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 Alceis Dolbert

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Alceis Dolbert
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MessageSujet: Alceis Dolbert   Alceis Dolbert EmptySam 16 Fév - 14:08

Alceis Pas de pseudo unique ou particulier donc disons Alceis, j'étudie le droit dans la vie réelle, j'apprécie fort l'écriture, les univers fantastiques, l'imaginaire... et ça fait quelques années que je fais du rp avec de grosses pauses cependant. Fréquence de connexion assez variable, ça peut être une fois par semaine comme tous les jours selon la période. Mais une réponse par semaine minimum on va dire. .

Alceis Celse Dolbertfc : Shawn Doyle ; ©️️️ moi ; SIGAN ; Unique
IMPLACABLE
PARANOIAQUE
INTELLIGENT
MELANCOLIQUE
EMPATHIQUE
INSTABLE
CURIEUX
CYNIQUE
   
Nom complet Alceis Celse Dolbert Surnoms Un trop grand nombre pour les lister, aussi bien hostiles et vulgaires qu'obséquieux et doucereux. Naissance Naissance à Sigan dans l'enclave privilégiée de New Brasilia, il y a exactement 90 ans, le 26 décembre 3947. Héritage culturel Les Dolbert ont réussi à conserver et à cultiver la morgue aristocratique d'une lignée qui, déjà bien avant la séparation dimensionnelle, pouvait compter sur une fortune séculaire. Leurs ancêtres européens peineraient évidemment à s'identifier à ces richissimes personnages qui échangent le temps au lieu de l'or, mais ils trouveraient bien vite à s'acclimater en constatant le mode de vie raffiné et le goût de la culture classique de leurs descendants. Les Dolbert ont la démarche sereine et altière qui convient à ceux qui n'ont jamais connu le manque, et la diction douce et recherchée aux accents français - quoique plus personne ne puisse faire une telle analyse linguistique - force l'interlocuteur à l'écoute, si le statut de son vis-à-vis ne suffisait pas déjà. Statut Célibataire Orientation Hétérosexuelle. Finances En obtenant un siège au Grand Conseil, Alceis Dolbert a cédé la place de Premier Directeur des Industries Dolbert à son bras droit, Stephen Nowson et n'y occupe officiellement plus qu'une position honorifique. Mais l'entreprise, devenue entreprise publique, lui verse tout de même un traitement à six chiffres. Sans compter qu'il peut compter sur les ressources familiales, une famille parmi les plus riches de l'humanité et que sa position politique lui confère d'autres avantages matériels.

Univers texte ici. Occupation(s) Alceis est membre du Grand Conseil de l'Humanité, le gouvernement qui dirige toute l'espèce répartie sur les quatre mondes habités. Cette position relativement récente, il la doit à son affiliation de longue date à l'organisation secrète des Corbeaux, qu'il a rejoint dès 3990, soit trois ans après sa création, organisation au sein de laquelle il joua un rôle déterminant. Au sein du Conseil il incarne la ligne xéno-sceptique voire carrément xénophobe qui tient tout alien pour une menace et toute collaboration un peu trop active avec eux comme un début de trahison. Il est partisan d'un renforcement des forces militaires, d'un programme audacieux de natalité, soutenu par l'eugénisme si nécessaire. "L'Humanité prévaudra !" est un slogan courant pour lui et ses partisans. A ce titre il veut faire disparaître les particularismes locaux des quatre mondes le plus vite possible pour les fondre en un tout unifié, créer un sentiment non plus national mais racial à l'échelle de toute l'humanité. Il dirige aussi la Fondation pour la Prospérité Humaine, un groupe d'influence et de lobbyisme de premier plan à l'échelle de l'espace humain qui regroupe diverses personnalités d'influence qui mène des recherches scientifiques officielles et officieuses. Particularités Alceis s'attache peu à l'individu et - comme beaucoup de tyrans et de mégalomanes à travers l'histoire diraient ses détracteurs - il raisonne en termes globaux. Peu importe que l'effort productiviste permettant à l'humanité de rester dans la course aux armements face aux aliens se paie par des ouvriers exténués et brisés, peu importe qu'il faille user de moyens moralement douteux pour arriver à ses fins, car les fins en question justifient tous les moyens. Très riche, intelligent et disposant de soutiens puissants Alceis a les moyens de ses ambitions et n'hésitera pas à tout faire pour infléchir la politique humaine dans le sens qu'il souhaite, la moralité n'entre pas en ligne de compte. Il est cependant profondément convaincu de la justesse de ses idéaux et croit agir pour le plus grand bien, ce qui le rend d'autant plus dangereux, comme tout fanatique. Lien(s) cosmique(s) Alceis est seul. Point de liens mystiques traversant les dimensions, tout au plus des âmes en relation mais point d'âmes en fusion. Keywords Homme politique - Ambitieux - Suprématiste - Visionnaire - Dangereux - Roué - Haineux - Sans scrupules  


we are all astronauts Ecris ici tes anecdotes ou une chronologie si tu préfères réserver les anecdotes pour détailler le parcours de ton perso, ou réponds à ceux deux questions :

