il y a ton sourire ((koda))

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bermudes. audrey, 23 ans. et tout sur moi est sur la fiche de nephtys carcmichael, si ça vous intéresse et tout.

Hanae “Koda” Fujinofc : lim bora ;

️️ bermudes. ; Moons ; double

75%SOURIANTE

60%DISTANTE

70%AIMANTE

50%SUSCEPTIBLE

60%COURAGEUSE

50%RANCUNIÈRE

95%DOUCE

25%CHANGEANTE

Nom complet C’est beau, Hanae. C’est doux. C’est une pétale sur la langue de la femme aimée, et une larme sur celles de parents abandonnés. Et c’est tout ce que ce sera jamais. C’est pas vraiment un secret, Fujino. C’est juste méconnu. Même la femme aimée, elle l’a su que tardivement. Elle l’a su au dernier moment, celui où elle a été obligé de le savoir. Pour pouvoir le porter. Surnoms C’est sur toutes les lèvres. Ca court, ça pense connaître Koda, mais ça n’en connait que ça, deux syllabes. Un frein à trop de rapprochement, au début. Et puis une habitude même après la sociabilisation retrouvée, finalement. Naissance C’est cliché de donner la température. De dire s’il pleuvait, ou s’il tombait des feuilles, en Automne. Parce qu’on peut que croire, entendre. Impossible de se souvenir d’un premier souffle, d’une première, la toute première, douleur. le premier Août, il y a 27 ans. Il faisait probablement chaud. La mère heureuse transpirait pour une toute autre raison. Héritage culturel Un peu d'Asie, un peu d'occident. Personne saurait dire exactement. Ça intéresse pas, l'ancienne histoire, l'ancienne géographie. Pas dans cette famille. Statut En couple depuis 12 ans avec la femme qu'elle aime. Mariage en blanc huit ans plus tard. Mère d'un chat blanc, d'un tigré, et de deux chiens aux couleurs diverses. Orientation Aucune réflexion sur la question. Elle s'est imposée, un jour, dans sa vie. Avant que quiconque d'autre n'ait même la chance d'essayer d'le faire. Finances $$$$$$.

Univers Altéa et sa nature fleurissante. Altéa et ses habitants aux conclusions trop rapides. Occupation(s) Productrice de musique pour de petits talents méconnus. Puis les méconnus gagnent de l'importance. Et ça la fait sourire. Collectrice d'information pour qui est preneur. Particularités Muette depuis un accident de voiture. Norms capable de manipuler la terre, un petit peu. Lien(s) cosmique(s) Y'a elle, celle qui partage sa vie, celle pour qui elle ferait tout. Celle qu'est toujours présente, celle dont elle se lasse pas, sa soulmate. Les yeux de Koda prennent une teinte claires quand elle est proche physiquement de Bambi. Bambi, ses yeux s'assombrissent. Puis y'a eux, ceux qu'elles aiment bien. Ceux à qui elles sourient et partagent leurs aventures. Le cluster. Et y'a l'autre, quelque part. Qui existe sans le vouloir. Qu'elle essaye de de faire sourire sans le pouvoir. Keywords lac - roses - amour - famille - mutisme - sourires - charité - ombres - pulsions

