Oskar + Hippie Kai Yay

Invité

Lenawic/Lénaïc Alors là je porte pas de chaussettes, mes coudes son secs et rêches la plupart du temps, et en ce moment j'ai quasiment plus de cheveux, sinon accessoirement j'ai 28 ans, j'habite Nancy et je pense être co sur le forum 7/7 jours.
Voilà voilà kisseu

Oskar Dellingerfc : Ezra Miller ;

️️ tearsflight ; UFO's ; double

95%SOURIANT

60%BORNÉ

80%SOCIABLE

75%PARESSEUX

60%OPTIMISTE

50%DÉSINVOLTE

75%EXTRAVERTI

70% ÉTOURDI

Nom complet Oskar, avec un K, parce que sa mère trouvait que ça faisait plus spécial et parce qu'on ne fait jamais comme les autres dans sa famille, des vrais rebelles... Dellinger, nom qu'il a hérité de son père qui lui-même l'a hérité de son père, etc., bref un nom de famille comme un autre. Surnoms Tout le monde le surnomme Oz. Ce surnom lui vient de sa mère, qu'il soupçonne très fortement de l'avoir appelé Oskar rien que pour le surnommer ainsi, d'après un personnage de son livre préféré. Naissance Oskar a 25 ans. Il est né le 30 septembre 1992 sur Altea. Héritage culturel Oskar et sa famille n'ont pas de gros héritage culturel. De toute façon ce n'est pas comme s'ils s'en préoccupaient et qu'il le cultivait. Statut Oskar est, et a toujours été, célibataire. Orientation Oskar est bisexuel. Il n'a de préférences ni pour les hommes ni pour les femmes. Finances $$$$$$. Avant son recrutement il n'arrivait pas à joindre les deux bouts, avec le remboursement de la bourse qu'il avait obtenu pour sa formation ainsi que de la dette que son père avait contractée pour l'aider dans ses remboursements. C'est avant tout pour aider son père à sortir de ce pétrin qu'il a accepté l'offre de Zach et est entré dans l'équipe des Misfits, qui lui offre un salaire plus qu'honorable.

Univers Oskar vit sur Altea. Il est né dans le district d'Oriel et y a vécu toute son enfance avant de partir pour Cosmopolis lorsqu'il est entré à Paracelse. Il s'est depuis rapproché de son nouveau lieu de travail et vit maintenant à Palo Alto. Occupation Il fait partie de l'équipe de Small Science des Misfits Particularités Oskar est un Botcher. Il a passé le Processus mais a laissé tomber la formation à Paracelse. Trop strict et rigide à son goût.Lien(s) cosmique(s) Oskar a une soulmate. Il ne sait pas qui, il ne connait rien de cette personne, mais depuis la naissance il ne perçoit que les nuances de jaune. Keywords hippie + mommy's boy + clown + worrywart.

we are all astronauts30 septembre 1992 : Naissance d'Oskar à Oriel sur Altea
2007 : Oskar passe les épreuves du Processus haut la main et obtient une bourse pour entrer à Paracelse et suivre sa formation de Warden
2009 : Oskar abandonne la formation à Paracelse, qu'il trouve beaucoup trop stricte.
2010 : Son père contracte une dette auprès du gang des Nulls pour l'aider à rembourser ses frais de scolarités
2010-2012 : Oskar enchaîne les petits boulots afin d'aider son père à rembourser sa dette
2012 : Oskar est recruté par Zach pour intégrer l'équipe de Small Science des Misfits que ce dernier souhaite former
Août 2013 : Oskar participe pour la première fois avec les Misfits à un match du tournoi de Small Science
Novembre 2013 : Première grosse victoire des Misfits face à une des équipes les plus reconnues de la ligue des Wardens
2016 : Oskar était aux côtés d'Eliott lors de la mort de Blue

Invité

Everything In Its Right PlaceYou're the outcast, you're the underclass
But you don't care, because you're living fast

