smells like teen spirit ☽ hazel.

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celest. on chôme pas, nous.

Hazel-Nymphéa Junie Lesperancefc : lorena rae ;

️️idk ; Asteroids ; unique

90%ENFANTINE

70%MANIPULATRICE

80%LEADER

75%SARCASTIQUE

99%ENJOUÉE

65%CALME

40%CAPRICIEUSE

99%CRUELLE

Nom complet née zephyrine gwenhwyfar walker (le nom de sa mère, même si cette dernière ne l'a jamais écrit dans les papiers et a immédiatement mis lesperance), rebaptisée hazel-nymphéa lesperance quand elle a été vivre avec son père. Surnoms hazel, la plupart du temps. alice. madame. rarement autre chose. nymphéa pour ceux qui veulent faire les originaux à ne pas l'appeler hazel. Naissance 28 mars 94, 24 ans. neodam. Héritage culturel sa mère était une descendante d'un mélange australien et hongrois. son père (adoptif) avait des héritages français, et peut-être d'autre dont il ne connait pas l'existence. hazel se retrouve donc avec une ascendance australienne et hongroise, mais un nom de famille qui descend de france. heureusement qu'elle n'en a pas grand-chose à faire. Statut en couple (pendant vingt-quatre heures.) (et quand elle a besoin de sexe) (mais célibataire en vrai jusqu'à ce que la patience de sa meuf claque) Orientation bisexuelle, avec une large tendance lesbienne. Finances $$$$$$, le crime ça paie mon gars. sa traînée de mère s'en retournerait dans sa tombe. (elle est pas morte.) (pour hazel, si, en tout cas.)

Univers nephède. Occupations Hazel occupe la place de seconde dans un gang bien connu, ils ne sont pas encore leader mais ce n'est plus qu'une question de temps. c'est un job qui l'occupe full time, elle a dû laisser tomber son ancien taff de tueuse à gage, mais ça ne l'attriste pas plus que ça. quoique des fois le manque de la gachette lui pique un peu les doigts. Particularités ses prunelles changent de couleur selon ses émotions, uniquement les plus fortes. elle ne sait pas trop d'où ça vient. ☽ le fameux tatouage de la montre à gousset. elle l'a placé bien sur sa main gauche. bien voyant, côté coeur. ☽ elle a également fait affiner ses sens pour son ancien travail: sa vue est décuplée, a soigné son léger daltonisme (si on lui demandait de tuer une cible a la chemise rose et qu'elle butait celui à la bleue, comprenez, c'est pas évident.), elle voit dans le noir, et tous les détails à des kilomètres si elle se concentre, son ouïe a également été affinée au maximum ☽ son corps est incroyablement vierge pour le milieu dans lequel elle baigne : pas de tatouage autre que celui sur sa main, pas de piercings ... elle a conservé son apparence de petit ange ☽ elle dessine beaucoup, que des trucs glauque et effrayants ☽ joue de plusieurs instruments de musique ☽ sa dernière occupation est la compréhension des automails, leur fonctionnement et leur construction. juste au cas où il faille charcuter un de ses gars et qu'il en ai besoin; sauf qu'elle fait des automails d'organes, bref, quelque chose qui ne fonctionnera pas. pas avec ses compétences, en tout cas. Lien cosmique une soulmate probablement perdu dans son tas de conquêtes passagères Keywords sloppy first kisses, bruised knees, adrenaline rushes, dirty converse, midnight adventures, sex in a car, feeling of skin on skin, chapped lips in the winter, playing murderer in the dark, leather anything, abandoned haunted houses, throwing knives, sharing your deepest secrets at 3am, pale veiny eyelids, breaking the rules, crashing at motels with your lover, heart shaped lollipops, rain on windows, wanting something more, mischievous eyes, parties in the basement, knee socks, kissing someone in front of your ex, new and soft bedsheets.