26 décembre 3947 : Alceis pousse son premier cri sur Sigan. Le nouveau-né ouvre les yeux dans la géno-clinique privée des Dolbert à New Brasilia. Ses parents, Leandra et Claudion Dolbert sont des figures majeures de l’économie et de la politique mondiale, se trouvant à la tête de plusieurs compagnies de première importance regroupées dans un conglomérat tentaculaire, les Industries Dolbert. Spécialisée dans les télécommunications, l’aéronautique et l’aérospatiale la firme avait fait l’acquisition, un an auparavant, des Laboratoires Shilvis, un géant de l’industrie pharmaceutique et biotechnologique. Leandra Dolbert est la Première Directrice des industries Dolbert, la PDG pour employer un parler anachronique et Claudion n’a officiellement aucun lien avec la firme. En réalité en tant qu’homme politique de premier plan il défend les intérêts du groupe et fait passer les intérêts de la dynastie Dolbert avant ceux de ses mandants. Naturellement les Dolbert disposent d’unités de temps à ne plus savoir qu’en faire.

3967 : Alceis, au cours des vingt premières années de sa vie, a développé des idées dissidentes peu appréciées des hiérarques de sa famille. Préoccupé par le sort des populations défavorisées, ne goûtant guère aux excès du capitalisme temporel qui a court sur Sigan, c’est un jeune homme sérieux voire même austère. Ses capacités et sa finesse d’esprit ne font cependant aucun doute et malgré des conflits fréquents il commence à prendre place dans l’appareil familial.

3986 : En apparence Alceis s’est soumis au système et occupe la position de Second Directeur des Industries Dolbert. En réalité il ne croit pas au modèle siganien et anticipe une révolte des masses laborieuses à moyen ou long terme. Ambitieux à l’extrême, il est déterminé à s’imposer au premier plan pour changer les choses.  Sur ces entrefaites arrive non pas la révolte ouvrière mais la révolte des androïdes. Ayant réalisé un service militaire, Alceis obtient un commandement d’officier au sein des Forces de Défense Siganiennes. Il est déjà un tenant de la ligne dure : les androïdes pensants doivent être exterminés jusqu’au dernier. Son raisonnement est simple. Les androïdes pensent comme des humains tout en étant supérieurs aux humains, et quand un groupe humain est supérieur à un autre groupe humain toute l’histoire de la race prouve que cela finit par l’asservissement et l’oppression. Il faut avoir la peau des androïdes avant qu’ils aient la nôtre, telle est sa pensée.

3988 : Alceis perçoit comme une capitulation et une défaite irrémédiable les concessions faites aux machines. Fou de rage il est à deux doigts d’être arrêté tant il fait tout pour saboter le processus de paix. Il faut dire que ses convictions déjà violemment anti androïdes ont été stimulées quand ses parents ont été éliminés lors d’un assaut de la rébellion. Seul maître des Industries Dolbert, il récupère à son profit tout le réseau politique et financier de ses parents et se sert de sa puissance nouvelle pour accomplir deux objectifs principaux : d’une part l’amélioration des conditions de vie pour tout à chacun et un affaiblissement de l’oligarchie financière. Il donne lui-même l’exemple en réformant les Industries Dolbert dans un sens plus favorable aux employés, agissant cependant avec prudence pour ne pas faire s’effondrer le système entier à cause de changements trop brusques. D’autre part il œuvre à raviver le conflit avec les androïdes et à leur dénigrement perpétuel par les organes de presse qu’il possède, espérant que les machines fournissent un prétexte pour relancer les hostilités. Il prend un rôle politique de plus en plus actif et créé la Fondation pour la Prospérité Humaine, une organisation mi secrète mi publique regroupant des politiciens, des militaires, des financiers…  Les idées centrales de la Fondation tiennent en quatre points qui constituent la base de l’idéologie à laquelle les nouveaux membres adhèrent. Premièrement il est nécessaire pour Sigan d’œuvrer vers plus de justice sociale et politique en offrant à tous les citoyens une chance de jouir d’une vie raisonnablement longue et en bonne santé, deuxièmement il importe de relancer les programmes d’exploration spatiale pour contrer la surpopulation galopante de Sigan ce qui permettra aussi d’absorber les conséquences d’une hausse de l’espérance de vie par l’acquisition de bases de peuplement extra-planétaires, troisièmement les androïdes et toutes les formes de vie artificielles conscientes constituent une menace d’une gravité absolue et doivent être éliminés à tout prix, quatrièmement il faut franchir les vieux tabous sur le transhumanisme et permettre de plus larges modifications de l’espèce pour pouvoir lutter à armes égales contre les machines et offrir à chacun une vie meilleure.

