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 like snow : beautiful but cold (gali)

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Nikita Bae
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Il pensait pas qu’un truc comme ça était sincèrement possible. Il pensait pas, à 40 balais, se retrouver avec un nouvel enfant donc il connaissais pas l’existence. Les choses comme ça, ça devrait pas exister. Il est ravi, mais vraiment, d’être le père de Gali, mais l’apprendre comme ça, alors qu’ils ont respectivement ces âges là, non. Même si, finalement, il préfère l’apprendre maintenant que jamais. Il comprend juste pas comment c’est possible qu Monica l’ait laissé toutes ses années dans l’ignorance. Quand il venait, et qu’il jouait avec Gali, que tout l’monde savait qu’il le prenait comme son petit frère. Jamais il lui est venu l’idée de lui dire “pas petit frère, fils” ? Quand Gali a été jeté à la porte (alors que Nikita pensait juste qu’il avait fugué) (déjà rien que pour ça, elle lui en veut), elle a pas pensé à le prévenir que c’était son fils, qui se retrouvait seul dans les rues ? Elle aurait même pas eu à faire à lui, Gali, plus jamais. Mais au moins, Nikita l’aurait recueilli à ce moment là. L’aurait aimé, aurait eu son mot à dire dans son éducation, aurait pu lui empêcher la souffrance.
Mais non. C’est maintenant, qu’elle lui a lâché les news. Et Nikita se rend bien compte que maintenant que c’est fait, il devrait pas regarder le passé, regarder ce qu’il a loupé. Qu’il devrait regarder vers le futur, chercher ce qu’il peut lui apporter. Mais c’est compliqué. Et y’a cette partie de Nikita qui peut pas s’empêcher de se dire qu’il a cette folle envie d’arracher la tête de Jeanne et celle de Monica pour pas lui avoir dit plus tôt.
Il est bourré. Il a des envies de violences. La cible est toute simplement désignée lors de la conversation, c’est normal.
Prendre Gali dans ses bras, c’est nouveau. Il le faisait parfois quand ils étaient plus jeunes, mais c’était différent, vraiment différent. Ca n’avait jamais vraiment de sens. C’était toujours si rapide. Là, l’étreinte a un sens, un vrai sens. Et la durée dépendra de Gali. Nikita est prêt à le garder dans ses bras pendant le reste de la journée s’il se trouve que Gali en ressent le besoin.
Parce qu’aujourd’hui, il sait qu’il est son fils. Et un fils, aussi orgueilleux soit-il, a besoin du réconfort de son père. Surtout quand sa mère est vraiment pas la meilleure pour en donner (ou quand elle refuse simplement, de jouer son rôle de mère).

Son histoire lui a mis la boule au ventre, lui a bloqué la gorge. Il savait que les Bruni ont jamais été une belle jolie famille heureuse. Il a jamais su qu’elle l’avait mis à la rue. Parce qu’elle a jamais pensé bon de lui dire. Il a toujours pensé qu’il était parti du jour au lendemain, comme ça, parce qu’il était pas heureux, avec les Bruni. Et Nikita l’a toujours compris. A sa place, il aurait pas été heureux non plus.
Il a grandit dans une prison de laquelle on lui interdisait de sortir, dans une chambre de quarante mètres carrés dont la porte était fermé à clé, les fenêtres condamnées. Mais ses parents l’ont toujours aimé. Ou, tout du moins, ont toujours aimé la valeur qu’il avait par rapport au futur de l’entreprise familiale.
Vivre avec une mère comme Monica, il imaginait pas. C’est pour ça, que l’idée que Gali se soit enfuie, ça lui paraissait pas impossible.
Qu’elle l’ait jeté à la rue.
Que quelqu’un le retienne d’aller l’assassiner sur le temps.
Il lui parle, essaye de le rassurer, de se, rassurer, peut-être aussi. Lui parles de déception, de fierté, d’amour. C’est important l’amour, si important.
S’arrête.

