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scarred euphoria/Thaïs J'ai 21 ans, j'habite sur Glasgow, j'ai la sagesse de la bouteille de vin, et j'aime les long walks on the beach  langue Je suis en peinance du francais et surtout des accents donc pardonnez moi svp  waterfall Je suis ici parce que je suis une meuf faible et qu'on m'y a forcé, mais c'est ok le Stockholm syndrome s'est deja réveillé  help

Aecha Leefc : kiko mizuhara ; ©️️️ unicorn ; Rockets ; unique
91% SPONTANÉE
62%VULGAIRE
100% FRANCHE
88% IMPULSIVE
95% INDÉPENDANTE
79% INTIMIDANTE
75%COURAGEUSE
40%POSSESSIVE
   
Nom complet Les syllables résonnent, les noms s'entrechoquent. On se moque bien de ce que le monde en pense, on se moque bien de ce qu'autrui peut en dire. Des noms comme des autres. Des noms que l'on apprécie autant que l'on méprise. Lee que l'on porte malgré soit, le nom d'un paternel qui ne mérite pas de laisser sa marque au sein du monde. Un patronyme dont on se débarassera bien un jour. Aecha que l'on murmure parfois, alors que d'autres l'interrogent. Appelation délicate pour celle qui ne l'est point, écho lointain qu'on aime entendre s'échapper d'entre les lèvres de certains. Il y a bien un autre prénom qui se doit d'être le sien. Choisit par celui dont on se moque, ce n'est pas un nom que l'on partage, mais un que l'on oublie. Surnoms On n'autorise personne à utiliser un surnom, parce que le prénom se doit de suffire. Alors que les années passent, alors que l'on découvre le danger d'un monde dont on n'a lontemps pas voulu, certains insistent. Pour la sécurité, parait-il. Au sein du monde dans lequel on a grandi, la nouvelle famille murmure. Little Bunny. L'enfant, voilà ce qu'on est devenue. L'innocence, voilà ce qu'on affiche, mensongère. Naissance 23 années qui ne se doivent pas d'être aux côté d'un autre dont la vie est une erreur. Ils auraient pu sauver une union en péril, mais la vérité est bien autre. Le patriache a fuit, la matriarche a sombré. Ce qui devait arriver arriva, possible conséquence directe de ce 10 octobre 1994. Née au sein d'une sombre pollution, c'est au fond de Néodam qu'on a appris à vivre. Héritage culturel Le regard murmure un heritage lointain, celui d'une asie d'un autre temps, d'un autre monde, peut-être. Differente, et pourtant si semblable au reste du monde. Uniquement similaire à d'autres, à un en particulier, au jumeau qui partage ses traits, au jumeau qui a partagé sa vie. On parle de Corée, on parle de Japon, on parle d'origines éphémères. Statut On ne connait que le célibat, que ce jeu dangereux que l'on se prend à abandonner lorsqu'on murmure des sentiments dont on dit ne pas vouloir. Certains se sont réveillés. On les ignore. On les oublie. Mais ils semblent incapables de disparaitre. Orientation  On murmure la curiosité, on l'a sussurée un moment. Hommes ou femmes, on ne savait pas vraiment, on a cherché. Et puis on a trouvé. Les courbes ont plu, mais c'est l'homme que l'on préfère, l'homme que l'on choisit. Finances $$$$$$. La pauvreté, voilà ce que l'on a longtemps vécu. L'aide s'est vue refusée - peu importe son origine - on ne supporte pas de se sentir l'objet de charité. Les boulots se sont enchaînés, on a fini par en trouver un qui plait. La mécanique paie lorsqu'elle hurle le luxe, la mécanique paie lorsqu'elle prend part aux compétitions bruyantes. Après la mécanique est venu l'art, et c'est alors qu'on a connu la richesse, ne serait-ce qu'un court instant. Et puis le monde a changé, et puis on a retrouvé la simplicité. On ne manque de rien. Rien, si ce n'est la capacité de pouvoir tout obtenir.