Telle est la doctrine publique de la Fondation. En réalité il existe plusieurs autres points, secrets, dont la connaissance est réservée à un petit noyau dur appelé le Cercle. Ces points secrets sont les suivants. D’abord et pour accomplir les objectifs précités, un changement de régime doit s’opérer à Sigan par tous les moyens, fût-ce par le sang, et les membres de la Fondation doivent occuper et noyauter les organisations clés pour permettre que ce jour advienne. Ensuite et parce qu’il est nécessaire de réserver le privilège de la longue vie à quelques leaders éclairés capables de guider le peuple pour les siècles à venir mais que l’argent ne doit pas être la condition de cette apothéose, qui devra dépendre uniquement des capacités à œuvrer pour le bien commun, l’un des premiers objectifs de la Fondation sera de trouver un remède au vieillissement permettant non pas de vivre cent-cinquante ans mais éternellement. Tel est l’objectif secret de la Fondation : remplacer le pouvoir oligarchique des financiers par un despotisme spatial éclairé.

4008 : Alceis est contacté par les Corbeaux. Cette organisation secrète connaît son poids politique, apprécie ses vues progressistes et dissidentes, quoique sans soupçonner les velléités putschistes de Dolbert ou l’existence du Cercle. D’abord par tâtonnements prudents et mouvements à peine esquissés, un dialogue s’instaure. Alceis est stupéfait, sidéré, par l’existence d’autres dimensions habitées. Le cataclysme d’il y a plusieurs millénaires dont on a gardé que des traces parcellaires est à réévaluer complètement ainsi que tout ce qu’il croyait savoir de l’espèce humaine. Sincèrement convaincu par l’idéal du groupe et par sa volonté de mettre en lumière l’existence d’autres branches de l’humanité. Il les rejoint cette année-là. Néanmoins il compte bien occuper une place centrale dans le nouvel ordre que ne manqueront pas d’instaurer les plumes noires. Dès lors il joue un triple jeu. D’une part il intensifie ses manœuvres pour agiter les masses contre le gouvernement tout en exerçant de plus en plus d’influence sur ledit gouvernement sans jamais s’y associer ouvertement, d’autre part il se sert de ce pouvoir et de son réseau pour aider les corbeaux, tandis qu’enfin il glane prudemment autant d’informations que possible sur lesdits corbeaux et leurs faiblesses.

Qui plus est ce groupuscule qu'il rejoint le choque par sa naïveté et son incapacité à comprendre les vrais dangers qui menacent l'humanité. Pour bénéficier de leur appui et les faire bénéficier de son appui à lui, Alceis est obligé de ruser. Il s'engage, par le biais d'un document tenu secret, à ne pas agir contre les droits des androïdes, en contradiction totale avec ses discours publics, et à ne pas laisser se dégrader davantage leurs droits quelque soit la position politique qu'il occupe ou occupera sur Sigan. Cette concession faite aux Corbeaux était nécessaire mais ne le mit pas moins en rage. Gare à eux, se dit-il alors, quand je serais en mesure de me renier.

4029 : Alceis occupe une position unique sur Sigan. D’une part il a su canaliser ce qui commence à s’apparenter à une révolte ouvrière globale et commence à se positionner ouvertement contre le gouvernement en finançant des groupes d’opposition. Des campagnes d’affichage clandestines fleurissent évoquant l’espérance de vie des populations pauvres, leur condition de logement et de santé, les abus terrifiants commis par les « 150 » sur des pauvres hères prêts à tout pour prolonger un peu leur existence. Grèves et manifestations éclatent, et le Cercle, qui a su noyauter efficacement les organes de pouvoir, fait tout pour empêcher le gouvernement d’y réagir efficacement. Parallèlement il est devenu le chef des Corbeaux sur Sigan. Nul ne soupçonne que le chef précédent, Tom Oliver, en contact régulier avec Max Ross, a été arrêté par les services secrets siganais sur une dénonciation qui venait en réalité d’Alceis. Enfin après bien des sacrifices, le traitement antivieillissement est enfin en voie d’achèvement et les tests humains commencent en secret. Le crash du vaisseau Lobster qui a un impact multidimensionnel est exploité par Alceis qui fait en sorte d’encourager les fuites auprès des masses et se coordonne avec les autres responsables des Corbeaux pour maximiser l’effet de ces nouveaux développements. La Fondation pour la Prospérité Humaine change de nom et assume ouvertement son caractère d’opposante politique en devenant le Mouvement Révolutionnaire Siganien pour l’Humanité Unie, les vues du Cercle étant dévoilées petit à petit à tout le mouvement.