Gali se détache, finalement, les yeux humides, mais qui ne coulent plus. Il essuie ses joues et se lève. Et Nikita suit tout ces mouvements avec précision et attention. Il veut être attentif, veut comprendre, veut savoir. Veut tout, savoir. Veut entendre, et écouter. Voir, observer.
Et ce qu’il lui raconte est fascinant. C’est une vraie bonne idée. Cet endroit manquait d’un établissement comme ça. Et par ses paroles, Nikita découvre que son fils est non seulement un bon investisseur, mais aussi un bon patron, qui sait écouter ses employés, qui sait les protéger, et qui les oblige à rien. Nikita est fier. Tellement fier.
Il sourit, en l’écoutant, s’imagine l’endroit dans sa tête, fronce les sourcils, un peu, quand il parle d’Ajay, de nouveau. Cette personne qui a l’air si importante pour lui. Il refuse de jouer au papa protecteur. Déjà parce que manifestement, Gali en a pas besoin. Et aussi parce que, vraiment, à part avec Lidiya, Nikita est un protecteur tout pourri. Et que qui que soit ce Ajay, il a de toute façon probablement plus d’influence sur Gali que Nikita en ce moment précis. Enfin, et surtout, parce que si ça s’trouve, cet Ajay est quelqu’un de très bien.
Après tout, il sait cuisiner, c’est déjà un bon point. Il sera là au repas, Nikita a pas intérêt à s’foirer. Peut-être qu’il demandera à Candide de cuisiner. Après tout, Candide l’est, cuisiner, c’est son métier.

Il sourit doucement, finalement Gali, quand il finit son explication, et c’est sans aucune hésitation que Nikita lui montre ce sourire qu’il a depuis qu’il a entendu la moitié de son projet.

C’est un. Super projet. C’est génial comme idée. Un cabaret, c’est, tellement, old school ? Mais dans le très bon sens du terme. Les gens, vont adorer, c’est sûr. Si t’as besoin de mains, j’suis sûr que Ilya et Lidiya seront ravis d’aider. Moi aussi, d’ailleurs. Ce que t’as entreprit, c’est. C’est. J’suis vraiment impressionné. J’suis content pour toi.

Il veut pas se dégager ce sourire niais qu’il a sur le visage, mais le fait finalement, et se lève. Regarde la scène, l’état général de l’endroit.

Ça va couter bonbon, de tout rénover.

