tell freedom i say hello

Invité

Astraios Je viens de réaliser la meuf redondante que je suis à donner à mon perso un nom de la mythologie grecque quand mon pseudo est littéralement un nom de la mythologie grecque je ?? Si jamais on se demande, non non les mythes, les dieux, les étoiles toussa, pas mon truc du tout.

Éole Hálfdanfc : kim jisung ;

️️ unicorn ; Asteroids ; unique

77%PRAGMATIQUE

85%MÉFIANT

48%CHARISMATIQUE

5%SOURIANT

62%MAÎTRISÉ

75%MENTEUR

98%DÉBROUILLARD

12%LOYAL

Nom complet Une époque révolue qui murmure du bout des lèvres, deux mondes qui se heurtent et retombent. Dans les méandres un peu fracassé de sa mémoire, il se souvient du nom du vent, de l'arc délicat des lèvres de sa mère sur ces deux syllabes qui lui mordent la chair. Éole. Gamin frêle porté par les bourrasques. Le reste il l'a volé, arraché, dérobé, jusqu'au nom, jusqu'à la fausse promesse, jusqu'à Hálfdan pour mieux oublier. Surnoms À chaque année gagnée, un mot qui se dessine, un mensonge de plume. Personne pour prononcer les deux syllabes gravées dans l'âme abîmée, alors il se réinvente pour mieux se protéger. Les rues bruissent un nom d'autrefois, Hel qui l'enveloppe de son anonymat. Naissance Flou. Vingt-cinq ans se sont écoulés, pourtant les souvenirs refusent de remonter. Héritage culturel Sous les cernes violacées respirent encore pourtant les traits familiers, péninsule minuscule oubliée, traditions qu'il n'a pas eu le temps d'apprendre. Quelque part, dans quelques mots qu'il balbutie par instinct, souvenirs d'une autre vie, une langue étrangère prend vie, et meurt sur la langue lorsqu'il essaye de l'articuler. Mauvaise amante qui ne se laisse caresser que s'il n'y prend pas garde.
Le coréen en lui n'a que cinq ans, tâtonnant dans l'obscurité de coutumes assassinées avec ses parents.
Éole est plus familier de la culture islandaise, des mots secs et doux qui roulent sur la langue dans un éclat déchirant de passions contradictoires. D'un père adoptif il a hérité d'une langue et d'une culture qu'il jure avoir abandonné, superstitions vieillies et désuètes. Dans l'obscurité pourtant il se surprend à murmurer pour les Huldufólk, blâmant elfes et lutins pour ses déboires.
Statut Créature de rage, vipère à corne sournoise glissée dans les plis du temps de sa vie. Liberté qui papillonne entre les doigts, effarouchée à l'idée d'une cage. Orientation L'indifférence crasse, l'obsession seule de l'argent et du pouvoir, dans les draps créatures aux formes diverses pour quelques secrets, les barreaux d'une échelle à l'épiderme usé. Finances $$$$$$.

Univers Néphède et ses néons vacillants, déesse sombre aux milles promesses. Occupation(s) avide de liberté, le corps couvert de tatouages qui n'appartiennent qu'à lui, loin de l'appartenance des gangs et pourtant, Éole vit de leurs disputes, de leurs voracités. Éole c'est le voleur de secrets, celui qui se glisse en silence dans l'intime et le confidentiel pour dérober vérités scabreuses et informations délicates.Particularités C'est le corps comme un canva, mètres de peau qui s'étendent sous le pinceau permanent, des heures et des fortunes abandonnées pour la rage de couleur sur l'épiderme. Et le creux douloureux de celui disparu, l'absence de vie sous les doigts glacés de celles aux yeux qui le hantent. Lien(s) cosmique(s) elle et ses yeux fureurs. Comme un serpent dans la nuit, glissée dans sa vie à coup de cris. Il connait les tempêtes derrière les prunelles, les incendies sur sa langue pour chaque geste oublié. Ils sont paumés et adorés. Compagne de l'âme, un ouragan dans sa vie. Keywords Menteur - Tatouages - Charme - Tête brûlée - Manipulateur - Stress - Ambition - Superstitieux - Têtu - Sarcasme - Méfiance - Cigarettes - Oiseau de nuit - Liberté -

we are all astronauts ㊀ Gamin issu des quartiers pauvres, rejeton de camés assassinés. Cinq ans et orphelin, la bouche sale et le futur qui menace de s'éteindre. Jusqu'à Hálfdan dont il prend le nom, Hálfdan le sauveur en guenille, le charlatan qui lui apprend ses tours avant de succomber sous les assauts de la maladie. D'une première vie il garde le prénom, et de la seconde il vole le patronyme.