we are all astronauts
Mon mutisme m’a juste apporté la confiance aveugle que les gens pensent donner à une sourde.
Accident Y'a six ans. Koda conduit, et Bambi est allongée à l'arrière, elle veut dormir. Un peu trop de verglas, Koda dérape. La voiture se plante. Bambi elle, s'en sort avec des petites séquelles. Un bout du pare brise touche Koda au mauvais endroit, elle perd ses cordes vocales. La chanteuse chantera plus. Famille Elles habitent dans un bel appartement. Grand. Elles vieillissent, fières de l'éducation d'un chat blanc, d'un tigré noir et gris, et de deux chiens aux couleurs de divers chocolats. Un jour, un enfant viendra s'ajouter à l'équation. Bientôt. Production La journée, l'appartement prend des airs de studio. Un foyer de jeunes artistes. Koda derrière la console. Bambi donne les conseils. Et les artistes font ce qu'ils font de mieux. De l'art. Parents Ça a longtemps été Koda, sa mère, et le chat. Puis, y'a eu un homme. L'homme est resté, pas Koda. Instagram Koda est belle. Elle le sait. Elle aime qu'on lui dise. Pas vraiment du narcissisme. Juste. Comme ça. Un nouveau post par jour. Parfois deux. Téléphone Objet qu'elle tient à la main, par habitude. Éteint depuis l'accident. Quasiment pas rallumé depuis. Danse La chanteuse chantera plus. La chanteuse a apprit à danser. La chanteuse aime le mouvement, l'air qui caresse. La chanteuse danse. Bonnie & Clyde Clyde trainait déjà dans des trucs pas clean quand elle a rencontré Bonnie. Elle l'a embarquée. Elles travaillent en groupe, mais vraiment, réellement, c'est elles deux contre le monde. Elles aiment le danger, Koda & Bambi. Colère Koda, elle a ces moments, rares (mais pas tant que ça). Elle casse tout. Parce qu'elle a besoin de casser quelque chose. Parce que quelqu'un l'a frôlé dans la rue. Parce qu'elle est fatiguée et qu'elle arrive pas à s'attacher les cheveux comme elle le veut. Bambi, elle calme, elle apaise. forgive, never forget Koda, elle oublie pas. Elle pardonne pas, non plus. Koda, elle a une liste de gens avec qui elle a eu des problèmes. Non violence Koda, elle a peur des araignées. Elle les craint. Koda, elle tuera jamais une araignée. Pas que ça lui fasse un truc, elle s'en bas les tas de la vie d'une araignée. C'est juste que c'est violent. De tuer quelque chose. Smoothies Koda, elle fait des smoothies. Tout l'temps. Elle a probablement inventé plusieurs goûts étonnants et indésirables avec ses nombreuses expériences. Gang Y'a des gangs, dangereux. Des gangs meurtriers. Des gangs trafiqueurs. Et y'a eux. Pas des pacifistes, faut pas s'foutre de la gueule du monde. Mais des non violents, des chercheurs, des trouveurs. Des vendeurs d'infos précieuses. Pas de camps, pas de meurtre, pas (trop) de drogues. Juste des infos, des ouïe dire. Jamais de "on dit que". Jamais de "il parait". Leurs infos valent de l'or.

Chronologie points importants:

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JewelElle chante la vie, c'est une fille, belle comme Montmartre dans ses vignes.
Va, uses tes souliers sur la fleur oubliée, qui pousse du pavé de la vie.douce
amertume amère
douceuri was born to tell you i love you Koda, elle avance dans la rue. Sa mère lui a demandé d’aller chercher du pain. Elle voulait aller à la supérette du coin, mais elle est fermée, pour des raisons qu’elle connait pas, Koda. Sa mère lui a demandé du pain cela dit, donc elle lui rapportera du pain, que la supérette soit ouverte ou non. Quitte à marcher jusqu’à un autre quartier. Sa mère aime pas trop qu’elle sorte du quartier, qu’elle aille se balader autre part. Surtout à Oriel. Elle refuse que Koda s’y balade seule. Elle lui dit toujours : “Hanae, c’est dangereux, Oriel.” Et Koda l’a toujours écouté. Sauf qu’aujourd’hui, il se trouve qu’il pleut. Et qu’Oriel est quand même vachement plus prêt que tous les autres quartiers. Même que les supérette dans son propre quartier. Et qu’elle sait qu’il y en a une, juste à la rencontre entre son quartier et Oriel. Elle sait qu’elle est pas mal fréquentée ou pas. Elle est juste considérée comme étant à Oriel. Alors forcément, les gens ont peur. Mais pas Koda. C’est pas son genre, à Koda, d’avoir peur.

Elle s’avance vers la porte et baisse la tête un instant, le temps de remarquer que ses lacets sont défaits. Alors elle s’accroupit pour les refaire et cogne sa tête contre. Quelque chose. De mou. Quelqu’un. Elle s’apprête à courir dans la direction opposée après s’être rapidement excusée. Et de plus jamais revenir dans le quartier de peur que la personne fasse partie d’un gang et veuille la tuer pour lui avoir mis un coup de tête dans une partie quelconque de son anatomie. Mais quand Koda lève la tête, et qu’elle ouvre la bouche pour s’excuser, aucun son ne sort de sa bouche. Elle arrive plus non plus à cligner des yeux, et essayer bouger les pieds de là où ils sont fermement collés au sol serait juste une réaction d’imbécile. Ils bougeraient pas. De toute façon. Tes yeux, qu’elle lance, la fille devant elle. Ils viennent de changer de couleurs.
C’est bizarre, qu’elle pense Koda.
Les tiens aussi, qu’elle répond finalement.

