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 How Can I Say || Jesse Boyle

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En posant le pied dans la librairie, Kihyun ne s'était certainement pas attendu à y trouver la source de ses cauchemars - ses rêves les plus beaux auxquels il n'osait pas penser. Son regard s'était aussitôt accroché à la chevelure à l'apparence cruellement soyeuse, appelant sa main à s'y loger pour lui prodiguer quelques douces caresses, témoigner un peu de tendresse à cette douce lumière. Seulement, son refus était toujours d'actualité alors d'un simple clignement d'yeux, il lui semble couper ce fil rouge qui les lie tout deux ; tout du moins, c'était l'envie ignoble qui lui nouait la gorge.

S'il ne s'était pas souvenu de ce qui l'avait amené à entrer dans cette maudite boutique, il était évident qu'il aurait fait aussitôt demi-tour, ignorant la douleur qui étreignait son coeur comme un cri lui ordonnant de rester près d'elle. Il s'en mordit les lèvres, fortement mais pas assez pour les percer, juste de quoi calmer son pouls. Les poings toutefois serrés, les ongles attaquant ses paumes, il se fit violence pour l'approcher. L'approcher sans ressentir le désir de l'enlacer. Ignorer le déclin sublime du soleil dans ses mèches orangées. Oublier le chocolat croquant dans ses iris pétillantes. Tout mettre de côté.

Bonsoir, qu'il peinait à formuler à voix haute, même après l'avoir répété intérieurement une dizaine de fois. Ce n'était qu'un pauvre mot de politesse mais il semblait écorcher sa gorge dès qu'il s'adressait à elle. J'aurais besoin d'un renseignement. Il n'a pas tout son temps, la librairie non plus, probablement. Dehors, le soleil n'était plus depuis un moment, il n'y avait que les lumières de la ville pour éclairer son chemin et c'était largement suffisant. On y voyait comme en plein jour. Kihyun regrettait de ne pas avoir su se libérer plus tôt dans la journée. S'il avait pu, sans doute ne l'aurait-il pas croisé, peut-être aurait-il même choisi un autre endroit pour acheter le livre de son fils, ou bien aurait-il songé à le commander sur internet. Une promesse étant une promesse, il avait décidé de passer tout de même, après ses cours. Quelle idée ridicule !

Il avait son petit papier, besoin d'un rappel pour ne pas oublier le titre de l'ouvrage, qu'il avait posé toute la journée sur sa tasse fumante de chocolat, dont il avait encore le doux parfum sur la langue. Décryptant les lettres maladroites de son fils, ses lèvres s'étirèrent involontairement pour former un sourire, alors qu'il lisait à voix haute. Mais, dès qu'il l'entendit, elle et sa voix de sirène, Kihyun se renfrogna. Il enfourna le papier machinalement dans la poche de sa longue veste et détourna le visage, se contentant par la suite d'un hochement de tête pour lui répondre ; c'était sa veine, ils n'en avaient plus en rayon. Heureusement qu'il ne s'était pas donné la peine de les parcourir, s'étant directement rendu auprès d'une vendeuse, repérée si aisément avec sa chevelure flamboyante. Il enregistra, avec un peu de difficulté, qu'il devait attendre. Attendre. L'attendre, elle. Encore ? Mais - il ne l'avait jamais attendu, jusqu'à maintenant.

L'ironie du destin qui se jouait de lui une fois de plus.

Ceci dit, il choisit de s'y plier, parce qu'il n'était pas question de sa petite personne uniquement. Cette demoiselle aux allures de princesse de conte de fée ? Non, il ne s'agissait pas d'elle. Il n'avait jamais essayé de se préoccuper d'elle, pas alors qu'il avait goûté à ses premières larmes. Depuis qu'il les avait essuyé sur ses propres joues, il s'était évertué à oublier son existence, à couvrir sa marque comme si cela allait la faire subitement disparaître ---- un peu comme les lumières, au-dessus de sa tête.
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Lynn Mune
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Elle a travaillé toute la journée, Parker. Elle a commencé au magasin de bonbons, toute la matinée. Et elle a travaillé toute l’après midi à la librairie. Elle aime le magasin de bonbon, bien sûr. Mais la librairie, c’est encore mieux. Ou tout du moins, différent. Oui, clairement différent. La librairie, c’est pas sur le goût que les gens l'interrogent, mais sur les idées derrière les écrits, ou sur l’histoire, l’intrigue. Ils posent des questions sur les écrivains parfois, mais Parker connait pas tous les écrivains de ce monde, surtout de ce monde. Et quand ils sourient, en relevant plus un côté de leur lèvres que l’autre, et qu’ils lancent un ricanement, elle s’excuse. Peut-être qu’elle devrait s’y mettre, à apprendre l’histoire de tous ces écrivains. Même si son boss lui dit que c’est pas la peine, et qu’il faut qu’elle laisse courir les “idiots du village” comme il les appelle. Parker comprend pas, et hausse les épaules. Si elle connait pas non plus. Elle sait qu’il l’a pas traité d’idiote, pas intentionnellement en tout cas. Donc elle sourit, aussi.
Mais encore, quand ne sourit-elle pas ?
J’vais fermer ce soir, tu pourras partir plus tôt si tu veux Jesse.
Et Jesse le regarde, son boss. Et elle hoche la tête. Mais elle sait, autant que lui, que ce soir ils partiront ensemble. Parce que Jesse est pas du genre à partir plus tôt. Pas sans impérative “familiale”. Quand elle a apprit la mort de Jean, elle bossait à la librairie. Et elle avait les larmes aux yeux. Une ou deux avaient même décidé, sans demander permission, de tomber sur ses joues. Et quand son boss l’a vu. Elle était censé fermer, le soir, mais il l’a laissé partir. Et est venu à l’enterrement.
L’après-midi passe sans encombre, et les clients semblent, pour la grande majorité, repartir contents. Et ça la rend heureuse, Parker, de voir les gens contents. Puis arrive les dix dernières minutes avant la fermeture. Et avec, le dernier client.
Et Parker aurait préféré ne jamais, jamais le revoir. Ou, peut-être qu’elle l’espérait. Mais ce qui est certain, c’est que cette démangeaison, qu’elle avait à l’épaule depuis la dernière fois, au magasin de bonbon, semble passer, juste en le voyant. Et Parker trouve ça étonnant, surprenant, magnifique et déroutant. Il lui parle, lui pose une question. Et elle ose pas lui dire qu’elle n’a rien écouté à ce qu’il a dit, qu’elle l’a juste observé, lui et ses caractéristiques si particulières. Si belles. Qu’elle a juste regardé ses lèvres bouger au rythme de ses mots, et qu’elle a ravaler une boule, dans sa gorge, qui voulait la forcer à les toucher.
Et pourtant, elle se trouve en train de répondre, très calmement, comme si son corps y était habituée à ce que son esprit pouvait pas faire. Plus, faire, dans cette situation. Et elle sourit, parce qu’elle est heureuse, de pas s’être ridiculisée. Surtout devant lui. La bouquin qu’il demande est pas mis en exposition, parce que pas assez connu. Et ils en ont que quelques exemplaires, juste pour ceux qui le demandent. Dans la réserve.
Elle s’y dirige, trouve le bouquin, sur une haute étagère, et fais tomber quelques livres d’en dessous. Qui atterrissent, directement sur son crâne. Et ces bouquins en entraînent d’autres.
Et ça lui fait mal. Certains de ces bouquins sont des dicos, et des gros.

