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 (dakebabe#4) i'm everything you can't control

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certains jours, bebe ne se sent pas vivant. non pas qu'il est l'impression d'être mort, mais plutôt qu'il croit être un fantôme. intouchable immortel. ailleurs mais présent, à la fois. c'est une chose dont il ne parle pas réellement aux autres. un secret qu'il porte dans son coeur, à dévisager le monde qui défile autour de lui, et à se voir, lui-même, dans les vitres et les miroirs, sans réellement se reconnaître. il se sent hors de son corps. imposteur de sa propre vie. alien, peut-être. un peu comme jad ; l'ange n'a pas l'impression de venir de ce monde. il lui arrive de trouver les coeurs beaucoup trop vides, les voix beaucoup trop lourdes et les silences beaucoup trop denses. de cligner des yeux, soudainement, et de remarquer tout ce qui a eu lieu, au cours de la journée, sans qu'il n'en est réellement eu conscience. comme s'il avançait et vivait sur mode automatique et que, soudain, il revenait à lui pour constater que diverses choses s'étaient déroulées. c'est ce qui se passe, à l'instant ; à côté de lui, dakota mange le restant de cheese burger. le blond peut voir, au coin de ses lippes, un peu de moutarde qui disparait rapidement, d'un coup de langue, et qu'il ne peut nettoyer d'un baiser. il entend quelques mots marmonnés au travers de la bouchée et le bruit lointain du film jouant sur le grand écran, à l'autre bout du cinéparc. le camion rouge a été stationné au fin fond du stationnement pour une touche d'intimités. les mains ont traînés, des baisers ont été donnés. sur les lippes comme ailleurs. les vêtements ont été un peu poussés mais pas retirés. bebe peut sentir, contre son cou, la brûlure des baisers un peu plus appuyés que d'autres. des marques qui s'effaceront dans quelques jours mais qu'il portera fièrement. il ne sait pas de quoi le film parle. pas de fantômes, ni d'aliens. surement un film quelconque d'action ou alors, de violence. mais les cris ne captent pas son attention. pas plus que ceux qu'il entend, derrière eux, venant d'autres voitures. des hurlements qui ressemblent à des rires ou alors, des rires qui ressemblent à des hurlements. allongés dans la boite du pickup dans une multitude de plaids, bebe tend le cou et dévisage les environs, curieux plus qu'autre chose, plus présent dans son corps - peut-être est-ce seulement le weed qui quitte les limbes de son esprit - pour dévisager les autres voitures stationnées près d'eux. ils sont quatre. quatre gars d'environ leur âge, assis sur des chaises de place, une radio au sol mise sur la chaîne passant la bande sonore du film, des canettes de bières à la main, sur le sol et dans la gueule, surement. bebe n'aime pas la bière. il en aime le goût sur la langue de dakota, dans ses baisers et dans ses caresses, mais il n'aime pas en boire. il grimace lorsque dakota boit une sorte en particulier, celle que scar a pris, cette nuit-là. il se sent un peu coupable, à chaque fois. du coin de l'oeil, malgré le noir, le bordel dans sa tête, sa présence fantomatique et tout un tas d'autres choses, becan peut boire qu'ils boivent précisément cette sorte là. les lèvres se pincent malgré lui et, dans un soupir minime, il laisse son corps s'affaisser dans les plaids, contre dakota. le cheeseburger est fini, maintenant. les lèvres s'écrasent contre ceux du brun et dans le baiser, le blond savoure ce qu'il n'a pu manger et ne s'écoeure pas de la maigre portion de nourriture qu'il recueille, dans l'échange. lorsqu'il s'éloigne pour lui sourire, bebe mastique légèrement la petite bouchée recueillit. t'es délicieux 'ota. plus que le cheeseburger. les mots portent une douceur que le regard contredit, lueur lubrique à l'intérieur. les entrailles sont serrées depuis un moment. bebe a faim. bebe veut dévorer. mais dakota ne lui laisse pas avoir de dessert. dakota attend quelque chose mais ne lui dit pas. derrière, à côté de leur voiture coûteuse, les quatre idiots font encore beaucoup trop de bruits. ils sont habillés de vêtement plus coûteux que le camion de bebe, surement, et la voiture vaut certainement plus que la demeure des parents d'ota. mais le seul cinéma pleine air se trouve à cosmopolis et bebe désirait réellement y venir, ce soir. il pince ses lèvres, alors, et tente de les ignorer. tu sais quoi ? joyeux six mois. c'est long, six mois. dans deux mois, ça en fera huit. j'ai jamais été plus loin que huit, tu sais. avec zoe, c'était huit. mais papa - enfin, bill - il nous a fait rompre. s'il veut qu,on rompt, tu lui diras non, hm ? parce que tu m'aimes plus fort que tout, hm ? parce que c'est toi et moi contre le monde, hm ? au travers des plaids, il appuie son corps le long du sien. la nuit est fraîche. il fait froid. réchauffe moi, un peu.dans la petite radio au travers des plaids, le son est minime. avec les rires, ils n'entendent presque plus rien. pourtant sur l'écran au loin, il y a pluie de sang et hurlements quittant la gorge des acteurs. c'est le massacre. mais bebe regarde son propre massacre, son massacre préféré. we should make a fort blanket and fuck under this, hm ? or just kiss i guess. les derniers mots sont accompagnée d'une moue. bebe tease et fait l'enfant caprice.
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Dakota ne s’était pas réveillé avec l’envie de tout détruire aujourd’hui. Il avait d’ailleurs été plutôt calme pendant une bonne partie de la journée. il ne savait pas vraiment ce qui l’animait ; et même les remarques stupides de polly et les jérémiades de roy ne lui en venaient pas à bout. Il était simplement remonté dans la chambre et sut, en passant la porte, la raison pour laquelle il était presque doux comme un agneau. L’odeur de bebe envahissait gentiment la pièce, grimpant sur les oreillers, se faufilant sous les draps. Un sourire traversa le visage encore à moitié endormi du garçon avant qu’il ne se retrouva dans un camion à dévorer un burger bon marché mais qu’il aimait tant. Ce flashback ne l’avait pas quitté de la journée ; et même, maintenant qu’il était en compagnie du fameux, il y pensait encore. Il se sentait de plus en plus apaisé quand le blond se trouvait dans les parages, et malgré quelques éclats encore soudains, son esprit s’assombrissait plus lentement. Et même les quatre connards qui gloussaient non loin de là, n’arrivaient pas encore à l’énerver assez pour qu’il eût envie de faire une véritable boucherie ; comme ce qu’il se passait sous ses yeux, les rares fois où dak daignait s’intéresser au film : il y avait bien plus captivant à côté.
Plus dakota regardait bebe, plus il trouvait que leurs deux personnalités ne cessaient de converger l’une vers l’autre. ils se rapprochaient, se ressemblaient plus que personne ne voudrait le croire ; et c’était un secret qu’ils gardaient entre eux sans même s’être passer le mot. Tout était naturel ici ; entre byrne qui disait toujours ce qui lui venait en tête et dak qui ne savait pas cacher ses émotions, l’ambiance était électrique.