Off to school (2007-2009) « Ouoh ! » Il restait bouche bée devant l’imposant campus qui s’étendait devant ses yeux. Il savait un peu à quoi ressemblait Cosmopolis, il avait déjà vu des photos, mais Paracelse était d’un tout autre niveau. Ces immenses panneaux de verre qui constituaient la majorité du bâtiment et qui reflétaient la lumière…Il ne trouvait pas de mots assez forts pour décrire la beauté de l’endroit. Pour lui qui était habitué aux quartiers pauvres et sales du nord d’Oriel, le changement était radical.

Il resserra sa prise sur la sangle de son sac, passa le gigantesque portail du campus et s’avança sur l’allée menant aux bâtiments un grand sourire aux lèvres. C’était sa chance de pouvoir sortir de ces quartiers mal famés d’Oriel. Sa chance de pouvoir enfin faire quelque chose de sa vie. Devenir Warden et être reconnu. Et par la même occasion il pourrait aussi sortir ses parents de là. Après tout ce qu’ils avaient fait pour lui, il était temps pour lui de leur rendre la pareille.

Un léger sentiment de solitude s’empara en entendant et en voyant ses nouveaux camarades de classe rire et retrouver leurs amis. Mais peut-être que lui aussi pourrait s’en faire dans ce nouvel environnement. À cette perspective, il retrouva son sourire et reprit son chemin.

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Se faire des amis, tu parles. Comment est-ce qu’il avait pu penser pouvoir se faire des amis au milieu de tous ces gosses de riches ? Comment il avait pu croire qu’on l’accueillerait à bras ouverts ? Il avait été si innocent de croire à tout ça, mais la dure réalité de la vie à Paracelse avait vite fait voler en éclat toutes ses illusions. Six mois après être entré à Paracelse, il pouvait encore entendre les rires des autres élèves alors qu’il traversait les couloirs de l’école.
Mais contrairement à ceux qu’il avait entendu lors de sa rentrée, ces rires n’étaient pas joyeux. Ces rires étaient moqueurs voire même dédaigneux et ils lui étaient en grande partie adressés. Oskar mentirait s’il disait que cette ambiance plus que délétère ne lui avait pas mis un coup au moral. Mais il continuait de résister en repensant à ce que sa mère lui avait toujours dit. Il l’entend encore lui dire de « toujours garder le sourire ». que de garder le sourire aidait à tenir le coup. Alors il suivait son conseil, comme il l’avait toujours fait. Mais il pouvait sentir parfois le coin de ses lèvres trembler et avait quelques fois du mal à garder le sourire.

Aujourd’hui était un de ces jours. « Well, well, well… If it isn’t the loser. » Il grimaça alors qu’il était projeté contre un mur. « I may be a loser but at least I’m not one of the last in all our classes. » Il savait pertinemment qu’il ne faisait que creuser a tombe, mais il en avait assez de toujours baisser la tête et faire le dos rond à chaque fois qu’on lui lançait une insulte, une pique ou qu’on le rabaissait.
Heureusement pour lui sa répartie prit de court ses trois tourmenteurs et il saisit l’occasion qui lui était donnée pour se faufiler entre eux et se mettre à courir. Il les entendit finalement crier après lui alors qu’il allait atteindre le bout du couloir. Il se faufila entre les élèves le cœur battant et plein d’adrénaline. Il laissa échapper un petit rire qui lui parut légèrement nerveux au début mais qui finit par être totalement joyeux quand il remarqua que ses poursuivants semblaient l’avoir perdu. Il se fondit dans la foule, savourant les cris rageurs des trois autres, mécontents de l’avoir perdu.

