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 hands in sludge (ajay)

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Nephtys Carmichael
Nephtys Carmichael
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MessageSujet: hands in sludge (ajay)   hands in sludge (ajay) EmptyLun 4 Déc - 16:45

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Nephtys, elle aime son job. Elle aime Jamie, avec qui elle travaille tous les jours. Elle aime se réveiller le matin en se disant qu’elle va passer la journée les mains dans le cambouis. Mais Nephtys déteste ce quartier. Nephtys déteste voir les gens heureux, souriant. Elle aime pas les regarder rire sans aucun raison apparente. Elle aime pas voir leur tête de débiles qui voient la vie en rose.
Par contre. Nephtys, elle prend un malin plaisir à les regarder, eux et leur tête de déconfits quand ils la voient rouler sur la route, à dépasser les uns et les autres. Ils sont pas habitués, eux, à voir ça. Au Reservoir Dog, bien sûr. Mais ça mis à part, les motos, ils les voient qu’à travers des putains d’écrans. Et ils les conduisent avec une manette, bien loin du danger. Ils comprennent pas l'attrait de l’adrénaline, l’appel du danger. Ils pigent pas tout ça. Alors forcément, quand ils voient une meuf, sur une bécane de mec (sexistes) rouler que sur une roue, ça les effraie. Ou ça les attire, pour certains. Mais Nephtys s’en fout, finalement. Elle veut juste arriver au taff le plus rapidement possible. Et oublier à travers les fumées, les pots d’échappements et les roues trouées que ce quartier, que cette ville, c’est pas la sienne. Oublier qu’ici, elle est pas à sa place. Et continuer à essayer de convaincre Jamie de bouger l’garage, de vendre l’échoppe et de l’ouvrir autre part. Si ce n’est à côté, plus près de l’espace des courses. Mais juste. Pas là quoi. (Nerds).

Elle descend de la moto et enlève son casque. Jamie est là, à l’attendre, clé en main. Elle sera pas là aujourd’hui, elle l’avait prévenu. Et peut-être que Nephtys a mis une attention toute particulière à arriver en retard, juste pour marquer l’coup. Et Jamie le sait, qu’elle l’a fait exprès. Son visage dit tout, son regard exprime la malice que lui reflètent les yeux de Neph. Et elles en sourient. Tu rattraperas tes heures ce soir, évidemment. Je compte sur toi.
Sur ces mots, elle monte sa moto et démarre. Le bruit du moteur la fait sourire, et Nephtys y répond d’un demi sourire amusé. Elle a du bosser pour qu’il fasse autant de boucan qu’ça, ce minuscule moteur.

La silhouette de Jamie hors de vue, Nephtys retourne le signe sur le côté du garage. Il indique maintenant un joli “ouvert” noir sur un fond plus très blanc. Dure vie que mène la couleur de la pureté dans un endroit rempli d’huile, de saletés et de fumée.
Nephtys s’assoit. Elle est seule. En plein milieu d’semaine, il y a peu, trop peu de chance que quelqu’un vienne au garage aujourd’hui. Et ça l’arrange. Pas qu’elle n’ait jamais envie de communiquer avec quiconque, mais quelque chose, elle arrive pas à mettre le doigt dessus, fait qu’aujourd’hui, c’est pire. Elle resterait bien seule, toute la journée, à lire des magazines, à tourner autour des voitures, des motos. A bidouiller ce qu’elle peut bidouiller. A piéger tout ce qui appartient à Jamie, juste pour se régaler de la grimace que ça lui provoquerait. (Chieuse). Oui, c’est un beau programme. Un programme alléchant.

Il est facilement cinq heures passées, et normalement, Nephtys devrait avoir fini depuis une demi-heure. Mais Jamie n’est pas encore rentrée, et elle s’est décidé à les faire, les heures sup’. Quitte à les faire, autant les faire un jour où y’a personne. Elle s’inquiète pas de l’absence de Jamie. Elle pourrait. Et longtemps, ça a été le cas. Juste après le suicide de Jean, elle devenait folle à chaque fois que Jamie était absente trop longtemps. Putain, heureusement que c’est passé.

Un bruit de pneu sur le gravier de devant le garage la fait hausser un sourcil. Elle est bloquée sous une voiture, la main occupée par une clef et l’autre par la pièce qu’elle essaye de changer. C’est pas une réussite pour l’moment. Plutôt un échec critique. Elle y fait pas vraiment attention, priant plutôt pour que la personne rebrousse chemin en voyant le garage vide. Sauf qu’évidemment.
Elle voit les pieds de la personne et la roue avant de ce qui est, manifestement, une moto s’arrêter à sa hauteur. Et c’est avec sa flegme et son ennui habituel collé sur le visage qu’elle s’extirpe de sous la bagnole.

Elle essaye de mettre un sourire sur son visage, mais ses muscles, inhabitués au mouvement la font probablement ressembler à une poupée de cire. Le genre carrément flippant. Alors elle arrête l’effort inutile, et laisse retomber ses lèvres dans une fine ligne. Bonjour. Sa voix est neutre. Trop. Neutre. Pour quelqu’un qui ne la connaît pas, en tout cas. Que puis-je faire pou… Elle lâche une expiration blasée. C’est con d’dire ça, tout l’temps là. C’est débile, et ça correspond pas. Vraiment pas. C'est pas elles, le surplus de politesse.
Panne ? Malfonctionnement ? Moteur qui fait pas assez de bruit ? Ou trop ?
Ah. Bah ouais. Voilà. Ça, c’est tout d’suite beaucoup plus crédible.
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MessageSujet: Re: hands in sludge (ajay)   hands in sludge (ajay) EmptyJeu 7 Déc - 23:14

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Avec le temps, Ajay s'était fait à l'idée que le visage qu'il rencontrait tous les matins devant sa glace était loin d'être identique à celui que les gens voyaient quand il se promenait dans la rue. Il avait fait le deuil de son être. Entre Ajay et le King, un fossé déjà se creusait et entre le King et tous ses costumes, un gouffre plongeait jusque dans les abysses. Et parfois, peut-être que son esprit s'y égaré plus longtemps qu'il ne devrait, dérouté par ses propres changements. Même après des années, on ne s'y fait jamais. Il est devenu le roi du mensonge.
C'est pour ça qu'il avait choisit le diamant pour représenter son gang, incassable, aux milles facettes, précieux mais aussi facile à imiter et faire passer pour une breloque. Il s'était fait aux petites différences qu'il façonnait de ses propres mains. Des véritables tours de magie. Au départ - surtout quand il était plus jeune - il modifiait la forme générale de son visage, la couleur de sa peau, de ses yeux, son sourire. C'est quand il est devenu plus expérimenté qu'il a commencé à modifier son apparence dans les moindres détails, préférant un éventail limité de possibilités. Moins de prétention, plus de véritables identités, travaillées. Pensées comme de véritables personnes. Ainsi, au cours de sa vie il avait été professeur, cuisinier, employé dans une hôtel luxueux, ébouer, écrivain, philosophe. Mien rien ne lui allait mieux qu'être un criminel. La facilité avec lequel il peut faire le mal le déroute toujours autant, les insultes sortent presque naturellement. Être méchant lui va mieux au teint que de se faire passer pour un enfant de cœur. Mais tout conte à besoin de son méchant loup.