Pourtant ce soir, un autre type de courant semblait passer entre eux. Bebe avait le regard d’un adulte affamé et dak sentait l’impatience naitre dans son corps flagada d’avoir mangé trop vite. Le nulls inspectait du coin de l’œil tous les mouvements de son voisin, guettant le moment où il allait faire un faux pas pour l’attaquer. Oh oui, il en avait envie de l’attaquer, et du plus loin qu’il s’en souvienne, il avait développé ce désir depuis plusieurs années maintenant. Mais byrne ne l’avait certainement pas vu de cet œil et c’était surement pour cette raison qu’ils avaient fini par prendre leurs distances. S’éloigner de bebe, ça bowers ne voulait même plus y penser. Il laissa le baiser confirmer ses pensées. « - j’suis pas zoe moi. jme barre pas au premier obstacle venu. » rétorqua-t-il, jouant le gamin vexé comme un poux. Il ne voulait pas entendre parler de zoe, il n’existait pas pour lui ; il avait juste été un prétendant comme les autres qui s’était écorché les genoux face à bill. Bill au charisme fou mais aux manières brusques ; comme roy mais sans le physique d’apollon.

Bowers passa un bras impatient autour de bebe, le tirant vers lui brusquement sans penser un seul instant qu’il pouvait lui faire mal. « - bill n’est personne, il n’a rien à dire sur ta relation. » et même s’il parlait, personne ne l’écouterait ; bien sûr, qui souhaiterait d’un gendre comme dak ? qui donc pourrait être rassuré en laissant trainer son fils entre les bras de cet enfant dérangé ? personne de censée certainement. Et bebe le savait bien. D’ailleurs, des deux garnements, il était de loin le plus fou, pour s’enticher d’une crapule pareille.
La chaleur corporelle et les hormones en ébullition vinrent bientôt envahir la voiture. Dak crut à une blague en écoutant les derniers mots de bebe, ne retenant qu’un mot en particulier, sans se préoccuper du réel sens de la phrase. Les yeux s’étaient agrandis d’intérêt et ni une, ni deux, le nulls se redressa pour s’assoir en tailleur, jouant les mecs distants « - j’ai cru que tu ne craquerais jamais. » gloussa-t-il avant de regarder autour de lui, se souvenant de ces quatre fils à papa juste à côté d’eux. « - allons les emmerder. »
Prétexter vouloir emmerder les gens pour cacher son réel désir ; telle avait été la technique présente de dak qui, et il le savait très bien, ne marcherait pas auprès de bebe, qui semblait trop bien connaitre la tornade à qui il avait à faire.