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Il plongea sa main tremblante dans sa poche et se saisit de son téléphone. Il le laissa échapper alors qu’un tremblement un peu plus fort que les autres parcourait sa main. Il ramassa son téléphone en expirant fébrilement et composa le numéro. L’attente avant que son correspondant ne décroche lui parut interminable. « Mom ! I… I can’t do it anymore ? » Sa mère avait à peine décroché qu’il parlait déjà. « What’s going on, sweetie ? » Il essaya de parler mais des sanglots le secouèrent et l’empêchèrent de formuler une phrase cohérente. « I… Mommy… I… They… » « Sweetie, calm down. Then you can tell me what’s wrong, okay ? »

La voix douce et calme de sa mère réussit à la calmer suffisamment pour redevenir un peu plus cohérent. Il avait peur. Peur de ce que ses parents penseraient de lui quand ils sauraient. Il ne voulait pas les décevoir, mais il n’était pas aussi fort qu’il l’avait pensé. « Sweetie ? You better now ? » Il renifla et s’essuya les yeux avec sa manche. [« Y-Yeah… S-Sorry Mommy, it’s just… Would… Would Dad and you be mad at me if… If I left Paracelse ? » Il ferma les yeux et serra la mâchoire, craignant la réponse de sa mère.

Comme il lui avait dit, il n’arrivait plus à supporter ça. C’est vrai qu’il s’était un peu amusé au début au dépend de ses tourmenteurs. Il s’était amusé à les surprendre, et à les fuir. Il avait pris ça comme un jeu. Et leurs insultes n’étaient que des mots et il en était venu à les supporter.

Seulement ce « petit jeu » avait très vite énervé ses tourmenteurs et ils étaient passés à la vitesse supérieure. Un jour, ils l’avaient attrapés dans un couloir et l’avaient projeté contre le mur, comme ils le faisaient habituellement. Oskar avait souri et avait tenté de jouer les beaux parleurs, comme à chaque fois, pour les déstabiliser. La seule différence cette fois-ci, c’est qu’avant qu’il ait pu placer le moindre mot, un poing s’était enfoncé dans son ventre, lui coupant le souffle et lui faisant écarquiller les yeux. Le chef de la petite bande s’était alors penché vers lui et lui avait murmuré à l’oreille. « Enough with your little mind games, loser. We’ll teach you a good lesson and maybe you’ll learn your place. »Puis, d’un geste de sa part, les deux autres s’étaient emparés de lui et l’avaient trainé dans une salle où ils l’avaient roué de coups pendant d’interminables minutes. Lui n’avait pu qu’essayer de se replier sur lui-même et se protéger comme il l’avait pu.
Ils l’avaient finalement abandonné là et il était resté prostré et complètement choqué. Quand il était enfin sorti de son hébétude il s’était levé avec difficulté et était rentré à son dortoir, inconsciemment, oubliant totalement le reste des cours qu’il avait ce jour-là.

Ce petit manège avait duré jusqu’à aujourd’hui, presque quotidiennement. Chaque passage à tabac était plus ou moins fort selon leur envie. Oskar s’était forcé à tenir le coup, pensant à chaque fois à la fierté de ses parents quand la nouvelle comme quoi il avait été accepté à Paracelse avec une bourse.
Mais aujourd’hui ils n’avaient pas retenu leurs coups. À tel point qu’il n’avait presque pas pu rentrer à son dortoir, ses jambes ne le supportant presque pas et son corps prit de tremblements.

« Oh Sweetie, of course not. We only want for you to do what you like. » Le soulagement qui s‘empara de lui, lui serra le cœur et les larmes se remirent à couler. « If that’s what you want, then leave Paracelse. Don’t mind us. It’s your life. « T-Thanks, mom. » Ils restèrent ensuite silencieux tous le deux. Lui ne sachant pas comment continuer cette conversation, ne trouvant pas les mots, et sa mère devait sûrement attendre qu’il puisse parler. Il avait toujours aimé ça chez sa mère. Les silences entre eux étaient toujours relaxants, pas le genre de silence tendu.