Finalement, Koda a fini par s’avancer un peu plus dans Oriel. Pas l’choix, Bambi lui a proposé de lui offrir un chocolat chaud. Et elle a dit oui. Instinctivement. Sans vraiment pouvoir contrôler ses muscles buccales. Alors elle est là, assise dans un café d’Oriel. Et ça s’voit, qu’elle est tendue comme une fil d’arc. C’est évident qu’elle est pas à l’aise. Elle a peur, finalement. C’est gros comme le nez au milieu d’la figure. Elle est pas habituée. Et elle sent, le regard de Bambi, passer sur elle. Et elle sait qu’elle lui sourit. Qu’elle essaye de la rassurer, gentiment, comme si elle parlait à un animal pris entre les deux feux d’une voiture, et qui vient d’échapper aux roues meurtrières. T’inquiète pas, Koda. Les gens ici, ils sont pas si méchants que ça. Pas tous, en tout cas. Et Koda hoche la tête. Elle a probablement raison. La preuve, elle, elle est pas méchante, Bambi.

i am torn to do what i have to Koda s’avance dans son nouvel appartement. Elle a 18 ans. Et cet endroit est magnifique. Il est grand. Beaucoup plus grand que tous les appartements qu’elle a pu voir jusqu’ici dans sa vie. Et elle se demande, si Bambi a tant d’argent, pourquoi elle est pas venue s’installer ici avant. Elle comprend que c’est de l’argent pas très propre qui leur permet d’habiter là sans qu’elles aient aucun soucis à se faire. Mais elle comprend pas pourquoi ses parents l’ont entrainé là-dedans. C’était une gamine, dieu du ciel. Pourquoi demander de faire ça à une gamine ? Koda lui en a parlé un jour, et Bambi a juste haussé les épaules, la rassurant, lui disant que c’était pas grave, qu’après tout, elle était jamais en danger, et que c’était le plus important. Mouais. Elle s’assoit sur un canapé déjà là, et Loa vient la rejoindre en courant. Elle la caresse distraitement et continue de regarder aux alentours. Sérieusement Bambi, je sais pas comment te remercier.
Après tout, Bambi paye cet appartement. Enfin, ses parents le payent, mais, Koda, elle, n’a pas un centime à mettre. Et elle aime la sensation d’être entretenue, autant qu’elle la déteste. T’inquiète pas mon ange. J’ai plusieurs idées en tête.
Et Bambi la rejoint sur le canapé, l’embrasse.
Et c’est beau. Comme un tableau.

Koda a 21 ans. Elle a eu son permis y’a plusieurs années, trois ? et elle est la seule des deux à conduire. Elle a été cherché Bambi a un bar ce matin. Elle était complètement bourrée. Ses parents lui avaient demandé d’aller vendre de la merde dans un bar malfamé à Oriel, et Bambi y était resté pour, ses mots : “rattraper le temps que j’ai perdu avec mes potes.” Et les voilà, toutes les deux, sur la route, un matin d’hiver. Bambi dort à l’arrière, et Koda conduit. C’est pas la première fois que ça lui arrive, à Koda, de devoir aller chercher son âme-soeur dans un bar, une boîte, ou même un restaurant nocturne. Depuis quelques temps, Bambi reste plus à la maison. Quand elles se sont installées ensembles, les deux premières années, c’était beau. C’était bleu et rose, c’était pastel. C’était de l’amour, du désir et de la passion. Elles partageaient tout, et la nuit, elles s’endormaient, dans les bras l’un de l’autre, et c’est comme ça, qu’elles se réveillaient. Plus maintenant. Un jour, y’a quelques mois, c’est devenu autre chose, et Bambi a arrêté de venir la rejoindre, dans leur lit, le soir. Depuis, Koda s’est transformée en taxi. Et passe presque toutes ses matinées sur la route. C’est fatiguant.

Bambi… Et Koda relève son menton vers elle. Elle est complètement assommée. Elle vomira probablement durant le trajet. Elle a essayé de lui parler, de lui demander ce qu’il se passait. Et elle a vu, l’inquiétude dans les yeux de Bambi. Comme si elle crevait de lui en parlait, mais que quelque chose, très probablement une peur que Koda pouvait pas comprendre, la retenait de dire quoique ce soit. Elle a essayé d’arranger les choses, Koda, de changer ce que Bambi lui avait reproché, même qu’une seule fois. Elle est devenue organisée, comme le voulait Bambi. Elle a essayé de mettre les animaux de côté, pour rester plus souvent avec elle. Et elle a vu, que ça avait provoqué une réaction, positive, chez Bambi. Mais pas assez. Toujours pas assez.
Koda pose le corps pour le moment endormie de la femme qu’elle aime à l’arrière de la voiture, et monte devant le volant. Elle est HS, fatiguée, crevée, a les yeux en larmes, et arrive à peine à respirer. Il fait encore nuit, et il fait froid. Il a neigé hier.
Et la voiture dérape. La voiture dérape, et Koda entend Bambi rendre l’alcool qu’elle a du boire, l’odeur est déroutante. Mais vite, elle oublie l’odeur, elle oublie Bambi à l’arrière, et elle voit, trop vite, le poteau devant elle, arriver. Et la voiture fonce dedans. Et s’arrête.
Et plus rien.