Univers La sombre technologie au bout des doigts, voilà ce que l'on connait. C'est ainsi que l'on a grandi, perdue au sein d'un univers aux possibilités infinies. Néphède, c'est là qu'on est née, c'est là qu'on se doit de mourir. Mais on s'en est éloignée. Les pas trébuchent, s'emmêlent et se demêlent, poussent vers un autre mondre. Parce qu'on se doit de retrouver la moitié. Parce qu'on se doit de retrouver le jumeau. Occupation(s) De longues années durant, on s'est contentée de tout et de rien, de choses qui occupaient les mains sans occuper l'esprit. Et puis le hobby est devenu passion. Et puis le hobby a rapporté des cryptostellars. Le garage survient aux besoins, le reste offre le bonheur. Le nom se fait connaitre, au sein de cercles illégaux, le monde apprend qu'on améliore les machines comme peu d'autres, que la fine silhouette féminine cache une force silencieuse. Et puis on est devenue grande connaisseuse. On a appris à observer l'art comme on observe les moteurs, avec cette précision sans pareille. Perdue au sein d'un gang qu'on n'a jamais pensé rejoindre, on est devenue une white rabbit. Mécano le jour durant, Art Authenticator une fois le soleil tombé. L'esprit a appris à apprécier le jour comme la nuit. Et puis on a quitté le monde que l'on a connu. Alors on a retrouvé la mécanique. Alors l'art manque. Particularités Oeil bionique, il s'agit d'un cadeau de la part de sa nouvelle famille. Loin d'être parfait, il est parfois douloureux, parfois difficile à supporter. Mais il a changé la vie, on n'en doute pas. Ce sont des détails que l'on apercoit immédiatement, les détails qui deviennent apparents. Les moteurs ont trouvé un autre sens encore, les traits de pinceaux murmurent leur histoire, la vérité des hommes se faufile parfois jusqu'au fond de l'esprit. On a toujours vu la beauté, mais ce n'est que récemment qu'on la comprend. Tatouée, on l'est depuis de longues années. Des rouages sur la cheville droite tout d'abord. Une montre à gousset sous le sein gauche ensuite. Un tableau favoris à l'intérieur du bras droit enfin. Lien(s) cosmique(s) Cluster, on n'est jamais seule, pas vraiment. Il y a toujours quelque chose qui attend, qui murmure, qui fait battre le coeur. C'est ce quelque chose qui fait qu'on pleure sans savoir pourquoi, qu'on rit sans ne rien trouver de drole. C'est ce quelque chose qui fait que, dans les moments les plus difficiles, on ne se sent jamais seule. Soulmate, on ne le sait pas vraiment. Parce qu'on ne veut pas se l'admettre. Alors on dit ne pas le sentir. Et pourtant. On le voit de plus en plus. On s'en approche sans le vouloir. On s'approche de l'enfant de. Junior. Moriarty. Keywords fighter, justice, talent, racing, top of the top, conflicted, observant, connoisseur, confused, denial, revenge. 


we are all astronauts 1994. Naissance d'Aecha et Nawei. 1997. Abandon paternel. 2003. Perte maternelle. On tente d'oublier la douleur. On se perd dans la mécanique qui, doucement, devient plus qu'un passe-temps. 2005. On découvre la violence, la vraie. On se découvre incapable. On ne le supporte pas. 2007. Retour paternel. C'est la rage que l'on ressent, la fatigue que voir la mère se faire prendre dans les filets une nouvelle fois. 2008. Nawei flotte jusqu'entre les griffes des Heathens aux côtés de Niran. On ne comprend pas, on n'apprécie pas. Le danger se réveille, on le sait. 2010. Lentement, on abandonne l'école, on se tourne vers la vie, la vraie. 2011. On quitte la maison familiale. Avec le jumeau d'abord, seule ensuite. L'ainé reste en arrière, s'occupe de la mère. On continue d'être une opposition vocale face aux vagues activités de Nawei au sein du gang. Le monde des courses illégales devient celui que l'on connait par cœur. Le danger refait surface. On trouve une aide, on apprend à se défendre. 2012. On en découvre d'autres, on en entend d'autres. Inconnus lointains, un lien se forme, un lien se réveille sans que l'on ne le comprenne. Curieuse, on tente d'en apprendre plus. Le cluster devient un secret. 2014. Cela fait des années que l'on désire en apprendre plus au sujet des Heathens. C'est alors que l'on en obtient une vision que l'on ne supporte pas. La peur se transforme en colère. 2015. On découvre l'existence des Wonderlanders, ceux que le monde considère le prochain ennemi de Heathens. Protection, peut-être. Support, surement. On s'en approche. 2016. On devient un white rabbit, on se fait tatouer. Un oeil disparait, est remplacé par cette technologie que l'on a si souvent désiré. Les yeux observent l'art et les moteurs avec une précision similaire.  Le regard reste loin de la mort que l'on ne supporte pas. C'est pourtant la mort à laquelle on ne peut échapper. L'ainé se meurt. L'ainé est mort. Pourquoi ? Comment ? 2017. Les connections des Wonderlanders se mergent aux murmures des rues. On en apprend de plus en plus sur la mort de l'ainé. L'odeur vile du meurtre s'empare des sens. 2018. Le jumeau disparait. Le jumeau fuit avec ceux que l’on connait sans avoir rencontré. Le cluster suinte. Le cluster coule jusqu’aux pas. On ne comprend pas vraiment. Mais on sait qu’on ne supportera pas la réponse. On trouve un portail. On trouve Altea. On retrouve le jumeau.