Et pourquoi ne se laisserait-il pas simplement faire ? pourquoi ne pourrait-il pas, pour une fois, laisser ses sens se donner à la tendresse et à la passion ? cette idée traversa vivement l’esprit du nulls qui se pencha vers sa proie (ou était-ce lui) attaquant déjà une zone conquise de taches brunes. Le poids de son corps contre celui de bebe lui faisait ressentir un certain bien être qui lui avait été toujours inconnu. Laissant son pull décousu près de la glacière, le garçon enchaina ses doigts à ceux du blond, le bas ventre battant d’une fureur pourtant affectueuse, et reprit la conquête de ce corps qu’il avait chéri depuis trop longtemps. « - le’me drive you to my private hell. » souffla dakota contre la clavicule de becan.
Son esprit guida ses mains entre les tissus qui séparaient encore ces deux corps, montrant une douce insistance dans les gestes ; il n’était pas le même, laissant une partie des rênes à l’autre qu’il avait appris à placer sur un piédestal malgré lui. les baisers se faisaient pourtant, de plus en plus mordants, la respiration grondante d’un moment auquel il n’avait fait que penser ces derniers temps.
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Bebe aime beaucoup les mystères. Il aime les étoiles et les planètes, les trous noirs et toutes les galaxies. Il aime les histoires de fantôme, ceux de fée et de monstres, et ceux d'extraterrestres. Il aime ce qui s'explique et ce qui ne s'explique pas, et dont beaucoup de gens doutent, tout le temps. Il aime savoir, au fond de son coeur, qu'ils sont réels et que, si les gens n'y croient pas, si les gens ne voient pas, c'est tant pis pour eux, car lui, il sait. C'est surement pour cette exacte réponse que Dakota, il l'aime autant. Parce que le brun, il est comme toutes ses choses là. Il y a des milliers de filles qui rêvent du vilain garçon, qui rêvent de s'en approcher et de le changer, mais elles ne s'arrêtent jamais vraiment devant Dakota, elles s'éloignent, changent de trottoir et ne le regardent pas. Mais le blond, il sait. Le blond est heureux d'être le seul à savoir, aussi, à quel point Dakota, il cache un coeur d'or. Qu'il sait pas quoi en faire, la plupart du temps, de son coeur tout tendre, mais que Bebe, ça le dérange pas forcément. Car autant aime-t-il Saturn ou Mars, autant il les voit à peine, et si certaines nuits lui offrent une vue minable mais présente sur les astres, son coeur éclate de bonheur. C'est un peu la même chose qui lui arrive, à chaque fois que Dakota laisse échapper un éclat de tendresse, Bebe a l'impression de vivre cinq Noël et dix anniversaires à la fois. Le coeur bat si fort que les bruits restent muets, tout autour. Dakota devient son monde. Dakota est son monde. Il serait stupide, au final, de penser une toute autre chose. Bebe ne se souvient pas d'un moment de sa vie sans le brun. Il l'a toujours connu. Il est une part de lui. Il est gravé à même sa chair, contre son dos, caché à la vue des autres. Il se demande, si un jour il trouve la force de lui avouer leur lien sans avoir peur de la réaction de Dakota, si le brun pourra la voir. Il se demande si Dakota acceptera la chose;  s'il acceptera ce lien, car c'est eux, car c'est lui. Bebe l'a accepté, lui. Il l'a accepté de tout son coeur après avoir accepté que, sans Dakota, Bebe n'est pas vraiment Bebe. Ça pourrait lui faire peur, ce genre de pensées, mais Bebe a toujours été un grand romantique, au final, et peut-être qu'il a lu twilight un peu trop souvent, dans son adolescence.
Ça met un sourire bête, mais beau, sur les lèvres du blond. Ça lui met des étoiles dans la tête et ça laisse tout le reste bien sombre. C'est un peu le même effet que le weed, sauf que plutôt que de diverger sur n'importe quoi, Becan ne divague que sur Dakota.
Il ne se demande pas comment serait sa vie sans Dakota, car il ne connait pas sa vie, sans lui. Il ne sait même pas s'il y en aurait une, de vie. Bebe sait juste qu'il est là, et il suppose avec un espoir énormément naif qu'il le sera toujours, car il lui appartient et qu'ils s'appartiennent.
Dakota lui prouve à l'instant, avec ses mots brusques et ses gestes brusques et les miettes de tendresse, de délicatesse, au travers de cela. Bebe les collectionne, ses miettes. Elles sont comme des étoiles dans tout ce noir que Dakota se plait à laisser voir. Bebe aime autant le ciel sombre que ses étoiles. Il adore l'ensemble.
La moue est grande, sur les lippes, lorsque le brun s'éloigne. Becan le dévisage avec une curiosité certaine et un peu de regret, dans les yeux, comme de la colère. Mais l'incompréhensible est plus grand que tout le reste. Il veut juste être toucher. Il veut juste le sentir contre lui, fort,  au point de ne plus savoir où il finit et où Dakota commence. c'est toi qui craque jamais, 'ota... Et la moue s'accentue, avec les mots. Le froncement se fait plus grand, entre ses deux sourcils blonds, lorsque le brun lui parle des idiots, dehors. Bebe pense brièvement au flingue dans le coffre à gants pour les faire taire rapidement et avoir de nouveau totalement l'attention de Dakota. non j'ai pas envie. t'es nul, vraiment vraiment trop nul, là. j'ai froid. Il tend les doigts, Bebe, la moue toujours sur les lippes, pour s'emparer d'un plaid et s'y enrouler, mais le brun s'approche et attaque son cou. Un bruit quitte ses lèvres et ceux de Dakota sont grasses, contre son cou, par les frittes et les burgers. Bebe adore ça. Comme ses doigts qui s'emparent des siens tout aussi huileux encore, comme son torse tout froid, contre son t-shirt qu'il peut sentir, malgré le vêtement. hm Une moue traverse les lippes, mais les yeux brillent et le rire est dans la gorge. i thought i was your private hell. Bebe gigote, contre lui ; Bebe ne sait pas faire autrement. Il veut tout toucher, à la fois, et en même temps, prendre son temps. Alors, ses doigts maintenant cherchent de nouveau ceux du brun et, d'un mouvement d'hanche, il le laisse basculer contre le long banc du pickup, la lumière au dessus de la noirceur. Son regard se pose sur le visage Dakota et sur ses cheveux sombres qui, autour de son visage, forment un halo. On dirait un ange. Un ange déchu. Prends ton temps, 'ota. j'disparais pas. Un doux sourire sur les lippes. Le regard qui dessine contre le torse nu et les doigts, une main du moins, qui se libèrent pour effleurer du bout des doigts la chair blanche. Il l'a toujours des milliers de fois, déjà. Il pourrait le dessiner les yeux fermés, s'il prenait le temps d'être un peu plus doué, en dessin. Mais Bebe est impatient et lent, en même temps. Alors, il pose une pluie de baisers contre le torse, rapide, avant de remonter pour en poser des petits et doux contre les lippes de son âme soeur. tu veux pas aller ailleurs ? La moue est de retour. Bebe jette un regard aux idiots et aussi, au reste du cinéparc. je veux pas qu'il te voient comme ça. Bebe n'en a rien à foutre que les gens le voient nus, ou en train de jouir. Mais il veut garder le visage et le corps de Dakota à lui seul, et surtout les expressions qu'il fait, sous ses doigts. Il veut garder les faces cachées de la lune pour lui.
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Un long chemin est à parcourir jusqu’à la montée aux cieux. Dak semblait avoir commencé ce voyage le jour où il avait tenu la main de bebe dans la sienne, le regard blafard et méfiant, pupilles se baladant à une vitesse folle entre les potentiels prédateurs qui fixaient avec un peu trop d’insistance son trophée. Dakota était resté à l’époque, où les héros devaient remporter mille batailles pour avoir la chance d’épouser la plus belle créature existante. Et il se plaisait à croire que des dizaines de personnes le maudissaient pour avoir enlevé le jouvenceau à son compte ; lui la bête, le gobelin. Son rire pouffait sous le dédain qu’il pouvait porter à ces gens et que ces personnes ressentaient également à son égard : d’autant plus qu’ils étaient tous des angelots. Car oui, à chaque fois que bowers avait jadis croisé (puisque désormais il occupait la plupart du temps de bebe) les « amis » de becan, ils lui avaient tous paru d’une perfection sans pareille, autant dans leur visage précieux que dans leur style calculé sur le bout des doigts. Le genre de gamin que polly aurait pu montrer fièrement dans la rue. Polly. Qui avait bataillé plusieurs années pour faire de son fils un charmeur aux chemises toujours impeccables. Dakota n’avait pas été de cet avis. Après quelques claques et insultes, il avait fini par lui cracher que ça ne servait foutrement à rien qu’il soit propre, alors qu’eux-mêmes vivaient dans un taudis infesté de cafards et le premier : roy. Polly avait fini par chialer jusqu’à ce que la william peel disparaisse au fond de son gosier toujours sec. Pauvre maman. Jolie maman.

Mais voilà, dans la tête dérangée du brun, becan était le prince qu’il avait arraché à son quotidien morose et qui avait fini par tomber amoureux de son ravisseur. Un syndrome de Stockholm bien dessiné, comme dans ses rêves, sans réaliser réellement qu’en fait, ils étaient tous deux ravisseurs l’un de l’autre et que bebe était aussi fou que dak. Un bon combo en somme. Et ce combo n’allait bientôt faire plus qu’un.
Le garçon ne sut dire depuis combien de temps il attendait que les choses prennent cette tournure, mais, derrière son visage insolent et impatient, il avait pris peur, peur de finalement tomber entre les griffes acérées de byrne si ce n’était déjà fait. Alors il feignait la provocation et d’un sourire, il balayait ses cheveux légèrement humides « - tu ne sais rien de l’enfer. » gloussa le jeune homme, ayant parfaitement conscience qu’il avait tort. Il connaissait bebe par cœur (même si parfois il le surprenait encore) et c’était pour cette raison qu’il se permettait ce genre de remarque ; voir cet être à l’allure si fébrile, se transformer entre les doigts du démon. En vérité, dak sentait plutôt le blond comme une part qui l’aspirait à la lumière ; alors qu’au fond, quand il était présent à ses côtés, le nulls devenait plus agressif, plus possessif et intolérant. Mais quelque chose d’autre se dégageait de toute cette parade amoureuse. Quelque chose de plus grand et plus gros qu’eux. Il ne saurait dire quoi, mais ça le brûlait sur le torse, ça le faisait le sentir entier mais ça le rendait triste en même temps. Et cet effet s’accéléra durement sous les caresses sacrées de son purgatoire. Dakota sentit son esprit devenir plus léger, s’envoler hors de ce pickup pour ne laisser que les instincts primaires, sincères. Il ne calculait plus ses coups, ses soupirs, les mains se serrant d’une douce brutalité autour des bras neiges de bebe qui le dégustait pour la première fois. L’envie monta en lui comme une boule d’énergie qui lui ouvrait les entrailles et, sous cette brûlure délicieusement insoutenable, il eut un sursaut, qui le rapprocha davantage de son amant. Des gouttes de sueurs perlaient déjà au bout d’une fine mèche de cheveux.

