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 part of that world (ajay #1)

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Lava Kang
Lava Kang
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MessageSujet: part of that world (ajay #1)   part of that world (ajay #1) EmptyMer 8 Aoû - 22:13

part of that world

je sens qu’elle m’observe, nova. elle me regarde avec ce rictus aux lèvres. là, celui là, je le connais. j’ai appris à le déchiffrer. elle veut se moquer, je le sais. mais elle le fait pas. elle m’a dit qu’elle se moquait pas de moi parce que j’étais déjà “bien assez mal comme ça.” j’ai jamais compris ce que ça voulait dire. je me sens pas mal moi. je me sens plutôt bien, même. le regard ancré dans le miroir, je m’observe avec un peu d’attention. aujourd’hui, diana m’a dit que le king venait me voir. qu’il voulait m’emmener dehors. j’aime bien ces moments là. ils sont calmes. mais y’a toujours des nouvelles choses. je découvre toujours de nouveaux endroits. de nouvelles façons de vivre que je connaissais pas avant. ça me fait peur d’y penser. mais finalement je m’en sors plutôt bien il parait. diana m’a dit de m’habiller décontracté. j’ai mis ma robe rouge, celle qu’arrive au dessus des genoux et qu’a un noeud dans le dos. elle colle au corps. mais je m’y sens bien. c’est ce que j’appelle décontracté. si je me sens bien dans la robe c’est l’important. nova a pas l’air d’accord. je me retourne, les lèvres dans une fine ligne. “bah quoi ?” et nova lâche enfin le rire qu’elle retenait avec tant d'acharnement. “c’est tout sauf décontracté mon cœur.” je me retourne vers le miroir. je me sens bien moi dans cette robe. peut-être que si je tire dessus ça fera plus décontracté. mais nova rigole toujours. et je connais ce regard. il est souvent suivi d’un “t’es trop chou”. j’aime pas trop ça. je suis pas trop d’accord avec ça non plus. c’est pas grave. je me sens bien moi dans cette robe. je suis sûre que diana me trouvera jolie. je prends une photo et l’envoie à diana. il faut qu’elle approuve la tenue. c’est une règle entre nous, pour quand je sors. je suis sûre qu’elle va me dire que c’est bien. la réponse tarde pas. “C’est pas décontracté. Met le jean qu’on a acheté la dernière fois. Et la chemise à carreaux.” j’aime pas le jean. et j’aime pas la chemise à carreau. je suis pas désirable dedans. et je me sens bien quand je suis désirable. mieux que quand j’ai l’impression de pas l’être. je me retourne vers nova qui hausse les épaules. elle me l’avait dit. et elle ose pas me le dire qu’elle me l’avait dit. le king devrait arriver dans dix minutes et je dois me changer. complètement. et pas juste les vêtements. le texto de diana continuait avec “Et enlève ce maquillage, c’est pas la bonne occasion”. nova m’a dit que je ressemblais à un pot de peinture. c’est mon maquillage de scène, je comprend pas le problème. mais diana veut pas que je sorte comme ça aujourd’hui. et je désobéit jamais à diana. puis diana sait ce qui plairait au king. et j’ai envie de plaire au king.
il me faut exactement douze minutes pour enlever le maquillage, le remplacer par un trait d’eyeliner et me changer avec le jean et la chemise à carreau. je préfère pas me regarder dans le miroir avant de sortir. je sais que j’aimerai pas ce que j’y verrai. c'est pas moi, d'être décontracté.
je pousse la porte de l’immeuble en bas, et le king est là. et je souris. il a une aura qui pullule la classe. et j’aime bien être à ces côtés. j’ai l’impression que son aura m’englobe avec lui. et que ça déteint un peu sur moi.
je sais pas ce qu’il a prévu de faire. mais je m’inquiète pas. je sais que je vais passer un bon moment. je passe toujours des bons moments quand je sors dehors avec le king. moins quand je sors seule. quand je sors seule j’ai rien à faire. lui, il a toujours un plan, toujours un endroit qu’il veut me montrer. et je suis prête à le suivre. parce que j’ai confiance en lui. le sourire aux lèvres, je m’approche. m’arrête à quelques centimètres de lui. c’est une distance qu’on a choisit le premier jour. j’ai pensé que c’était un client. et il m’a demandé de jamais être à moins de cinquante centimètres de lui. c’est pas facile. mais j’y travaille. mes cheveux sont retenus par une queue de cheval pas tirée, intentionnellement. ils se balancent derrière moi quand je marche. j'aime bien la sensation. “Bonjour.”
les mains jointes devant moi, je me balance un peu d’avant en arrière. j’attends qu’il me dise ce qu’il a prévu. ou qu’il me dise rien et qu’il m’entraîne juste à sa suite. vers l’inconnu, souvent. un inconnu que j’ai envie de découvrir qu’avec lui.
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Bonjour Lava, comment tu te sens ? Ajay préfère la tutoyer et instaurer une complicité entre eux. Il est venu la chercher directement à son appartement pour l'emmener du coté de Soho. Comme sa moto est hors service, il s'est procuré une voiture. Suis moi, j'ai besoin de ton aide. Il passe devant, dévale les escaliers - il ne prend plus les ascenseurs - et lui tiens la porte de l'immeuble. Puis, la voiture, une ciadine noire plutôt discrète. Loin d'une grosse caisse de maffieux, Ajay ne fait pas le fier avec un engin qu'il ne peut garer nulle part et qu'un connard finira par rayer. Il n'a pas conduit depuis longtemps, qui plus est. Il a choisi un album particulier pour la route, sans paroles. Quelque chose de relaxant.