« I… » tenta-t-il de reprendre. Il baissa les yeux. Il hésitait encore à avouer à sa mère toute la vérité. À lui avouer les raisons de son choix de quitter cette école prestigieuse. « Everything’s alright Oskar. You don’t have to tell us everything right now. Take your time. You’ll tell us when you’ll be ready. » « Thanks, mom. So much. » « You’re welcome, sweetie. You know we love you. » « Yeaj, I know. I love you too. »

Oskar raccrocha après avoir parlé encore quelques minutes avec sa mère. Il se laissa tomber en arrière sur son lit. L’épuisement, tant physique à cause de son dernier passage à tabac, que moral après sa discussion avec sa mère, finit par avoir le dessus sur lui et il s’endormit, encore complètement habillé.

Debt (2010) « Your father worries me… » Oskar fronce les sourcils. Sa mère a lâché cette petite phrase au beau milieu de la conversation, presque un murmure à l’autre bout du fil. Il a comme l’impression qu’elle ne souhaite pas que son père l’entende. « What do you mean ? » Soupir. Sa mère semble fatiguée. Il est rare de la voir dans cet état. Elle qui est toujours si pleine de joie de vivre. Il se rappelle d’elle presque plus hyperactive que lui lorsqu’il était enfant. « Well… It’s just… He’s always on the lookout lately. He’s been restless for a few days. And you know your father. He’s always been the most calm of us three. » « Hmm… Can I speak to him ? » « Of course Sweetie ! » À cet instant il hésite entre sourire et grimacer. Sourire parce qu’il peut presque entendre celui de sa mère et que c’est comme ça que sa mère devrait être au quotidien, et pas à s’inquiéter pour tout. Et grimacer à l’entente de ce surnom un peu (très) niais que sa mère persiste à utiliser parmi tant d’autres. Il n’a jamais vraiment aimé ça mais il ne peut pas dire non à sa mère.

Un bruissement au téléphone lui indique que sa mère vient de passer l’appareil à son père. Ce qui se confirme une seconde plus tard lorsqu’il entend sa voix. « Hey, son ! You wanted to talk to me ? » « Yeah, dad… What’s going on ? » Autant ne pas tourner autour du pot et y aller direct. De toute façon son père s’en serait rendu compte. Ce qui le perturbait le plus c’est que jusqu’à maintenant, ses parents et lui n’avaient eu de secrets les uns pour les autres. Et l’hésitation à parler qu’il pouvait sentir chez son père cumulé à l’état de stress de sa mère ne lui disait rien qui vaille. « Seriously, dad… What’s going on ? »« I… I just wanted to help. » « Help ? Help who ? » Il était un peu perdu. Pas que son père n’ai jamais aidé quelqu’un, bien au contraire, c’était même plutôt dans son caractère. Alors pourquoi se mettre dans un tel état et inquiéter sa mère ? « You… » Hein ? Quoi ? Il était encore plus confus là. « Me ? Why me ? And why did you think I needed help ? » « Why you ? Because you’re my son ! Of course I’d want to help you. I’ll always be there for you. » Une douce chaleur s’empara de lui et un sourire fleurit sur ses lèvres. « Thanks dad, I know that. » répondit-il d’un ton doux. « But why did you think I needed help ? That’s what I don’t understand. » reprit-il après quelques instant de silence. « Your mother and I, we know you’ve had money problems these last few months,Oskar. With your scholarship to repay... » « Oh my god, dad ! No ! This is my problem ! I’ll take care of it ! No need to… » Il se stoppa brusquement. Quelque chose clochait. Comment ses parents pourraient-ils l’aider financièrement alors qu’eux-mêmes ont du mal à boucler leurs fins de mois ? « But how… Where did you find the money ? » Son ton pressant devait trahir la crainte qui commençait lentement à l’envahir. « That’s why I didn’t want you to know. You’ve always been a worrywart, son. » répondit son père dans un rire sans joie. « And to answer your question, because I know you and I know you won’t give up, I asked for a credit to the Nulls. » Oskar sentit son sang se glacer dans se veines. « Oh my god, dad ! Are you insane ? Oh my god this is all my fault ! » « Son. » « Oh my god… » Pourquoi il avait été si égoïste ? Pourquoi il avait quitté cette foutue école ? Si seulement il avait été plus fort et avait supporté les brimades, les bousculades, même les coups. « Son ! » Si seulement il était resté dans cette foutue école, il n’aurait pas à rembourser sa bourse, serait devenu warden. Il aurait pu sortir ses parents du quartier pourri dans lequel ils vivaient. « OSKAR !! » Oh… Il semblerait qu’il se soit perdu dans ses pensées déprimantes. « I can hear you mumble. Stop overthinking. There’s no need to panic… » « DAD ! We’re talking about the Nulls ! One of the biggest gang in Oriel ! There’re plenty of reasons to panic. Oh my god, dad, what have you done…? » « Breathe, son, breathe ! » En effet, sa respiration avait commencé à se faire un peu laborieuse, mais la voix calme de son père eut un effet apaisant sur lui et il prit de grandes inspirations. « Okay, okay… Keep calm, OZ, keep calm… Don’t worry dad, I’ll get us out of this mess. » « Oskar, no… » « Oskar, yes ! Dad ! My mess, my problem ! I’ll find a way to get the money to repay them. As for you, don’t get involve with them anymore. I’ll deal with them. Ok, good, we do that. Kiss mom for me. And don’t forget to not get involve. Love you, dad. » « Oskar, wait ! »

