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 ((dylan)) everything is blue

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MessageSujet: ((dylan)) everything is blue   ((dylan)) everything is blue EmptySam 25 Nov - 12:41

PAMPERIKA/ALICE alors euuuuh mes chaussures sont blanches, pour mes coudes jte laisse toucher stv!!!!!!!!!! et c'était quoi la troisième question? ah ui, j'ai les cheveux aux épaules à peu près mais c'est de la triche psq ils sont crépus donc forcément moins longs quand ils sont secs :( sinon j'pense que vous savez déjà QUE JKIFFE VOTRE FORUM SA RACE vous avez vraiment fait un super travail et jsuis trop trop trop trop trop contente que vous m'ayez invitée et j'ai trop trop trop hâte de jouer et j'pense me connecter le plus souvent possible, au moins les weekend voir tous les jours même si je rp pas à chaque fois I love you

Dylan Stilinskifc : jeon somi ; ©️️️ unicorn ; Comets ; unique
74%CUTE
63%CAPRICIEUSE
92%TÊTUE
65%PERDUE
53%AFFECTUEUSE
81%ENVAHISSANTE
59%MALINE
43%LANGUEDEVIP
   
Nom complet stilinski comme son père et comme son frère, comme sa jumelle et toute sa famile ; stilinski comme l'auteur de bd autrefois raté. Surnoms princesse, gamine aux caprices princiers, gamine qui abhorre pourtant ce surnom, excepté quand il coule de la bouche de son père. dydy pour celles et ceux voulant absolument raccourcir ce prénom déjà court ; lily plus rarement. mais finalement, le seul nom qu'elle accepte, le seul nom qu'elle aime, le seul dans lequel elle se reconnaît, c'est dylan. Naissance âgée de 19 ans, née le 1er avril 1999, comme une blague de mauvais goût ; ou plutôt deux, gamine rejointe quelques instants plus tard par sa soeur jumelle. naissance placée sous le signe du destin, comme un signe. Héritage culturel les traits bridés de ses origines asiatiques ; la mère qui vient de loin, d'un continent éloigné, la corée du sud. le père à la peau pâle, aux cheveux clairs, origines de l'autre côté du globe, pays autrefois cerné par les eaux ; la norvège et ses paysages enneigés, les lumières dans le ciel. résultat métissé, les traits européens presque inexistants sur son visage marqué par son côté asiatique. Statut célibataire, amoureuse de l'idée d'aimer, abonnée aux crushs passagers, de courte durée, tenant plus de l'admiration voir idolâtrie que du réel amour, fangirl de haut vol, apprentie stalkeuse à ses heures perdues. et pourtant seule, toujours si seule. Orientation à priori hétérosexuel, son regard ne s'est jamais porté sur les autres femmes ; elle rejette fortement cette idée, sans bien savoir pourquoi, refoulement de l'esprit qu'elle ne veut expliquer, par peur de ce qu'elle pourrait découvrir. Finances $$$$$$.

Univers altea. Particularités maîtrise du feu, simple norm peu puissante ; à la flamme bleutée. Lien(s) cosmique(s) son soulmate qui hante ses nuits, lui laisse un goût amer en bouche quand elle se réveille sans aucun souvenir de son visage ; juste cette impression de chaleur, d'amour, de compréhension pleine et infinie, juste cette impression d'être enfin complète. elle y croit, rêve enfantin, gamine si impatiente de le rencontrer enfin. et la marque, gravée sur sa peau, marque pleine d'espoir, preuve qu'un jour, ils seront réunis. son cluster auquel elle tient comme à la prunelle de ses yeux. ce petit groupe qui l'aide au quotidien, à se sentir moins seule, à trouver sa place. ce petit groupe qui la soutient et sans qui elle n'imagine plus sa vie. Keywords attitude de princesse ∞ en quête de son avenir ∞ amoureuse de l'écriture ∞ cutie obsessionnelle ∞ stalkeuse ∞ besoin d'amour et d'affection ∞ manque de confiance ∞ coeur tendre ∞ sentiment d'incomplétude ∞ socialement envahissante ∞ aime tout savoir ∞ très insistante ∞ chaton ∞ ronronne pour des compliments ∞ toute petite ∞ cat lover. 


we are all astronautsfamille bancale sa famille à Dylan, elle est pas parfaite, un peu bancale, très loin d'être nette ; les parents séparés se déchirant pour l'amour de leurs enfants, l'argent si peu présent, les restrictions à n'en plus finir. et les disputes, toujours les disputes. la mère qui porte seule sur son dos la famille toute entière ; père incapable, autant de bande dessinées ratées, à peine digne d'être lues. dylan, elle a deux grands-frères surprotecteurs, une jumelle intenable. dylan, elle vit encore chez ses parents, tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre ; mais dylan, elle vit sans l'un de ses frères, kass, rejeté pour ses bêtises, envoyer dans le grand monde. et dylan elle a peur sans son frère, dylan parfois elle aimerait hurler encore et encore, ruer, taper, frapper. dylan, elle aimerait faire porter sa voix, enfin, qu'on l'entende, qu'on la respecte, qu'on l'écoute ; dylan, elle aimerait mettre fin à tout ça, réconcilier tout le monde, retrouver sa famille, trouver une famille. dylan, elle est pas heureuse comme ça, dans cette famille diffractée, détruite, séparée ; dylan, elle envie ses camarades qui ne subissent jamais les questions hasardeuses, presque timides, surtout enragées, les questions pour savoir auquel de ses parents va sa préférence, pour savoir chez qui elle préfère vivre, avec qui, pourquoi. dylan, elle veut retrouver son grand-frère, que tout le monde vive à nouveau sous le même toit. parfois elle se réjouit des cadeaux séparés, plus nombreux. et parfois elle s'en fiche, parfois elle échangerait tous ses cadeaux juste pour le plaisir de réunir tout le monde.
mais dylan, elle sait que ça n'arrivera jamais ; parce que dylan, elle sait qu'elle rêve.

enfance choyée gamine surprotégée, attitude de princesse acquise bien trop vite, bien trop tôt ; la gamine incapable d'utiliser ses dix doigts, qui abandonne les tâches détestée, laisse échapper quand on la force. dylan, enfant insupportable aux crises de nerf légendaires, aux hurlement reconnaissables entre mille, aux caprices à n'en plus finir. la mère qui soupire et lui tient tête ; le père qui accède à toutes ses demandes, même les plus farfelues. et son grand-frère qui la surprotège, la voix comme un bébé. dylan, enfant, elle avait presque tout ce qu'elle voulait. dylan, enfant, on faisait tout pour elle, tout à sa place, y compris les tâches ménagères. dylan, enfant, elle a rien appris, rien retenu, tout refusé en bloc, gamine au tempérament de feu, ne cédant devant rien. enfance dorée à l'argent pourtant manquant, aux restrictions systématiques, elle a pourtant jamais manqué de rien, la gamine, elle se rappelle juste d'un profond sentiment de chaleur, d'un profond sentiment de bien être. le bien être de celle qui se sent aimée, peu importe ses actes, parvient à se sortir de toute situation par son joli sourire.
et pourtant elle a dû grandir, la gamine ; elle a grandi mais n'a jamais appris.

cluster imprévu y a ce truc qu'elle comprend pas bien, ce cluster qu'est entré dans sa vie y a cinq ans ; gamine à peine âgée de treize ans, ignorante du monde, encore dans sa bulle. le cluster qui s'est imposé dans sa vie comme un électrochoc et toutes ce voix, ses visions à en perdre la tête et l'esprit. elle a cru devenir folle, dylan, oui, c'était trop soudain, elle était trop jeune, trop innocente, trop inconsciente. enfant fascinée, elle tente alors de comprendre ce qui se passe ; elle part à l'exploration, jeune et intrépide aventurière. et elle est si excitée, dylan, par ce lien qui l'unit à ces gens, si excitée de découvrir ce nouveaux mondes, nouveaux univers. parfois, elle croit encore rêver dylan ; se dit qu'elle finira par se réveiller, se rendra compte que tout ceci n'était que le fruit de son imagination débordante. peut-être même se fera-t-elle internée. mais tous ces doutes, elle les rejette dans un coin de sa tête. parce que c'est trop fort, trop fascinant ; parce que y a tout ça, y a tout eux. y a cette douleur qui lui tord les tripes quand ils souffrent, les sentiments qu'elle partage sans vraiment le vouloir ; et puis ces paysages étrangers, paysages lointains, qu'elle découvre à travers leurs yeux, quand elle s'y attend le moins. et parfois, quand elle force les choses, se concentre pour les contacter. dylan, elle se sent un peu moins seule depuis qu'elle a le cluster, persuadée que ce lien qui les unit les rapproche spirituellement. persuadée que ce lien qui les unit ne se brisera jamais ; groupe réunit à jamais. dylan, elle s'est accrochée à son cluster comme une noyée, surtout quand son frère a disparu. dylan, elle s'est accrochée à son cluster comme si sa vie en dépendait, persuadée au fond que c'était le cas même si jamais elle le pourra l'avouer.
et pourtant elle a peur, dylan, peur de tout perdre, à nouveau.

