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 boogieman ft. noa

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MessageSujet: boogieman ft. noa   boogieman ft. noa EmptyDim 11 Mar - 17:32

Il faisait trop le malin, c’était forcé de lui tomber dessus un jour. son sourire espiègle, ses manières grossières, et sa personnalité maligne n’avaient pas fait que séduire ici, à oriel. Dak n’était dans l’ensemble, pas vraiment apprécié de ses semblables. Son air insolent avait fait se retourner des familles et des clans entiers contre lui ; et malheureusement, ajay, indirectement, payait les conséquences de son recrutement. Mais il était un bon sbire, un bon soldat, ne rechignait pas devant les tâches et se montrait passionné, parfois un peu trop d’ailleurs. Il n’existait pas de juste milieu avec dakota, il était tout ou rien, noir ou blanc, surtout envers ses fréquentations ; un psycho ou au contraire un agneau (même s’il parvenait rarement à garder l’intégralité de son calme). Pour son entourage c’était la même chose, autant les gens qu’il connaissait bien, que les simples camarades mêlant à tout ceci une bonne dose d’inconnus : c’était quitte ou double, il y avait son fanclub et ses haters, qui désiraient plus que tout au monde le voir plonger. Dak était, en quelque sorte, l’anti-héros d’une histoire à dormir debout, digne d’un mauvais film de gangster ou de rébellion qui était comme lui : décousu.

Aujourd’hui, pourtant, il était sorti de son quartier de prédilection, de sa maison, pour aller faire ses petites affaires crasseuses là où les gens pleins de pognons s’entassaient dans des appartements parfois très petits. Dak ne comprenait pas, il n’y arrivait pas ; comment les gens pouvaient-ils considérer qu’ils étaient heureux et surtout qu’ils possédaient une dignité, quand ils vivaient dans un placard à balai au loyer exorbitant, certainement bien plus cher que le prix du taudis où séjournait dak ? peut-être n’était-ce pas la maison la plus charmante au monde, mais il y faisait chaud et c’était spacieux, bien plus que ces boites à chaussures en tout cas.

Le kid ricana un coup, dévisageait les personnes un peu loufoques qui passaient dans le coin, sans même se rendre compte que parmi ce paysage vert et apaisant, il faisait tâche. Comme la marque ensanglantée qui restait sur le coin d’un vêtement, ou la trace de sueur sur la chemise colorée quand il faisait trop chaud : un peu comme il arrivait à bobby quelques fois. Il n’avait rien à faire dans le centre, et il le savait très bien, cependant, une envie de mettre la pagaille dans ce lieu un peu trop serein le démangeait plus que tout ; et puis il avait une petite mission.

ellispe.
Une bonne heure et demie après son arrivée au paradis, le voilà avec un ramassis d’ennemis sur le dos. Il s’était retrouvé dans un tabac pour acheter quelques cigarettes, et ne put s’empêcher de glousser à la vue d’une armoire à glace qui avait tout du parfait rhino. Quelques réflexions gamines de la part du môme avaient suffis à mettre ce mastodonte en rogne et pas de chance pour dak (ou peut-être cela le flattait-il davantage) c’était un homme puissant, pas très honnête, aux hommes de mains plutôt primates mais bien habillés.

Lui faire la peau était donc l’ordre qui avait été donné à l’égard du brun, qui emporta plusieurs paquets de clopes honnêtement payés, avant de filer à toutes jambes, pour échapper à une mort un peu trop douce à son goût. Comme il s’en doutait, il était suivi, en voiture et à pieds, les balourds étaient tellement en colère que le sol tremblait sous leurs pas. avantage pour dak et son poids plume alors. Le gamin filait entre les gens, en poussait quelques-uns qui ne comprenaient rien à ce qui était en train de se passer, fixait ses arrières au lieu de se préoccuper de ses avants.