Diana lui a laissé un sms assassin le matin même. Il ne sait même pas comment elle a fait pour dégoter son nouveau numéro, mais Ajay suspecte Gali d'y être pour quelque chose. Ou peut-être Bobby. Ou alors, c'est de sa faute, le verre de la dernière fois n'est pas aussi bien passé qu'il prétendait, à ce jeu là, elle se débrouille plutôt bien. Elle sait quelles bouteilles sont plus à même de lui faire tourner la tête ; elle connaît sa plus grande faiblesse. D'une manière ou d'une autre, ces deux là sont de mèche. La "mama" s'est chargée de lui faire la morale à sa manière, en lui demandant de s'occuper un peu de Lava. Une proposition qui n'en est pas vraiment une. Lava. Le King ne gère pas les prostitués, ce n'est pas son travail. Il se contente de tenir les fils de l'organisation, coordonner les opérations, s'assurer que tout se déroule comme il le veut. Il n'est pas doué pour le relationnel de toute façon, la dernière fois qu'il s'est un minimum inquiété de ses filles, il est tombé du Gali et tout le monde sait comment ça s'est terminé. Avant, c'était Nameha qui s'occupait principalement de ça. Il est content que d'une certaine manière, Diana assure une part de ce rôle. Même Kira s'y refuse; elle ne parle à personne de toute façon. Pas même à lui, sauf quand quelque chose la préoccupe vraiment. Il fait un effort pour Lava. Elle est atypique et ce n'est pas dans un bon sens. Quand il l'a rencontré la première fois, il a sincèrement cru qu'il allait faire une attaque. Certaines filles sont entreprenantes - dont Diana qui a tenté sa chance - mais la manière dont Lava l'est n'est pas naturelle. Il ressent de la pitié pour elle. Pas vraiment de la compassion -elle est rentable et elle reste un investissement. Mais c'est un être humain et elle mérite le minimum. Ajay essaye de l'instruire alors, un minimum.
Lui même n'est pas allé longtemps à l'école, s'il n'avait pas été suspecté Warden à cause de son talent en métamorphose, il aurait sans doute mal fini. Il lui fallait bosser deux fois plus que les autres pour obtenir des résultats corrects. Et même dans les matières qu'il appréciait, il récoltait souvent des résultats "moyens". Il n'aurait pas fait partie de l'élite d'Altéa, non. Ou alors, le moins doué de l'élite. Bien loin des majors de sa promotion. Et finalement, il a finit par abandonner à cause de la pression et sans doute de son manque de talent. Il a développé le reste de ses capacités dans l'ombre, sans  l'oeil juge d'un professeur. Il n'a jamais été doué que dans la cuisine. Et le restaurant lui manque.
Il a du rester fermer un moment, depuis que Max est venu le chercher dans son bureau. Il peut toujours sentir ma menace fantôme de l'arme en face de lui. Il doute souvent de la capacité de Ross à ôter une vie, puis il se souvient de ce moment et la rage dans ses yeux. Il aurait pu y passer, aussi simplement que ça. C'est quelque d'aussi angoissant qu'excitant. C'est ce qui lui a aussi inspiré un nouveau menu, plus coloré. Pour redonner un peu de vie à l'endroit, que la poussière a envahi. Sur les tables, les chaises. Il s'occupera de sa cuisine, bien sur. Il y est allé avec son visage naturel. Il ne veut pas perturber la prostituée qui n'est pas déjà pas très perspicace. Elle réfléchit assez peu par elle même, il a remarqué. Sans doute parce qu'elle sait à peine comment s'en prendre. Se rendre utile lui est suffisant. Il a connu ça.
Il s'arrête juste devant la petite devanture en bois, sans descendre de la voiture. J'ai du ménage à faire dans ce restaurant. Tu peux m'aider ? Pas si elle veut. Si elle peut. Il force un sourire, un peu plus chaleureux que celui en coin, la main toujours sur la boite de vitesse. ça va ? Il réfléchit en même temps à ce qu'il dira pour répondre, si on lui demande en échange.
Est-ce que ça va vraiment ? Ça va si bien que s'en est presque inquiétant. Le vide manque. Il flotte sur son nuage.
