storm of emptyness (brom)

Invité

#monkeyrium. / Andie Salut moi c'est Andie, j'ai vingt-quatre ans, je suis du Canada, je n'ai jamais vu de caribou ou encore de castor. Je suis une maman d'une petite fille de dix-huit mois ! Je porte pas de bas et je suis même adepte du moins de vêtement possible. Oups, pas nécessaire! Je passerai à tous les jours de semaine et je réussirai sûrement à rp au moins trois jours sur cinq !

Brom Egon Hanafc : Ben Barnes ;

️️ Morrigan ; Asteroids ; unique

80%PROTECTEUR

70%JALOUX

90%AVENTUREUX

100%IMPULSIF

40%LOYAL

20%ÉGOÏSTE

60%DÉBROUILLARD

50%MENTEUR

Nom complet Brom Egon Hana. Surnoms Pour toi, tout le monde te connait sous le nom de Brom, simplement Brom, c'est à peine si on connait ton nom de famille, c'est plutôt discret. Naissance Nous voilà en 2018 et c'est bien ce qui te fait près de trente-cinq ans, tu les atteindras en décembre prochain, le trente-et-un. Héritage culturel Travailler ta mémoire pour ce genre de chose ? Jamais, tu ne l'as jamais fait. Ça n'ai jamais eut de grande importance pour ton père et son père avant lui, donc pour toi, faut oublier. Tu n'as rien gardé de cette histoire, ni même cet accent, quoi... Arabe de ton père. Tu ne l'as jamais eu. Statut Tu connais le célibat éternel et tu n'as pas l'air de cet homme à s'en plaindre. Ton coeur en saigne peut-être, mais ta tête en reste seine. Orientation Le corps des femmes te fait rêver, c'est bien le coeur des femmes que a et ce n'est pas pour rien que ce sera une femme qui aura le tien. Finances $$$$$$.

Univers Sigan. Occupation(s) Depuis peu, tu possèdes l'overdose, ce strip club. Ce n'est pas comme si tu t'impliques, ce sont tes filles qui dansent, tu te contentes de ramasser l'argent. Tu ne fais pas que ça. Les mauvais clients, tu n'aimes pas et tu es prêt à les détruire jusqu'à la dernière seconde, de tes propres mains. On ne touche pas à tes filles sans permission et si l'une d'elle ose hurler, le client est foutu jusqu'à sa dernière seconde. Particularités Tu as le droit à un bras gauche mutilé. Les chirurgies sont difficiles, tu supportes mal, tu préfères donc le dissimuler. Tu as tendance à porter un gant pour cacher ta main. Lien(s) cosmique(s) soulmate. Tu le sais au fond de toi, dans tes tripes, elle est là quelque part, tu n'as aucune idée ou, mais elle y est dans ton monde ou dans un autre. Tes rêves te le disent si fort, ils te crachent au visage qu'elle te complète. jumeau cosmique Une connexion inavouée, un sentiment incomplet, de partager quelque chose de fort. Il existe, tu ne connais pas cette personne, ni même ou elle est, mais elle est là quelque part. Depuis cinq ans, il te parle, tu l'entends dans ta tête, mais tu t'efforces de l'ignorer, tu t'efforces de ne pas l'entend, ni même le voir s'il se pointe devant toi. Keywords Danger, familial, alcool, sombre, meurtrier silencieux, libre de justice.

we are all astronauts عائلة / famille + Toi, Brom Egon Hana, tu as un frère, et même une soeur. C'est quelque peu la poisse pour toi, une histoire de querelles incessantes, interminable. Ce n'est pas à cette demande ce que tu fais dans ta vie, dans leur vie, ou encore de qui a la place la plus importante dans la vie de votre père. C'est une guerre interminable de qui gagnera le plus d'importance. Tu t'en fiches totalement, tu es qui tu es et le temps n'aura pas raison de toi. De ton frère et ta soeur peut-être. Ils ne sont pas aussi aventureux que tu l'es et ils dépensent leur temps de façon si stupide. Depuis quelques années, tu es à la tête de la famille Hana et ça ne plaît pas à tout le monde. C'est ta famille et tu ne les abandonneras pas, même si ta gueule impose un je m'en foutisme inoubliable.