J’suis trop jeune pour mourrir ok ? Tu m’aurais pas comme ça ! Qu’elle lance à un livre qui a atterrit, coin de la tranche sur son front. Elle constate qu’elle doit avoir une égratignure, puisque le coin qui l’a touché est d’un rouge suspect, mais main demandé en main, et mèche bien placée, elle retourne dans le magasin.
Et voit la porte, face à elle, et le signe. Ouvert tourné vers l’intérieur du magasin. Elle a été enfermé. Sans clé. A l’intérieur.
Avec quelqu’un si elle en croit le bruissement de feuille qu’elle entend, et.
Oh non.
Elle s’approche du rayon où se trouve l’homme (un peu trop marié) de ses rêves et racle sa gorge pour faire du bruit, ignorant que la mèche cachant l’égratignure la cache plus.

Bonjour, monsieur. Enfin. Re, bonjour je suppose, je. Mon boss, il a pas du savoir que vous étiez là. Il vient de fermer la boutique, et. J’ai, pas, les clés ?

Ton de questionnement. Elle sait qu’elle a pas les clés, c’est pas l’soucis. Mais elle sait pas comment cette soirée, (nuit ?) va se passer.
Et Parker a peur.
Parce que l’homme est là, devant elle. Et que sa femme l’attend très probablement à la maison, avec ses enfants, et un beau plat sur la belle table.
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Qu'est-ce que - Malgré son questionnement interne et externe, Kihyun ne se préoccupa pas plus que ça de l'absence soudaine de lumière pour éclairer les rayons entre lesquels il errait, pareil à un fantôme. Il ne s'était pas rendu compte que l'heure était tardive à ce point, ou bien était-ce la boutique de livre qui fermait plus tôt qu'il ne pensait, mais à ce moment-là, il ne s'inquiétait pas. L'idée de se retrouver enfermé ne lui avait pas traversé l'esprit, alors il continuait de tourner en rond en attendant le retour de la jolie rousse. C'était plus facile à gérer comme situation s'il la fuyait, tournant son attention vers les ouvrages qui l'entouraient, tous plus intéressants les uns que les autres. Au hasard, il en prit un et commença à le feuilleter avec intérêt, en se demandant quand était-ce, la dernière fois qu'il avait dévoré un roman.
Les occasions lui manquaient depuis la naissance de son fils. Tant de choses à s'occuper, tant de travail, si peu de temps et si peu de répit. Alors, Kihyun avait mis des choses de côté, encore une fois. C'était devenu une habitude dans sa vie. Quelque chose qu'il faisait pour sa famille. Une fois, étant enfant, pour sa mère. Une autre, étant père, pour son fils. Mais, il lui était bien difficile de regretter, d'autant plus lorsqu'il croisait le regard pétillant de son adorable progéniture. Et le regret se faisait bien lointain dans son esprit lorsque cette sorcière apparaissait, sous ses allures d'innocence et d'une candeur qu'il enviait malgré lui, qu'il jalousait autant qu'il désirait.
Son coeur, lui, chantait une chanson différente.
Il relevait les yeux vers elle, ignorant le soudain affolement de l'organe qui pulsait dans sa cage thoracique, mettant ceci sur l'effet de la surprise ; elle lui apprenait qu'ils étaient enfermés, sûrement pour la nuit entière, ici. Tous les deux. Rien que tous les deux. Comment était-il supposé réagir à une telle déclaration ? Toutefois, il réalisait qu'elle n'était pas enchantée par la situation et quelque part, ça le rassurait. Il n'avait pas à s'inquiéter qu'elle tenterait de lui mettre le grappin dessus ; parce qu'il était incertain de sa réponse si elle venait à mettre en action un tel plan. Et rien ne saurait plus le peiner qu'une trahison pareille envers sa précieuse famille.

Un soupir quitta ses lèvres tandis qu'il fermait calmement le livre emprunté, avant de le reposer à sa place, correctement rangé et soigneusement poussé afin de n'en abîmer aucun. Parfois, il se demandait d'où lui venait ce sang-froid, puis il se disait que c'était peut-être autre chose qui le poussait à rester aussi calme. Aussi indifférent. Même s'il n'avait pas envie, qu'il aurait aisément pu forcer son chemin jusqu'à l'extérieur, qu'il avait tant espéré qu'une telle situation ne lui tombe pas dessus... Kihyun ne pouvait s'empêcher d'habiller sa bouche d'une jolie courbe, à peine perceptible mais présente, dans l'espoir de rassurer la jeune femme. Il était né comme ça, après tout. Plus gentil qu'il aurait voulu l'être. Alors il sortit un mouchoir de sa poche, parce qu'il lui arrivait si souvent de renverser quelque chose qu'il était toujours équipé, au cas où. Et il lui tendit, en pointant de sa main libre la tâche de sang sur sa tempe.
Ne paniquons pas, d'accord ? Sa voix se fit douce afin de ne pas perturber davantage la vendeuse. Il ne l'aimait pas, c'était un fait évident selon lui, mais cela ne signifiait pas qu'il devait se montrer discourtois envers elle et afficher son animosité. Il la fuyait comme la peste, certes, mais jusqu'ici elle ne lui avait rien fait, en tant que personne. Son âme, quant à elle, était l'entière fautive de sa situation familiale. Mais... Mais elle n'avait rien fait, elle. Elle ne lui avait même pas sourit plus qu'elle ne l'aurait dû. Elle semblait simplement vivre sa vie, de son côté. Et, d'un coup, il se sentit presque stupide de ne pas en faire autant, aussi simplement. Peut-être était-ce lui qui donnait tant d'importance à ce lien invisible. Peut-être était-il le seul à connaître son existence. Et, peut-être que c'était mieux, ainsi
Il est peut-être encore possible de contacter votre... boss ? Si ce n'est pas le cas, ne vous inquiétez pas. S'il le faut, nous passerons la nuit ici. Ses lèvres le faisaient presque souffrir à présent, trop souriant qu'il était, malgré la légère courbe. C'était trop pour lui, alors il l'effaça et ses sourcils se froncèrent presque avec automatisme, pour l'observer avec une nouvelle expression, peinte d'inquiétude qu'il essayait de refouler. Impossible, il le savait. Plus que son âme-sœur, cette personne restait un autre être-vivant qui, jusqu'ici, ne lui avait causé aucun tort volontairement, alors il ne pouvait décemment pas la voir blesser et ignorer ce fait. Vous n'aviez pas cette blessure, lorsque je suis arrivé... Il l'avait regardé, longuement, bien qu'il cherchait à l'effacer de son esprit, jour après jour. Vous permettez, que je regarde de plus près ? Au cas où ce soit plus grave que ça en a l'air... Les blessures à la tête ne sont pas à prendre à la légère.
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Lynn Mune
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La situation pourrait la faire sourire, rire, faire pleurer de joie. Parce qu’une situation comme ça, ça devrait être que le fruit du destin, pas celui d’une erreur humaine. Une situation comme ça, c’est comme un conte de fée. C’est fantastique, presque sorti d’un roman. Trop pour être réel. Trop pour transporter tant de sentiments partagés. Une situation comme ça, ça inclue souvent deux personnes. Destinés à finir ensemble, amoureux. L’un de l’autre. Quelque chose d’invisible, souvent appelé l’égo ou la peur du rejet, empêche les deux héros de finir ensemble. Et une nuit ensemble casse ces frontières. Et le matin, les amoureux se tournent, face au monde, et sont applaudis par une bande de sujets heureux pour leurs souverains. Parce que c’est des contes de fées. Et que les amoureux sont des princes, princesses, ou autres nobles. Fermiers, tourneurs de blé et tisseurs de fils d’or, nobles de coeur.
Tisseurs de. Non. Peut-être pas tous nobles de coeurs. Mais noble de naissance, sûrement.
Sauf que Parker, ça la fait pas sourire. Pas rire. Et certainement pas pleurer. Pas de joie, en tout les cas. Pas du tout, d’ailleurs. Parce que c’est pas de la tristesse qu’elle ressent en le regardant, là, devant les livres, les yeux intéressés et rayonnants d’une fine intelligence. Non. C’est de la peine. De la gêne. Peut-être une petite pointe d’envie. Mais qu’elle refoule, parce que non. Non, c’est pas bien. Parce qu’elle ressemble à une méchante sorcière prête à voler le prince charmant d’une princesse qui peut rien faire pour se défendre.
Ce qui la rassure, Parker, c’est que le prince charmant, il a aucune envie de se faire voler. Et ça, c’est bien. C’est. Bien.