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Lava Kang
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y’a quelques voix que je fais attention de toujours reconnaître. celle du King est l’une d’elles. celle de Nova, celle de Diana et celle de Theo. c’est les voix que j’écoute, lorsqu’elles me parlent, et que je sais que j’écouterai quoique soit la situation. j’écoute ce que les clients me disent aussi, me demandent. mais c’est différent. c’est juste une fois. c’est pas des voix qui sont assez importantes pour que je les retienne. alors que si le King me demandait quelque chose dans le noir, je pourrais le reconnaître, par sa voix. et faire ce qu’il me demande. je suis plutôt douée, pour ça. reconnaître les voix. comme reconnaître les visages. ces mots là, je les avais jamais entendu avec cette voix là. comment je me sens, c’est des choses qui intéressent plutôt Nova ou Theo. diana parfois. mais c’est la première fois que le King me demande ça. “je me sens bien, merci”. c’est une phrase apprise par cœur. la vérité aussi. je me sens bien depuis que je suis avec eux. et je me sens encore mieux aujourd’hui parce que j’ai pas à sortir seule. puis que la personne qui m’accompagne est le king. et c’est bien. je suis contente. je me sens bien. je suis contente qu’il ait demandé, aussi. diana m’a dit que si j’étais contente de quelque chose venant de quelqu’un d’autre, je devais dire merci. que c’était malpoli, de pas le faire. et je crois qu’une maîtresse à l’école à l’époque, m’a dit ça un jour aussi. mais j’ai jamais trop écouté les maîtresses à l’école. les gens qui me gardaient me disaient que ça servait à rien, de les écouter. ils me l’ont dit plusieurs fois. maintenant, quand j’y pense, je me dis que c’est eux, que j’aurais pas dû écouter. peut-être. il me demande de le suivre. qu’il a besoin de mon aide. évidemment qu’il a besoin de mon aide. c’est pour ça qu’il est venu passer du temps avec moi. même si je comprends pas tout. parce que la première fois, je pensais qu’il avait besoin de mon aide. et c’était pas le cas. diana m’a dit que c’était pas un client. et c’est pas un client, c’est le King. mais aujourd’hui, il a besoin de mon aide. je suis prête à lui offrir toute l’aide qu’il désire. je regrette juste ma robe rouge. je le suis avec respect, quelques pas derrière. toujours quelques pas derrière. je peux pas marcher à la même hauteur, ni devant. les hommes aiment pas, quand je les précède. il s’approche d’une voiture. les voitures sont toutes différentes. avec le temps, j’ai appris à les reconnaître. et chaque type de voiture correspond à un type de client. je sais ce que veulent les hommes qu’ont des voitures rouges. je sais ce que veulent ceux qui conduisent de grosses voitures. et je sais que je dois prendre grand soin de ceux qui conduisent des voitures avec des vitres teintées. je sais que ceux qui conduisent des voitures basiques sont pas habitués. souvent ils sont timides. je les aime pas. ils savent pas ce qu’ils veulent. je suis obligée d’essayer plusieurs choses pour trouver ce qui leur plaît. ou alors ils osent pas demander. ça me surprend, de voir que c’est une voiture comme ça, qu’a le King. j’entre dans la voiture, et il se met en route. je sais pas où il veut qu’on aille. mais il a besoin de mon aide, on peut bien aller n’importe où. je pourrais m’habituer à tout environnement. la musique dans l’habitacle, j’y fais pas attention. la musique est pas quelque chose qui m’intéresse, ou qui me touche. lorsqu’il arrête la voiture, c’est devant quelque chose qui ressemble à un restaurant. et j’suis pas habituée aux restaurants. puis c’est pas l’heure de manger. je sais que certains hommes veulent m’emmener au restaurant, parfois. mais c’est pas quelque chose que je fais. et il parle de ménage, le King. et je fronce les sourcils, et j’essaye de comprendre. le ménage ? je sais faire le ménage, je le faisais chez les fujino. mais je pensais pas qu’il allait me le faire faire aussi, le King. ça me dérange pas. je le ferai. pour lui. parce qu’il me l’a demandé. “oui.” je peux aider. je peux même le faire, seule, s’il veut faire autre chose. et il demande si ça va. encore. parce qu’il a déjà demandé ça, avant qu’on entre dans la voiture. “oui ça va, merci.” et je me demande si y’a un truc que j’ai pas bien fait. parce qu’il m’a déjà posé la question. diana m’a dit que dans une conversation normale, je suis censée demander si l’autre personne va bien, aussi. c’est peut-être ça, que j’ai oublié. mais c’est le King. c’est pas considéré comme une conversation normale. “vous voulez que je vous demande si vous allez bien aussi ?” diana m’a dit de pas demander, les trucs comme ça, sauf à elle. ou à theo. ou à nova. mais c’est trop tard. c’est sorti tout seul. et parfois, quand je comprends pas des trucs, je demande. même quand il faut pas.
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Ajay sourit parce que la question de Lava est d'une innocence indécente. Ce n'est pas quelque chose que l'on s'attend à entendre de la bouche d'une prostitué. Lava est comme ça, d'après Diana elle a un passé un peu flou, elle est toujours à côté de l plaque mais elle essaye. Elle veut bien faire et ça se voit, c'est ce qu'il y a de plus triste là dedans aussi. C'est pour ça qu'on peut lui confier de bon clients sans s'inquiéter, elle n'est pas du genre à s'étaler ou risquer de dire quelque chose de maladroit. Elle peut sans doute garder un secret si on lui dit qu'elle ne doit en parler à personne, sans doute quelle obéit à toute sortes d'ordres. Pourtant, même un homme comme le King trouve ça malsain. Il peine à accepter qu'elle a été endoctriné au point de ne pas avoir de personnalité propre à elle, qu'elle ne sait pas lire. Et lui aussi a la volonté que tout se passe bien, que son séjour chez les Nulls reste agréable et qu'elle puisse devenir malgré tout une personne. Et il sait à quel point ça peut être compliqué dans ce milieu, une fois qu'on est inférieur à tout le monde. Ce n'est pas le cas dans son gang. Ce sont encore des humains, pas juste des jouets.