الروح / l'âme + Tu as cette cicatrice sur le torse, trop près du coeur pour qu'elle ne le traverse pas. Tu n'as aucune idée de ce que ça représente, tu n'as aucune idée dans quelle langue s'est. Tout ce que tu arrives à voir, c'est ce charabia αγάπη On pourrait dire que c'est gravé, tellement profond qu'il t'arrive parfois d'en avoir le souffle coupé.

المخلوق / la créature + Chez toi, tu as ce qui a d'assez étrange comme chat domestique. Ça n'a rien d'un chat ordinaire de l'époque. Plus sauvage que ce qu'on pourrait voir dans les livres. Des pattes massives, d'une grosseur surprenante, mais jamais assez grosses pour être considéré prédateur. Il se nomme Boromir et s'il le pouvait, il te suivrait partout où tu irais. Il est de nature très protecteur envers toi et il veille sur tes rêves comme tu lui donnes de la bouffe.

الأب / le père + Il a disparu, tu l'as cherché à travers Sigan pendant des mois sans le voir, sans le trouver, sans qu'il ne donne signe de vie. Ton père. Il ne t'avait jamais quitté, jamais sans te laisser une raison. Tu l'as cherché pendant des mois et pourtant, il t'a bel et bien laissé derrière. Depuis toujours, il était resté auprès de toi, il avait veillé sur toi un peu trop, il faut avouer qu'il t'a toujours considéré fragile. Il était ton modèle, il était ton coeur, un amour paternel qui t'a mené où tu es. Armé d'une ambition extrême, rien ne pourrait t'arrêter. C'est bien grâce à cette ambition que tu en es venu à dire que ton père avait quitté Sigan. Il voulait la paix, tu la lui as laissée. Un jour, peut-être, tu le retrouveras.

الوقت / le temps + Le temps ne te fait pas, cet implant te démange depuis toujours. Majoritairement dissimulé derrière la manche d'un veston, tu as la constante impression de ne pas appartenir à ce monde. Tu n'as aucune idée de tes origines, de ta naissance, tu ignores même qui est ta mère et tu n'es pas prêt de le savoir. Tu te contentes de tout ce temps qui s'accumule à ton compteur ou encore dans ta banque personnelle chez toi. Le crime du temps paie mieux que ce club que tu tiens. Ce n'est qu'une question de temps et c'en devient lassant pour toi.

ذراع / le bras + Ce que ton bras est, ce que ton bras a vécu, ce qu'il représente. Tu n'as jamais su expliquer comment tout ça a commencé. Dès l'âge de dix-huit, ans tu as perdu toute sensibilité dans ton bras, il ne semblait pas sentir la douleur, ou du moins, si peu. Il bougeait à peine comme si tu en avais perdu la notion. Avec les années, tu as su retrouver une certaine mobilité, mais toujours bien minime. Tu as limité les mouvements de ce dernier. En 2012, il t'est arrivé quelque chose d'étrange, ton bras s'est retrouvé dans les flammes, pâle torture pour être le fils de ton père, pour être un Hana. Depuis, tu vis mal les chirurgies et tu as perdu l'envie de cacher tes brûlures par l'esthétique. Un simple bout de tissu et un gant te suffisent.