㊁ Terreur des gangs, ancrée là dans la cage thoracique, qui hurle à chaque poignée de mains, au moindre murmure des noms qui parsèment pourtant son existence. Paradoxe du gamin qui vit en vendant secrets et noms à ceux qu'il se refuse de fréquenter. Éole à l'épiderme léché d'encre, terrifié de voir dessiner la marque de sa soumission.

㊂ L'âme en lambeau pour chaque insulte, les poings serrés pour mieux heurter. Ils se battent et se déchirent et leur attirance devient fardeau. Elle ricane dans ses cauchemars, hante les rues vides qu'il arpente pour mieux la fuir. Démon qui ne cesse de le séduire pour mieux le mettre à genoux, alors il l'attire dans son enfer. Se détruire pour ne plus ressentir.

㊃ Cauchemars hantés de chaines, d'une corde qui lui enserre la trachée, et les ongles qui griffent et s'affolent, arrachent l'épiderme tendre dans une quête désespérée de liberté. Au réveil les draps humides de sueur, le palpitant déchainé dans la cage thoracique. Solitude qui s'est doucement ancrée dans ses veines, envenime les relations, repeint les liens sociaux en teintes de fers passés aux poignets.

㊄ Ombre parmi les ombres. Tâche dans l'obscurité qui se réfugie dans les tavernes et les débits de boissons, la bouche sur quelques volutes de fumées, avide de ses secrets. Il paye et échange, charme, vole et ment pour quelques mots plus précieux que l'or. Le savoir comme arme qui le mène peu à peu loin de la fumée et des décombres qu'il affectionne trop pour abandonner.

㊅ Néphède, l'amante aux crocs aiguisés. Derrière les néons qui ne cessent jamais de briller, le vent s'infiltre dans les crevasses et les allées lugubres comme un vieil allié. Le gamin traumatisé qui n'a connu que ces passages tortueux s'est épris de la malice qu'elle dégage, des mots d'amour dissimulant sang et larmes à chaque recoin. Nymphe de l'ombre aux bras qu'il ne voudrait jamais quitter.

㊆ Le creux. L'absence qui brûle l'épiderme. Sur l'avant-bras vierge d'encre s'élançait autrefois le fantôme d'un vieux navire, les contes d'un vieil homme délirant qu'il regrette parfois. Sur la langue le goût amer de cette première fois, des doigts agrippés sur sa chair et le froid terrible, le prix insoutenable d'une âme liée à la sienne qui lui retire un souvenir d'encre. Brisé, l'épiderme qui refuse d'être à nouveau marqué, le vide étourdissant de leur contact qui continue de le narguer.

㊇ Quinze ans lorsque le père d'adoption succombe lui aussi. Quinze ans et à peine une meilleure connaissance du monde. Persuadé que la solitude est la réponse, se détacher. Derrière ses barrières et les douves piégées, Éole entend le monde s'agiter sans parvenir à y mettre les pieds. Spectateur un peu maladroit, caméléon capable d'imiter sans réellement saisir les nuances des émotions qu'il retransmet.

㊈ Elfes. Lutins. Fantômes. Si un importun venait à poser la question, le vent cesserait de souffler. Croyances enfermées, enterrées avec un vieillard à la folie bien implantée. Déni des créatures surnaturelles. Pourtant. Pourtant quand les oreilles indiscrètes s'éloignent, Éole prend soin de leur adresser un remerciement, dans les rues menaçantes de Néphède qu'il connait par cœur, il se souvient des terrains qui n'appartiennent qu'aux Huldufólk et qu'il ne s'aviserait jamais d'emprunter.

㊉ Quelque part dans la mémoire s'est gravé l'image des morts, et leurs défauts agonisants. Pas qu'il les méprise pour autant. Impossible de les imiter pourtant. Ce dégoût qui lui déforme la bouche lorsque gélules, comprimés ou opium glissent à sa portée. Clean. Le gamin né à moitié addict par la consommation de sa mère, abreuvé des délires d'un vieil homme qui passait ses journées à planer. Son addiction est faite de nicotine, et peut-être des brumes nocives de Neodam, loin des drogues qui parsèment étrangement son chemin.