Très jeune, on est tombée. Le genou s’est déchiré. Le genou n’a pas guéri comme il aurait dû. On y trouve encore une longue cicatrice. D’autres disent qu’elle rappelle la forme d’une balle. On l’ignore. Tout comme on ignore ce qu’elle représente. Soulmark. On aime le cluster. On s’en plaint, mais on l’aime. Parce qu’il s’agit d’un support sans pareil. Le support de ceux qu’on ne rencontrera jamais. Le support de ceux à qui on n’a pas besoin de se prétendre sans faille. Sauf que le monde change. Sauf qu’on en a rencontré. Alors on ne sait quoi faire. On sait se défendre, il est vrai. Mais on ne sait pas se battre. Pas vraiment. Parce qu’on ne veut pas tuer. Parce qu’on n’aime pas la mort. Alors on a appris à courir. On s’échappe comme peu d’autres. Coward, que certains se prennent à dire. On en rit. On en rit parce qu’on survit alors que d’autres meurent. On se pense colorée pour Néphède. On se découvre terne pour Altea. Les vêtements prônent la simplicité. Ils prônent le confort. On a appris à porter ce que le monde de l’art appelle une "tenue appropriée". Une robe. Des talons même. On le supporte mal. On ne l’aurait jamais pensé, mais le gang est devenu famille. On se tourne vers eux comme on se tourne vers le jumeau. Eux qui sont la violence. Eux qui sont la mort. On ferme les yeux. On ferme les yeux sans se rendre compte que la main est lentement guidée vers ce qu’on ne pense pas supporter. Depuis le premier jour, on se dit indépendante. Depuis le premier jour, on sait qu’on se bat pour Nawei. Peu importe sa puissance. Peu importe sa force. Peu importe sa place dans le sombre monde que l’on déteste. Il reste l’imbécile silencieux qu’on se doit de faire sourire.
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awake your soulin these bodies we will live, in these bodies we will die
Lend me your hand and we'll conquer them all little
bunny

the craft C’est une artiste, Aecha. Une artiste d’une mécanique que nombreux considèrent trop compliqué pour sa petite gueule d’ange. Elle trouve un malin plaisir à leur faire ravaler leur putain d’arrogance. Tout pour qu'ils comprennent qu'elle est la meilleure.

2010. « Euh fais gaffe sérieux, j’veux pas que tu pètes mon moteur. » « Si tu te la fermes pas je te promets qu’il va t’exploser à la tronche. » « Non mais – » Elle lance un outil vers lui. Il grogne de douleur. Ses mains se portent à son front. « File ton fric. » Il ne réagit pas immédiatement. Elle fait un pas vers lui. « J’veux voir ce que t’as fait d’abord. » « Nan. Tu paies une fois le travail fini, c’est le deal. » Il tente de tricher. Elle ne le laisse pas faire. Il finit par s’abaisser.
2014. « Aecha, t’es dispo la semaine pro ? » Elle ne lève pas son regard. « Nan, ‘ai ‘as l’temps. » Elle a un outil entre les lèvres. « J’te file 10% de la récompense. » Enfin, elle l’observe. Couverte de graisse. En sueur. Elle se redresse. « 15% » Il hésite. Il tend une main vers elle. Elle la serre. Il sait qu’il ne gagnera pas sans elle. Elle sait que la victoire est sienne. Il se détourne. Elle retourne à son travail. Il s’arrête. « Si Gregor vient te voir ? » Leurs yeux se rencontrent un moment. Elle hausse les épaules. « T’inquiète. » Il sourit, soulagé. « Sauf s’il m’en offre 20% » Il hésite. « Dis-lui que je t’en donne 25. » Elle sourit.
2018. « Nan mais, c’est ça que t’appelles une voiture ? » Elle a du mal à y croire. C’est un jouet. C’est une épave. Une boite avec quatre roues dessus. Une boite qui s’accroche au sol. Elle en pleure presque. « Et ça vole pas ? » Le cœur brisé. « Comment je suis sensée me faire du fric avec un truc pareil ? » Elle se laisse tomber au sol. Ses yeux se plissent. Ses yeux lui font mal. Les couleurs l’éblouissent. Elle les ferme. Elle garde un œil ouvert. L’œil analyse. L’œil calme la clarté. Elle soupire. « Laisse-moi te montrer ce que c’est qu’une vrai bagnole. »