Sans laisser son père ajouter un mot de plus, il raccrocha. D’un geste mécanique, il posa son téléphone sur sa petite table de chevet et fixa le vide le bras ballants quelques instants avant de se frotter le visage des deux mains. Il allait les sortir de là. Il allait juste falloir qu’il se retrousse les manches et redouble d’ardeur pour trouver encore plus de petits boulots, parce qu’il était horsde question qu’il laisse ses parents être impliqués dans ce genre d’affaires.

I want you in my team (2012) Oskar était radieux. Les bras levés, il se gorgeait des acclamations du petit public qui se pressait autour de l’arène. Il comptait désormais une nouvelle victoire à son palmarès. Et qui disait victoire, disait prime. Et si il ajoutait à ça l’argent qu’il allait gagner avec ce qu’il avait parié sur sa victoire, cette seule soirée allait être plutôt fructueuse. Si seulement il pouvait faire des soirées comme celle-là plus souvent, il serait libéré de cette dette qui planait au-dessus de lui (et ses parents, même s’il faisait tout pour les en protéger) comme une épée de Damoclès.

D’un bond agile, il sortit de l’arène et traversa la foule, recevant des félicitations de toutes parts ainsi que des tapes dans le dos. Il se dirigea vers le bar, s’assit sur un des tabourets devant et s’y accouda. Une seconde plus tard, un verre était placé devant lui par la barmaid qui lui offrit par la même occasion un clin d’œil. « Thanks, Amy. » Il prit quelques gorgées de son verre et apprécia la chaleur de l’alcool dans sa gorge. « So, tell me… How much did I win this time ? » Amy lui offrit un large sourire et continua d’essuyer le verre qu’elle tenait dans sa main.« Well… 300 for winning your fights. » « And what I bet ? » demanda-t-il d’un ton presque désintéressé en remuant légèrement son verre. « Much more, you arrogant jerk » « Takes one to know one… » Il cacha son sourire en vidant le reste de son verre alors que la barmaid lui donnait un petit coup sur le bras.