to make you mine, stay with me tonight Koda sait que Bambi est inquiète. Elle sait, sent, que les rôles ont été inversés. Finalement, Bambi a bien voulu lui dire, ce qu’il se passait, les mois avant l’accident. Elle avait repris contact avec des anciens amis de son gang de rue de dealers, et elle avait cette impression que finalement, peut-être que Koda et elle, c’était pas fait pour aller. Que peut-être, peut-être c’était une blague du destin. Et que de toute façon, si Koda préférait leurs trois animaux à elle, c’est que peut-être, Bambi la méritait pas. Et le jour, où elle lui a dit, Koda venait de sortir de l’hôpital. Et si elle avait pu crier,
elle l’aurait fait.
Mais elle pouvait pas. Alors elle a juste pleuré. Elle a pleuré parce qu’à cause d’un manque de confiance en elle, Bambi. Koda a envie de se convaincre que c’est pas de sa faute. Elle voudrait pouvoir penser que, c’était un concour de circonstances, et qu’elles étaient au mauvais endroit au mauvais moment. Sauf qu’elle revient à cette chose là, cette pensée là. Si elles étaient là, à cet endroit et à ce moment, c’était parce qu’elle avait du aller la chercher. Parce qu’elle devait s’occuper de sa petite amie, mal dans sa peau.
Et Koda, voudrait, du fond de son coeur, arrêter de tenir Bambi responsable.
Mais la vérité, c’est qu’elle l’est, responsable.

Koda a 22 ans, et Bambi a fait un sacré effort pour apprendre le langage des signes. Elle a beaucoup pleuré, Bambi. Elle avait peur que Koda s’éloigne, et ne revienne plus jamais, qu’elle disait. C’était de sa faute, qu’elle disait. Et quoiqu’il se passe, elle aura toujours ça en tête. Son ange a perdu sa voix à cause d’elle. Et Koda l’écoutait, dire ça, à qui voulait l’entendre, mais surtout aux miroirs, dans sa chambre. Ils pouvaient pas l'entendre, mais elle parlait, quand même. Et Koda regardait les conversations, par les miroirs de la cuisine. Et ça la faisait souffrir. Dans l’incapacité de communiquer sa peine, Koda a commencé à prendre des cours de Language des signes, et vite, Bambi y est allé avec elle. Un an. Il leur a fallu un an, pour qu’elles puissent recommuniquer plus ou moins normalement. Et Koda a 22 ans. Et ça fait un an, jour pour jour, qu’elles ont eu l’accident. Et elle sait, Koda, que si elle fait rien, elle va devoir, demain matin, reprendre la voiture, et aller rechercher Bambi dans un bar. Parce que Bambi est mal. Parce que Bambi s’en veut. Et que finalement, Koda a accepté sa situation, et qu’elle lui en veut plus. Elle l’aime, Bambi.
Alors elle décide de l’enfermer, dans la chambre. Bambi. Et de passer un mot sous la porte. Et elle entend Bambi l’ouvrir, et pleurer. Et Koda sourit, doucement. Elle s’appuie à la porte, et elle entend le chuchotement de son âme-soeur, derrière, Qu’est-ce qu’elle est conne. Et Koda sourit, rigole, trop silencieusement, et déverrouille la porte. S’assoit sur la canapé. Il faut quelques minutes à Bambi pour sortir de la chambre et l’y rejoindre. Elles regardent un miroir, face à elles, et des visages trop familiers, pas les leurs, sourient. L’un deux gribouille sur un papier et le montre face au miroir. Personne va relever le fait qu’elle vient de faire sa demande avec un mot sous la porte ? Sérieux ? Personne ?
Et elles sentent, les rires des autres membres de leur cluster. Et Koda se fond dans les bras ouverts de Bambi. Parce qu’elle veut qu’elle arrête de s’en vouloir.
Y’a qu’elle, Koda, qui a le droit de lui en vouloir.

La scène est, étrange, c’est l’moins qu’on puisse dire. Y’a cette allée, qu’est comme dans un rêve. Ce mec, qui attend calmement pour faire son job et lier deux âmes qui le sont déjà bien plus que ce qu’il ne pourra jamais faire, mais bon, c’est symbolique. Et puis, y’a cette fille, qu’est en robe. Pas avec la traîne et tout ça, non. Juste, une robe. Courte, plutôt, d’ailleurs. Blanche, parce que, quand même, le respect des anciennes traditions. Et y’a cette fille, face à elle, qu’est en robe, plus longue, plus bleuté que blanche. Et c’est marrant parce que chaque mots que dit l’homme est transcrit en langage des signes. Après tout, personne n’a pensé à lui dire que quelqu’un de muet n’était pas forcément sourd. Et qu’il n’y avait personne, de sourd, dans cette pièce. Et puis y’a des chaises. Blanches, roses, rouges, jaunes, bleus, on fait avec ce qu’on a. Des gens sont assis dessus, et ils ont l’air heureux. Les parents de Bambi manquent à l’appel, et c’est triste. Mais des miroirs sont là, posés sur les chaises, et ça les a faire marrer, les filles, quand elles ont vu qu’ils étaient là, assis sur des chaises de chez eux, habillés en costard et en robe. Vous êtes, mais, tellement ridicules, que Bambi s’était moqué. Et Koda lui avait frappé l’épaule. Ils l’étaient. Et elle était triste, de pas pouvoir leur dire.
Et c’est avec des hochements de la tête, qu’elles se disent oui, finalement.
Et c’est beau. Comme un tableau.