Quand il s'élance sur sa moto, il reprend pied sur terre et paradoxalement c'est aussi le seul moment où ils se sent planer. Le poids sur les épaules qui l'affaisse et lui rajoute quelques années, se fait plus léger. Il peut rouler des heures sur des routes brûlantes, à ne plus discerner le bitume des démarcations, au coeur des embouteillages ou sur des kilomètres sans endroit où se poser. Jusqu'à l'épuisement, jusqu'au bout de la nuit. Le visage à découvert, il ne prend même pas le peine de se cacher. Personne ne viendra le chasser, personne ne sait qui il est, à quoi il ressemble. Dans Oriel, presque tout le monde connaît et pourtant personne ne sait qui il est. Il s'est vu attribué de nombreux titres à la place. Certains disant qu'il ressemblait à un démon, un homme de beaux quartiers, un ange - sans doute déchu. Aucun n'est proche de la réalité. Jay est un citoyen comme un autre, persuadé qu'une part de ce monde lui est dû même si au fond, ce n'est que du vent. Il s'est vu grand justicier, mais au final, la seule justice qui existe est celle qu'on fait soit-même ; Ajay n'est pas le meilleur juge. La seule chose qu'il peut toucher c'est l'argent, c'est la seule preuve qu'il a réussit dans son buisness. Peut importe au final si au lieu de vendre des surgelés, il vend des filles. Il sait ce qu'elles vivent. Mais ça ne le retient pas. Lui, n'a pas pleuré.

Pour plus de confort, il a troqué ses costumes habituels contre une veste de motard confortable et un pantalon des plus classique. Comme ça, on ne dirait pas qu'il est prêt à lâcher un gros billet pour une paire de pompes. La mote d'Ajay est un modèle rafistolé, presque rouillé, une véritable épave. C'est ce que la propriétaire du garage où il se rend répète inlassablement. Mais Jay l'aime sa foutue bécane avec sa peinture qui ne reste jamais propre très longtemps. D'ailleurs, quand on a l'oeil observateur, on remarque aisément que la plupart des tâches ne sont pas uniquement lié à des éclaboussures de peinture. Des sangliers... Il l''entretient comme il peut.
Une révision par mois.

Il arrive au garage tard dans la soirée. Le soleil commence à tomber dans l'horizon. La nuit tous les chats sont gris. Une expression qu'il aime particulièrement. C'est facile de se cacher en soirée. Il vient faire ses petites affaires à la mort du jour. Il ne sait pas ce que les employés savent réellement sur leur client. Son appartenance aux Nulls est plus ou moins évidente à cause du diamant peint sur l'enjoliveur de ses roues. Pas très discret. Mais parfois, c'est aussi bien. Il s'attend à trouver Jamie en arrivant mais il est reçu par une de ses employées qu'il a déjà aperçu et dont la patronne à du lui parler au détour d'une conversation. Mais il n'est pas sur de son prénom.  Il commence par N, quelque chose comme ça. Le King déteste quand sa mémoire lui fait défaut. Elle est plutôt jolie fille, avec un train hâlé et  une chevelure foncée. Dieu, qu'elle lui rappelle Nameha. Aussi aimable que les portières de voiture qu'elle doit claquer tous les jours. le genre de bout de femme qui ne se laisse pas marcher dessus, il devine.
Il a beaucoup d'estime pour elles, pour toutes celles qui savent placer un coup de pied où ça fait mal. Il préfère encore ça, à certains beauf de son espèce. Ajay plonge son regard glacé dans le sien, gardant une distance invisible entre eux. Comme deux bêtes sauvages qui se jaugent. « Jamie n'est pas là ? » qu'il claque. Déçu et amer. Les habitudes sont les habitudes. Il hausse un sourcil et abandonne sa moto pour retrouver le contact du sol. Les deux pieds sur la terre ferme, il retrouve ses marques avec la réalité qui l'entoure. D'instinct, il recule et se place dans l'ombre d'une poutre. Les lumières artificielles qui irradient d'une douce lumière donnent à son visage un lueur inquiétante qui n'est pas arrangée par les formes de son visage, comme taillé au couteau.
Et ça s'en rapproche. Pour calmer son envie de cigarette il croise ses bras et s’enivre de l'atmosphère. L'odeur lointaine d'huile de vidange, d'essence. Le cambouis. « Une petite révision et je pense que le compteur recommencer à merder. » Ajay est un habitué. Il espèce que la demoiselle saura être rapide. Il a des choses à faire en soirée, comme rentrer seul dans son appartement vide. Du coin de l'oeil, il ne peut s'empêcher de la regarder se mouvoir. Un peu trop curieux. « Je crois vous avoir déjà vu. Mais j'arrive pas à me rappeler de votre prénom. » Il aime connaître les gens a qui il a affaire. Comme un bon client qui aime avoir ses fourmis de prédilection. Pas forcément les détails de leur vie ; Ajay ne sait par grand chose des gens qu'il fréquente en dehors de ce qu'il a besoin de savoir.  
Savoir le nom de mamie, il s'en tape. Tant qu'il sait qu'elle existe et que son adresse lui permet de lui placer un couteau sous la gorge. Les gens sont d'un ennui le reste du temps. Leurs accorder même une conversation lui est bien compliqué.  
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Nephtys Carmichael
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MessageSujet: Re: hands in sludge (ajay)   hands in sludge (ajay) EmptyVen 8 Déc - 18:08

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Elle l’écoute parler, s'interroger sur la présence, ou l’absence en l'occurrence, de Jamie. Et Nephtys pourrait devenir facilement sarcastique, lui sortir un “si si, on joue à cache cache”, mais se retient. Après tout, il a l’air d’être habitué à venir ici, et Jamie lui en voudrait de lui avoir fait perdre un client à force d’ironie.
Elle le regarde descendre de son destrier, et peut pas s’empêcher de trouver qu’il se la pète. Un peu. De trouver qu’il aurait pu faire plus simple, moins démonstratif. Nephtys trouve que tout l’monde se la pète en ce moment. Que tout l’monde trouve un intérêt certain à démontrer qu’ils sont meilleurs, plus forts, plus intéressants que les autres. Et Nephtys, ça l’emmerde cette égocentrisme de bas étage.
Puis, doucement, elle se souvient qu’elle s’en fout. Que c’est un client. Et que la façon dont il descend de sa moto est bien la dernière chose qui devrait l’intéresser. Elle le regarde pas, Nephtys, une fois qu’il a mis les pieds à terre. Elle regarde uniquement la moto, belle, moto. Un petit peu trop maculée de rouge à son goût, mais après tout. Il peut bien faire ce qu’il veut d’sa bécane. Et si ça l’amuse de foncer dans des animaux, ou des humains, ou des pots de peintures rouges, c’est certainement pas ses affaires, à elle.