De 4035 à 4037 : Les catastrophes qui s’abattent un peu partout produisent l’effet d’une douche froide cosmique qui empêche le coup d’état que le Cercle avait prévu pour le 1er janvier 4035. Loin de pouvoir réaliser un putsch militaire, les officiers retournés par le Cercle, les Corbeaux, ou les deux, sont morts ou occupés à gérer des crises d’ampleur cataclysmiques. Alceis lui-même se réveille du blackout alors que sa demeure est sur le point de s’effondrer et ne doit sa survie qu’à l’intervention de forces militaires acquises à sa cause venues le secourir. L’invasion alien survient ensuite et dépasse en horreur tout ce qu’on pouvait imaginer. Le gouvernement siganais est dans le déni le plus total, les nantis continuent leurs fêtes décadentes et apparaissent si pathétiquement déconnectés des réalités qu’ils ne valent même plus la peine d’être renversés. Alceis forme un Comité de Défense Mondial avec d’autres responsables civils militaires et gouvernementaux dont il est nommé vice-président, et commence la résistance, tout en se servant des Corbeaux pour envoyer des appels à l’aide frénétiques dans les autres planètes de cette nouvelle humanité qui se trouve réunifiée en une seule dimension.  La situation est presque cocasse, le MRSHU faisant depuis peu l’objet d’un ordre de dissolution mais collaborant temporairement avec le gouvernement pseudo légitime face à la menace alien.

Après la mort de deux présidents du Comité de Défense Mondiale, l’un éviscéré par un alien, l’autre mort assez bêtement dans un glissement de terrain, Alceis a pris la tête du Comité de Défense est aux avants postes de la lutte contre les aliens sur Sigan. Il était, aux yeux de l’opinion, passé de financier à ami des opprimés révolutionnaire, le voilà chef de guerre. Il y a bien sûr beaucoup de propagande dans tout cela puisqu’il gère les affaires guerrières depuis un bunker très loin du front et qu’il laisse les militaires prendre toutes les décisions tactiques, son rôle restant politique. Néanmoins il acquiert un prestige certain et sa figure de défenseur d’une planète martyrisée le fait connaître dans tous les mondes, notamment grâce à des clips de propagande diffusés largement. Les évènements s’accélèrent et en juillet il rejoint l’état-major des corbeaux dans un lieu tenu secret, quittant Sigan. La Révolution commence. Sur Sigan, le gouvernement officiel, complètement décrédibilisé, ne jouissant depuis 4035 que d’une fidélité très relative d’une partie de l’armée, s’effondre très vite. En quelques semaines à peine les points stratégiques sont pris et des tribunaux révolutionnaires exécutent à tour de bras les oligarques de l’ancien régime. Tandis que les Corbeaux prennent le contrôle de l’humanité l’effort s’organise face aux aliens qui font face à une race unie et déterminée et doivent fuir.

Tandis que l’humanité triomphe, Alceis calcule. Les Corbeaux sont au pouvoir et la lutte d’influence est acharnée. Certains veulent un gouvernement élu démocratiquement, d’autres pensent plutôt à une junte, un groupuscule religieux monte en puissance… Comme dans tous les processus révolutionnaires c’est au moment de décider de ce que sera le nouveau régime que les couteaux se font les plus aiguisés. Finalement c’est le parti formé par les anti-élections qui l’a emporté, au moins provisoirement. D’abord un conseil non élu composé des leaders de la révolution désignés par les Corbeaux ou en faisant partie, puis, peut-être, plus tard, des élections. Mais chacun a ses propres objectifs et des factions se constituent.

Alceis qui devint l’un des deux conseillers de Sigan s’est aussi imposé comme le leader d’un axe résolument anti-alien, anti-synthétiques et IA, pour une humanité forte et dominatrice, pour un gouvernement central autoritaire et puissant à même de protéger l’humanité plus efficacement que des parlementaires à la corruption prévisible. Le discours qui, à l'époque de la Fondation pour la Prospérité Humaine, était tourné vers le social et la justice de classe a largement délaissé ces notions, se concentrant sur l'appel au productivisme et à la discipline pour faire face au péril extraterrestre. De fait, après les atrocités de l'invasion alien, Alceis est convaincu que l'humanité devra passer par une période de rigueur et de souffrances pour s'armer et être en mesure de dominer l'espace connu duquel il s'agira d'extirper toutes les tentacules et autres pseudopodes visqueux.  Toutes ces convictions sont exprimés par le Mouvement Révolutionnaire Siganien pour l'Humanité Unie, qui, après l'entrée au gouvernement humain de son chef, a pris le nom plus concis de Mouvement pour l'Unité Humaine, appelé "le mouvement" ou "le muh" par ses partisans.

Cette pensée est pour l’instant minoritaire dans un Conseil plutôt déterminé à l’apaisement vis-à-vis des aliens mais les équilibres sont fluctuants et les masses populaires, elles, n’oublient pas l’hécatombe commise par les envahisseurs. Aussi à partir de cette année fatidique de 4037 la seule idée dans l’esprit du siganais est la suivante : renverser le Conseil, aussi neuf que fragile, et s’imposer à la tête de l’humanité.  Mais pour l’heure l’intrigue doit être toute feutrée et ourdie en coulisse, la déstabilisation doit être planifiée murmurée, le Conseil déstabilisé par la rumeur et les fuites d’information, sans que lui puisse fournir un prétexte à ses nombreux ennemis pour être arrêté. Un jeu dangereux pour l’aspirant dictateur mais qui veut gagner beaucoup doit aussi beaucoup risquer.
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MessageSujet: Re: Alceis Dolbert   Alceis Dolbert EmptySam 16 Fév - 14:09

La Conquête-
Quiconque a semé des privilèges doit recueillir des révolutions.