and i'm tired of feeling so alone Elles sont mariées depuis quelques mois, et Bambi a déjà réussi à vendre quelques renseignements que Koda a entendu, sans vraiment le faire exprès, dans des bars branchés à Cosmopolis. Et aujourd’hui, ça pourrait être un jour comme un autre, mais c’est pas l’cas. Aujourd’hui, elles devraient être en train de travailler sur les albums de leurs artistes en herbe, mais c’est un tout autre genre d’artistes qu’elles accueillent chez elles. Ils sont tous là, avec leur sourire naturel ou leurs tics énervants. Ils ont peur, savent pas vraiment à quoi s’attendre. Ils travaillent tous ensemble depuis des mois. Mais c’est la prochaine fois qu’ils se voient tous, tous ensemble. Et ça fait peur.
En quelques minutes, Koda détend l’atmosphère avec une tasse de chocolat chaud pour tout l’monde, sauf quelques uns, thé, café. Et Bambi se met à parler. Raconte son histoire, puis leur histoire, pour arriver à l’histoire de l’idée de la création, d’il y a quelques mois. Et elle parle tellement bien. Elle pourrait prendre le lead de n’importe quoi n’importe quand. Elle lui fait peur, à Koda, quand elle est comme ça. Mais elle aime avoir peur de Bambi, c’est son adrénaline hebdomadaire. Elle explique qu’il y aura pas de leader. Juste quelqu’un à qui rapporter les faits, ce qui a été fait, ce qui reste à faire. C’est un leader. Et Koda sait que tout l’monde la regarde bizarrement Bambi, parce que, ça, c’est un leader. Sauf que Bambi aime pas ce mot. Trouve que c’est donner de l’importance à un pingouin, et elle refuse d’être appelée comme ça.

Quelques jours plus tard, Bambi est énervée. Et Koda est là pour elle. Et elle devrait l’être plus, mais elle est sur le point de perdre son calme aussi, Koda. Parce qu’elle est gentille, Koda, elle est douce, Koda, elle pardonne (c’estpasvrai) Koda. Mais elle peut pas prendre le malheur du monde sur ses épaules. Et Bambi, passe encore. Elle l’a pas choisi, c’est vrai, le destin l’a fait pour elle. Mais il a fait un bon travail, et elle l’aime. Donc, c’est pas un problème, en soit de prendre son malheur pour elle, et d’essayer de l'apaiser. Mais Bambi est pas la seule personne que le destin lui ait lancé dessus, et l’autre cadeau et plus compliqué à gérer. La plus grosse différence étant qu’elle n’a aucune envie, de le gérer, ce cadeau là. Koda est d’un naturel sympa, vraiment. Mais quand elle doit partager les pensées et les émotions d’une fille en mal d’amour et mal dans sa peau, sérieusement, ça devient vite, très vite, lourd. Combien de fois a-t-elle dû la convaincre que si, sa vie avait de la valeur, qu’il fallait pas qu’elle y mette fin. Alors d’accord, ok. Ne pas trouver son âme-sœur quand on sait, sent, qu’il/elle est proche, ça craint, et ça, Koda le comprend. Si elle avait pas rencontré Bambi, qui sait dans quel état elle serait aujourd’hui, mais. Mais c’est pas une raison pour essayer de suicider tous les quatre matins et, et Koda en peut plus. Koda va péter un câble si l’autre quiche continue à agir comme ça.
Koda, vraiment. Aimerait pouvoir lui dire qu’elle la gonfle. Et que sa vie est déjà bien assez compliquée pour en plus avoir à gérer une, quoi, jumelle cosmique. Mais elle peut pas. Elle peut pas parce qu’elle lui en veut, vrai. Mais ce qu’elle ressent à travers elle, l'autre, c’est si dur. Si, compliqué. Et. Que quelque part, quand elle s’énerve contre elle, elle a l’impression de s’énerver contre elle-même.