we are all astronauts I. hazel dispose d'un caractère et d'un physique qui contrastent énormément avec son fort intérieur. elle est décontractée, enfantine, drôle et très second degré, respire la joie de vivre, semble avoir un esprit d'une jeunesse intarissable. pourtant, c'est une tueuse très cruelle qui ne montre aucune pitié et aucune compassion. ceux qui se font tuer ou torturer par elle ont l'humiliante impression qu'une enfant de douze ans complètement psychotique voit leur vie comme un jeu, comme si elle était déconnectée de la réalité, comme si elle se ne rendait pas compte - elle sait très bien. II. elle est très exubérante, dépendante au sucre, capricieuse comme une enfant gâtée. mais sa personnalité change du tout au tout et son intérieur ressort entièrement de temps à autre pour découvrir ce coeur glacé et cette âme intransigeante. son visage change du tout au tout et cette apparence douce et agréable devient un véritable démon. III. beaucoup pensent qu'elle souffre de trouble de la personnalité. IV. elle est très fière d'appartenir à son gang depuis quatre ans maintenant. V. elle porte des lunettes lorsqu'elle lit ou fait des activités qui demandent de la concentration, plus pour le style qu'autre chose. VI. c'est une fan d'énigme, elle en résous plusieurs par jour. ça stimule son mental. VII. elle adore la minutie, construit des chateaux de cartes, s'amuse avec des légos ou des jeux d'enfants quand elle n'est pas occupée à régler les affaires des wonderlanders. VIII. à cause de tout ce qui a été cité, elle a eu du mal à être prise au sérieux au début en tant que membre si haut placée. trop jeune. trop angélique. pas franchement imposante au début. ça s'est arrangé assez vite. IX. elle a toujours quelque chose dans la bouche: elle alterne entre sucette et cigarette. (rien de pervers) (bien que quand ce soit ni l'un ni l'autre, c'est forcément ça.) X. elle a une profonde haine pour les enfants et ne supporte pas leur côté innocent, naïf et protégé du monde. XI. elle lit énormément. XII. elle prend plus soin de ses cheveux que de ses relations amoureuses.

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apocalypsis magnatusveiled in black

queen
with a tainted crown

Zephyrine Gwenhwyfar Lesperance. Sa mère a pété un câble quand elle a inscrit son identité à sa naissance. La nana de l’administration l’a regardée de travers - vous êtes sûre? - ouais ouais, écris et c’était acté. Vis avec ça sur la gueule, maintenant, Zephyrine.
Enfin,
elle aurait pu avoir Gwenhwyfar en premier prénom, ça aurait pu être pire.

Elle faisait partie de ces galeuses pistonnées qui augmentent leur revenus à mesure qu’elles augmentent la taille de ce qu’elles sucent. Prostituée, mais pas seulement. Après les trottoirs elle a respiré l’air d’une une maison close, pour finir escort - de luxe. Tombée enceinte par accident. Refus d’avorter mais aussi refus d’avoir une gamine. L’inconsciente a bu, fumé et fait un tas de choses contre-indiquées pour les grossesses. Se disant que si elle subissait une fausse-couche, ce serait pas si grave. Puis quand elle s’est retrouvée malade à l’agonie, incapable de bouger et de continuer ses activités entre deux gerbes, elle a été forcée de changer d’avis. Ou presque.
Elle était complètement beurrée quand elle a perdu les eaux. Son amie un peu limitée s’était mise à quatre pattes pour le boire parce que le Dreamcatcher lui retournait la tête. C’est quand elle a commencé à sentir son entre-cuisse se déchirer qu’elle a été amenée à l’hôpital pour donner naissance à Zephyrine. Mot qu’elle avait lu sur un panneau, ou peut-être était-ce la marque d’un papier toilette? Aucune idée.
Pour les quelques âmes qui l’ont connue, ils se demandent parfois, entre deux fellations simultanées, comment la gamine a bien pu tourner. Les Cieux ne l’ont, d’entrée, pas bénie.