« You won a thousand more thanks to your bets » Il lui tendit son verre et elle le lui remplit. « This was a very enjoyable and especially lucrative evening. » Il vida son verre en une gorgée alors qu’Amy partait à l’arrière du bar par une petite porte dérobée. Elle revint quelques secondes plus tard une petite sacoche en cuir qu’elle déposa devant lui. Il se dépêcha de la saisir. Il en sortit plusieurs pièces qu’il lança à ka jeune femme qui les rattrapa habilement. « Keep the change. I must be going now. Good night, Amy. » Il sauta de son tabouret en la saluant de sa main libre.« Good night… Brat. » lui répondit-elle avec un sourire moqueur. Il lui lança un regard faussement agacé et se retourna pour se diriger vers la sortie.

Après avoir fait quelques pas dehors, il entendit la porte du club s’ouvrir et se refermer une nouvelle fois derrière lui. Il se mit immédiatement sur ses gardes. On ne savait jamais dans ce quartier. Et avec la somme qu’il venait de gagner, il était plus que possible qu’un abruti tente de le voler.

Les pas derrière lui se rapprochaient de plus en plus. Il tourna à l’angle et se stoppa rapidement, attendant que l’autre ne sorte de l’allée. Dès qu’il apparut, il le saisit et le plaqua contre le mur, gardant son bras contre lui pour éviter qu’il ne bouge. L’homme qui lui faisait maintenant face devait avoir dans la trentaine, brun, et barbu. « What do you want ? » L’homme leva les bras en signe de paix. « Wow, wow ! Calm down ! I don’t want to hurt you, kid ! » Il lâcha sa prise sur l’homme et se recula prudemment, gardant l’homme dans son champ de vision et prêt à intervenir. « And what could you want from me, hmm ? » Il croisa les bras et ajouta en marmonnant « And I’m not a kid… » L’homme pouffa. « Sure, kid. You just look to be barely eighteen. Are you even out of school ? »

Oskar prit un air outré. « Of course I’m out of school ! And I’m twenty, for your information, old man ! » « Still a kid to me, kid ! But that’s not the point. » « And what’s the point of you being here ? And first of all, what’s your name ? Mine’s Oskar, but you can call me Oz. » « Zachariah, but call me Zach. As for why I’m here, it’s simple : I wish to recruit you. » Oskar fut un peu perturbé par l’honnêteté de Zach, puis se mit à rire. « You’re serious ? I’m just a dropout ! Who would hire a Botcher ? » Zach haussa les épaules. « Well, me. That’s exactly why I wish to hire you. I’m setting up a team for the Small Science Tournament. A team entirely made up of Botchers. » Oskar s’esclaffa. « Yeah right ! Because the allmighty Wardens will gladly accept a bunch of Botchers among them. » « Oh, I can assure you they won’t accept us ! But wouldn’t it be more fun to see their faces when they’ll realise a team of common Botchers beat them ? Oskar hausa un sourcil. « You say « us » as if I was alraedy part of the team. » « Well, you seem like someone who would enjoy showing them what you’re capable of. Was I wrong ? »

Oskar pouvait déjà voir les têtes écœurées de ces fils de riches si jamais il participait à tout cela. Quelle douce revanche cela pourrait être sur ces pauvres imbéciles qui lui avaient mené la vie dure à Paracelse. Bien sûr il ne les retrouverait sûrement pas tous, mais dans tout le lot, il devait bien y en avoir quelques-uns qui s’étaient lancés dans cette voie et faire partie d’une équipe de Small Science.

Le seul obstacle qu’il voyait à ça, c’était l’argent. « You have a point. The only thing is : what about money ? I kinda need of a lot of it. » Il ne pouvait pas se lancer dans cette aventure juste pour le plaisir de prendre sa revanche sur ceux qui l’avaient en quelque sorte forcé à quitter Paracelse. Il fallait qu’il pense à la dette qu’il avait encore. « Don’t worry about it. I can assure you, you‘ll be able to make much more money in my team rather than in joining underground fight and with little jobs. Besides, the more matches we’ll win, the more money we’ll win » Vraiment cette proposition l’intéressait de plus en plus. D’abord la possibilité de se venger et ridiculiser ses persécuteurs, et en plus la possibilité de se faire plus d’argent, et de ne pas avoir à sauter de job minable en job minable. Il n’y avait pas vraiment à avoir. Il tendit la main à Zach qui la lui serra avec un petit sourire en coin.