T’es con. J’te permets pas mon ange. Et Koda rigole, sans bruit, lève les yeux au ciel et se tourne vers le milieu de la pièce où elle vient d’apparaitre, son reflet. Comme s’il y avait un miroir, sauf qu’il n’y en a pas. Et puis, ça fait plus d'un an qu’elle s’est pas regardé dans un miroir en y voyant uniquement son reflet, donc. Je dis juste que si elle est aussi belle et intelligente que toi, elle a aucune raison de déprimer, elle le trouvera bien, son prince charmant.
Mais Koda l’écoute plus. Parce qu’elle pleure, encore. Et qu’elle se sent mal, encore plus qu’hier. Et qu’il lui avait pourtant semblé qu’elle allait mieux en se moment.
Elle l’énerve, elle l’insupporte, elle aurait préféré qu’elle n’existe jamais. C’est des pensées qu’elle avait, souvent. Qu’elle a encore, parfois. Mais c’est des pensées dangereuses. Parce que c’est des pensées qu’elle entend. Et elle a pas besoin que Koda lui donne encore plus de raisons pour tomber au fond du gouffre. Mais sans l’vouloir, Koda lui en donne. Oh Hanae, tu m’écoutes ? Mon ange ? Et Koda se retourne vers Bambi et lui sourit. Sa femme s’approche d’elle, doucement, et essuie une larme qui coule sur sa joue. C’est pas la tienne hein ?
Elle secoue la tête négativement et tombe dans ses bras, épuisée de ressentir les sentiments beaucoup trop négatifs que Mauve lui envoie.

and this solitary moment Mauve va mieux. C’est la constatation qu’en a fait Koda. Mauve est calmée, depuis quelques mois. Et Koda sait que c’est parce qu’elle a trouvé quelqu’un. Elle sait que ce quelqu’un n’est pas son âme-sœur, mais Mauve, elle s’en fout, elle est heureuse. Et en tout sincérité, Koda aussi, s’en fout. Tant qu’elle peut ressentir de la joie émaner du cadeau surprise du destin plutôt que de la peine et de la tristesse, alors elle prend. Elle prend même si elle a sérieusement peur de ce qu’elles ressentiront quand Mauve tombera sur le bon, sur le vrai. Sur son âme-sœur destinée. Koda ? Elle se retourne pour se retrouver devant Bambi qui lui donne solennellement un papier. Une nouvelle mission, elle sait, Koda, que c’est une nouvelle mission. Elle l'a appelé par son surnom. Elle l'appelle jamais, par son surnom. Elle lève les yeux au ciel. Elle trouve ça particulièrement débile que Bambi lui dise pas juste ce qu’elle a à savoir, plutôt que de concilier les infos dans un papier. Mais elle lui rappelle tout l’temps que c’est mieux comme ça, que c’est comme une sorte de barrière pour protéger leur relation ou une connerie du genre. Koda regarde rapidement les cibles, et ce qu’elle doit écouter. Elle connait pas les clients, c’est Bambi qui s’occupe de ça. Et elle est d’accord avec elle, pour une fois, c’est plus prudent, pour leur sécurité. Même si, après tout, c’est pas vraiment dangereux ce qu’elle fait, Koda. Mais sait-on jamais. Ça va aller ? Que Bambi demande, inquiète. Plus inquiète que d’habitude. Et que Koda l’embrasse, doucement. T’inquiète pas, les gens font pas attention à ce qu'ils disent face à des gens qu'ils pensent incapable d'entendre. Et elle sourit. Elle a confiance en son handicap. Et en la bêtise incroyable des gens qui vivent dans ce monde.

Elle aurait pas du. Ça devait se passer comme sur des roulettes, c’est ce qu’elle avait promit à Bambi, après tout. Ça devait se passer tranquillement, sans aucun soucis. Sauf que, bah, manifestement tout l’monde n’est pas aussi débile que ça, dans ce monde. Et certaines personnes se rendent bien compte que quelqu’un de muet n’est pas obligatoirement sourd. Que ça vient pas obligatoirement en pack. Surtout quand une gigantesque cicatrice au niveau du cou laisse imaginer un handicap tardif, et pas de naissance. Koda a été frappé. Plusieurs fois. Elle a une plaie au couteau aussi, à côté de l’abdomen. Et franchement, pendant les quelques minutes où elle est restée éveillée, elle aurait préférée mourir que de souffrir, à ce point. Et avant de s’évanouir, elle a vu Mauve, elle s’en souvient. Et elle se souvient, de la peur, dans les yeux de son cadeau surprise.
Elle est devenue un cadeau empoisonnée Koda, pour elle, pas vrai ?
Elle se souvient de tout ça, Koda, quand elle se réveille. Elle voit Bambi à son chevet. Et elle est étonnée de voir qu’il y a aucun miroir dans la pièce. Bambi a probablement fait sa solitaire et a voulu s’enfermer dans sa peine. Mais Koda, la première chose à laquelle elle pense, c’est que les membres de leur cluster, qu’elles voient au moins une fois par jour depuis qu’ils se sont tous rencontrés, ils doivent être inquiets. Et pas juste, un peu inquiets. Genre inquiets à vouloir trouver les passages entre les mondes pour botter les fesses de Bambi pour pas les avoir tenu au courant. Parce qu’ils sont comme ça, dans le cluster. Alors Bambi enlève ses bras du drap blanc. Ramène les miroirs gogole. Ils vont péter des durites et faire la gueule pendant trois heures si ils savent pas que je suis réveillée.
Et Bambi reste scotchée. Probablement parce que Koda vient de se réveiller, et qu’elle demande déjà des trucs, commande déjà, un peu. Et elle sourit. Tu restes là. Tu bouges pas.
Et Koda hausse les sourcils, lève les yeux au ciel.
Où elle veut qu’elle aille, elle sent même plus ses jambes.

