balaclava - juno

Nom complet Juno, c’est l’écho. Le bruit discret derrière l’effervescence de l’Humanité, le môme qui préfère se coudre les lèvres que de se montrer. C’est la poupée aux yeux fardés pour cacher le manque de sentiments, le vide oppressant à l’intérieur. Juno, c’est la fragilité et sans doute la naïveté, c’est cette orpheline qui vient de nul part et de partout en même temps, c’est l’astre au milieu des désastres. C’est l’apocalypse après l’éclipse. Et Tesfaye, c’est le nom d’un autre monde, l’identité d’un univers parallèle, la familiarité et l’étrangeté. Le monstre protecteur et le souvenir hantant d’un foyer prêt à tout pour enfermer la princesse perturbée dans sa tour en apesanteur. Surnoms La perchée, la tarée, la beauté à moitié endormie, la sale mioche pas capable de comprendre la vie, la poésie puis la tragédie, la liberté et la condamnation à perpétuité. La poupée aux grands yeux écarquillés. Naissance Vingt et un hivers à contempler l’enfer. Damnation sous le carrousel de technologie et les inégalités en dents de scie. 17 décembre 1996. Date de la condamnation. Premiers pas de la môme aux saveurs du calvaire. Héritage culturel Pas de caractéristiques, pas de détails trompeurs, que de la noirceur entre les mèches corbeaux et les lèvres échafaud. Rien de marquant, ni de déroutant, que le charme d’une femme aux airs d’enfant. Banalité morose à l’image de l’ecchymose. Si ce n’est cette fragilité, cette malédiction insoupçonné nommé maladie des os de verre. Poupée si facile à casser, il suffirait d’une rafale pour l’érafler, démanteler le corps en pièces détachés. Statut La solitude pour parfaire les sentiments contraires, le trou béant à la place du palpitant. Poupée qui a la cage thoracique compressée à chaque journée, comme un poids délabré pour écourter ses respirations et réduire ses os en poussières. Pas l’envie ni le désir de s’attacher, l’amour n’est qu’un alibi pour tromper l’inertie. Connerie qu’on vante comme un paradis mais qui résonne comme un enfer dans les tympans de la fière. Simulacre d’un mirage inaccessible malgré les songes lisibles. Elle ne s’attache pas, elle fond juste dans les bras, elle s’égare dans les draps pour tromper les fracas. Orientation Attirance déviante pour les sourires en coins et les déliés masculins, elle se vendrait pour éponger le chagrin entre les mains de malsain. Finances $$$.

Univers Enfance lointaine, souvenirs d’Altea et ses fracas, et la fuite soudaine pour retrouver la jumelle en peine, l’âme éteinte, perdue dans l’espace temps et sans repères pour combler manque sanguinolent. Elle a tracé la comète sur la beauté numérique aux saveurs d’artifices. Ça grouille ici, la journée et la nuit. Quand les esprits s’effacent sous les néons ébahis. Technologie arrogante, mensonge d’un univers de travers. Paradis superficiel où les publicités s’entassent dans le ciel. Sigan. La société contrôlée et les puces incrustées dans la chair pour maintenir l’équilibre précaire. Occupation(s) Astre paumé dans le ciel goudronné, étoile perdue dans l’immensité d’un monde étranger, elle a dû s’adapter sous l’obscurité, se teinter entre les regards indiscrets pour s’accommoder, se camoufler. Fantôme errant qui cherchait son repère constant, elle s’est accrochée à cette adrénaline morphine pour combler les vides. Voleuse, braqueuse, la peur dans les entrailles, la mort dans les prunelles. Elle détient le canon entre ses phalanges tremblantes, les balles dans les poches, rien dans le chargeur. Pas prête à tuer pour persister. Seulement à se faire vibrer pour un peu de danger.
Particularités Gamine faite de papier froissé, elle a la carcasse fragile et les traits livides. Ossature écrasée par la maladie, malédiction damnée pour laquelle sa mère l’a enfermée pour sa sécurité. Poupée cajolée dans sa boîte, captive d’une prison dorée, elle a toujours vécu dans le regard des autres, vide d’émotions ou de sensations. Persuadée de se nourrir au travers des lèvres entremêlées des travers de l’humanité, des sentiments oppressants, car elle ne s’est pas encore rendue compte de son talent. Elle est fantasque la môme perchée dans sa galaxie, en apesanteur avec sa folie. Et si seulement, elle chercherait elle saurait qu’elle a un don particulier. Car elle peut soigner la jolie, repeindre la vie de ses doigts démunis. Pas assez pour se sauver. Simplement assez pour guérir un peu cette société (manipulation du corps). Lien(s) cosmique(s) Soulmates égarés dans sa réalité, échos silencieux quand elle s’oublie un peu. Le cluster qui lui a permis de fuir la familiarité pour retrouver l’ange fauché. Cette constellation bousillée, la jumelle disparue entre les mondes et les cauchemars à la seconde. Le repère arraché à la chair, le vide stellaire dans les poumons misères. Elle n’y arrive pas sans l’éclat, elle n’y arrive pas sans la moitié fracas. Beauté empoisonnée qui lui a toujours permis d’exister au travers de ses yeux, qui l’a toujours poussé aux vices et aux pêchés. Echappée, envolée, crevée … Keywords canon entre les crocs, suicidaire incendiaire, droguée à l'adrénaline et d'autres dépendances autre que la nicotine, Bonnie, a toujours vécu dans l'esprit d'une autre, braqueuse voleuse et menteuse, fragile et docile, prête à crever pour ressentir quelque chose dans sa vie à chier.