terre est trop différente. Peut-être que les manières de penser des deux mondes ne s'accordent pas. Ou alors, c'est simplement Cahen qui est spécial. Il ne pourrait dire. Gali ne sait rien des mondes. Ajay lui en parle, parfois, le mettant à jour de ce qu'il fait en compagnie de Max, de ses recherches également. Mais Gali préfère porter attention aux sons de sa voix plutôt qu'aux paroles, lorsqu'il aborde le sujet. Le plus souvent, il finit par le distraire, de toute manière. C'est plus fort que lui à chaque fois.
- Dis moi ce que je peux faire. J’essayerais de faire de mon mieux.
Les yeux se ferment et il inspire longuement, Gali. Il comprend, maintenant ; il comprend ce qu'Ajay veut dire, lorsqu'il se plaint - rarement - qu'il ne l'écoute pas car, évidemment, Gali est beaucoup trop occupé à vouloir le distraire pour l'écouter. Sauf que Cahen l'écoute. Il ne fait pas autre chose. Et pourtant, il lui semble qu'il ne comprend absolument pas le sens de ses mots. Peut-être qu'en italien, il comprendrait mieux. Il ne sait pas réellement. Ça le tourmente un peu, étrangement.
Les yeux s'ouvrent et il le dévisage, un peu comme on regarde un enfant.
- évidemment que tu peux continuer le ménage, babyboy. je t'empêcherais pas de le faire, t'es le seul qui aime ça; les paroles sont accompagnées d'une petite tape sur la joue, affectueuse. C'est qu'il est bête, Cahen, mais attendrissant. Un peu con, mais ça va ; il est joli également. On lui pardonne pour ça. tu sas quoi, et si on oubliait cette idée de prostitution ? tu verras par toi même pour ça. réfléchis, t'as le temps. les filles te diront ce qu'on offre comme divers services ici et tu feras ton choix sur ce que tu veux faire, ou pas. mais par contre, si le ménage te plait autant, tu pourrais aider avec le nouveau bâtiment, peut-être. on a besoin de gros bras comme les tiens pour le remettre sur pied.
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La vie est tellement différente ici. De tous les mondes qui existent, ou en tout cas qu’il connaît via son cluster, Sigan est vraiment le plus étrange de tous. Celui que Cahen, en tant qu’habitant de la Terre, comprend le moins. Les gens sont bizarres, et parfois même sont pas Humains. Les murs parlent, les choses changent quand on met un casque. C’est bizarre. Un monde dans un monde. Et même le monde, en soi, est. Bizarre. Échanger des choses contre de l’argent, déjà, il a du mal avec le principe, autant directement échanger ce que tu veux contre ce que l’autre veut, ça évite une étape. Mais échanger les choses contre du temps de vie ? Enfin. Qui a créé ça ? Un masochiste ? Qui voulait se suicider ? Ou un homme qui voulait devenir immortel ?
Cahen parviendrait peut-être à comprendre si encore ils pouvaient l’être, immortels. Mais c’est même pas le cas. Ils meurent vers 150 ans. Ce qu’est déjà un exploit, comparé aux gens de la Terre, qui, s’ils se font pas tuer avant, meurent plus tôt. Genre, à la moitié, ou voir moins parfois. Mais c’est pas de l’immortalité. Alors pourquoi instaurer un truc aussi injuste, si c’est pas pour le réfléchir assez pour carrément jamais mourir ? Non. Cahen comprend pas.
Il se souvient encore la première fois où Gali a allumé les lumières en sa présence. Cahen a mis au moins une semaine pour comprendre, et croire, que non, il n’y avait pas une personne, en chair et en os, humaine, derrière un mur, qui appuyait sur un interrupteur. Que les murs étaient intelligents - il a toujours pas compris comment c’est possible, une chose à la fois - et réagissaient aux ordres et aux demandes.
Depuis, souvent, ça lui arrive à Cahen, de discuter seul, dans sa chambre. Avec l’impression de jamais vraiment être seul, il raconte sa journée. Il raconte celle d’Awan, qu’il voit dans ses rêves. Et il a l’impression de pas perdre la tête, de pas devenir fou. De pas juste vivre un énorme rêve dont il se réveillera jamais.