Invité

from hell to darknessI was choking in the crowd
Building my rain up in the cloud
Falling like ashes to the ground
Hoping my feelings, they would drown
dans l'ombre du temps, tu croules sous les heures
strong
like nothing hurts drinking
is you're liberty
Alcoolique sur les bords + phase meurtrière de 2008 à 2011 + pète facilement les plombs + parfois un peu protecteur envers ses danseuses + familial malgré tout + homme à bêtes + ne dis jamais non à un peu de compagnie + signa sont chez lui + a néphède dans la peau, même s'il n'y a mis les pieds qu'une fois + se passerait bien du temps pour vivre sa vie normalement + n'a jamais eu de véritable relation amoureuse + à frôler le mariage une fois, mais ça n'a pas fonctionné + a sûrement un gosse planqué quelque part, Ne vaut mieux pas le savoir + un frère un peu stupide qui se fout dans la merde dès qu'il en a l'occasion + une soeur un peu folle qui ne sait pas rester loin de toi, même si tu le lui demandes + le cache très bien, mais danse à merveille + est des montagnes russes de sentiments + un tendre sentimental qui ne s'assume pas + préfère l'ignorance à connaitre les problèmes des autres + se mêle de tout, cherche constamment l'action + un mec contradictoire à souhait + a un bras brûlé, les chirurgies esthétiques ont couvert l'épaule facilement, malgré les deux cicatrices qui ne semblent pas vouloir disparaitre.
fourteen - october 16, 1998Un sourire d'innocence, un regard s'en remord, tu as l'air d'un gamin, mais tu attires toujours autant les regards. Les secrets de Sigan ne sont rien pour toi, tu t'en fiches, tu te fiches qu'il y a autre chose que cet univers. Des extraterrestres, d'autres mondes comme tu crois courir les rues. Tu dandines d'un pied sur l'autre, tu te faufiles entre les masses d'ombres. Ta main se glisse et le piquant des trucs comme si de rien était. Tu fourres le tous dans tes poches sans que personne ne te voie. Qui porte attention à ce gamin de quatorze ans qui coure les rues. Tu sautilles comme un enfant, comme un innocent. Puis soudainement, quelque chose te démange, te dérange sous ton chemisier. Tu t'arrêtes net au milieu de tous ces gens qui te bousculent comme si tu n'existais pas. Tu t'agites sur place, tu déplaces ton chemisier de gaucher à droit puis tu l'empoignes d'un coup pour tirer dessus. Soudainement, cette démangeaison se transforme en brûlement. Ta respiration se coupe en une éclaire. Tes yeux scrutés le ciel à en perdre l'iris. Ton corps est tétanisé sans trop comprendre pourquoi. Ce brûlement t'agresse, mais il se contente de t'attaquer à un simple emplacement, direct au coeur, trop directe pour un gamin de quatorze ans. Un vif regard vers ton torse et tu sens la panique monter. Tu tires sur ce simple tissu pour que tes yeux remarquent cette cicatrice, cette marque qui ne te dit rien. Tu te demandes malgré ton manque de souffle si elle avait toujours été là, ou si elle venait tout juste d’apparaître.
seventeen - 2001 « BROM!! » et voilà, c'est parti pour un tour. Tu pousses un soupiré toujours autant écrasé sur le canapé à fixer le plafond. Tu as une vie des plus palpitante mon cher Brom. On devrait en rire, mais ça ne t'a jamais fait rire. Toujours protégé par ton père, il était toujours derrière toi à observer ton compteur depuis près d'un an. « BROM! » et voilà l'autre qui s'y met. Tu pousses un soupiré et tu te lèves enfin. Tu grognes et grimaces en croisant les bras. Tu reconnais tes pas frapper brusquement contre le parquet. Soudainement le silence plane dans la maison jusqu'à ce que tu passes le pas de la cuisine. Tu les vois chacun de leur côté et tu aurais envie de t'arracher les cheveux de la tête. Mais putain qu'ils sont cons ces enfants. Tes mains s'écrasent contre ton visage et tu retiens ta respiration. Ils baissent les yeux vers leurs mains. Merde, mais pourquoi est-ce qu'ils t'ont appelé encore. Tu vois bien sûr leur gueule qu'il y a quelque chose, mais ils ne semblent pas bouger. Tu fermes les yeux, t'as pas le temps pour ces conneries. Tu