Elle hoche doucement la tête aux paroles de l’homme, et s’approche de la moto d’un pas décidé. Elle laisse son regard divaguer quelques secondes quand même vers le motard. De là où elle est, elle le voit peu. Il est clairement pas à la lumière, à croire qu’il l’aurait fait exprès, et elle discerne sa silhouette plus que réellement ses traits. (Bordel, Jamie). Elle note dans son esprit, rapidement, à l’encre rouge, d’avoir une discussion avec la rousse sur les clients chelou qu’elle reçoit en son absence.
Pourtant, y’a quelque chose chez lui, une aura. Nephtys dégage ses yeux de l’ombre où s’est réfugiée la silhouette, mais ce sentiment reste. Cet homme transmet des trucs. Il est effrayant, bizarre, attirant, aussi.
Tout ce qu’elle déteste chez un homme.
Peut-être qu’il lui rappelle un peu trop l’autre, homme (enflure). Il était plus jeune, plus connu. Mais il était effrayant, attirant, bizarre. Beau. Et ça lui fout un coup d’poing dans l’bide quand elle pense que c’est ça, la première raison qui a empêché les gens d’les croire.
Il était beau. (Putain)

Nephtys.
Elle veut pas lancer une conversation, en a aucune envie. Surtout pas quand sa présence seule ramène tout ces merveilleux et beaux souvenirs directement vers ses entrailles. Sarcasmes.
Elle fait le tour de la moto. Et sans aucune hésitation la tire vers un endroit plus lumineux du garage, loin de l’ombre, loin du propriétaire, caché dans l’ombre. Là où elle pourra l’examiner réellement. Elle se retourne, va chercher quelques objets, outils qu’elle avait laissé par terre lors de la première réparation. Et retourne vers la bécane.
Un nettoyage aussi ?
Sa voix est pas moqueuse, pas vraiment, mais quelqu’un la connaissant aurait pu entendre le faible rire derrière. La survie de Nephtys n’est possible que grâce au sarcasme incessant, dans un tout petit peu moins que la totalité de ses phrases. Et c’est très bien comme ça.

Une fois à côté de la moto, elle se met à travailler. Sa concentration est ailleurs désormais. Sur les rouages mécaniques. Moteurs, et autres composants. Elle tourne les clés pour écouter. Ses oreilles étaient pas attentives tout à l’heure, pas assez, quand il est arrivé. Et maintenant qu’elles le sont. Le bruit d’un moteur a trop de choses à apprendre pour passer à côté.
Elle jette un œil dubitatif au compteur et en lance un qui l’est encore plus à la silhouette lorsque le nombre qu’elle y voit lui semble étonnement bas. Le compteur déconne. Ou alors il utilise jamais sa moto. A part pour écraser des animaux, gens, ou pots de peintures.
Elle éteint le moteur et va chercher dans les dossiers de Jamie une quelconque info sur cette moto. Ou sur cet homme pour ce qu’il en est.
C’est quoi votre nom ? qu’elle demande. Les dossiers sont triés par noms.
Elle veut pas faire la conversation. Juste réparer une moto défaillante.
Et se débarrasser d’un client flippant. (Vite).
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MessageSujet: Re: hands in sludge (ajay)   hands in sludge (ajay) EmptySam 23 Déc - 22:46

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Si Ajay avait eu un peu de culture, il aurait fait une petite remarque sur le prénom de Nepthys. Déballé sa science infuse pour se rendre intéressant et se donner un peu de consistance. Mais à part le comparer à Nameha dans son for intérieur, il reste silencieux. Muré dans son attitude distante, ou aucune sourire ne perce son visage de marbre, les bras croisés fermés à toute discussion. Prêchant qu'il cherche à éviter les rides d'expressions. Il le note dans un coin de sa tête, pour une raison inconnue il s'en souviendra sans doute la prochaine fois qu'il viendra ; il est doué pour retenir des détails futiles, très observateur. C'est ce qui a fait de lui un bon voleur et un grand bandit dans l'âme. Là où les gens normaux voient le bleu du ciel, il y cherche les étoiles invisibles qu'il peut chaparder. Ajay vise toujours plus haut et plus grand que lui et essaye de ne pas trop craindre la chute, même si elle sait qu'elle est douloureuse. Il saute sans filet. Après tout c'est la douleur qui fait qu'on se sent envie. Ce qui ne tue pas rend plus fort ; et il peut continuer encore longtemps avec ses citations à la con.
La vérité, c'est que même en essayant on est jamais vraiment préparé quand on se prend une claque dans la gueule par la vie. Il faut trouver du plaisir dans les choses simples.
Et ça passe par prendre soin de ses objets. Et s'autoriser à ricaner à la pique intelligente de la demoiselle. Le King s'y connaît en sarcasme, pas né de la dernière pluie, mais son humour est plus caustique. Il étouffe son rire en toussant, soudain atteint d'un rhume foudroyant. Ça le tuerait sans doute d'être plus aimable, ça n'irait pas avec son costume. Il s'abstient de répondre ou de relancer le débat. Ça restera entre les "animaux" écrasés, Nepthys et lui. Il ne fait même pas exprès de se tâcher quand il travailler.

