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 little one (gali)

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Nikita Bae
Nikita Bae
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MessageSujet: Re: little one (gali)   little one (gali) - Page 2 EmptyJeu 15 Mar - 16:31

Désinfecter la plaie ? C’est vraiment tout ce qu’il trouve à lui dire, désinfecter sa plaie ? Il avait plutôt bien commencé. En s’excusant, en lui disant ce qu’il a réellement sur le coeur. Si seulement on leur avait dit… Nikita est pas du genre à regretter le passé, puisqu’il est ce qu’il est, passé. Impossible à changer. Mais ça, ça il arrive pas à passer au dessus. Il arrive pas à se dire que c’est pas grave, que tout va bien. Il arrive pas à se dire que c’est juste du passé, et que ça appartient au passé, qu’il doit l’accepter. Il refuse, de l’accepter. D’accepter qu’elle lui ait caché un truc pareil. D’accepter qu’à cause de ça, il a pas pu aider Gali quand il en avait le besoin.
D’accepter que peut-être, sûrement, oui, s’il avait su, Cleo serait encore en vie.
Mais tout ça, ça appartient au passé. Et Nikita veut lui faire comprendre à quel point il s’en veut, il en veut à sa mère, il en veut au monde entier, qui leur a retirer ces possibilités de vie, plus ou moins heureuse. Une vie où Gali aurait eu un père. Un vie où Nikita. Ca aurait rien changé, à la vie de Nikita, ou pas grand chose. Mais il aurait eu deux fils, une fille. Et ça aurait été beau. Oui. La vie de Nikita aurait probablement été plus belle.
Il a commencé par là. Par dire ce qu’il ressentait.
Mais Nikita, alors qu’il s’est senti frère, puis étranger, puis de nouveau ami, se sent aujourd’hui père, par rapport à Gali. Et sa sécurité passe désormais avant tout. Sa santée, aussi. Et cette plaie risque de s’infecter.
Il aurait du garder ça pour lui, peut-être. Peut-être, parce que, parce que c’est ridicule. De s’inquiéter pour lui maintenant, alors qu’il a vingt-cinq ans. Maintenant qu’il est grand, et que, quelle qu’elle soit, il s’est construit une vie à lui. Tout seul, finalement. Sans parents. Du tout.
Alors que, si l’une ne voulait juste pas s’occuper de lui. L’autre juste, ne savait pas.
Il est grand maintenant, Gali.

La pression est passé. En quelques secondes. La colline a retrouvé un angle normal. Il peut tenter, maintenant de la gravir. Mais plus tard. Plus tard, il réessayera de se confronter à Gali. Plus tard, avec des preuves. Quitte à devoir retourner chez les Bruni, et c’est bien la dernière chose qu’il veut au jour d’aujourd’hui, pour récupérer l’ADN de Gali.
Et à ce moment là, ils pourront reparler de ça. De la parenté. De ce que ça inclut, ou n’inclut pas. Alors, Nikita pourra lui demander ce qu’il peut faire pour l’aider, en lui précisant que “sortir définitivement de sa vie” ne sera probablement pas une option. Pas maintenant qu’il sait, qu’ils savent. Nikita sera incapable de le laisser seul, avec la peur que quelque chose d’aussi grave que la mort de Cleo, que toutes ses années qu’il a vécu seul, se reproduisent.
Mais aujourd’hui, Nikita veut parler d’autre chose. Parce que même si son esprit paternel a repris le dessus quelques secondes (quel idiot il fait), il a pas été sourd aux paroles précédentes de Gali. De ses paroles sur sa disparition. Un autre monde. Il était dans un autre monde. In hell. En enfer. Et bien sûr, bien sûr que ça pourrait être une façon de parler, juste une façon de lui dire qu’il était vraiment perdu, et bien caché dans un endroit bien crasseux. Mais Nikita étant ce qu’il est, il doit s’en assurer.
Parce qu’il connaît des gens, dans les autres mondes. Il en connaissait aussi, déjà, à l’époque. Et si, et si, les personnes qu’il connaît avaient connus Gali. Si il l’avait su à l’époque, il aurait pu le retrouver.