A sa plus grande surprise, il finit par heurter quelqu’un, n’eut pas le temps de le voir, ni de l’écarter, et l’emmena dans une rue plus étroite, perpendiculaire au grand boulevard. Bien sûr il était grillé, ils l’étaient tous les deux. Dakota attrapa ce qui s’avérait être un jeune homme et le serra contre lui, pressant (et cachant surtout) sa tête dans son cou, comme un câlin pleins de larmes. Dak resta un bon moment dans cette posture, ouvrant quelques fois les yeux pour inspecter les alentours, et, quand les chasseurs furent tous passer devant l’entrée de l’impasse, il finit par lâcher prise.

Dak eut un sursaut quand il aperçut enfin le visage de celui qui l’avait attrapé. Il grimaça intérieurement, plaignant l’élu de son triste sort ; au vue de l’influence du type que le nulls avait provoqué, il n’aurait nullement de difficultés pour retrouver cet angelot tranquille et le faire parler voire même passer ses nerfs dessus. dakota ressentit alors une once de remord, et, pour dissimuler parfaitement ses pensées, il tendit la main vers le petit brun, affichant un sourire plutôt monstrueux. « - heureusement que t’étais là mec. » sortit le kid, la voix mielleuse « - je t’en dois une bonne. Dak enchanté. »

Il continuait de sourire, mais sentait l’agitation autour d’eux, comme si la course-poursuite n’était pas terminée, sauf que là, ils étaient deux. Le jeune homme ne voulut pas perdre davantage de temps ici, ce n’était bon ni pour lui, ni pour son nouvel acolyte, à qui il attrapa le poignet « - faut pas trainer, les donkey kongs ne sont pas loin, et je doute qu’ils te laissent tranquille après t’avoir vu avec moi. »

Bienvenue très cher, et bon courage pour assister ton nouveau fardeau : bowers.
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Noa Lyons
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MessageSujet: Re: boogieman ft. noa   boogieman ft. noa EmptyMer 21 Mar - 18:52

boogieman

boogieman ft. noa VFy8U9H« T’es beaucoup sur Cosmopolis en ce moment. » Le ton inquisiteur de ta soeur t’indique où elle veut en venir. « Tu les as revu ? » La phrase reste en suspend entre vous. A vrai dire, tu pries chaque jour, dès tu poses le pied sur le quai du métro, de ne jamais croiser un de leur regard. Les termes qu’ils ont utilisé pour te qualifier sont encore encrés dans un recoin de ta cervelle. Idiot. Inadéquat. Bâtard. Tu te souviens du jour où la voix enrouée d’un homme a fait vibrer tes tympans. La même que ton grand-père. Tu te souviens aussi du plateau qui a écorché les oreilles des clients et du verre qui s’est éclaté à tes pieds. Tu as pris refuge dans les cuisines pour ne daigner sortir ton minois qu’une demi-heure après. Noa le courageux. Incroyablement lâche oui. Tu ne sais pas s’il s’agit de la providence ou d’une chance singulière mais tu n’as jamais plus eu affaire à eux ou leurs fantômes.
Tu raccroches finalement, donnant une excuse bidon à ta frangine afin qu’elle te laisse en paix. Tu sais ce qu’elle pense de cette histoire d’âme soeur, elle ne comprendrait pas.

Si tu traînes dans le coin c’est parce que t’as rien de mieux à faire après le boulot, et d’instinct tu sais qu’il est le plus proche dans ce quartier auquel tu n’appartiens pas. Avec ta dégaine de pauvre branleur, tes jeans déchirés, ton vieux tee-shirt délavé, tu arpentes les rues de Cosmopolis. Parfois tu te poses dans un coin, d’un geste leste tu redonnes vie à des pans de murs tristes et délaissés. Juste pour laisser ta trace. Personne ne sait qui tu es. Tout le monde s’en fout. Tu as réussi à t’en convaincre. Tu n’arrives pas à percer dans le monde reclus de l’art altéan, pas plus sur les réseaux sociaux mais tu ne t’en donnes pas la peine. Tu continues ta route sur le chemin de l’anonymat et peut être qu’un jour tu trouveras la force de te réveiller. Un peintre sans ambition, ça ne va jamais très loin. Ça se laisse abattre dans la pauvreté et la monotonie.