Parfois Ajay a l'impression de faire face à une fille qui ne réalise pas ce qu'elle fait, ni où elle est ni ce qui se passe autour d'elle. Il ne sait pas si elle se rend compte de ce qu'est son métier, jusqu'où va sa lucidité. Il n'aime pas forcément l'idée d'employer quelqu'un comme ça, mais c'est sans doute ce qu'il y a de mieux pour elle. Pour l'instant. Il espère intérieurement que Théo finira par en tirer quelque chose  En général c'est plus poli de demander en retour. Mais il n'aime pas qu'on lui demande. Avant surtout. Il lançait des regards éclairs à ceux qui posaient des questions, peu importe le sujet, Kira elle même ne se mouillait pas. C'est un peu grâce à Diana qu'il a apprit à répondre - mentir. Et puis, dire la vérité à quelques personnes, même partiellement. Au moins admettre que certains soir il n'allait pas "bien". Heureusement pour Lava, sa vie ces derniers mois n'est pas aussi horrible que ça. Même s'il étouffe, même si autre chose à remplacé la peine immense dans son âme. Il ne se voit pas lui expliquer qu'il est perdu. Elle ne comprendrait sans doute pas et ce n'est pas sa faute. C'est comme ça. Allez, viens. Ajay claque la porte derrière lui avec violence et cherche ses clés dans la poche de son pantalon quelques instants. Ils passent pas l’entrée de dernière, cachée derrière une chute de lierre avec un joli panneau « staff only » en bois. Ils arrivent directement sur les cuisines qui sont propres et brillantes mais qui sentent le renfermé et Ajay en profite pour laisser la porte ouverte quand il laisse Lava entrer. S’attendant à ce qu’elle suive, il se dirige d’un pas décidé vers la grande salle à manger. Les tables sont comme il les a laissé quand Max est passé. Les chaises sont montées dessus et il y a une couche de poussière assez épaisse. Il y fait noir et la même ambiance de renfermé. Alors, il ouvre aussi les fenêtres là et laisse la lumière naturelle du soleil entrer. Ce restaurant m’appartient. J’ai besoin que tu m’aides à le nettoyer pour qu’on puisse accueillir des clients. Ajay compte l’aider, le ménage est une tâche qu’il apprécie. Il ouvre un petit placard à balais derrière le comptoir caisse et sort un une serpillière et un aspirateur, ainsi qu’un plumeau. Je vais t’apprendre comment faire et pourquoi c’est très important, puis on s’occupera de la cuisine. Il a commencé à devenir presque maniaque après la mort de Nameha et quand sa dépression est devenue problématique. C’est quelque chose qui l’aidait à se sentir mieux. Il n’avait la force que pour ça et petit à petit, il a trouvé la force de refaire de la cuisine. Il a ouvert le restaurant sur un coup de tête. Il a pu sortir la tête hors de l’eau.
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Lava Kang
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je sais que je suis bizarre. je veux dire, c’est pas nouveau. et c’est pas vraiment un secret, non plus. les gens savent que je suis bizarre. et ils le savent tous. à un point qu’il est impossible pour moi de pas le savoir aussi. ils sont jamais très discrets quand ils parlent de moi. puis quand ils veulent m’apprendre des trucs, c’est jamais trop avec des pincettes. ils le font souvent d’une façon où c’est évident, que tout le monde doit savoir ça. et le fait que moi je sache pas, c’est bizarre. et c’est pas grave. je m’en fou moi, d’être bizarre. les gens que j’aime bien m’aiment bien comme je suis. bizarre. et c’est bien. alors parfois, diana me demande d’être moins bizarre. elle essaye de me donner des trucs pour que socialement, je sois moins étrange. que je fasse moins de gaffes. et de pas poser des questions comme celles-ci, c’est l’un de ces trucs. qu’elle m’a dit d’éviter de faire. et je l’écoute en général, diana. et j’essaye, vraiment, beaucoup, de faire comme elle dit. sauf que parfois, je me trouve dans des circonstances où c’est compliqué. là, je savais pas quoi faire. parce que le King, il se serait énervé si je lui avait pas demandé, non ? et en même temps, il doit pas aimé parler trop de lui. il est trop respectable pour ça. alors dans des situations comme ça. probablement que les gens ‘normaux’, ils savent quoi faire. diana saurait probablement décider si elle doit demander ou pas. mais moi, je sais pas. et je veux surtout pas l’énerver, le King. alors oui, j’ai préféré demander. et je le dirai pas à diana, elle pourrait m’en vouloir. je veux pas qu’elle m’en veuille. lorsqu’il me répond, j’hoche la tête. d’accord. c’est plus poli. je laisse le ‘en général’ de côté exprès. je suppose que c’est important. mais il faudrait que je réfléchisse vraiment au sens des mots, et j’ai pas envie. il faut que je pense au moment présent. et le moment présent, le King me demande de le suivre. on entre dans une salle, par une porte dérobée. et la salle est grande. et belle. un peu sale. et le King m’explique ce que c’est. et ça m’étonne, un peu. un restaurant ? est-ce qu’il sait cuisiner ? ce serait bien. le King est quelqu’un qui sait faire beaucoup de choses. la cuisine serait qu’une chose en plus. quand j’étais chez les fujino, j’allais pas au restaurant. enfin, eux, si. moi, non. ils m’emmenaient pas. j’aurais bien aimé, moi, goûter à la cuisine d’un vrai restaurant. ça doit être bon. le King explique ce qu’il attend de moi. et il attend que je fasse le ménage. ça me va. puis, même si ça m’allait pas, je le ferais quand même. parce que c’est le King. je veux bien faire ce qu’il veut que je fasse, le King. après tout, il m’a sauvé, un peu, je pense. et comme dit diana, je lui suis redevable. elle dit aussi que je devrais pas faire tout ce que quelqu’un me demande, si ça me parait hors de ce que je peux faire. mais le King, je sais que c’est différent. je sauterais pas d’un pont s’il me le demandait, par contre. y’a que theo qui pourrait me faire faire des trucs dangereux comme ça. parce que je sais qu’il viendrait me sauver, après. le King sort une serpillère, un aspirateur, et un plumeau. je connais bien tout ça. je faisais le ménage, souvent, chez les fujino. je m’ennuyais, et j’avais que ça à faire. ça a jamais été une corvée. je comprend pas vraiment pourquoi il me dit qu’il va m’apprendre. et je sais pas si je dois réagir. je réfléchis, en levant les yeux au ciel quelques secondes. “Monsieur le King ? Vous savez, je sais faire le ménage. Enfin, je l’ai beaucoup fait jusqu’à ce que j’arrive chez les Nulls, alors. Je peux vous le faire nickel en deux heures, je suis sûre.” je veux juste bien faire, moi. je veux que le King soit fier de moi. soit fier de m’avoir moi, chez les nulls. et je veux aussi qu’il soit content de m’avoir demandé de l’aide aujourd’hui. à moi, et à personne d’autre. je le respecte, beaucoup. je veux juste qu’il soit content de ce que je peux faire pour lui.
