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C'est un peu con, ce genre d'émission ; en vérité Jacò apprécie particulièrement passé une soirée en calecon avec une bière entre les doigts et Mew contre lui à mater ces conneries et à se vider les poumons, tellement il rit fort de ces cons. Sauf que pour le coup, il fait parti des cons derrière l'écran pour faire la promotion de son album qui sort dans les semaines à venir. Les filles lui ont dit qu'il avait pas vraiment besoin de faire des merdes du genre, que ses chansons faisaient déjà assez de vues comme ça et que les fans, les vrais, allaient être au taquet et acheteraient l'album à coup sur. Sauf que ces merdes, ça a l'air amusant. Jacò il se demande comment quelqu'un peut être capable de refuser de participer à une émission qui te force à avoir l'air stupide et qui, à l'occasion, fait des concours de bouffes bidons - que Jacò adore. il n'est d'ailleus toujours pas remis de l'émission de la semaine dernière où, tel un chevalier, il a gagné le dit concours haut la main - ou des concours d'adresses qui, le plus clair du temps, finissent avec des chutes. Aure lui a dit que c'était de la merde ; elle lui dit à chaque fois qu'il regarde ces émissions. Mavee s'est contentée de le dévisager en silence dans le plus grand des mépris avant de lever les yeux au ciel et Iliana, de sa voix de reine, lui a fait peser le pour et le contre de chaque point en rapport à ce choix et, l'hispanique l'avoue, il n'a pas réellement écouté ce qu'elle a pu lui donner, comme conseil. Il s'est contenté d'un baiser sonore contre sa joue pour l'agacer avant de foutre le camp pour aller rejoindre Mew quelque part, ou peu importe, et d'accepter l'ordre plusieurs jours plus tard.
Il s'agit de la quatrième émission, depuis. Il a envoyé plusieurs snaps à Mavee quand, lors du premier show, il s'est vu en présence de ces idols beaux gosses qui font fondre les minettes. Si la brune était contre l'idée qu'il fasse une pareille émission, elle lui a demandé plusieurs photographies - pris à leur insu - et Mavee lui a envoyé un petit message de son côté, timide mais bien direct, demandant une photo en compagnie de Baby Blue. Alors forcément, Jacò est allé le voir, lui a fait de bons yeux, et est allé jusqu'à lui demander un autographie pour la petite peste, ainsi qu'une courte vidéo. Et le gars a été carrément sympathique. Et peut-être que les gens l'ont vu sur leur écran, ou que les producteurs ont remarqués qu'ils étaient les plus canons et les plus actifs dans leur émission à la con parce que, depuis, y'a que Petit Bleu qui a ramené son boule aux mêmes enregistrements que Jacò.
Et c'est pareil, aujourd'hui. Le tournage n'est pas encore commencé mais l'artiste est écrasé contre un canapé, la tête appuyée sur un accotoir et les jambes sur l'autre, prenant toute la place sans la moindre gêne. Il se perd sans gênes sur l'instragram de Mew, à regarder les dernières photos qu'il a bien pu posté. Jacò a envie de prendre un millier de photos de lui; il en a d'ailleurs posté une sur son instagram dans les jours passé, contre l'avis de son androide chéri. Mais qu'importe ; Kitten est un beau gosse, et Jacò se fait violence pour hurler au monde entier que son mec, c'est GH4ST, et qu'il l'aime. Ça l'empêche pas, par contre, de se perdre continuellement sur son instragram pour liker chaque photo qu'il poste sans la moindre gêne.
Il lève les bras dans les airs, une seconde, en tenant bien fort son téléphone entre ses doigts. Couché sur son ventre, Toto gronde cruellement et agite ses petits bras pour essayer de s'emparer de l'appareil mais n'y parvient pas. La bête finit par froncer des sourcils, fort, et croiser ses bras contre son torse avant de taper du pied contre son torse. Jacò lâche un rire, malgré le souffle coupé. Son petit compagnon lui fait un doigt d'honneur avant de se laisser glisser au sol pour chercher quelque chose à grignoter. Jacò quitte des yeux son écran pour regarder l'androide, dans la salle. fais attention bleuet. il va p'être vouloir te croquer les mollets. il a un faible pour les beaux radiateurs Un sourire moqueur plane sur ses lèvres et il lui adresse un clin d'oeil, avant de regarder son téléphone, de nouveau. Il lui faut quelques secondes pour remarquer que, cette fois-ci, toutes les photos portent un like de sa part. Une grimace traverse ses traits et l'hispanique se gratte le fessier, une seconde, avant d'aller voir le feed général. Il parcourt de nombreuses photos des Vane et d'Ashley, ainsi que de Gali, avant de voir sa propre gueule en compagnie de Baby Blue. Un sourcil s'hausse et, innocent, Jacò sourit. hey qu'il balance, en se redressant. y'a des insta post avec nos gueules Il a un rire dans la voix, avant de cliquer sur la dite photo. La chose l'amène, étrangement, sur un compte nommé solbaby comportant uniquement des photographies des émissions précédentes et certains montages également, comme des vidéos. c'quoi c'te merde. Il parle bas, peu certain de ce qu'il voit, tandis qu'il fait défiler les posts à pleine vitesse. Les sourcils se froncent de plus en plus et il lève les yeux vers Baby Blye, paniqué. t'savais ? Le regard retourne rapidement vers l'écran pour lire les commentaires, sous une quelconque photo.
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Baby Blue
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Baby Blue se regarde dans le miroir de la loge qu’il partage avec Jacó. Il sait pas vraiment pourquoi il est seul aujourd’hui, à faire l’émission. Ni pourquoi il l’était aussi les dernières fois. Il a un esprit particulièrement compétitif, qui fait qu’il gagne quasiment toujours, mais il sait que c’est pas ça. Enfin, sûrement. Après tout, c’est pas toujours dans l’intérêt des hôtes que les invités gagnent. Puis il sait pas non plus exactement pourquoi ils le mettent toujours avec Jacó. Pas qu’il soit pas sympa, au contraire. Puis c’est facile de lui parler. Puis il est drôle. Ils se sont tout de suite bien entendus, tous les deux. Et Baby Blue sait que les autres ont un peu plus de mal à lier des amitiés facilement, aussi rapidement. Baby Blue, il sait faire. Il sait pas d’où ça lui vient, mais il sait faire. En tant que perfect boyfriend, bien sûr, déjà, il est aimable, de base. Mais ils le sont tous, dans les groupes. Mais y’a cette facilité chez lui, évidente, à aller vers les gens. Comme s’il était plus décomplexé. Comme s’il était moins coincé dans un rôle, que les autres. Ou peut-être qu’il se fait des idées. Probablement, après tout. Les autres aussi, se font des amis, tout comme lui. Y’a aucune raison qu’il soit le seul à se faire des amis. Peut-être juste que c’est pas les mêmes. Il jette un regard vers Jacó, et voit son animal lui faire une scène, debout sur son torse. Baby Blue sourit. C’est touchant. Il ressent pareil lorsque Seth lui offre un cadeau sans savoir si ça va lui plaire.