Trêve de vagabondage. Un individu rentre en collision avec ta carcasse dégingandée. Tu manques de basculer, de trébucher et te retrouver les fesses sur le sol. Pas le temps de traiter l’information, en un battement de cils te voilà embarqué par une main directrice. Tu voudrais lui intimer de te lâcher or tout se passe trop vite.
Plaqué entre le mur et un corps. Tu le connais pas cet inconnu. Tes pensées s’emmêlent et tu n’as pas le temps d’intégrer ce qu’il vient de se produire. Tu es pris au piège. Les mots ne sortent pas, le myocarde cogne violemment contre ta cage thoracique. Qui est il ? Ou plutôt qui sont ils ? Car il a le garçon qui te prend pour son joker et ses hommes à la démarche lourde. Tu restes stoïque, agissant sous le joug de la surprise. Quelques silhouettes passent devant l’allée sans s’arrêter, jetant un coup d’œil rapide sur ce qui pourrait être pris pour l’embrassade de deux amants. Les bras ballants tu subis cette intimité imposée.

L’air regagne tes poumons à l’instant où il se décolle de toi. C’est une libération méritée, bien que partielle. « - heureusement que t’étais là mec. » Tu arques un sourcil, perplexe par cette affirmation. Tu menais ta petite vie tranquille jusqu’à votre bousculade. « - je t’en dois une bonne. Dak enchanté. » Tu agrippes la main qu’il te tend plus par automatisme qu’envie. « Euh. » le plaisir n’est pas au rendez-vous. Le rictus qui lui déforme la bouche ne te rassure pas, et tu as de la difficulté à lui rendre un sourire sincère. Au lieu de ça, la tension étire tes lèvres pour donner ton air le plus poli. Le manque de sincérité est palpable. « Noa. » que tu lâches sans grande conviction. Dak, trois lettres qui semble peser sur ta langue. Un mauvais sort sous les traits d’un jeune homme. C’est bien ta veine de tomber sur le weirdo de coin. Juste le temps de récupérer son souffle, ses serres se referment sur ton poignet. Tu tentes de résister, reprendre possession de ton libre arbitre, sans succès « - faut pas trainer, les donkey kongs ne sont pas loin, et je doute qu’ils te laissent tranquille après t’avoir vu avec moi. »

« C’est qui ces… gorilles d’abord ? » Tu demandes, confus. Tu voudrais rajouter un "pourquoi moi et pas un autre" quand tu es une tige prête à se briser au moindre coup de vent. Pourtant tu ne récupères pas ton poignet, tu le laisses prisonnier de sa poigne. De toute façon tu te retrouves au piège entre foncer bêtement sur de gros balourds aux poings faciles, ou bien te contenter de suivre Dak, un parfait étranger un peu louche. « C’est quoi leur problème ? » Tu te doutes qu’il est le fameux problème.
« ICI ! » la voix furibonde résonne entre les murs et tu pestes contre le type qui vous pointe d’un doigt accusateur. Par réflexe tu balances la première poubelle entre vous, puis une autre, et encore une autre tandis que vous vous engouffrez dans cette voie étroite.

Concrètement, t’es dans la merde.
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MessageSujet: Re: boogieman ft. noa   boogieman ft. noa EmptyDim 25 Mar - 18:16

Ce n’était pas vraiment le but de dak d’entrainer des personnes dans ses propres galères. Il arrivait comme un poids sur la conscience, comme un fléau sur la santé ; comme un des 4 cavaliers de l’apocalypse. Il n’avait pas choisi ce petit maigrelet parmi tant d’autres, il avait juste été là au mauvais endroit, au mauvais moment. dakota supposait que de toute manière, chaque personne qu’il rencontrait, que ce fusse en pleine course poursuite ou plus tranquillement, tous ressentaient la même chose quand ils l’apercevaient : du dégoût et un minimum de crainte. Le gamin ne pouvait pas leur donner tort. Il était loin d’être un cadeau du ciel, mais il était là, et désormais, il voulait s’imposer. Cependant, un soupçon de remord traversa son esprit, d’avoir entrainé une force si tranquille dans son périple ; c’était pour cette raison qu’il ne l’avait pas lâchement ou intelligemment abandonné entre les mains de ces mastodontes. Le voilà sous sa coupe, le voilà sous son aile. Ils se présentèrent dans la rapidité, l’un surpris, l’autre complètement essoufflé, serrant une main inconnue en répétant : « - noa, noa, très joli prénom ça. » malheureusement, ce fut la seule chose que dak put dire sur le moment, malgré les questions très pertinentes de ce garçon en fleur, car le danger n’était pas loin, et commençait même à les encercler petit à petit.