the twin C’est une moitié, Aecha. La moitié de son jumeau. La moitié de sa personne. Il la protège qu’il dit. Elle le protège qu’elle dit. Elle l’a poussé. Bousculé presque. Juste pour qu’il lui file un putain de sourire. Un truc qui fait qu’elle a l’impression de le faire vivre. Parce qu’entre leur connard de père et l’incapable qui leur sert de mère, faut bien quelqu’un pour le faire sourire, Nawei.

2007.« Uuuugggghhhh j’en ai marre de ces conneries. » Elle se laisse tomber sur le lit du jumeau. Il l’observe en silence. « Je te jure que s’il se pointe pour nous emmener dans un autre road trip paternel je lui casse la gueule. » Elle secoue la tête. « Faut que t’apprenne à lui dire non, Wei. » « Hm. » « Nan pas "Hm", "Non." » Il reste silencieux un moment. « N-o-n. Non. » Elle accentue le mouvement de ses lèvres. Il esquisse un sourire en coin. Elle bouge ses lèvres. Aucun son n’en sort. Ses sourcils sont levés. Elle l’encourage. « Non. » Elle applaudit.
2011. Elle soupire. Sortie de la douche. Elle se sent propre. Elle se sent étrangement incomplète. Habillée. Cheveux secs. Elle rejoint le salon. « T’as mangé ? » Il hoche la tête. Elle attrape un bout de pain. Elle se laisse tomber à ses côtés. Elle soupire. Le silence plane. « J’vais me trouver un appart. » Il la regarde. « J’ai besoin de mon propre truc, tu vois ? » Il hoche la tête. « Mais t’inquiète tu te débarrasses pas de moi aussi facilement. Et t’as intérêt a fait le ménage maintenant, j’serais une invité d’honneur. » Elle assène un coup sur son épaule. Il sourit à peine.
2017. Main dans la main. Eux qui se sont tant éloignés. Ils ne veulent pas. Elle ne le veut pas. Mais elle doit bien se l’avouer. Ils ne sont pas aussi proches qu’ils se doivent de l’être. Les deux gosses du coin de la rue. Avec le père absent et la mère difficile. Les jumeaux. Lui qui se fait marcher sur les pieds. Elle qui prône la justice. Comme ils ont changé. Les gangs ennemis. Il ne s’en cache pas. Elle ne lui a jamais vraiment dit. Mais elle connait la place qu’il occupe. Mais elle sait qu’il connait mieux le monde qu’elle. Peu importe. La journée n’est pas à la guerre. La journée n’est pas aux différences. Elle s’accroupit. Sa main laisse celle de Nawei. Elle pose un verre sur la pierre. Elle le remplit. Elle boit une gorgée. Elle la tend vers le jumeau. Il fait de même. Elle s’assoit sur la pelouse. « Il serait impressionné de voir l’herbe aussi verte. » « Hm. » Il reste debout, sa moitié. Elle laisse son dos reposer sur les jambes droites. Ils restent ainsi un moment. Un long moment. Réunis dans la mort. Réunis par le sang. Réunis par le frère.

The words C’est une grande gueule, Aecha. Le genre qui dit ce qu’elle pense. Non. Le genre qui le hurle. Parce que c’est pas Nawei qui va le faire. Parce que quelqu’un se doit bien de dire à quel point les autres font de la merde. Elle hésitera pas avant de te dire que t’es qu’un pauvre con.

