just want u to stay (zoe)

Invité

bermudes. as if u didn't know. j'vous aime. cute

Zoe Zorro Kaplanfc : jaewon jung (one) ;

️️ kawaiinekoj ; ALTEA ; unique

80%FONCEUR

60%RANCUNIER

90%PASSIONNÉ

50%EXCESSIF

90%SOURIANT

70%VIOLENT

65%BOUFFON

85%PYROMANE

Nom complet Zoe a été adopté lorsqu'il avait deux ans. Il le sait. C'est loin d'être un secret. Il ne connaît pas son nom de naissance, et ça ne l'intéresse pas. Même si ça l'intéressait, il n'a aucun moyen de le connaître. Dubhlainn Aodhagan Zhang. L'adoption s'est pas vraiment faite dans les clous, et il était juste capable de dire "Za" et "Zo" quand on lui demandait son nom, à l'époque. L'idée de ces prénoms, aussi, vraiment. Les persones qui l'ont trouvé, puis recueilli, ont pensé que son prénom devait commencer par Z. Du coup. Et comme ils étaient pas capables de se décider, il a hérité d'un joli Zoe Zorro auquel il s'est attaché au fil du temps. Et d'un Kaplan auquel il veut faire honneur. Surnoms Certains l'appellent Kaplan. Ils restent rares, la plupart trouvant que de l'appeler avec un prénom de meuf est de toute façon bien plus amusant. Il sait que certains, derrière son dos, l'appellent Zozio. Il les ignore. Zoe est doué, pour ça, ignorer les choses qu'il veut pas voir ou entendre. Naissance Né à Néphède le 5 Juin 4011, de deux parents Altéen, il a débarqué sur Altéa, Gaia sait comment, lorsqu'il avait deux ans. Héritage culturel De sa famille biologique, il a les traits asiatiques. De sa famille d'adoption, la culture du voyage et de la route. Zoe est pas connu pour savoir se poser, il est pas sédentaire. Même alors qu'il a une maison, la seule chose qui le pousse à rentrer tous les soirs, et à pas crécher sous les ponts, c'est sa mère. His house isn't his home. His mum is. Statut Célibataire depuis la fin de sa relation avec son démon blond. Il a eu des micros relations depuis, mais Zoe aime pas s'engager. Les personnes passent dans sa vie et s'en vont, continuant leur voyage. Et ça lui va très bien comme ça. Orientation Bisexuel, il a jamais vraiment eu de préférence. Ou lorsqu'il pensait en avoir, alors la personne suivante était sûre de le faire changer d'avis. Il aime la diversité. Aime les courbes avantageuses de ces demoiselles, et les torses détaillés de ces messieurs. Zoe aime avant tout ce qui est beau. Finances $$.

Univers Né sur Néphède de parents Altéen. Il vit aujourd'hui sur Altéa et ce, depuis qu'il a deux ans. Élevé par des parents Altéens, il a aucune idée de son monde d'origine. Et puisqu'il a un pouvoir, il s'est jamais posé de questions. Occupation(s) Il travaille pour les Grim Bastards au garage, en temps que réparateur. Et il passe le plus clair de ses soirées ou de ses week end à participer à des courses illégales organisés par les GB. Qu'il lui arrive plus souvent que jamais, de gagner. Depuis récemment, il est aussi le bras droit des GB. Une position à laquelle il compte bien faire honneur. Particularités Zoe a son lot de tatouages. Il en a un, évidemment, qui représente son appartenance au gang, sur le torse : une faucheuse. Puis pleins d'autres, qu'il oublie tant ils sont nombreux, ou surtout, irréfléchis. Il y en a un, ceci dit, qu'il n'oubliera jamais. No ragrets, tatoué des mains de son ange blond déchu. Il le voit tous les matins lorsqu'il se regarde dans la glace. Il y a une époque, ça le rendait mélancolique, aujourd'hui, ça le fait sourire. Il maîtrise la small science, firebender asider. Il a la capacité de faire brûler des buildings, mais personne n'a jamais reconnu son potentiel. Il a longtemps eu les cheveux longs avant de devoir les couper. Les relaisse pousser, aujourd'hui. Lien(s) cosmique(s) Il fut un temps où il avait un double, un jumeau. Il s'est suicidé. Il s'est donné la mort lâchement, en laissant Zoe supporter la douleur seul. Il se sent plus entier, depuis. Un peu fou. Il a aussi une soulmate avec qui il échange des mots plus ou moins tendre, quasiment tous les jours. Leurs mots peuvent atteindre un nombre où ça ressemble plus à des lettres qu'à juste des SMS. L'écriture, sur la peau, semble se répercuter sur la peau de l'autre. Il le sait pas, mais une autre soulmate lit leurs mots, sans jamais y répondre. Et il est pas vraiment sûr de bien réagir à la nouvelle, vraiment. Keywords #clown #pitre #feu #flammes #bruler #colère #loyal #infidèle #hauteur #motos #adrénaline #beaucoup #trop #abus #cigarettes #spliff #nonàladroguedure #beauté #intolérant.