Les autres membres, lorsqu’il est parti ce matin, le regardaient bizarrement. Comme avec méfiance. Et c’est étrange. Baby Blue a pas le souvenir qu’on l’ait regardé comme ça avant. Comme s’il cachait quelque chose. Puis d’autres, c’était différent. Beau Blue, par exemple, le regardait différemment. Il était de ceux qui le regardaient comme s’il allait lui arriver quelque chose de mal. Ou quelque chose qui allait lui faire du mal. Baby Blue se dit que ça ressemblait presque à de la pitié. Baby Blue a la capacité de la ressentir, la pitié. C’est quelque chose qui déclenche un besoin de consoler, chez lui. Mais c’était étrange, ce matin, d’avoir l’impression d’être celui qui en recevait. Il a décidé qu’il aimait bien ça. Les gens s’inquiétaient pour lui. Puis Beau Blue, avant qu’il monte dans le van qui allait le mener à l’émission, lui a montré des photos. Toutes taguées d’un solbaby qu’il n’avait jamais vu. Certaines photos qu’il se souvenait avoir prises, d’autres de scènes auxquelles il se souvenait avoir participé, mais beaucoup, aussi, de photos dont il n’a pas le souvenir. Et qu’il est quasiment sûr de n’avoir jamais faites. Il se souvient particulièrement de cette photo, où ses lèvres sont à quelques centimètres de celles de Jacó. Ce n’est jamais arrivé. Et parce qu’il y a Seth dans sa vie, pas que le chanteur soit moche bien au contraire, ça n’arrivera jamais. Alors ça l’a surpris. Mais il y a pas prêter plus d’attention. Après tout, il sait ce que c’est, ou se doute. Puis ils s’entendent bien, et les gens peuvent bien penser ce qu’ils veulent. Baby Blue et Jacó et Seth et si jamais Jacó a quelqu’un dans sa vie, cette personne, ils savent la vérité. Et c’est la seule chose qui est importante. En tout cas, tant que ça touche pas à son groupe, et à son image, bien sûr.
Il se retourne vers Jacó lorsqu’il lui parle de son animal, et décide de pas mal prendre sa réflexion. Il sourit, même, malgré qu’il trouve pas ça particulièrement drôle, vraiment. Être comparé à un radiateur, même pour rire, c’est pas forcément drôle. Mais il sourit aussi parce qu’il y a le “beaux” devant. Et que, même si Baby Blue le sait, même s’il a été conçu pour, ça fait toujours plaisir de voir qu’il réussit à embellir la vision de quelqu’un, ne serait-ce que pour quelques secondes. Il sort de la salle de bain, lorsqu’il voit l’animal, la bestiole, le… hm. s’approcher de lui. Et il s’approche de Jacó plutôt. Il l’entend parler, lui parler. D’une photo. D’un post instagram. Et il est assez proche de lui lorsqu’il lui finit par le regarder, les yeux emplis d’une émotion étrange, que Baby Blue arrive pas à déterminer. Mais qui, quelle qu’elle soit, n’est pas positive. Il lui demande s’il savait. Baby Blue imagine qu’il parle des photos. Et il penche la tête pour voir ce qu’il regarde. Jacó est sur le fil d’actualité que lui a montré Beau Blue avant de partir. Alors Baby Blue hoche la tête. “Hm. Beau Blue m’en a parlé juste avant que je parte. Je sais pas ce que c’est.” Il prend place à côté de Jacó et regarde avec lui sur son téléphone. Il les a déjà vu tout à l’heure, les photos. Il n’a pas regardé le commentaires. Il arrive à lire quelques mots, comme “trop chou” ou “otp” ou “my ship is sailing.” Il comprend pas. Mais il voit tous les emoticons coeurs et autres étoiles et arc en ciels, à côté, et se dit, du coup, que c’est probablement une bonne chose. Regarde le visage de Jacó de nouveau, et se dit que finalement, peut-être pas.
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Il y a des jours où ce genre de merde lui donne envie de rire à s'en pisser dessus et qu'il y passe des heures sans se lasser, à vivre le plus grand des amusements. Jacò possède plus de rire que de larmes, généralement. Il rit pour des insultes et pour des menaces, pour des grimaces et aussi, pour des blagues, il va de soit. Mais il y a des jours sombres, aussi. Ceux qui arrivent brusquement et qui le frappent de plus fouet, qui ne lui donnent foi et qui le laissent là, au sol, dans un océan de sanglot qui finit par l'étouffer, lentement mais surement. Il sait jamais, au fond, sur quel genre de journée il peut tomber. Le tout dépend toujours d'un événement. Il ne peut jamais savoir lequel. Ça le frappe, comme un éclair, comme s'il était une antenne paratonnerre. Ça le fout en bordel sur bien des points et qu'importe les cachets volés qu'il se force à avaler, ça l'empêche pas d'être déglingué. Il parvient parfois à l'étouffer, l'hispanique, mais y'a des moments où il a besoin de respirer et quand il ramène sa gueule à la force, la première expiration est jamais discrète. Il capte les regards ; ceux des gens qui vivent avec lui, depuis le temps. Ils savent mais n'en parlent pas vraiment, apportent des solutions et soupirent brusquement, quand il dévie le sujet pour ne pas accorder d'attention à ses chimères. Jacò vit mal avec ses maux. Il les vit fort mais les enterre à tort. Il rit des pires conneries malgré les poignards qu'il subit dans le coeur et se glisse dans un coin, sous les draps, pour laisser ses plaies se panser en silence. Il ne demande pas de l'aide ; juste du temps. Mais ça finit en éclat, parfois, sans qu'il ne puisse faire quoique ce soit. Parce que le coeur fonctionne correctement mais il lui arrive à des moments d'être plus sensible et trop tendre, et de tenter des battements trop fort pour ce qu'il peut supporter, en réalité. Alors ça le frappe dans les tripes. Alors ça lui bousille des choses, dans la tête, et ça lui fout des merdes, dans l'esprit. Des trucs qui lui donnent envie de pleurer et de crier et de sangloter mais surtout, de ne pas bouger. Des trucs qui glissent des murmures dans son esprit, contre son oreille, tendre susurre qu'il ne parvient pas à supporter et qui, lentement, douloureusement lentement, lui dévore les rayons du soleil qu'il est pour faire de lui qu'un astre mort. Et puis, c'est ce qu'on dit ; le soleil est loin. Il peut être mort, on ne le sait pas. Il faut de nombreuses minutes avant de savoir qu'il n'est plus là. C'est un peu ça, avec Jacò.
On remarque toujours un peu trop tard, que ça ne va pas. Car il le cache.
C'est un peu ce qui se passe, à l'instant. Là, le téléphone entre les doigts et les yeux fixés sur l'écran, y'a quelque chose qui va pas. Quelque chose qui se dérègle lentement, à l'intérieur de l'hispanique, mais qui prend du temps à être apparent. Qui se cache derrière le rire qui traverse sa gorge et qui ne se voit pas, dans l'éclat de ses prunelles.
Sauf que.