C’était pas grave. Il lui a fallu quelques semaines de rééducation. Et quelques discussion agitées avec une Mauve agressivement folle de rage. Mais finalement, elle est de retour chez elle. Mauve aussi. Elle est pas étonnée quand elle voit Lua, Haru et Liro courir vers elle et, plus ou moins littéralement lui sauter dessus. Ça fait quelques semaines depuis qu’elle a mis les pieds dans cet appartement. Et quand elle voit qu’ils font la fête à Bambi, ça l’inquiète. Parce que peut-être qu’elle aussi, ça fait des semaines qu’elle est pas rentré à l’appart. Elle va s’assoir sur le canapé, et se tourne vers le miroir qu’est à sa droite. Salut tout le monde. Ils essayent d’apprendre le langage des signes, dans le cluster. Déjà parce que c’est plus pratique que de prendre possession des corps des uns et des autres, et puis parce que, quelque part, qu’ils lui ont écrit un jour, c’est de la solidarité clusteriennesque. Elle les a toujours trouvé particulièrement doué pour inventer des mots. Bambi revient rapidement dans la salle, et se met derrière elle. Et, sans surprise, les insultes fusent. Pas besoin de langage de signes, juste de savoir un minimum lire sur les lèvres, et de déchiffrer la colère sur le visage de gens vu hebdomadairement depuis deux ans. Je te l’avais dit, qu’elle lance à Bambi. Et Bambi se lève et hausse les épaules, et s’en va, dans la chambre.
Koda reste dans le salon, la télé allumée, Mauve à ses côtés. Elle se demande si elle a pas quelqu’un d'autre avec qui être, Mauve. Et Mauve lui répond que non, qu’elle s’en fout, que c’était un connard. Et qu’elle a pas besoin d’un mec pour être heureuse.
Et Koda ça la fait sourire. Il a du s’en passer des choses, en quelques semaines seulement.

makes me want to come back home Koda a beaucoup pleuré quand elle est morte. Et Bambi a fait genre, mais finalement, elle a autant pleuré qu’elle. Mauve et les gens du cluster aussi. La mère de Koda, a pleuré, sa mère. Lua, c’était leur chienne depuis longtemps. Trop longtemps. Elle est morte de vieillesse, et a laissé derrière elle des petits chiots absolument adorables. Koda et Bambi, ils en ont récupéré un. La mère de Koda aussi, et elles ont données les autres à qui saurait s’en occuper. Beaucoup d’entre eux ont fini avec des prodiges encore inconnus de la musique. C’est plus compliqué de travailler tranquille chez elles, maintenant qu’elles ont un nouveau chiot. Des bruits d'aboiements se retrouvent souvent sur les enregistrements, sans vraiment trop que personne sache comment. Finalement, il a fallu faire un compromis. Koda sortirait Lua JR. pendant les enregistrements et donnerait ses impressions en revenant. Les musiques prennent évidemment plus de temps à être complètement terminées, mais vraiment, vaut mieux ça qu’une chanson bâclée avec des bruits de chiots dessus.
Une nouvelle journée se termine, et Koda essaye de chasser cette chippie. Plus elle y réfléchit, plus elle se dit que vraiment, vraiment, elles se sont retrouvées avec le chiot le plus agité.
Elle s’entend bien avec Piro, mais a plus de mal avec Haru. Mais Haru est un chat. Et un chat fier. Trop, vraiment trop, fier. Il leur faudra du temps pour s’adapter. Et en attendant, Koda et Bambi remplaceront les pots cassés. Littéralement.