we are all astronauts - C’est un gentil garçon que vous avez là. qu’elle dit, la mamie Gaelle.
- Merci beaucoup, il a pas eu une vie facile. Il fait ce qu’il peut pour aider les gens. Même s’il le montre pas, ou qu’à de rares personnes, qu’elle répond, la maman Kaplan.
- Vous reprendrez un peu de thé ?
- S'il vous plaît.
- Il s’en sort bien avec la plomberie, il arrive toujours à réparer ce qui se casse, et il ne me demande même pas d’argent en retour.
- Il a toujours aimé ce qui était mécanique, toujours. Il répare des trucs depuis qu’il est gamin, alors un évier, pour lui, c’est quelque chose de facile.
- Il a réparé ma cheminée aussi, la dernière fois.
- Il l’a probablement pas réparé, il l’a juste démarré avec ses flammes, à lui. Il contrôle le feu, vous savez ? Il aime un peu trop ça, d’ailleurs, le feu. Ça m’a toujours fait un peu peur.
- Vous devriez pas avoir peur pour lui, c’est un grand garçon, et il a l’air de pouvoir se défendre, et de pouvoir se gérer lui-même.
- Oui. Il a l’air.
- C’est pas le cas ?
- C’est plus compliqué que ça. Il aime bien la solitude, mon fils. Mais un peu trop, peut-être. Il est fasciné par des choses qui m’effraient, et je sais pas comment l’en protéger.
- Peut-être qu’il sait s’en protéger lui-même ?
- Puis le protéger des autres. J’aimerais pouvoir l’empêcher de souffrir. Il a déjà souffert, beaucoup, dans sa vie. Il a jamais connu ses parents biologiques, son père, mon mari, est mort, et le garçon qu’il aimait plus que tout l’a détruit petit à petit, jusqu’à le laisser en morceau, avec comme seule façon de se reconstruire la vitesse, les motos, la hauteur et le feu.
- Vous savez, les enfants doivent faire leur propre chemin. Ils doivent découvrir la douleur s’ils veulent un jour pouvoir en être vacciné. Ils doivent connaître la sensation de tomber, pour essayer de tout faire pour que ça recommence pas.
- Je sais. Mais parfois j’ai peur qu’il aime ça, tomber.
- Y’a des personnes, comme ça, qui ont besoin d’être toujours sur le fil du rasoir. Peut-être que ces personnes là ont peur de pas se sentir assez vivants, s’ils le sont pas. En général, ça se calme, quand ils grandissent.
- J’espère. Et j’espère qu’avec ses âneries, il aura le temps de grandir.
- Il n’a que vingt-cinq ans, laissez-lui le temps.
- Oui. Vous avez raison Gaelle.
- Vous reprendrez du café ?
- Avec plaisir.
- Puis, si vous me le permettez, Bisha, vous lui avez appris le goût du risque, de la route, de la vitesse, depuis qu’il est gamin. C’est pas étonnant qu’il aime tant ça, aujourd’hui. De ce que je me souviens, il courait déjà pour échapper à la police quand il avait neuf ans, parce qu’il avait volé la gente d’une roue de la moto d’un officier.
Maman Kaplan rigole, doucement.
- C’est vrai.
- Vous pouvez être fière de votre fils. Il fume, mais moins que beaucoup de jeunes que je rencontre, il ne prend pas de drogue dure, ou vraiment dangereuse pour sa santé, et de ce que je vois, il boit que très rarement. Les jeunes comme votre fils sont rares, de nos jours, vous savez.
- C’est vrai.
- Et il est d’une loyauté, de ce que j’ai vu. Vous savez, quand il vient me réparer ma plomberie, il me raconte un peu, sa vie. Ce garçon, qui lui a brisé le cœur, il lui reste loyal, vraiment, de tout son cœur. Peu de gens seraient capables de mettre leur loyauté en avant, après avoir été déçu et blessé de cette façon. Il a pas arrêté de l’aimer, il sait qu’il devrait, il le fait pas, mais il reste là pour lui si besoin. C’est comme ça qu’il me l’a présenté.
- Et il vous l’a juste dit ?
- Oui. Il est honnête. Il suffit de lui demander. Il sait mentir, et je suis sûre qu’il sait très bien mentir. Mais il sait dire la vérité, aussi. Et je pense qu’il préfère dire la vérité qu’avoir à mentir.
- Qu’est-ce que vous avez appris d’autre, sur mon fils, lorsqu’il réparait votre plomberie ?
- Que c’est un bouffon.
- Pardon ??
- Dans le bon sens du terme. Un pitre. Un fou. Il s’amuse d’un rien, de tout, et peut tourner tout en ridicule, en une blague. Il peut faire toute une histoire drôle sur un boulon d’évier, et si ça fait pas rire les gens autour, c’est pas grave, lui, ça le fait rigoler. Il est amusant, votre fils. Très amusant.
- Trop, peut-être.
- Il a vingt-cinq ans, il a encore quelques années de belle jeunesse devant lui. Ce serait être exigeant de lui demander d’être sérieux tout le temps. Surtout qu’il peut l’être, sérieux, quand il veut. Je dis pas qu’il serait mon premier choix pour tenir une conversation philosophique, mais pas loin. Il aime parler, des choses de la société.
- Il tient ça de son père.
- Il écrit aussi, vous le saviez ?
- Non.
- Je l’ai vu, parfois, alors qu’il réparait mes toilettes, prendre un feutre à eau, qu’il gardait dans sa poche arrière, comme pour pouvoir l’utiliser dès qu’il en a besoin. Et écrire sur ses bras, et sourire, parfois. J’ai jamais pu m’approcher assez pour lire ce qu’il écrivait. Mais vous qui disiez qu’il était seul, je ne suis pas certaine qu’il le soit tant que ça, vous savez ?
- Comment ça ?
- Le sourire qu’il avait, en écrivant, c’était ce sourire qu’il avait, lorsqu’il parlait de ce garçon, envers qui il est loyal. Le même. Votre fils, je pense qu’il est en train de retomber amoureux.