Hazel-Nymphéa Junie Lesperance La jeune fille ne connaît pas sa mère, êtes-vous surpris? Cette boite à maladie l’avait déposée chez un vague ami, un qu’elle avait connu quand elle était encore en galère financière. Elissandre Lesperance. Elle lui a donné un bébé, volé son nom. Peut-être était-elle sa fille biologique. C’était un bon gars. Un proxénète, au bon coeur. Qui l’eut crû. Zephyrine fut renommée Hazel-Nymphéa parce qu’il avait un faible pour les prénoms-composés. Hazel, la plupart du temps. Elle était graciée d’une beauté sans pareille, son père l’exhibait à tout bout de champs. Une gamine silencieuse et bien éduquée. Farouche et au fort caractère. Elle en fascinait plus d’un. Beaucoup trop, même. Ainsi, à ses six ans, sa vue perdit la couleur et pendant quelques heures, elle ne vit que le rouge sang.
Enlevée quelques heures auparavant par un charmant pédophile, elle n’avait pas paniqué. N’avait pas cherché à crier, à appeler à l’aide. Elle avait conscience, elle savait. Son père viendrait la chercher. Elle s’était assise tranquillement, léchant sa sucette multicolore. Ses pieds se balançaient dans les airs, ses yeux livides. Elle regardait fixement son agresseur qu’elle ne ressentait pas comme tel, il se déshabillait lentement avec un sourire béat et une expression de plénitude totale. Une pièce bien malsaine remplie de poupées de petites filles, et Hazel se dit que parmi les poupées devaient se trouver des cadavres d’enfants. Il humait une petite chanson enfantine et la victime sentit un réflexe dans sa gorge qui la fit presque vomir en apercevant quelque chose dans son caleçon. Que c’est laid lâcha-t-elle finalement avant de lécher sa sucette. Hazel Lesperance n’était pas n’importe quelle petite fille. Six ans mais baignée dans la luxure et les vices depuis le deuxième jour de sa naissance. Effrayée? Pas pour un sous. Intimidée ? Hah. Comment ça, laid? Tu changeras d’avis quand tu verras ce que ça fait. Gross. Elle soupira, lassée. Les hommes étaient tous les mêmes - sauf un. Tu devrais te dépêcher annonce-t-elle en ricanant innocemment, et quand le visage de l’agresseur se déforme d’incompréhension, elle hausse les épaules Papa arrive. L’ironie du sort réside probablement dans le fait qu’au moment où il susurra yes, daddy is coming, une balle transperça sa tempe gauche pour ressortir de la droite. Le petit rire d’Hazel résonna au moment où il s’effondra au sol. Told you s’amusa-t-elle en se dressant sur ses deux petites jambes avant de marcher vers la sortie où l’attendait un père très remonté.

Hazel s’est faite kidnappée quatre fois en tout. Elle agissait avec une telle insolence, exigeant des sodas, des snacks ou tout un tas d’autres détails, faute de quoi elle ne se laissait pas faire. Elle était si agile, et si prématurément formée à la défense qu’elle se permettait tout et n’importe quoi. Bénie par le dieu de l’éloquence, elle réussissait, si jeune, à retourner les cerveaux de ses agresseurs. Son père en devenait fou, paniquait des heures pour trouver sa fille assise sur le corps d’un vieux pervers nu, les bras croisés. T’as pris ton temps, p’pa! Elle n’avait encore jamais tué personne, pas assez de force, pas assez d’outils pour - la non envie, surtout. Ses pas la guidaient constamment jusqu’à la maison close de son père. Toutes les employées étaient ses tantes, un peu folles et exubérantes, qui lui embrassaient les joues et laissaient des traces de baves qu’elle lavait à l’alcool. Tous les clients réguliers lui emmenaient un petit cadeau en prononçant de belles phrases sur comment elle devait rester protégée, ou comment ne pas finir comme ses tantes peu importe comment elle les adoraient. Son père trônait toujours en haut des escaliers, fixant d’un air strict les personnes qui pénétraient dans le périmètre de sa fille adorée. Choyée. Adorée de tous. Néanmoins, aussi surprotégée fut-elle, baigner dans un tel monde l’empêcha de devenir un être de lumière.

C’était sans doute en son noyau le plus profond, aussi l’aurait-elle développée dans ce milieu ou non, mais l’omniprésence sexuelle lui monta à la tête. Préserver son corps intacte fut d’une difficulté sans pareille. Ainsi, pour apaiser sa fureur intérieure, elle montait dans la salle vidéo, où retranscrivaient sur des écrans, les caméras de surveillance des chambres occupées par ses tantes et leurs clients. Sa tête se penchait d’envie, son corps brûlait et elle sentait ses yeux changer d’expression. Une fois, deux fois … à la troisième, ses mains bougèrent sur ses habits, agrippant tout et n’importe quoi pour s’empêcher de toucher ce qui la brûlait. Le gérant de la pièce ouvrit la porte pour reprendre son poste uniquement pour tomber sur la fille de son boss, assise les pieds sur la chaise et la tête rejetée en arrière, les doigts sur son visage. Elle écarta les doigts de ses yeux et soupira entre deux battements cardiaques ultra rapides J’crois que jsuis malade. Ils gardèrent tout secret d’Elissandre, c’était une évidence. Dieu seul savait ce qu’il serait capable de faire en attendant que sa fille était tombée dans les travers qu’il gérait.