adolescence difficile elle a grandi, dylan, obligée de quitter le monde chaleureux de l'enfance, obligée de rejoindre le monde compliqué de l'adolescence. petite reine de l'école, obligée de descendre de son piédestal ; et puis les hormones qui débarquent. ses crises se font fréquentes et dévastatrices ; elle hurle pour obtenir ce qu'elle désire, hurle quand on veut lui faire faire ce qu'elle ne veut pas. elle comprend pas et elle veut pas comprendre. nouvellement adulte, elle se heurte à ce monde trop vaste pour elle, trop compliqué pour elle aussi. dylan, elle sort à peine de l'enfance, dylan, elle entre à peine dans l'adolescence ; dylan, elle a même pas quatorze ans quand son frère se fait virer de chez sa mère, refuse d'aller habiter chez son père. dylan, elle n'a que quatorze ans et elle comprend pas, veut pas comprendre. elle entre dans des colères noires, râle et proteste, elle entame une grève de la faim, elle insiste et insiste, elle veut retrouver son frère ; elle veut plus être seule. c'est la poigne de fer de sa mère qui la remet dans le droit chemin, c'est les hurlements qui se heurtent au mur de son visage qui finissent par la calmer. alors elle arrête, dylan, un peu ; elle arrête mais elle oublie pas, elle arrête mais elle y pense tous les jours, constamment. elle revoit le visage de son frère et elle s'en veut ; elle imagine son frère, seul et livré à lui-même, et elle s'en veut. et puis elle repense à la manière dont il l'a abandonnée, disparu sans donner de nouvelles, et elle lui en veut. et elle se sent si seule, dylan. y a ce cluster qu'elle comprend pas, ce lien cosmique qui réchauffe un peu son coeur, mais au plus profond d'elle-même, y a ce malaise constant, cette solitude constante. y a ce sentiment qui sort des tripes, inexplicable, irrationnel ; y a la douleur quand elle y pense, cette incomplétude qu'elle n'arrive pas à oublier. dylan, elle est perdue dans la vie comme dans sa tête, perdue face à des émotions qu'elle comprend pas totalement, qu'elle sait pas expliquer, sur lesquels elle parvient pas à mettre de mots. elle est perdue, en pleine crise d'adolescence, pleine crise existentielle, où tout se pare de couleurs flamboyantes à en faire mal aux yeux.
et elle se sent seule dylan ; elle se sent seule alors elle s'entoure, pour oublier la solitude.

pouvoir incontrôlable dylan, elle contrôle le feu. ou peut-être est-ce le feu qui la contrôle, finalement. dylan, elle aimerait être une warden, puissante, que rien n'effraie ; dylan, elle aimerait contrôler les flammes, les brasiers, enflammer des bâtiments entiers, laisser les langues rougeoyante prendre possession du ciel. mais tout ça, dylan, elle n'y arrive pas ; dylan, elle est beaucoup trop faible. dylan elle n'est qu'une norm, et déteste cette situation. mais plus elle essaie, dylan, moins elle y arrive. et elle en vient à le détester, dylan, ce pouvoir qui ne lui permet que de baisser la température, d'alimenter des feux. et elle la déteste, dylan, cette flamme qui se colore de bleu quand elle en prend possession ; symbole de sa déchéance, symbole de sa faiblesse. dylan, elle voudrait être forte mais n'y arrive pas et c'est son plus gros échec. alors elle cache son pouvoir, ne l'utilise qu'en de rares occasions, préfère dissimuler cette honte quand bien même son père ne cesse de lui rappeler qu'elle n'a pas à être autant touchée, qu'elle est dans la moyenne, que ça reste très glorieux. elle ne peut s'empêcher de penser qu'elle aurait pu tout simplement être plus forte ; que tout aurait pu être différent si elle avait été plus forte.
et dylan, elle sait que c'est irrationnel, mais elle s'en veut pour ça.

quête identitaire elle est perdue dylan, elle sait pas qui elle est, qui elle veut être ; elle sait pas quoi faire, ni ce qu'elle veut faire. totalement perdue dans cet univers trop large pour elle, elle aimerait juste parfois faire une pause, arrêter tout l'espace de quelques instants et se rouler en boule en attendant que ça passe. elle n'a pas vraiment de passion, à part l'écriture, rien dans quoi elle est particulièrement douée. elle est têtue, la gamine, elle veut tout réussir la gamine, déteste échouer. alors elle réussit ; mais sans vraie motivation. elle réussit pour le plaisir de réussir mais n'aime pas ce qu'elle fait, ce qu'elle réussit, jamais vraiment fière d'elle, plutôt dépitée des résultats obtenus. dylan, y a jamais rien qui lui donne envie de continuer, de s'accrocher, d'effectuer la même chose toute sa vie. dylan, y a rien qu'elle aime plus que le reste, rien pour lequel elle serait prête à plaquer tout le reste. alors dylan elle teste, elle découvre, elle cherche et se cherche ; mais elle trouve pas et se trouve encore moins. dylan, elle est à un tournant de sa vie, plantée au milieu du chemin, sans savoir si elle préfère aller à droite ou à fauche. figée, incapable de faire un choix ; incapable de l'admettre également, incapable de demander de l'aide. elle veut réussir toute seule, elle a honte de cette indécision. mais finalement, dylan, elle est juste en pleine quête. elle sait pas où elle va, elle connaît pas sa destination, mais elle est sur son chemin. elle est pas égarée ; elle sait juste pas encore où aller. dylan, elle aimerait qu'on l'aime un peu plus, dylan, elle aimerait qu'on la respecte un peu plus ; dylan, c'est plus une enfant, pas encore totalement une adulte. pourtant, plus le temps passe, moins elle aime être traitée comme une gamine, plus elle aimerait qu'on lui donne des responsabilités. dylan, elle est à cheval entre les deux univers, entre les différentes possibilités, ce qu'elle pourrait être, ce qu'elle voudrait être, ce qu'elle est effectivement. dylan, elle se cherche juste parce qu'elle se reconnaît plus, parce qu'elle en vient à avoir peur d'elle-même.
finalement, dylan, elle est juste en chemin ; et elle attend de savoir elle veut aller.

autrice passionnée l'écriture, seule véritable passion, seul véritable domaine où elle se sent bien, où elle se sent à l'aise, presque chez elle. enfermée dans sa chambre des heures durant, prunelles vissés sur l'écran, elle tape sur le clavier à s'en user les doigts, à avoir mal aux mains. elle invente des histoires, parfois issues de ses songes, parfois reflets de la réalité, parfois juste de sa réflexion. elle invente de mondes et des personnages ; elle invente des vies et des histoires. elle dépeint par écrit Altea, mais Néphède aussi et Sigan, la Terre également. elle les dépeint comme elle les voit par le biais de son cluster, romantise un peu la situation. elle a inventé une histoire issue de chaque univers, une fiction, de petits bouts de livres. son personnage préféré, son histoire préférée, elle vient de la Terre, les frasques et aventures de son héroïne fétiche, la forte, la guerrière, celle qui parvient à tout affronter et gagne sans répit. mais toutes ces histoires, dylan, elle les garde précieusement, ne les fait lire qu'aux yeux attentifs des membres de son cluster. parce qu'elle a peur que d'autres découvrent tout ça ; peur de passer pour  une folle, peur d'avoir percer un secret d'état. si la première fois, elle s'est permise d'envoyer librement et naïvement sur la toile un bout de ces fictions, elle en a très vite supprimé toute trace ; à cause de la peur, omniprésente, à cause des des conseils de ses camarades d'infortune, également. on lui a demandé d'où elle tirait son inspiration ; elle a pas répondu. elle a préféré tout effacer. maintenant les seules histoires qu'elle dévoilent au monde sont celles prenant place à Altea ou dans un monde similaire. elle s'est inventée une petite troupe, glisse des références à sa propre sa vie, à ses amis, à sa famille ; elle a forgé de toute pièce une histoire qui l'inspire, la tient en haleine. une histoire qu'elle diffuse régulièrement, lu par une poignée de personnes. elle parle parfois de ses écrits, les cache le reste du temps. elle sait pas trop pourquoi dylan, elle aime avoir cet univers secret, ce monde qui n'appartient qu'à elle-même.
elle aime tellement, dylan, elle aime faire ça, ne pourrait vivre sans ; mais elle sait pas, reste dans son indécision.

crushs omniprésents dylan, elle a hâte de rencontrer son soulmate ; tellement hâte qu'elle croit le rencontrer à chaque coin de rue, tellement hâte que son coeur tambourine dans sa poitrine à chaque fois qu'elle espère le voir, tellement hâte qu'elle se couche chaque soir déçue par le destin et se réveille chaque matin encore plus impatiente que le veille. dylan, elle est tellement amoureuse de l'idée d'aimer qu'elle en vient parfois à aimer les gens, plus pour ce qu'il représente à ses yeux que pour ce qu'ils sont vraiment. dylan, elle aime avec la force de la jeunesse, la passion du désespoir. dylan, elle enchaîne les crushs, tellement impatiente d'aimer pour de bon, convaincue chaque fois que ce sera pour de bon. dylan, elle est jamais réellement tombée amoureuse, même si elle clamera le contraire ; dylan, elle ne tombe amoureuse que de l'amour. ses coups de coeur sont imprévisibles et ne tiennent à rien, un joli visage, un adorable sourire, des yeux qui papillonnent, le tic adorable, un geste généreux ; ou au contraire l'air mystérieux du badboy. rien ne laisse présager le crush qui pourtant arrivera. et quand il est là, c'est trop tard. rapidement obsessionnelle, dylan, quand elle a un coup de coeur, elle est prête à tout pour conquérir l'élu de son coeur ou tout du moins s'en rapprocher. elle force une place dans sa vie, la creuse de ses ongles parfaitement manucurées. elle trouve tous les prétextes possibles pour lui parler, allant jusqu'à la simulation et la manipulation. dylan, elle est prête à tout, réellement tout et n'a que peu conscience de ses actes. quand quelqu'un entre dans sa tête, c'est pour n'en plus ressortir ; jusqu'à ce qu'elle se lasse, jusqu'à ce qu'il ne la blesse, jusqu'à ce qu'elle rencontre quelqu'un d'autre. dylan, elle sait pas aimer mais dylan elle sait pas non plus comment faire autrement, on lui a jamais dit, on lui a jamais appris. dylan, elle sait pas aimer, c'est plus fort qu'elle, fermement ancrée dans ses idées, incapable de voir ce qu'elle fait mal. dylan, elle sait pas aimer, elle sait juste qu'elle aime avec désespoir ; le désespoir de n'être pas aimée en retour, le désespoir de se voir haïe ou ignorée.
dylan, elle aime pas bien, pas correctement, pas comme tous les autres ; dylan, elle aime avec obsession, de manière malsaine.