Invité

lucky strikekeeps me up all night

2 Décembre 4013

Il a deux ans, il est né le 5 Juin 4011,
prenez soin de lui, s’il vous plaît.
Caoimhe.

Quiconque trouvera ça,
nous reviendrons le chercher un jour,
mais en attendant, s’il vous plait, il est en danger,
Liang.

La femme tient le bout de papier dans sa main. Elle tremble. Quels parents indignes laisseraient leur gamin comme ça, dans les rues d’Altéa ? Le mot. Dans son coeur, la femme sait que les parents qui ont abandonné leur chérubin avaient probablement une bonne raison. Ils n’auraient pas laissé de mot, autrement. Elle prend la panier, et observe le bébé à l’intérieur, il est frigorifié. Après tout, il a passé la nuit sous la pluie. C’est un miracle qu’il soit pas mort. Et la femme se prend d’affection pour lui, dès le moment où elle pose réellement ses yeux sur lui. Elle le ramène chez elle, et demande à son mari de le réchauffer. Son mari, qui maîtrise le feu.
Le lendemain, le bébé ouvre les yeux. C’est évident qu’ils ne pourront jamais caché son adoption, le fait qu’il soit pas d’eux. Ses yeux en amande, et marrons, contre leur deux paires d’yeux bleus azurs. L’homme tient le bout de papier dans la main, et le range, précieusement, dans un tiroir, fermé à double tour. Le déchirer ne serait pas juste. Mais il sait que plus le temps passera, moins il voudra que son fils trouve les mots de ses géniteurs. Il regarde sa femme essayer d’écouter, de comprendre un semblant de mot qu’essaye de former le bébé de deux ans. Ils entendent tous les deux la même chose. Zh. Zh. Ils supposent un prénom, qui commence par cette lettre. Décident Zoe. Ajoutent Zorro, parce qu’ils ont un sens étrange de l’humour. Et lui imposent leur nom de famille. Kaplan. Après tout, le mot ne précisait que sa date de naissance. Pas son prénom. Ni son nom de famille.
19 septembre 4024

Monsieur, Madame Kaplan,
Vous trouverez ci-joint la facture des réparations à rembourser à l’école, après le drame produit ce 18 Septembre dernier. Ci-joint aussi le rapport d’incendie, et les nombreuses preuves - irréfutables - qui désignent Zoe Kaplan comme seul et unique déclencheur dudit incendie.
Lors de l’incendie, il a détruit, non seulement de nombreux mobiliers de l’école, mais a aussi failli envoyer plusieurs de ses camarades à l’hôpital, qui, à l’inverse de lui, ne savaient pas grimper aux poutres pour se cacher en hauteur. La nonchalance et l’absence totale de regrets dont il a fait preuve nous obligent aussi à une exclusion temporaire d’un mois. En espérant que vous puissiez remettre un peu d’ordre dans ses idées.
Cordialement,
Mr. X, directeur de l’école X,
Cosmopolis.