Ouais. Au moins, t’as tué les bactéries. Euh, Gali. Autre monde. Littéralement ?

Il se mouille les lèvres, son regard prend cette étincelle qui lui est particulier quand il parle des intersections, des autres mondes.

Gali. T’étais où ? Terre ? Nephède ? Altéa ? T’as vu quoi ? Les gens, ils étaient comment ?

Et le père est absent, dans les questions. Presque.
Le père sera toujours un peu présent maintenant qu’il le sait. Toujours là, à pointer son nez quand y’aura besoin. Quand Gali se coupera, se fera mal.
Mais là, là, c’est le chercheur. C’est Nikita l’amoureux des gens, l’amoureux de la découverte qui lui parle avec des yeux sombres de curiosité.
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MessageSujet: Re: little one (gali)   little one (gali) - Page 2 EmptyVen 16 Mar - 1:52

Les flammes ne sont plus tellement présentes. Le feu s'est calmé. Dans les veines de Gali, un peu de calme, au travers de la lave. Il ne passe pas à autre chose car ça lui est impossible - dans sa tête remue des choses ayant survenues il y a des années, qu'il rumine encore et encore, lorsqu'il ne dort pas la nuit - mais porte son attention sur autre chose pour le moment. Du moins, il tente de faire taire la colère face à un supposé père pour se concentrer à autre chose. Gali dévie le sujet par lui-même, ouvre une porte au hasard et regarde quel sentier que l'homme prendra. Peut-être joue-t-il à l'enfant terrible. Peut-être est-il horriblement monstrueux, à tester les eaux d'une pareille façon, pour trouver d'autres raisons de lui en vouloir, maintenant que le feu est allumé. Gali n'a pas honte, pourtant. Il en sourit presque, un rictus amer au soin de ses lippes, les bras croisés contre son torse, tandis qu'il dévisage Nikita froidement, des accusations dans la voix et des saletés balancés un peu n'importe comment. Si une maigre part de lui désire s'ouvrir et lui permettre d'en apprendre un peu plus sur lui, le reste de son être lui fait violence et agresse de paroles qui, pourtant pleine de confessions, sont détentrices de pièges.
L'appartement est silencieux. La nuit l'est certainement aussi. Dehors, le soleil est couché depuis un peu plus d'une heure, voire plus. Gali n'a pas réellement la notion du temps. Il lui semble, après tout, qu'une éternité s'est écoulée depuis que Nikita a pénétré sa demeure. Et pourtant, seul un certain nombre de minutes a défilé. Il n'est pas là depuis longtemps. Mais c'est déjà beaucoup trop.
Gali aimerait le faire partir. Gali aimerait lui cracher au visage, lui casser les doigts, lui couper la langue, lui fermer la porte au nez, brusquement.
Gali ne bouge pas, le dévisage, froid, les bras contre le torse, une légère fissure faite entre eux d'eux, et attend ce qui arrivera. Il ne se fait pas d'espoir, car il n'a pas envie de croire quoique ce soit. Rien de merveilleux n'arrivera ce soir. Le mieux serait qu'il accepte la possibilité qu'il soit son père mais encore, la chose ne mène à rien. Avoir un père n'est certainement pas mieux qu'avoir une mère. Les deux ont toujours été absents, il est devenu grand avec le temps, et Gali n'a pas envie de remonter dans le temps. Il a appris, avec l'âge, que jouer avec le temps n'apporte pas grand chose. Qu'importe la manière. Qu'importe ce qu'il peut faire. Il fait taire ses rêves fous et choisit avec minutie chacun de ses gestes, achats, pour ne pas faire d'erreur.
Même à l'instant, face à Nikita, Gali fait un mouvement précis. Certes, il n'est pas bien intelligent, il n'a jamais appris  à écrire correctement et se sert de logiciel avancé dans son portable pour faire des messages parfaits. Gali n'est pas, non plus, un grand stratagème. Il ne connait pas les échecs, bien qu'Ajay désire parfois le lui apprendre. Il préfère se fier à son instinct, penser longuement à des détails qui ne sont peut-être pas importants avant de faire un mouvement, de tenter un mot et d'attendre la suite des événements.
Un sourcil s'hausse, alors, lorsque Nikita élève la voix. En vérité, il ne se souvenait pas réellement. Il a des souvenirs flous des paroles de Nikita, plus jeune, lui parlant d'intersection ou de choses semblables. Il a compris avec les années que les choses sont liées au monde et si Ajay possède une certaine passion pour la chose, comme son supposé père, Gali n'en a rien à faire. Connaître deux simples chemins pour retrouver les membres de son cluster lui suffit. Avoir la possibilité de rencontrer le fils d'Ajay par la même occasion.
- oh, qu'il dit simplement, presque doucement, un sourire satisfait sur les lèvres, lorsque les questions cessent. alors maintenant, c'est ça que tu veux savoir ? i'm just some shit, now ? les mondes sont tellement plus intéressants que ton 'fils'. je te parle d'enfer et toi, tu me demandes comment était les gens ?
Un rire traverse sa gorge. La fissure commence à se fermer, lentement. Gali a la réponse qu'il désirait et s'en veut d'avoir, l'espace d'une sourire, envisager l'idée.
Lorsqu'il reprend la parole, la voix gronde et chacun de ses mots est poison comme si soudain, même s'il ne regrette pas la chose, Gali l'accuse de tout ce qui est arrivé d'horribles.
- Si tu y tiens TANT, j'étais coincé sur altea à vendre mon CORPS même si certains jours, on ne payait pas réellement et que le respect ou le consentement n'était pas réellement présent. les gens étaient MERVEILLEUX, Nikita. i really hope you meet them one day.
Il détourne le regard, le rire toujours à la gorge, diminuant doucement, avant de lâcher une dernière bombe meurtrième.
- father of the year?  cazzo.
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Nikita Bae
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MessageSujet: Re: little one (gali)   little one (gali) - Page 2 EmptyVen 16 Mar - 9:34