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Parfois, Jay s'étonne lui même de sa capacité à avoir de la patience. Il a toujours été un enfant gâté, désireux d'avoir ce qu'il veut et toute de suite. Le genre de personne qui n'aime pas se trouver à coté d'une personne qui ne comprend pas de suite ce qu'il essaye de lui faire comprendre. Le King n'aime pas répéter. Et pourtant. Les nombreuses années passées dans la rue ont fait de lui un homme qui ronge son frein, serre les dents et attend que son heure vienne. Il sait s'allier avec les bonnes personnes et ce ne sont pas toujours celles auxquelles on s'attend forcément. Il s'est tourné vers ceux que tout le monde sous estime; il donne sa chance et tend sa main vers des enfants influençables qui lui obéiront au doigt et à l'oeil contre une modique somme s'argent. L'habit ne fait le moine et encore plus chez les Nulls. Il ne compte pas en heures, mais en jours et en années, il se fait la promesse que les choses seront faites en temps voulu. Partir à point. Ce n'est pas une contrainte pour lui. Il a toute sa vie devant lui, elle ne tourne qu'autour ses possessions futures et passées. Il prendra le temps qu'il faudra avec Lava pour qu'elle finisse par s'émanciper légèrement. Qu'elle soit aussi serviable ne fait pas forcément d'elle une bonne fille et il a peur qu'elle finisse par se retrouver sur des mauvais clients qui n'auront pas été filtrés. Pour son propre bien être aussi, il tient personnellement à ce qu'elle possède un minimum de culture.
Les filles chez les Nulls ne sont pas là que pour écarter les cuisses et servir de décoration. Elles plus que n'importe quel soldat sont au contact de la clientèle et sont gardiennes de nombreux secrets. Ajay a déjà reconnu des hommes qu'il a croisé dans son passé dans ses propres bordels, hommes d'affaires au quotidien sentimental troué, venant vider leurs poches dans un peu d'amour réchauffé. Il s'en frotte toujours les mains. Face à l'amour, tous les hommes sont terriblement égaux.

Il ne sait pas ce que Lava faisait avant d’atterrir chez eux. Apparemment, certaines filles ont essayé de se renseigner sur elle mais c'est à peu près comme-ci elle n'existait pas. Elle a un passé, elle parle d'un semblant d'enfance, mais  elle n'évoque aucun souvenir précis, elle ne semble partager aucune passion avec les autres. Ajay ne sait pas si elle est déjà allée au cinéma et s'imagine que ce ne serait pas une si bonne idée, à moins de privatiser la salle pour ne déranger personne face à ses questions. Il sait qu'elle ne sait pas lire en revanche. Il y a énormément de choses qu'elle ne sait pas, mais elle sait faire le ménage. Ajay pince les lèvres. « Chez nous on partage les tâches. Tu peux balayer la salle si tu veux, pendant que je nettoie les cuisines. » Ajay aime faire le ménage. Il n'a pas non plus envie qu'elle s'occupe de tout seule, sinon il aurait directement fait appel à une femme de ménage. « Tu étais jeune quand tu es arrivée chez nous et tu me dis que tu faisais déjà le ménage ? A quel âge tu as commencé ? » Parfois, lui même a envie de vomir face à l'exploitation de certains gamins. Il y a certaines règles à respecter à ses yeux. Les filles chez les Nulls sont souvent majeure. Il est toujours plus difficile de juger avec un garçon et Ajay lui même est persuadé que des gamins désespérés ont déjà présentés de faux papiers avant l'embauche. Mais ils n'ont jamais accepté quelqu'un qui ne savait pas dans quoi il s'engageait. Les Nulls ont une réputation à tenir et un certain standing, ils ne ramassent pas tous les chiens égarés qui viennent réclamer dans leurs gamelles. Le  King soupire d'exaspération et prend appui sur le manche du balais. Il ne sait pas d'où elle sort celle là, mais elle est milles fois reconnaissant de Diana de l'avoir récupérée. « Qu'est-ce que tu sais faire d'autre ? » Finalement, il va peut-être rester dans la salle. C'est le moment où jamais d'essayer de savoir ce qui cloche vraiment chez elle.