Sauf qu'il y a toujours d'autres éléments, à ce genre d'histoires. Sauf que Jacò n'est pas que cela. Il est trop de choses, à la fois, et c'est peut-être pour cela qu'il déborde autant, trop souvent. Hm. Beau Blue m’en a parlé juste avant que je parte. Je sais pas ce que c’est. Un rire quitte sa gorge, forcé, et le brun passe ses doigts dans ses cheveux, violemment. Le corps se tend vivement quand l'androide prend place à côté de lui et entre ses lèvres restent pris des paroles venins qu'il se garde de partager. Il n'a pas envie d'être à proximité d'une autre personne. La chose est rare. C'est ainsi qu'il se sent, pourtant. Les doigts toujours dans la crinière, il dévisage l'écran et lis en diagonal certains commentaires qui ne calment pas sa colère. Jacò est vif ; il exprime ses émotions aussi fortes qu'elles peuvent être, aussi vives qu'il peut les ressentir. La colère est une chose qui est souvent absente et elle n'éclate que rarement. Peut-être est-ce mieux ainsi, car elle est aussi forte que sa joie, généralement. c'que c'est ? Il gronde et le son est étrange, venant de lui. c'la putain de merde, oui Il serre ses doigts contre son téléphone. L'écran craque, mais pas seulement ; la maîtrise est folle, une seconde, et l'appareil se contracte et se compresse, la vitre éclate. fuck Sol se redresse et laisse l'appareil tombé au sol. De son coin, Toto lâche un cri et, les bras dans les airs, part à courir pour aller dévorer les restes du téléphone. L'artiste traverse la pièce pour s'emparer d'un t-shirt backup qui s'est apporté pour compresser sa main, blessée par les éclats. fuck mew Il espère que son petit ami n'a pas vu les photographies. Sauf que maintenant, avec son téléphone en morceaux - et en parti dans l'estomac de Toto - impossible de le contacter. fuck Le pied part de lui-même et envoie valser la poubelle se trouvant près du bureau. Une nouvelle fois, Toto lâche une exclamation de bonheur et, les restes du téléphone dans la gueule, court vers les débris de la poubelle.
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Baby Blue
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Il connaît pas bien Jacó. Après tout, il l’a vu qu’aux émissions, et lui a parlé que dans les loges. Il lui a pas assez parlé pour comprendre l’expression sur son visage. Ou le manque, d’expression, ici. Mais Baby Blue a été créé pour être compréhensif, alors il essaye de comprendre. Rapidement, il comprend que son silence, même de courte durée, n’est pas de bonne augure. Et que c’est probablement lié aux photos, montages, et commentaires. Il se doute, Baby Blue, que ça lui fait pas plaisir. Après tout, lui, n’a pas été stalker son instagram, mais une des filles, si. Et il a quelques photos avec un autre garçon. Asiatique, comme lui. Et d’autres, avec un autre garçon, plus typé pays du soleil. Il sait pas, Baby Blue, ce que ça veut dire. Mais il se dit que c’est peut-être une des raisons pour que les gens pensent qu’ils iraient bien ensemble. Une des raisons pour lesquelles ils s’amusent à monter des photos où ils s’embrassent. Ou sont sur le point de. Parce que Jacó semble changer de partenaire, souvent. Ou, au moins, récemment, ça a été le cas. Baby Blue en est pas si sûr. Les Perfect Boyfriend sont conçus pour être assez observateurs. Et même si le visage est différent, Baby Blue a constaté, des quelques photos qu’on lui a montré, que les expressions, elles, restaient grossièrement identiques. Puis c’est Sigan. La personne avec qui il prend les photos, et qui semble le faire rayonner, peut très bien être un androïde qu’on a changé de corps. Ou une personne qui a payé cher des chirurgies plastiques. Ce serait pas la première fois qu’il verrait ça, Baby Blue.
Lorsque Jacó répond à ses mots, en riant, Baby Blue sait qu’il doit pas le prendre comme tel. Des souvenirs flous d’un chat riant de cette façon, plus ou moins. Qui n’exprimaient pas un sourire, un amusement, mais plutôt de la frustration, ou de la colère. Baby Blue voit pas le soucis, de ce genre de photos. Mais pour Jacó, ça a l’air d’être grave. Assez grave pour qu’il n’arrive pas à garder une poker face ou un visage souriant. Le visage souriant qu’il lui connaît. Ou qu’il a apprit à lui connaître lors des quelques fois où il l’a vu. Mais Baby Blue comprend, un peu. Essaye, de comprendre. Si vraiment, Jacó a quelqu’un qui partage sa vie, il s’inquiète peut-être de sa réaction, en voyant ces images. Baby Blue mentirait s’il disait ne pas s’inquiéter de la réaction de Seth, face à des photos, des vidéos comme celles-ci. Des commentaires, comme ceux qu’il a lu par dessus l’épaule de Jacó. Quelque part, Baby Blue, ça le touche pas. Les Perfect Boyfriends sont censés être fidèles, de toute façon. Et il est fidèle à Seth, et le restera. Malgré. Malgré, l’homme, l’autre. Qu’il essaye de dégager de ses systèmes depuis qu’il l’a croisé. Fuck. Il semble pas réussir à penser à autre chose. Et est reconnaissant lorsqu’il entend le bruit de casse à côté de lui. Se concentre sur autre chose. C’est important. Il se concentrera sur Seth, plus tard. Et arrêtera de penser à cet autre homme. Fidélité, c’est important.
Baby Blue avait jamais vu Jacó énervé comme ça. Et ça l’étonne un peu. Puis pas vraiment. Après tout, Jacó est humain. Et si un calme constant est déjà compliqué à avoir de la part d’un androïde aujourd’hui, chez les humains, c’est impossible. Alors Baby Blue le regarde juste faire. Préfère se concentrer sur la colère de quelqu’un, pour pas retomber dans des questionnements, des rêveries, des souvenirs, qu’il veut oublier. Il aimerait, parfois, pouvoir choisir de se retirer des souvenirs. Et il sait, aussi, que Seth pourrait le faire, s’il lui disait quoi. Mais il peut pas. Puis, finalement, est-ce qu’il pourrait le faire, vraiment ? Sans avoir à le remettre à zéro ? Est-ce qu’il pourrait lui retirer un souvenir, et garder les autres intacts ? Est-ce que, oublier les lèvres de cet étranger sur les siennes valent le coup d’oublier le groupe, l’émission, et tout ce qui fait qu’il est lui ? Et pas juste une autre ligne de code ? La réponse semble évidente quelques secondes : Oui. Puis il réfléchit, un peu. Probablement pas. Baby Blue se concentre de nouveau sur le chanteur, et voit la poubelle voler. Voit le petit animal de Jacó aller chercher ce qu’il peut trouver pour manger. Et il semble tout pouvoir avaler. Et Baby Blue, ça le fait sourire. Y’a quelque chose de sympathique dans ce petit animal. Quelque chose qui rend la situation plus détendue qu’elle ne le serait, s’il n’était pas là. Baby Blue sort son téléphone à son tour, pas pour aller voir les photos, juste pour regarder l’heure. Il réfléchit rapidement à toutes les possibilités qu’il a pour calmer Jacó, ou pour l’aider, en tout cas. Aller lui parler n’est pas une bonne idée. Il a senti sa tension lorsqu’il s’est assit à ses côtés. Le toucher est hors de question. Et essayer de le raisonner ne servirait à rien, il n’est pas dans l’optique d’écouter. Mais l’émission va commencer, bientôt. Et Baby Blue peut au moins éviter son manager, ou l’équipe de Jacó de le voir dans un état si. Fébrile. Il se lève et va fermer la porte à clé. Ramène la clé avec lui sur le canapé, la sur la petite table, là où Jacó peut la voir. Ou pourra la voir, si pour le moment son regard est flouté par une colère qu’il semble pas réussir à contenir. Lorsqu’il se sera calmé, ce sera son choix de rouvrir la porte. Baby Blue n’a aucune envie de décider pour lui de s’il est capable ou non de tourner une émission dans cet état.
