feather l e s s ((nova))

PERSONALITY TYPE : ENFJ-T (LE PROTAGONISTE) 68% extraverti ♡ 32% introverti 87% intuitif ♡ 13% observateur 30% pensée ♡ 70% sentiments 52% jugement ♡ 48% prospection 27% assuré ♡ 73% prudent

ALIGNMENT : CHAOTIC NEUTRAL lawful good - 22 ♡ neutral good - 34 chaotic good - 21 ♡ lawful neutral - 19 true neutral - 60 ♡ chaotic neutral - 83 lawful evil  - 28 ♡ neutral evil - 79 chaotic evil - 74

((impulsion)) tu agis beaucoup trop souvent sur des coups de tête. réfléchir n'est pas ta plus grande force. tu te lances bien trop souvent sous le coup de l'émotion, t'investissant corps et âme dans tout ce que tu entreprends. ♚ ((loneliness)) tu n'as jamais eu d'amis. tu n'en as jamais eu le droit, en fait. tu trouves d'ailleurs difficile d'amorcer la conversation, tes joues se teintant de carmin à la moindre occasion. ♚ ((picture perfect)) tu as une passion pour la photographie. encore une fois, c'est un plaisir auquel tu n'as jamais pu t'adonner. tu as toutefois trouvé un vieil appareil dans ton logis, appareil que tu as remis en fonction. ♚ ((cluster fuck)) tu as longtemps cru être fou, lorsque tu as commencé à les entendre, ces trois autres voix. ces trois visages, dans le miroir de ta chambre, ce sont maintenant tes meilleurs amis. tu ferais tout pour les rencontrer, pour les serrer dans tes bras et leur dire en personne à quel point tu les aimes. ♚ ((evasion)) sigan. autant tu l'aimes, autant tu la détestes. si ce n'était de ce foutu compteur, et du fait que tu appartiennes à quelqu'un, tu aurais sauté dans l'un de ces portails pour foutre le camp. ♚ ((stoned)) tu fumes en cachette. certains clients t'offrent des présents qui ne peuvent se calculer en temps, et tu en profites. ces biens, ils ne peuvent t'être enlevés. ♚ ((nature)) si seulement sigan n'était pas si artificielle. tu aimerais courir dans un champ, sentir l'herbe chaude sur tes pieds nus, laisser tes doigts courir dans le pelage d'un vrai animal. ♚ ((used)) t'as un autre tatouage que tu préfères cacher. ce n'est pas toi qui l'a choisi, tu aurais d'ailleurs préféré qu'il ne soit jamais encrer sur ton épiderme. sous ta fesse gauche se trouvent les mots "fuck door", cadeau laissé par le fils de ton propriétaire, le jour de tes seize ans. happy birthday.

un souffle. tu inspires, expires presque directement. tu as à peine le temps de t’imprégner de ce monde qu’on t’arrache des bras de ta génitrice. tu ne connaîtras jamais l’amour d’une mère. les ashford n’avait qu’un désir, celui d’avoir plus de temps, plus d’argent. pas d’avoir un enfant. avant même ta naissance, tu ne leur appartenais plus. oiseau en cage, déplumé, privé de tout échappatoire.

c’est ainsi que tu as vécu. en cage, jours et nuits, privé de sorties et de compagnie. un vulgaire objet qui décorait le salon des watanabe, un bambin qui s’époumonait et qu’on frappait pour qu’il se taise. pour eux, tu n’étais qu’un revenu supplémentaire qu’ils regrettaient amèrement de s’être procuré. devraient-ils te revendre? faire encore plus d’argent sur ton dos, ou attendre ta majorité pour proprement t’exploiter?

attendre. c’est ce qu’ils ont fait. ce que tu as dû faire.

attendre qu’on t’accorde enfin de l’importance, qu’on cesse de te voir comme un investissement. ces désirs ne devinrent jamais réalité. si on t’accorda une nourrice, si on te donna des jouets, c’était simplement pour rendre l’attente moins pénible. pour te faire croire que tu aurais une belle vie. la nourrice t’appris à lire et à écrire, à compter sommairement, mais jamais tu ne vis un banc d’école. un talent gâché, réprimé.

12 ans, c’est assez vieux, non? assez vieux pour t’exploiter. assez vieux pour te briser. on te sort enfin de ta prison pour te lancer dans les griffes d’un homme beaucoup trop vieux et beaucoup trop riche pour son bien. take good care of him, nova.

à 12 ans, ils t’exploitent, te rendent finalement rentable pour la famille. ils te forcent à glisser sous les draps d’inconnus, ils souillent ton corps et ton âme à maintes et maintes reprises. ils te volent ton temps à outrance, te laissant le strict minimum pour survivre. survivre, c’est ce que tu fais depuis ta naissance.

16 ans sonne. la majorité. ce que tu pensais être l’âge libérateur fut, dans ton cas, l’âge condamnateur. encore tout jeune et frêle, on te sort une nouvelle fois de ta cage. tu touches la liberté du bout des doigts, entrevois une parcelle de ciel sur lequel tu n’as jamais eu le droit de poser les yeux. un sourire peint ton visage, rayonnant. tu tends la main dans l’espoir de caresser cette ouate qui décore la voute, mais on t’arrache rapidement à ton plaisir.

danse, petite pousse. danse comme si ta vie en dépendait. parce que c’est le cas. ta vie dépend de ce métier qui t’as été imposé. bâtis-toi une clientèle fidèle, qui se jettera à tes pieds et qui dépensera volontiers son temps sur ta petite personne sans importance. charme les, vend leur du rêve, nova.

étoile de la scène, tu te tailles rapidement une place dans ce monde que tu fais tiens. l’overdose est ton royaume, la nuit est ta compagne de choix. elle te donne l’impression de ne jamais être seul, meublant tes temps morts, calmant tes peines et tes incertitudes. mais la folie s’empare de ton esprit. tu entends des voix, remarques des visages que tu ne connais pas, mais qui semblent te suivre peu importe où tu te trouves.

c’est la naissance de ton cluster. keon, effy et iseult. les trois êtres que tu considères comme tes premiers amis. ces personnes avec qui tu partages un lien particulier, que tu ne voudrais jamais échanger pour rien au monde. si, au départ, tu t’arrachais les cheveux pour qu’ils sortent de ta tête, tu leur es reconnaissant d’avoir croisé ton chemin, même si ce n’est qu’au détour d’un miroir.

et si c’était possible?

si seulement tu pouvais les rencontrer. quitter sigan qui t’enchaîne à cette famille, laisser ce compteur de côté pour courir dans un champ, un vrai. mais cette dure réalité te rattrape constamment. work, work, work.

chaînes invisibles qui t’empêchent de t’épanouir.

à jamais.