A la place son regard dévie sur les mains habiles qui dorlotent sa bécane et la précision avec laquelle elles effectuent les gestes. Il apprend, retient; dans l'espoir d'être capable de s'occuper lui même de ses affaires. La concentration fascine le King, plus souvent distrait qu'il n'en a l'air. Il y a peu de choses qui arrivent à le mettre dans un état de sérénité complet, où pendant un instant il se retrouve d'avantage en fasse de lui même. Pas Jay. Ni aucun autre prétendant. La cuisine. L'amour.  Il occupe son esprit comme il peut, apprécie le silence à sa juste valeur. Les paroles dépassent souvent les pensées, c'est ce qui l'a conforté dans sa discrétion - et puisqu'il ne sait pas parler autant qu'il se taise le plus possible. Il communique rarement autrement qu'avec des questionnaires, ne connaît les gens que grâce son indiscrétion. Ça lui brûle toujours la langue à un moment. Nom. Prénom. Profession. Pas plus informé sur ses proches que les administrations ; et les hommes ne sont que des numéros sur lequel il parie parfois. Pour toucher le gros lot ou rester dans la ruine.
Il se dit, Ajay, que c'est pour ça que sont fait les gens, pour se servir d'eux.  
Il lui faut juste quelques secondes pour se souvenir du nom qu'il utilise aussi. Il  décolle de son poste d'observation et fait quelques pas à la suite de l'employée, la reluque de loin sans arrière pensée. Il pense aux filles qui rêveraient d'être à sa place mais qu'il force à danser. (Que les Nulls forcent à danser). Elles viennent de tous mes horizons. Et s'il elles n'y étaient pas forcées, peut-être qu'elle serait là, à la place de Nepthys.
Si seulement. Elles avaient eu un peu plus de chance.
La plupart du temps, les gens dont Jay volent l'identité existent réellement, mais vivent à des kilomètres. Peut-être même, dans d'autres univers. Des noms qu'il a trouvé agréable, chantant, qu'il est persuadé d'avoir déjà entendu quelque part dans ses rêves. Au détour d'une poignée de main. Eux aussi n'ont pas eu leur chance. Mais Jay ne fait qu'emprunter.
C'est au nom de Sinclair. Et il se force à sourire pour paraître convainquant, clin d'oeil entendu.  Mais ça le rend juste plus flippant, coincé.  Et parce qu'il sait que sa présence dérange, il prend un malin plaisir à rompre le sortilège du silence. D’habitude j'ai le droit à une petit ristourne. Qui ne tente rien n'a rien.
La majorité y croit et même ceux qui doutent finissent toujours pas céder. Parce qu'après tout les papiers ne disent jamais le contraire et que personne n'aime fouiller. Ou le contredire. Il n'a pas le tête à l'emploi, pas le client auquel on dit non.  Pourtant, il aimerait bien qu'un jour quelqu'un essaye.
Juste pour voir ce qu'il se passerait. Sincèrement ça me coûterait combien de la faire nettoyer ? Retrouvant son sérieux, le King hausse les épaules de son vieux tic et perd son sourire.
Parce que c'était si gentiment proposé.
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Nephtys Carmichael
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MessageSujet: Re: hands in sludge (ajay)   hands in sludge (ajay) EmptyJeu 28 Déc - 0:29

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Elle cherche dans les dossiers. La plupart des noms, elle les connait. Elle répare leur voiture, leur motos. Et peu, mais certains, elle ne connait pas. C’est que Jamie s’en occupe. Et lui, il doit faire partie de ces gens là. Elle le regarde pas. Elle veut pas le regarder. Dans son esprit se construisent des liens qu’elle rejette, qu’elle réfute. Elle veut pas y penser. Et elle veut pas utiliser cette rencontre pour justifier un passage à vide dans sa vie. Donc elle lève pas la tête, reste les yeux fixées sur les piles de fiches attachées par des agraffes et attend une réponse. A un moment, elle lève les yeux sur la bécane. Elle est belle. Et Nephtys va se faire un mâlin plaisir de la réparer. Et, de la nettoyer.
Sinclair, il répond. Nephtys connait pas ce nom, Sinclair. Elle l’a jamais entendu, et elle hoche la tête. Sinclair. Elle cherche, farfouille. Quelqu’un a du regarder leur dossiers, et a oublié de les ranger, (putain). Dans leur parfait rangement par nom, y’a plus aucune logique. Et elle finit, après plusieurs minutes, à tomber sur Sinclair. Entre un Wheeler et un Beet. Elle en parlera à Jamie ce soir, pour comprendre qui aurait pu mettre le zouc dans leurs affaires. Mais pour l’moment, elle a un client. Et une moto. Et elle doit faire de son mieux pour pas que son visage à lui, mette pas trop l’bordel dans son esprit, à elle. Pas l’temps de penser à des dossiers mal rangés.
Pour l’instant.

Elle lève très rapidement les yeux vers lui, mais son visage fait un grimace bizarre. Et elle hausse les sourcils. Comme ça, avec ce visage là, il lui fait plus du tout penser à l’homme qui lui a brisé sa vie. Non. Plus à une personne très flippante. Sauf que l’flippant, ça lui a jamais fait peur à Nephtys. Le beau, le joli, le parfait. L’intouchable, c’est ça qui l’effraye. Le sans défaut. Le faux. Ca, ça l’effraye.
Elle irait pas se jeter dans la gueule d’un truc effrayant non plus, non. Non vraiment pas. Mais elle le préfère comme ça, le Sinclair. Flippant, le visage tordu d’une manière bizarre qui pourrait, avec de l’imagination, ressembler à un sourire. Plutôt que neutre. Neutre, et beau. Beau et faux.
Il parle d’une ristourne, et Nephtys hésite pas à lâcher un demi ricanement. Entre le “ouais, ça m’étonne pas” et le “bah cette fois ci, ce sera pas l’cas.” Jamie, c’est son truc, de fidéliser les clients, de les faire payer moins quand elle peut leur donner de la marge. De les inciter à revenir en allant parfois même, à leur proposer du thé ou des petits gâteaux. Nephtys l’a jamais vu faire (traîtresse) mais ça l’étonnerait pas.

Elle a les yeux rivés sur les fiches maintenant. Il vient pour des révisions. Et des nettoyages. Fréquemment.
Tu m’étonnes.

50 Stellars. Plus les 100 pour la révision.

Sans ristourne. Elle a bien des notes de Jamie précisant qu’il est un client à qui faire des prix s’il le demande, parce qu’il est sympa. Mais Nephtys s’en fout. Elle le connait pas. Et elle va pas aller perdre de l’argent parce que Jamie trouve un gars sympa.
(Manque de goût).
Elle relève la tête vers lui.

De ce que j’ai vu, il me faudra peut-être jusqu’à demain pour la réviser. Ca vous va ?