Il dit ça l’air de rien, juste une constatation. Il pense pas vraiment à l’aider financièrement. Mais il lance une perche, au cas où un jour, Gali en aurait besoin, d’un extra surplus de temps.
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C'est un rêve qui est là depuis un moment, le cabaret. Quelque chose qu'il a toujours gardé hors de portée, incapable de réellement sauter le pas car justement, il y avait trop de choses à prendre en considération. C'est quelque chose qu'ils ont tous construit ensemble un petit peu à la fois au fils des années, même avant l'ouverture de l'illusion et que même Ajay, depuis son arrivé dans sa vie, y a déposé quelques idées. Mais Gali n'a jamais voulu toucher à la chose, oser croire, tenter de la créer. Il y avait toujours un doute. Il y en a encore un, aujourd'hui. Parce qu'il accorde beaucoup trop d'importances au temps sur son bras et qu'il préfère en avoir de tonnes et ne rien faire qu'en avoir un peu moins et risquer d'en perdre plus. Mais il a compris, un peu. Amèrement, certes, mais il a compris. Il a compris qu'il a besoin de vivre plus que de survivre. Le batiment lui appartient, maintenant. Il ne peut plus reculer. Les choses deviennent de plus en plus concrètes, de toute les côtés de sa vie. Même Nikita, par sa simple présence, devient plus concret. Avec le test, il devient réellement son père. Qu'importe ce que la chose veut dire. Gali préfère ne pas trop s'y attarder. Ne pas trop y réfléchir. C'est plus fort que lui, garder les yeux fermés sur les choses auxquelles il ne veut pas trop porter attention. Mais il garde un oeil un peu ouvert et lui ouvre une porte de sa vie. Essaie un peu, du moins. Sans avoir le contrôler sur quoique ce soit, à propos de la chose. C'est effrayant. Mais avec Ajay aussi, c'est effrayant. Beaucoup diraient que les choses vont beaucoup trop rapidement ; mais il le connait depuis dix ans, maintenant. Presque dix ans. Il a fallu tout ce temps pour qu'ils soient plus ou moins assez grand, assez mature, pour que le lien s'ouvre à eux. Gali ne regrette pas le temps perdu. Il n'est pas stupide, de ce côté là. Il ne croit pas en les coups de foudre. Il ne croit pas en ce genre de connerie, qu'importe s'il a toujours posséder une certaine forme de sentiments, pour Ajay. Il sait que ces sentiments, ils étaient diriger sur une image et non sur la personne qu'il est réellement. Il sait que, si ça avait été un autre moment que celui là, les choses n'auraient pas finies comme ça. Il a fallu presque dix ans et c'est bien comme ça. Car même avec presque dix ans, ils mettent encore les pieds dans le plat, une fois de temps en temps. Ils se blessent comme des enfants car ils ne savent pas forcément comment parler, communiquer de leur sentiment. Mais ils apprennent de bons coeurs, il imagine, donc c'est déjà ça.
Avec Nikita aussi, Gali fera l'effort d'apprendre, peut-être. Un petit pas à la fois, certainement, et avec un peu moins d'entrain, mais il tentera. Il espère seulement que NIkita est préparé à affronter monts et marais car Gali, il n'est pas facile.
Il est tout sauf facile.
Il sait que, autant avec Ajay que Nikita, les relations seront compliquées. Réaliser des choses ne rend pas forcément la vie, la relation meilleure. C'est juste un pas. Juste un petit pas, au milieu du désert. Gali en a encore des milliers, à faire. Il ne sera jamais parfait. Gali n'a jamais aimé le compliqué. Il l'a toujours fui pour la simplicité.
Pas aujourd'hui.
Pas depuis Ajay, étrangement, sans qu'il ait remarqué, au départ, ces actions.
Pas pour Nikita, qu'il décide aujourd'hui, sans savoir si le père, de son côté, accepte également les tempêtes que Gali lui offrira. Il espère que oui. Il a envie de savoir c'est quoi, un père.
- C’est un. Super projet. C’est génial comme idée. Un cabaret, c’est, tellement, old school ? Mais dans le très bon sens du terme. Les gens, vont adorer, c’est sûr. Si t’as besoin de mains, j’suis sûr que Ilya et Lidiya seront ravis d’aider. Moi aussi, d’ailleurs. Ce que t’as entreprit, c’est. C’est. J’suis vraiment impressionné. J’suis content pour toi.
Le coeur se gonfle, dans sa poitrine. Gali pince ses lèvres et garde son regard tourné vers la scène pour cacher l'élan de sentiments qui le prend. Il n'est pas habitué à de tels mots. Ils portent une autre puissance, dits par une personne qui influence notre bonheur. Son regard sut les mouvements de Nikita après quelques secondes, silencieux.
- Ça va couter bonbon, de tout rénover.
Une grimace déforme ses traits ; sa pire inquiétude, certainement. Son obsession pour le temps. Il ne s'en débarrasse pas. Jamais. Il doute qu'un jour, il y arrivera totalement.
- Toutes les mains sont les bienvenues j'imagine. Comme tu dis, c'est quelque chose de gros, quand même. Ça me fait horriblement peur, encore. J'ai perdu des années à mon bras. Je déteste ça. Mais je crois que je déteste plus rêver de ça et pas le faire, tu vois ? Regretter de pas faire ça. Jules - tu te souviens de Jules ? - il vit avec une journée à son bras, tout le temps. Je comprends pas comment il fait. C'est intentionnel. Il préfère les choses comme ça. Les accidents peuvent arriver n'importe quand, qu'il dit. Il a peut-être raison. C'est un peu ça qui m'a poussé à acheté. La plupart des employés veulent aider à rénover. Certains des clients aussi, et de mes amis. Ajay aussi. J'imagine qu'on peut faire un truc acceptable, tous ensemble.
Il a les sourcils froncés, Gali, à parler. Les sourcils froncés et le regard un peu perdu qui se tourne vers Nikita.
- donc je - si tu veux, ouais. j'imagine que tu peux aider. je dirais pas non, je crois. juste d'un coup de mains, par contre, si tu veux mettre la main à la pâte. j'ai pas besoin de temps. c'est fini, ça.
Les lèvres se pincent, brièvement.
- impressionné ? vraiment ?
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Nikita Bae
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Il est, étonnement, content, Nikita. D’être venu. Il avait peur. Vraiment peur. Gali l’avait brisé une fois, et il avait peur qu’il recommence. Et pourtant les voilà, à se retrouver à parler du projet de cabaret de Gali, Nikita fier, avec des étoiles dans les yeux. Se comportant presque comme un, et ben, comme un père. Les compliments d’un père, la fierté d’un père, les inquiétudes d’un père aussi, lié au temps qu’il va devoir débourser. Oh, du temps, Gali en a sûrement. Il a l’air d’avoir mûri à un point que Nikita pensait difficilement imaginable. Il s’est probablement pas lancé dans un projet aussi ambitieux sans avoir la confirmation d’avoir assez de temps pour le finir. Ou Nikita veut croire ça, en tout cas. Et puis si c’est pas l’cas, si jamais Gali a besoin de s’arrêter à un moment, par manque de temps, alors Nikita l’aidera à en trouver.
Il a pas envie de lui en donner directement. C’est trop facile. Et puis il l’a jamais fait pour Lidiya, il l’a jamais fait pour Ilya. La chose juste est qu’il le fasse pas non plus pour Gali. Le seul à qui il donne du temps, et vraiment, pas qu’un peu, c’est Candide. Et c’est franchement différent. Vraiment pas les mêmes situations. Clairement pas les mêmes relations. Candide est plus jeune que Gali. C’est très bizarre d’y penser. Il était déjà père alors que l’homme de sa vie n’était pas encore né. Et y’a les gens de Casma. Mais c’est encore autre chose. Parce qu’il leur donne pas son temps à lui. Il leur donne le temps qu’il a gagné contre des riches banquiers qui leur ont précédemment volé.
Il l’aidera à trouver du temps, s’il en a besoin. Pas via le Wristle, après tout, Nikita a très bien compris le message, Gali déteste ça. Mais il trouvera un moyen. Des placements, ou des investissements qui rapportent plus que l’on ne leur donne. S’il a besoin, il sera ravi de lui donner des conseils. Et lui faire découvrir un peu son monde.
Après tout, son fils aîné, c’est plus Ilya désormais. Et selon l’héritage de la famille, c’est plus Ilya qui devrait reprendre les rênes de l’entreprise. Nikita a jamais voulu qu’Ilya les reprenne, de toute façon. Et il veut encore moins que Gali le fasse. C’est pas inclu dans le package. A part si un jour, il les veut. Il sera ravi de les lui céder.
Mais pour l’instant, il est important que les parents de Nikita n’ait jamais, mais alors, jamais, vent de l’existence de Gali. Ou du moins de leur relation, à Nikita et lui. Ce serait un désastre. Et cette fois pour sûre, Gali prendrait la fuite. Parce que personne ne décide intentionnellement de rester après avoir rencontrer les parents de Nikita.