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lorsque j’ai été accueilli chez les nulls, c’était la première fois qu’on me parlait comme si j’étais vraiment à ma place. et même si theo et diana et nova ont été ceux à me faire me sentir chez moi, je sais que c’est grâce au king, que je suis là. après tout, les nulls, c’est lui avant tout. c’est pour ça qu’il est important pour moi. c’est pour ça que je veux lui faire plaisir, l’aider comme je le peux. parce que lui, m’a aidé, énormément, sans peut-être s’en rendre compte, mais même. je veux lui rendre la pareille. je sais que je pourrais jamais assez l’aider pour rembourser la dette que j’ai envers lui, mais je veux essayer. puis, le king m’aide. il m’aide, beaucoup. il m’apprend à lire, me donne des devoirs, m’apprend à écrire. et avec diana, ils m’apprennent à me comporter plus correctement en société. avec mes clients, ou même avec les autres membres des nulls. le king est une de ces personnes qui m’aide à me sentir en famille, chez les nulls. et c’est naturel, de vouloir l’aider. c’est naturel, pour moi, de vouloir faire le ménage pour lui. parce que je sais le faire, je sais bien le faire. et que si je le fais, je sais qu’il pourra en être fier. il sera content de mon travail. et ce sera comme travailler pour le remercier. quand je travaille pour les nulls, je suis payée. donc j’ai pas l’impression de le faire pour le remercier. là, au moins, j’aurais vraiment l’impression de faire ça pour lui. et je veux, faire ça pour lui. lorsqu’il me répond, je sais pas s’il est perturbé, ou énervé. j’espère qu’il est pas énervé. je veux surtout pas l’énerver, c’est loin d’être mon but. je veux qu’il soit heureux du travail que je vais effectuer pour lui. je veux pas que ça le dérange, que je veuille faire le ménage pour lui. je comprend pas pourquoi ça le dérangerait, d’ailleurs. je veux juste lui rendre service. j’hoche la tête, pourtant. après tout, nettoyer la salle, ça va déjà me prendre un bout de temps. et s’il veut que ça se fasse rapidement, c’est peut-être mieux qu’on se partage les tâches, comme il dit. je l’aiderais moins que ce que j’avais prévu, mais ce sera déjà ça. puis, je me rattraperais une autre fois. en espérant qu’il me redemande de l’aide, un jour. mais j’en doute pas, étonnement. la question qu’il pose ensuite m’étonne un peu. me fait réfléchir, aussi, pour trouver une réponse satisfaisante. après tout, j’ai l’impression d’avoir toujours fait ça. le ménage. comme si c’était quelque chose avec quoi j’avais grandit. je fronce les sourcils, essayant de me rappeler de la première fois que j’ai touché un balai, et sers les lèvres lorsque rien ne me vient. aussi loin que mes souvenirs remontent, je me vois avec un balai, ou un chiffon, ou un truc pour faire le ménage, quoi. avant que j’ai le temps de mettre les mots dans l’ordre pour lui répondre, il pose une autre question. qu’est-ce que je sais faire d’autre ? je sais pas. “je sais pas trop. j’ai toujours fait le ménage, du plus loin que je me souvienne. mais j’aimais bien ça. c’était le seul loisir que j’avais, vraiment. et ce que je sais faire d’autre… je.” je réfléchis, bloque un peu, et reprend que quelques secondes plus tard, la parole. “c’est pas important. ce qu’est important, c’est que je sache faire le ménage, assez pour vous aider. et le reste, diana, et nova, et vous, et theo me l’apprenez.” et je souris. fière de ma réponse. après, j’avais pas vraiment d’autres possibilités, que de faire cette réponse là. parce que je voulais pas lui mentir. et qu’après tout, c’est pas vraiment de ma faute, si je sais rien faire, vraiment. c’est juste que les fujino m’ont jamais laissé la possibilité d’apprendre quoique ce soit.
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Il y a des horreurs, pire encore que celles qui se déroulent derrière le rideau de rouge de certains bordels, de ces horreurs qui gangrènent les rues d'Oriel. Ils sont les oubliés de GAIA, livrés à eux même et à tous les vices, mais certaines personnes se plongent plus que d'autre dans l'anarchie. Des familles sans scrupule qui vendent leur enfants pour s'offrir une place au chaud, dans un quartier meilleur. Plus proche de la capitale et de ses belles maisons aux pelouses vertes et bien tondues. Eux, ils n'ont droit qu'à la beauté morne du béton, les murs s'effritent sur certains bâtiments et les seuls à faire là loi sont les hommes comme le King. Que seul l'argent intéresse, l'argent, comme la gloire, comme la satisfaction d'être pour ces gens une lueur d'espoir. Ajay lui a su tirer son épingle du jeu, trouver sa place.
Mais une part de lui, voudrait aussi voir leurs rues se relever des cendres, pour en faire un oasis mieux qu' Cosmopolis et son élitisme. Un endroit où chacun est libre d'être qui il souhaite.

Certaines femmes peuvent s'estimer heureuse d'être dans les griffes de Nulls, elles ont un toit, elle peuvent dormir, manger à leur faim, elles sont soignées et peuvent même parler. De ce qu'elles vivent, de ce qu'elle ressentent, il n'y a pas une oreille sourde au sein de leur gang ; chacun à la droit de s'exprimer. Ajay a toujours estimé que son gang offrait la meilleur option possible, même s'il s'agit souvent d'un engagement à la vie ou à la mort. Et ce n'est pas une situation normal, même aux yeux du King, que toute sa réussite repose sur des circonstances désastreuses. Si Lava lui rapporte de l'argent, il n'aime pas non plus savoir qu'elle se trouve ici parce qu'un jour une bonne femme ou un sale type a décidé qu'elle ne méritait pas d'aller à l'école, de s'instruire, d'avoir des amis. Ce sont des choses essentielles. Si les gens étaient mieux éduqués, s'ils avaient le droit d’apprendre à maîtriser la small science peu importe leur niveau, si on écoutait le potentiel de chacun, il est persuadé que le monde se porterait mieux. Qu'elle n'ait jamais vécu ces choses là lui donne la nausée, que faire le ménage soit le seul loisir qu'elle ait pu avoir lui donne la nausée. « Ce n'est pas un jeu de faire le ménage. » Il hausse un sourcil.