Et il voit l’animal aller vers la clé, et l’appelle vers lui pour lui proposer de manger des bouts d’appareils multimédias qui trainent pour une raison qu’il ne comprend pas totalement. Et le fil d’une lampe dont ils n’ont pas besoin, puisqu’en plein milieu de la journée. Puis parce qu’il y a des leds, au dessus de leur tête.
Si l’animal mange la clé, et qu’ils sont dans l’incapacité de sortir, et que son manager et l’équipe de Jacó sont obligés d’ouvrir la porte eux même avec une clé de rechange, ce sera pas bon. Pour personne.
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Il sait. Il sait que sa réaction est trop immense pour la petite chose qui se trouve sous son nez, pour les événements. Jacò en a parfaitement conscience. Ce n'est pas quelque chose qu'il contrôle, pourtant. Il ne peut que le ressentir. Que le vivre, fort, dans ses veines, et le sentir dans son coeur, puis dans ses tripes, et dégueuler toute la masse d'émotion qui le traverse. Il ne sait pas faire autrement. Il ne sait pas se contenir, tout simplement. Tout est trop grand, avec lui. En passant par les rires et les bonheurs pour en finir avec les tristesses et les colères. Et il est en colère. C'est une vague immense qui le traverse et qui, plutôt que de l'emporter, l'enfonce plutôt dans les profondeurs. Dans les abysses. Et qu'importe si l'hispanique essaie de garder les yeux ouverts. Qu'importe s'il est nagé toute son enfance à la plage en compagnie de sa famille, il ne sait tout simplement pas comment retenir à la surface. Il panique, prisonnier sous l'eau, incapable de faire quoique ce soit, traverser par des élans d'émois qui ne peuvent être contrôler. Il panique. Littéralement. Il ne sait que faire, sauf vivre ce qu'il ressent, et s'enfoncer dans le néant qu'est la chose. Alors, il ressent ; il ressent la peur si Mew tombe sur de pareils photographies. Il ressent la colère face aux actes des fans qui, qu'importe les années, qu'importe ce qu'il a pu traversé depuis qu'il est sur Sigan, depuis sa relation avec Ashley et le coma de la jeune femme, et son réveil et puis leur rupture, ils n'ont toujours pas compris. Ils l'aiment et l’adulent et adorent le détruire et détruire toutes choses qui le représentent, autant pour leur plaisir personnel, par sadisme que par ignorance, également.
Il les déteste. Il les déteste autant qu'il les aime, à l'occasion. Jacò ne peut s'empêcher d'avoir cette relation amour-haine avec les fans et ce, depuis un moment. Depuis toujours, peut-être. Il ne comprend pas pourquoi. Souvent, le soir surtout dans les moments de solitude, il se demande ce qui ne va pas, avec lui. Ce qu'il ne fait pas comme il faut. Il s'imagine peut-être naïvement que la relation des autres avec leur fan est mieux et que, au final, le problème vient de lui. Et puis, il lit les commentaires et y croit, malgré lui. Un sourire glisse contre ses lèvres face à un doux mot mais c'est les insultes et les saletés qui le touchent le plus en plein coeur.
Il s'est pris les insultes en ayant envie de mourir, certains soirs. Il s'est pris les menaces de mort de ceux qui, après la sortie de son EP alors que Ashley était dans le coma, ne cessaient de tomber. Il se souvient, encore aujourd'hui, le sentiment qu'il a ressenti. Les jours qu'il a passé sous les draps, sans ses cachets, à broyer du noir et à s'y noyer, malgré lui. C'est les autres qui l'ont sauvé. Les autres qui ont coupés internet sur son téléphone et qui ont bloqués les commentaires sur ses réseaux sociaux, qui lui ont remonté le moral et qui ont créer autour de lui une bulle pour être à l'abri du monde. Et il en est sorti de lui-même, de cette bulle, il y a quelques mois. Peut-être trop rapidement. Peut-être qu'il n'était pas près. Plusieurs années à vivre en dehors de toute cette merde, et uniquement quelques mois pour revenir au devant de la scène et sortir des chansons, bientôt un album. Il pensait être prêt.
Il n'est pas certain de l'être, maintenant. Il doute. Il doute de lui, énormément. De ses propres forces. De ses propres limites. Et il se déteste, pour cela. Et il n'a pas besoin d'eux pour se détester autant.
Il sait très bien le faire par lui-même, continuellement, malgré les apparences.
Baby Blue a verrouillé la porte. Jacò ne l'a pas vu faire, il s'en rend uniquement compte en voyant la clé être posée contre un meuble et Toto, ventre sur pattes, essayer de s'en emparer. Un rire quitte sa gorge et il passe un main dans ses cheveux. ouais bonne idée. embarre nous ici, ils vont se faire encore plus d'idées. Il s'imagine déjà les titres, les messages, les commentaires. Il s'imagine déjà le pire et forcément, la chose le met encore plus en colère. c'p'être que c'est ce que tu veux, aussi. Il fronce des sourcils, les doigts toujours dans la crinière, quelque chose dans l'oeil. c'genre de trucs que vous faites non ? les idols, ça fait toujours c'genre de conneries. les fans apprécient plus votre belle gueule que vos paroles. 'fin, j'dis ça, mais j'pas mieux. j'crois que y'a plus de gens qui connaissent mon cul que ma musique. À coucher avec n'importe qui selon son plaisir, Jacò sait que son cul est quelque part sur internet, peut-être même sa queue. Il essaie d'ignorer la chose, de ne pas y porter attention, mais à certains moments, ça lui donne envie de mépriser le monde entier. t'as envie que j'tape dans les murs, p'être ? ou encore que j'crie ton nom ? allez, un bon coup d'pub. Il en perd la tête et il en a conscience. Mais Jacò ne s'arrête pas. j'te fais ça gratuit, allez. Il s'approche brusquement, à en croire qu'il fonce vers lui. Mais Jacò ne le fait pas. Il va plutôt contre le mur, là où est appuyé le canapé, pour donner quelques coups rythmés. comme ça c'bon ? tu préfères quoi ? que les gens croient que j'te prenne ? ou l'contraire ? que j'sache quoi hurler. Autant choisir par lui-même les merdes dans les articles qui lui pourrissent la vie. Ça ne serait pas le premier. Jacò a beau avoir coucher avec des tonnes de personnes sans la moindre gêne, la presse se donne toujours un malin plaisir à lui inventer des nouvelles conquêtes. La chose ne l'a jamais choquée. Il n'a jamais été sérieusement en couple. Mais il aime Mew, terriblement. Et ça lui fout la tête en l'air de croire que cette merde, ça pourrait foutre en l'air sa relation. Et les gens, ils en ont rien à foutre.