lèves les bras au ciel, prêt à abandonner et tu tournes les talons pour rejoindre ton petit havre de paix. « BROM! » Tu te tournes à nouveau, avec ce regard de colère. « QUOI! » Tu t'avances enfin et tu t'arrêtes net. Tes yeux se posent sur eux et ton coeur s'arrête un instant. Tu crois même entendre ton compteur calculer les secondes au compte goûtes. Tes genoux brisent le silence, ta main se glisse dans tes cheveux. Une main tendue vers chacun d'un, ils se jettent sur toi. Tu te laisses tomber vers l'arrière pour te reculer jusqu'au mur, ton frère et ta soeur lové contre toi. Putain, leur mère s'était suicidé devant eux. Ton regard s'est posé sur son compteur désormais à zéro. Vous n'aviez jamais manqué de temps, jamais, alors qu'est-ce qu'elle avait fait du sien ? Tu es resté immobile jusqu'au jour suivant, le retour de papa. Les gamins pratiquement sous ta chemise, ils ne t'ont pas lâché. Dire que tu n'as même pas entendu son corps s'effondrer. T'es minable.
eighteen - 2002Une journée banale dans ta vie Brom, une journée banale dans la vie d'un siganais. Tu traversais les rues comme à tous les jours, tu replaçais ta veste comme un mec normal, sans problème. Bon, il faut avouer que des problèmes, tu en avais, tu en auras toujours. Tu caches tes mains dans tes poches et ton regard se perd à travers le troupeau qui marche qui se suit comme de vrais moutons. C'est minable comment les gens ne se donnent aucune attention. Tu gardes la tête haute, mais quelque chose cloche, quelque chose te freine. Ton coeur se serre et tu t'arrêtes net. Un coup balancé à l'épaule ta main se porte à ton coeur, à cette cicatrice qui te déplaît tant. Pourtant, pourtant, rien ne se passe. Tu jettes un coup d'oeil autour de toi, personne ne te porte attention. Un regard sérieux, trop sérieux pour qu'on puisse y lire ton incompréhension. Ta respiration te devient plus courte et un picotement au membre supérieur gauche. « what the fuck. » Tu baisses les yeux vers ton bras qui se raidit d'un coup. Tu le sens se tordre, pourtant, il ne bouge pas. Tu grimaces, tu sens une douleur te traverser les os. Tu as cette impression qu'on t'arrache un membre. Tu as envie de hurler, mais à peine que tu ouvres la bouche que tu t'effondres au sol à l'écart de tous. À ton réveil, tu apprends que tu es resté dans le coma près de deux semaines sans pour autant avoir de raison et que tu n'avais presque plus de sensation au bras.
twenty-six - 2009Ton regard se perd dans le noir, tes paupières se font lourdes, trop lourdes pour les garder ouverte. Un soupire satisfait s'installe à travers ce silence et ta tête bascule enfin vers l'arrière. Depuis quelque temps déjà, depuis près d'un an ton sommeil se fait léger, trop léger. Ton temps qui ne s'écoule que trop lentement à ton goût. Sentir le sommeil te gagner détendait tes muscles. Si seulement tu étais resté dans le noir, si seulement ce n'était que le silence. Tout commence par des simples pas contre un parquet luisant. Une lumière au loin qui s'allume et tes pieds qui se posent au froid. Tu sens les poils de ton corps se dresser, ta mâchoire se contracte, les problèmes, tu les sens de loin. Cette sensation tu la vis naturellement bien, mais depuis quelque temps, tu n'y arrives plus, du moins pas comme ça. Tu sens ton coeur tambouriner, tu sens la douleur. T'attaquer à la gorge et l'air n'entre plus. Tu fermes les yeux et prends ta tête entre tes mains. Tes pieds s'enfoncent dans le sol t'immobilisant sur place. Les pas retentissent à nouveau, encore et encore. Pourtant, tout le reste est réduit à néant. Peu de lumière éclaire ce qui t'entoure, tout ce que tu vois, c'est le parquet plus loin puis ton regard se pose sur des pieds nus frappant le bitume. Tu as cette soudaine impression qu'on te transperce le coeur à coup de couteau, à chaque pas que tu entends. Depuis le temps, tu sais de ce qui s'agit. Tu t’efforces d'ignorer, du camoufler tes oreilles derrière tes doigts, mais ça ne filtre pas tout. Tu te perds dans ta tête, tu restes au silence et