lolipop pop's lolipop, la prunelle de ses yeux, son trésor, son bijou, celle pour qui elle serait prête à mourir (mais pas trop quand même), celle a qui elle a décidé de vouer sa vie.. lolipop, dit pop's, sa précise chatte aux longs poils noirs. dylan, elle aime tellement ce petit animal, sa compagne au sale caractère, sa loyale amie, qu'elle en vient à se demander si ce serait pas elle, sa soulmate. soulmate de coeur, soulmate de l'amitié, soulmate de famille d'une autre race. pop's, c'est ce petit être qu'elle a recueilli un jour, affamé et désorienté, perdu dans un bâtiment abandonné. pop's, c'est le chaton à peine sevré, que dylan a recueilli, suivant à la trace les longs hurlements du jeune animal. c'est parce qu'elle a miaulé à la mort, pop's, qu'elle est encore en vie ; c'est parce qu'elle a crié à s'en écorcher la voix, ne laissant s'échapper que de petits gémissements. c'est parce que son petit corps recelait encore d'une dernière étincelle de vie, qu'elle est encore là aujourd'hui. recueillie directement par une dylan plus insistante que jamais, prête à faire la grève de la faim et à se laisser mourir, pop's a mis un certain temps à se remettre de ses émotions, à regagner des forces. et c'est à peine si on reconnait aujourd'hui la bête chétive d'il y a un an. fermement campée sur ses pattes, le pelage doux et soyeux, pop's est de ces animaux qui n'aiment pas être contrariés. véritable tyran, elle maltraite tous ceux qui ont l'audace de s'égarer sur son chemin ; ne reste adorable qu'en présence de sa maîtresse. c'est une véritable teigne, hargneuse et mesquine, dont la principale occupation consiste à tendre des pièges, autant aux autres animaux qu'aux humains. elle a du coffre, une voix qui s'entend et résonne dès qu'elle est contrariée, pour réclamer à manger, à sortir, à rentrer, à avoir des câlins. véritable princesse, elle toise avec mépris tous ceux qui s'approchent d'elle ; accorde quelques caresses aux humains téméraires, mais n'hésite pas à mordre ou sortir les griffes quand ils abusent de sa générosité.
pop's, c'est un véritable démon au sale caractère ; et pourtant un ange aux yeux de sa maîtresse.

facts elle a un besoin, presque vital, d'échanger 10 bonnes nuits avant de se décider à aller se coucher, rituel qui remonte à l'enfance, rituel sans lequel elle se sent mal à l'aise, incapable de bien dormir. elle s'est déjà retrouvée à appeler kass ou thalia, quand aucun des deux n'étaient là pour effectuer le fameux rituel. quand thalia n'est pas là, elle se sent souvent seule, parfois même vide. à l'inverse, quand thalia est dans les parages, c'est l'ouragan, les deux catastrophes, les jumelles infernales. elle adore les chats, jure sur tous les dieux qu'elle en a forcément été un dans une vie antérieure, mais déteste les rats. ceci explique probablement cela. elle tient à sa réputation comme à la prunelle de ses yeux ; sait que son attitude de princesse capricieuse incapable de faire quoique ce soit de ses 10 doigts la poursuit, mais elle préfère ça qu'être rejetée, objet de moqueries. elle est très peu sûre d'elle-même, fait pourtant semblant pour que personne ne le remarque ; elle semble avoir des chevilles aussi grosses que des pastèques, ce qui n'est pourtant pas le cas. elle est très têtue et déteste qu'on lui dise non, autant qu'elle déteste avoir tort. elle serait même capable de prétendre que la terre est plate, plutôt que d'avouer s'être trompée. véritable adepte des potins, elle en propage avec une rapidité hallucinante ; sans mauvaise esprit, elle aime juste colporter des ragots, sa langue de vipère plus affûté que le plus coupant des couteaux. elle aime être aimée, elle aime se sentir aimée, voire admirée, elle aime se faire appréciée ; comme une véritable gamine, elle est même prête à piquer des crises pour avoir ce qu'elle désire, y compris de l'affection. secrètement, elle rêve d'être adulée, se dit qu'elle trouverait peut-être de la confiance comme ça. elle est cute, dylan, masque ses mauvaises actions, ses mauvaises paroles, sous un sourire angélique et une attitude innocente. elle peut être cruelle, dylan, parfois sans le faire exprès, parfois prétendant que ce n'était pas volontaire. elle a ce masque d'enfant adorable qui lui colle à la peau, l'aide à tout faire passer. elle est capable de tout pour ses amis et proche, peut se transformer en véritable hyène pour les défendre ; mais elle préfère attaquer avec fourberie, cachée, que de front.  
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watch itall my friend are heathens take it slow, wait for them to ask you
who you know, pease don't make any sudden moves,
you don't know the half of the abuse




novembre 2009 Maman, pourquoi papa il part ? Elle comprend pas bien, Dylan, du haut de ses dix ans, le regard innocent fixé sur le dos de son père, venu récupérer quelques affaires, qui s'éloigne dans la rue. Un soupir, et puis une voix. On t'a déjà expliqués, chérie, on se sépare. Mais cette réponse, mainte et mainte fois apportée, ne satisfait toujours pas l'âme de la gamine. Elle comprend pas Dylan, probablement parce qu'elle veut pas comprendre. Chassée par sa mère elle se contente néanmoins de courir jusque dans le lit de Thalia, sur lequel elle bondit. Lili, pourquoi papa il part ? Et elle est presque énervée, Dylan, quand elle saute de plus belle sur le lit de sa jumelle, avant de lui tomber dessus, pour s'enrouler dans les draps à ses côtés. J'te réveille ? Pourquoi tu réponds pas ? De la bouche de sa sœur, un simple gémissement. Comme un encouragement pour que la gamine continue à gigoter, se prélassant dans la chaleur de la couverture, dans la chaleur de sa sœur également. Mais elle reste éveillée, les yeux grands ouverts dans l'obscurité de la chambre, prunelles fixés sur la silhouette de sa sœur, qui se rendort paisiblement. Elle capte les mouvement de son corps sous le drap, sa respiration qui se calme, le bruit du souffle entrant et sortant de ses poumons. Et elle approche sa main, vient délicatement la poser sur les cheveux étendus sur l'oreiller. Toi tu pars pas Lili hein ? Tu pars jamais ? Pas de réponse ; elle s'y attendait. Mais ça bouillonne dans sa tête, les pensées tourbillonnent dans son cerveau, alors incapable de s'endormir, elle préfère se lever, hésite un instant sur le pas de la porte, yeux fixés sur la fenêtre camouflée derrière les rideaux. Pendant une seconde, elle hésite. Et finalement décide que cette fois, le réveil douloureux sera imputé à sa mère. Alors à la place, elle sort de la chambre, ferme tout doucement la porte, puis se précipite dans les escaliers, qu'elle dévale comme un troupeau d'éléphant. La discrétion, c'est certainement pas le domaine dans lequel elle excelle, la gamine. KASSIIIIIIII, elle gueule dans la maison, se heurte au regard désapprobateur de sa mère et s'arrête dans la cuisine, coupée en plein élan. Maman, t'as vu Kassi ? Fais moins de bruits, Dylan, tu pourrais réveiller les morts. Et elle ouvre la bouche, la gamine, sourcils froncés ; elle l'ouvre et puis la referme. Secoue la tête. Mais maman enfin, c'était pas ça ma question. Qu'est-ce qu'elle a la demi-portion à crier comme ça ? La voix fatiguée qui retentit dans la pièce, vacille un peu ; et le visage de l'enfant qui se tourne vers son frère avant de foncer vers lui, minuscule fusée aux conséquences pourtant désastreuses. Kassi ! Kassouille ! Kassinou ! Sa voix ne semble pas pouvoir diminuer quand elle égrène les surnoms avec le rythme d'une mitraillette, le tout sous le regard mi-attendri, mi-dépassé du fameux Kassouille. Derrière, leur mère qui tente désespéramment de les mettre à la porte de la cuisine. Et Dylan qui finit par céder, non sans avoir au préalable mêlé ses doigts à ceux de Kass, qu'elle traîne ensuite jusqu'au salon. Dylan, elle a dix ans, l'énergie de la jeunesse, l'insouciance de l'enfance. Dylan, elle a dix ans, et l'impression que rien de mal ne pourra jamais arriver. Dis, Kassi, pourquoi papa il part ? Maman elle a essayé de m'expliquer mais c'était trop nul. Et puis Thalia elle dormait alors elle a pas répondu. Mais tout ça en vrai c'est une blague hein ? Et papa il va revenir pour noël en mode cadeau de noël ? Et il va revenir vivre avec nous et on sera tous trop heureux comme avant ? Enfin pas qu'on est pas heureux là mais.. on est heureux là ? Kassi, pourquoi papa il part ? Et elle voit bien, Dylan, qu'elle déborde son frère de questions, le noie sous les interrogations, sous le flot ininterrompu de ses paroles. Mais elle peut pas s'en empêcher, la gamine, véritable pipelette ; celle qui du haut de ses dix ans, parle comme quinze, capable d'enchaîner les phrases sans reprendre sa respiration. Elle a déjà eu des problèmes à cause de ça d'ailleurs, obligée de reprendre sa respiration à la fin de son interrogatoire, comme une noyée retrouvant enfin l'air libre. Et puis elle s'arrête et fixe son frère, droit dans les yeux, même s'il est plus grand qu'elle, obligée de se mettre sur la pointe des pieds, tête levée. Et entre ses doigts, toujours la main chaude de son frère ; main qu'elle espère garder pour toujours, qu'elle refuse de lâcher ne serait-ce qu'un instant. Parce qu'elle est effectivement en train de se noyer, Dylan ; elle se noie et sa famille est sa seule bouée de sauvetage. Tu vas te calmer oui pumpkin ? Bien sûr qu'on est heureux. Et il paraît si sûr de lui en cet instant qu'elle se contente de hocher la tête ; et elles paraissent si vraies ses paroles, qu'elle décide d'y croire. Dylan, elle voit pas la lueur dans les yeux de son frère, Dylan, elle perçoit pas cette souffrance sous-jacente. Dylan, elle a dix ans et elle est pas très maline. Alors quand elle entend des bruits de pas dans l'escalier, elle lâche la main de son frère pour se précipiter en direction du bruit. Et de crier, ANDRYYYYYYYYY. Le missile à tête chercheuse qui s'est trouvée sa nouvelle proie, lui tombe dessus et manque d'ailleurs tomber avec lui quand elle se jette sur lui et passe ses bras autour de son torse, pour se pelotonner entre ses bras.