Finalement, Gali accepte l’aide qu’il lui propose. L’aide physique en tout cas. Et Nikita prend note. Il en parlera à Ilya. Il en parlera aussi à Lidiya, même s’il porte pas beaucoup d’espoir en son aide. Elle viendra probablement, parce que depuis qu’elle sait qu’elle a un autre frère, elle se convainc que celui ci sera mieux que le premier, et qu’elle veut le voir, tisser des liens. Mais elle attendra probablement dans un coin sans rien faire, en regardant les autres travailler.
Et il refuse qu’elle vienne si c’est pour rien faire. Si elle décide de venir, il veillera à ce qu’elle bouge son fessiers, comme tout l’monde.
Il parle de Jules aussi. Jules, oui, Nikita s’en souvient, très brièvement. Il avait un an de moins que lui. C’était bizarre, de savoir que Monica était capable de coucher avec un garçon de l’âge de son fils.
La blague, l’ironie, maintenant qu’il y pense.
Il se souvient de Jules. Savoir qu’il vit qu’avec une journée à son bras, c’est étonnant, mais Nikita respecte l’idée. Trouve même l’idée alléchante. Sur le papier, en tout cas. En réalité, il a jamais eu moins de 150 ans sur son bras, donc il sait pas.
Nikita a envie de le reprendre, de lui dire qu’ils vont faire un truc très bien, pas juste acceptable. Mais c’est son projet à lui, à son fils. Il veut pas lui donner de faux espoirs, juste au cas où. Y’a aucune raison que ça fonctionne pas, surtout si, comme il le dit, il a tant de gens prêt à aider. Mais Nikita a jamais été fan des promesses qu’il pouvait pas tenir.
Gali se retourne vers lui finalement. Pas de temps. Nikita hoche la tête. Il lui donnera pas de temps. Il a bien compris.