Oui, cet effet s’accéléra avant de s’arrêter net. Bebe s’éloigna, couina une plainte, ce qui fit sévèrement grogner bowers qui sortait à peine de sa rêverie. Il le trouva bien cruel à ce moment précis. Il se redressa en soupirant, frottant ses cheveux emmêlés. Dak n’avait pas entendu ce que bebe avait dit, mais il devina à ses yeux fuyards que l’endroit ne lui convenait guère. « - ch’ais pas, conduis nous autre part. un endroit où tu pourras pas t’enfuir encore ou t’interrompre. » glissa, mauvais, le garçon, s’allumant une cigarette, sa main libre sur son entrejambe pour tenter de tirer son boxer qui le gênait : fâcheuse manie que beaucoup d’hommes avaient à oriel, et même partout. « - par contre grouille toi, j’ai pas envie que mon repas refroidisse. » il termina sur une touche d’humour, le sourire bloqué sur un rictus immense. Dakota en faisait voir des vertes et des pas mûres à bebe, mais ce soir, il n’avait certainement pas envie de le fermer comme une huitre avec ses remarques désobligeantes.
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Peut-être que Bebe, quelque part, il connait pas grand chose à l'amour. Parce qu'on l'a pas assez aimé, parce qu'on lui a pas correctement montré. Mais qu'il a essayé, malgré tout, toujours trop fort, au point de parfois étouffé. Peut-être que c'est la même chose, au final, avec Dakota. Peut-être qu'ensemble avec le temps dans la vie qu'ils ont connus, ils se sont construit d'une manière d'aimer qui est à eux et pas aux autres mais qui les représente, complètement. Ou alors, peut-être que c'est pas ça, l'amour. Certains seraient capable de dire quelque chose comme ça. De juger sur le passé et de supposer sur ce qui est arrivé. De lister des démons qui existent pas sans prendre conscience que ce sont eux les démons, derrière tout ça. Bebe sait pas. Bebe réfléchit à ces choses là parfois mais jamais assez longtemps pour trouver le mot de la fin, à cette histoire là. De toute manière, avec Dakota entre ses doigts, il préfère ne pas penser à tout ça. Il n'a pas envie de savoir si c'est bien ou si c'est mal, si c'est réel ou si c'est faux, tout ça. Pour lui, c'est son univers tout entier. Parce que ça a toujours été là, ça. Ota. Il a joué le con, un temps, a détourné les yeux et à s'éloigner. Il avait pas remarqué à quel point ça lui donnait du mal, à respirer. Bebe sait qu'il aime les gens beaucoup trop et n'importe comment, souvent. Mais avec le brun, c'est pas ça. C'est comme si à deux, ils s'aimaient de manière si décousue et si perdue que, ensemble, ça faisait quelque chose d'équilibré. Et c'est pas grave si, dans la rue, ou alors dans ses amis, y'a des gens qui les regardent comme si Bebe avait perdu la tête. Ils ont tous cette image trop pure du blond, dans la tête. Ils le voit tous comme un enfant, d'une certaine manière. Certains voient, parfois, qu'il est plus que ça. Il comprend pas, Becan, comment les gens peuvent juger Dakota sans le connaître, et croire que lui, il est saint et pur sans avoir creuser plus loin. Ils sont tout les deux pris pour ce qu'ils ne sont pas, au final.
La vérité, c'est que parfois, souvent, Dakota a plus de coeur que Bebe.
La vérité, c'est que Becan, il a plus de mal de vivre que Dakota.
La vérité, c'est que le noir absorbe les couleurs et que le blanc, il se contente de les réfléchir. Dakota est trop plein de tout, on le croit vide. Bebe est trop vide, on le croit plein.
Mais ça va parce que au fond, le noir, il absorbe aussi le blanc, non ? Ensemble, ils forment un semblant de gris, quelque part. C'est pas vraiment le paradis, c'est pas non plus l'enfer aussi.
C'est juste eux.
C'est juste des étoiles dans les yeux de Dakota alors que Becan l'observe. Des étoiles qui brillent si fort que le blond est surpris à chaque fois de savoir que peu de gens, sauf lui, les voit. Polly lui a pris le bras, un jour, il n'y a pas si longtemps, avec des larmes dans les yeux, pour lui dire merci de les voir. Le blond a fini par la prendre dans ses bras avec une douceur qui a fait pleurer la femme comme une madeleine et, quelques minutes plus tôt, Dakota est arrivé dans la cuisine sans rien comprendre et s'est mis à les insulter. Bebe l'a embrassé fort, les larmes encore dans les yeux mais un rire, aussi, présent.
C'est idiot quand même de lui dire merci pour aimer Dakota. Bebe sait même pas s'il est capable de faire autre chose que ça. L'aimer, c'est un peu comme respirer. Ou alors, manger. Et Bebe, parfois, il a le ventre vraiment plein, mais ça l'empêche pas de continuer. C'est un peu comme ça, avec Dakota. Il a envie de l'aimer au point d'en exploser, même si ça fait mal, même si c'est sanglant, au final, parce que c'est trop bon, comme sensation.
C'est comme le regarder. Comme là, alors que le brun s'allume une clope et qu'il a la main contre l'entrejambe. Bebe le trouve beau. Bebe a du mal à détourner les yeux de lui. À ne pas dévisager ses cheveux humides, son visage un peu luisant par la sueur et son regard, un peu dur oui, mais toujours brillant. Ça lui donne envie de l'embrasser. Ça lui met des noeuds dans les tripes et une tension monstre, dans le pantalon. Ça lui donne envie que l'instant dure une éternité. je suis jamais froid avec toi ota. t'es là pour me réchauffer. en dedans et en dehors, tout le temps. Il accompagne les mots avec une tentative de clin d'oeil qui, comme toujours, échoue. Sur la banquette, le blond gigote un peu, le jeans déjà serré sans la tension qui s'y trouve, à l'instant. Au final, il ouvre le bouton et la fermeture éclair avant de démarrer le camion, dérangeant les gens aux alentours par le grognement exagéré du véhicule. Il porte peu attention à la boue au sol, encore moins aux passants, et se contente plutôt de quitter rapidement le cinéparc pour bifurquer vers une route de terre certainement prise par les employés du parc. Les arbres sont grands, ici. La nuit est noire, aussi. Et Bebe s'avance entre les arbres, sans chemin précis, pour au final laisser la voiture s'éteindre derrière quelques grands conifères. À la radio, la musique n'a rien de romantique. Le chanteur hurle pour ouvrir le son puissant des instruments quelque chose à propos de la mort et du démon, mais même ça, c'est pas aussi fort que les battements de son coeur. La langue effleure ses lèvres et Bebe, il lâche le volant des mains pour les poser sur les épaules de Dakota. tu sens le fromage et le sel qu'il lui dit, comme si c'était la plus belle chose du monde, avant de s'agiter de nouveau pour s'asseoir face à lui, sur ses cuisses. De manière curieuse, il s'empare d'une de ses mains encore grasses et passe sa langue contre son index. c'est comme une frite. Le regard n'est pas aussi innocent que les mots, encore moins quand il met le doigt dans sa bouche. tu veux aller dans la boite du camion ? on pourra s'allonger. Il a surement encore faim, le blond, car de l'index, il passe aux autres doigts.
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Il était parfois difficile pour dakota de comprendre bebe. Ça l’était davantage lorsque les deux hommes n’étaient pas sur la même longueur d’onde. Parfois, dak regardait le blond et poussait des grognements d’inconfort comme pour faire comprendre au garçon qu’il devait arrêter ses énigmes et devenir plus clair avec lui. bowers n’avait plus envie de jouer. Et qu’elle fut son agréable surprise quand, durant cette soirée, il réalisa que cette fois-ci, les deux seraient rapidement d’accord sur la chose. Il fait bon, presque légèrement chaud, les esprits sont plus légers mais les corps semblent plus lourds, croulant sous le poids d’un certain désir qui ne cessait de grimper encore et encore. O ils avaient attendu le dénouement de cette soirée depuis quelques semaines déjà, si bien que dak s’était demandé si un jour, il aurait le droit de lui montrer à quel point il était attaché à lui, à sa manière. Il avait patienté, râlé un peu, car bebe ignorait le véritable pouvoir d’attraction qu’il détenait sur le brun ; et oui, souvent dakota avait cru à des signaux envoyés de la part de son jules, qui finalement s’étaient révélés être de simples marques d’affection sans arrières pensées. C’était pour cette raison d’ailleurs que bowers ne voulut pas croire, il y a quelques minutes, ce qui était en train de se produire sous son nez. ils y étaient ; le moment où ils ne feraient plus qu’un. le yinn et le yang ensemble pour former une entité parfaite. C’était eux ; bourrés de défauts séparés, mais ensemble touchant à la perfection. Leur perfection. Leur vision des choses.