Sa blessure est toujours en train de saigner, mais après tout, c’est pas très grave. Ca lui fait pas mal après tout. Et ça lui ferait mal, si c’était grave. Sa voix tremble un peu, mais pas trop. Juste la dose normale quand quelqu’un se trouve enfermée sur son lieu de travail avec un étranger. Même un étranger qui semble être tout, sauf ça. Un étranger. Un étranger qui semble s’intégrer dans sa vie bien plus que beaucoup de monde qu’elle connait. Qui semble y avoir sa place bien plus même que ses propres parents. Peut-être que c’est ça, qu’elles ressentent les princesses, quand elles rencontrent leur princes ? Une évidence. Leur prince, il les attend. Leur prince, il est pas marié. Et leur prince a pas d’enfants. Ils appartiennent à la vie de leur princesses, et la réciproque est vraie. Leur prince n’est pas un étranger.
Il. Lui. N’est pas un étranger.
Il. Lui. N’est pas un prince.
Alors, il est, quoi, au juste ?

Paniquer ? Pourquoi est-ce qu’elle devrait paniquer ? Elle a aucune raison de paniquer. Elle connaît cet endroit comme sa poche. Elle connait toutes les réserves de nourritures. Qu’elle a faite. Nourriture sous-entendant, beaucoup, beaucoup. Vraiment beaucoup. De bonbons. Elle connait peut-être pas les auteurs de tous les livres, mais sait les reconnaître phonétiquement et connait chaque livre qu’ils vendent, peut savoir où les trouver en quelques secondes. C’est un peu chez elle. Comme elle l’est chez les Boyle, comme au magasin de bonbons ou au supermarché. Un chez elle bancal qu’elle pas comme les autres. Un chez elle qu’est pas le vrai. Un chez elle provisoire, mais auquel elle s’est habituée. Elle panique pas.
Mais lui ? Pourquoi il panique pas, lui ?

Elle prend le mouchoir qu’il tend et passe quelques seconde la fabrique entre ses doigts. C’est gentil. Il se comporte comme un gentleman. Comme un prince charmant.
Ou comme un père.
Après tout, il doit être habitué.

Affligée, Parker secoue la tête négativement. Non. Appeler le boss est pas une option. Il éteint son portable dès qu’il sort de la boutique. “Quand je profite de ma famille” qu’il lui a dit, un jour. “Plus rien d’autre n’importe. J’éteins mon téléphone pour être sûr de tenir ma promesse d’être là pour eux. Et rien que pour eux.”
Et Parker avait sourit à ça. C’était beau. C’était réel. Un discours de beau prince, à la tête d’un royaume de gens aimés.
Parker comprend. Parker aurait préféré que ce ne soit pas le cas aujourd’hui.

Elle le regarde, Parker. Et il sourit. Il a un beau sourire. Aussi forcé soit-il. Pas qu’elle réussisse à distinguer la différence en général, non. Au contraire. Mais elle apprend. Avec les gens qu’elle aime, qu’elle apprécie, qu’elle connait depuis longtemps. Alors lui, qui fait partie d’aucune de ses catégories. Pourquoi elle le sait ? Comment elle le sait, qu’il est si forcé, son sourire ?
Elle le sait pas. Elle le sent. Le ressent ?

Et il s’inquiète. Et Parker, ça la ferait sourire, rire, pleurer de joie. Mais c’est pas l’cas. Elle baisse la tête, lève la main avec le mouchoir et passe sur la blessure avec. Ca la fait siffler de douleur. Cette douleur trop connue, qu’on ressent quand on touche la peau à vif. Hm. Qu’elle répond, doucement, accompagné d’un haussement d’épaules. Elle laisse tomber sa main et, relève les yeux vers lui, finalement, et la tête. Elle est droite. Face à lui. Elle se prend à regarder partout. Sauf vers lui. Parce que, quelque chose, dans sa tête, le lui déconseille. Lui dit que c’est réservé aux scénarios de contes de fées, les yeux dans les yeux. Que c’est beau, et que c’est pas eux.

Le boss, il répondra pas. Il s’occupe de sa famille le soir, il éteint son téléphone dès qu’il ferme la boutique.

Famille. Elle aime ce mot. Elle a une famille, Parker. Elle en a même deux. Elle devrait s’estimer heureuse, très. Très heureuse. Mais famille, ce mot. Elle le jalouse. Sans trop comprendre, savoir, pourquoi. Cette pointe dans l’estomac, elle connait pas Parker. Elle distingue même pas, la méchante fée verte.