2007. « Qu’est-ce que tu fous ici ? » Il ne comprend pas. « Non vraiment, pourquoi tu t’es fait chier à revenir ? » « Aecha ! » Elle ignore sa mère. Elle ne la regarde même pas. « On veut pas de toi. » Elle pointe son toast vers son père. « Hyunki, dis à ta sœur de – » « Tu crois vraiment que tu pouvais te pointer comme ça, et que tout serait comme un putain de conte de fée ? » La mère s’apprête à réagir. « Hyunki, contrôle ta sœur ! » L’enfant imite la mère. L’enfant se moque. L’ainé murmure. « Aecha… » Elle grogne. « J’vais être en retard. » Elle se dirige vers la porte. « Wei, tu viens ? »
2008. Elle tente de respirer. Elle en est incapable. Elle suffoque. Chaque respiration s’accroche à l’air goudronné. Chaque inspiration l’étouffe. Le coup qui s’est abattu sur son abdomen a été violent. Trop. Mais elle n’en laisse rien paraitre. Elle le cache. C’est ce qu’elle croit. « C’est tout ce que t’as ? » Murmure rauque. On rit. On frappe. On abandonne. Elle reste ainsi un long moment. Enfin, elle respire. Enfin, elle se redresse. Enfin, elle se promet de ne jamais se sentir aussi faible.
2017. « Je vous demande pardon ? » « C’est toi qui l’a peint, en vrai, c’est ça ? » « Il s’agit d’une peinture authentique. » L’irritation fait trembler sa voix. Elle lève un sourcil. « Ah ouais ? Parce que le vert dans ce coin est à peine sec. » Elle plante ses yeux dans ceux de l’homme. Silence. Il reconnait quelque chose dans le fond de son œil gauche. Il recule imperceptiblement. Il sait qu’il ne peut lui mentir. Il sait qu’elle voit ce que d’autres ne voient pas. « La prochaine fois essaies de pas être un abruti et fait le boulot comme il faut. » Les mains se portent à la taille. Le monstre gronde derrière elle. Ses jambes l’emportent. Les coups de feu résonnent. Elle s’élance. Elle sait courir. Elle sait courir comme personne. Elle sait se battre. Elle ne veut pas savoir tuer. « Tu peux pas te la fermer des fois ? » On lui assène un coup sur le derrière de la tête. « Ouch. » Elle gratte l’arrière de son crâne. Son monstre l’a défendu. Son œil reconnait le sang. Elle détourne son regard.

The blood C’est une sentimentale, Aecha. Elle fait genre qu’elle se fout de tout et de tout le monde. Elle fait genre que tout le monde peut crever et elle manquerait pas de sommeil. Mais c’est des conneries. C’est surement son plus gros problème. Elle aime trop putain de fort. C’est à cause de ça que la vie lui a fait si mal.

