(tamsyn) the bold type

Date d'inscription : 12/06/2018

margot. c'est encore moi. jule

j'aime le thé vert menthe, je suis allergique aux crevettes, amy santiago et jung hoseok sont mes animaux totem, je mange le nutella à la petite cuillère, je connais la comédie musicale roméo et juliette par coeur, j'veux me marier avec hayley atwell. j'regarde le seigneur des anneaux version longue au moins une fois par an. j'aimerais bien écrire des téléfilms de noël plus tard.

tamsyn hugginsfc : zoey deutch ;

️️ tyrell ; Moons ; unique

80%CULOT

85%SOLITAIRE

72%CASSANTE

95%PASSIONNÉE

98%DÉTERMINÉE

75%GRUMPY

90%PRO

84%MALIGNE

Nom complet tamsyn. Elle n'entend plus très souvent son prénom, il s'est perdu quelque part entre son titre et son surnom, comme si la demi-mesure n'existait pas dans sa vie. Seuls les poulains de l'agence continuent à l'appeler comme ça, et sa mère, quand elle n'est pas contente après elle. katie Elle ne le sort que quand elle doit signer des papiers officiels. huggins Elle a pris le nom de sa mère quand elle a commencé sa carrière, reniant le nom de son père, lefebvre. Aujourd'hui, son nom est une vraie carte de visite, il lui ouvre toutes les portes et crée un drôle de regard dans les yeux de ses interlocuteurs. Elle se surprend à le prononcer avec un accent britannique parfois, comme ses grands-parents. Surnoms miss huggins Puisqu'elle passe sa vie au boulot, c'est probablement ce nom qu'elle entend le plus au quotidien. C'est écrit sur une plaque sur son bureau : t. huggins, ceo. Ils sont peu nombreux à l'appeler syn. Ce n'est pas qu'elle déteste qu'on l'appelle comme ça, plutôt qu'il y a trop peu de gens assez proches d'elle pour qu'elle l'entende souvent. Ceux qui l'appellent tammy sont encore plus rares, mais sont ceux qui comptent le plus. Naissance Elle est née le 16 décembre 1992, et est donc dans l'année de ses vingt-six ans. Tamsyn, au fond, elle complexe un peu sur son jeune âge. C'est con, elle devrait être fière de le mettre en avant, vu tout ce qu'elle a accompli à tout juste vingt-cinq ans. Mais non, elle s'amuse régulièrement à se donner deux ou trois de plus quand elle parle aux médias, ou quand elle rencontre des partenaires pour le boulot. Elle sait en imposer, mais a toujours peur que sa jeunesse finisse par être utilisée contre elle. Héritage culturel Impossible d'ignorer son héritage culturel : ses grands parents sont très attachés à la vieille angleterre de leurs ancêtres. C'est presque devenu obsessionnel : accent, manières, déco, ils en ont toujours fait trop, beaucoup trop. Longtemps, Tamsyn a trouvé ça complètement débile... maintenant elle est juste blasée, et joue le jeu les rares foi où elle les voit. Oh, et elle s'amuse à faire dire des trucs cochons à l'intelligence artificielle qu'ils ont programmé pour tout dire avec un accent anglais. Du côté de son père, les origines sont françaises, et sont presque autant mise en avant que du côté de sa mère. Cependant, Tamsyn n'est plus assez proche de son géniteur pour en subir l'influence. Statut mariée à son travail. Ça fait des années que c'est comme ça. Avec son caractère audacieux et le monde qu'elle rencontre dans le milieu, on pourrait croire que la vie amoureuse de Tamsyn est mouvementée, mais c'est loin d'être le cas. Elle instaure des relations cordiales ou amicales avec les gens, rarement quelque chose d'autre, et même si elle voulait autre chose, elle serait incapable de le dire : ça la fait flipper, de ressentir des choses trop fortes pour les gens. Orientation Elle est bisexuelle. Elle a eu des relations - très courtes - avec des personnes des deux sexes, et ne s'est en réalité jamais vraiment posé la question. Finances $$$$$$. Clairement, l'argent n'est plus une question. Tamsyn pourrait arrêter de travailler maintenant et vieillir confortablement. L'argent est au rendez-vous, et même si elle n'a pas lancé son business pour ça, elle se doit de reconnaître que ça rend sa vie quand même plus sympathique. Tamsyn ne sait pas vraiment ce que c'est, de galérer : sa mère a toujours bien gagné sa vie, donc elle n'a jamais manqué de rien. Elle sait qu'elle est privilégiée.