Son père lui agite la lettre du directeur sous le nez, mais Zoe réagit pas. Il lève les yeux au ciel, sans que ce soit assez évident pour que son père ne le voit. Il le voit quand même. Et lorsqu’il se lève pour venir du côté de sa table et qu’il lève la main sur lui, ils savent tous les deux qu’il va pas l’abattre. Les Kaplan ont jamais frappé leur fils. Et Gaia sait que parfois, il le mérite. Il baisse le bras finalement, lâche un sifflement insatisfait et finit par sortir de la salle avec que sa femme y entrait. Il lui tend la lettre en passant à côté d’elle, lui lançant un “j’te laisse t’en occuper”. Il sait pas comment gérer ça. Lui, qui, malgré son don de firebender, a jamais eu ne serait-ce qu’envie de lancer un feu sur un bâtiment.
Sa mère s’assoit face à son fils, et pose la lettre à plat devant eux. “Tu veux m’expliquer ce qu’il s’est passé ?” Zoe lève les yeux, hausse les épaules. Il est pas désolée. Il a rien fait de mal. Et ce qu’il a ressenti, en voyant les flammes, de là où il était, d’en haut, c’était parfait. Les gens criaient, et c’était bruyant, énervant, ça dérangeait la jolie scène. Mais c’était beau, quand même. Il dit pas ça, à sa mère, bien sûr. Il se rend bien compte que ça devrait lui sembler important, le cri de ses “camarades”. Il dit rien, garde le silence. Et lorsque sa mère insiste, le regard doux, il se sent obligé d’ouvrir les lèvres pour répondre quelque chose, n’importe quoi, juste répondre. “Ils disaient que mes vrais parents sont morts.” Le regard que lui lance sa mère est triste. Les enfants sont impitoyables.
10 août 4027

Ce qu’est sur ce papier, là, c’est trop précieux pour que je le lise à haute voix. Alors si quiconque lit, ou sait ce qu’il y a dedans, c’est probablement qu’il aurait été cherché sur ton cercueil. Et c’est pas cool. Dans ce cas là, c’est vraiment pas cool. Mais, on s’en fout, pas vrai ? Que quelqu’un vienne chourer les trucs sur ta tombe. Après tout, t’es mort. Maintenant, quoique dise maman, j’pense qu’il peut plus rien t’arriver de pire. Tu sais, y’a un truc que je t’ai jamais dit, et j’aimerais bien te le dire. Enfin, te l’écrire. Je t’aime papa. Et je sais pas pourquoi je te l’ai jamais dit. Et j’suis désolée d’avoir fait cramer ma classe y’a trois ans. Et j’suis désolée d’avoir fait cramer ta caisse y’en a deux. Et ma chambre, l’année dernière. Mais j’aime vraiment ça, faire brûler les trucs. Peut-être que j’ferais bruler cette lettre, pour que personne puisse la lire. Ou peut-être pas, j’en sais trop rien encore. T’as été mon exemple, pendant tout ce temps. Et j’te remercie jamais assez, ni toi, ni maman, de m’avoir accueilli chez vous comme si j’étais votre fils, alors que je le suis clairement pas. Mais je le suis, tu sais. Si mes parents, les autres, ceux de base, venaient, pour essayer de me reprendre chez eux, j’les suivrais pas. Parce que ma famille c’est devenu vous, au fil des années, tu sais.
Bref.
Quoique tu fasses, te faire bouffer par les verres, ou rejoindre d’autres contrées ensoleillées, comme pense maman, fais le bien.