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An 3988, Ministère de l'Ordre, Département de la Sécurité Publique, Sigan Leonard Kollson aurait bien aimé pouvoir rentrer chez lui en cette froide nuit d’octobre. Les murs blancs de son bureau de petit fonctionnaire semblaient se rapprocher comme autant de dispositifs de torture destinés à l’écraser, et les bips intermittents des ordinateurs dont il avait la charge l’accablaient au plus au point et sonnaient comme des coups de fouets. Il soupira, se roulant une cigarette au kelsh, cette variété de tabac aux effets légèrement euphorisants qui était sa seule consolation pendant les longues heures de veille nocturne qu’il devait assurer chaque jour. Il eut un reniflement d’agacement. Dire que sa femme le prenait pour un espion ! Oh, certes, il travaillait au Département de la Sécurité Publique de Sigan mais bien loin de mener d’audacieuses opérations ou d’ourdir quelque complot que ce soit, il passait en réalité sa vie dans ce bureau, à étudier des enregistrements audiovisuels réalisés à l’encontre de personnalisés de l’opposition par toutes sortes de moyens inavouables afin de trouver des éléments pertinents à rapporter à ses supérieurs.

Bien entendu une IA aurait pu accomplir ce travail assommant, mais le gouvernement siganien, c’est-à-dire en réalité la poignée d’oligarques pouvant vivre un siècle et demi, n’avait aucune envie de faire concevoir une IA dédiée à l’analyse illégale d’enregistrements illégaux, il y aurait eu trop de gens dans la confidence, trop de risques de piratages, de fuites. Tandis que coller devant des écrans une poignée – Leonard ne savait pas exactement combien de collègues il pouvait avoir, mais pas plus d’une dizaine à son avis – d’individus qu’on tenait par des dettes de jeux, un passé crapuleux, des habitudes sexuelles douteuses … En l’occurrence Leonard avait eu la mauvaise idée de fréquenter une prostituée mineure, ses supérieurs l’avaient su, et le voilà jeté dans un programme de surveillance politique illégal.

Le plus comique c’est qu’on ne surveillait presque pas. Rien de visible en tout cas. En théorie il pourrait envoyer tous les fichiers qu’il collectait sur un dispositif de stockage et allait le porter au média le plus proche. Sauf que bien entendu… quel média le publierait ? On dirait qu’il avait des faux, l’affaire de la prostituée serait éventée, voire pire. Donc Leonard, dégoûté de lui-même, dégoûté de sa peau jaunissante et de ses yeux chassieux qui trahissaient l’emprise d’un âge auquel, lui, il ne pouvait échapper, œuvrait dans ce bureau, seul, contre ses concitoyens.

Ce soir là il avait déjà rédigé des rapports sur la fille d’un élu millionnaire en unité temporelles qui frayait avec un groupe de trafiquants de drogue, signalé comme prioritaire le rédacteur en chef d’un média dissident qui avait rencontré un avocat spécialisé dans les droits civiques, rencontre de laquelle on avait tout le verbatim. La récolte était cela dit plutôt maigre, on sentait bien l’effet lénifiant des vacances d’octobre et l’apaisement procuré par le récent décret sur la revalorisation des indemnités de relocalisations au travail. Le gouvernement avait parfois la sagesse de lâcher des miettes, oui de simples miettes mais qui suffisaient temporairement à faire diminuer le mécontentement.

Leonard arrivait au bout de son analyse journalière quand… tiens ?

L’enregistrement était de mauvaise qualité. C’était l’œuvre d’un drone insecte qui avait capté une scène ayant pour théâtre une petite arrière-cour située derrière une gargote anonyme des faubourgs de la capitale. Arrivé à une dizaine de minutes on distinguait deux hommes. Pas avec une précision absolue mais suffisamment clairement pour écarter tous les doutes. D’un côté Jeffrey Hubison, un agitateur de la pire espèce, auteur de multiples actes de sabotage et de sédition, en particulier contre ceux qu’il appelait « les voleurs de vie », comprendre par-là les riches à la longévité prolongée. Et de l’autre côté… Alceis Dolbert ! L’idole du petit peuple, le caillou dans la chaussure du Ministère de l’Ordre et du gouvernement. Qui parlait à un criminel recherché ! Impossible d’entendre la teneur de la conversation cela dit, mais ces simples images pouvaient assurer à Leonard l’estime de ses supérieurs.