« Okay, I’m in. »

Heart to heart talk (2017) Il était une nouvelle fois de retour à Oriel. Il ne comptait plus les allers et retours qu’il avait fait depuis sept ans. C’était une source indéniable de fatigue, mais cela lui permettait aussi de voir régulièrement ses parents. Mais heureusement pour lui, tous ces voyages devraient prendre fin dè ce soir.

Après des années de dur labeur, il avait enfin réussi à réunir jusqu’au dernier Stellar de ce qu’il lui restait à rembourser de sa dette. Après ce soir ils seraient, lui et ses parents, libres de l’emprise qu’avaient les Nulls sur eux.

« Mr Dellinger, always a pleasure ! » Oskar sursauta en entendant la voix du Jack O’Hearts derrière lui. Il leva les yeux au ciel et soupira. « I bet it is… » murmura-t-il avant de se retourner, un sourire forcé aux lèvres. Pas étonnant que ce soit un plaisir pour lui de le voir, étant donné qu’à chaque fois qu’il le voyait Oskar lui remboursait une coquette somme d’argent. Et aujourd’hui ne faisait pas exception.

« I suppose you’re here to repay part of your debt ? » « Well, I sure amn’t here by pleasure. » Il savait ce qu’il risquait à lancer une pique comme celle-là, mais ça avait été plus fort que lui. Il se maudissait, lui et sa grande bouche qu’il n’arrivait jamais à maîtriser.

« So… How much do you wish to repay this time ? » Oskar attrapa son sac a dos et plongea la main dedans. Les gardes du Jack O’Hearts plongèrent à leur tour leur main dans leurs vestes à la recherche de leurs armes mais le Jack les en empêcha d’un geste de la main. Oskar sortit un sac de son sac à dos qu’il lança sur le bureau à côté de lui. Le tintement des pièces qui se trouvaient dans le sac de cuir résonna dans le silence de la pièce.

Le Jack haussa un sourcil à la vue de la taille du sac, beaucoup plus gros que ceux qu’il lui amenait habituellement. Il jeta un coup d’œil suspicieux à Oskar qui lui répondit d’un grand sourire. D’un claquement de doigt, un de ses sbires s’approcha se saisit du sac et commença à compter.

Oskar et le Jack se regardèrent en chien de faïence alors que l’homme de main comptait les pièces. Oskar se mit à taper légèrement du pied et à marmonner un air. Le Jack lui, restait impassible.

Et puis la dernière pièce tinta sur la table et l’homme se leva pour aller murmurer à l’oreille du Jack qui écarquilla presque imperceptiblement les yeux pendant une seconde avant de reprendre un visage impassible « Well, Mr Dellinger, it seems you have completely repaid what you owed us. Including the interests. » « Hard work always pay, don’t you think ? » Aucun des hommes qui lui faisaient face ne réagirent ni ne lui répondirent. « Aaaanyway, not that I don’t like being here. You’re really fun and all, but I wouldn’t monopolize your time more than I am. » Il ajusta la bretelle de son sac à dos sur son épaule. « Well, farewell Jack… And friends. I doubt we’ll see each other ever again. »

Il se retourna et se dirigea vers la sortie. Au moment où il allait refermer la porte derrière lui, il entendit le Jack aussi clairement que s’il avait été à ses côtés. « Never say never, Mr Dellinger. Never say never… » Pour une fois, Oskar, réussit à se contenir, alors qu’un frisson le parcourait. Autant ne pas envenimer la situation et s’en aller le plus rapidement possible. Il ne se fit pas prier et referma la porte et s’éloigna du bâtiment pour aller retrouver ses parents.