Alors, sans attendre le déluge, dakota s’empara du poignet frêle de ce cher noa et l’emmena dans une course poursuite à travers l’impasse, courant à en perdre haleine, jusqu’à pousser le jeune garçon vers une échelle. « - ok, maintenant mon chou, on grimpe. » d’une fibre protectrice, il laissa l’inexpérimenté monter en premier, surveillant ses arrières de près, le nez contre la ferraille et les mains serrées sur les branchages. Dak avait bientôt fini son ascension quand, au beau milieu du chemin il s’arrêta, alors que les chiens plus bas tournaient en rond et commençaient même à rejoindre les deux protagonistes. Le nulls ne pouvait pas se laisser avoir si facilement, et il ne pouvait pas non plus assumer que ces armoires à glace causent du tort à quelqu’un qui n’avait rien à voir dans l’embrouille.

Dakota pouvait compter sur ses capacités. Il avait la force d’un buffle et une concentration à toute épreuve quand il s’agissait de sauver ses fesses. Son corps se serra à nouveau contre les barreaux, alors que dans un éclat il fit s’écrouler les trois machines de guerre à ses pieds, l’une assommée, l’autre brisée et la dernière évanouie sous l’étouffement. Ce spectacle essouffla le garçon qui rejoignit son camarade en haut de la course, empoignant l’échelle pour la soulever et l’éloigner de là. Ils étaient tranquilles pour 5 bonnes minutes.

Le brun se tourna alors vers noa et leva les yeux au ciel « - bon ! on a un peu d’avance, on va filer d’ici et ensuite t’auras droit à tes explications. » ils étaient condamnés pour la soirée. Ce clan belliqueux ne lâcherait pas le môme et son compère jusqu’à tant que l’affaire ne se soit pas dissipée ou jusqu’à ce que les nulls n’interviennent pas une bonne fois pour toute. Il n’était d’ailleurs pas très judicieux de tout dévoiler tout de suite à cette crevette. Alors ils continuèrent de marcher, sur les toits d’immeubles et dans les potagers, se frayant un chemin à travers toute cette modernité. Dak, qui ne voyait là qu’un conflit anodin, affichait de nouveau cet air insolent, le même qui l’avait mis dans une telle galère. « - c’était moins une. » ricana alors le mioche « - joli en tout cas, le coup des poubelles renversées, t’as l’habitude d’être coursé toi non ? » petite ironie, comme à son habitude ; il se doutait bien qu’il avait plus à faire à un poulain qu’à un cheval de course.
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MessageSujet: Re: boogieman ft. noa   boogieman ft. noa EmptyLun 2 Avr - 11:28

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boogieman ft. noa VFy8U9H« - noa, noa, très joli prénom ça. » Presque machinalement tu le remercies du compliment.  Pris de court par la nouvelle présence, vous vous mettez à galoper dans l’allée. Ton poignet enserrer par sa main tu te laisses guider tout en prenant la peine de joncher la voie de poubelles dans l’espoir de ralentir la menace. Menace s’étant métamorphosée en démons à trois têtes accompagnée de ses bêtes infernales.