L’estime de ses supérieurs. Vraiment ? Ou bien… ils allaient faire arrêter Dolbert, probablement. Les enjeux étaient capitaux, des milliards d’unités de temps. Une lutte politique énorme. Et lui, il avait tout vu. Il était témoin du déclenchement d’une grande manœuvre qui ne se déclencherait, justement, que s’il rapportait ce qu’il venait de voir. Et puis… après tout. Promenant ses mains devant ses yeux, il vit les ridules, l’usure d’une peau maltraitée par les produits chimiques et rendue pâle par l’exposition permanente à des écrans et des technologies intrusives. Se rappelant l’état de son compte temporel, il eut un grognement. En pensant à James Sielgelt, l’actuel Premier Ministre, et à ses promesses sur le respect des libertés, il serra les poings dans une démonstration de colère assez inaccoutumée chez ce paisible fonctionnaire de seconde zone.

Avant d’être muté au département Cohésion Sociale – comprendre propagande et surveillance – puis d’être affecté contre son gré à ce programme, Leonard avait travaillé au département cybertech. Les fichiers étaient protégés contre l’effacement mais d’une façon finalement plutôt rudimentaire. Il mit exactement sept minutes et trente secondes à effacer la preuve qui aurait pu incriminer Alceis Dolbert. Ce faisant, il franchit un cap.

Le lendemain matin, sans avoir dormi, il se procurait un holocommunicateur jetable. Il appela un numéro. Il voulait se confesser.

« - Fondation pour la Prospérité Humaine, Alexia à votre service »

An 4036, Sigan, bunker de commandement Delta 3, chaîne de montagne des Spritlands

« - Bombe à fission dans le secteur Z-0091 ! Bombe à fission dans le secteur Z-00091 ! Dépêchez la force de réaction rapide double C ! »

« - On signale une incursion sur le front ouest dans le quadrant 721 ! »

« - Le bombardement de Sectese Primus est un succès ! Demande autorisation de poursuivre l’opération Incendie Inextinguible jusqu’à ce que les civils soient repliés »

Tous parlaient en même temps, dans une atmosphère de chaos, de colère, de désorganisation et de frénésie. Et surtout, de peur. La peur était palpable, tangible, on pouvait presque la caresser. Cet officier en uniforme impeccable qui donnait des instructions d’un air assuré ? Ses ongles étaient en lambeaux, presque en sang tant il les avait rongés. Cette crypto analyste plongée dans les dernières interceptions de communications alien ? Ses yeux violacés trahissaient l’usage de drogues de synthèse. Ce jeune troupier en armure carapace à l’air discipliné ? Sous son casque il affichait une expression maniaque d’autant plus inquiétante que son fusil à impulsion était chargé.

Telle était l’atmosphère dans l’installation fortifiée Delta Trois, l’un des centres de commandement du Comité de Défense Mondial. Les personnels en charge de coordonner l’action des hommes qui se battaient un peu partout sur la planète ne connaissaient que trop bien l’étendue des pertes et le recul qui s’opérait partout face à la percée des aliens, cet ennemi implacable qu’on avait surnommé Bogs, eu égard au bruit étrange que produisaient les mandibules de leurs troupes de choc, des insectoïdes, quand elles s’abattaient pour sectionner un homme en deux.

Depuis le départ d’une grande partie des membres du Commandement Militaire Suprême, dont Alceis Dolbert, en dehors de la planète, soi-disant pour se coordonner avec des alliés hors monde dont ne savait que peu de choses, l’atmosphère menaçait à tout instant de virer à la panique. Ceux qui étaient restés en charge des opérations n’avaient ni le respect des hommes ni même la finesse requise pour maintenir la discipline. Hugues Stelbert, l’officier le plus gradé et Commandeur par intérim qui se trouvait au plus profond de l’installation Delta Trois n’était pas réapparu depuis six heures et ne répondait même plus à son holocom.

Ce qui devait arrivait arriva. Une personne craqua. Et la rupture ne vint pas d’où on l’attendait. Il ne s’agissait pas d’un vétéran épuisé ou d’un officier supérieur défaitiste. Non c’était Karla Josn, la responsable de la police militaire, celle qui avait fait fusiller des déserteurs et qui traquait impitoyablement le défaitisme et l’incompétence qui n’en put plus. On la vit sortir son arme de service, un magnum à faisceau standard, la porter contre sa tempe et presser la détente, son crâne explosant comme un fruit mur. On hurla, on cria. L’installation Delta Trois sombra dans l’anarchie en quelques minutes. Certains tentèrent de fuir les lieux et de voler des aéronefs pour on ne savait trop quelle destination, d’autres imitèrent Josn et se suicidèrent, d’autres restèrent figés, tandis qu’une poignée tentait de rétablir l’ordre.

Dans le chaos général il fallut plusieurs dizaines de minutes pour que quelqu’un prenne sur lui de répondre au signal émis depuis l’orbite planétaire qui, après avoir passé par divers relais cryptés, aboutit au centre de données sécurisé de l’installation Delta Trois. Et plus longtemps encore pour que les survivants de cette crise de panique généralisée prennent conscience que sur tous les écrans du bunker s’affichait le visage d’Alceis Dolbert, dans un uniforme d’une impeccable netteté, visage qui, en fait, apparut rapidement sur tous les écrans connectés de la planète. On se mit à écouter le discours, et petit à petit la folie disparut et l’exaltation la remplaça.