Univers altea. C'est le seul univers qu'elle connaisse, bien qu'elle ait vu plus d'une fois les autres mondes dans des miroirs. Elle a passé toute sa vie à Central City, et n'a exploré le reste d'Altea que pendant de rares vacances quand elle était plus jeune, ou lors de quelques séminaires importants pour le boulot. Occupation(s) Tamsyn est la co-fondatrice et la co-CEO d'une boîte d'entertainment au joli nom d'High Hopes Entertainment depuis presque cinq ans. Tandis que son associé et acolyte Sydney s'occupe des aspects plus musicaux, elle est spécialisée dans le management et la communication. Son job principal, c'est agent de stars : elle organise tout, pour les musiciens comme pour les acteurs qu'ils soutiennent. Tamsyn est toujours en mouvement, à convaincre des gens, dégoter des contrats, signer des papiers, faire des plannings, trouver des partenaires, aller à des avant-premières et des concerts... Elle est passionnée par ce qu'elle fait : ce n'est pas pour rien qu'elle passe sa vie à travailler. Particularités Tamsyn est une norm en manipulation des matériaux. Honnêtement, son don ne lui est pas particulièrement utile, à part pour réparer les dégâts inévitables entraînés par la maladresse de Syd. Lien(s) cosmique(s) Elle est membre d'un cluster cosmique. Elle n'est pas vraiment sûre de ce qui lui arrive, très franchement. Depuis six ans, elle a l'impression d'être un peu folle, que le surmenage lui fait peut-être voir des choses... Mais depuis qu'elle a rencontré en vrai Luna, l'un des membres de son cluster, les choses commencent à bouger. Il y a peut-être une explication logique à tout ça ? + Elle se doute qu'elle a une âme sœur, mais n'a absolument aucun indice sur qui cette personne pourrait être. Tout ce qu'elle a, c'est ce mot : Toi, en français, à l'intérieur de la cuisse. Il est si minuscule qu'elle ne l'a remarqué que très tard, et n'a absolument aucune idée de quand il est apparu. Keywords working girl + ambition + music + movies + afraid of love + coffee addict + night owl + too serious + too adult + enfj + leader + bookworm + communication skills + hides her sensitivity + doesn't know how to cook. + passion is the key.