Zoe regarde la feuille, anciennement blanche, maintenant gribouillée de partout, avec ratures et tout ce qui va avec. Il a jamais su écrire clairement ce qu’il ressentait. Jamais d’une traite. Mais arrive pas à réfléchir avant de poser ses mots par écrit non plus. Alors il rature. Et il recommence. Il écrit peu, aussi. C’est pour les vieux, l’écriture. Sa mère l’appelle, il sort, rapidement. Oublie de mettre ses chaussures, rentre de nouveau, enfile des tongs. Sa mère le regarde sévèrement. Ils vont à un enterrement, il peut pas y aller en tong. Zoe hausse les épaules, retourne à l’intérieur. C’était pas pour manquer de respect. Juste que son père, de la où il est, il verra pas s’il a des tongs ou des belles shoes toutes cirées. Et si les autres pensent qu’il respectait pas son père, c’est bien leur problème, à ces connards.
L’enterrement terminé, il reste plus que sa mère et lui, autour de la tombe. Et sa mère pleure, beaucoup. Zoe pleure pas. Il a envie, mais ses larmes sèchent aussi rapidement qu’elles sortent de ses yeux. Il est parti trop tôt. Il avait encore trop de trucs à lui apprendre. Sa mère finit par se retourner et partir. C’est trop dur pour elle. Et Zoe pose la lettre, par terre, la coince sous une pierre. Son père aimait pas trop, quand il cramait des trucs. Il peut au moins pas cramer ses dernières pensées pour lui. C’est sa façon à lui, de lui montrer du respect.
18 Novembre 4029

l'originalité par excellence
tg
wait what ?
hm
t'es qui

Zoe fronce les sourcils en fixant son tatouage dans le miroir. Il était heureux. Vraiment réellement véritablement heureux, de le recevoir. Il le trouve affreux, genre, vraiment carrément hideux. Moche. Dégueulasse. Et s’il avait pu choisir une autre faucheuse, il l’aurait fait. Après tout, Zoe tient à son esthétique, et à tout ce qu’est beau. La beauté, c’est important. Presque autant que le feu. Mais, malgré sa mocheté, il est fier de le porter, ce tatouage. Parce qu’il montre son appartenance à ce clan dont avait fait parti son père, avant lui. C’est une autre façon de lui rendre hommage. Il a pas résisté à la tentation de brûler d’autres trucs, depuis son enterrement. D’ailleurs, la police doit commencer à avoir un sacré bon dossier sur lui. Et maintenant qu’il fait partie d’un gang, ça risque pas d’aller en s’arrangeant. Sa mère est un peu inquiète, il le sait, il le sent, il le voit. Elle fait pas grand chose pour le cacher, non plus, faut dire. Mais.
Il se regarde dans le miroir, et gratte la peau, là où les mots étranger se sont formés dans la soirée. Il y a répondu, et vraiment, écrire sur son propre torse, c’est pas le truc le plus facile au monde. Mais il sait pas pourquoi, ce qui l’a poussé à écrire, lui aussi. Est-ce que c’est lui, même, qu’a écrit l’autre truc ? Est-ce que son inconscient a voulu qu’il partage au monde entier qu’il l’aimait pas, ce tatouage ? Il s’en souviendrait. Il est fou, un peu, mais pas au point d’oublier des trucs qu’il aurait fait. Il observe quelques minutes encore les écritures et finit par défroncer les sourcils. Qu’importe. C’est pas comme si le miroir allait lui offrir des réponses à ses questions de toute manière. Il se détourne de son reflet et file dans sa chambre pour mettre un t-shirt. Moins il le verra, ce tatouage, et les mots qui l’accompagnent, mieux ce sera.
20 mars 4032

- Yo Gav’. Y’a six jours, j’suis tombé dans les pommes. C’était violent.
- Toi aussi ?
- C’était pas à cause de toi, pas vrai ?
- Répond.
- Wsh répond.
- Putain Gavin, répond.
- Pour tu te caches, je te vois plus.
- La blague de la dernière fois t’a assez gonflé pour que tu choisisses de disparaître totalement ?
- Allez, Gavin, arrête de faire le con.
- J’ai besoin de toi moi.
- Allez, s’te plait, reviens.
- Gavin.
- Allez.
- S’te plait.
- Tu me manques.