Si ça lui va pas, il pourra repartir avec, maintenant. Sans révision.
Ni nettoyage.
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MessageSujet: Re: hands in sludge (ajay)   hands in sludge (ajay) EmptyDim 21 Jan - 19:18

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Il se passe une éternité, entre le moment où la jeune fille reçoit l'information et le moment où elle trouve la fiche client. Une éternité pendant laquelle le King semble retenir son souffle, puis retrouver un peu confiance quand finalement il a le confirmation qu'il ne s'est pas trompé de nom. Pas d'erreur stupide. Parfois, Jay frisonne comme-ci il avait peur de quelque chose, ce qui est ridicule puisqu'il n'a plus peur de rien depuis longtemps. Surtout qu'il n'y a pas grand chose à craindre d'un garage. Sauf une voiture venaît à trouver un pilote fantôme et se mettait à le chasser au loin. Ca ferait un fait divers sympa et une petite légende à raconter aux gens qui viennent faire réviser leurs caisses passé une certaine heure. Et dire que parfois, il se plaint de Jamie. Maintenant, il lui apportera peut-être des fleurs ou un petit quelque chose de Cosmopolis, un grand sourire sur les lippes. Histoire de ne plus jamais avoir cette fille. Lui ne crachera aucun mot mais elle n'est pas prête non plus à laisser sa langue pendre. C'est quelque chose de Jay apprécie d'ordinaire.
Mais aujourd'hui, le silence n'est pas suffisant. Le bruit de la vie au loin non plus. Et la nuit s'avance beaucoup trop noire pour s'y aventurer sans compagnie. Même les monstres ont peur du noir, les monstres savent qu'ils peuvent en rencontrer de plus puissants quand ils sont désarmés.

Le King se frotte le menton et retourne à ses affaires. La bécane qui hurle à l'aide et qui l'a bien mérité son nettoyage. Peu importe le prix. L'argent ce n'est pas ce qui manque à Jay. Il peut en trouver où il veut, en demander un peu plus qu'à l'accoutumé. Prendre sans demander, puisqu'il est roi il fait ce qu'il lui plaît. Il s'assure qu'au final, chacun ait quelque chose à y gagner,
il n'est pas tyran. Il préfère avoir les siens à ses cotés que prêt à l'abattre si l'occasion venait à se présenter. Les gens sont des investissements qu'il essaye de rentabiliser et sa vie est un compte en banque plein à craquer, rempli de vides et de choses qu'on ne peut même pas toucher. L'argent ne fait pas le bonheur mais contribue certainement à l'acheter. « Bon, ok.
» Il accepte, sans se battre pour sa ristourne. Il se tâte à attaquer plus tard au moment de payer. Peut-être qu'il sortira le Berreta et lui demandera de la faire gratuite cette fois. Jay n'est pas un tyran mais il aime abuser du pouvoir, épater la galerie et rencontrer les prunelles effrayées des innocents prit dans les phares. Il brille par sa cruauté comme une rockstar brille au son de sa voix. Chacun sa gloire et tant pis si la sienne c'est d'être un criminel notoire.
« J'ai toute la nuit devant moi. Si je peux pas avoir ma ristourne, c'est possible d'avoir un petit café ? » Récidive du sourire commercial,
cette fois-ci il insiste sur l'ironie dans son regard. Il sait très bien qu'il l'emmerde.
Qu'elle n'a qu'une envie c'est de le voir partir. Quelque part, Jay est habitué à ces regards. Il en croise des dizaines, des centaines peut-être. Si bien,
qu'il s'est habitué à ce que les gens l'observent avec le désir profond de le voir disparaître de leur champ de vision. Une abomination, une vilaine tâche grasse sur la lunette qui ne fait que déranger, aucune raison d'être. Les coudes posés calmement sur le comptoir. « J'aime regarder Jamie bosser d'habitude » Et puis.De toute façon, il ne va pas rentrer à pied. «  Je n'ai nulle part ailleurs où aller. »
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MessageSujet: Re: hands in sludge (ajay)   hands in sludge (ajay) EmptyLun 22 Jan - 14:35

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J-267
Elle regrette que Jamie soit pas là pour s’occuper de la moto du client flippant. Elle prendrait le temps de la convaincre de surtout pas lui faire de ristourne, mais elle la laisserais gérer le reste. Parce que Nephtys, ce type la met sur le nerfs. Elle devrait pas s’énerver contre les clients, c’est pas quelque chose de bien, à faire. Mais lui, elle le trouve juste lourd. Flippant. Et puis, sérieusement, il débarque avec une moto rouge sang, et il s’attend à ce que les gens, quoi. Réagissent pas ? La lave en se demandant pas une seule seconde ce qui a bien pu passer sous les roues de cette bécane.
Si c’est ce à quoi il s’attend, il a pas complètement tord. C’est Nephtys, elle pose pas de questions, Nephtys. Nephtys déteste ça, les questions.
Et cette moto est magnifique, donc la réparer, Nephtys en rêve. Mais de savoir à qui elle appartient, quelque part, ça lui fait perdre de son charme un peu.
Il lui rappelle de mauvais souvenirs, il est flippant, elle le sent pas, et puis merde, il a du sang sur sa moto. Alors peut-être que ça dérange pas Jamie, parce qu’au niveau des clients, elle est prête à accepter clairement plus que Nephtys, mais elle, elle peut pas. Elle, ça la dégoute pas, non, ça la répugne.

Et finalement, il répond. Elle hausse un sourcil et retient un rire moqueur. Ok ? Ok ? Mais heureusement, ok. Parce que, pas ok, il reprend sa moto et il va la faire réviser ailleurs, lui et son sourire chelou. Type, chelou. Et quand il continue de parler, c’est encore pire. Nephtys a déjà pris les outils dont elle aura besoin. Ou, ceux dont qu’elle arrive à trouver derrière l’comptoir.. Nephtys arrête nette ses mouvements, avant même de finir de tout rassembler. Et laisse tomber ceux qu’elle a déjà accumulée dans ses mains. C’est pas dramatique, ils tombent que de quelques centimètres après tout. Et elle se dit qu’elle a forcément mal entendue, que ce qu’il a voulu dire n’était pas. Pas qu’il comptait la regarder travailler.

Nephtys déteste ça, que les gens la regardent travailler. Ils lui demandent une prestation, elle la donne. Mais elle a jamais laissé personne la regarder travailler. Et sincèrement, sincèrement. Elle a, mais, jamais, offert, de, café, à un, client. (Abruti.)