« … et certains ont dit que nous vous abandonnions, que nous étions en train de fuir ! D’aucuns ne croyaient pas en l’existence d’autres mondes et d’alliés que votre gouvernement d’incapables et de corrompus prétendait vous cacher ! Citoyens de Sigan ! Les renforts sont arrivés. Nous ne sommes plus seuls ! Je vous ai quitté pour appeler à l’aide, au nom non seulement du MRSHU mais aussi du Comité de Défense Mondiale et de toute notre planète. Et je vous le dis : cet appel a été entendu. »

Le visage fut remplacé par des vues satellite. Des vaisseaux. On voyait se poser des vaisseaux. Des hommes armés en sortaient, des blindés et des aéronefs en sortaient. Partout de nouvelles forces combattantes se déployaient. On changea de point de vue et un drone se mit à retransmettre les images du front sur lequel les renforts se déployaient et commençaient à repousser l’ennemi. D’autres images encore, prises depuis l’espace, montrant le vaisseau mère des envahisseurs en train d’exploser sous l’effet d’un bombardement nucléaire de grande ampleur.

Sigan était passé à deux doigts de l’anéantissement mais avait tenu bon. Sigan, finalement, était sauvée.

An 4037, Tour du Conseil, branche de Sigan

« - Il y en a eu cent quatorze ! Cent quatorze ! Des personnes innocentes, Conseiller Dolbert ! »

L’homme vitupérait. Dans son costume de laine blanche, il s’agitait, brassait de l’air, criait, tempêtait. En face de lui Alceis Dolbert était la définition du calme. Affichant un air d’intérêt poli, comme on regarderait l’intérieur d’une fourmilière ou les progrès d’un enfant pour lequel on avait perdu tout espoir depuis longtemps, il sirotait son verre de vin blanc, attendant que la tempête passe.  Ils étaient seuls, Krellert et lui, dans le bureau qu’il occupait au seizième étage de la toute nouvelle tour gouvernementale réservée à la section siganaise du Grand Conseil, bureau insonorisé ce qui en la circonstance se révélait une sage anticipation. En esprit Alceis se passait une symphonie classique exhumée récemment dans les banques de données privées ayant appartenu à un oligarque de l’ancien gouvernement qui remontait peut être à mille années standard. La beauté de cette musique antique qu’il percevait aussi bien que s’il l’écoutait réellement à ce moment-là le fit sourire tranquillement, ce qui acheva de mettre l’autre dans des transports de fureur.

Soudain le silence. Dolbert ouvrit un œil – il ne s’était pas rendu compte qu’il les avait fermé -, jetant un coup d’œil comme un sous marinier qui remonte le périscope. Krellert avait en effet cessé de s’agiter, et l’observait avec une rage contenue. Alceis finit son verre calmement, prenant ostensiblement son temps avant de répondre.

« - Oui, des personnes… des androïdes, hm ? Quant aux cent-quatorze… ce bilan est exagéré me semble-t-il. Le Service des Renseignements Stratégiques parle plutôt de soixante-douze. Et seulement une mach… personne décédée… »

Prévisible, si prévisible. L’autre se mit à hurler de plus belle. Cris à propos de la personnalité réelle qu’auraient les machines. Accusations, menaces. Et devant l’air impassible de son vis-à-vis, n’y tenant plus, Krellert sortit un papier qu’il jeta sur la table d’un air conquérant. Dolbert le prit délicatement, lut. Il sourit, se leva et se mit à faire les cent pas.

« - Oui, oui. La transcription de l’accord que j’ai passé avec les Corbeaux sur le sort des androïdes il y a quelques années. Une arme redoutable. De quoi faire effondrer tout mon capital politique. M’aliéner tous mes soutiens… »

Petite pause, un ricanement moqueur.

« - C’est vraiment ce que vous pensez ? »

Dolbert se mit à rire franchement, puis, lentement, déchira le papier avant de se rapprocher de Krellert d’une démarche de prédateur en affichant un rictus mauvais.

« - Vous voyez nos divergences résultent du fait que vous analysez très mal la situation, comme d’habitude. Le Mouvement pour l’Union Humaine, c’est-à-dire moi, a le soutien d’une partie toujours croissante de l’opinion publique et est la force politique dominante, et de loin, sur Sigan. Certes il fut un temps où la révélation de ce que vous appelleriez mon hypocrisie mais que j’appellerais moi une concession temporaire aurait pu me sortir du jeu. Mais maintenant ? Personne, personne ne vous prendra au sérieux, mon poids politique n’est tout simplement plus d’un niveau si faible qu’il puisse être ébranlé par ce genre d’affaires. D’autant que, mon cher Krellert, je donne des signes concrets de mon opposition aux androïdes, notamment en ne condamnant pas ce que vous appelez agressions mais que j’appelle, moi, auto défense. »

Dolbert s’était rapproché de son interlocuteur et lui enserrait les épaules de ses mains, comme pour le maintenir vissé à son fauteuil, dans un geste de propriétaire qui tétanisait Ivel Krellert.