pourtant, plus tu ignores, plus ton coeur te fait mal, plus ta respiration se coupe. Un flash éclaire soudainement l'espace qui vous sépare et des cris attirent ton attention. Tes yeux ronds se posent sur elle, elle qui fuit, elle qui court, elle qui se rue vers toi, un bras tendu. C'est quasi automatique, tu cours, tu cours vers elle comme si ta vie en dépendait. Tout ce que tu veux, c'est la rejoindre. Plus la distance entre vous se réduit plus tu respires. Vos doigts s'entrechoquent l'un contre l'autre, mais tu n'as pas le temps de l'agripper qu'elle te glisse entre les doigts. Elle est attirée par-derrière. Tu t'arrêtes, tiré à ton tour vers l'arrière. Tu hurles. L'air emplit à nouveau tes poumons et tu te redresses d'un bon. Tu es en panique. D'un bon, tu te lèves sur tes pieds et parcours ton petit chez toi au pas de course. Tu traverses les pièces une à une. Mais Brom, qu'est-ce que tu cherches? Qui cherches-tu? Tu t'arrêtes, de nouveau à ton point de départ. Tu en as marre. Pourquoi est-ce qu'elle te hante comme ça. C'est quoi ces rêves merdiques. Tu as mal, putain que tu as mal qu'on te l'arrache, mais merde, qui elle est.
twenty-nine - 2012Dix ans où tu apprends à vivre avec ton bras, dix ans où tu te bats pour réapprendre les rudiments du mouvement. Tu as malgré tout bien réussi, malgré le manque de sensation. Il fait partie de toi et tout ce que tu peux faire, c'est de le vivre comme si rien de tout ça ne ce serait passé. Tu as fini par oublier cet épisode, cette absence, ce coma inexpliqué, mais dix ans plus tard, c'est comme un coup de pied en pleine gueule. Rhea... Ta soeur, elle vivait avec toi sous ton toit. Elle vivait chez toi, dans ta maison, mais quel con. Tu l'as laissé faire, elle qui méritait mieux que d'être dans tes pattes. Il t'a fallu qu'un simple coup de fil pour que tu rappliques à la maison. Elle avait des problèmes. C'est une Hana, elle ne peut qu'attirer les problèmes. Elle n'est pas ta soeur pour rien. Tu n'avais pas envie de la ramasser à la petite cuillère, ou encore aux petites secondes. Tu lui montrais pourtant si peu d'intérêt et c'est tout de même toi qu'elle a appelé. Tu es son frère, tu es l'aîné, donc elle peut compter sur toi. Tu t'es vite rendu à la maison et surprise, tu trouves ta maison en feu et les hurlements de Rhea ont tout fait pour te faire entrer la tête baissée. Comment ne pas venir en aide avec celle qui t'adresse encore la parole, qui t'approche encore. Pour ton frère, tu es responsable du départ de votre père et tu es entièrement d'accord avec lui et tu ne peux pas lui en vouloir pour ça. Tu n'as pas réfléchi, contrairement à cette fois où ton frère s'est mis dans la merde. Tu t'es enfoncé dans les flammes et tes réflexes t'ont couvert de ton bras gauche qui s'est retrouvé la proie aux flammes. Morale de l'histoire, tu ferais tout pour ta famille, quitte à perdre ce qui tu réussis à peine à garder.
thirty-four - 2018La musique bourdonne dans tes esgourdes. Tu la sens frapper à poings fermés contre tes tympans. Tu n'entends pas les bruits de tes pas frapper le bitume du club. Tu les vois, elles, bouger, elle se rue autour de ces piquets. Tu te contentes de marcher droit devant, la tête haute. Tu as accès à cet établissement depuis quoi, un an, il t'appartient depuis un an. Il faut croire que tu avais fait du lourd avec ce choix merdique. Ce qui t'a pris ? Tu ne le sauras peut-être jamais. En fait, tu le sais sûrement, mais l'ignorer est plus facile. Tu lui as arraché sa vie, tu lui as pris son temps. Tu as coupé l'horloge de tes mains. Ta cicatrice t'a torturé pendant un moment, trop longtemps pour que tu encaisses en silence. Tu as récupéré ce club d'une main et tu as trouvé une source de victimes potentielles pour tes rages meurtrières et passagères. Tu fais tout pour contrôle ces élans de folie, mais ce n'est pas toujours facile. C'est ta vie maintenant, propriétaire de l'Overdose, protecteur de meuf qui se déhanche pour plus de temps. C'est tout ce que tu fais de tes nuits et de tes journées.