Elle finit par se dire que c’est son imagination qui lui joue des tours. Que c’est une grosse mauvaise blague. Elle profite d’avoir les mains libres pour ranger la fiche, ajoutant quelques notes bien senties à l’adresse de Jamie pour quand il reviendra la prochaine fois. Et qu’importe s’il la voit faire, elle écrit pas assez gros pour qu’il distingue les différentes lettres. Mais c’est des les lignes de : Ptn, c’est qui c’mec ? T’es sérieuse de lui filer des ristournes ? Y’a du sang sur sa bécane Jam. C’est un taré psychopathe moi j’te dis. La prochaine fois, je m’en balec, je l’accepte pas ici quand t’es pas là. T’arrives peut-être à gérer ses sourires de prédateurs, mais pas moi.
En gros.

Elle hausse les épaules à sa deuxième phrase. Qu’est-ce qu’elle en a à faire, elle, qu’il aime regarder Jamie travailler. Et non, c’est pas une pointe de possessivité qu’elle ressent, et non, elle a pas envie de l’foutre dehors pour la quatrième fois depuis qu’il est arrivé. Mais elle vient de rajouter, au crayon, en petit : “et en plus, il mate”, sur la fiche. Vraiment, Nephtys se le demande. A quoi il joue ?

Parce qu’il joue. C’est évident. Il peut pas être comme ça, dans la vraie vie, c’est pas possible. Et l’espère ce crainte qu’elle ressentait à son égard au début a sérieusement commencé à se dissiper. Non, là, là, elle a pas peur de lui, elle le craint pas. Elle est plutôt à deux doigts de le regarder comme s’il venait de s’échapper d’un asile. Ou de. Quelque chose. (Chelou.) (Bizarre.) Elle a pas confiance en lui. Il lui inspire rien de bon.
Et sa dernière phrase enclenche chez Nephtys une réaction tout à fait inattendue. Face à lui, en tout cas. Elle lève la tête, et lui lance un regard qui, si traduit, pourrait donner : C’est une mauvaise blague ?

Et elle sourit. Pas un, sourire mauvais. Ni tordu. Juste le genre de sourire : “j’me fous d’ta gueule.” Mais c’est ce genre de sourire qu’elle avait tout l’temps, quand elle souriait. Ce sourire qui annonce que si rien n’est fait, elle va arriver rapidement à l’étape d’après, qui est rire. Et elle se moque pas, du fait qu’il ait nul part où aller, elle connait ça et c’est tout, sauf drôle. Elle se moque parce que. Il pense vraiment qu’elle en a quelque chose à faire ?

Hm. Mais on est un garage Monsieur Sinclair. Un garage. Pas un café. Ni un hôtel. Et je supporte pas qu’on me regarde travailler. Ca me ralentit.

Et elle embarque sur du pratique. Parce que la répartie à deux balles, c’est bien sympa. Qu’elle ait plus assez de barrières pour les lui envoyer, c’est bien sympa. Mais finalement, le problème reste le même.

Monsieur, avec tout mon respect, (la blague), si vous restez pour me regarder, je vais mettre le double, en temps, et je pourrais pas faire autrement. Littéralement. Mon corps refuse de travailler quand quelqu’un me regarde. Je trouve ça malsain.

Et Nephtys a beaucoup parlé pour une fois, alors elle se tait. Elle récolte les outils et s’avance vers la moto. En priant quelque chose, n’importe quoi, ou qui, que ce type, bizarre, étrange, et malsain, se décide enfin à partir.
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MessageSujet: Re: hands in sludge (ajay)   hands in sludge (ajay) EmptyDim 28 Jan - 15:09

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Je croyais que le client était roi. Il est non seulement client mais réellement Roi. De quelque chose qu'elle ne comprendrait pas. Jay soupire bruyamment. Il ne sait pas qu'il a fait pour mériter autant de résistance. Il voulait vraiment un café chaud.Ajay n'est pas réellement doué pour paraître normal - carrément à coté de la plaque mais il rajuste sa chemise et essaye de paraître décontracté. Il se persuade qu'à un moment, on finira par être convaincu de son petit jeu, bien qu'il n'arrive pas à cacher très longtemps ce qui se cache derrière ses yeux. Ce n'est jamais agréable de le regarder dans les yeux, il le sait parce que peu de personnes soutiennent son regard. Le reflet de l'âme apparemment. La sienne est carbonisée. Il est sans doute aussi renfermé que la personne en face de lui, pour des raisons et à un degrés différent. Sans doute que ça lui ferait du bien de parler et de voir un psy, ou alors il arriverait à rendre fou un professionnel.  Mais quelque part, il peut comprendre ; autant qu'il comprend que son comportement est exactement le genre de comportement qui le fait sortir de ses gonds. (Maman disant toujours de ne pas faire aux autres ce qu'on aimerait pas qu'on nous fasse. La vie a apprit à Jay de faire l'inverse). Depuis qu'il est gosse, il ne sait que faire ça, jouer avec les limites des gens et se plaindre après de s'attirer des ennuis.
Il ne fait exprès, c'est dans sa nature profonde. C'est comme demander à un serpent de ne pas mordre, ou à quelqu'un de ne pas respirer. Il ne peut pas s'empêcher de chercher la petite bête et d'exploiter la faille. Gratter jusqu'au sang, jusqu'à ce que ça tourne mal. Il se dit qu'il n'aura aucun de mal à gérer la gamine si ça tourne au vinaigre. Même s'il n'aime pas forcément faire de démonstrations en public. Et puis, il aime bien ce garage, il n'aimerai pas que Jamie le vire. Il y a de nombreux garages, mais celui-ci fait bien son boulot. Il l'apprécie, sa petite madeleine de proust. Elle lui rappelle sa mère quand elle était en colère et qu'elle arrivait à lui fermer son caquet. Alors sur le moment, il retient un commentaire désagréable et hoche la tête, se permettant même de fixer ses chaussures. Il n'aime pas quand on a raison et qu'il est en tort.