« - Mais cette méprise n’est rien du tout comparée à celle que vous faites à propos des androïdes. Mon cher crétin, ces machines ne sont, justement, rien d’autre que des machines, à cela près qu’elles pensent comme nous. Avez-vous entendu parler des inliens d’Amrique ? Il s’agissait d’un peuple… on en sait assez peu mais ils vivaient sur Terre et ils ont été envahis par d’autres… plus avancés technologiquement, plus forts, plus érudits. Ils ont été balayés, exterminés. C’est. Ce. Qui. Nous. Attend. »

Dolbert secouait son interlocuteur en scandant ces mots avec la dernière hargne. L’autre essaya de parler, il le gifla violemment, le laissant tétanisé, hagard et complètement confus.

« - ON SE REVEILLE ! On atterrit, on sort de ses illusions pathétiques de gamins vivant dans un conte de fée. Les humains cherchent à exploiter d’autres humains, c’est dans notre nature, c’est notre mentalité, et la différence entre nous et les androïdes de ce point de vue-là, la seule, c’est qu’ils sont infiniment mieux armés que nous pour nous exploiter. Et c’est la même chose concernant ces maudits aliens. Mais. Mais. »

Alceis relâcha Krellert, se mettant à faire les cent pas, l’index levé, comme dans ses meetings, l’autre le regardant, tremblant et complètement estomaqué par la scène qu’on lui faisait.

« - Mais je vais jouer le jeu pourtant, du Conseil. Ce genre de sorties, en public ? Je me l’interdis dans un souci d’unité, de concorde. Tout comme les gens qui vous envoient, les Conseillers qui me sont hostiles, s’interdisent tout mouvement ouvert contre moi pour ne pas déclencher un mouvement de révolte populaire de ceux qui ont vu la vérité. Je ne peux pas vous imposer la raison et vous ne pouvez pas m’imposer votre déraison. Pour l’instant. Alors s’il vous plaît Krellert, cessez d’agir comme si j’avais quelque chose à craindre de votre petite bande de fumeurs d’herbe pacifistes. Je n’ai pas ordonné qu’on casse vos précieuses machines mais il est hors de question que j’agisse activement contre des humains apeurés désireux de se défendre et vous ne pouvez simplement pas, plus, me l’imposer. Maintenant sortez. »

Tirant une jouissance quasi sexuelle d’avoir ainsi vidé son sac, alangui, presque ronronnant, Alceis se coula dans son fauteuil de vrai cuir, regardant l’émissaire Krellert sortir, la tête basse. Cent quatorze incidents en un mois cela tirait des larmes à ce fat ? S’il savait ce qui se préparait, s’il savait ! Dolbert fit pivoter son fauteuil, regardant Sigan vue d’en haut, regardant son peuple qui levait la tête, souriant. L’avenir s’annonçait radieux.


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Nina Rhodes
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MessageSujet: Re: Alceis Dolbert   Alceis Dolbert EmptySam 16 Fév - 22:50

voilà donc ton adversaire au conseil qui vient te souhaiter la bienvenue perv hinhin

BIENVENUE OFFICIELLEMENT DU COUP fire iiih
encore une fois, je kiffe ton style + toutes les idées travaillées pour ce perso owi c'est trop intéressant d'avoir un mec comme ça sur le forum owi je suis trop enthousiaste face à tout ce qu'on peut faire owi BREF ON VA FAIRE DE GRANDES CHOSES fire trop contente que tu aies débarqué iiih
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MessageSujet: Re: Alceis Dolbert   Alceis Dolbert EmptyDim 17 Fév - 12:24

MAIS OMG JE SUIS PAS VENUE SHAME ON ME tbe
bienvenuuuue avec ce personnage trop intéressant iiih trop hâte de voir ce que tu vas en faire sur Sigan et tout moustache
j'espère que tu t'amuseras bien parmi nous kr
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Nina Rhodes
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MessageSujet: Re: Alceis Dolbert   Alceis Dolbert EmptyDim 17 Fév - 22:27



jsdfkjs ce personnage fire il est tellement intéressant -- même si la nina en moi le trouve détestable, horrible et a envie de lui couper la tête mdr je suis trop curieuse de voir ce que tu vas faire en rp avec, curieuse des liens que tu vas avoir... en tous cas j'adore ton style, et ça a été un plaisir de lire ta fiche iiih tu es officiellement validé, AMUSE-TOI BIEN fire .

Now i can scream that you made it dashboards prédéfinis listings
activité dés recherches rps
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MessageSujet: Re: Alceis Dolbert   Alceis Dolbert EmptyDim 17 Fév - 23:19

Merci pour vos gentils messages et cette prompte validation qt
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