C'est la Dylan qui fait son show, scène habituelle dans la maison Stilinski. La Dylan qui fait son show, la Dylan toujours aussi bruyante et excitée, à la voix aiguë et on comportement enfantin. La Dylan toujours contente, pourtant parfois enragée, la Dylan qui gueule, la Dylan qui crie quand ça lui plaît pas ; la Dylan qui sait se faire entendre, sait s'imposer. Et pourtant l'enfant paniqué, l'enfant qui voit son père partir, craint que le reste de sa famille ne finisse par suivre. L'enfant terrifiée par l'idée de se faire abandonner, qui aimerait pouvoir rester avec ses proches pour l'éternité. L'enfant qui se contente, quand les lumières sont éteintes, de se glisser dans le lit de sa jumelle, veille à ne pas la réveiller, pour la supplier de ne jamais partir, de ne jamais l'abandonner. Celle qui se heurte toujours au silence ensommeillé ; mais prend la régularité de son souffle pour un oui. Et son petit corps de quitter les draps, murmurant d'une voix assourdie un dernier, je t'aime Lili, avant de retrouver son lit et de s'endormir ; comme si rien ne s'était passé, comme si ses songes étaient toujours peuplés de choses merveilleuses. 


décembre 2012
Debout dans la cuisine, le regard fixé sur dans ses mains, elle essuie avec soin, Dylan. Seule avec sa mère, elle se délecte de ce moment qu'elle voit comme privilégié. Secrètement ravi de se voir confié une tâche de la plus haute importance, elle confère à ses gestes toute la délicatesse dont elle est capable pour s'occuper de ce bout de vaisselle. Et elle se concentre, Dylan, elle se concentre tellement... que tout disparaît brutalement. La cuisine, l'assiette, ses doigts ; tout disparaît, s'efface. Paniquée, elle relève la tête et se fige. En face d'elle, un miroir ; et reflété sur ce miroir, un visage inconnu. Des cheveux blonds, des yeux bleus et un air totalement perdu. Alors elle hurle, Dylan, de toute la force de ses poumons. Elle hurle et face à elle, le reflet hurle également. Elle se recule d'un geste brusque, se heurte à une porte sur laquelle elle s'appuie, regarde toujours fixé sur le miroir, le souffle court. Qu'est-ce que... Et cette voix si différente de la sienne qui l'a fait crier à nouveau, sursauter. Elle se laisse tomber au sol, membres tremblants, cache ses yeux de ses mains. Elle comprend pas, Dylan, elle est perdue ; en train de rêver ?
Et puis tout disparaît de nouveau. Allongée sur le canapé, un gémissement s'échappe de ses lèvres ; et entre ses paupières, elle aperçoit le visage flou de sa mère. Maman ? Oh mon Dieu Dylan tu m'as fait si peur. Et elle entend l'émotion dans la voix de sa mère, perçoit les larmes qui n'ont pourtant pas quitté les coins de ses yeux. Lentement, elle lève un bras, observe cet main qu'elle reconnaît comme la sienne, a pourtant du mal. Elle revoit les doigts pâles et longs, frémit sous la couverture posée à la va-vite sur son corps. Maman il s'est... il s'est passé quoi ? La voix faible de la gamine terrorisée, aux membres encore tremblant, incontrôlables. Elle se laisse toucher, elle se laisse tâter, elle observe le visage de sa génitrice, et puis son propre corps. Et tout ça lui semble si loin, si loin. Un rêve probablement. Mais elle comprend pas, comment elle a pu rêver éveillée. Tu t'es effondrée d'un coup et j'ai cru... j'ai cru que... Elle finit pas sa phrase, prend une brusque inspiration. Dylan, elle a pas l'habitude de voir sa mère ainsi ; Dylan, elle a presque peur de la voir comme ça. Tu vas bien ? Oui... je crois. D'accord. Une pause, brusque moment de silence dans la maison déserte. Et puis la mère de se relever, en soufflant. On va chez le médecin. Tout de suite. Tu peux te lever ? Elle hoche la tête, se sent incapable de parler. Alors Daxia s'éloigne, un peu, va chercher les manteaux dans l'entrée. Et Dylan se redresse, teste ses jambes, tente de se lever ; elle esquisse quelques pas, se retrouve dans la cuisine et laisse son regard se poser sur l'assiette brisée à ses pieds. Soudain vertige, le haut-le-coeur qui vient avec, elle se détourne brutalement en entendant la voix de sa génitrice l'appeler. Et lentement, autant qu'à contre-coeur, se décide à la rejoindre. Imprimés sur sa rétine, toujours les mêmes yeux bleus ; comme un mystère.


Elle se sent petite, Dylan ; minuscule sur le fauteuil du médecin, minuscule sous le regard scrutateur. Il fait des tests, écoute son cœur, lui pose des questions, encore et encore. Véritable interrogatoire qui l'intimide au plus haut point. Gamine dont les jambes pendent dans le vide, s'agitent en signe de malaise. Elle a perdu de son coffre, Dylan, le regard fuyant et timide, l'attitude peu assurée ; elle a encore un peu peur, Dylan, a du mal à se remettre du choc. Tu dors bien, la nuit ? Elle lève la tête, croise son regard, hésite. Euh.. Tu dors suffisamment ? Oui ! Il fronce les sourcils, plonge le nez dans ses notes ; elle se contente de pousser un soupir, jette un coup d'oeil à sa mère qui ne la quitte pas des yeux. Dylan, elle aimerait comprendre, savoir ce qui lui est arrivé ; mais elle a peur. Elle est terrorisée, sait qu'il pense également qu'elle a rêvé. Mais ne parvient pas à savoir ce qui a causé ce rêve éveillé. Alors elle reste là, répond sagement aux questions, et finalement sort, une prescription pour une prise de sang en main. Et elle marche à côté de sa mère ; la bouche close, les pensées qui virevoltent dans sa tête. Dylan, elle a que treize ans, en pleine crise d'adolescence, elle crie et rue souvent. Dylan, elle est pas discrète, plutôt bruyante. Dylan, on sait toujours quand elle est là ; mais d'un coup, elle se sent vieillie. Mal à l'aise, pas à sa place. D'un coup, elle a peur, peur d'elle-même, peur de l'univers, peur du reste, de tout, de ce qu'elle n'arrive pas à expliquer. Dylan, elle se dit qu'elle est peut-être en train de devenir folle, ou peut-être même l'est-elle déjà. Dylan, elle se dit que ce n'était peut-être qu'une hallucination, que ça lui passera. Que la prise de sang lui dévoilera une carence qui, une fois guérie, la remettra sur pied. Dylan, elle se dit tout ça et pourtant au fond elle sait pas. Au fond elle sait juste que y a autre chose.