2013. « Tu crois que j’ai le temps de t’attendre sérieux ? » « Si tu pouvais éviter de me hurler dans les oreilles… » Elle grogne. La porte claque. Le véhicule s’élance. Le commissariat disparait. « Hyunki est un meilleur conducteur, tu devrais vraiment – » La mère ne finit pas sa phrase. L’enfant accélère. Chaque virage est plus serré. Chaque virage est plus dangereux. Elle connait la vitesse. Elle connait les courses. C’est ainsi qu’elle conduit. L’arrêt est soudain. « Ow… » Elle attend. La mère ne bouge pas. L’enfant se penche. L’enfant ouvre la portière. Elle attend. La mère ne bouge pas. « Urgh, bouge ! » Elle pousse. La mère vacille. « Aecha ! » La mère boite. La porte claque. « Aecha ! » Elle tourne déjà le coin de rue.
2015. « Yo. » Le visage de Hyunki apparait. « Aecha, j’ai pas le temps d’aller récupérer les médocs pour – » « Et c’est mon problème parce que ? » Elle ne le voit pas. Elle sent son regard se lever au ciel. Elle sourit. « Aecha… » Elle soupire. Elle l’observe. « J’ai pas le temps. » Il ne répond pas. Elle reste silencieuse. Ils se fixent un moment. Les lèvres du frère s’entrouvrent. Un son étrange résonne. Il disparait. Elle retourne à son moteur. « Fous la en recovery position, et puis si elle crève tant pis. » « Ha ha. » Le sarcasme la fait glousser. Il réapparait « Tu me dois un verre. » Il est haletant. Elle lui offre un clin d’œil. Il soupire. « Tchuss. »
2016. Elle ne comprend pas. Elle ne veut pas comprendre. Elle ne peut pas comprendre. Ses jambes la maintiennent debout. Elle ne sait pas comment. Peut-être parce que son esprit n’est pas seul. Peut-être parce que la, au milieu de ce qu’elle ne comprend pas, il y a quelque chose qu’elle n’a pas besoin de comprendre. « Il… Les arrangements, il… » Elle regarde sa mère. La femme est perdue. La femme ne sait plus quoi faire. Sobre. Pour une fois. Sobre. Parce que son fils lui a promis un diner aux chandelles. « Je trouverai une place pour ses cendres – » « T’as pas intérêt putain. » Elle ne pleure pas, Aecha. Cela fait longtemps qu’elle se l’interdit. Elle n’est que colère. Elle n’est que rage. Sa mère l’interroge du regard. Elle pointe un doigt vers elle. « Je t’interdis de toucher à son corps. » La femme fait un pas en arrière. « Tu m’entends ? Interdis. » « C’est mon fils, je – » « FERME LA ! » Surprise. « Il a toujours voulu un putain de cercueil pour faire chier son monde et occuper la seule pelouse de la ville, et un putain de cercueil il aura ! » Elle fait volte-face. Elle s’arrête devant Nawei. Ses yeux le regardent. Son œil le transperce. Douloureux de l’implant récent, il semble dénoué d’émotion. « Et toi. » Murmure. Menace, peut-être. « Si tu la laisse faire quoi que ce soit à Hyunki, je te jure que tu vas regretter de ne pas m’avoir laissée te bouffer dans son bide. » La porte claque.

The violence C’est une hypocrite, Aecha. Elle crache sur un truc avant de s’y perdre. C’est pour protéger les autres, protéger son cul, c’est c’qu’elle dit. Pire, c’est ce qu’elle croit. Parce qu’elle ne ment a personne aussi bien qu’elle se ment à elle-même. Parce qu’au fond, elle se prend à l’aimer cette violence.

2008. Elle ne sait pas par où commencer. Pour la première fois, elle est sans mot. Elle essaie. Mais rien ne sort. Rien sauf des grognements. Rien sauf des soupirs. Elle le pointe du doigt. Elle fait volte-face. Elle inspire. Elle l’observe. Le moment est venu. « Tu te fous de ma gueule ? » Elle est habituée à une sorte d’indifférence. Le jumeau silencieux. Le jumeau en béton. Le… oh et puis elle s’en fout d’en faire un putain de poème, c’est pas le moment. Elle sait qu'il est une statue de pierre, mais pour une fois, c'est ce qui la fait vraiment chier. « Tu pouvais pas faire comme tout le monde et acheter d’la drogue ? » Elle hésite. Elle pointe un doigt accusateur vers lui. « Tu touches pas à ces conneries. D’toute façon Hyunki pourra pas s’occuper de ton pauvre cul. Et crois pas que j’te traiterai différent que la mère. » Elle fait plusieurs pas à droite. D’autres à gauche. Elle s’approche de lui. « Pourquoi, Wei, sérieusement ? » Il hausse les épaules. Elle soupire. Elle plante son regard dans le sien. « Si je reçois ces putains de messages en me disant que t’es sur ton death bed, t’inquiète que c’est moi qui te bute. J’suis claire ? »
2014. Elle observe l’argent se multiplier. Le travail est fait. « Hé, Aecha ? » « Hm. » Elle regarde son client. « Pourquoi tu continues de bosser comme ça ? » Elle fronce les yeux. Elle ne comprend pas. « Avec ton frère… Fin il est tranquille quoi. » « Qu’est-ce que t’en sais ? » Défensive. Elle seule se peut de cracher sur son abruti de jumeau. « J’ai un pote qui m’a dit que sa sœur était avec le Moriarty. » Elle se détourne, ennuyée par la simple mention de Niran. « Un mec pouvait pas payer et Nawei… » Il y a quelque chose dans son ton. Il y quelque chose dans ses gestes. Elle ne veut pas entendre la suite. « Et tu crois que parce qu’il se fait du fric j’peux être une bonne p’tite house-twin ? » Elle lui fait peur. On sait qu’il n’est pas bon de se mettre du mauvais côté d’Aecha. Parce que c’est certain qu’aucune course ne serait gagnée. « N-non, euh… » « Dégage. » Il disparait. Elle se redresse. Elle fait quelques pas. Son pied se jette contre un vieux pneu. « Quel con. » Elle aurait du savoir. Mais elle ne voulait pas le savoir. Que Nawei fait partie du danger. Qu’il est de ceux qu’elle déteste. La rage bouillit. Pas contre lui. Contre le monde. Parce qu’elle sait bien que comme cet imbécile d’Icarus, il viendra bien un moment où il s’écroulera.
2017. Elle retient un haut le cœur. Elle le sent sur sa peau. Elle se sent dans sa chevelure. Un liquide visqueux. Un liquide qui ne devrait pas être. « On y va. » Elle ne réagit pas. Son œil ne peut se détourner. Elle ne veut pas le voir. Elle ne veut rien y voir. Et pourtant. Pourtant les yeux voient. Pourquoi l’œil comprend. Il reconnait la chaleur qui ne sera plus. Il reconnait la vie qui a disparue. Elle est toujours parvenue à l’éviter, la violence. Pas cette fois. Pas cette putain de fois. Le sang recouvre le sol. La mort parsème les murs. Sa main tremble. L’arme est encore chaude. Elle n’a pas tué. Non. Elle n’est pas certaine d’en être capable. Mais elle a pavé son chemin. « Aecha ! » L’utilisation de son prénom annonce le danger. Un pas en arrière. Puis un autre. Elle respire. « Le tableau… » « Laisse-le. » « Il va valoir une fortune. » « J’ai dit laisse-le ! » Elle ne le laisse pas. « J’vais pas laisser les Heathens mettre la main dessus. » Fausse confidence. Poussée par le sentiment de ne pas être seule. Poussée par ceux qui partagent sa vie. Elle se retourne. Elle ne s’écroule pas.