Alors quand Gali lui parle de l’aider au business d’ici, mais sans coucher avec personne, Cahen le regarde, cligne des yeux, a l’impression de se retrouver face à un vide béant d’incompréhension. Il comprend pas comment c’est faisable. Est-ce que les murs interviennent dans ces cas là aussi ? Est-ce que c’est pas impossible de se prostituer sans coucher ? Est-ce que c’est pas justement exactement l’essence même de la chose ? Non vraiment, Cahen comprend pas.
Et il a peut-être l’air d’un grand bêta aux gros bras, un macaque qui pige que dalle, mais il a jamais eu grand chose à faire de ce que les gens pensaient de lui. Et il est certainement pas du genre à dire qu’il a compris quelque chose quand c’est pas l’cas. Il trouve ça débile et vide de sens. De mentir sur sa compréhension des choses. Quand il devra se prostituer, sans toucher la personne pour qui il se prostitue, s’il a joué celui qu’avait compris, il risque de se retrouver dans une situation plus gênante que celle ci.
Babyboy qu’il l’appelle. Il lui donne beaucoup de surnoms, et Cahen se demande, dans un coin de son esprit, lequel Galileo préfère. Cahen, ça le dérange pas les surnoms. Cahen est déjà, en soi, un surnom après tout. Alors ils peuvent bien l’appeler comme ils veulent, les gens, du moment qu’aucun l’appelle jamais par son prénom.
Il aime pas son prénom. C’est le prénom d’un meurtrier. Qu’on lui a donné juste exactement pour cette raison.
Il est surpris d’entendre qu’il est le seul à aimer faire le ménage. C’est relaxant. C’est un de ces moments où c’est facile de se recentrer sur soi-même. De penser, de réfléchir aux problèmes, aux soucis, aux solutions, aussi. Et Cahen a vraiment besoin de ces moments là. Il a besoin de réfléchir, tout l’temps. Il a toujours une idée, une question en tête qui trouve réponse quand il passe le balai ou qu’il fait les poussières. C’est des mouvements répétitifs, et à part vérifier où c’est sale et si c’est propre, c’est pas un truc qui demande énormément de concentration. Il peut se concentrer autre part, sur ses réflexions.

Il lui dit d’oublier pour le moment, de réfléchir. De se renseigner sur les choses qu’ils proposent, d’en reparler plus tard. Oui, il va se renseigner sur comment se prostituer sans toucher les clients. Il se renseignera plusieurs fois, aucune chance qu’il comprenne dès la première.
Puis Gali lui parle du nouveau bâtiment. Qu’ils pourraient avoir besoin de lui pour les aider. Parce qu’ils auraient besoin de gros bras. Et ouais, niveau gros bras, Cahen se place à un niveau respectable. Il sourit soudainement, un sourire qui doit venir de nul part si Galileo le voit. Il pense à Seth. Les gros bras de Cahen sont rien, que dalle, des allumettes, comparés aux gros bras de son p’tit frère.
Un gorille, voilà ce qu’il est, Seth. Un gorille.

Bien sûr oui. Je me renseignerais du coup, je demanderais aux. Murs. Et aux, androïdes. Et enfin, j’me renseignerais. Et pour l’autre bâtiment, j’suis à disposition ouais. Vous avez besoin de soulever des trucs lourds ? Ou de nettoyer des grandes surfaces ou ? Enfin j’peux faire.

Il sourit, hoche la tête, expire longuement. Il pensait pas être le genre de mec à être prisé sur Sigan. Sur Terre, il avait ses admirateurs parce qu’il était considéré “beau” là bas. Mais sur Sigan ? De ce qu’il a vu, il a plutôt tendance à détonner et à être tout ce que les gens évitent d’être.
C’est bizarre.
Sigan est un monde bizarre.
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