we are all astronauts (GOALS - ALWAYS ON THE MOVE) Tamsyn a toujours un but. Qu’elle soit au travail, chez elle, en vacances, elle a toujours des objectifs : obtenir un contrat, ramener tel artiste à l’agence, faire le ménage de printemps, finir telle série en deux jours, visiter tous les endroits suggérés par le guide... Tout est un challenge, tout est un devoir, c’est comme ça qu’elle fonctionne depuis… aussi longtemps qu’elle s’en souvienne. C’est fatiguant, c’est éreintant, et au fond, elle aimerait que ça s’arrête, parfois. Elle aimerait pouvoir vraiment apprécier les choses ou se dire je ferai ça plus tard... Mais elle n’y arrive pas. Elle ne peut pas. Tamsyn, elle ne sait plus ce que c’est, une vie tranquille, et elle a oublié la joie qu’est ne rien faire. Elle remplit chaque case horaire avec des listes interminables, des ambitions diverses, parce qu’elle a peur de découvrir que sans elles, sa vie n’a pas vraiment de sens. // (SINGLE AND HAPPY) Elle a eu quelques flirts, quand elle était plus jeune, mais jamais rien de sérieux. Depuis qu’elle a monté son entreprise avec Sydney, il n’y a eu personne dans sa vie. Elle n’a jamais ramené qui que ce soit chez elle, elle n’a présenté personne à sa mère. Tamsyn ne cherche pas l’amour, elle ne cherche pas à trouver quelqu’un à retrouver le soir. Son plus grand amour, c’est ce qu’elle fait dans la vie - du moins c’est ce qu’elle répond à ceux qui lui posent la question. Elle aime avoir la liberté de faire ce qu’elle veut quand elle veut, de ne pas être sans cesse à regarder derrière son épaule pour voir si son ou sa partenaire approuve. C’est l’une de ses plus grandes joies, être libre. Ça ne la dérange pas d’aller au restaurant toute seule, de ne pas être accompagnée aux soirées, de pouvoir danser dans son appart sans qu’une paire d’yeux ne la surprenne. Tamsyn voit le fait d’être en couple comme quelque chose qui lui mettrait des chaînes au lieu de l’épanouir. Ils sont nombreux à juger cette façon de penser, à être surpris quand elle déclare sans ciller qu’elle ne compte pas chercher son âme soeur. Pourtant, elle l’assume complètement. Elle repousse tous ceux qui cherchent à l’approcher, et surtout, elle se remet sur le droit chemin directement quand elle a l’impression qu’elle ressent quelque chose pour quelqu’un. Il vaut mieux tuer les problèmes dans l’oeuf. // (VOICES IN MY HEAD) Depuis 2012, Tamsyn met tous les événements étranges qui lui arrivent sur le dos du surmenage : ces visages dans les miroirs, ces sensations étranges qu’elle ressent parfois… Elle sait combien le stress peut créer de drôles de choses sur le corps, alors elle n’est jamais allée consulter. Ces silhouettes, toujours les mêmes, sont devenus comme des amis imaginaires. Tamsyn s’est demandé plus d’une fois s’ils représentaient tous une facette d’elle. Elle s’est demandée si elle était malade, aussi, mais a eu trop peur d’en parler à qui que ce soit. Elle n’en a surtout pas parlé à sa mère, qui est psychologue, et n’aurait probablement pas manqué une occasion de tout analyser. C’est devenu familier, tellement normal que Tamsyn ne se surprenait même plus de toutes les choses qui pouvaient arriver. Et puis en février 2018, elle s’est retrouvée coincée sous les décombres lors des tremblements de terre avec une certaine Luna, qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à l’une des silhouettes dans son miroir. Depuis, Tamsyn ne sait plus très bien ce qu’elle doit penser, et ça l’angoisse un peu - même si elle n’en parle toujours pas. // (IVORY TOWER) Comme toute personne qui réussit, Tamsyn a peu à peu découvert les mauvais côtés du succès. On l’a prévenue, pourtant, qu’elle connaîtrait la méfiance, les critiques et la solitude. Elle était prête à faire face à ceux qui ne la prenaient pas au sérieux, et clairement pas inquiète quant aux critiques. La solitude ne lui faisait pas peur : elle avait Sydney, elle avait sa mère, et elle n’avait de toute manière pas beaucoup d’amis depuis toujours. Mais c’est pourtant ce qui l’a frappée de plein fouet, après les premières années de galère. La solitude. Ce n’est pas qu’elle est confinée dans son bureau : Tamsyn bouge tout le temps. Elle rencontre des tas de gens, les artistes sont des habitués de son bureau, elle s’entend relativement bien avec tous ses employés, et est dans l’ensemble appréciée. C’est juste que… Le statut qu’elle a acquis met toujours une distance avec les autres. Une distance dans laquelle elle a commencé à se complaire, au point de devenir le genre de personne à ne plus mélanger vie personnelle et vie professionnelle. C’est arrivé subtilement, sournoisement. Elle a commencé à arrêter de parler d’elle-même et de sa vie perso, de peur qu’on utilise des éléments contre elle. Elle a commencé à arrêter de placer une confiance systématique en tous ceux qui l’entouraient, trop habituée à l’hypocrisie parfois nécessaire dans son métier. Tamsyn est passée de jeune fille dynamique et hyper-sociable à directrice générale avenante mais secrète. Même les artistes qu’elle représente ne peuvent prétendre la connaître bien, alors qu’elle connaît souvent toute leur vie à eux. Et puis un jour, Tamsyn s’est rendue compte qu’elle n’avait plus grand-monde qui la connaisse vraiment. Tamsyn a oublié ce que c’était, d’avoir vraiment des amis. Elle a même l’impression que son meilleur ami lui échappe. // (DUALITY) On parle beaucoup de ces gens qui sont très secrets et discrets dans le monde du travail, puis épanouis et bavards dans leur vie personnelle. Tamsyn est tout le contraire. Si vous la croisez dans le cadre du boulot, elle sera une personne charismatique, convaincante et enthousiaste, elle vous parlera de plein de choses très intéressantes, vous donnera des anecdotes fun. Elle donne l’impression à tous ceux qui travaillent avec elle qu’elle est quelqu’un de super à fréquenter dans la vie de tous les jours… Mais elle fuit dés que les relations deviennent trop personnelles, se retrouve incapable de parler d’elle-même ou de conseiller les autres sur leurs problèmes. Ça a déçu plus d’une personne. Ils sont rares à pouvoir faire ressortir la vraie Tamsyn en dehors du travail, désormais. // (SPACES - FEAR OF VOID) Tamsyn n’aime pas les trop grands espaces, quand ils ne sont pas des salles de spectacle. C’est comme n’avoir rien sur son emploi du temps : ça lui donne une impression de vide qui l’angoisse et la met mal à l’aise. Son bureau est d’ailleurs beaucoup trop grand à son goût, et elle a ajouté plein de meubles et objets de déco dans l’espoir d’en changer l’atmosphère. Elle vit dans un appartement minuscule à Arcadia, parfait pour une seule personne. Aujourd’hui, elle aurait un moyen de s’offrir un grand loft à Cosmopolis, mais vous ne la verrez jamais investir dans ce genre d’endroits. Elle a beaucoup de meubles, et ses murs sont couverts de posters et de bibliothèques remplies. Certains diraient que c’est un peu chargé, mais elle trouve surtout que c’est confortable. Chez elle, c’est un cocon, et elle adore son appartement, même si elle n’y passe que quatre ou cinq heures par jour. // (SECOND CHANCES) Ce n’était pas vraiment le but à la base, mais son entreprise est devenue la spécialiste des secondes chances. HHE a produit et représenté plusieurs artistes qui ont été abandonnés par le public quand ils étaient signés sous d’autres labels, ou qui ont des passés dans des univers très éloignés de la musique et du cinéma. C’était un hasard, au début, mais Sydney et Tamsyn se sont rendus compte que cet élément commençait à faire partie intégrante de l’ADN de HHE, alors ils l’ont mis en avant et assumé. Finalement, la seule personne à qui Tamsyn n’est pas vraiment prête à accorder de seconde chance, c’est son père.