Vous êtes médecin ? Qu’elle lance, soudainement souriante. Presque joyeuse. C’est bien ma veine ça. De me blesser, et de rester bloquer avec un médecin, non ? Pensez pas, vous ?

Parce que Parker pourrait sourire, rire, pleurer de joie, face à cette situation. Mais qu’elle préfère rester elle-même, faire comme si de rien n’était. Même si, plus les secondes passent, plus sa tâche de naissance la brûle, plus elle a envie de se mettre sous l’eau froide pour calmer tout. Tout. Et sortir de là. Vite.
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Famille.
C'était un mot qui lui plaisait tant, autrefois. Il rêvait du jour où il la construirait, avec une belle épouse qu'il avait trouvé en Saehee, ça lui avait apparu comme une évidence lorsqu'il avait posé son genou au sol, boite cage de diamant en main. Ça avait eu un air de conte de fée, un véritable feu d'artifice éclatant dans son ventre, lorsque son fils était sorti de celui de sa femme. Puis - Puis il ne savait plus rien, ne voulait plus rien savoir, ne voulait pas connaître. Ne voulait pas la connaître, elle. Briseuse de ménage inconsciente. Sorcière plus belle qu'un rêve. Sorcière réelle qui mettait pourtant fin à sa réalité. Qu'elle ait autant l'air d'un ange le peinait tant, parce qu'il se surprenait en train de songer à ses beaux cheveux roux avec la même expression que s'il contemplait un nouvel aube. Et il se détestait pour ça.
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C'était si important que ça lui revint pareille à une gifle en pleine figure, lorsqu'elle le prononçait, qu'elle le ramenait à sa réalité aussi brutalement alors qu'il se faisait tant violence pour s'y raccrocher, avant de tout oublier en croisant simplement son regard. Ce rappel lui fit toutefois avoir l'excellente idée de prévenir son épouse, qui ne serait sûrement pas ravie qu'il ne rentre pas de la nuit sans un mot, folle d'inquiétude au matin. Toutefois, Kihyun ne pouvait décemment pas lui dire qu'il passait la nuit avec une autre femme, même sans le moindre sous-entendu. Il n'aurait pas pu, ensuite, lui expliquer qui elle était. Ce qu'elle était. Ce qu'elle représentait à ses yeux - à son cœur, son âme. Même s'il la détestait, quelque part. Sans la haïr.
Comment pouvait-on haïr un si joli sourire ?

Kihyun n'avait pas envie, de s'approcher davantage d'elle, ni même de la toucher, ne serait-ce que l'effleurer, parce qu'avant même le geste effectué, il savait ce qu'il ressentirait et ça l'effrayait. Non. Ça le terrorisait. La boule, énorme, dans la gorge, il le fit à contrecœur (à contre raison). Ses doigts, délicats, manipulant de la porcelaine, dégagèrent une mèche orangée de la blessure pour la glisser derrière son oreille. Et ça aurait pu être si doux, comme geste. Ça aurait pu être magnifique, comme une belle histoire d'amour, s'ils s'étaient regardés droit dans les yeux, en même temps. Ça aurait pu être tant de choses merveilleuses - mais ça n'était que synonyme de terreur pour lui. Alors, il les évite, les iris chocolatées. Il se concentre uniquement sur le rouge, couleur de l'amour et couleur de la mort.
Vous vous êtes pris un méchant coup mais... Une fois désinfecté et pansé, ça devrait passer en peu de temps. Il grimace un peu, quand même. Il ne l'aime pas, cette couleur, si elle n'est pas là pour décorer un paquet cadeau ou bien maquiller les lèvres de son épouse. Il ne l'apprécie pas lorsqu'elle est là pour peindre une autre parcelle de peau, pour tâcher sournoisement, pour répandre la peur. Il recule alors, d'un pauvre et maigre pas, instaure une petite distance entre eux. Quelque chose de normal. Pour ne pas envahir l'espace de l'un et de l'autre. Pour être éloigné. Sans trop l'être. Mais, ça, Kihyun ne s'en rendait pas compte, pas alors qu'il lui adressait un autre sourire, la mine gênée et la main posée sur sa nuque. Je ne suis pas médecin, mais ma mère était infirmière alors j'ai une petite formation en la matière, je suppose.
Parler de sa mère, ce n'était pas tout à fait son genre. Parler tout court devrait être considéré comme "pas tout à fait son genre". Kihyun n'était pas asociale mais réservé. Pas timide, mais taciturne. Ses lèvres n'exprimaient que trop peu ses pensées profondes, celles qu'il souhaitait tant garder pour lui-même, mais c'était une occasion différente, une situation qui ne lui laissait guère le choix. S'il n'ouvrait pas la bouche, pour déblatérer n'importe quel fait, il deviendrait fou avant les premières lueurs du jour. Le silence, entre eux, aurait été plus qu'étouffant. Il ne l'aurait pas supporté. C'est plutôt moi qui suis en veine, comme vous dîtes. Je suis un grand passionné d'histoire, alors être entouré de livres, c'est un rêve, non ? Et il devait mettre fin à celui qu'ils vivaient, avant de se prendre au jeu, de prononcer des mots qu'il ne devrait pas (qu'il ne veut pas). Y a-t-il un point d'eau, ici ? Vous devriez nettoyer votre blessure, à défaut de pouvoir s'en occuper convenablement pour le moment. Son téléphone entre les doigts, il composait le numéro de sa conjointe, qu'il connaissait par cœur (par cœur), mais juste avant d'appuyer sur la touche d'appel, il regarda une dernière fois celle qui lui volait son cœur, morceau par morceau, bien malgré lui. Je vais prévenir ma femme, j'en ai pour deux minutes, excusez-moi.
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Ca devait pas se passer comme ça. Ce soir, elle devait sortir plus tôt. Son boss, il lui avait dit, qu’elle pouvait sortir plus tôt. Et elle aurait dû. Elle aurait vraiment dû. Elle l’aurait fait si elle s’était pas prise toute la réserve sur le coin du front. Elle l’aurait fait s’il n’était pas entré dans la librairie pas longtemps avant la fermeture avec la ferme intention d’acheter un livre pour un enfant. Son enfant. C’était pas censé se passer comme ça.
Elle serait sortie, et elle aurait pris un gros bol d’air frais. Elle aurait commencé à gratter sa tâche de naissance, comme la dernière fois. Et elle serait rentrée en vitesse chez les Boyle. Elle aurait été se réfugier dans les bras de Jo, et aurait tout fait pour lui expliquer ce qu’il s’était passé. Mais toujours sans vraiment lui en parler. Sans trop révéler, sans trop dire. Parce qu’elle sait ce qu’elles pensent, les Boyle, et Parker aime pas cette idée. Du tout. Elle a eu l’temps de se convaincre que c’était pas ça, qu’il y avait aucune raison que ce soit ça. Que, de toute façon, elle a même pas de marque. Que rien lui annonce que c’est lui, que c’est elle, que c’est censé être eux. Elle a réussi à se convaincre, en quelques minutes. Et elle refuse que quelqu’un d’autre, pas elle, mais quelqu’un d’autre, lui invoque cette possibilité.
Parce que cette possibilité n’existe pas.
Non.
Parce qu’il est marié. Et qu’il a des enfants.
Cette possibilité n’en est même pas une.