« Je croyais que le client était roi » Il est non seulement client mais réellement Roi.  De quelque chose qu'elle ne comprendrait pas. Jay soupire bruyamment. Il ne sait pas qu'il a fait pour mériter autant de résistance. Il voulait vraiment un café chaud. Peut-être qu'il s'était montré plus poli et sympathique, ça aurait fonctionné. Le fait est, qu'il ne sait pas exactement ce que font les gens normaux, dans leurs vies rangées et comment ils se comportent. Il admire la manière qu'ont les autres de paraître tout à fait simple. Il fuis l'ennui et le silence de peur d'y trouver des choses qu'il n'a pas envie de trouver - comme se regarder dans un miroir et constater qu'on est pas une bonne personne. Pourtant il sait qu'il n'est pas une bonne personne, là n'est pas la question. Il a passé tellement de temps à regarder un trou noir dans les yeux qu'il ne sait pas comment on se retrouver la lumière. Il se rassure, envisage le jour pour se dire qu'il n'est pas si mauvais. Il ne sait pas ce qu'elle  a noté sur sa fiche mais le King imagine qu'il a atteint son but, s'il voulait l'énerver pour le pire des enfoirés. Il n'a pas de remords, c'est comme ça. « Je ne voulais pas paraître  désagréable j'essayais juste d'être un peu... cordial. » Il fronce les sourcils. Dans sa tête, c'était un peu mieux. Il finit par hausser les épaules à son tour et laisser ses bras le long de son corps. La main gauche dans sa poche joue avec son briquet vide pour occuper son attention. Il reste un certain moment silencieux sans savoir quoi lui répondre.
Il serait presque prêt à reprendre sa moto et attendre que Jamie revienne. C'est plus facile d'être agréable avec elle. « Je crois qu'on est parti sur de mauvais bases. » Persuadé même qu'il n'y a pas de "on" et qu'il n'y aura sans doute pas d'autres bases, d'autres chances. Sur le moment, il se montre étrangement sincère. Le masque froid sur son visage tombe un peu et il ne prend pas la peine d'essayer de contenir l’embarras réel qui l'assaille.  Vraiment, c'était pas non plus son plan de mal se faire voir dans le seul endroit où a ses petits habitudes. Pourtant, il a bien foiré son coup. Nerveusement, il se gratte derrière la nuque et soupire encore - vieux tic, comme toujours. Le temps n'est pas mon problème. « Je cherche pas non plus à vous mettre mal à l'aise, c'est juste que j'habite loin et que je vais pas faire l'aller retour. Et j'avais juste soif. »Il a vraiment. Mais. Vraiment pas envie d’appeler Bobby maintenant.
Il préfère encore s'engueuler avec - Nepthys c'est ça. Le nom lui plaît vraiment.
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MessageSujet: Re: hands in sludge (ajay)   hands in sludge (ajay) EmptyVen 2 Fév - 0:23

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Il faut qu’il parte. Elle a pas besoin de lui ici. Non pire, il faut pas qu’il reste. Ce serait un désastre s’il restait. Personne n’est jamais resté quand elle devait faire des réparations. Personne ne reste jamais, et c’est mieux comme ça. Nephtys, elle a prit l’habitude de travailler comme ça, de travailler sans personne aux alentours à part Jamie, occasionnellement, quand elles sont deux à réparer deux choses différentes mais dans le même espace de travail. Mais jamais les clients. Jamais. C’est une règle, en ce qui la concerne. Peut-être pas en ce qui concerne Jamie, elles sont manifestement pas d’accord sur tout ce qui concerne le boulot, mais pour elle, c’est clair. Et évident. Et c’est de l’eau de roche. Personne ne doit être là, quand elle bosse. Elle a cette impression, sinon, de se sentir observé. Elle a l’impression que les gens vérifient son travail, regardent si elle travaille bien. Ou pire, essayent de comprendre les gestes qu’elle fait. Et faut qu’ils arrêtent de faire ça. C’est son boulot à elle, elle va pas aller expliquer à un humain lambda comment réparer sa moto. Elle servirait plus à rien sinon. Et puis même, juste regarder, ça va rien leur apprendre. Et c’est juste, inutile. Une perte de temps. Pour eux, pour elle, pour tout l’monde. Alors vraiment, c’est juste, positif pour le client, comme pour la prestataire, ici elle, qu’elle soit seule pendant la réparation.
Et la moquerie, le sarcasme, la pointe même de méchanceté qu’elle met dans ses mots pour le lui faire comprendre, et bien. C’est juste gratuit, rien que pour lui.
Ce type, sérieusement, malsain.

Nephtys, elle a l’habitude de juger rapidement les gens, elle le fait de plus en plus depuis la mort de Jean. Mais c’est rare que ce soit aussi rapide. C’est juste que y’a un truc chez lui qui tourne pas rond. Un truc qui la dérange. Lui, sa personne, la dérange. Son visage, sa façon de parler, de marcher. Ca sonne faux. Fabriqué. Et elle aime pas, les gens faux, Nephtys. Elle les hait.

Sa réponse la fait ricaner doucement. Cette moitié de rire qu’elle laisse pas échapper, qui sort, sans l’vouloir, avec une expiration dans l’air. Ce type est une énorme blague. A croire qu’il s’amuse avec elle, qu’il joue avec sa corde sensible. Et elle aime pas ça, Nephtys. Elle a l’impression de se retrouver face à un dresseur de fauve qui challenge l’animal sauvage en jouant à qui a l’arme la plus dangereuse. Lui le fouet, l’animal juste ses dents et ses griffes. Et dans cet échange, Nephtys est l’animal. Elle a aucune pression sur lui, et même si elle le voulait sincèrement, en soi, y’aurait pas de possibilité sérieuse pour le jeter dehors sans avoir à leur faire perdre un client s’il continue à vouloir rester. Alors que lui. Lui, il en a tellement, de moyens. De pression. Mauvaise pub, par exemple.
Et Nephtys peut pas se permettre de la mauvaise pub.
Alors elle ricane, mais doucement. Pour pas qu’il l’entende. Parce qu’il est celui qu’a le fouet, et elle est celle qui, en soi, pourra pas s’échapper si la discussion part trop loin.

Et la phrase qu’il lui offre après la fait juste hausser les sourcils, comme. Est-ce qu’il est sérieux ? Et la réponse est évidente pour elle, bien sûr que non. Elle fait genre, elle continue d’ouvrir l’oreil, parce que ce qui va arriver risque d’être quelque chose à retenir dans le classement des phrases les plus hypocrites qu’elle ait eu à entendre. (Connard.)
Et elle a envie de répondre un : “nan, sans dec” sarcastique, mais elle le fait pas. Parce qu’après tout, et s’il était sérieux ? Et même si il l’est pas, peut-être qu’elle peut tenter d’utiliser cette nouvelle base, ce nouveau passe passe du client chelou pour le faire sortir de ce garage et la laisser bosser en paix. Qui sait ? Tout est possible, non ?

Non.
Clairement non.