On a tendance à oublier que, même le plus content des hommes, s’il arrive dans un monde triste, il devient triste. Même le plus calme des hommes, le plus sensible, face à un rocher, il devient rocher, petit à petit. Nikita est borné, ça oui. Mais il sait reconnaître une cause perdue quand il en voit une. Ou, plutôt, une cause pour laquelle, peut-être, ça vaut pas le coup de se faire autant de mal. Gali vaut le coup, il vaudra toujours le coup. Mais pas aujourd’hui, pas là, pas maintenant. Pas alors qu’il est fermé dans sa haine et qu’il refuse d’entendre quoique ce soit.
Pas alors que même après le changement de sujet - bien que possiblement maladroit de Nikita - il continue à se fermer, se ferme encore plus, se remet à envoyer des piques.
Dans toutes les logiques du monde, Nikita devrait se figer de nouveau, devrait se morfondre sur le fait d’être un mauvais père, sur le fait de. Mais il le fait pas. Parce que Nikita est déjà père, de deux enfants. Et qu’il sait que son éducation, sans être parfaite, n’est pas dégueulasse. Gali est teigneux. Gali lui fait du mal, et Nikita en a ras le bol, d’avoir mal. Il en a ras le bol, que les gens qu’il aime le blesse, un par un. Que les gens de la famille Bruni, parce que c’est ce qu’il est, Gali, un Bruni (et ça semble évident aujourd’hui), lui fassent des trous dans l’coeur, un par un.
Et Nikita, il a jamais été trop courageux. Nikita, une des premières choses qu’il a apprit dans la vie (et pas de ses parents), c’est de se protéger lui, avant les autres. Parce que même s’il viendra toujours en aide aux gens quand il le pourra, s’il y risque sa vie en le faisant, il le fera pas. C’est pas de l’égoïsme, juste du bon sens.
Cleo, en donnant son temps à Gali, elle a peut-être pensé le sauver.
Si elle savait à quel point Gali est loin d’être sauvé, aujourd’hui.
Et s’il l’est, c’est encore pire. Parce qu’il l’est, c’est qu’il ressemble beaucoup plus à cette famille qu’il prétend détester tant qu’il ne le pense.
Un Bruni reste toujours un Bruni, c’est ça ?