Date d'inscription : 12/06/2018

so much to do
and not enough timei'm losing my mind
jeudi 28 juin

to-do list

֍ appeler genevieve pour l'article dans cosmo weekly
⎔ 10:00 : rdv avec syno pictures pour le mv de naeva
֍ ~~répondre à miller~~ annuler le déjeuner avec miller

(4 ans) « Where is mom? » La question est posée tous les jours, quand elle rentre de l’école, quand elle a fini son goûter, quand l’heure du dîner se rapproche. « Working. I wonder why you’re still asking, after all this time. » La réponse est toujours la même, toujours ponctuée d’un soupir plein de rancune. C’est pas grave, qu’il ajoute toujours. On est tous les deux, on n’a pas besoin d’elle. Il devrait pas dire ça, il le sait. Mais c’est la colère qui parle, la fatigue aussi. Miller en veut à Rose d’avoir continué ses études malgré la naissance de leur fille. Il lui en veut de lui laisser la gamine sur les bras. Il aime sa fille, bien sûr, mais il aimerait être ailleurs, parfois. Tout le temps. Il voulait pas de cette vie, mais il s’est accommodé, parce qu’il avait pas le choix. J’vais te faire des pancakes. Et Tamsyn acquiesce toujours, se réfugie dans les bras de son père - et en veut à sa mère, un peu plus.

(7 ans) Elle attend devant la porte. Les heures passent, mais Rose a beau tenter toutes les approches, Tamsyn ne bouge pas. Ça fait plusieurs mois que Miller est parti de la maison et est parti s’installer avec son âme soeur, à l’autre bout de Central City. Mais Tamsyn continue de fixer la poignée comme s’il allait débarquer d’une minute à l’autre. Il y a un an, il était omniprésent.
Aujourd’hui, il ne passe plus.
Aujourd’hui, il n’appelle plus.
C’est comme si elle n’existait plus.

(14 ans) Tamsyn descend les marches de l’école sans en rater une, malgré ses yeux rivés sur l’écran de son téléphone. Les heures de maths n’ont pas éteint le sourire lumineux qu’elle porte depuis la veille et le concert exceptionnel d’un de ses groupes préférés. « Tamsyn ? » La voix lui est familière, et à la fois étrangère. L’homme qu’elle découvre en relevant les yeux est adossé à une voiture familiale. Le regard de Tamsyn s’attarde sur le siège auto, à l’arrière, avant même de se reposer sur son père. Ce détail déclenche presque autant de colère en elle que le fait qu’il se pointe après presque huit ans de silence. « I have to go home. » dit-elle sèchement, en passant devant lui, le visage impassible. « I think we should talk. » Elle se tourne vers lui, rit jaune. « Try the me from another dimension. » De nouveau, elle se détourne, sans la moindre hésitation. « Mom’s waiting for me. » La mention n’est pas anodine, elle est là pour blesser, mais ça fait longtemps que Tamsyn se fiche des sentiments de son père.

(18 ans) Elle ne lui répond que par monosyllabes, et le toise comme si elle essayait de le disséquer du regard. « They really would like to meet you, you know. » Tamsyn regarde de nouveau la photo qu'il a dans la main - une femme magnifique, trois petites filles, deux garçons, et lui, Miller, souriant... Elle grimace. « I know you hate me, but you don't have to hate them. » Tamsyn regarde l'extérieur du café dans lequel il lui a donné rendez-vous. Elle accepte, une fois tous les six mois, juste pour avoir bonne conscience. Les échanges sont cordiaux mais elle se contente du strict minimum. La plupart du temps, elle le laisse parler, comme si elle attendait des mots en particulier, sans savoir vraiment lesquels. « Maybe one day. » répond-t-elle sans le regarder. « You always say that. » Elle lui lance un regard noir, il capitule. Il sait qu'il ne peut pas faire un pas de travers, s'il veut continuer à la voir. « Alright, one day. ».