Zoe baisse les yeux, et baisse sa main, qui tient son portable. Lâche, le portable. Il s’explose par terre. Et se casse. C’est pas grave. C’est pas comme s’il en avait vraiment besoin, de toute façon. Il a plus envie de vivre, vraiment, Zoe. Son père, puis Gavin. Ils partent tous. Ils le laissent tous. Il sent, Zoe, qu’il commence à faire chaud, autour de lui. Il veut pas monter en hauteur, cette fois ci, pour observer la destruction et les flammes. Il veut prendre part aux destructions, et aux flammes. Il veut ne pouvoir faire plus qu’un avec elles. Il entend la poignet de sa chambre s’agiter, et sait que c’est sa mère, derrière. Il veut lui ouvrir. Peut-être qu’elle voudra, elle aussi, profiter de la chaleur des flammes, avec lui. Mais il se lève pas de sa chaise, et va pas lui ouvrir. Il sent les flammes. Elles sont proches, si proches. Il veut dormir. Gavin lui manque. Son père lui manque. Ses parents biologiques lui manquent. Et il est quasiment sûr qu’il avait une soeur, aussi. Ou, en tout cas, il en a l’impression. Tout le monde crève autour de lui. Il porte malheur. C’est silencieux. A part le feu qui crépite. Sa respiration. Les larmes de sa mère. Les larmes. Elles éteignent le feu. Il peut pas la laisser seule. Il faut qu’il se reprenne. Qu’il soit courageux, lui. Là où Gavin a été lâche. Le feu s’éteint, et il finit par aller ouvrir la porte de sa chambre.
Et il s’accroupie face à sa mère, par terre. “Gavin est mort, maman.” Elle hoche la tête, et elle prend son fils dans ses bras. Alors qu’elle est celle qui pleure, qu’elle vient d’avoir la peur de sa vie, elle trouve quand même la force de réconforter son fiston. Parce qu’il a besoin d’elle.
Ils ont besoin l’un de l’autre.
12 août 4032

Le médecin m’a dit que ça allait. Enfin, genre, j’ai rien de cassé ou quoi quoi. Tu vois ? Tant mieux, putain, ça ~~m’aurait~~. J’aurais eu un truc cassé, ça. Putain. M’aurait ? fait chier. Osef. Mais bon, ça va. Il était canon l’médecin. Il a capté que t’étais mort juste en tchatchant avec moi. J’crois qu’il est gay, en plus. Enfin, bref. Jsp pourquoi ça m’a fait ça. Pourquoi j’suis tombé de moto. Je tombe jamais de moto, tmtc. J’suis un pro, et tout. Mais là, je sais pas, c’était plus fort que moi, tu vois ? J’ai eu l’impression que mon coeur s’arrêtait. C’était chaud, franchement. Comme une petite mort. Et c’était franchement pas agréable, tu vois ? Genre, ptn. Enfin, bref. C’était pas la première fois que ça arrivait. Mais c’était la première fois que ça arrivait à un moment où, franchement, sérieux, ptn, ça aurait pas dû arriver, tu vois ? Bref. Ouais, je sais pas, j’avais l’impression que t’étais celui à qui faudrait que j’en parle. T’sais, j’ai toujours pas accepté ton décès, et tout. C’est chelou de vivre sans toi. On a toujours été deux. Et être seul c’est pas agréable. Je t’en veux, un peu. Beaucoup. Mais ouais, je sais pas, quelque part, je te comprends. Puis, c’est pas comme si j’pouvais faire autrement, que te comprendre. On est juste, nous, enfin, était. Bref. Ouais.

Zoe balance la feuille avec les mots de la falaise, et d’un claquement de doigt, elle prend feu. Les bouts s’éparpillent, aux quatres vents, et Zoe regarde. C’est beau. Et ça sent irrésistiblement bon. C’est poétique. Il s’assoit, au bord de la falais, les pieds qui pendent dans le vide. Putain, si quelqu’un le pousse, il meurt. Il le sait. Il aime jouer avec la mort, parfois, Zoe. Comme avec une vieille amie. Après tout, elle s’amuse bien à lui prendre toutes les personnes qui comptent pour lui, une par une. Alors un jour, ce sera son tour, non ? Il regarde l’herbe à côté de lui, et voit deux petits insectes en train de s’faire la fête. Il lâche un rire un peu sarcastique. C’est la saison des amours. C’est dégueu. Y’a aucune beauté là-dedans. Aucune.
Il se lève, finalement, au bout d’un petit quart d’heure, et s’en retourne par là où il était arrivé. Il aime cet endroit. Comme le garage lui rappelle son père, les falaises lui rappellent son frère. Son jumeau, Gavin. Ils se sont rencontrés pour de vrai là, pour la première fois, en avaient fait un point de rencontre plus ou moins constant. Il aimait ça, Zoe. Et Gavin aussi. Maintenant, c’est l’endroit où il va, lorsqu’il veut se rappeler de Gavin. Et lui brûler des messages qu’il recevra peut-être dans l’au-delà, s’il en croit sa mère.
Et il a commencé à la croire. C’est plus agréable. De penser que personne ne part, réellement, qu’ils vont juste autre part. Et que le contact, sous certaines formes est toujours possible, malgré tout.
24 novembre 4033

Un seul être pour moi remplissait la nature ;
En ses yeux je puisais la vie et l'avenir ;
Au souffle harmonieux de sa voix calme et pure,
Vers un plus frais matin je croyais rajeunir.