janvier 2012
Si tu le retrouves pas, j'te parle plus jamais ! Dylan, elle crie, passe ses nerfs sur son père ; Dylan elle hurle, mais personne l'écoute, personne l'entend. Dylan, elle voudrait soulever le monde entier, tout renverser, tout fracasser. Mais elle peut pas. Seule au milieu des autres, dans cette famille qui la comprend pas, dans cette famille qu'elle en vient à haïr du plus profond de son coeur. Dylan, elle en veut au monde entier mais surtout à elle-même. Dylan, elle vient d'apprendre que sa mère a chassé son frère. Et elle les déteste pour ça, et elle se déteste pour ça. Alors elle crie et traverse la maison comme une furie, renverse tout, les chaises, bouscule la table, atterrit dans la cuisine où s'est réfugié son géniteur. T'AS INTÉRÊT A LE RETROUVER. Dylan, elle est habituée à avoir tout ce qu'elle veut, elle supporte pas quand c'est pas le cas. Dylan, tout ce qu'elle veut c'est son frère à ses côtés ; mais même ça elle l'a perdu. Dylan, tu te calmes tout de suite. La voix autoritaire de son père, si peu habitué à parler ainsi. Et Dylan qui s'arrête une seconde, surprise ; puis se remet tout aussi rapidement de ses émotions. COMMENT TU VEUX QUE J'ME CALME ? ELLE L'A FOUTU DEHORS, ELLE L'A MIS A LA PORTE. Elle parle sans respirer, c'est la rage qui la pousse dans ses derniers retranchement, l'empêche de s'étouffer. C'est une furie qui brandit son doigt en direction de son père, perdant tout sens de la mesure. Il est là-bas, il est dehors, il est tout seul et vous.. et elle.. et tu.. je.. Elle parvient pas à finir sa phrase, prend le temps de reprendre une respiration difficile. Puis plante son regard dans celui de son père. Elle est haute comme trois pommes, Dylan ; pourtant son regard noir témoigne de sa force de caractère. Dylan, elle est minuscule mais elle prend tellement de place ; paraît tellement gigantesque dans la petite cuisine. JE. VOUS. DÉTESTE. Elle articule chaque syllabe, appuie sur chaque mot, puis s'éclipse avant que son père puisse dire quoique ce soit. Elle s'évade, elle s'enfuit, pousse la porte d'entrée puis se fige après quelques pas. Son regard accroche celui de sa jumelle auquel elle se raccroche alors. Et elle court, fonce sur elle pour se perdre dans ses bras. Elle la serre fort, si fort qu'elle pourrait fusionner ; elle la serre fort, si fort qu'elle voudrait fusionner. Et le visage caché dans son cou, elle laisse s'échapper les larmes ; larmes de rage, larmes de tristesse. Elle sait plus vraiment où elle en est, Dylan. Elle veut haïr le monde entier, laisser la colère la consumer. Et pourtant c'est bien la tristesse qui prend le relais, serre son cœur. Les gémissements franchissent la barrière de ses lèvres accompagné de ce souffle haché, elle qui peine à reprendre le contrôle de sa respiration. Y a trop de choses dans sa tête, dans son âme, dans son cœur. Dylan, elle aimerait disparaître ; et pourquoi pas faire disparaître tout le monde avec elle. Elle en peut plus de tout ça, Dylan. Elle est trop jeune pour tout ça Dylan.
Et pourtant.
Et pourtant elle finit par relâcher son emprise sur sa sœur, avant de lui adresser un pauvre sourire. Pourquoi il est parti Kass, Lili ? Tu sais toi ? Les mots sortent et elle se rappelle de ce fameux jour de novembre, de cette fameuse question. Et elle se rappelle du divorce de ses parents, de la gamine qu'elle était, incapable de comprendre, à traverser toute la maison pour avoir des nouvelles, pour poser des questions, questionner tout le monde. Et elle se rappelle mais ça l'aide pas ; elle se rappelle, mais ne voit pas comment ça pourrait l’éclairer sur la disparition de son frère. Et elle le voit bien, que Thalia n'a pas plus de réponse à lui accorder ; elle le voit bien et a encore plus envie de ruer dans les brancards. Ou peut-être de se  laisser tomber au sol pour ne plus jamais se relever. Ils l'ont laissé tomber, Lili.. Elle chuchote, sent les bras réconfortant de sa jumelle. Moi je te laisserais pas tomber. Elle entend sa petite voix, à peine perceptible ; et elle aurait pu se remettre à pleurer. Mais elle se retient, préfère s'éloigner d'un pas, essuyer d'une main les larmes sur ses joues. Puis elle plante son regard dans celui de Thalia, essaie d'injecter dans ce contact tout ce qu'elle pense et ressent, les mots mais aussi ce qui ne peut être décrit. Elle essaie de tout lui faire comprendre ; et elle sait que le message passe. Parce que c'est Thalia. Thalia et Dylan, Dylan et Thalia. C'est vrai Lili ? Tu pars pas ? Tu pars jamais ? Toujours la même question. Et pourtant du temps est passé depuis. Et pourtant elle a grandi depuis, Dylan ; mais elle reste toujours la même gamine effrayée. Je pars pas, je pars jamais. Elle a envie de sauter de joie, préfère pourtant sauvegarder la solennité du moment. Alors elle laisse ses lèvres closes, continue à l'observer, les yeux dans les yeux. Comme si plus rien ne pouvait l'atteindre, comme si plus rien ne comptait. Comme si elles étaient seules ; et que le reste du monde avait disparu. Tu promets ? Je promets !


Recherches infructueuses, frère disparu, totalement disparu. Plus de contacts depuis quelques jours et elle se désole, Dylan, persuadée qu'il n'en donnera plus jamais. La rage est passée, ne reste que la tristesse ; cette tristesse profonde et infinie, de la gamine qui se sent abandonnée de toute part. En tailleur sur son lit, elle triture entre ses doigts la peluche offerte par Kass quelques années plus tôt. Elle la porte à son visage pour sentir ce parfum si familier, parfum qui la réconforte habituellement. Pas ce soir-là. Dylan, elle a des larmes au coin des yeux, gouttes salées qui pourtant refusent de couler. Dylan, elle a épanché tous ses pleurs, incapable de trouver l'énergie de continuer. Il lui manque son frère, à Dylan. Il lui manque du plus profond de son coeur. Et pourtant. Et pourtant il est parti. Elle repense à toutes ses promesses, ses éclats de rire, ses mots d'amour ; à ses taquineries mais aussi ses attentions. Elle repense à ses yeux, ces prunelles si reconnaissables, la lueur attendrie qui y brille dès qu'il la voit. Elle repense à ses gestes, ses câlins, cette main qui prend tant de plaisir à venir mettre du désordre dans sa coiffure. Elle repense à leurs éclats de voix, à la sienne surtout ; se revoit lui crier dessus dans un accès de colère, avant de venir le rejoindre dans sa chambre le soir, pour se glisser entre ses draps et venir le serrer dans ses bras. Et elle sait pas, Dylan, elle comprend. Comprend pas pourquoi il a préféré disparaître que venir chez leur père ; comprend pas pourquoi il a préféré s'en aller. Elle sait pas c'qu'elle a fait Dylan, persuadée qu'il a dû fuir en partie à cause d'elle. Elle repense à toutes leurs disputes et elle s'en veut. Elle repense à toutes leurs réconciliations et elle lui en veut. Le torrent de reproches qui déchire son coeur, extériorisé par un gémissement. Peluche toujours en main, elle lève le bras, lance l'objet au loin. Elle lui la trajectoire des yeux, puis vient d'un doigt recueillir une larme perdue. J'te déteste, j'te déteste. Elle sait pas trop à qui elle s'adresse, ne sent que les griffes qui se referment un peu plus sur son cœur, le poids qui s'abat sur ses épaules. Et puis l'explosion. J'te déteste Kass, j'te déteste. T'avais pas le droit de faire ça, t'avais pas le droit de m'abandonner. T'avais promis. T'avais promis. T'es qu'un sale menteur. J'te déteste. Et elle se perd dans ses mots, dans ses accusations : la vue brouillée, incapable d’apercevoir quoique ce soit. Mais elle se sent un peu plus libérée, Dylan, les reproches enfin dévoilés. Elle se laisse tomber sur son lit, face contre le drap, les bras en croix. T'avais pas le droit Kassi. T'avais pas le droit de me laisser... Un sanglot dans la voix, le souffle qui se répercute contre le lit. Pourquoi tu m'as laissée toute seule ?