Les fugitifs prirent leurs jambes à leur cou et partirent rapidement du cinéparc. L’air y était pollué par tous ces gens qui, objectivement avaient le droit d’être ici. Pour dak il en était autrement ; quand il était avec bebe, il devenait mauvais, et avait la fâcheuse tendance à vouloir tuer tous ceux qui osaient les importuner. Dakota ne connaissait aucune limite ; et cet effet était curieusement décuplé quand byrne était dans les parages. Il était comme son chien fou, celui qui attaquait quand on le lui ordonnait et qui pensait encore avoir un certain veto. Ce n’était qu’une illusion. Dak n’avait pas de personne au-dessus de lui ; il traitait bebe comme son égal même si parfois il avait tendance à le placer sur un piédestal.

Ce soir, cependant, la bête allait pouvoir reprendre les rênes. Ils s’arrêtèrent, isolés, dissimulés derrière de grands arbres centenaires. Dakota se sentait bien ici, dans l’ombre, dans l’intimité froide de la nuit et de la forêt. C’était loin de son univers, loin de son monde lumineux, aveuglant et dégueulasse ; où les poubelles trainaient à toute heure de la journée et où les chiens errants venaient marquer leur territoire quand ce n’était pas les hommes. Dak aimait oriel, mais ce soir, il aimait davantage cette place, avec bebe, dans ses bras. Bebe, qui avait commencé à l’aguicher et qui continuait de plus belle sans savoir ce que cela allait entrainer. Car si becan avait déjà vu dakota fou de rage, paisible ou encore réfléchi ; il ne l’avait jamais ressenti sur le plan sexuel. Bowers était un homme entier, et il avait tendance à s’enflammer, lui et ses pulsions dominantes et destructrices, lorsqu’aucun voile ne le retenait plus. Il avait envie d’enchainer le blond, mais un désir nouveau semblait pousser en lui : celui d’être lui aussi possédé.

Alors il passait une main de libre dans son dos, fixant de ses yeux de feu, la scène qui se déroulait sous son nez. ô il savait que bebe avait des manies plutôt douteuses derrière ses airs de puceau qui amusaient bowers, mais il s’était douté que toute cette mascarade cachait quelque chose d’autre. et il n’était pas déçu du spectacle. Déjà il crut que sa peau allait s’enflammer alors que les deux amants n’étaient même pas dans le feu de l’action.
Lorsque bebe lui proposa d’aller à l’arrière du camion, ni une, ni deux, de son pouvoir, le brun fit basculer l’autre sur la banquette et ils s’enfermèrent bientôt tous les deux dans cette vaste salle, décorée et remise en ordre. Dak poussa bebe sur un amas de couvertures et s’empressa de le défaire de son pantalon. Plusieurs sentiments galopaient dans son cœur et dans son esprit, il avait envie de prendre son temps, mais il n’en pouvait plus d’attendre. Alors il prit l’initiative de séparer les deux hommes de leurs vêtements puisqu’ils étouffaient. Bowers laissa glisser quelques morsures là où la peau du blond semblait l’appeler, et des rougeurs apparurent bientôt au niveau des clavicules du garçon. Il s’arrêta un instant, se redressant, et sentit son regard couler sur l’ensemble presque parfait que formait bebe. – il était beau – pensa dak un instant avant de réaliser que son regard avait soudainement changé.

Dak osa alors un instant de douceur. Il embrassa pudiquement les lèvres de bebe, descendant avec lenteur sur son torse pour le dévorer avec une infinie tendresse dont il n’avait guère l’habitude ; lui qui se prenait pour un mâle dominant était contrôlé par des sentiments nouveaux, une plénitude qui lui faisait du bien alors qu’en bas, tandis que leurs bassins s’accrochaient de plus en plus, la marque de son buste s’emballait, se mettait à émettre des sensations de bien être dans tout le corps du brun.