Invité

Casual Affairthe sun will rise and i will try again
Oh, how can I get you all over my skin?
Nightmares

you’re mad thinking you could ever save me " J'sais pas. C'est pas comme si j'avais noté ça sur le calendrier tu vois. Adieu les gars, c'était sympa. J'étais dehors. M'interromps pas. C'est toi qui voulais savoir. Non, je sais pas où j'étais. Juste… dehors. Fallait rentrer, faut toujours rentrer. Pour manger, pour dormir, pour pleurer. Je sais pas ce que je foutais seul dehors, je sais pas si c'était normal, si c'était juste cette fois là et pas de bol. Peut-être que j'ai trainé des pieds. Peut-être que j'ai couru, je sais pas, arrête tes questions. Je suis rentré. Non la porte était pas ouverte. Ou si, elle l'était. J'ai oublié. Qu'est-ce que ça change ? Juste… il faisait froid. Avec les fenêtres ouvertes. Ça ouais, ouais, je m'en souviens. Ça caillait putain. M'man elle aimait pas qu'il fasse froid, alors tu comprends, fallait qu'elle change ça. Je l'ai appelé, je crois. Avec mes pieds nus sur le plancher. C'est vraiment con cette habitude de mes vieux, retirer ses pompes à l'entrée. J'avais les orteils gelés. P'pa il était rarement là, il était tout le temps camé, mais il aimait pas qu'on le voit comme ça tu vois. J'suis rentré. File moi une clope. Non c'est bon je te raconte ça va. On avait ce grand lit, le truc pour trois, et même à cinq ans ça me saoulait de dormir avec les vieux. Ouais on avait que deux pièces, c'était ça où le sol, je sais. Pas comme si t'avais un palais non plus hein. Mais ouais, ouais, elle était là, dans le lit. M'man et p'pa, j'veux dire. Tous les deux. Ouais, j'ai cru qu'ils étaient à poil, c'était déjà arrivé que je les trouve au pieu tous les deux. Mais putain qu'est-ce que j'avais froid. Non j'avais pas envie d'interrompre mes parents en train de s'envoyer en l'air, qu'est-ce que tu crois ? J'voulais juste une couette, un briquet, n'importe quoi bordel. J'pouvais pas… Écoute, j'avais cinq ans, et c'était jamais que mes parents. Remets moi du café. Putain, c'est vraiment dégueulasse ton truc. J'y viens, j'y viens. Ils sont morts, ok ? Y avait du sang partout, tellement partout que je comprends pas comment je l'ai pas vu tout de suite. Les murs, le sol, les draps. Et puis eux. Y avait rien, rien d'eux dans ce truc crevé laissé sur le lit. C'était un carnage, ok ? Le type qui a fait ça, c'est un psychopathe. Bien sur que non, j'ai pas essayé de les réveiller. Même un gosse comprends qu'avec un trou béant dans la gorge, tu risques pas de te réveiller. Mais je pouvais pas partir. J'suis resté là. Je sais pas combien de temps. Juste à regarder. C'est con. C'est la seule image que j'ai d'eux. Ces cadavres presque fusionnés, tordus. J'sais plus comment ils étaient avant. Ça s'est gravé, tu comprends ? Les cheveux graisseux de sang, les yeux noircis, je sais même pas comment tu peux brûler des orbites ? Même quand je rêve ils ressemblent à ça. Même quand j'essaye de me souvenir de ma mère qui chante dans la cuisine, c'est ce cadavre désossé qui bouge dans ma tête. Non ça va pas, j'en cauchemarde la nuit, je les vois dans chaque ruelle quand il fait noir, j'ai une veilleuse dans ma propre chambre. Des heures à les fixer, des heures. Jusqu'à ce que j'ai faim. C'était dément, d'avoir l'estomac qui hurle comme ça, juste devant le cadavre de mes parents. Alors je suis sorti, je sais même pas pour aller où. Jusqu'à ce que tu me trouves. Merde, tu sais à quoi tu ressemblais à l'époque ? Avec ta barbe mal rasée et tes cheveux hirsutes ? J'ai cru que tu venais finir le travail. Que c'était fini. J'sais pas Dan. Qu'est-ce que tu veux ? Tu m'as sauvé la vie, je crois. Ça te donnait pas le droit de faire ça. Mes vieux m'ont déjà laissé derrière, et tu fais pareil ? Tu te laisses mourir alors que je suis toujours là ? Merde Hálfdan. J'fais quoi moi. "