(25 ans) Miller pose ses couverts. « I'm proud of you, you know. » Le téléphone de Tamsyn ne cesse de sonner, et elle se retient de répondre : elle préfèrerait mille fois être en train de bosser qu'être en train de déjeuner avec son père. « Thanks. » Elle le regarde à peine, prend la dernière bouchée de son dessert. « I'm gonna have to go. » Le visage de Miller s'affaisse un peu. « Right, right. » Il la prend dans ses bras, elle lui tapote le dos sans grande affection. « see you later, miller. » Elle s'échappe à une vitesse hallucinante, et Miller pose les mains sur ses hanches.
Il a encore du boulot.

֍ signer les contrats pour MARKS.
֍ envoyer arizona faire le taxi pour emma
֍ répondre rdv ancienne école
֍ appeler beatriz + envoyer des fleurs.

(13 ans) Tamsyn est installée devant la télé, a préparé des pop-corns, et est déjà en pyjama quand sa mère rentre du travail. « Still watching that thing? » Tamsyn acquiesce, mais répond à peine, signe qu’il ne faut absolument pas la déranger ni prononcer un seul mot qui pourrait lui gâcher une partie du documentaire pour lequel elle se passionne. A month in the life of Niels Tokoyami. Depuis trois semaines, elle suit attentivement les aventures du plus grand agent de stars de Central City - comme de nombreux autres jeunes de sa classe. Mais elle ne regarde pas juste pour le divertissement. Non. Quelque chose la marque, quelque chose lui parle. Et sans qu’elle s’en rende vraiment compte, c’est le déclic.

(14 ans) Tokoyami lève les yeux au ciel dés qu’il sort de sa voiture. « Oh god, you again? » Tamsyn sourit, lui tend un café, et s’octroie un clin d’oeil. « Told you I wouldn’t give up. I want to be your assistant. » Le vieil homme soupire, exaspéré, et continue son chemin jusqu’à l’entrée de son agence sans jeter un regard de plus à la jeune adolescente. Au dernier moment, il se retourne, et attrape le café noir qu’elle lui propose. « Go back to school, kid. » « Don’t worry about me, I’m a very good student. » « Of course you are. » De nouveau, il lève les yeux au ciel - mais Tamsyn voit le coin de ses lèvres s’étirer, comme à chaque fois.

(16 ans) « Huggins! I didn’t choose to embarrass myself with a child for them to miss important calls. » « Sorry boss, I missed this call because… » Elle laisse un peu de suspense, pour le plaisir, alors que Tokoyami la regarde par-dessus ses lunettes rondes. « I got you a meeting with Barry Anderson. » De l’autre côté du bureau, la femme de Niels, Beatriz, relève les yeux des contrats sur lesquels elle était en train de travailler. « You did what? » Tamsyn sourit, victorieuse. « He’s seriously considering a transfer to your agency. » « What did you do? » « I convinced him. » « You conv- …. But you’re sixteen! » Tokoyami ne relève pas les yeux de ses papiers, mais son sourire ne laisse aucun doute sur sa joie et sa fierté. « Prepare the papers for tomorrow. I won’t be taking school as an excuse for them not being ready. » « On it, Sir! » Tamsyn sort du bureau à la hâte, les yeux brillants de fierté. « She’s… I have no words. » lâche Beatriz en levant les yeux au ciel. « I would have said incredible, but I can understand why you’re speechless. She knows what she wants, and she gets it. Why do you think I made her my part-time assistant? » Et il rit dans sa barbe, parce qu’il était comme ça, lui aussi, à l’époque : audacieux et prêt à tout.

(19 ans) « So you’re leaving me, then? » Tamsyn joint ses mains derrière son dos. Tokoyami soupire. « Kind of? You’re retiring in a month and half, so we can’t really say i’m leaving you, you know. » Il lève les yeux au ciel. « You realize you’re completely mad, right? » « I do. » Ça fait deux ans déjà, qu’elle lui parle de monter sa propre entreprise, et deux ans qu’il lui dit qu’elle est complètement folle. Et pourtant. Quand Tamsyn a une idée dans la tête, il est quasi-impossible de l’en détourner. Tokoyami soupire encore. Mais dans ses yeux, elle lit le même amour du challenge qui l’anime, et une certaine nostalgie. « Don’t fail, you’ll ruin my reputation. » « I won’t, Sir. »