Il est mal placé pour parler, Ajay aime faire le ménage au point qu'il s'agit peut-être de la seule activité qui le détende, après détruire la vie d'un autre homme. Son appartement est mieux rangé qu'un laboratoire, rien ne dépasse. Il ne donne même pas l'impression que quelqu'un vit dedans et pendant des années, c'était quelque chose de vérifiable. Il rentrait pour dormir, seulement, et la plupart du temps, c'est sur son canapé qu'il s'arrêtait. Jusqu'à ce que la gueule de bois passe, puis il retournait au Deck faire ce qu'il avait à faire. Les draps de son lit sont restés principalement froids et proprement pliés.

Ajay qui s'était accoudé contre le comptoir caisse reprend sa posture initiale, droit comme un soldat au garde a vous et se dirige vers Lava. Il pose sa main sur son épaule, dans un geste paternel et rassurant. « Si tu veux, je peux t'apprendre certaines choses. Si il y a quelque chose que tu veux savoir, n'hésite pas. Tu peux m’appeler quand tu veux. » Et il ne saurait pas dire pourquoi, elle lui rappelle Kira. Kira et ses grands yeux interrogateurs qui fixaient son pistolet. La première chose qu'Ajay lui a apprit, c'est se servir d'une arme. La nettoyer. Savoir où viser, non pas pour tuer mais pour mettre hors d'état de nuire. Il l'aurait aidée à maîtriser sa Small Science, mais Ajay ne sait même pas qu'elle est la maîtrise de Lava. Ça ne lui a jamais traversé l'esprit qu'elle n'était peut-être pas Altéene. Pourtant, c'est quelque chose qui fait terriblement sens. « Tu sais qu'on a tous des... pouvoirs ici. Toi, tu n'as pas de pouvoir ? »
Il aimerait, forcément, qu'elle lui explique qu'elle ne sait pas, qu'on ne lui a pas expliqué comment l'utiliser.
Il a toujours cette appréhension, ce malaise à employer quelqu'un d'un autre monde, arrivé contre sa volonté. Pas comme Azalea.
Plutôt comme Gali.
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Lava Kang
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j’en ai jamais vraiment voulu aux fujino. je crois. je me suis toujours dit que sans eux, j’aurai fini à la rue. maintenant, les choses sont différentes. parce que j’aurais peut-être rencontré théo plus tôt, ou diana. ou le king. peut-être que j’aurais appris à lire, à écrire. peut-être que j’aurais appris à me sociabiliser. mais j’en veux pas vraiment aux fujino. je sais pas pourquoi ils ont fait ce qu’ils ont fait. et je pense que ça aurait été mieux qu’ils fassent autrement. pour moi, et pour eux. ils étaient pas heureux. je le voyais. j’étais tout le temps à la maison, j’avais l’occasion de voir qu’ils étaient pas heureux. peut-être qu’ils voulaient pas me garder. ou peut-être qu’ils voulaient me garder en faisant autre chose. en me donnant ce qu’ils m’ont jamais donné. je sais pas. c’est fatiguant de penser à ce qui aurait pu être mais qui n’est pas. après tout, c’est pas. justement. ça sert à rien de penser que ça aurait pu être. je sais pas ce que c’est, de vivre dans le passé. beaucoup de gens font ça, je crois. vivre dans le passé. pas moi. j’ai pas grand chose, dans mon passé, dans lequel vivre. mon passé est pas intéressant, vraiment. mon présent est parfait, je pense. alors je vis dans le présent. mais si des choses du passé peuvent m’aider dans le présent, c’est débile de les laisser de côtés. comme le ménage. je sais faire le ménage. j’aime ça, j’ai toujours aimé ça. les fujino étaient choqués quand je leur disais que j’aimais ça. un peu comme le king semble l’être, je sais pas. ça me semble normal, moi. d’aimer faire le ménage. ramener les poussières ensemble, puis les chasser. faire en sorte que ce soit propre. quand je faisais le ménage, c’était les seuls moments où je souriais. vraiment. et où je voyais les fujino sourire, aussi. je les aime pas, je les remercierais pas de m’avoir gardé tout ce temps. mais je leur en veux pas. et lorsque le king répond que c’est pas un jeu, hausse un sourcil, je l’observe faire. il s’intéresse à mon éducation. essaye de m’inculquer ses valeurs, à la place de celles que j’ai depuis petite. j’aime beaucoup ça. j’hoche la tête, doucement. je comprends que pour certains, c’est un devoir. comme les agents d’entretiens qui travaillent chez diana. ils aiment pas, leur travail. c’est peut-être de ça, dont il parle. le king finit par se redresser, par reprendre une posture de roi. il a vraiment l’air d’un roi. il est majestueux. ça lui va bien. et ça me donne envie de le suivre, partout, comme un fidèle sujet. c’est peut-être normal. c’est peut-être pour ça, que c’est lui, le king. la prestance. diana dégage quelque chose qui se rapproche de ça. plus maternel. mais pareil. presque. pas aussi fort. presque. et il parle, sa main sur mon épaule, et j’écoute. comme si ce qu’il disait était d’une vérité absolue. comme si chaque mot qui sortait de sa bouche était la plus précieuse des roches. un mouvement de tête, juste, pour lui dire que j’ai compris. mais je l’appellerai jamais. j’oserai pas. il a d’autres choses à faire que de s’occuper d’une gamine paumée comme moi. puis diana est là, pour m’apprendre des nouveaux trucs. le king, j’aime qu’il m’apprenne des choses. mais quand il le veut. je lui demanderais jamais. puis le king change de sujet. me parle des pouvoirs. oui. les pouvoirs. diana en a, nova en a. et c’est. toujours étonnant, de les voir les utiliser. j’en ai pas. j’en ai jamais eu. peut-être parce que je viens pas de là. d’ici. “non. j’en ai jamais eu. je viens pas d’ici, je crois.” mon sourire est pas heureux. mais pas triste. j’aimerais bien savoir d’où je viens, parfois, j’y pense. même si ce sera jamais ma maison. parce que ma maison, maintenant, c’est oriel. ma maison, maintenant, c’est les nulls.