Il avance la main, et elle pourrait avoir un automatisme de recul. Après tout, cet homme est un inconnu. Ce serait normal. Une réaction normale que de se reculer face à une main inconnue. Mais à l’inverse, elle s’avance, d’un millimètre, c’est imperceptible. Ce contact que son corps demande avant que son esprit puisse le considérer. Et il attrape la mèche de cheveux qui cache plus la blessure mais qui tombe toujours comme une masse molle dessus. Et il la rabat derrière son oreille. Et le contact de ses doigt contre son oreille, ça la fait frémir. Elle pourrait jurer que son omoplate est rouge sang, même si la couleur normale de son avant bras lui fait dire le contraire. Sa tâche de naissance est toujours de cette même couleur un peu bronzée. Mais pas rouge, comme Parker a vraiment, réellement, l’impression, qu’elle est.
Elle hoche la tête à sa remarque. Il a parlé de désinfectant et de pansement. Il a parlé d’aller mieux. Mais Parker a ce sérieux mauvais pressentiment que la seule façon dont elle pourrait se sentir mieux, c’est de sauter dans ses bras, là, tout de suite. Ou de s’éloigner loin. Retourner à Sigan pourrait mettre assez de distance, peut-être. Pourtant, elle a jamais détesté l’idée de retourner chez elle autant qu’à ce moment précis.

Elle sourit légèrement quand il l’entend répondre à sa question, parler de sa mère. Parler de sa passion pour l’histoire. Parker commence une liste assez précise dans son esprit, de tous les livres qu’elle pourrait lui ramener, pour qu’il s’ennuie pas, cette nuit. Parce qu’après tout, elle veut pas qu’il s’ennuie. Elle veut pas qu’il puisse avoir la possibilité de prendre le temps de faire autre chose que de lire. Comme par exemple, la regarder. Parce son regard serait trop brulant. Et que le point d’eau de la librairie est un petit robinet. Sans possibilité d’y mettre un corps entier en combustion.

Elle se lève en hochant la tête. Il doit prévenir sa femme. Bien sûr qu’il le doit. Elle va s’inquiéter s’il le fait pas. Et ce serait une mauvaise chose qu’elle pense qu’il la trompe, ou qu’il n’est pas rentré parce qu’il a eu un problème, ou. Non, il faut qu’il la prévienne, bien sûr. Mais Parker, elle sait que c’est mieux pour elle et sa santé, physique et mentale, de pas être là quand il lui parlera, même à travers d’un combiné. Elle retourne dans la réserve et passe au dessus des livres qui sont tombés plus tôt. Au fond de la salle, le petit robinet pour se laver les mains quelques fois dans la journée. Elle sort un mouchoir de sa poche et le passe sous l’eau. Elle le tord un peu, que le surplus d’eau s’écoule dans l’siphon et elle le pose sur sa blessure. Ça fait mal. Vraiment. Ca pique, ça brûle. Alors elle recommence plusieurs fois. Et finalement, quand elle est certaine d’avoir compté le temps d’une conversation téléphonique normale, elle ressort de la réserve, le quatrième mouchoir mouillé sur sa plaie.
J’crois que. Ca va mieux. Ca brûle moins que tout à l’heure. Mais ça pique encore vachement. Enfin bref, je, vais tenir ça là, et ça finira par aller.
Elle se rassoit pas encore, elle a pas envie. Alors de sa main libre, elle sort un livre de la bibliothèque et le tend du bout du bout de ses doigt à l’homme face à elle.
C’est un livre sur l’histoire d’Altéa. Il est un peu général, je sais pas si vous l’avez déjà lu. Mais il est bien. Quand je suis arrivée de, mon monde. Enfin d’un autre monde. Y’a cinq ans, bah. Il m’a vachement aidé, ce livre.

Elle sourit, doucement, et bouge légèrement le mouchoir. Elle se force à claquer ses dents entre elles pour pas sortir de bruit qui trahirait sa douleur. Parce qu’elle a peur. Elle a peur que si il comprend qu’elle a mal. Il recommence, à la toucher, comme l’oreille. Et elle est pas prête pour ça.
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C'était à regret qu'il observait la silhouette angélique s'éloigner avant de disparaître de son champ de vision, téléphone en main alors qu'il pouvait entendre la sonnerie retentir, la connexion se faire jusqu'à sa conjointe. Son regard restait happé par le soleil l'ayant subitement quitté, tout en étant parfaitement conscient qu'il était celui qui la repoussait, l'éloignant de son cœur à défaut de pouvoir l'effacer de son âme. Il dût s'y prendre à deux fois pour revenir à lui, reprendre ses esprits convenablement après cette étrange rencontre, une coïncidence à laquelle il ne croyait plus, lorsqu'il écoutait la voix de sa femme au bout du fil. Elle prononçait son prénom, à plusieurs reprises puisqu'il tardait à répondre, les yeux rivés vers la porte par laquelle la jeune femme était partie.
C'était mal, et il le savait.
Mais il était incapable de ne pas y songer ; à quoi ressemblerait son prénom entre les lippes pulpeuses de la vendeuse ?
S'arrachant brusquement à sa contemplation du vide, et des possibilités de l'univers, Kihyun fit quelques pas en arrière, tournant dos au chemin emprunté par la soit-disant sorcière, et offrit finalement le son de sa voix à sa femme qui s'inquiétait, de chez eux. Il n'arrivait pas à croire qu'il lui suffisait de si peu pour perdre pied. Le plus incroyable restait l'apparente innocence de... Quel était son nom ? Il n'y avait pas prêté attention, jusqu'à maintenant. Il ne voulait pas le connaître, ne voulait pas grappiller la moindre information à son sujet, malgré que le destin semblait lui jouer un mauvais tour à toujours le placer sur sa route. Seulement, une part de lui restait.... irrémédiablement curieuse à son propos. Il était, après tout, si difficile de rejeter pleinement une étoile aussi brillante.
S'inventer une excuse pour son absence au dîner, ainsi qu'au reste de la nuit jusqu'au petit matin, n'avait rien de compliqué pour le professeur. C'était déjà arrivé de nombreuses fois, qu'il reste à l'université afin de finir un projet, une présentation, n'importe quoi en rapport à son travail. Il se perdait si aisément entre les lignes de l'histoire qu'il n'en voyait jamais le bout, ni les heures qui défilaient. Alors, pour éviter à son épouse de s'en faire pour lui, il utilisait la raison habituelle : une tonne de copies à corriger ainsi que la finition de son dernier projet en date. Bien entendu, ce dernier avait été terminé dans l'après-midi, mais il ne lui avait pas encore annoncé. Ni à elle, ni à qui que ce soit. Mais, était-ce vraiment cela qui l'inquiétait ? Non, bien sûr que non. C'était le fait d'avoir à mentir à sa femme, pour une raison aussi absurde que sa situation actuelle.
Coincé jusqu'à l'aube, avec son âme-soeur.
Jamais ne pourrait-il prononcer ces mots à voix haute, et pendant qu'il appuyait sur le bouton rouge de son téléphone, qu'il abaissait l'appareil et s'apprêtait à le ranger dans la poche intérieure de sa veste, il ne pouvait s'empêcher de voir le sourire narquois de Wyatt. Peu importait où était son ancien meilleur ami, s'il était au courant, il se serait bien moqué de lui. Sans doute aurait-il osé lui dire « je te l'avais dit ». Bien que sur l'instant, il lui aurait volontiers présenté son poing, cet idiot lui manquait terriblement. Kihyun était celui qui avait choisi de ne pas lui courir après, de le laisser s'en aller et mettre une distance irraisonnable entre eux, et il ne parvenait pas à le regretter ; mais il lui manquait tout de même. C'était idiot. Comme lui. Comme eux.