Il sourit, de nouveau, et hoche la tête, de nouveau. Il est vraiment impressionné. Impressionné de l’évolution de Gali, du fait qu’il se soit pas effondré. Impressionné parce qu’après ce qu’il a vécu, rebondir en construisant un endroit auquel il tient vraiment, réaliser un rêve, c’est pas facile. Et que Gali, lui, l’a fait.

Oui. Ce que t’as prévu de faire ici, c’est vraiment bien. Le fait que t’en ais rêvé, et que t’ais réussi à le faire, c’est formidable. Tu as la possibilité de réaliser ton rêve, et c’est une très bonne chose que tu la saisisses.

Nikita aussi, aimerait faire ce qu’il rêve de faire. Mais Nikita est né avec un prénom, un nom et un futur métier. On lui a pas vraiment laissé le choix.
Quand le vieux choisira enfin de passer l’arme à gauche, il le remplacera. Et il aura pas son mot à dire.
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Gali n'est pas un rêveur. Encore moins un optimiste. Peut-être voit-il la vie comme elle est réellement, ou alors, avec trop de cruauté. Il ne sait réellement, et ne s'attarde pas sur la chose, non plus. Il a sa vision du monde, de par les blessures et les faux espoirs que la vie lui a offert, et il juge que cette vision est acceptable, du moins pour lui. Elle n'est pas douce, elle n'est pas légère. Elle ne le fait pas spécialement sourire et ne le rend pas nécessairement plus heureux, mais elle lui accorde rarement des déceptions et c'est peut-être pour le mieux. Il ne voile donc pas le visage à propos de sa relation avec Ajay ; il n'imagine pas un conte de fée, car les contes de fée n'existe pas et que, si l'on cherche attentivement, les histoires originales ne sont pas forcément jolies. Il ne rêve pas non plus d'un amour parfait, car aucun amour ne l'est, et surtout, il ne voit pas Ajay comme un être parfait. Il le voit humain, et c'est certainement la meilleure chose à faire. Car il fait des erreurs, autant que lui. Ils en feront d'autres et se mettront en colère pour un rien, mais au moins maintenant, ils se sont entendus sur un fait ; aucun ne quitte l'autre en colère. Ils s'aiment certes et se sont partagés leurs sentiments de vive voix, mais ça ne change rien au fait qu'aimer, ils ne l'ont jamais fait véritablement cela, et même si le sentiment est là, c'est une chose qu'ils doivent apprendre à faire, aimer. Posséder des jambes ne veut pas forcément dire savoir marcher ; les enfants prennent des mois à l'apprendre, et certaines personnes ne le font jamais. Peut-être qu'ils n'y arriveront pas, au final. Gali ne le supporterait pas, si la chose se passe ainsi. Il ose se garder un espoir pour cela, qu'importe si l'espoir n'apporte rien à l'effort. Tout autant, le fait d'accepter Nikita ne veut pas forcément dire qu'il est son père. Ou alors, oui. Mais la chose est bien plus compliquée que cela. Car certes, Nikita sait être un père, mais il ne sait pas être son père. Et Gali, de son côté, ne sait pas réellement être un fils ; la possibilité lui a toujours interdite. Alors certes, ose-t-il laisser une chance à la chose et accorder une possibilité au nous qu'il pourrait être, il ne l’appellera pas papa aussitôt. Peut-être fera-t-il référence à lui en tant que père à Ajay, car son âme soeur comprendra, mais il ne l’appellera pas papa. Du moins, pas comme il y a quelque instant. Car le mot lui donne de l'espoir. Le mot le laisse croire, et Gali préfère voir que croire. Il ne veut pas se laisser prendre par la stupidité du sentiment. Qu'importe ce que ce sentiment représente. Être de la même famille ne veut pas forcément dire être la famille ; c'est une chose que les Bruni n'ont pas hésité à lui faire comprendre.
Ce projet, ce rêve ou qu'importe le nom de cet endroit, repose sur cette même manière de pensées. Gali ne se crée pas d'illusions - ah ! - et préfère voir les choses comme elles sont. Les années sont nombreuses, sur son bras. Beaucoup trop ; il se garde toujours un temps à ne pas toucher, simplement pour le regarder, simplement pour ne pas paniquer. Et paniquer, il le faut tout de même, et ce, bien des nuits. Ce montant est certainement le zéro mental qu'il s'est établi ; dès que les chiffres s'en approchent, le coeur palpite un peu trop, les mains deviennent moites, les lèvres se pincent et les sourcils se froncent. Il sait, sans le moindre doute, qu'il s'en approchera pendant la création de cet endroit. Il sait que le temps filera pour qu'une chose bien se crée et qu'il devra accepter la chose. Mais Gali n'aime pas tout ce qui peut être associé au destin alors, sans la moindre gêne, essaie de le déjouer. Heureusement, de nombreuses personnes ont déjà acceptés de mettre la main à la pâte pour aider la construction de ce lieu. Et peut-être que d'autres viendront, bien qu'il n'appuie pas ses calculs sur la chose. Gali n'est pas un rêveur, encore moins un optimiste. Il voit les mauvais côtés avant les bons. Il ne peut s'empêcher d'agir de la sorte.