The universe C’est un bordel, Aecha. Entre ce qui se passe dans son crâne et ce que les autres lui balancent. Elle sait pas où donner de la tête. Elle, les inconnus qui forment son cluster. Elle, le mec qu’elle arrive pas à oublier. Elle, les autres mondes. Elle a rien demandé, et si elle pouvait retourner toutes ces conneries, elle le ferait sans hésiter. Ou du moins c’est c’qu’elle dit.

2015. Les corps s’emmêlent. Les corps se mélangent. Qu’est-ce qu’elle fout ? Elle hésite presque. Mais elle n’hésite pas. Les battements de leurs cœurs ne font qu’un. Elle n’a jamais connu ça. Jamais. Elle aime les hommes. Elle a partagé des moments magiques. Mais rien comme celui-ci. Mais rien comme avec ce con. Quand il l’embrasse, il la brule. Quand elle le touche, il frissonne. Leurs respirations se saccadent. Peau contre peau. Lèvres contre lèvres. « Junior. » Elle sursaute. Il la repousse. Elle glisse au sol. « J’suis là ! » Elle pose une main sur ses lèvres tremblantes. « Je te dérange ? » « Du tout, elle est déjà partie. » Elle tente de calmer son cœur. Quelle connerie. Putain de Moriarty.
2017. Elle suffoque. Elle vacille. Une main sur le cœur. Quelque chose ne va pas. Elle se laisse glisser au sol. Le dos contre la carcasse d’une vielle voiture. Son cœur se brise. Écho lointain de la douleur qu’elle a connu quand on lui a appris que Hyunki… Non. C’est pire encore. C’est une douleur qu’elle ne comprend pas. Une douleur qu’elle ne peut pas comprendre. Une douleur qu’elle ne ressent pas réellement. Ou peut-être que si. Elle ne sait pas. C’est Reyn qui souffre. Ca, elle le sait. Alors, elle souffre comme lui. Alors, elle les sent tous, ou presque. Désireux de l’aider. Pour lui, peut-être. Pour ne pas avoir à ressentir ce mal une seconde de plus, surement. Elle fait de même. Pas de "tout ira bien", pas de "respire". Pas de ces conneries pour lesquelles elle a manqué d’en taper certains. Non, c’est sa rage qu’elle partage. Cette force qu’elle a toujours connue. Cette force qui fait qu’elle ne s’écroule pas. « Ca va, Bunny ? » Elle sursaute. Elle hoche la tête. « Qu’est-ce qui t’arrive ? » « Rien. » Le monstre sait qu’elle ment. Le monstre la laisse.
2018. Elle court. Elle court comme elle le fait si bien. On pourrait croire qu’elle s’enfuit. Mais la réalité est tout autre. Elle a besoin de la vitesse. Elle a besoin de la douleur. Elle a besoin de sentir ses poumons hurler. Incapables d’obtenir l’oxygène nécessaire. Pas dans la pollution ambiante. Pollution visuelle de ces lumières néons. Pollution sonore de ces annonces mécaniques. Pollution tactile de cette fumée qui pique l’œil. L’autre s’en moque. L’autre l’ignore. L’autre voit au milieu de la brume comme en plein jour. L’autre voit ce que le premier n’aurait jamais reconnu. Elle s’arrête. Elle s’arrête si vite qu’elle en trébuche presque. Il y a quelque chose. La. Derrière ce panneau publicitaire. Agile, elle s’y faufile. C’est alors qu’elle le trouve. Un portail. Elle aurait pu hésiter. Mais elle n’hésite pas. Elle inspire l’air goudronné. Elle fait un pas en avant. Elle est éblouie. Le monde est nouveau. Le monde est inconnu. Mais elle sait qui s’y trouve. Mais elle sait qui s’y cache. Trouver Kassian. Trouver Reyn. Trouver le cluster. Trouver le cluster afin de trouver Nawei. Trouver Nawei afin de lui en foutre une pour ses conneries.