La belle sans nom revint et monopolisa instantanément son attention. Il tenta de se convaincre que c'était uniquement parce qu'il n'y avait rien d'autre à voir, ici. Minable tentative. Lorsqu'il lui prit le livre qu'elle lui tendait, avec précaution pour qu'ils ne se touchent pas à nouveau, il se demanda si elle savait. Si elle en était consciente. De ce « nous » impossible qu'ils représentaient. Mais, ce n'était pas comme s'il pouvait lui poser la question, de but en blanc. Puis il ne voulait pas réellement connaître la réponse. Tout comme il n'avait pas l'intention d'en apprendre davantage sur elle, sur ce que ces jolies pierres mordorées lui criaient sans qu'il ne réussisse à comprendre, à les déchiffrer. Il ne s'étonna pas à la mention de cet autre monde, duquel elle viendrait, parce qu'il ne pouvait pas s'étonner de quelque chose qu'il savait déjà. Wyatt lui avait suffisamment rabâché les oreilles avec cette histoire qu'il avait fini par y croire ; il ne pouvait qu'y croire, en l'ayant face à lui. Et si les mots lui brûlaient les lèvres, il ne pouvait rien dire. Même s'il n'avait aucun désir d'en savoir plus, il en savait déjà tant.
Son âge. Sa date de naissance. Son âme-sœur. Mais pas son nom.
C'est gentil à vous, et oui, je l'ai déjà parcouru il y a des années de cela. Mais, revoir les bases n'est jamais une mauvaise chose. Kihyun se rendait bien compte de sa propre bienveillance, prête à lui causer du tort, parce qu'il la montrait à la mauvaise personne ; ce n'était pas une mauvaise personne, simplement la mauvaise. Pourquoi ne pouvait-il pas simplement lui tourner le dos ? Pourquoi s'efforçait-il à lui sourire alors qu'il n'avait qu'un désir : sortir d'ici le plus vite possible ? Et pourquoi son cœur lui soufflait-il une idée bien différente ? Tais-toi, répliquait-il à sa conscience, liguée contre lui. Laisse-moi respirer, suppliait-il à son cœur en fête, opposé à sa raison.  Nous... nous nous sommes déjà croisés, n'est-ce pas ? Vous travailliez dans une confiserie, à présent dans une librairie. Amusante coïncidence. Cruelle blague du destin, plutôt. Il ne savait pas lui-même pourquoi amener un tel sujet sur la table, aucun but ne semblant se dévoiler - ou bien voulait-il simplement vérifier qu'il ne rêvait pas. Peut-être que tout ceci n'était que la chimère de son esprit, si apeuré à l'idée de croiser celle liée à son âme, qu'il l'avait épinglée à cette demoiselle aux allures de princesse de l'aube.
Si jolie. Si gentille. Si parfaite.
Et s'il était en erreur ? Qu'il cherchait simplement un responsable à son malheur ? Il ne se voyait pas si pathétique mais, les possibilités étaient infinies, surtout lorsqu'on savait que l'univers l'était.
Oh, je viens de me souvenir ... Sa main libre se mit à farfouiller dans la sacoche qui pendait contre sa hanche pour en sortir un sparadrap neuf, à l'adorable motif de lapin, blanc sur rose. Il les gardait en permanence sur lui, pour ses enfants, pour lui-même car sa maladresse se manifestait à n'importe quel instant et qu'il n'était jamais à l'abri d'une petite blessure.  Tenez, ce sera sans doute moins douloureux qu'un mouchoir et ça restera en place par lui-même. Vous voulez que je ... ? Sa question resta en suspend, lui-même incertain de la suite, car cela signifiait un contact. Un nouveau contact. Un nouveau rapprochement. Et il était plus qu'incertain de pouvoir le supporter. Parviendrait-il à se retenir d'étreindre la jeune femme ?
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Lynn Mune
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C’est bizarre, c’est étrange, c’est pas vraiment possible de mettre des mots dessus. Non, vraiment, ça l’est pas. Parker, elle ressent tous ces trucs, et elle aime pas les ressentir. Elle pourrait aimer, elle pourrait adorer. Elle devrait, c’était comme ça que ça devait se passer. Elle était censé adorer ces sentiments quand elle finirait enfin à les ressentir, après 20 ans de vie. Et pourtant. Pourtant, non. Non, parce que cette personne a une famille, des enfants qui comptent sur lui. Et une femme qu’il aime, qui l’aime. Et que Parker, Jesse, qu’importe, elle a pas sa place dans sa vie, à lui. Et elle est pas du genre à essayer de se persuader de choses contraires à ce qu’elle ressent, Parker. Elle a jamais été comme ça, et ça la blesse de se dire que c’est peut-être à cause de lui qu’elle devra commencer, à se cacher des trucs. A essayer de se persuader que tout ce qu’elle ressent, c’est son imagination. Que c’est le manque d’amour, que peut-être, son père lui manque. Que cet homme, c’est un père, aussi, et que c’est pour ça, ça vient de là, cette attirance. Que c’est que de l’amour qu’une fille voudrait donner à son père, qu’elle ressent envers lui, finalement.
Ouais. C’est pas convaincant. Ni pour elle, ni pour personne. Ce qu’elle ressent, elle peut pas mettre de mots dessus, mais elle est certaine qu’une fois en face d’une dictionnaire, amour familial sera le dernier qu’elle choisira pour décrire ce qu’il se passe dans l’organe battant qu’essaye de détruire sa poitrine.
Le dernier.