Hanae ? Elle déteste quand Bambi fait ça, Koda. Vraiment. Et elle le sait. Parce que quand elles sont toutes les deux couchées, les lumières éteintes, et que Bambi lui parle, Koda a aucun moyen de lui répondre. Et ça la frustre. Bambi a pris une maligne habitude à le faire, quand elle veut lui dire des choses pour lesquelles elle veut avoir le dernier mot, ou qui n’attendent pas de réponse. Et ça l’énerve, Koda. Gentiment, seulement. Parce qu’elle aime avoir le dernier mot, elle aussi.
Elle pourrait faire semblant de dormir. Parfois, c’est ce qu’elle fait. Quand elle trouve vraiment que c’est trop injuste, et c’est souvent quand elle a passé une mauvaise journée. Sauf qu’elle a passé plutôt une bonne journée aujourd’hui, preuve en est qu’elles ont pas eu à remplacer un seul meuble. Et qu’elles ont même vu Lua JR. et Haru dormir sur l’même oreiller. Presque. A l’exception que Lua JR était, par terre, à côté de l’oreiller. Ils étaient à moins de cinq mètres, et ils se sifflaient pas dessus. Les chiots sifflent pas. Mais. Grognaient, pas, dessus. Les chats grognent pas. L’idée est là.
Alors elle se retourne, mais ouvre pas les yeux, ça servirait à rien. Elle verrait rien. Leur chambre la nuit est noire. Complètement, noire. Heureusement que ni l’une ni l’autre n’a jamais été victime de terreur nocturne, ça aurait été un désastre. Je suis désolée, tu sais ? Et l’intuition de Koda lui dit que peut-être, cette fois ci, elle aurait pas dû se retourner. Elle aime pas le chemin que prend cette discussion à sens unique. Pour l’accident. Pour le problème lors de la mission. Deux fois, t’as failli perdre, enfin. Les deux fois, c’était ma faute. Et Koda croise les bras. Elle l’a pardonné y’a longtemps, il serait peut-être temps, maintenant qu’elles ont 26 ans toutes les deux, que Bambi le fasse aussi. Ça fait deux ans depuis l’accident lors de la mission. Huit depuis la voiture. Elle a apprit à vivre avec ses cicatrices, physiques et psychologiques. Et il serait temps, vraiment, que Bambi le fasse aussi.

Elles sont dans la canapé. Après les excuses inutiles de Bambi, Koda s’est endormie. Ça servait à rien de rester éveillée. Après tout, elle pouvait rien répondre. Et elle avait franchement pas le courage, à deux heures du matin, d’aller rallumer les lumières pour mimer ce qu’elle pouvait très bien attendre le lendemain pour lui communiquer.
Finalement, Koda se lève et se met face à Bambi. Tu sais trésor, hier soir, j’suis tombée dans la salle de bain, j’ai failli me fracasser la tête contre le lavabo, c’était de ta faute ? Non. Y’a deux ans, j’suis tombée sur un mec, pendant une mission, sans faire exprès, par réflexe, je me suis retournée quand il a appelé mon nom. Ça aurait pu très mal tourné, c’était de ta faute ? Non. J’ai failli avoir un nombre incalculable d’accidents de voiture quand t’étais même pas dans la voiture, ils auraient été de ta faute ? Non. Trésor, sérieusement, oui, deux fois, je me suis retrouvée dans le coma, à l’hôpital, plus ou moins, par ta faute. Mais à partir du moment où moi, je t’en veux pas, t’as aucune raison. Non, aucun droit. De t’en vouloir.
S’il te plait. Qu’elle ajoute après une pause.
Elle veut que Bambi comprenne que finalement, c’est pas sa faute. C’est la vie. Et peut-être, oui, que même Koda lui en a voulu, de tout ça. Bien sûr, même, qu’elle lui en a voulu. Mais elle l’aime. Elle l’aime à un point où on peut presque tout pardonner. Et certainement des accidents comme ceux là.
Quand Bambi finit par hocher difficilement la tête, Koda la rejoint sur le canapé et se laisse aller dans ses bras. Elle regarde la silhouette de Mauve qui lui fait un coucou de la main et qui disparait pour retourner à son activité, quelle qu’elle soit.
Et elle ferme les yeux. Elle sent le petit corps de Lua JR. qui vient de blottir contre elle, et la chaleur des deux autres animaux rapidement la rejoindre.
Et Bambi lui embrasse le crâne, et laisse ses lèvres là, pendant plusieurs minutes.
Et c’est beau. Comme un tableau.

Invité

Hâte de voir le tout, ça promet d'avance ptikr

Invité

tjrs en amour devant ta plume
hâte de voir ce que tu as faire de cette jolie demoiselle hearteu

Date d'inscription : 06/09/2017

déjà un tc je yeux

je suis trop émue omg tbe

rebienvenuuuue avec ta nouvelle demoiselle, j'ai hâte de voir ce que tu vas faire avec elle jule

courage pour cette nouvelle fiche et have fun ptikr

Invité

elle est belle, bora

puis, ta plume est très jolie aussi :purple:

j'suis curieuse de voir ce que tu vas faire avec ce nouveau perso qui est apparemment une v2 d'un autre (moi, stalker tout et n'importe quoi ? pas du tout siffle