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Baby Blue
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Baby Blue veut juste aider. Il est programmé pour essayer toujours de trouver la meilleure solution pour tout le monde. En tant que modèle poète, c’est même pas comme les modèles bad boy, il est même pas censé pouvoir faire l’inverse de ce qui semble être la meilleure des solutions. Baby Blue essaye juste de faire ce qui lui semble le plus logique. Et fermer la porte, laisser Jacó se calmer, sans que personne ne le trouve énervé, comme ça, ça semble être la meilleure des solutions. Parce que Baby Blue oserait pas imaginer comment ses gardes du corps, son manager réagiraient, s’ils voyaient Jacó perdre les pédales, comme ça. Probablement qu’ils feraient en sorte qu’ils se croisent plus jamais. Baby Blue connaît pas vraiment l’équipe de Jacó, mais il est pas certain qu’ils apprécient trop que leur vedette pète des câbles comme ça non plus. Baby Blue pense juste au calme de Jacó, et à ce que ça pourrait faire à sa carrière si quiconque le trouvait dans cet état. En plus d’être le type qui arrive pas à se poser avec une seule et unique personne, il serait le type qu’arrive pas à rester calme face à des choses qui sont franchement pas. Pas graves. Il serait le type qui perd sa patience en quelques secondes, capable de frapper dans les murs. Un mec violent. Tant de choses qui pourraient être plus que mauvaises pour sa carrière. Baby Blue veut juste pouvoir éviter ça.
Lorsque Baby Blue voit que le petit monstre semble pas intéressé par les fils électriques, mais vraiment pas la clé, il pense à la récupérer. Il se décale, tend le bras, mais le rétracte lorsque la voix de Jacó atteint ses oreilles. Il avait pas vraiment penser à ça de cette manière là. Après tout, c’était juste “au cas où”. Et Baby Blue se dit que ce serait franchement préférable que des gens qu’il considère comme non importants pensent qu’ils sont en couple, plutôt qu’ils pensent que Jacó arrive pas à contrôler sa colère. Après tout, Baby Blue comprenait, si, derrière la porte, il y avait Seth, ou le copain actuel de Jacó. Mais c’est pas le cas. Et lorsqu’il continue à parler, le chanteur, Baby Blue hausse un sourcil, surpris. Lui ? Pourquoi il voudrait ça, lui ? C’est vrai que ça le dérange pas, dans le sens où il voit vraiment pas en quoi c’est un problème. Puisqu’ils savent que c’est faux. Mais ce qu’il veut ? Non. Et Baby Blue l’écoute parler, oubliant quelques secondes la clé. C’est triste. Pitoyable, presque. Baby Blue ressent de la pitié pour Jacó à ce moment précis. Qu’importe ce qu’il dit sur les idols, sur eux, sur lui. Après tout, Baby Blue va pas dire le contraire. Il sait que leur physique est leur plus grand atout. Pour les fans. Baby Blue a apprit à plus être choqué ou blessé par ce genre de phrases. Peut-être même qu’il l’a jamais vraiment été. Mais ce que dit Jacó sur lui-même. C’est qu’il a l’impression que les fans le préfèrent lui, à sa musique. Et c’est probablement pas agréable, pour quelqu’un pour qui ça compte, l’avis des gens.
Jacó continue à s’énerver, et Baby Blue perd le fil de ses paroles. Choisi peut-être de pas écouter. Il savait pas qu’il pouvait le faire. Normalement, les Perfect Boyfriends sont censés tout écouter, et tout faire pour donner le meilleur d’eux mêmes pour faire plaisir. Mais Baby Blue en a juste ras le bol, d’entendre le chanteur dire des conneries. Alors il démarre plutôt un concours de regard avec le petit monstre, et se jette sur la clé pour la récupérer avant qu’il ait pu l’atteindre. Et s’il sent les dents du monstre sur planter dans sa main, c’est pas très grave. Enfin. Il a sauvé la clé. Il relève les yeux vers Jacó lorsqu’il se met à cogner dans le mur. Il est complètement dingue. Probablement de colère. Ou d’autre chose, que Baby Blue arrivera pas à déterminer, même s’il essaye. Alors il essaye pas. Il en a marre. Il réussit à piger deux trois mots, comprend ce qu’il fait. Et Baby Blue trouve ça ridicule. Il a finit de jouer le parfait idol. Après tout. Ils sont enfermés, tous les deux. Et ici, personne peut voir si le Perfect de Baby Blue se déchire un peu. “T’es lourd.” Qu’il lance, finalement, la voix douce; mais portant une froideur qu’il ne se connaissait pas. Plus. “Tiens prends la ta clé, si tu la veux tant.” Il ouvre la paume, un sourire un peu tordu sur le visage. Il a mal à la tête. Un peu. Comme si un truc tentait désespérément de sortir de ses systèmes. La clé est bleu, à cause du sang, de la blessure de son petit monstre. Mais c’est pas grave, vraiment. Il la prend avec son autre main, la tenant juste par le bout de ses doigts. Et l’agite. Sous le nez de Jacó. Sous celui du petit monstre. Le sourire est absent, désormais. Le regard est vide. Il est vide. Quelque chose, ou quelqu’un, lui manque. “J’suis pas là pour supporter tes conneries.” Il finit par s’allonger, sur le canapé, la clé toujours au bord des doigts. Le regard toujours vide. Comme une coquille sans rien à l'intérieur.
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Il ne remarque pas, trop occupé par sa colère, ce qui se passe dans la pièce. Jacò en veut au monde entier, mais surtout à lui-même. Il se déteste pour être si sensible aux réactions des gens et les craindre autant. Pourtant, ce n'est pas forcément une chose qui est vue, par les gens. L'hispanique possède ce don de cacher ce qui se passe dans sa tête, ses craintes et ses peurs, principalement. Ses lèvres abordent continuellement un sourire qui se veut franc et qui, malheureusement, ne l'est pas toujours. Il se berne autant qu'il berne les autres, continuellement. C'est une part de lui-même qu'il ne peut effacer et qui représente bien la personne qu'il peut être. Jacò se sait mentir, et a honte de la chose. Affreusement. Il sourit avec des mensonges entre les dents et parle avec des saletés, sur la langue. Les mots sont souvent trop légers pour ce qui se passe véritalement dans son coeur et dans sa tête. Il est dans un éternel combat qu'il ne peut contrôler, et pour lequel il finit souvent au sol, sans la moindre force pour se relever. Peut-être en a-t-il marre d'être si faible, face à ses émotions. De ne pouvoir les contenir malgré les cachets qu'il prend et le travail qu'il fait sur lui-même, depuis l'adolescence. Il sait que ce qu'il a est connu par les médecins et que beaucoup parviennent à vivre normalement malgré les maux, mais il n'y parvient pas. Pas toujours, du moins. Et il se déteste, pour cela. Il se déteste pour lâcher prise et baisser la tête trop souvent, pour être frapper par des coups de blues qui le mettent dans un état impossible et qui l'empêchent de faire de nombreuses choses pendant un trop grand nombre de jours. Il est en colère. En colère contre cette incapacité d'être fort, de tenir la route et de ne pas baisser les bras. Alors, la colère reste en lui, longtemps, et à certains moments, trop peu souvent peut-être, elle éclate. Parfois pour de mauvaises choses, comme à l'instant.