Il lui répond en rigolant, avec des phrases douloureuses. Mais Nikita, Nikita a arrêté d’avoir mal. Parce que c’est continuel. Les piques, ça fait mal quand c’est une fois, dans un contexte qu’est censé être différent. Comme le moment où il lui a annoncé. Mais là. Là, c’est plus des piques. C’est son fils qu’essaye de l’exécuter sur place, par des mots empoisonnés jusqu’à la moelle. Mais Nikita est un battant, Nikita est une dueliste. Et les exécutions, très peu pour lui. Alors il lève juste les yeux au ciel, heureux de voir qu’il entend les mots, mais qu’ils passent sur lui sans l’atteindre. Il l’écoute parler d’Altéa.
Altéa est un beau monde, avec plein de possibilités. Et Nikita est ce genre de père à se dire : si t’avais voulu faire autre chose, tu l’aurais fait. Y’a toujours un autre choix. Et si tu l’as choisi, pourquoi tu t’en plains ?
Mais pas maintenant, pas là. Il est loin d’être suicidaire.
Puis une phrase, qu’il considère probablement comme la dernière insulte. Un mot, en italien, à la fin, qu’il comprend pas. Mais faut pas être trop stupide pour comprendre que c’est pas super positif.

Alors Nikita, il fait la seule chose qui lui reste à faire, à ce niveau là. Il sourit. Pas un sourire doux, qui réserve à ses enfants. Parce qu’après tout, Gali refuse de l’être, son fils. Pas ce sourire carnassier qu’il fait aux gens avec qui il Wristle non plus. Mais un sourire plus proche du dernier que du premier. Un sourire qu’il a toujours réservé aux autres, pas aux proches. Le sourire qu’il offrira aussi aux restes des Bruni, s’il les croise de nouveau, un jour. Il doit comprendre, Gali, que ses mots l’ont blessés, beaucoup. Mais que plus maintenant.
Parce qu’après tout, Nikita est sûr d’une chose, aujourd’hui. C’est que deux enfants, c’est beaucoup. Trois, c’est vraiment beaucoup. Mais si en plus le troisième est un p’tit con, c’est juste trop. Et que s’il veut pas que Nikita fasse partie de sa vie, et bien soit. Pour le moment en tout cas. Pour le moment, il va le laisser délirer sur sa pauvre petite vie qu’il pense si terrible. Sur ses personnes à qui il a offert ou vendu son corps alors qu’il aurait probablement pu faire autrement.
Et il reviendra, plus tard. Plus tard.
Il va en parler à ses enfants, déjà. Pour leur demander leur avis. Après tout, ils le connaissent, Gali. Après tout, c’est leur frère.

Et avec ce sourire qui crie “ok, garde ta haine, j’en veux pas, elle m’atteint pas”, il hoche la tête calmement une fois. Un aurevoir. Un adieu peut-être, pour Gali.

D'accord. Alors. A une prochaine. Fils.

Il veut pas, Nikita, partir comme ça. Il a l’impression d’entrer dans son jeu de petit enfant capricieux. Mais il a pas le choix, s’il veut pas finir éclater en milles morceaux puis piétinés, là, par terre, sur le sol de Gali. Alors il s’approche de la porte. Ouvre, la porte. S’arrête, finalement.
Parce que c’est pas comme ça qu’il agit Nikita, ça a jamais été comme ça. Il a l’impression de laisser tomber, et il déteste laisser tomber. Surtout quand ça concerne quelqu’un qui lui est cher (aussi con et chiant soit-il).
Finalement, la porte ouverte dans la main, juste avant de sortir, il se retourne vers son fils.

J’aimerais beaucoup pouvoir faire partie de ta vie, je l’ai toujours voulu. Mais j'ai pas le droit de t'obliger à m'y accepter. Sache le.

Il sort, finalement, laissant peu de temps à Gali pour lui répondre, ou le rattraper. Pas qu’il pense, à un seul moment, qu’il ait envie de le faire vu la façon dont il l’a traité.
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