Son âme sœur sera probablement le premier.
Mais Parker a pas d’âme-soeur. Elle aurait bien voulu, et elle les envie, ceux qui en ont un, ou une. Mais c’est pas son cas. Elle a pas de tatouage bizarres, ni de, rien. Elle a rien. Juste une vie à elle, où elle a décidé de tomber sous le charme d’un homme marié, avec des enfants. D’un bon père.

Elle hoche la tête doucement quand il répond. Oui, revoir les bases, c’est ça. Elle doit se concentrer sur la conversation, rien d’autres. Elle doit oublier où elle est, l’heure qu’il est, avec qui elle est. Faut qu’elle se concentre sur son job de conseillère de lecture, faut qu’elle se concentre sur les livres qui pourraient l’intéresser, lui. Et si elle pense que les livres qui l’ont intéressés elle l’intéresseront lui aussi, si elle l’espère, well, c’est juste parce qu’elle aime l’histoire, c’est tout. Et que lui aussi. Parce qu’elle ne peut pas avoir ces pensées, qui se jouent d’elle et de son incapacité à cacher son intérêt à savoir s’ils aiment les mêmes choses, s’ils ont les mêmes goûts.
Elle redresse la tête vers elle, garde les yeux rivés vers le sol, quand il parle, de nouveau. Il a besoin de parler ? Pourquoi il a besoin de parler ? Pourquoi il parle ? C’était bien quand il parlait pas, ce serait mieux, s’il parlait pas. Parker, elle aurait pas à éviter son regard, à éviter ses pupilles, à elles, de se déposer sur ses lèvres, à lui. Et de trouver ça fascinant, la façon dont il forme les mots. Qu’il arrête de parler, rapidement. Ce serait franchement mieux, pour tout l’monde.

Mais après tout, il sait pas, lui ce qu’il lui fait. C’est vrai quoi, il peut pas savoir. Alors, peut-être, peut-être que Parker devrait lui dire ? Peut-être qu’il comprendrait, qu’il l’éviterait après. Et qu’il la prendrait en pitié, qu’une gamine comme elle puisse tomber sous le charme d’un homme comme lui. Et peut-être qu’il lui sourirait et que tout ça, ce serait terminé. Et que ce serait juste le souvenir d’un premier coeur brisé, comme, d’après Jamie, y’en a toujours tant. Oui. Oui, peut-être qu’elle devrait faire ça, oui.
Le jour où elle osera le regarder dans les yeux, le jour où elle osera parler sans changer de sujet ou dire n’importe quoi, oui. Ce jour qu’est pas vraiment vraiment près d’arriver.

Elle hoche la tête. Elle peut rien faire d’autres. Amusant ? Ouais. Encore une fois, devant un dictionnaire, clairement pas l’adjectif qu’elle aurait utilisé. Mais oui, oui, elle travaille dans trois endroits différents, il lui reste plus qu’à venir acheter des trucs à la supérette. Et il l’aura vu dans tous ses jobs. Et finalement, ce sera fait, plus de mauvaises surprises après, alors. Peut-être, peut-être que c’est bien, finalement.

Et il sort un truc de sa sacoche, et c’est mignon, et Parker, ça la fait sourire. Il a les doigts fins, et son sourire s’efface. Et finalement, elle lève les yeux vers lui. Et elle les écarquille, parce que, pourquoi il irait rechercher un quelconque contact avec elle ? Il est temps qu’elle lui dise, vraiment. Pour qu’il arrête, sans faire exprès, de faire des trucs, comme ça. C’est pas bien. Et même si, pour lui, c’est innocent, c’est juste un homme qui s’occupe d’une gamine plus jeune, pour elle c’est pas ça. Et il faut qu’elle lui dise. Rien que pour plus avoir l’impression d’utiliser son manque de savoir sur ce qu’elle ressent à son avantage, comme une possibilité de plus de contacts. Contacts qu’ils auraient pas, si il savait.

Et pourtant, pourtant, Parker se surprend en train d’hocher la tête. Un minuscule hochement, visible, mais à peine. Et elle prend l'initiative de lever son bras foncé pour décaler ses cheveux de sa blessure. Et chaque contact, souffle d’air qui passe dessus lui fait mal, mais finalement, c’est pas plus mal. Elle baisse les yeux, le regarde pas.
Surtout pas le regarder.
Surtout pas le regarder.