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C'est comme toucher le ciel ; ça vide les poumons en entier. La boiuche de Becan reste ouverte, comme s'il était perpétuellement à la recherche d'oxygène. Et il la chercher au travers de baisers, autant contre la peau du brun que contre ses lèvres. Il la cherche éternellement, et geint terriblement lorsqu'il ne peut pas, à murmurer des choses qui ne se disent pas, pas tout haut comme ça, mais que le blond dit sans la moindre honte, le bleu de ses yeux trop brillant, un brin de rouge contre le visage et contre le torse. Ça pourrait le tuer, toute cette merde. Il se tue à petit feu, à jouer avec le feu, à jouer avec Dakota et à l'aimer si fort. À se perdre dans ses bras. Il le sent contre sa chair. Il le sent contre son dos, là où la marque se trouve et il se demande avec naivement si Dakota peut le sentir également contre son torse. Si une part de lui sait, est au courant du lien qui les unie. Il aimerait. Il aimerait tellement. Mais Bebe n'en parle pas, comme il n'en a pas parlé, depuis les derniers mois. Ça ne lui dérange pas si Dakota ne le sait pas, tant qu'ils sont ensemble. Tant qu'il peut sentir ses baisers contre sa peau, parfois brusques et d'autres fois, comme à l'instant, presque timides. Les plus délicats lui remuent les entrailles avec encore plus de force que ceux qui sont violents. Ils prennent son coeur en otage. Et Bebe ouvre les yeux, pour le voir. Pour observer Dakota, seul et avec lui, tellement lui. Sans les remarques, dans les défenses. Un dakota un peu fragile, un peu hésitant, un peu enfant. Le brun lui donne envie de le prendre dans ses bras et de le serrer contre lui, fort. Alors, le blond le fait. Il l'étouffe de ses bras puis de ses baisers. Il le garde fort contre lui, au travers des baisers et des caresses, sans le moindre mot, ou avec peu, pour lui faire comprendre ce que disent les battements de son coeur. Bebe a dit je t'aime trop souvent, déjà. Il a surement dit des trucs niais par millier, mais ils étaient vrais. Peut-être que Dakota en a marre, déjà. Le blond aime croire que son petit ami aime les entendre. Il aime imaginer un rouge contre ses joues, lorsqu'il lit ses messages, quand il lui dit la chose la plus mignonne qui soit. Parce que sur ses joues, y'a du rouge souvent aussi, comme un grand sourire sur sa gueule et des étoiles dans ses yeux, quand Dakota lui envoie des messages maladroits qui veulent dire plein de choses venant du coeur.
C'est dans les baisers et les gestes du brun que se trouvent les messages maladroits, cette fois. Dans les tendresses qu'ils s'échangent, sous le ciel, sous les arbres. Ils sont à la vue de tout passant et pourtant, Bebe ne s'est jamais senti aussi isolé en compagnie de Dakota. Dans une bulle, comme si le monde leur appartenait. Comme s'ils avaient otut le temps du monde. Alors, parfois, Bebe éloigne son visage, dégage un peu son corps. Il ralentit le rythme fou de Dakota pour profiter de l'instant, pour faire durer la chose encore plus longtemps. Entre les lippes roses et gonflées, des mots légers sont murmurés, lourd de promesses. Les yeux brillent malgré la nuit, et qu'importe si Dakota croit n'être que noirceur, c'est son propre reflet qui apporte les étoiles dans l'iris. Le reflet de la lune.
Il essaie de ne pas cligner des yeux, souvent. Il essaie de voir tout ce qu'il peut voir, d'entendre tout ce qu'il peut, de se souvenir de tout. Bebe n'en a rien à faire, des premiers instants. Il veut uniquement que la chose dure le plus longtemps possible, qu'importe si son corps s'emplie de courbatures, qu'importe si ses muscles tremblent, au final. Et ils le font, presque tout, d'un sentiment tendre et agréable, lorsque les chairs se calment un peu, lorsque les souffles se reposent légèrement et que, après la longue étreinte, il reste pourtant pressé contre Dakota, à demi sur son torse, terriblement bien, déjà assoifé pour recommencer de nouveau. Mais Bebe reste calme, un insant. Il soupire doucement, à dévisager les étoiles au travers des branches et des feuilles, dans les arbres. regarde Il lève un doigt vers les cieux et trace quelque chose, entre plusieurs étoiles. Une constellation. La leur. Sur ses lèvres, le sourire est doux. I tourne ses yeux vers Dakota, et dans la noirceur, le bleu en brille. c'est notre constellation. qu'il dit, simplement. Les lèvres ne tardent pas à se poser contre la chair, quelque part sur le torse puis contre la machoire, et Bebe ferme les yeux, ensuite, en soupirant doucement. Il est bien. Dans son dos, sa marque est encore chaude et tendre, comme un feu sur la plage peut le réchauffer, comme un plaid par une nuit froide. c'est notre marque qu'il dit, au travers des bons sentiments et de la tendre fatigue, parce qu'il rêve de le dire depuis longtemps.

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L’étreinte était à la fois chaude et musclée, tendre et sincère. Dak ne s’était pas laissé aller à la douceur depuis très longtemps, et il n’était même pas certain d’y avoir, un jour succombé. Tout n’avait toujours été que ténèbres autour de lui, si bien que c’était désormais une habitude d’être brusque et sec autant dans ses paroles que dans ses gestes. Après tout, n’était-ce pas ce que ses anciens partenaires recherchaient auprès de lui ? la brute épaisse qui pourtant excite ? avec bebe tout était si différent, et cette différence semblait si facile à accepter. Dakota arrivait à se rassurer auprès du blond : lui, il l’avait choisi, indépendamment de toutes ces conneries de soulmark ou d’âme-sœur prédestinée. Byrne était sa moitié, c’était le cœur qui parlait et non pas une cicatrice qui luisait comme le soleil. Bowers était maintenant couché contre l’autre. un bras sous son dos, la tête légèrement de travers, toujours en contact avec son hôte. Le froid s’installait peu à peu dehors et pourtant, dans un grommellement de confort, le gosse retira les cheveux légèrement collés à son cou. Il se sentait bien, complet, une plénitude qu’il n’avait pas éprouvait depuis longtemps. Dak n’avait pas de mal à assumer l’affection qu’il portait à bebe, il ne le montrait simplement pas de la même façon. Faire en sorte que dakota n’aille naturellement, pas voir ailleurs était déjà un progrès monumental et tout s’était fait dans la douceur du moment. il paraissait normal pour le brun de ne pas trahir bebe, et ça avait toujours été ainsi, depuis leur plus tendre enfance.