juin 2015
Hm, t'en penses quoi ? Debout face au miroir des toilettes, elle s'observe sous toutes les coutures. De profil, de haut, de bas, guette le moindre bouton, la moindre imperfection, qu'elle s'empresse ensuite de camoufler sous des couches de maquillage. Adolescente mal dans sa peau, trop petite, trop enrobée, trop boutonneuse, yeux trop écartés et puis trop bridés, nez trop épaté ; gamine trop imparfaite. Chaque coup d'oeil à son apparence la fait grincer des doigts et elle s'en invente, encore et encore, incapable de voir une quelconque qualité. Alors elle passe ses journées devant le miroir, Dylan ; à éradiquer tout ce qu'elle déteste chez elle. Les toilettes sont devenus son repaire, le premier endroit où elle se rend en arrivant à l'école, dégainant la trousse de toilette pour s'assurer que tout va bien. Et ce matin ne fait pas exception à la règle. Pourtant, à force de s'observer, elle finit par croiser dans la glace un regard qui n'est pas le sien ; entend une voix, légère comme le vent, lui dire qu'elle est jolie. Elle reconnaît Noora, se contente de secouer la tête. Dylan, elle a beau aimer son cluster, elle a peur aussi. Peur de n'être pas la hauteur ; elles sont si belles, les filles du groupe. Elle est si belle, Leonor, avec ses cheveux d'or et ses prunelles couleur du ciel. Elle est si belle, Noora, ses yeux aussi sombre qu'un puits sans fond, cheveux soyeux comme le pelage d'un chat. Elles sont si belles et elle se sent si moche. Alors elles refuse de les écouter, va même parfois jusqu'à les ignorer. Et tourne brusquement la tête, pour observer son amie à ses côtés. Alors ? T'en penses quoi ? J'en pense que t'es la plus belle. Elle fronce les sourcils, hoche la tête, une fois. Puis s'observe encore avant de finalement abandonner dans un soupir, rangeant dans le même mouvement tout son attirail. On va dire ça ! De toute manière il est l'heure, j'dois filer. Elle adresse un clin d’œil à sa camarade, qui répond d'un éclat de rire, et puis file comme l'éclair. Son pas reste pourtant lent, mais bruyant, les talons qui claquent contre le sol. Dylan, comme tous les matins, elle a rendez-vous avec son crush ; même s'il n'en a aucune idée. Elle se poste au niveau du portail, sort son téléphone sur lequel elle pianote avec impatience ; ses ongles peints avec soin par Thalia frappent contre l'écran à un rythme effréné. Et quand elle relève finalement la tête c'est pour croiser le regard de celui qui a conquis son coeur. Elle le laisse passer, sans mot dire, pour prendre place à sa suite. Et elle avance, calque son rythme sur le sien, quelques pas derrière lui. Hé ! Elle crie soudain, attire l'attention des quelques personnes présentes ; mais surtout la sienne. Elle lui adresse un sourire puis tend le bras. Entre ses doigts, un cahier. T'as fait tomber ça ! A l'instant. Ou plutôt la veille ; gamine qui a conservé avec précaution l'objet pour avoir le plaisir de le lui remettre en main propre. J'me suis dit que c'était peut-être important ? Et elle fond quand il lui sourit, sent son coeur arrêter de battre quand leurs mains se frôlent, perd le souffle quand il la remercie. Et elle a l'impression qu'elle pourrait s'évanouir ; garde pourtant conscience sous la pression des regards qui lui brûlent l'épiderme. Et elle sait pas quoi faire, Dylan, elle sait pas, soudainement paniquée. Elle a pas l'habitude de perdre les mots, plutôt celle d'en avoir trop. Et c'est si violent, ça rugit dans son cœur, ça rugit dans ses membres ; tellement fort qu'elle sent l'exact moment où la magie s'opère, où Noora prend sa place. C'est pas la première fois que j'te croise. Et la voix sensuelle qui s'écoule de sa bouche ; la sienne et pourtant. Pas exactement la sienne. J'ai glissé mon numéro, appelle-moi ! Elle s'en va, aussi rapidement qu'elle est venue ; et elle l'a maudit un instant, Dylan, terrifiée à l'idée de tout faire foirer. Pourtant il se contente de rire. Lui promet qu'il va l'appeler. Et tourne les talons ; la laissant sous le choc derrière lui. Pourtant elle se remet bien vite de ses émotions, la gamine, relève la tête pour avancer jusqu'à sa salle de classer et se laisser tomber sur sa chaise. Un coup d'oeil à sa voisine lui apprend que cette dernière attend impatiemment son compte rendu. Bouche close, elle se contente d'un clin d'oeil, doigt pressé contre ses lèvres pour lui intimer le silence. Elle fait la maline, sent pourtant son coeur s'embraser. 


Assise en tailleur au bout d'un couloir, à l'abri des regards, elle tend le bras, lève la main, qu'elle observe intensément, avant d'actionner le briquet. Et elle apparaît faiblement la flamme bleue, gagne un peu en intensité, s'élève un instant dans les airs, avant de s'évanouir ; laisse la gamine frustrée, lèvres et dents serrées. Ça fait un moment qu'elle s'entraîne Dylan, toujours seule, refusant obstinément de dévoiler l'étendu de son échec devant les autres. Ça fait un moment qu'elle s'entraîne seule, tellement habituée qu'elle sursaute en entendant un bruit dans son dos. Elle tourne la tête dans un sursaut ; se remet sur pied avec l'agilité et la rapidité d'un chat. Et plante son regard dans ces yeux qu'elle reconnait bien. Qu'elle hait au plus haut point. Salut Lucy, qu'est-ce que tu veux ? Elle lâche ces quelques mots avec tout le mépris dont elle est capable ; garde pourtant la tête haute, le dos droit. Dylan, elle fait la maline car elle refuse de flancher, encore moins devant son ennemie. Quand on est nulles, on évite de faire la maline non ? Une fausse question ; quelques mots et un éclat de rire. Ou plutôt plusieurs, le premier repris en échos par les deux autres témoins. Et elle enrage, Dylan, sent le feu couler dans ses veines, torrent ardent et assoiffé. Ouais hein ? Tu devrais t'écouter parfois tu sais, tu dis pas que des conneries. Enfin parfois. A une contre trois, elle sait son sort réglé d'avance ; et pourtant. Et pourtant, elle est aussi têtue que sa mère ; le bolide capable de foncer dans le mur, incapable d'avouer ses torts ou de se retrancher. L'adolescente qui tient à sa fierté autant qu'à ses ongles manucurés. Ça me rend dingue de te voir parader partout comme ça. Encore si tu restais à ta place, ça irait, mais non, madame doit faire la princesse. Le venin qui s'instille, n'atteint pourtant pas sa cible ; du moins ne paraît pas l'atteindre. J'te vois tourner autour de Dustin depuis un moment. Oublie direct. Il est à moi. Est-ce qu'il est au courant au moins ? On dirait pas, vu comme il m'a parlée tout à l'heure. Et elle lui rit au nez, la gamine ; elle rit et ignore les insultes des deux compères, le regard fié dans celui de sa rivale. Véritable guerre de caractère des deux adolescentes, qui refusent obstinément de céder du terrain à l'autre. Elles se connaissent depuis longtemps ; se haïssent depuis autant de temps. Incapable de s'apprécier ni même de se tolérer, elles se battent constamment, des mots tranchants destinés à briser la résistance de l'autre. Peut-être parce qu'elles se ressemblent, refusent de voir leur reflet. Ou peut-être pour rien. Peut-être parce que toutes deux veulent conquérir l'école, se prélasser sur le trône, être la plus populaire, la plus admirée. Un même objectif, une seule place. Et une guerre sans merci. Il avait juste pitié t'as pas compris ? Elle pousse un soupir ; comme elle-même prise d'un soudain accès de pitié. Et elle aimerait tellement, Dylan, lui faire ravaler ses mots, lui enfoncer son poing dans la figure. Si seulement t'avais... je sais pas... quoique ce soit pour toi. Mais c'est pas le cas. Elle se rapproche, glisse les derniers mots dans le creux de son oreille. T'es juste un parasite. Qu'on voudrait tous écraser. Et elle serre les poings, Dylan, se retient d'attaquer ; elle les serre de toutes ses forces. Mais elle sait pas pourquoi ; et quand ça murmure dans sa tête, quand ça lui demande ce qui la retient, elle lâche alors toute la pression. Et quand Lucy tente de se redresser, c'est certes ses doigts qui s'agrippent à ses cheveux ; mais c'est pas sa poigne qui la tire en arrière. C'est sa main qui s'écrase contre la joue de son ennemie, mais pas elle qui a initié le mouvement. Et alors qu'elle s'enfuit, savourant la sensation de brûlure sur ses paumes, le sourire jusqu'aux lèvres, elle sait qu'elle aura des problèmes. Et pourtant, c'est dans un hurlement muet qu'elle remercie le cluster de l'avoir aidée, d'avoir préservé sa fierté. Et elle est heureuse, Dylan ; sur son petit nuage. Heureuse enfin, si reconnaissante aussi. Pour une fois, elle a l'impression d'appartenir à quelque chose, d'avoir sa place ; de n'être pas seule. Elle se sent protégée, même défendue. Et une voix, sortie du plus profond de son être, provenant probablement d'un autre univers. Cette voix lointaine qui résonne dans sa tête et puis se crée un chemin jusqu'à ses lèvres. Dylan n'est pas un parasite, connasse.