« - ok, maintenant mon chou, on grimpe. » Tu n’es pas son chou. Tu as bien envie de lui faire remarquer, mais l’urgence se trouve ailleurs. Les autres aux derrières il n’y a de temps à perdre sur des détails. Aussi vite que possible tu enchaînes les barreaux de l’échelle pour vous protéger des mastodontes. Dak t’a laissé la première place, et atteints le toit sans même jeter un regard en bas. Le fauteur de troubles choisit de prendre la situation en main. King Kong, ou Hulk, ou les deux, et il avait fallu que ça tombe sur toi. Tu t’inclines sur le rebord du toit pour mieux suivre l’échange de bienséance auxquels s’adonnent Dak. Ébahi, tu observes le spectacle se dérouler à quelques mètres sous tes pieds. D’un seul coup il oblige vos opposants à se coucher, te décochant une réaction de surprise. C’est idiot que cela te fascine, ce genre de talents se balade chez chaque altéan. Mais lui, lui semble n’avoir aucune difficulté à laisser le flot de sa brutalité naturelle contrôler ses mouvements. Souvent tu oublies que toi aussi tu es doté d’un don, que les molécules d’eau s’inclinent à ta demande. Pourtant toute cette puissance est inhibée par la peur, par la croyance erronée de ton incompétence.

« - bon ! on a un peu d’avance, on va filer d’ici et ensuite t’auras droit à tes explications. » c’est un début, l’espoir de, peut être, comprendre un jour votre situation nébuleuse. « - c’était moins une. » C’est le moins qu’on puisse dire. Tu hoches la tête en signe d’accord. Tu te demandes d’où il possède cette assurance alors que tu te défaits sur place. Vous avancez parmi les jardins luxueux de Cosmopolis, et toute cette verdure, ces plantations te serrent le coeur. Tu n’as pas le droit à ce luxe là.
« - joli en tout cas, le coup des poubelles renversées, t’as l’habitude d’être coursé toi non ? » Noa l’incapable, c’est ainsi que tu traduits sa moquerie. Noa, le bon à rien. Mais tu as l’habitude, et puis il n’aurait pas tord de le penser. « Ça m’arrive. » pour des actes de délinquances mineures, tels que dégradation des biens publics. Toi, tu appelles ça de l’art. La ville de Centropolis ne semble pas du même avis.

Tu ne le connais pas ce garçon, y a juste ces trois lettres qui le définissent. Dak. Ça manque de délicatesse, ça respire la masculinité. Noa, c’est doux, c’est insignifiant, ça ne va pas se frotter à plus grand que soit. « Merci pour tout à l’heure. » Tu pointes vaguement dans une direction derrière toi.
« Est ce que… » tu te racles la gorge pour essayer de garder contenance, de ne pas avoir l’air plus petit que tu ne l’es déjà. « Je risque quelque chose avec toi ? » sous-entendu, de te retrouver dans une situation encore plus délicate que la vôtre.  Ce n’est pas dans le but de le vexer, non, tu veux juste savoir. Être rassuré. Même si la réponse ne sera pas celle que tu attends. Tu le sais, cet instant de paix n’est qu’éphémère, la course n’a fait que commencer.
Des aboiements résonnent dans un écho suffisamment proche pour te rendre en alerte. Leurs truffes tentent de vous flairer, de retrouver votre odeur parmi un bouquet d’autres. Ça ne te rassure pas. Tu revois leurs babines retroussées, et leur crocs prêts à déchirer la chaire. Cette simple pensée suffit à augmenter la pression des arroseurs automatiques et la fine bruine s’épaissit autour de vous. Tu ne sais pas que tu en es l’instigateur.

C’est au tour d’une porte de claquer violemment. Tu es pris d’un sursaut, au même moment où la panique électrise ta colonne vertébrale. Ta main se tend vers la seule source de protection à ta portée. Elle se dépose en un éclair sur l’épaule de Dak, lui avouant ainsi ta frayeur.
« Tout va bien. » C’est ta propre personne que tu tentes en vain de rassurer, « J’ai cru que… » Sans oser lui rendre un regard franc tu enfonces tes mains dans tes poches. Plutôt que de t’étaler sur ce petit incident. « Alors c’est quoi ce bordel ? Pourquoi tu. » rectification, « on se fait pourchasser par des orcs ? » tout qualificatif péjoratif semble approprié pour ces personnages peu commodes.
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MessageSujet: Re: boogieman ft. noa   boogieman ft. noa EmptyDim 29 Avr - 18:23