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Ajay n'est pas certain que connaître ses origines soit toujours une bonne chose, les siennes l'ont plus souvent ralenti qu'autre chose. Et plus il creuse, plus les révélations et les informations qu'il découvre le font reculer. Son père n'est pas l'homme qu'il croyait. Il a grandi dans un mensonge, lui aussi, à sa manière, un mensonge si beau et brillant qu'il l'a aveuglé pendant des années. Et malgré tout l'amour qu'il a eu pendant son enfance, ça ne l'a pas empêché d'être livré à lui même, de finir aussi bas et dans un monde aussi cruel. Ça ne l'a pas empêché d'avoir cette rage indomptable en lui et cette attirance pour la destruction. Ce n'est d'où l'on vient qui nous définit, c'est quelque chose dont il est persuadé, personnellement. Il veut y croire. Mais quand on vient d'un monde différent, les choses ne sont pas pareilles. Il ne savait pas avant, qu'il existait différentes réalités, des endroits aussi différents d'Altéa. Il se souvient encore du frisson qu'il a ressenti lorsqu'il a découvert Néphède la première fois, ainsi que la neige, du sentiment qui l'a envahit. Entre la peur et la fascination et cette sensation d'avoir mit le pied dans quelque chose d’infiniment plus grand. Son monde s'est élargit, ses horizons ne se limitaient plus juste a Central City. Il a entrevu la liberté et ce qu'elle pouvait lui apporter. Il l'avoue lui même :  il ne sait pas ce qu'il en ferait. De cette liberté, de toutes ces possibilités. Il a toujours eu le mal de son monde, de l'air frais d'Altéa, même celui pollué d'Oriel qui n'a rien à voir avec le brouillard épais dans lequel Néodam est plongé, nuit et jour.  Il ne sait pas si Gali ressent la même chose quand il vient  ici. Peut-être que déjà, quand il travaillait pour les Nulls, il avait ce mal de la maison, quand bien même elle lui a toujours fait du mal et ses jours à Casma ne sont pas tous joyeux. Il ne sait pas si Sigan aurait pu lui faire plus de mal que les trottoirs d'Altéa, mais il est assez égoïste pour penser qu'ici, le temps s'arrête pour lui et qu'il pourrait l'avoir pour l'éternité. Pour ce qu'il lui reste d'éternité. Son sourire à lui est triste, pour elle. Triste qu'elle ne le soit pas, de ne pas savoir ni d'où elle vient, ni où elle va. Il aimerait la comprendre. Il aimerait parler le même langage qu'elle mais il n'a pas l'aisance de Diana. Il prend les choses trop personnellement. Elle lui rappelle juste le gamin innocent qu'il était en arrivant ainsi, persuadé qu'il pourrait s'en sortir sans trop se mouiller. Il est mouillé jusqu'au cou. « Tu n'as jamais eu envie de savoir d'où tu venais vraiment ? » Est-ce que seulement elle réalise tout ce que ça représente ? Sans doute pas. Il n'est pas à sa place, il ne peut pas se mettre à sa place.
Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent, il se peut bien que Lava soit plus heureuse comme ça. A ne pas savoir, parce que savoir les choses est douloureux. Tout comme lui s'est longtemps torturé l'esprit en ressassant ses souvenirs d'enfance. En fantasmant sur une vie d'opulence, dans les beaux quartiers où l'on n'a jamais peur de traîner seul la nuit. Ajay abandonne. Il n'aura pas la réponse qu'il veut. Et même s'il l'obtenait, Lava leur appartient maintenant. C'est ici son monde. Ils sont sa famille. Une meilleur famille que tout ce qu'on a pu lui offrir, il a la prétention de le penser. Une famille qui ne l'enfermera jamais dans l'ignorance en tout cas. « En tout cas, c'est mieux que personne ne sache que tu n'en as pas. » Ce serait le mettre dans de beaux draps. Il est plus difficile de cacher l'absence de pouvoir que leur présence en trop grande quantité. S'ils savent esquiver le processus et aider les jeunes à contrôler ce qui dort au fond d'eux, ils n'ont encore jamais essayé de faire semblant qu'il y en ait. Pour l'instant, ce n'est pas très important. Ce n'est pas ce que les clients demandent.
Une fille d'un autre monde n'aurait aucune chance dehors. Elle n'a jamais eu d'autre choix que d'être avec eux. Ajay s'étire et attrape le seau à serpillière. « On va passer rapidement la serpillière et après tu pourras rentrer. Je vais pas te retenir plus longtemps. »   Il commence à se sentir de plus en plus mal à l'aise en sait présence, malgré ses efforts. Il n'arrive pas à s'y faire. Il envie Diana. Elle sait s'y faire avec les filles. Lui, il sait juste leur sourire.
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