avril 2016
Elle hésite, Dylan ; perchée sur ses habituels talons, les yeux qui regardent, qui observent. Le taudis où il vit, l'immeuble qui paie pas de mine. Elle l'observe et hésite à partir ; pendant une seconde, la tentation est tellement forte qu'elle esquisse un mouvement, la jambe qui s'éloigne, le pas en arrière. Dylan, elle sait pas trop c'qu'elle fait là ; mais elle aimerait fuir loin. Et ne jamais revenir. Si seulement elle avait quelque part où disparaître. Lily ? Elle cligne des yeux et baisse la tête ; croise le regard de son frère et sent son coeur s'agiter dans sa poitrine. Et elle sait plus, d'un coup, si elle veut partir en courant ou lui sauter dessus. Elle sait plus, alors elle reste là, sans bouger, le laisse venir, le laisse initier le mouvement, tendre ses bras vers elle. Pourtant, au lieu de s'y réfugier comme quand elle était petite, elle se contente de lever la main, pour l'abattre sur son torse. Sans grande violence, jute un peu de force ; elle est pas spécialement douée pour faire mal Dylan, de toute manière. Elle a pas les muscles, ni la technique. La force brute, c'est pas pour elle, plutôt la faiblesse brute. J'te déteste ! C'est sorti tout seul, avec la puissance d'un ouragan. Pourtant, au lieu de se rétracter, elle maintient. Parce qu'elle le pense peut-être plus à l'instant précis, mais elle l'a pensé. Pensé si fort qu'elle en a eu mal au coeur et à l'âme. Si fort qu'elle s'est réveillée au milieu de la nuit, haletante et en sueur, le souffle court et les membres tremblants. Si fort qu'elle a voulu détruire toute trace de son existence. T'es parti et t'avais pas le droit ! Tu nous as laissé seules.. Tu m'as laissée seule. Et c'est probablement pour ça qu'elle lui en veut le plus, Dylan. Pour cette solitude qui a noyé ses pensées, lui donnant l'impression de mourir. Pour son monde qu'il a détruit, piétiné ; pour ces longues journées d'attente et d'inquiétudes. Pour cette haine qu'elle ne savait plus où diriger : vers lui ? Vers elle-même ? Vers leurs parents ? Gamine perdue, dépassée par la perte de cet être qu'elle aimait tant. Quelle aime toujours. Qu'elle ne peut s'empêcher d'aimer. Et la larme perle sur le coin de sa paupière, trace lentement son chemin le long de sa joue. Et pourtant elle baisse pas la tête. Fière et droite, elle lui oppose son regard dénué de la moindre peur, juste hanté par les reproches. Tu crois pouvoir revenir comme ça en mode POUF tout est oublié ? T'es parti Kassi. T'as fait c'que t'avais promis de jamais faire, t'es parti, t'as disparu comme si t'avais jamais existé et.. et tu nous a même pas dit au revoir. Tu m'as même pas dit au revoir. Ça sort enfin, après des années d'accumulation, de mots ressassé dans sa tête, rédigés à la va-vite sur divers cahier, journaux intimes. Ça sort enfin, déferlement que rien ne semble pouvoir arrêter ; c'est le torrent. Et Kass, en face, stoïcisme et bouche close, qui se contente d'écouter. Probablement parce qu'il le sait, parce qu'il le sent, qu'elle en a besoin, de tout ça. Qu'elle a besoin d'extérioriser pour exorciser ses doutes et ses peurs, sa haine et sa peine. J'ai cru que.. j'ai cru que tu reviendrais jamais. J'ai cru que peut-être t'avais fini par mourir dans un coin et que nous, on le saurait jamais. Et que j'aurais même pas pu te dire.. te dire adieu. J'ai cru que tu m'avais abandonnée. Et elle se répète, disque rouillé. Elle répète la symphonie qui a si souvent tourné dans sa tête, qui a hanté ses rêves et ses pensées, cette symphonie qu'elle a apprise par cœur, ne pensait pourtant jamais pouvoir dévoiler à haute voix. Mais là, elle se lâche enfin, elle s'épanche enfin. Et ça lui donne la force. La force d'arrêter ses tremblements, la force d'avancer d'un pas. Maintenant tu me fais un câlin espère de gros débile. Et si tu repars, je te pardonne plus jamais. Parce qu'elle l'aime, Dylan. Malgré tout ce qu'elle a dit, elle l'aime du plus profond de son coeur ; c'est les liens du sang et ça s'explique pas. C'est le frère auprès duquel elle a grandi, celui qui l'a toujours protégée et défendue. Avant qu'il disparaisse néanmoins ; qu'elle n'ait plus que l'étreinte de sa jumelle pour soigner son coeur blessé. Alors elle veut savourer les retrouvailles. Elle tend les bras, pour s'enfouir dans sa chaleur. Elle veut s'avancer, mais s'arrête brusquement. Le sursaut qui agite son corps, le râle qui s'enfuit de sa bouche, les yeux qui s'ouvrent en grand. Et puis le cri. Le hurlement, quand elle sent au plus profond de sa chair s'enfoncer la balle. Elle hurle, applique ses mains sur son abdomen ; comme si elle voulait arrêter le saignement. Et elle voit du sang, partout, couler entre ses doigts. Elle voit un cadavre et puis une arme. Elle voit le carnage et elle hurle. Elle hurle alors qu'elle a l'impression de mourir. Et puis elle s'effondre.


Mais bordel, vous pouvez pas me dire c'qu'elle a ? Kassi ? La voix pas plus haute qu'un murmure, rendue rauque par la soif ; gorge sèche et usée d'avoir trop crier. Et pourtant, il l'entend, Kass. Il l'entend et tourne brusquement la tête vers elle, ignore le docteur impuissant. Il se précipite à son chevet, attrape sa main et commence l'interrogation. Alors elle secoue la tête, Dylan ; essaie pourtant, mais se sent sur le point de tourner de l'oeil et abandonne l'idée. Alors, elle cligne des yeux, tente d'observer les lieux, de comprendre où elle est. Puis ça lui revient. Tout. La balle qui a déchiré son corps ; non, le corps de Leo. Et le sang, tout le sang. Mais elle se rappelle surtout de l'interdiction et garde les lèvres closes quand elle hurle dans sa tête. Et elle crie silencieusement son prénom, encore et encore, tente de l’apercevoir, de la voir, de prendre sa place. Et elle pleure d'impuissance, se maudit, voudrait savoir. LEO, T'ES OU ? A ses côtés, son frère, désorienté, qui lui chuchote des mots d'amour, mots réconfortants, caresses douces. Mais il comprend pas, mais il sait pas. Et elle est inconsolable, Dylan. Inconsolable jusqu'à ce qu'elle la sente ; cette présence, à peine perceptible. Mais bien là. Elle est en vie. En mauvais état. Mais en vie. Le soupir qui suit agite tout son corps, stoppe net son frère. Elle lève la tête vers lui ; et elle aimerait tellement lui dire toute la vérité. Mais elle peut pas. Ça.. ça va. Le docteur, il dit qu'il sait pas c'qui s'est passé. C'est rien c'est juste.. un malaise. A cause du stress. Et de la fatigue. Ça m'arrive parfois. Ça ressemblait pas à un malaise. Kassi.. Elle plante son regard dans le sien et hausse les épaules ; au moins ça lui fait pas voir trente-six chandelles. Et elle en a marre de cette discussion, Dylan. Elle aimerait juste le prendre dans ses bras à en étouffer. Elle aimerait juste se nicher dans son étreinte et sa chaleur et oublier ; tout oublier. Elle a eu peur, Dylan, tellement peur. Tellement qu'elle aimerait le serrer contre elle jusqu'à tout effacer ; et qu'il la berce comme quand elle était enfant et qu'elle avait fait un cauchemar. Comme avant, quand tout était plus simple, plus calme aussi. Comme avant, quand elle savait pas encore c'que ça faisait de mourir. D'avoir l'impression de mourir, tout du moins. J'suis désolée, Kassi.. J'suis.. j'suis désolée.. pour.. tout. Pour c'que j'ai dit et.. et j'suis désolée. J'veux pas te perdre. Je.. t'aime.. Et elle murmure entre les sanglots, la respiration hachée, les mots difficiles. Et elle pleure parce qu'elle a vraiment eu peur ; parce qu'elle a eu peur de mourir et de le perdre et de tous les perdre. Parce qu'elle a eu peur peur peur. Parce qu'elle veut juste pleurer, tout évacuer ; et qu'il la prenne dans ses bras, qu'il la serre contre son coeur, qu'il étouffe ses sanglots et essuie ses larmes, qu'il l'embrasse sur le front et la rassure. Comme quand elle était enfant et qu'ils étaient heureux, cruelle illusion.


décembre 2017
POPSI ! Un cri, mais pas une dispute ; le cri de joie de la maman poule. Et elle tend les bras, attrape le petit animal qui vient de pénétrer dans la chambre. Viens par là ma beauté fatale. Elle la câline et la noie sous les embrassades et les compliments. Elle lui chuchote des mots d'amour et la laisse s'installer confortablement sur ses genoux. Elle se délecte de ses ronronnement et sourit jusqu'aux oreilles. Lolipop, le baume qui ravit son cœur, a le don de la rendre heureuse en toute circonstance. Elle lui gratte derrière les oreilles et l'observe se retourner pour dévoiler son ventre. Elle passe les doigts le long de ses côtes, repense alors à leur rencontre ; à quel point elle était maigre en ce temps-là, si chétive qu'elle a failli ne pas s'en remettre. Mais elle a toujours été robuste, Pop's, capable de survivre à toutes les galères. Comme si rien ne s'était passé. Perdue dans sa contemplation, elle en oublie même qu'elle était en train d'écrire, Dylan. De tracer sur l'écran la suite de cette histoire qui lui tient tellement à coeur. Un regard lui rappelle pourtant ce qu'elle était en train de faire ; et elle revient pianoter, dérangeant de ce fait la boule de poile qui pousse un miaulement de protestation. Désolée mon bébé ! Elle chantonne et puis reprend. Elle esquisse de ses doigts toute une histoire ; un groupe d'amis à Altea, des pouvoirs qui dépassent l'entendement. Des renégats, des marginaux, qui luttent pour vivre et survivre, tentent aussi de contre-carrer un complot à l'échelle mondial, de sauver la planète. Ils se battent et elle aimerait se battre à leur côté ; elle sent ses membres s'échauffer, brûlant de courir et de s'agiter, de bouger jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à s'effondrer de fatigue. Et elle rêve, Dylan ; elle rêve tellement, elle rêve tout le temps. Elle rêve cette vie qui la passionne, puis se rappelle que sa propre vie a tout de passionnant. Et elle sourit, oublie déjà la peine et la souffrance. Tu fais quoi ? Elle sursaute et pousse un petit cri, avant d'agiter le bras en direction de sa soeur. J'écris ! Sans blague mais t'écris quoi ? Bah tu sais, l'histoire dont j'arrête pas de te parler. Hein ? Mais Liliiiiii.. QUOI ?  Fireflake tu sais ? J't'ai fait lire le dernier chapitre la semaine dernière ? Aaah ouais. Une main sur le doux pelage de son bébé, Dylan quitte des yeux l'écran pour affronter le regard de sa jumelles, sourcils froncés. T'es stone ? Nan. C'est c'qu'on dit ! Mais elle a pas le temps de l'entendre, Thalia, déjà éclipsée. Et elle lève les yeux au ciel, Dylan, ne peut retenir un petit sourire pourtant. Elle l'aime sa soeur, probablement plus fort qu'elle n'a jamais aimé personne ; peut-être même plus fort qu'elle aime Pop's. Ce qui relève presque du miracle. Elle l'aime alors elle se contente de hausser les épaules, se reconcentre sur son histoire, pour taper au fil de ses pensées, incarnant son imagination sur l'écran, sans manger, ni regarder l'heure, concentrée à l'extrême ; comme à son habitude. Sur ses genoux, sa bouillotte personnelle, qui ne semble pas pressée de bouger non plus. Bouillotte personnelle qu'elle vient d'ailleurs gratifier de caresses distraites régulièrement. Et elle se perd un peu, dans le déluge qui prend place dans sa tête ; elle se perd un peu, mais se trouve un peu aussi. Ou du moins, elle oublie le reste, sa place dans ce monde et à quel point elle peine parfois à la trouver, cette place, elle qui ne sait pas quoi faire de sa vie.