(26 ans) « This office is way too big for you alone. » Tamsyn lève les yeux au ciel. Ce n’est pas du jugement, dans la voix de Beatriz, mais de l’inquiétude. Après toutes ces années, elle sait faire la différence. « I still can’t believe… » « That I made it? » Beatriz sourit, amusée. « Told you I would. » « He told me you would. » Tamsyn relève les yeux. « He did? » Beatriz lui envoie un regard affectueux. « Of course he did. » Elles se sourient, dans la lumière de la fin de journée qui illumine le bureau de Tamsyn, au dernier étage de la tour de High Hopes Entertainment. « I miss him. He would be happy to see all that. » « i miss him too. » admet Tamsyn, le regard tourné vers le ciel d’Arcadia.

֍ checker le problème de fuite au 2ème étage
֍ envoyer arizona chercher la robe de ce soir
֍ dire à Sydney que the taylors repassent à cosmo

(14 ans) Elle ne devrait pas être là. Sa mère lui a expressément interdit de venir. Mais ce concert, elle l’attend depuis qu’elle a dix ans. The Taylors, c’est son groupe préféré depuis longtemps. Combien de fois a-t-elle fait résonner leurs chansons dans l’appartement qu’elle partage avec sa mère ? Assez pour que celle-ci connaisse aussi leurs chansons par coeur, probablement. Forcément, elle n’allait pas rester chez elle, d’autant plus si ça lui donnait une raison d’énerver un peu sa mère, alors elle a fait le mur. Et maintenant elle est là, Debout sur un muret, en équilibre pour mieux voir. Elle aime aller seule à des concerts. Elle aime être seule, Tamsyn. Du moins c’est ce qu’elle pense, jusqu’à ce qu’une piqûre sur sa cuisse lui fasse perdre l’équilibre. Un insecte, un geste brusque d’un autre spectateur ? Elle ne sait pas. Ce qu’elle sait, par contre, c’est que le craquement dans sa cheville, quand elle rencontre le sol, n’a rien de rassurant. « Fuck! » Elle s’assoit par terre, et grimace. La douleur remonte jusque dans son genou. « are you alright? » « of course i’m not alright! I think my ankle is broken and my mom is gonna kill me! » Elle se rend compte de son excès de spontanéité, et relève les yeux vers la voix, pour trouver un grand mec, d’à peu près son âge. « Sorry.. It’s just… I’m not supposed to be here. » « I’m not supposed to be there either. » Tamsyn sourit un peu, malgré la douleur. Elle tend une main. « Tamsyn. » « Sydney »

(21 ans) « Come on, put those strong arms to good use! » Sydney soupire. « You're heavier than you think! » Tamsyn s'indigne et lui frappe l'épaule. « Shut up, I'm as light as a feather. » Bien sûr, il capitule, la prend sur ses épaules, probablement pour avoir la paix. Quand elle commence, Tamsyn ne s'arrête pas tant qu'elle n'a pas obtenu ce qu'elle veut, et il commence à le savoir beaucoup trop bien. Le concert commence, et elle chante comme une fangirl la totalité des chansons. Sydney est sourd pour les dix années à venir. « Can you believe it? Seven years ago we were at the same concert, and we met each other by chance. Look at us now! » Elle ne regarde pas souvent en arrière, Tamsyn, et elle dit rarement ce genre de trucs, plein de nostalgie. Alors forcément, ça le surprend. « Yeah... » « I want pizza! » Elle imagine déjà son air exaspéré, il va probablement batailler pour manger autre chose, mais Tamsyn se fait la promesse d'avoir le dernier mot, comme d'habitude.

⎔ 14:30 : rdv soho pour repérages photoshoot
֍ commencer un plan pour les 5 ans d'HHE

(20 ans) Le banquier, de l’autre côté du bureau, fronce toujours un peu plus les sourcils. « Don’t get me wrong: It’s not that I don’t believe in your project, it’s just… » Tamsyn hausse un sourcil, attend de savoir à quelle sauce elle va être mangée cette fois. « It’s just that… You’re young. And.. It’s a lot of money. » La carte de la jeunesse, donc. Probablement celle qu’on lui sert le plus souvent. « How old were you when you started working, Mr. Alvares? » Il hésite avant de répondre, sur ses gardes quant aux arguments qu’elle va utiliser. « Twenty-two. » « I was fifteen. When did you become the manager of this agency? » Il hésite encore. « Twenty-nine » Il en est fier, d’habitude, mais il a comme l’impression que sa réussite va se retourner contre lui. « I’m almost twenty-one. I’ve been doing what I do for 6 years, you had been working for 7 years when you got promoted. » Elle le regarde, souriante. « I know what I’m doing, and I gave you all the reasons why it’s gonna work already. All I’m asking for is a little faith. »