Elle en a sérieusement assez de ce mec. Elle comprend peut-être un peu mieux son comportement, si tant soit il que son excuse est vraie. Mais l’un n’empêche pas l’autre. Il habite peut-être loin. Mais elle pourra pas bosser en sachant qu’il la regarde. Vraiment pas. C’est plus fort qu’elle. C’est presque pas de sa faute, à ce niveau là, c’est une question d’habitude. Ce genre d’habitude qui se change pas, même en essayant. Mais pour lui montrer sa bonne volonté, elle va quelques secondes dans l’arrière boutique, le temps d’attraper un verre d’eau et lui ramène, lui tend : Désolée, pour l’moment, la bouilloire est cassée, donc faudra que vous satisfaisiez votre soif avec de l’eau. Et pour votre maison. J’suis désolée monsieur, mais vraiment, vous pouvez pas rester là. J’vais être incapable de bosser si je sens un regard quelconque sur moi. Plus tôt vous partirez d’ici, plus tôt j’pourrais vous rendre votre bécane. Littéralement, le seul truc que j'peux faire avec vous dans la pièce ? C'est la nettoyer. Et en général, ça vient à la fin de la révision, pas au début.
Et elle espère qu’il va l’écouter, elle espère qu’il va. Faire un truc. Mais partir. Ou au moins genre, détourner le regard et regarder tout, sauf elle, le temps qu’elle travaille sur l’engin. Et même ça, ça risque de pas être assez.
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MessageSujet: Re: hands in sludge (ajay)   hands in sludge (ajay) EmptyDim 4 Fév - 19:11

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Ajay ne sait jamais quand il va trop loin. Il s’en rend compte en général au dernier moment, quand il est trop tard pour revenir en arrière et que le mal est fait. Dans le meilleur des cas, il arrive à s’arrêter avant d’atteindre le point de non-retour. Alors, peut-être que là, maintenant, il devrait arrêter d’importuner la fille qui s’occupe de sa moto et rentrer gentiment chez lui. Il n’a pas dit toute la vérité, s’il a besoin de quelqu’un pour le raccompagner il y a assez de numéros dans son répertoire qui peuvent ramener leurs fesses en quelques minutes Ce n’est pas le genre de personne qui manquera de quoi que ce soit. Plus jamais. Ce soir il n’a rien trouvé de mieux à faire que rendre la soirée pénible pour quelqu’un d’autre, Nepthys est déjà bien gentille de lui tenir tête et ne pas le renvoyer de manière plus directe. Il se dit que s’il continue, il va finir par s’en prendre une dans la gueule et celle là il l’aura bien mérité ; c’est peut-être ce qu’il cherche. Une bonne claque pour lui remettre les idées en place et ramener ses pieds sur terre, ça ne lui fera pas tant de mal. Avec Jamie c’est différent, il n’a jamais essayé de lui causer du tort, il la trouve juste agréable. Moins contrariante. Alors, il essaye de montrer le meilleur de lui même dans l’espoir de ne pas laisser une trop mauvaise image. C’est quelque chose de vain et il ne le fait pas pour une raison précise. Il y a des personnes comme ça avec qui c’est plus facile ; Jamie doit avoir ce sourire commercial qui pousse les gens à acheter. Sauf qu’elle faisait ça avec la sympathie. Jamie doit peut-être lui rappeler d’autres personnes qu’il a connu. Jay ne croit pas forcément qu’il existe un feeling entre les gens.
S’il se sent à l’aise avec quelqu’un, c’est en général lié à un souvenir, un détail qui une fois connu rend tout moins magique. Car le reste du temps, il n’éprouvre aucun feeling, aucun malaise. Juste une totale indifférence. La seule chose qui est blessée ici est son ego. Que Nepthys n’ait pas envie de sympathiser, ça lui passe au dessus. Il n’y pensera plus dès le moment où il reprendra la route.
Il ne sait même pas pourquoi elle a une employée qui est aussi radicalement différente, bien qu'Ajay ne la connaisse pas plus que ça, Jamie. Comme elle ne le connait pas non plus et n’aurait peut-être jamais été aussi cool avec lui s’il lui avait annoncé de but en blanc que dans la vie, il n’était pas exactement homme d’affaire. En général, les femmes qu’il rencontre portent assez peu de vêtements, il en connait bien quelques unes qui ont leur poids dans son gang aussi. Mais la plupart du temps, ce n’est quand même qu’une question de filles qui bossent dans des bars sexy, les discussions tardives avec des clients, les histoires d’argent, la plupart du temps tout est lié aux filles. A moins qu’elle ne soit hypocrite et qu’au final, Nepthys ne fasse que dire ce que tout le monde pense tout bas.
Difficile d’enquêter sur quelqu’un qui n’existe pas, cependant.
Bon, j’aurai essayé.
Quoi ? Mi-figue mi raison le Roi baisse les bras. Il aura essayé, du moins, d’en tirer quelque chose. Peut-être que s’il n’avait pas de suite joué le carte du type mystérieux, il ne l’aurait pas mise sur ses gardes; c’est sa faute aussi. Il ne peut pas renier sa nature de prédateur. C’est peut-être mieux ainsi, qu’il laisse ces filles là tranquille. S’il ne veut pas se retrouver privé de ristournes de manière plutôt définitive. Le King soupire et tourne le dos à Nepthys pour montrer qu’il a bien compris le message. Bien évidement, il le fait avec flegme et nargue la mécanicienne sans aucun remord. Je vous laisse travailler, j'arrête de vous embêter.
Les portes lui sont rarement fermées, Nepthys est un mur et il se fait la promesse silencieuse de le franchir un jour. C’est simple, plus une chose lui résiste plus il ressent le besoin de l’avoir. Les énigmes doivent toujours êtres résolues. Les gens sont des énigmes et il y a toujours une solution. Pour s’occuper. Il fait des promesses en l’air qui à voix haute ressemblent à des menaces.
Le King retourne à l’extérieur et cette fois ne se retient pas pour fumer. La nicotine l’apaise parce qu’elle lui rappelle l’odeur de sa mère. Elle fumait souvent après une journée de travail. Cachait dans le buffet le paquet. Jay a commencé à les piquer après avoir été renvoyé de Paracelse. Puis, avec le temps, c’est devenu un réflexe, un genre de cliché sorti d’un film de gangster. Jay vit dans une suite de films, d’interminables suites qui deviennent lassante. Une franchise surexploitée qui aurait du se terminer longtemps avant.
Il attendra le temps qu’il faut, dans les parages. Il songe à aller se payer un snack, marcher le long de la route pour changer les idées et ramener quelque chose pour se faire pardonner, comme le font certaines personnes. Des donuts, du café - quoi que non. Elle va avoir une dent contre le café. Mais il passerait sans doute pour un lourd alors il n’en fait rien et reste le visage rivé sur son portable, partagé entre l’envie d’appeller Bobby pour qu’il vienne le chercher. Ou prendre des nouvelles d’autres personnes - ça lui arrive.
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