Baby Blue ne mérite pas une colère aussi explosive dirigée sur sa personne. Le chanteur se sentira coupable pour réagir de la sorte plus tard, mais pour le moment, il a besoin de laisser sortir le méchant. Alors, sa langue crache des saletés et il frappe contre le mur, simulant ce dont les fans rêvent comme des adolescents sans cervelles. Jacò ne possède peut-être pas plus de cerveau qu'eux, pour agir d'une manière si enfantine. Mais il n'a jamais vraiment été adulte. Son cerveau est encore en bordel, comme celui d'un ado, avec les émotions trop fortes et les montagnes russes qui ne cessent jamais.
Les coups cessent quand l'androide met devant ses yeux la clé. La clé qui porte une teinte bleue qui, brusquement, capte son attention. Jacò fronce des sourcils - bien qu'il le fasse déjà - et suspend son geste, le poing dans les airs, pour dévisager l'idol qui s'allonge, sur le canapé. tu saignes ? Il demande bien qu'il se doute de la réponse. Le sang des androides est unique. qu'est-ce que t'as foutu ? Les genoux se plient et il s'accroupit devant le canapé pour s'emparer de la main qui maintient la clé. Elle finit au sol. Un bruit vient de derrière lui, surement Toto qui s'excite et arrive en courant, mais l'hispanique n'y porte pas attention. Il vérifie la main et n'y trouve aucune plaie. donne moi l'autre. Il demande, encore une fois, sans en avoir de besoin. Jacò s'étire pour s'emparer de l'autre main où il découvre des marques de crocs. Il fait le lien rapidement avec sa bête et tournant les yeux vers celle-ci, découvre Toto les deux pattes devant la gueule, à grignoter une clé qu'il engloutit, en voyant le regard de son maitre sur lui. ah. forcément. putain. Les paroles sont accompagnées d'un rire un peu faux et il tourne ses yeux vers Baby Blue. Jacò grimace. désolé qu'il dit, honnête tout de même. Face à la blessure, la colère s'est calmée. Elle reste présente, mais il y a plus important.
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Baby Blue
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Parfois Baby Blue a l’impression qu’il est défectueux. Qu’il y a un truc chez lui qui va pas. Parce que ce genre de phrases, de genre de choses, il est pas censé pouvoir, vouloir les dire. Il est même pas censé pouvoir penser à les dire. Et surtout pas sur ce ton totalement détaché, totalement désintéressé. Presque impoli. Il est pas censé être comme ça. Baby Blue est censé être gentil, doux, amical, aimant, et vouloir aider les gens. Et c’est ce qu’il a fait. Mais y’a un truc qui s’est cassé. Et c’est pas la première fois que ça arrive. Et il préfère oublier ces épisodes la plupart du temps. Et il y a arrive parfaitement. Parfois, c’est avec Seth, parfois c’est dans le dortoir, quand il est seul. Comme s’il se débranchait. Comme si son programme de Perfect Boyfriend délirait et le faisait devenir un connard égoïste. Et c’est tout l’inverse de ce qu’il est censé être, Baby Blue. Il aime pas quand ça arrive. Il déteste ça. Alors il se rassure, et se dit que c’est peut-être la morsure de l’animal de Jacó qui le fait réagir comme ça. Et il se convainc que c’est ça, oui. Et tant pis si pour toutes les autres fois où c’est arrivé, l’animal était pas là, et donc sa raison tombe à l’eau. Tant pis. Il a besoin d’une raison pour aujourd’hui.
Et pourtant.
Pourtant ça fait tellement de bien. De pas se laisser faire par un Jacó qu’a complètement pété les plombs. Bien sûr, maintenant qu’il y réfléchit, y’aurait eu cinquante mille autres façons de mieux réagir aux bêtises du chanteur. Evidemment. Mais ça fait du bien de pas être parfait de temps en temps. Si y’a bien un truc qui revient tout le temps, lorsqu’il est dans des états seconds comme celui-ci, c’est qu’il en a ras le bol, de toujours être bien, gentil, et bon. Parfois, il aimerait dérailler. Être plus humain. Même si l’humanité a jamais été un souhait pour lui. Il est très bien comme il est. Les humains sont. Well, trop imparfaits. Trop à demi-mesure. Moins entiers, ironiquement, que les androïdes qu’ils créent. Et malgré ça, oui, Baby Blue, parfois, ressent ce besoin de sortir de ce qui a été prévu pour lui, la perfection. Et parfois, comme là, il le fait. Et il est surpris, Baby Blue, de pas avoir mal au crâne, de pas retrouver une LED rouge sur sa tempe quand ça lui arrive. Peut-être que c’est dans son programme, finalement, de s’énerver. Et peut-être qu’il a juste déplacé le truc, un chouilla, pour que ce soit accepté quand même, il en sait rien. Après tout, c’est pas lui qui s’est créé. Il se connaît moins bien que Seth ne le connaît. Il marque quelque part de se souvenir d’en parler à Seth, de lui demander si c’est normal. Il sait déjà la réponse. Ca l’est pas.

Baby Blue est plus dans le flou, est comme revenu dans son enveloppe, a comme repris le contrôle de son corps. Le Perfect Boyfriend est de retour. Et c’est pas plus mal. Même s’il regrette, un peu. Il sait pas. Il a jamais su. S’il aimait ça ou non. Cette insolence. Ce je-m’en-foutisme qu’il dévoile dans ces moments là. Son côté Baby Blue déteste ça, parce qu’il devrait pas être comme ça, que c’est une anomalie, et que Baby Blue a peur des anomalies. A peur de la douleur si sa puce passe au rouge. Sans savoir comment, il sait que ça fait mal. Se souvient d’une douleur. Qu’il n’a jamais ressenti, pourtant. Puis y’a l’autre côté de lui, qui sait pas d’où elle vient, qui aime laisser ce côté là de lui prendre le dessus. Et quand il y pense, c’est grâce à ce côté sombre de lui qu’il a réussi à arriver deuxième, lors de l’émission. Ce côté compétitif, ça vient de lui, aussi, un peu. Lui, c’est Baby Blue, il le sait, que c’est, lui. C’est juste, pas, lui lui, quoi. Et avant qu’il surchauffe, il arrête d’y réfléchir. Parce que Jacó a arrêté ses conneries, et qu’il est à ses côtés, sa main dans la sienne. Et que Baby Blue voit l’animal prendre la clé, et qu’il écarquille les yeux. Bah nan. Pourquoi ? Pourquoi il l’a laissé tomber par terre aussi ? C’était débile comme move.