(21 ans) Tamsyn a déjà eu affaire à Arthur Arnoldson: il était déjà un concurrent direct de Tokoyami, et ne s’est jamais montré franchement agréable avec son ancien mentor - et avec elle. Elle donne un coup de coude à Sydney, à côté d’elle, et lui envoie un regard exaspéré quand le vieil agent se rapproche d’eux, sa coupe de champagne à la main, et un sourire narquois au coin des lèvres. « So, High Hopes Entertainment, right? That’s what you called this… thing. » Il la regarde de haut, et même s’il est évident qu’elle ne se laisse pas impressionner, Sydney se rapproche pour ramener la taille à égalité. « This company, yes. » Arnoldson sourit, amusé. « Well… You indeed have high hopes, kids. Good luck. » Il leur fait un signe de tête, et Tamsyn l’entend encore rire quand il s’éloigne pour rejoindre sa célébrité phare. « I hate him. » « WE hate him. »

(22 ans) Les cérémonies de remises de prix sont toujours des événements… particuliers. High Hopes fait parler. Dans les médias, c’est en bien : beaucoup soulignent l’audace et le génie, le parti pris et l’ambition. Dans le milieu, c’est différent: on a toujours du mal à croire en eux, on les considère encore souvent comme une blague. Et pourtant, ce soir, deux de leurs artistes sont nommés : album de l’année et révélation de l’année. Sydney et Tamsyn savent très bien qu’il y a de grandes chances que les trophées leur passent sous le nez, mais c’est déjà une victoire, d’être là. Ils se sont mis d’accord pour ne pas trop espérer, malgré le nom de leur entreprise. Ils se concentrent sur le show, sur le champagne, et sur la performance à venir d’un de leurs artistes, qu’ils préparent depuis plusieurs mois. La première année s’est bien passée - bien mieux que ce certains imaginaient. Ils ont encore des bureaux un peu petits, des imprimantes capricieuses et s’accordent des salaires minuscules… Mais tout aurait pu se casser la gueule. Au lieu de ça ils sont là, le coeur battant, en attendant les résultats. « L’artiste révélation de l’année est…. MARKS!!!!!!! » Tamsyn attrape le poignet de Syd, manquant de renverser sa coupe de champagne. « He won. » Syd a les yeux écarquillés de surprise. « He won. » « HE!! FUCKING!! WON!! »

(25 ans) « We’re gonna have to buy bigger shelves. » Tamsyn est en équilibre sur une chaise. Elle aurait pu laisser un assistant déposer la nouvelle récompense avec les autres, mais Sydney et elle continuent de vouloir le faire personnellement. Ça leur permet de réaliser où ils en sont, de temps en temps. « Don’t fall. » grimace Sydney. Tamsyn lâche un petit rire. « Yeah, that would leave you with waaaaay too much money for yourself. You wouldn’t know what to do with it. » plaisante-t-elle en descendant, et en posant ses mains sur ses hanches pour observer son ouvrage. « Looks pretty good. » Syd acquiesce. « All that, in 5 years only. » soupire Sydney, toujours incrédule après tout ce temps. « We’re too talented, that’s all. » Le téléphone de la jeune femme vibre dans sa main. « Gotta go, see you later. »

֍ rappeler aux maquilleuses d'être là à 20h30
⎔ 15:45 : rdv music awards
⎔ 16:50 : entretien stagiaire digital
֍ dire à arizona de bloquer les appels du relou
֍ sms maman (samedi soir + pique-nique)

(8 ans) Les dîners sont silencieux. On n’entend que le bruit des couverts qui effleurent les assiettes. Rose essaie de parler, pourtant. Elle pose des questions sur la journée de sa fille, tente des sujets de conversation variés, mais rien n’y fait : Tamsyn continue de lui répondre par monosyllabes. « And what did the teacher say about-- » « Can I play some music? » Elle ne la regarde même pas en l’interrompant. Tamsyn veut juste oublier la voix de sa mère qui la questionne, et se concentrer sur les notes rassurantes de la nouvelle chanson de The Taylors. Son père a disparu, sa mère est une étrangère: il n’y a que la musique qui la rassure, et les films qu’elle enchaîne la nuit, sacrifiant des heures de sommeil pour se plonger dans d’autres mondes dans lesquels elle peut échapper à la tempête familiale.