Le regard du nulls suivit la trajectoire du doigt de byrne, il observa à peine une seconde les étoiles, bien moins intéressé par les constellations que son compagnon, et se contenta d’émettre un son d’approbation, presque endormi, tant la morphine lui agressait avec plaisir, les narines. Un souffle plus tard, dak se redressa légèrement et alluma une énième cigarette, la savourant presqu’autant que l’échange qui venait de se produire. La clope après une telle étreinte était certainement la meilleure que dakota n’ait jamais connu. L’éternel sourire de bowers se figea cependant lorsque bebe parla de leur « marque ». se grattant le torse, là où la cicatrice semblait luire, le gamin grogna « - arrête un peu avec ces conneries. Ça n’a rien à voir avec des marques ou des histoires de bonne femme. Nous c’est réel tu comprends ? pas b’soin d’avoir une tâche de naissance ou un truc dans le genre pour savoir que ça a toujours été nous becan. » son ton était sec, et pourtant, ses mots traduisaient la sincérité de son attachement pour bebe. Il était intolérable pour dak d’entendre parler de ces contes, et de ces légendes urbaines. S’il s’avérait que tout ceci était vrai et que les deux bambins étaient bel et bien des âmes-sœurs marquées, bowers risquait de prendre peur et de ne plus savoir démêler le vrai du faux.
Il tira nerveusement sur sa cigarette « - si vraiment t’adores ces histoires à la con, on pourra se faire un tatouage en commun ou une connerie du genre. Mais pas un truc trop grand hein ? j’veux pas avoir l’air craignos. » le noiraud gloussa, s’approcha de bebe pour lui dérober un baiser ; comme pour lui faire comprendre qu’il ne fallait pas qu’il se vexe. Dakota pouvait bien faire énormément d’efforts pour les beaux yeux du mécano, mais il ne pouvait pas rejeter sa vraie nature ; celle qui avait fait de lui l’homme sur lequel becan s’était retourné.

Dak se rallongea finalement auprès de l’éphèbe, glissant ses doigts puant la nicotine, entre les siens, et dans un silence qui en disait long, il laissa les phéromones le berçaient quelques secondes, dans un monde où tous ses maux avaient disparu. Car c’était ce genre de délicieuses sensations que lui procurait la compagnie du blond.
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Ça lui fait mal au coeur. Ça lui fait mal au coeur, dans un sens, de savoir à quel point Dakota déteste les histoires d'âme soeur et de marques parce que lui, depuis tout petit, il rêve que de ça. Il rêve de trouver sa moitié et d'être aimer comme jamais, parce que de l'amour, Becan en a toujours voulu, mais il en a jamais énormément eu. Peut-être que, quelque part, il regardait toujours dans la mauvaise direction, parce que le brun a toujours été là, proche de lui. Mais Bebe, il a parcouru des bras trop nombreux et des étreintes par centaine pour essayer de trouver sa moitié et vivre quelque chose de beau. C'est un peu idiot de sa part, parce que maman était l'âme soeur de papa mais elle a foutu le camp quand même, et que papa, c'est même pas papa, en vrai, car maman le trompait. Mais ça empêche pas le blond d'y croire encore, aux âmes soeurs, et aussi de vouloir, très fort. Il se souvient, plus jeune, avoir marqué sa chair de la marque de Dakota sans savoir que c'était aussi la sienne parce que inconsciemment, il voulait être sien. Il le voulait pour lui, tout entier. Et ça le rend triste, alors, de savoir que Dakota, il n'aime pas ces histoires là. Qu'il en a peur, peut-être. Bebe sait, après tout, que Dakota, il est pas si fort que ça. Il joue les grands mais ça, il l'a toujours fait, même quand ils étaient minuscule, l'un et l'autre. Il jouait les grands devant les autres, devant sa mère et son père, et devant Bebe aussi, mais un peu moins fort. C'est difficile de voir Dakota, derrière tout ce qu'il fait, pour les autres. Parce que Dakota, il essaie de suivre une image, une impression de lui-même qu'il voit, dans le regard des gens. Bebe il sait ; il fait un peu pareil, jour après jour. Mais parfois, c'est pas très bon, d'être juste ce que les autres veulent qu'on soit. Bebe, il aime être lui-même, parce qu'avec Dakota, il a l'impression qu'il a le droit. Il a l'impression que le brun le voit réellement. Parce que dans la vie, dans la nuit, personne ne peut se cacher de la lune. Ses rayons se posent contre notre chair qu'on le veuille ou non. Et Bebe, il se pose tout contre Dakota, à le dévisager et à glisser ses doigts empestant le sexe contre sa chevelure encore humide par l'étreinte, et il a envie d'y enfouir son nez, dans la chevelure, alors il le fait, parce que ça sent la sueur, le sexe, et Dakota, aussi. Un peu la fumée de cigarette aussi. Celle qu'il aime, maintenant. Celle qu'il fume parfois, quand le brun n'est pas là, et que ses vêtements ont perdu sa sueur, depuis le temps. Y'a rien qui le rend plus triste qu'une journée de lessive faite par Polly.
Sauf peut-être les mots que Dakota aboient, un peu violents, un peu doux en même temps, mais qui blessent son coeur d'enfant. Son coeur d'enfant qui a demandé Dakota en mariage alors qu'ils avaient tout juste quatre ans. Son coeur d'enfant que, Bebe aime croire, savait tout au fond qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Parce que c'est pas juste une histoire de marque. Bebe, il en a deux, de marques. Il y a une autre personne qu'il peut aimer, peut-être. Et il la connait. Mais c'est Dakota qu'il veut. Il a choisi encore plus creux que juste choisir, celui lui. Et il se dit que, peut-être même sans marque entre eux, il aurait choisi le brun, parce que y'a que lui pour le comprendre. Y'a que lui pour sentir aussi bon, même en sueur, même avec une cigarette à la main et des mots horribles à la bouche. Y'a que Dakota pour lui donne envie de pleurer comme de l'embrasser. Le coeur se brise. Pour les mots. Pour Dakota, fragile, aussi. m'appelles pas becan qu'il susurre à demi mot, toujours pressé contre lui, les yeux fermés. Il ne regarde plus les étoiles, déjà. Il ferme les yeux fermés dans son coeur et dans celui du brun mais c'est que noirceur.
Les doigts de Dakota dans les siens mais son coeur, lui, loin. Bebe pince ses lèvres et essaie un peu de retenir ce qui ressemble à des larmes, dans ses yeux. Quand il les ouvre, ça brille. Il ne sait pas si c'est la lune, les étoiles ou alors, les larmes. Il ne sait pas pourquoi tu dis des choses comme ça ? pourquoi tu sais pas ? pourquoi tu comprends pas ? Il renifle un peu tout bas et serre ses doigts. Il a envie de fuir mais Bebe le tient fort, parce qu'il sait, au fond, à continuer de parler, qui va fuir. Il le tient en otage. j'ai déjà un tatouage. non, deux. j'ai deux tatouages pour toi. tu les connais ? tu les as vu ? on dirait pas. je t'ai jamais dit. Le regard pur se tourne vers le brun, et Bebe l'observe, à attendre ses mots, à vouloir son conte de fée. j'ai ta marque tout petit contre la cheville parce que je voulais avoir l'autre partie de ta marque, quand j'étais ado et que toi, tu en voulais pas, de ta marque. moi j'en voulais parce que c'était la tienne. et j'ai tes initiales derrière l'oreille, aussi. je sais plus laquelle, par contre. Le regard si creux dans le sien. Les doigts qui serrent si forts ses doigts. La cigarette pollue l'air et ses poumons mais ça le rassure. Ça sent eux, ça sent bon. Bebe a presque espoir, ce petit con. et - et une marque, aussi. une vraie comme la tienne, de cachée. mais tu le sais, non ? tu le sais. tu l'as vu, cette fois là, après la douche. quand on s'est disputé vraiment fort en se disant je t'aime, avant de se mettre ensemble. tu le sais, non ? t'y avais posé tes doigts. Beaucoup d'espoirs, dans ses yeux.
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L’esprit brouillon et limité de dakota le convainquait encore qu’il ne s’agissait que d’une énième dispute où bebe avait besoin d’être rassuré. Après tout, ils s’étaient donnés l’un à l’autre, chose que le brun avait attendu depuis longtemps malgré le fait qu’il ne cessait de repousser le moment. il n’avait pas d’explication pour ce genre de comportements. Peut-être avait-il désiré prendre becan par les sentiments pour le faire rester ici. Cela paraissait une bonne raison ; étant donné les mauvaises expériences que dak avait vécues quand l’autre avait pris la poudre d’escampette. Il n’aimait pas y penser, c’était un très mauvais souvenir pour lui, et, à chaque qu’il se remémorait ça, son poing se serrait d’une pulsion soudaine. Quand il baissa les yeux, un petit rictus envahit sa figure presque fatiguée : bebe était bien là, collé à lui, mélangeant leurs peaux un peu plus. Et bowers se sentait bien ; et il se sentait entier, rejetant la cause de cette sensation sur les sentiments qu’il était désormais certain d’éprouver à l’égard de son martyr. Il grogna brusquement quelques mots, tentant d’y mettre les formes sans grand succès lorsque le blond commença à faillir. Dakota ne comprenait pas vraiment où il voulait en venir, son esprit allégé par les bonnes ondes qui traversaient ce van. Il n’avait pas envie de se prendre la tête, et certainement pas pour ces conneries. Pour le nulls, bebe savait très bien ce qu’il pensait de toutes ces théories, mais le brun n’avait pas compris que cette fois-ci, les complaintes étaient bien sérieuses, et la peur bien ancrée dans les yeux de bebe. Lorsqu’il vit ces rougeurs gravés au fond de ses pupilles, bowers pensa d’abord que l’autre était trop sensible, ou qu’il était défoncé au plaisir ; il le fixa de marbre avant de reporter son regard ailleurs, l’épaule tressautant comme pour faire comprendre qu’il se foutait pas mal de ce que byrne lui confiait.