Hazel avait seize ans quand elle tomba dedans pour de bon. Elle avait craqué, un soir, devant cette jolie fille aux allures excentriques. Elle avait l’air perdue, elles avaient discuté un peu, puis Hazel avait senti ce petit truc dans le ventre. Papillons ? Amour ? Nan. Hé, Quinn. chantonna-t-elle entre deux bouffées de nicotine. J’ai vraiment envie de te baiser. L’autre en face avait éclaté de rire quelle classe putain, un vrai tomboy cette gosse. Vulgaire dans ses mots, engouffrée par la luxure, mais jolie, si jolie. Belle comme un ange. Ses grands yeux colorés, son petit nez, ses lèvres pulpeuses qui s’étiraient en un sourire dévoilant ses dents si blanches. Tout hurlait qu’elle était un petit ange, rayonnante de bonté. Dès qu’elle ouvrait la bouche pour articuler des mots, elle brisait le mythe mais augmentait la fascination. Vénéneuse comme une plante. Épineuse comme une sirène. Et quelques heures plus tard, quand sa langue dansait entre les cuisses de son inconnue excentrique, la porte de sa chambre s’ouvrit pour dévoiler son demi-frère, sourcils froncés, peluches sous le bras, la menaçant de réveiller leur père. Casse-toi Noel siffla-t-elle en glissant ses doigts dans un endroit qui allait bientôt être son préféré.

Noel-Candice Junan Lesperance Fils biologique d’Elissandre et d’une femme avec qui il est resté en couple longtemps mais d’avec qui il s’est séparé depuis avant l’adoption d’Hazel. Ils n’ont rien à voir. Il est peureux, enfantin, et introverti. Plus vieux de quelques années. Mais le même vice sévit au fond de son être. Un, un peu plus malsain que celui de sa frangine. Car même s’ils ne sont pas reliés par le sang, ses pulsions sexuelles ont tourné vers elle depuis que son corps s’est transformé. Elle est l’électron libre qu’il aimerait être. Décomplexée, libérée, et assez forte pour être la maîtresse dominante en toute situation. Et il aimerait bien qu’elle le domine, souvent. Puis il s’en arrache les cheveux et pleure en se disant que c’est un malade. Me prends pas pour une idiote ricana-t-elle alors qu’il était entré dans la salle de bain par erreur pendant qu’elle prenait sa douche Tu me mattes, je le sais. La plante de ses pieds avait rencontré le carrelage glacé et elle avait déambulé jusqu’à lui pour lui attraper le poignet et le poser sur ses fesses. Ce que tu veux, suffit de le demander.
Noel a passé trois semaines dans le coin de sa chambre, en boule, à se balancer d’avant en arrière. Une heure à pleurer, une heure à ignorer son érection à cette pensée, à l’infini. Évidemment, leur père ne saurait jamais. Noel avait beau être son fils biologique, si il venait à apprendre qu’il désirait les lèvres de sa douce Hazel autour de sa queue, il n’en mourrait probablement pas; mais cela ne finirait pas bien. Hazel, elle, en ressortirait indemne. C’était l’inconvénient quand on avait les traits d’une ex-femme que l’on haïssait désormais. Même si il adorait son fils. Les deux gamins n’étaient pas sur le même pied d’égalité. Heureusement pour Noel, Elissandre ne saurait jamais rien.