Jacó a l’air inquiet. Et Baby Blue est surpris, un peu. Le chanteur est encore plus bizarre que lui. Change de comportement presque aussi rapidement que lui. C’est effrayant. Et rassurant, aussi, un peu. Il se laisse faire, Baby Blue, toujours allongé sur le canapé. Et Jacó toujours accroupi à côté de lui, à regarder sa blessure. Et il suit son regard lorsqu’il voit l’animal manger, ou, gober, la clé. Ils sont enfermés à l’intérieur, c’est pas grave. Baby Blue doit bien avouer que c’est en partie sa faute. Et en partie celle de Jacó, aussi. Après tout, s’il avait pas ramené son animal goinfre… Et Baby Blue regarde Jacó dans les yeux lorsqu’il s’excuse. Et sourit, doucement, gentiment, tendrement. Parce qu’il sait le faire, parce que c’est ce qu’il fait de mieux. “C’est pas ta faute.” Si, un peu. Mais il lui dit pas. Une des caractéristiques des Perfect Boyfriend, après tout, est de dire ce que l’autre veut entendre, même si c’est un mensonge. Il se relève, s’assoit sur le canapé, et cherche des yeux quelque chose pour se mettre autour de la main. Il faudrait qu’ils arrivent à faire en sorte que ça passe pour un choix vestimentaire, lors de l’émission. Baby Blue réfléchit, mais a beau réfléchir, trouve rien. Et ça le frustre. Il se tourne vers Jacó, alors, et le regarde de nouveau droit dans les yeux. “On fait comment pour cacher ça lors de l’émission ?” Il regarde la porte, et l’animal de Jacó. “Et faudra que j’appelle mon manager pour qu’il vienne ouvrir, aussi.” Il s’appuie contre le dossier du canapé, et ferme rapidement les yeux, plusieurs fois d’affilée. Le sang coule, beaucoup. Et ça commence à piquer sérieusement.
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Jacò n'est pas une mauvaise personne. C'est une chose que sa mère lui a répêter souvent, les mains dans les siennes, tandis que des larmes fragiles et colériques se trouvaient contre les joues de son enfant, après une énième dispute. Il n'est pas une mauvaise personne. Peut-être, à l'occasion, comme toute personne, fait-t-il des actes qui ne sont pas forcément bons, mais il n'est pas mauvais pour autant. Le coeur est à la bonne place. Le coeur en ressent trop, à la fois. Elle disait cela, également. Il a le coeur beaucoup trop grand, le coco. Le coeur qui déborde de tout et de n'importe quoi. De jolis et de moches, mais qui fait quelque chose d'unique, au final. Elle lui a dit souvent. Trop souvent, peut-être, pour que Jacò ose la croire, un temps. C'est un peu difficile, maintenant. C'est un peu flou, après neuf ans sans sa maman. Presque dix ans, maintenant. Parfois, Jacò se demande s'il peut retourner sur Altéa et aller la voir, comme ça, qu'importe les Warden et tout ce qu'il y a, au travers de tout ça. Il suppose que non. Il suppose que l'histoire est beaucoup plus compliquée que cela et qu'il ne peut pas, tout simplement pas, rentrer à la maison. Pas uniquement pour lui, mais pour eux. Pour Romeo. Pour son frère qui a tué et qui pourrait être blessé, emprisonné. Pour ces gens qui traquent et font il ne sait quoi aux gens qui vont d'un monde à un autre. Jacò sait qu'il y a des histoires, derrière cela. Il sait pour en avoir entendu des murmures, parfois, contre Salvatore et Iliana, bien que les mots n'ont jamais été dits bien haut. Les murmures restent des murmures, et s'il aide parfois, il ne connait pas grand chose, de tout ça. C'est vague. Il préfère ne pas voir, peut-être. Il préfère continuer sa vie et ne pas se soucier de quelque chose plus grand que lui car il se sent déjà trop petit dans le monde qu'il connait, présentement. Jacò est fort, mais il n'est pas aussi fort que cela. Il essaie d'abord de se trouver une place confortable dont il ne doute pas constamment, dans tout ça. Il essaie déjà d'être lui-même sans flancher pour un peu tout mais surtout n'importe quoi.
Il essaie de ne pas être une mauvaise personne, d'abord. De faire des paroles de sa mère la vérité, parce qu'elle a gaspillé trop de temps et de salive à lui dire et qu'elle mérite cela. Elle le vaut.
Il est tremblant, alors, le soupir qui quitte ses lèvres. Jacò ferme ses yeux quelques secondes pour calmer le reste de colère qui danse dans ses veines et les ouvre pour se concentrer sur Baby Blue et sa plaie. C’est pas ta faute. Un rire encore et il passe sa main dans sa crinière folle. Le regard est illuminé par des remords et de l'amusement, à la fois. cherche pas à épargner mes sentiments. un peu quand même C'est quelque chose que sa mère lui a appris, aussi. Celle d'assumer ses fautes et de ne pas pointer du doigt les autres. Il fallait être con, dans un sens, pour croire que les gens n'allaient pas faire des histoires de tout et n'importe quoi. Ils sont doués, pour ça. Ils ont toujours été comme ça. Il fallait être naif pour croire que cette fois, ça allait être différent. Il aurait simplement fallu s'y préparer autrement et ne pas croire aux miracles. On fait comment pour cacher ça lors de l’émission ?Et faudra que j’appelle mon manager pour qu’il vienne ouvrir, aussi. Le regard reste inquiet, posé sur l'androide tandis qu'il se redresse et s'assoit. Jacò pince ses lèvres, les mordant à peine, les sourcils un peu froncés, tandis que ses pensées s'affolent et qu'il cherche une solution. t'inquiète pas pour la porte mon gars, j'peux m'en occuper de ça. c'est juste une porte, c'est rien. L'artiste a crocheté des serrures beaucoup plus compliquées que celle-ci dans sa vie. Même ceux de Sigan, avec leur technologie, ne lui résistent pas. Il possède un certain talent.
Il lance un regard à la dit porte avant de ramener ses iris sur l'androide. Il semble faible. Il sait, pour avoir travailler souvent que des gens de son espèce, que la perte de fluide peut causer de graves problèmes. Les créateurs les ont après tout fait à leur image, et comme un homme, la perte de sang n'est pas une bonne chose. j'vais faire un truc qu'il dit en vitesse, comme s'il avait couru pendant une heure, presque. j'vais faire un truc, et ça va t'aider, mais faut pas qu't'en cause à qui que ce soit. Le regard au creux du sien. Jacò est sérieux. Il passe sa langue contre ses lèvres. si t'en parles j'peux en crever, ok ? c'est une question d'vie ou d'mort. autant pour toi que pour moi, sur l'coup. Il s'empare de la main blessée, à le regarder. ok ? ouais. ok. j'te fais confiance, bébé bleu Un semblant de sourire malgré la nervosité. Il n'a rien promis, encore, mais Jacò ne peut pas le laisser ainsi. Alors, il inspire doucement et porte ses yeux à la plaie, et capture doucement sa main entre les siennes. Ce n'est pas quelque chose qu'il fait souvent. Utiliser sa maitrise devant des gens dont il n'a pas confiance n'est pas conseillé. Sal lui a souvent dit de ne pas le faire. D'apprendre autrement. C'est ainsi qu'il est devenu doué, en mécanique. Si bien que parfois, Jacò peut passer des heures à se casser la tête sur un problème dont son talent pourrait réparer en moins de deux secondes, car il a pris l'habitude. Mais il peut faire des miracles. Il a appris, dans le noir, à lié sa manipulation à la technologique de Sigan. Ce monde est si en accord avec ce qui fait écho, dans ses veines. Il pourrait en faire n'importe quoi, si son coeur était à la mauvaise place.