Il redoute tout, qu'importe les mots, qu'importe le nombre de fois qu'ils sont dits. Il doute de tout, qu'importe les chiffres, les statistiques, et le destin aussi. Gali ne se fie qu'à lui-même, peut-être, et pour la chose, il est son pire ennemi et son meilleur allié, aussi.
Une part de lui ne prend pas totalement en compte les paroles de Nikita, de ce fait. Certes, il apprécie que l'homme soit impressionné par ses actions, bien que les allusions aux rêves ne sont pas exactes. Mais ils ne connaissent pas, pas réellement du moins, et il est normal, d'une certaine manière, que Nikita suppose que la chose soit un rêve. C'est peut-être le cas.
- peut-être, oui, qu'il répond donc, évasif, légèrement égaré dans ses pensées. Gali laisse son regard fuir contre les divers murs usés et sur les chaises trop nombreux, et pense déjà à tout ce qu'ils devront faire simplement pour vider l'endroit. Le lieu n'est pas encore une coquille vide ; ils ne sont pas encore au commencement, ils sont bien avant cela.
Un soupir effleure ses lèvres et il tourne son regard vers Nikita, un brin de sourire au bord des lèvres.
- je vais devoir retourner travailler. baby sait gérer l'accueil mais pas le reste, malheureusement. et je veux avoir besoin de temps, hm, t'en penses quoi ? le sourire grandit un peu plus, au coin des lèvres, et si Gali le jette presque à la porte, il la laisse ouverte, cette dite porte. on verra pour la date, du coup ? on est libre ce weekend, je crois, Ajay et moi.
Il la laisse ouverte, cette dite porte.
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Nikita Bae
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Nikita connaît rien de l’enfance de son père. Mais il se dit que si elle était pourrie, si il a pas été heureux, alors peut-être que tous les enfants de cette famille sont malheureux en grandissant. Au moins pour une des personnes de chaque génération. Il aimerait pouvoir parler de son enfance avec Gali un jour, mais pas tout de suite, pas pour l’instant. Ce serait malvenu, et puis Gali, ça l’intéresserait probablement pas. Nikita a peur qu’il comprenne pas non plus cette nuance qui fait que même riche, sans jamais de problèmes de temps, sans avoir à se soucier, ni de sa sécurité, ni de son futur, on peut ne pas être heureux. Parce que ce qu’a vécu Gali est tellement tranché que Nikita se dit qu’il pourra pas voir les cicatrices de riches aristos, ou héritiers.
Un jour, il lui en parlera. Quand il sera prêt à lui en parler, et quand il pensera que peut-être Gali sera prêt à comprendre.
Pour l’instant, Gali a un projet. Un beau projet. Un projet que Nikita veut soutenir tant que possible, mais sans donner l’impression de s’incruster, vraiment pas. Si Gali l’appelle un jour, pour lui demander de l’aide, il lui apportera. Lui, Ilya et Lidiya.
C’est le seul de ses enfants à avoir un projet, un projet concret pour son avenir. Tout le monde se doute bien que Lidiya se tournera vers le sport. Mais pour le moment, y’a rien de sûr. Quand à Ilya, il est encore en recherche. Ca fait dix ans, qu’il cherche. Manquerait plus qu’il finisse vraiment par reprendre l'entreprise familiale s’il trouve rien à faire d’ici là. Ce serait ironique.
Mais Gali sait. Ce qu’il veut faire, il a tout prévu, presque tout réalisé. Finalement, il est déjà plus dans la vie active que son propre père, c’est drôle.
Finalement, Gali se retourne, offre un petit sourire, très petit. Mais Nikita, ça lui suffit. Parce qu’il a l’impression qu’avec cette rencontre, ils ont dépassé des montagnes. Et tout ça, parce que, finalement, Gali le comprenait pas ? Parce qu’il entendait ce qu’il pensait entendre, et pas ce que Nikita voulait dire. Il est heureux, Nikita, là maintenant. Il est heureux de pouvoir compter Gali comme, au moins, quelqu’un qu’il pourra revoir pour construire un lien, familial au mieux, amical sinon.