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Even Stilinski
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tbe tbe tbe
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Reyn Alestra
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JE SUIS PAS PREUMS PK LA MORT PK LA VIE JSS UNE MAUVAISE AMIE sobs

C'est la faute de stacy tho, just so you know heysexy

WELCOME BBZ, FINALLY ! Manque plus que Anaïs et je pourrais pleurer en paix de vous avoir enfin retrouver quelque part pour le meilleur mais surtout le pire yooo

Jvais stalk les updates pask jsuis ce genre de meuf qui a zéro chill et qui trouve que c'est trop vide fab

Amour éternel sur toi precious
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BEBE A MOI bsx bsx bsx
C'est quand que tu fais une ode à la perfection de notre haine un peu?
Trop contente de te retrouver ici genre nos liens de génies manquaient à ma vie rpgique
Et puis KIKO:
omggg omggg omggg omggg omggg
Voilà je dis ça je dis rien tu me slay passionnément là j'ai plus les mots damn
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Rose Huggins
Rose Huggins
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non mais alors Kiko tbe tbe elle est tellement parfaite c'est un scandale yeux bienvenuuue sur SOD, t'inquiète on est des gentils jule si t'as des questions, n'hésite pas à venir nous trouver kr courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous ptikr
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Yohan Pearson
Yohan Pearson
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ils t'ont obligée à t'inscrire... que de souffrances... perv mdr
CE SCÉNARIO + KIKO JE fire iiih je suis grave contente qu'il soit pris, et puis tu es bien accueillie du coup, par des gens cools, du coup tu dois être une personne cool, donc je t'aime déjà perv bienvenue à la maison, j'espère que tu vas t'éclater avec Aecha love
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MAIS QUEL WECOME omggg
(et puis quelle collection d'emogif jpp snape )
Je m'excuse pour l'overuse des gifs, mais j'étais excited j'ai pas pu me retenir...

@Nawei Lee héhé

@Kassian Stilinski yooo

@Reyn Alestra dafuq
Heureusement que je t'aime bien et que je suis du genre qui pardonne wesh allezbye
luv u beybey keur

@LUA TOLSTOÏ Soon pour la haine tmtc evil
C'est mon job le slayage pro stachmou

@Rose Huggins Merciiiii dancing
Il parait que c'est la gentillesse par ici, j'approuve eheh. Promis je viens vous voir si j'ai la moindre question, j'avoue que vous avez tellement fait un travail de dingue avec des détails qui déchirent que j'ai passé quelques jours en relecture intense lost

@Yohan Pearson Haha la technique pour décider de la coolitude des gens tppt
Merciiii en tout cas, et j'espere prouver ma coolitude staring
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j'vois que tu connais déjà du beau monde jule
ce scénario + kiko je larmes tbe

bienvenuuuue et courage pour ta fiche qt kr
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