(14 ans) « You should do it. » Tamsyn relève les yeux de ses devoirs, un peu surprise. « What? » Sa mère hausse les épaules. « The agent. You should try to contact him. » Il y a de la méfiance dans les yeux de l’adolescente. Elle n’a pas beaucoup parlé à sa mère de tout ça, de ses projets, de ses envies. Et pourtant. « There are many ways. Letters, calls. You’ll find something. I can help. » Tamsyn pince les lèvres, consciente que c’est probablement juste une technique de sa mère pour se rapprocher d’elle. « Yeah. » Elle ne sait pas trop quoi dire d’autre, toujours un peu surprise que sa mère ait remarqué ce qui se passait dans sa tête sans qu’elle l’exprime clairement. « I’ll tell you if I need something. But I don’t think I’m gonna need your help. » « Alright, but you know… Just in case. » « Yeah. »

(16 ans) Tamsyn ne sait pas trop comment elles en sont arrivées là. Les mois ont passé, sont devenus des années, et c’est devenu de plus en plus fatiguant d’être en colère constamment contre celle qui l’élève depuis le départ de Miller. Peu à peu, le silence de la maison a laissé place à des rires, à des commentaires débiles devant la télévision, à des classiques chantés à deux voix.
Rose est passée de mère à maman.

(22 ans) Tamsyn regarde avec un sourire aux lèvres sa mère, qui regarde les billets d’avion, surprise. « Is this real? » Syn sait qu’elle ne demande pas seulement si les vacances préparées sont bel et bien réelles, mais surtout si Tamsyn a vraiment organisé ça pour elles deux, après tout ce qu’elles ont vécu. « I knew you had a few days this summer… And I needed holidays too. » Elle hausse les épaules. « I thought it would be nice, you know, to get away, just you and me. » Au fond, sa mère est la personne qu’elle aime le plus au monde. La seule avec qui elle se voyait s’exiler à l’autre bout d’Altea pour autant de temps. « And.. I owed you this. You know, for everything you’ve done. Now I can afford it and… I mean… All that - » Elle désigne le petit immeuble qu’ils louent pour High Hopes Entertainment du doigt. « - it wouldn’t have happened, if you had not supported your crazy and maybe too ambitious daughter for all those years. » Avec le recul, avec l’expérience, Tamsyn s’est rendue compte des sacrifices de sa mère, de la difficulté qu’a été élever une gamine désagréable seule et si jeune. Aujourd’hui, même si elle n’aime pas mettre des mots dessus, Tamsyn ne veut qu’une chose : faire de la vie de sa mère un fleuve aussi paisible que possible.

֍ review l'EP de blue river
⎔ 17:30 : meeting team relations presse
⎔ 21:00 : soirée pré-finale du small science tournament
֍ regarder les premières prises du film de dessieux et kang

Date d'inscription : 14/04/2018

je réserve ma place

Date d'inscription : 04/06/2018

Date d'inscription : 26/12/2017

Tamsyn Huggins a écrit:: je connais la comédie musicale roméo et juliette par coeur

tmtc.

re chez toi coeur

réserve moi pleins pleins de liens cute

Invité

re
elle est trop mimi

Date d'inscription : 12/06/2018

@rose huggins MAMAAAAAAAAAAAN love

@sydney pearson SYN ET SYD CONTRE LE MONDE love

ils croyaient pas en nous, mais ensemble on déplace des montagnes love

@jesse boyle TMTC craque

je l'ai écoutée en entier pendant mon mémoire j'ai pensé à toi craque

et bien sûr pour les liens, j'ai déjà pensé à un truc avec josh maybe jule

@m. mew welsch pas aussi mimi que toi jule

ils pensent tous les deux qu'ils sont fous mais un jour promis ils comprendront qu'ils sont dans un cluster et ils s'aimeront love

Date d'inscription : 14/04/2018

mommy is proud
non sérieux elle est tellement parfaite cette fille je l'aime beaucoup trop j'ai si hâte qu'on joue leur lien mère/fille et de mourir sous les feels parce qu'elle en a à revendre la p'tite
je suis vraiment contente que t'aies craqué pour cette idée folle n'empêche, je suis trop contente
have fun avec ce ptit chat
jtm t'es la meilleure

Now i can scream that you made it dashboards prédéfinis listings
activité missions & dés recherches rps

Date d'inscription : 06/09/2017

omg what j'avais manqué ta fiche lost

j'étais perdue dans l'espace temps ou quoi comment ce fesse!!!

PARDONNE MOI MARGOT pls

(au nom de louis et maia precious

) JTM FORT!!! cries

Date d'inscription : 12/06/2018

TU M'AIMES PAS, C'EST TOUT, @NASHOBA ILANG JE LE SAIS larmes

(omg louis et maia jkdfbgkdj à chaque fois que je les oublie tu me le rappelles je fire

tant de nostalgie en moi là tout de suite)