Hazel avait déjà repoussé de nombreuses fois ces gros mecs baraqués qui croyaient l’impressionner. La maison close Lesperance marchait si bien que les fameux Heathens cherchaient à mettre la main dessus, à se l’approprier, étendre leur influence de cette manière. Toutefois papa Elissandre ne l’entendait pas de cette oreille. De la même manière qu’il gérait un restaurant familial, il ne souhaitait pas vendre sa propre affaire. À croire qu’il y avait une certaine dignité dans les malfrats et l’illégalité. Tous les employés étaient habitués à repousser les gros bras, Hazel et Noel inclus. Même si aucun des deux ne paraissaient imposants, ils se révélaient être complètement transformés dans ces périodes-ci. Hazel était dure et froide, doublée d’un mépris sans nom. Noel devenait un véritable démon de feu, prêt à provoquer la bagarre à la moindre parole de travers. Les deux ayant entièrement confiance en leurs talents au combat. Sauf une fois, cette fois. Où tout s’est écroulé autour d’eux, autour de leur équipe si soudée. Ils avaient pénétré de force dans l’établissement, et parce que Noel n’était pas capable de fermer sa gueule, un laquais avait levé son arme pour lui tirer une balle en plein front. Sauf qu’Elissandre s’était interposé. Tombé raide mort, sous les yeux de ses enfants agenouillés.
La furie qui a suivi cet évènement fut confuse. Hazel se rappelle que le temps s’est arrêté, que son père s’est effondré au sol dans une lenteur inhumaine. Elle avait senti son corps se dresser sur ses deux jambes en même temps que son frère, ses tantes et le reste des employés pour se ruer sur le bourreau. Elle avait senti un frisson brûler son échine et se diffuser jusqu’au bout des doigts. Doigts qui s’étaient enroulé autour de la gorge de son agresseur et, alors qu’il dirigeait son arme sur elle, elle l’avait attrapée, l’avait violemment repoussé en arrière et, dans le même geste, lui colla une balle entre les deux yeux.
Le sang avait giclé sur son visage angélique et dénué d’expression, à la grande surprise de tout le monde. Ses prunelles arboraient la couleur rouge et, pas paniquée un instant par ce qu’elle venait de faire, elle actionna la gâchette à trois autres reprises. Abattant de sang-froid et sans trembler le reste des hommes de main.
Les Heathens ne remirent plus les pieds dans cette maison close - du moins, pour l’instant. Noel en prit la succession et s’efforça de tout remettre en ordre, chacun des employés refusant de quitter l’entreprise. L’affaire fut étouffée. Toutefois tout avait changé. Rien n’était plus comme avant. Surtout pour Hazel.

Zero Son fume cigarette au bout des doigts, la belle était toujours dans sa seizième année quand elle entendit parler d’un recrutement. Mais pas n’importe lequel. Un pour prendre sa revanche sur les Heathens. Elle galérait à trouver des informations toute seule, elle avait besoin d’aide. Lorsqu’elle se présenta au fameux entretien, cela faisait deux semaines qu’elle ne s’était pas douchée. Le sang était toujours sur son visage et sur ses vêtements, son regard noir comme les prunelles de Cerbères. Les cheveux en bataille, elle déballa son sac. - De la détermination? avait-elle ricané. - Deux semaines que je me trimballe avec le sang de ces attardés sur la gueule en espérant les attirer à moi pour les descendre un par un, c’est pas assez? Elle ne pensait même pas que son ton lui vaudrait peut-être une élimination directe. Elle avait tiré une longue latte. - Je connais pas tes plans, mais quoi que tu fasses, je veux être dedans. Tout pour les annihiler un à un. D’ailleurs, j’veux leur voler leur réseau de proxénétisme, tout ce qui est rapport aux putes, je veux en être responsable. - c’est pas dans les plans Grimace. - Jveux les dénuer de tout sens, de tout existence. J’veux qu’on se dise ah les losers quand on articule leurs blazes. - Ok, ok Les traits de son visage se détendirent, mais pas son âme en furie. - Ils ont buté mon père en voulant buter mon frère. J’ai envie de rendre la pareille, tu comprends. Plus de père, plus de frère dans leur organisation. Que des plaies et des pleurs. Impossible de dire s’il appréciait sa folie et sa détermination, ou s’il la prenait juste pour une grosse malade mentale. Peut-être tout à la fois. - Non.. - J’ai nulle part où aller. Ils m’ont tout volé. Nouvelle bouffée de nicotine. Tu dois penser que j’suis qu’une gamine qui sait pas de quoi elle parle, mais t’auras personne de plus sérieux et ambitieux que moi à tes côtés. Jveux les mettre à genoux et leur éclater la mâchoire sur le trottoir. Je le ferais avec ou sans toi, mais je cache pas que j’aurais besoin de coups de pouces, moi aussi. - J’ai dit non.
La claque.