Il est beau. Il est juste. Beau. Et pour Zoe, ça devrait, pourrait être, amplement suffisant. Pas qu’il soit particulièrement superficiel, mais y’a un degré de beauté qui, quand il est dépassé, Zoe ressent comme le besoin de s'approprier la chose qui le comporte. Y’avait ce meuble, avant-hier, au marché. Avec toutes ses rosaces et ses belles gravures. Et y’a Bebe aujourd’hui. Pas que Bebe soit un meuble, mais, il a une beauté particulière, angélique, que Zoe a eu besoin de capturer. Et il a réussi. Et ses lèvres ont un goût de rosé, et ses yeux ont la couleur parfaite pour se noyer. Et Zoe qu’a toujours préféré le feu à l’eau, Bebe lui donne envie de changer d’avis. Le monde entier est plus beau, avec Bebe. Et la vie est plus belle, aussi. Et cette sensation, de pouvoir penser que la beauté du monde, en entier, se retrouve dans un seul être, et qu’il lui appartient, qu’ils s’appartiennent, c’est. C’est grisant. Sa main est douce, comme du coton, sa peau est blanche, comme de la neige. Et tout en lui lui crie l’esthétisme et la poésie. Alors Zoe s’est caché dans des toilettes du garage et a sorti le feutre qu’il a toujours sur lui. Et a écrit, sur son bras. Tant pis si le geek le lit, c’est pas grave. Il a besoin d’écrire des mots, qui lui passent par la tête. Des mots que lui rappelle Bebe. Sa beauté, son monde. Il est hypnotisé. Il ferme le feutre et le remet à sa place. Il est pas poète, Zoe, le sera jamais. Ces mots sont pas les siens, il les a lu, un jour, les a trouvé ridicule. Aujourd’hui, il sent leur puissance et leur véracité. Parce qu’aujourd’hui, Zoe est amoureux.
15 Mai 4034

OBJET : Incendie du 5 rue X, interpellation de Zoe Kaplan.

J'ai l'honneur de vous rendre compte des faits suivants :

Ce jour, le 15 Mai, X accompagné de mon binôme, Y, de patrouille à pied circulant rue X, nous apercevons de la fumée, sortant d’un bâtiment insalubre qui semblait abandonné. Nous avons été vérifié, et avons constaté que le bâtiment entier était en feu. Nous avons alors appelé les pompiers. Par chance, un warden airbender se trouvait aux alentours et a arrêté le feu. Nous avons alors entendu du bruit, venant du bâtiment en face de celui en flamme et vu, sur le toit, l'interpellé, Zoe Kaplan, assis sur le bord du toit, les pieds dans le vide. Étant connu des services de police, nous avons effectué à son interpellation d’en bas, et il est descendu de lui même pour nous suivre au commissariat.
Par faute de preuve, nous ne pouvons pas le mettre en garde à vue, puisque, évidemment, il refuse d’avouer son implication dans l’incendie.
Par conséquent, à ce jour, le 15 Mai 4034, à 20h51, nous sommes forcés de relâcher le suspect Zoe Kaplan.

Zoe sort de la station de police, un sourire heureux aux lèvres. Imbécile heureux qu’il est. Il lui en faut peu pour être content. Juste de voir la tête de ce pauvre policier, qui l’a déjà arrêté trois fois, et qu’est incapable de le coincer, à chaque fois. C’est toujours si jouissif. Après tout, sa présence sur la scène de l’incendie n’est pas une preuve de sa culpabilité, et tant qu’il se dit innocent, il l’est, jusqu’à preuve du contraire. Preuve qu’il ne trouve pas. Puis, comme Zoe s’attaque plus aux endroits peuplés (plus depuis l’épisode à l’école), il n’a aucune moyen de lancer de réelles poursuites contre lui. Puis. Bon. Même les agents immobiliers pourraient finir par le remercier Après tout, Zoe, en les débarrassant de tas de briques qu’ils appellent des “immeubles” “insalubres”, leur permet de reconstruire des trucs qui se vendront mieux, après. Faut voir ça comme de l’investissement sur du long terme.
Zoe, en sortant, rentre pas immédiatement chez lui. Il retourne d’abord sur le toit de l’immeuble. Pas celui où il était non, un autre, plus haut. Il regarde le bâtiment carbonisé en contrebas. C’est beau. Les ombres, le gris plus foncé là où les flammes ont léché le béton. Et l’odeur. Cette odeur de brûlé, cette odeur de feu refroidi. Ca vaut pas l’odeur des flammes qui brûlent, mais ça reste une odeur avec laquelle il pourrait s’endormir. Et c’est ce qu’il fait, sur la rambarde de ce toît, avec le vide à quelques centimètres de lui.
Zoe bouge jamais, quand il dort.
25 décembre 4035