Et parce que c’est difficile de s’en empêcher en sachant qu’il est tout près, trop près.
Elle lève les yeux, finalement.
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Contrairement à ce qu’il pensait, la jeune femme accepte d’un petit hochement si léger que durant une seconde, il croyait l’avoir imaginé. Désiré si fort qu’il en aurait eu une hallucination. Mais au geste suivant, il devait bien se rendre à l’évidence : elle était d’accord, tout simplement. Elle n’avait aucune idée des sentiments mitigés qu’il ressentait, envers elle et cette situation qu’il commençait à trouver particulièrement dangereuse. Elle n’avait pas conscience du trouble dans lequel elle le jetait par le simple biais d’un regard en sa direction, d’à quel point son cœur se mettait à battre dans sa poitrine, comme il venait à être difficile de respirer et comme chaque inspiration semblait divine. Empruntée de son parfum. Il n’y pensait pas spécialement, seulement une fois tout proche d’elle, avec de maigres centimètres pour les séparer et les empêcher de se jeter l’un sur l’autre, son parfum lui venait naturellement aux narines. Et il adorait cette odeur sucrée. Il se surprit à fermer les yeux durant une seconde pour en profiter, en espérant pouvoir garder cette délicieuse senteur dans son cœur.
Elle l’ensorcelait tant et si bien qu’il paraissait avoir rendu les armes, sans le réaliser une seule seconde.
Sans doute était-ce son innocence qui l’attirait ainsi. Kihyun ne parvenait pas à réellement en vouloir à une jeune femme aussi douce, au contraire. Il avait juste envie de lui sourire, d’être doux envers elle tout comme il l’était avec ceux qu’il appréciait, mais principalement d’être là. Juste. Être là. Près d’elle. Et sur l’instant, c’était exactement ça. Il ne manquait plus qu’un contact entre eux, n’importe lequel, et il aurait sans doute de nouveau l’impression de respirer. D’être à sa place. Alors, il défit l’emballage du pansement avec lenteur, comme s’il allait briser le moment de silence entre eux s’il se dépêchait, qu’une bulle allait éclater alors qu’il y était si bien. Il s’approcha d’encore un pas, comme s’il n’était pas assez proche pour son propre bien. Doucement, il leva les mains vers son visage, qui lui semblait tout petit comme celui d’une poupée, et ses propres mains si grandes et larges qu’il eut soudainement peur de la blesser s’il n’était pas suffisamment prudent.
Il déglutit avec difficulté, pour deux raisons différentes. La première parce qu’il la touchait, aussi peu que ce soit, et qu’il se devait d’être doux mais pas trop, pour ne pas lui faire peur. Ne pas être trop familier. Trop proche – ou était-ce trop tard ? Car la seconde raison se trouvait être ce regard qui croisait le sien. Magnifique, qu’il songeait en s’y plongeant avec plaisir. Aux oubliettes, la famille, la bague à son doigt, sa soit-disant haine envers son âme-sœur. S’il ne lui restait pas une once de raison, il l’aurait sûrement embrassé à l’instant même où leurs yeux se sont trouvés. Là, il n’osait pas y penser, à ses lèvres pleines, que le rouge qu’utilisait sa femme irait bien mieux sur elle. La belle princesse aux cheveux flamboyants. Il ne pouvait pas indéfiniment la surnommer ainsi, n’est-ce pas ? Un sourire se glissa momentanément sur ses lippes, lorsque l’aube qu’ils attendaient se présenta à son esprit. Et il aurait probablement ri si son prénom s’avérait être Dawn.
En prenant garde à ne pas effleurer sa blessure, il posa le pansement dessus et le lissa du bout des doigts pour s’assurer qu’il resterait bien en place. Une fois sa tâche terminée, Kihyun ne parvint pas à se résoudre de reculer, de mettre de la distance entre eux, même s’il savait qu’il était dangereux d’être aussi proche de quelqu’un, âme-sœur ou non. À la place, il engagea la conversation, le regard planté dans le sien, comme s’il essayait de sonder son âme. C’en était risible. Puis-je connaître votre nom ? Puisque nous semblons destinés à passer la nuit ensemble… Là, ça relevait plutôt du sarcasme, bien qu’il était le seul à le réaliser, et ceci le fit doucement lever le coin de sa bouche, amusé. Je suppose que je devrais me présenter avant. Il leva une main, attendant qu’elle pose la sienne dessus, afin de la serrer pour officialiser leur rencontre. Kihyun Kang.
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Ridicule. Ridicule Parker qu’elle fait. Elle devrait savoir réagir à ce sentiment. Après tout, elle a déjà eu, par le passé des problèmes avec son corps, son coeur. Elle a déjà été attirée par des gens, Parker. Parce que les gens sont fabuleux, et qu’elle a appris, après plusieurs années que certains semblent, selon elle, plus fabuleux que les autres. C’est aussi à ce moment là qu’elle a appris que le fabuleux, chez les gens, tout le monde le voyait pas chez la même personne. Que même si Parker trouvait quelqu’un fabuleux, peut-être que son amie le trouverait quelconque. Le fabuleux, elle connait, Parker, et elle sait le gérer. Elle sourit, parle, s’éloigne, s’en va. Parce qu’elle apprend que le fabuleux est jamais si fabuleux que ça, finalement. Le fabuleux qui l’est resté, c’est Aquila. Mais c’est encore différent. Un autre style de fabuleux. Et son corps, son coeur, il réagit différemment quand elle est face à Aquila, que quand elle est face à quelqu’un d’autre, quelqu’un de fabuleux qu’est pas. Aquila. Et lui, lui, c’est encore différent.
Deux types de fabuleux, c’était suffisant. Et c’était à deux pas de compliqué pour Parker déjà. Pourquoi ce qu’elle ressent pour Aquila c’est si différent que ce qu’elle ressentait pour ces garçons à l’école, devant qui elle rougissait, fabuleux. Et avec son arrivée à lui, dans sa vie, dans sa liste de fabuleux, c’est encore différent. C’est encore nouveau. C’est les pas qui lui manquaient pour arriver dans le compliqué. Parce que c’est fort. Parce qu’elle a pas envie de sourire, ni de parler. Encore moins de s’éloigner et de s’en aller. Parce que c’est plus fort. Que c’est plus fort qu’Aquila, même. Que c’est un fabuleux qui s’écrit à l’encre rose sur ses joues, à elle. Mais qu’elle veut contrôler, qu’elle cherche à contrôler.
Parce que rien, dans ce qui est en train de se passer est, bien. Parker, quand elle trouve quelqu’un plus fabuleux que les autres personnes, fabuleuses, cette personne est prête à lui parler, à rire avec elle. Parce qu’elle a personne d’autre à qui parler, avec qui rire. Personne d’autre qui le trouve fabuleux. Et personne d’autre qu’il ne trouve fabuleux. Là, c’est différent. Parce que quelqu’un d’autre le trouve fabuleux, et qu’il trouve quelqu’un qui n’est pas elle, fabuleuse.
Peut-être que c’est pas si compliqué que ça finalement, en fait, c’est logique. C’est pour ça qu’elle veut pas parler avec lui, ou rire avec lui. Parce qu’il a déjà quelqu’un à qui parler, avec qui rire.

Oui, c’est ça, c’est forcément ça.

Elle a plus qu’à s’éloigner, à s’en aller. Elle a plus qu’à trouver un moyen de le faire, ça. S’éloigner. S’en aller. Mais c’est difficile, plus difficile que juste le penser, ordonner à ses jambes de se reculer. Parce qu’elle le veut pas, en fait. Et que c’est contradictoire dans son cerveau, que les pensées sont confuses. Et que ses yeux sont vraiment très très beaux. Et que ses lèvres sont vraiment très très parfaites. Que ses mains sont très très douces, et que ses gestes le sont aussi. Sa voix aussi, elle l’est. Douce. Gentille.
Il s’appelle Kihyun. Fabuleux Kihyun.

Park… Euh. Jess. Euh. Appelez moi Jesse, sinon, personne enfin. Euh. Faut pas que ça se. Parker Shaw nom ancien avant. Sache. Jesse maintenant Boyle, je.

Les mots sortent difficilement, et pas dans l’ordre. Parce qu’il a encore ses yeux dans les siens, et que depuis qu’il les y a mis, elle a pas cligné des yeux une seule fois Parker. Parce qu’il est proche, très beaucoup trop proche.

Et que son épaule recommence à la gratter. Et elle s’éloigne, finalement, recule. Un pas, deux pas, trois pas. C’est bien. C’est sécurisé maintenant. Elle a plus l’contrôle sur rien, Parker. Elle a plus la réfléxion qui s’allie à ses actions, juste ses actions qui semblent choisir elles-mêmes ce qu’est prudent, et ce qui l’est clairement pas. Et elle gratouille, Parker, sa tâche de naissance. Et elle a probablement l’air ridicule. Certainement pas fabuleuse.

Désolée, j’crois que j’fais une allergie à votre parfum, ou j’sais pas.

Qu’elle dit, les yeux par terre. Pas le regarder, jamais recroiser ses yeux. Jamais. Jamais jamais.

Déjà la dernière fois, c’était pareil.

Et elle passe la main sur la cicatrice de l’égratignure de la dernière fois. Se souvient de la douleur. Elle devrait lui en vouloir, à son parfum, de la rendre allergique.
Mais son parfum aussi, il l’est, fabuleux.
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