Pourtant, le bien être laissa soudainement sa place à l’inquiétude. Les sourcils du dadais se froncèrent, sa bouche s’inversa dans une moue inconfortable et son corps sembla soudainement douloureux. il ne comprit pas pourquoi ; ou fit semblant de ne pas le saisir. Pourtant tout sembla clair dans la bouche de bebe, son mal être se reflétait dans le corps du brun. il se recula dans le van, abandonna les bras du blond et le dévisagea comme s’il avait à faire à un inconnu. La vérité frappa alors le gosse en pleine poitrine. sa marque commença à le démanger, elle, qu’il avait mis tant de temps à oublier. Il fixa sa peau, gratta la marque qui rougeoyait comme un joyau.
Un grognement passa ses lèvres, puis un grondement, alors que ses ongles s’enfonçaient dans sa chaire. Il avait du mal à croire que bebe avait raison, mais l’épisode de la douche, si tendrement rappelé, eut le même effet qu’un coup de massue. « - tu dis n’importe quoi. » tenta une dernière fois dak avant d’attraper bebe pour lui faire tourner le dos.

Il souleva son tshirt. Ses yeux s’écarquillèrent. Il eut à peine besoin de regarder. La puissance de la marque l’envahit ; il voyait, ressentait tous les tracas de byrne, toutes ses questions, ses doutes, ses peurs. Tous ces sentiments lui voutèrent l’échine alors qu’il rejeta la seule personne qu’il n’eut jamais aimée. Les pupilles de dakota se remplirent d’effroi. Il avait mal, il brûlait de cette présence, sans pouvoir contrôler son corps qui devint fou à la seconde où dak prit conscience qu’il avait une âme-sœur et qu’elle se trouvait depuis tout ce temps à ses côtés.

L’enfant ferma finalement les yeux, et dans un relent de colère, laissa des poings s’échapper de son corps et taper tout ce qui se trouvait dans la voiture, abimant les parois de coups violents. Quand il rouvrit ses pupilles, il était devenu fou. « - alors c’est ça ?! c’est une finalité ?! » hurla le gamin de toutes ses forces « - tu es revenu pour ça ? parce que je suis ton âme sœur et que la vie doit se faire à mes côtés ?! tout ça alors c’est des conneries, tu viens parce que tu dois venir, parce que c’est écrit, et non parce que tu en as envie. » il avala bruyamment sa salive « - et moi aussi alors. »

Cette pensée s’ancra dans son esprit : rien de leur relation n’était sincère, ils étaient simplement attirés l’un à l’autre à cause de cette tâche sur leurs corps. Ils n’avaient pas choisi de s’aimer, ils y étaient contraints. Dakota sentit une lourde tristesse l’envahir, le van arrêta d’être secoué par sa détresse. Il se rhabilla. « - je ne peux pas rester. » souffla-t-il complètement désorienté et faible « - je ne peux pas rester avec quelqu’un sans sincérité. » ; « - je ne peux pas être prisonnier de ça, je me le suis toujours promis. »

Il en voulait à bebe. Il lui en voulait d’être aussi enchanté de posséder l’autre moitié de dakota. Il lui en voulait d’avoir gâché ce moment avec ses gémissements trop vrais. Il lui en voulait de le blâmer alors qu’ils ne pouvaient plus se comprendre. « - tout est de ta faute. » chuchota finalement le brun avant de sortir du pickup comme une furie, marchant droit devant, chancelant, sans se retourner.
Il avait mal, parce que sa marque lui demandait de rester, de chérir cette autre personne que dakota se convainquit en quelques secondes de haïr. Elle l’appelait, tenta de ralentir ses pas, son pouls et ses pulsions : pour qu’il abandonne, pour qu’il s’abandonne auprès de bebe. Mais bowers ne voulut plus se laisser berner par cette effroyable cicatrice. Elle allait disparaitre une bonne fois pour toute ; tout comme ce qu’il avait construit avec byrne.

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