Joyeux Noël.
Jr Je sais pas trop si tu fêtes Noël ou pas. Mais c’est pas grave. Moi non plus, j’le ~~faites~~ fête pas. Mais je sais que certains le fêtent alors c’est d’usafge, genre, poli ou jsp, de le fêter. Alors voilà, joyeux Noël. ~~Je suis .~~ Je sais pas qui t’es, encore. Mais t’as l’air du genre de mec qui fête Noël. Ou pas. Mais en tout cas, que tu le fêtes ou pas, t’as pas l’air d’être quelqu’un qui le fête avec forcément beaucoup de monde. Je t’imagine assez toi, avec tes bouquins, ton dico, tes animaux, et un coca. Devant un reportage sur les dauphins. Jsp pourquoi, j’ai l’impression que t’aimes les dauphins. T’aimes les dauphins ? ~~J’aimerais passer Noël avec toi.~~ Oublie ça. J’suis avec ma mère, ce soir. Tu l’aimerais bien, je pense. Enfin, je pense surtout qu’elle t’aimerait bien. Elle préfèrerait que je traîne avec toi qu’avec les gens avec qui je traîne en ce moment, j’suppose. Le destin fait les choses bizarrement. J’pensais pas qu’un jour, je m’entendrais bien avec quelqu’un qu’utilise des mots que j’suis obligé d’aller chercher dans le dico, tu vois ? Mais finalement. Jsp, c’est un peu un souffle nouveau, une bouffée d’air frais. ~~Ça fait du bien.~~ Bref.
Joyeux Noël.

Joyeux noël à toi également. Je suppose que ton instinct est juste. J'ai passé le réveillon en compagnie de nombreuses personnes bien ennuyantes simplement pour ne pas me perdre dans la solitude. Ume soirée en compagnie de ta personne et de ta mère serait certainement mieux. Peut-être un jour, qui sait. Je suis présentement avec ma famille bien que ma soeur et mon neveu manquent malheureusement à l'appel. J'imagine que mes fautes ne sont toujours pas pardonnées. Tes mots apaisent la peine ressentie et je t'en remercie. Si nous venons à nous rencontrer un jour, j'espère ne pas décevoir ta mère ou encore, toi. Pour ce qui est des dauphins, j'avoue ne posséder aucun avis à leur sujet. Peut-être que regarder un documentaire à leur sujet en ta compagnie m'aiderait à me faire une idée.

Zoe rougit.
Lui aussi, il aimerait regarder des documentaires en sa compagnie.
Entre autre choses.

Invité

MMINE

Invité

on se connait je crois

Date d'inscription : 30/09/2017

faaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaible creepy

Date d'inscription : 05/01/2018

putain ce trio
vous allez faire des merveilles encore tbe

re à la maison ptikr

Invité

@Kian O'Loingsigh love sur ton dico perv

@Cherhazad Al-Jinn j'crois ? salty

@Yohan Pearson comment tu. vas-y jss triste maintenant. je sais que je suis faible ok ? tears

@Jeremiah Lynch merciiii

j'espère que le trio vous plaira vrmt I love you

Date d'inscription : 28/09/2017

la perfection de ce mec yeux

REBIENVENUE à la maison, bon courage pour ta fiche amuse-toi bien avec ton nouveau bébé rougit

Invité

tiens tiens tiens mais qui a décidé de sortir de son trou ?
je sens qu'on va faire des trucs intéressants toi et moi (se battre) ; ils ont des choses à se dire :oopsie:

et maintenant un peu d'amour :
bienvenuuuuue mon chou, contente que tu te décuples encore et encore, je lirai ta fiche finie avec la plus grande attention inlove

Invité

@Noora Vane t'as vu ?? cute

merci **

@Dakota Bowers jtm.