Wonderlanders. Elle se rappelle avoir grimacé à l’entente de ce nom. Sans objecter pour autant, elle avait sifflé et pourquoi pas pink cute defensless rabbits aussi et puis pourquoi elle se prendrait la tête avec ça, de toutes façons : elle a ét:é recalée sec et dur. Au contact de l’eau chaude, Hazel avait baissé les yeux sur les résidus sanglants qui tournaient jusque dans les canalisations. Et lorsque l’eau fut claire, elle avait éclaté en sanglots. Pas tourné la page, cela dit. Accroupie dans sa cabine de douche, ses doigts s’étaient agrippés à ses cheveux et elle avait hurlé sans un son. Son délicieux visage déformé par la douleur. Sa famille n’existait plus, désormais elle en avait une autre. Elle se rappelle avoir passé en revue le visage de son père, les moments passés ensembles, puis sa mort. Ses tantes, les images sordides des écrans de surveillance, puis des images grésillantes. Ses mésaventures avec les pédophiles, puis leurs morts. Et enfin, Noel. Ce vaurien pleurnichard. Il n’était même pas son frère, non. Elle n’avait plus personne. À part cet inconnu distant dont elle ne connaissait rien, et qui avait froidement écrasé ses rêves. Elle y arriverait d’une autre façon. Elle s’en sortirait autrement. Il la laissait occuper son appartement et, pour l’instant, c’était déjà plus que ce qu’elle espérait avoir. Elle avait un plan. Qu’il l’aide davantage ou non, elle exécuterait sa volonté.

Exécuter, oui. Le bon terme.

Alice
La fumée de nicotine se mêlait au brouillard ambiant de Neodam. La beauté fatale était assise sur le toit, la nuque appuyée contre les rebords. Elle fixait le ciel sombre, dénué d’étoiles, inspirant une maladie vaporeuse pour la recracher. Simple, efficace. Zero. Aucune chance de rester envie après le passage de la jeune femme dans une vie. Ses longs ongles tapaient sur l’écran, actualisant son compte en banque. Et dès lors que des zéros vinrent s’ajouter sur son compte en banque, la belle s’activa. Se redressant sur ses deux jambes, elle empoigna son long sniper et s’allongea sur le ventre. Observant à travers sa loupe et sa vue améliorée la cible à abattre. Un gros porc parmi tant d’autre. Elle en avait même oublié ses travers. Après quatre ans d’activité, elle avait largement oublié ce petit goût de justice qu’elle avait eu l’impression d’avoir au début. Abattre un homme de sang froid contre de l’argent parce qu’il appauvrissait les pauvres, parce qu’il avait mis des gens à la rue … Désormais, elle se retrouvait à assassiner des opposants politiques pour des querelles enfantines dont elle n’avait cure. Dont personne se préoccupait vraiment. Que ce soit l’un ou l’autre, les conditions ne s’amélioreraient de toutes façons pas. Qu’est-ce que cela changeait vraiment à part le compte en banque de la jeune femme ?
Vraiment, rien.

Néanmoins, ce soir-là, quelque chose n’échappa pas à ses prunelles surdéveloppées. Cette petite blonde aux côtés de cet homme ne lui était pas étrangère. Ni l’autre homme. Elle connaissait les membres de ce gang par coeur, chacun d’entre eux. Et lui … En était un. C’était déjà un assez gros défaut comme ça, toutefois, que faisait-elle avec, c’était plutôt la question que Zero se posait. N’était-elle pas membre de ce nouveau gang qui faisait face aux Heathens? La tueuse à gage retroussa le nez. Elle ajusta son arme et tira une balle précise en plein coeur de sa cible et profita de la panique créée et des visages qui se tournaient vers la source du tir pour les identifier davantage. Pas d’erreur possible. Elle remballa ses affaires et disparut sans laisser de traces, encore une fois. Et dans l’heure qui suivait, elle était à la fenêtre du jeune homme qui l’avait recalée quelques années plus tôt. yo le moche articula-t-elle en souriant narquoisement. Retirant sa sucette de sa bouche, elle sortit une photo de sa poche et la lui colla au visage. jcrois que ta meuf a deux visages elle ralluma une cigarette et s’assit sur le rebord de la fenêtre en ricanant presque c’était peut-être pas une bonne idée de prendre une adulte à la place d’une gamine en pensant qu’elle serait plus mature. Elle l’entendit grogner subtilement et lui offrit son plus beau sourire angélique.

Elle ne mit pas longtemps avant de la devenir, Alice.