Nikita hoche la tête. Gali peut bien prendre le temps qu’il veut. Après cette rencontre, Nikita repart avec l’espoir de plus être autant blessé qu’il l’a été, et avec l’espoir de pouvoir compter ce nouveau fils dans sa vie. Nikita souhaite que ça, que ça se passe bien, qu’ils apprennent à se connaître, que Gali l’accepte comme son père, pas tout de suite, mais plus tard.
Ce Week-end il propose. Oui, ce week-end, c’est bien. Ce week-end, Candide sera là. Il l’invitera. Il refuse de parler de Candide à quiconque qui ne soit pas concerné, mais Gali l’est, maintenant, concerné.
Nikita se lève du siège, et sourit sincèrement à Gali. Un vrai sourire, made in Nikitaland, et pose ses mains sur les épaules de Gali.
Parce qu’il veut pas lui faire la bise, il fait jamais la bise. Parce qu’il veut pas le prendre dans ses bras de nouveaux, pas envie d’imposer un surplus de contact à Gali, qui le veut pas forcément. Pas envie de lui serrer la main, peut-être considère-t-il qu’ils sont passés au dessus de ça. Il lui dit au revoir comme il dit au revoir le matin à Ilya, quand il va faire un truc important pendant la journée.

Ce week-end alors, si ça vous va. Je te confirme ça par texto, et pour l’heure, aussi. On réglera tout ça.

Il fait une dernière petite pression sur les épaules de Gali et le lâche finalement.

Travaille bien.

Sourire. Il est prêt à retourner chez lui, et à annoncer la, les, bonnes nouvelles, à ses enfants.
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