Papa t'es là ? Elle crie et sonne ; elle toque aussi, mais sans succès. Alors dans un soupir, elle vient plonger sa main gantée au fond de son sac, en extirpe sa paire de clés qu'elle enfonce dans la serrure avant de pousser la porte d'un coup d'épaule. Eh oh, papa ? Seul le silence lui répond. Elle dépose ses affaires sur le canapé, puis traverse les pièces unes à unes, pour arriver finalement devant le bureau. Et elle hésite. Une seconde. Avant d'entrer comme une furie. PA. PA. Assis comme à son habitude devant ses dessins, il lève la tête et cligne des yeux. Oh ma puce, t'es là ? J't'ai pas entendue rentrer. Elle soupire le plus bruyamment possible, lève les yeux au ciel. Normal, t'entends jamais rien quand tu dessines. Tu veux que j'te fasse du café ? Avec plaisir ! Ok mais faudra le boire dans le salon alors. Petite pause. Pour pas risquer de tâcher tes dessins hein. Evidemment. Et elle s'éclipse avant qu'il ait pu dire quoique ce soit, ne lui laisse même pas le temps de protester ; Dylan, elle veut passer du temps avec son père. Elle veut lui parler, elle veut qu'il la conseille et l'aide, elle veut même qu'il la prenne dans ses bras pour la réconforter. Mais elle ne lui dira probablement jamais ; elle veut qu'il devine tout seul, s'apprête déjà à faire la tête s'il ne comprend pas. Elle est comme ça, Dylan, a presque toujours été comme ça, mais tout le monde est habitué maintenant. Tout le monde doit savoir décrypter le Dylan maintenant. C'est du moins ce qu'elle se dit en remplissant la tasse avant de l'apporter dans le salon. Tu te sers pas ? Nan j'ai jamais aimé le café. Même pas tu t'en rappelles. Elle y met toute la mauvaise volonté de l'enfant toujours un peu adolescente ; qui n'a jamais réussi à quitter sa crise. Et pourtant elle s'assoit sur le fauteuil, en face de lui, l'observe goûter ledit café, tremper ses lèvres dans le liquide brûlant avant de l'éloigner. Fais gaffe c'est chaud. J'ai remarqué. Ils se regardent et éclatent de rire. Le rire qui sort du cœur et réchauffe le ventre. Et pour un peu, elle se sent bien, Dylan. Presque libre. Parce qu'elle sait qu'elle peut tout dire à son père, elle sait qu'il la comprend. Elle peut le faire aussi avec Thalia mais c'est différent. Avec Thalia, c'est toujours différent. Tu voulais me parler ? Pourquoi j'voudrais te parler ? Je sais pas. Mais d'accord, j'insiste pas. On peut rester là à se regarder dans le blanc des yeux si tu veux. ... Bon d'accord. J'voulais te parler. Il ajoute rien, se contente de la regarder ; concentré, à l'écoute, comme il l'est rarement, son père habituellement la tête dans les dessins. Et elle sait qu'il fait des efforts pour elle, elle le sait et ça lui fait du bien même si elle n'en dira jamais rien, même si elle préfère garder ce secret dans la tombe. Parce qu'elle est comme ça, Dylan, trop fière pour ça. Trop fière pour remercier un acte qui devrait être normal. Donc.. Donc ? Bah.. Oui ? Oui oui, roh, ok ! C'est parce que.. enfin, tu sais ? Dylan, je peux pas savoir si tu me dis pas.. Non mais j'veux dire. Comme j'aime trop écrire, maman elle m'a poussée à faire des études de littérature. Enfin, elle voulait pas ça au début, j'crois qu'elle voulait un truc de type médecine ou du droit ou quelque chose dans le genre mais bon bref, elle a bien vu que c'était pas du tout pour moi. Surtout après le stage que j'ai fait, donc bon. Sauf que bah.. T'aimes pas ? J'aime pas du tout papa. J'le fais parce que j'suis inscrite et que j'ai pas le choix. Mais j'aime pas ça. Et y a.. y a rien tu vois ? J'me lève le matin et je sais même pas pourquoi, j'ai pas du tout de motivation mais quand j'y réfléchis y a vraiment rien qui me motive. Vraiment rien ? Vraiment rien. Mais elle est plus si sûre cette fois ; et elle hésite cette fois. Elle l'observe un instant, dans le silence le plus complet. Et lui la laisse réfléchir, en venir à ses propres conclusions. Et elle soupire, la gamine ; pas convaincue, toujours autant perdue. Encore plus peut-être. Y a l'écriture ok mais j'peux pas en faire mon métier ? J'ai même pas assez de gens qui me lisent. C'est mort, faut que j'ai autre chose. Mais je sais pas quoi.. Non, elle sait vraiment pas. Y a rien qui l'enthousiasme vraiment, rien qui lui donne envie, enfant qui se contente de suivre le courant, espérant secrètement qu'il la porte vers un ailleurs plus beau, où l'herbe sera plus verte, où elle sera plus heureuse. Où tout sera différent et où elle sera enfin sûre d'elle. Où elle aura en sa possession les clés de son destin. Papa, je sais pas quoi faire et je sais pas c'que j'veux faire et je sais même pas c'que j'veux être et qui je suis et j'sais rien. Ça sort d'un coup, comme un missile, une explosion. Elle voulait pas, n'avait pas prévu ça, se contente de baisser les yeux, honteuse et terrifiée. Viens là. Du coin de l'oeil, elle le voit tapoter la place à ses côtés sur le canapé et le rejoint sagement pour poser la tête sur son épaule. Et elle se sent bien dans son étreinte, savoure la chaleur de ce bras posé autour de ses épaules. Je sais tout ça, ma princesse. Je sais. T'es à un âge où tu te cherches, c'est normal que tu sois perdue. Alors il faut se chercher et expérimenter et.. voir. Mais tu tiens quelque chose avec l'écriture, j'le sais, j'ai jamais rien vu te rendre aussi heureuse. Et puis pour le reste.. pour le reste j'te fais confiance. Tu trouveras. Parce que t'es la fille de ta mère. Et elle sourit, faiblement, enfouit la tête dans son épaule, ferme les yeux. Papa ? Oui ? Je t'aime. Moi aussi.
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Thalia Stilinski
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gfhjhgfdsqdfgh

garde la pêche

edit; je trouve que ça sent un peu trop bon dans les parages, sans doute la beauté rosée que tu es moustache JE COMPLIMENTE MA JUMELLE SI JE VEUX!! russe (tavu j'ai mis complimenter à la place de draguer psk si on avait pas de lien familial tmtc :yas:) j'ai trop trop trop hâte bb de moi love j'aimeee tellemeeeent ce lien, nos jumelles infernales vont être trop cute (-tousse- creepy -tousse-) qu'on va trop s'éclater string: FORCE ET ROBUSTESSE POUR TA FICHE REMPLIS MOI CA VITE POUR QU'ON AILLE RP!!! (je dis ça alors que la mienne n'est tjrs pas entamée mdrrr c l'hôpital qui se fout de la charité (ou c'est la charité qui se fout de l'hôpital?? vous avez 3h)) ANYWAY JTM!!! coeur
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elle é ou la pouléte
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T BELLE
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Even Stilinski
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MA CUTIE MA DOUCEUR

BIENVENUE MON BBBBBB EN PLUS J'AIME TELLEMENT QUAND TU JOUES MA PETITE SOEUR ADORÉE
ça me rend faible je
trop trop hâte de lire ta fiche, de te lire tout court et d'écrire avec toi, psk c'est toujours le bonheur love C'EST TOI LE BONHEUR, MÊME.
jtm, garde la pêche toussa toussa, AU BOULOT
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moustache moustache moustache
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Eliott Rietveld
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Les Stilinski sont partout
j'aime ça moustache
BIENVÉNOU langue
Courage pour ta fiche et si t'as des questions n'hésite pas love
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Yohan Pearson
Yohan Pearson
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encore un weasley stilinski gaah gaah

ELLE EST TROP BELLE. ELLE EST TROP CUTE. love
BON COURAGE POUR TA FICHE iiih JE L'AIME DÉJA fire
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princesse. rien que ça. mdr
btw bonne chance pour ta fiche girl :3
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