Heureusement, Jacò n'est pas, comme sa maman disait, une mauvaise personne.
Il est bon. Terriblement bon. Et avec le plus de délicatesse qui soit, il utilise sa maitrise pour réparer chaque chose briser par les crocs de Toto pour que, lorsqu'il retire la main cachant celle de l'androide, il ne reste que du sang bleuté, mais aucune trace de la blessure.
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Baby Blue
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Parfois, Baby Blue se demande ce que c’est, que d’être humain. Et si ces changements fréquents qu’il subit est pas un comportement typiquement humain, justement. Il a vu Seth, parfois, passer du garçon gentil qu’il est, à un homme plus violent, plus énervé. Jamais contre lui, mais ça reste toujours quelque chose d’intéressant à constater. Chez les autres. Comme chez Jacó actuellement. Passer de la gentillesse à la colère, à quelque chose qui pourrait s’approcher de la folie, pour revenir vers de l’inquiétude. C’est étrange. Baby Blue aimerait comprendre. Bien sûr, qu’on lui a inculquer les bases. De compréhension des humains. Principalement parce que Baby Blue doit les comprendre. Comme chaque Perfect Boyfriend, d’ailleurs. Une base pour pouvoir aider, et toujours trouver la meilleure solution. Mais encore une fois, parfois, il se plante. Et là, manifestement, les enfermer à clé n’était pas la bonne solution. Mais Baby Blue est presque sûr que si Seth avait été à la place de Jacó, alors ça aurait été la bonne solution. Les humains sont tous différents, et ont tous une façon différente de réagir aux situations. C’est quelque chose que Baby Blue sait. Mais qu’il est difficile de mettre en application. Il connaît pas assez Jacó pour savoir comment réagir à toutes les situations compliqués qu’ils pourraient avoir à vivre tous les deux. Baby Blue n’a pas peur de Jacó. Baby Blue n’est de toute façon pas conçu pour avoir peur. Parfois, ça lui arrive. Mais pas avec Jacó. Cet homme, qu’il a croisé plusieurs fois, qui l’a embrassé, lui, il lui fait peur. Puis, maintenant, il est calmé. Non, s’il a peur de quelqu’un, ici, c’est de lui-même. Il comprend pas ses changements de comportement. Et il arrive même pas à voir ce qui pourrait clocher chez lui, dans son système, pour qu’il réagisse comme ça. Alors il décide de passer à autre chose, ou. D’essayer. Il sait qu’il continuera à y penser, jusqu’à retrouver Seth, et qu’il lui en parlera. Il gardera ça pour lui, autrement. Des autres de son groupe, et des filles, et des managers. Il pourra demander à Jacó, aussi, de pas parler de son changement d’humeur évident. Il a peur. Baby Blue.
Il se recentre sur la situation présente, et écoute Jacó lui dire de pas chercher à épargner ses sentiments. C’est pas vraiment ce que Baby Blue a fait. Un peu. Mais finalement, lui aussi, a eu sa responsabilité, dans le fait que le petit monstre du chanteur le morde.
Puis il s’inquiète de sa blessure, et de la porte. Après tout, il connaît son manager et ses gardes du corps. Il connaît les humains assez pour savoir ça. Ils s’amusent à faire des conclusions hâtives. Tout le temps. Ils prennent jamais le temps de regarder la chose dans son ensemble. Et voir la porte fermé à clé, et voir la main en sang de Baby Blue, ils pourraient penser que c’est Jacó qui lui a fait ça. Malgré les traces de crocs qui évidemment, mènent sur une autre piste.
Et Jacó lui répond de pas s’inquiéter. Alors Baby Blue s’inquiète pas. Après tout, c’est Jacó qui risque gros dans cette histoire. Et même si Baby Blue a pas vraiment envie d’être responsable des problèmes qu’il pourrait avoir, si Jacó lui-même lui dit de pas s’inquiéter, Baby Blue peut pas faire autrement que d’accepter ça. Les portes de Sigan sont difficiles à craquer. Jacó semble être assuré de pouvoir le faire. Tant mieux. C’est pas très éthique, d’ouvrir les portes sans clé, parce que ça implique qu’il peut le faire partout, à n’importe quel moment. Mais Baby Blue laisse ça de côté.

Et les minutes qui suivent, Baby Blue y comprend pas grand chose. Il entend Jacó lui demander de rien dire, qu’il peut l’aider mais qu’il doit pas en parler. Baby Blue comprend pas. Aider quelqu’un, c’est une bonne chose. De pas en parler, c’est de louper la possibilité d’être remercié. D’être regardé comme quelqu’un de bon. Alors Baby Blue penche un peu, légèrement la tête sur le côté, pour montrer son incompréhension. Mais Jacó a l’air sérieux. Alors Baby Blue finit par hausser légèrement la tête. Et lorsqu’il le regarde dans les yeux, Jacó semble presque flippé. Comme insécure, comme pas certain de vouloir l’aider, finalement. Ou de la manière dans laquelle il va l’aider.
Baby Blue le regarde faire. Il approche sa main blessée de lui, et Baby Blue sent qu’il se passe un truc, sur ses tissus. Il fronce les sourcils, avec évidence cette fois ci. Il comprend pas, ce qu’il peut bien faire. Après tout, il a juste ses mains autour de la sienne, blessée. Peut-être que c’est la chaleur que procurent ses mains. Mais Baby Blue sait, sent, qu’il y a plus que ça. Alors il cligne plusieurs fois des yeux, essayant de constater, de comprendre, de sentir exactement ce qui est en train de se passer. Et il sent le tissu de sa peau se reformer. Mais c’est pas possible. Alors il reste là, à attendre. Et lorsque Jacó libère sa main, Baby Blue la ramène rapidement, comme brûlé, face à ses yeux. Et l’observe, avec beaucoup d’attention. Baby Blue a pas peur. Mais il est facilement inquiet, face à quelque chose qu’il ne comprend pas. Il la tourne dans tous les sens, mais ça ne fait aucun sens. Aucun. Sens. Il relève les yeux vers Jacó, des yeux ouverts grands, surpris. “C’est impossible.” Parce que ça l’est. Parce qu’il était blessé, et qu’il saignait. Et que Jacó a pas pu soigner ça juste en prenant sa main dans les siennes. “C’est ça, qu’on appelle de la magie ?” Il en a entendu parler, Baby Blue. Les illusionnistes, qui font croire que des choses volent, ou qu’ils lisent dans les esprits. Il fronce les sourcils, de nouveau, et se lève du canapé. Il gratte, là où il y avait la plaie avant. Peut-être qu’il a juste mis un artifice au dessus. Un genre de pansement de la même couleur que sa peau. Oui, ça doit être ça. Mais plus il gratte, plus il se rend compte que c’est juste. Pas ça. C’est comme si sa peau s’était réparée, comme si les crocs du monstre n’avait jamais été dans sa paume. Alors il tourne légèrement la tête sur le côté, sa paume devant lui, suivant le mouvement. “C’est. Comment tu fais ça ?” Baby Blue veut apprendre. La magie.
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