Cette rencontre avait été quelque peu impromptue. Dak s’était retrouvé dans une situation des plus banales à se faire courir après pour avoir insulté on ne savait qui au portefeuille bien garni, mais jamais il n’avait embarqué de pauvre innocent dans sa chute. Noa n’était certainement pas au bout de ses surprises, et bowers ne savait pas s’il devait tout lui dire directement, au risque de le perdre définitivement de vue, ou s’il devait nier qu’il était un véritable danger public et une plaie pour altea. Il opta alors pour la deuxième option, après tout, il ne mentirait pas, mais il ne s’étalerait pas non plus sur ses activités hasardeuses et sur son quotidien. Noa ne méritait certainement pas ça. La tranquillité prit quelques secondes à revenir autour des fugitifs, et dakota ignorait un peu où ils étaient maintenant. Ça ne lui plaisait guère à vraie dire, d’avoir choisi cette « planque » au hasard. Le gamin aimait contrôler ses alentours, il aimait connaitre le terrain pour mieux jouer au chat et à la souris mais ce coin n’était pas oriel, et oriel, il la connaissait comme sa poche. Ce qui était bien plus intéressant que l’environnement maintenant, c’était ce parfait inconnu. Il semblait à la fois paniqué et à la fois plutôt serein, contenant en lui certainement une envie de pulvériser le nulls (comme la plupart de ses fréquentations) mais il n’était guère étonné, et d’ailleurs lui donnait totalement raison pour une fois.

Et une question. dak ne prit pas le temps de répondre tout de suite, s’assurant d’abord de leurs arrières et de leurs avants. Une seconde interrogation puis une troisième. Il afficha un sourire qui n’avait rien de rassurant. « - écoute mh…. noa, avec moi tu risques quelque chose que si tu n’es pas dans mon camp, mais t’inquiètes, ces mecs t’auront oublié dans deux semaines, voire trois, d’ici là, tu n’auras qu’à te faire tout petit ? » une grimace étira davantage son visage puis un rire ; dak avait toujours la mauvaise habitude de dédramatiser les choses, encore plus quand c’était pour se défendre. Alors oui, c’était grave, mais pour lui, ce n’était rien. Le gosse ajouta pour appuyer son discours « - la différence entre eux et moi, c’est que je n’oublie jamais un visage. Te fait pas d’bille, si tu les croises, enfonce toi dans un trou de souris. »

Dak sortit une cigarette, tendit le paquet au garçon histoire de détendre l’atmosphère avant de ricaner « - oh, c’est une histoire très très drôle. En fait, je me promenais dans les beaux quartiers d’altea quand je suis entré dans un bâtiment et que j’ai gentiment, amicalement plaisanté avec un de mes plus fervents compagnons. Du coup, il a envoyé son armée d’uruk pour me donner la fessée. Et résultat maintenant ils ont deux paires de fesses sur les bras, tu piges ? » évidemment qu’il comprenait noa. Il était certainement beaucoup plus intelligent et perspicace que la crapule et donc il savait que tout ça était de sa faute, parce qu’il n’était qu’un enfant qui ne savait pas se tenir.

D’un geste de la main, dakota sembla balayer complètement le sujet avant de donner un petit coup de menton vers son nouveau copain. « - dis donc. Crois pas que j’ai pas capté, tu viens d’ici ça se voit, donc t’as un don toi aussi non ? » le garçon n’était pas certain de ce qu’il assurait, mais il ne pouvait s’empêcher de poser la question ; de la simple curiosité, discuter de ce sujet qui semblait si tabou pour la plupart des gens. Et puis, il avait compris qu’il fallait qu’il instaure un climat de confiance s’il ne voulait pas faire avoir un infarctus à ce pauvre minot sans oublier qu’ils allaient devoir attendre dans l’ombre pendant un petit moment alors tout était bon pour passer le temps. « - si tu me parles de toi, sur ma vie je te raccompagne en mode garde du corps jusqu’à ta porte. » c’était un marché honnête.
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