over the rainbow (jelly)

Date d'inscription : 27/02/2018

bermudes/audrey salut, c'est mon cinquième compte V.2.0, j'espère qu'il vous plaira **

Jillian "Jill/Jelly" Samuelsfc : ahn hee yeon (hani) ;

️️ eriam ; Comets ; unique

80%OPTIMISTE

100%INDISCRÈTE

95%EMPATHIQUE

65%BRUYANTE

90%JUSTE

70%PROVOCATRICE

60%FIDÈLE

85%TÊTUE

Nom complet Son père ayant décidé d'être autre part (personne n'a encore découvert où) (mais probablement un endroit impliquant une bière et des potes) le jour de l'accouchement, sa mère en a profite pour imposer ses choix. Alors que son père voulait la nommer Anne-Sophie ~~(rumeur dit que c'était le prénom de son premier amour)~~, sa mère a opté pour Jillian. La petite Samuels n'a jamais caché le fait qu'elle remercie encore son père d'avoir été absent ce jour là. Surnoms Le premier surnom à venir aux lèvres des uns et des autres, c'est Jill. Jill qu'elle utilise sur Altéa comme pseudo sur les ondes. Elle se fait principalement appeler Jelly. Surnom qui lui tient à cœur, elle l'a choisi. (Sa boîte en a jamais voulu comme nom de scène.) (Triste, cette fermeture d'esprit.) ~~(Elle aurait pu choisir Marmalade, ils ont franchement échappé au pire.)~~ Naissance 4 Octobre 1989 quelque part sur Sigan. (On s'en fout de savoir quel hôpital et dans quel quartier, sérieux.) ~~Dans un hôpital trop clean ni à New Brasilia, ni à Casma.~~ Héritage culturel Asiatique (duh). Ses deux parents sont bridés, le père moins que la mère. Plus bronzé aussi. Indien, peut-être ? Statut Célibataire, bien malgré elle. (Les hommes sont toujours ok pour un sprint, beaucoup moins pour un marathon.) Warning : Jelly tombe beaucoup trop facilement amoureuse. A un point où tout l'monde a compris que c'était pas de l'amour, mais de l'attachement ou du désir. (Tout l'monde, sauf elle.) Orientation Jelly est principalement tombée amoureuse de mâles (pas toujours viriles ~~souvent pas~~). Quelques fois, pourtant, ses yeux sont tombées sur les courbes des filles, elles ont toujours eu une façon qu'elle apprécie de transmettre leurs sentiments. Elle se considère bisexuelle. Finances $$$$$ (Ah. Le monde du divertissement).

Univers Née à Sigan, c'est dans ce monde là qu'elle passe le plus clair de son temps. Parfois, elle prend ses clics et ses clacs, et se casse pour deux/trois jours sur Altéa, passer voir sa Soulmate, parler de choses stupides sur la radio. Occupation(s) Dans le monde du divertissement, sur Sigan, elle est une idole des jeunes, principalement, des masculins. Elle a des managers qui lui crient dessus et lui interdisent d'être trop sympa, lui interdisent d'être ce qu'elle est, vraiment. Alors Jelly, elle va à Altéa, parfois, et elle se déchaine comme animatrice sur une chaîne de radio. Elle rit, fait rire, donne joie et bonne humeur, répond aux messages, donne des conseils, bref, elle vit. Particularités Jelly a pas de particularités physiques, ni de pouvoir, ni rien. Elle a ce compteur insupportable au bras, qui lui rappelle le nombre de temps qu'elle a à vivre, mais elle s'en plaint pas. Elle a encore plusieurs décennies à vivre. Y'a sa soulmark aussi, sa jolie soulmark. Elle l'aime bien, sa soulmark. Lien(s) cosmique(s) Y'a une soulmate à Altéa. Une ex petite amie. Une bonne amie, la meilleure de ses amies. Une fille cool, une âme-sœur platonique. Et c'est parfait comme ça. Puis y'a le cluster, un cluster qu'elle adore, mostly, des bons amis. (Des amis sérieusement mignons. C'est un cadeau du destin.) Keywords #goinfre #pasdrôle #amitié #pasvrmtdelamour #peureuse #pleureuse #riredetruie #colère #jalousie #gamine #travail #travail #re-travail #sansalcool #sanscigarette #câlins.

we are all astronauts Loser Jelly, elle perd tout le temps. Aux jeux de hasard, de concentration, d'intelligence, ou de tactique, elle perd. Elle se rassure en se disant que c'est probablement pas de sa faute, que c'est une malédiction, qu'elle y peut rien. Elle a du gagner deux fois à pierre feuille ciseau de sa vie. Et a toujours fait des goutières en jouant au bowling. Elle déteste perdre Jelly. Mauvaise perdante par excellence, elle en a tous les attributs. Ça va de faire la gueule au gagnant(e) pendant une (ou plusieurs) semaine(s), à affirmer qu'il y a eu triche, tout en refusant de prendre sa revanche, affirmant qu'il y aurait de nouveau triche. Elle trifouille les scores (quand elle le peut), ou soudoie l'arbitre quand arbitre il y a (parfois même à l'avance).
Clown On la connait sous le pseudo de Jill sur Altéa ; Cette fille qui se tape des délires toute seule sur les ondes. Cette gosse dont on sait pas trop l'âge, des blagues d'enfants sur une voix d'adulte. Des blagues d'adultes, parfois qui semblent casser le personnage. Ceux qui connaissent Jillian savent que c'est pas qu'un personnage de radio, et qu'elle est comme ça dans la vraie vie, aussi. Drôle naturellement, beaucoup moins quand elle essaye de l'être. Sa façon d'être est amusante, sa façon de parler, de marcher, de vivre. Son rire est communicatif, très, trop, parfois. Mais quand elle tente des blagues, c'est souvent un bide. Principalement parce qu'elles sont pourries. Ou parce qu'elles sont mal racontées. Mais Jillian, elle, elle en rit. Ça amuse les gens qui rigolent à leur tour. Et c'est ce qui importe.
Chatterbox Jelly, elle est toujours en train de parler. Et elle arrive à faire en sorte de toujours dire un truc digne d'être écouté. Faut dire qu'elle se mêle souvent de ce qui la regarde pas, donne son avis sur tout, quitte à s'attirer les foudres de ceux qu'aiment pas les importuns. Ils peuvent rien y faire. Jelly, c'est une vraie fouine. Ses bons amis l'appellent Concierge parfois. (Indiscrète, il lui est arrivé de fixer un couple en train de s'embrasser. Elle trouve ça fascinant.) Les ragots, c'est son truc, Jelly. Elle aime parler de la relation de truc avec machin, alors que machin se tapait le frère de truc, avant. Elle hésite pas à aller voir le frère de truc pour lui dire qu'elle a entendu dire qu'apparemment, machin serait dans une relation torride avec son frère, truc. Et si ça fout la merde, c'est bonus. Elle reste à l’écart, regarde le drame, et intervient tel le petit ange pour tout régler. Si ça devient trop chaud, elle s'excuse, se dénonce, prend les coups pour les autres sans aucun soucis. Malgré tout, c'est une fille bien.
Helper Jelly a l'habitude de s'arrêter pour aider les gens dans le besoin. Ça rend fou son manager, quand elle demande à ce que la voiture s'arrête en pleine rue parce qu'elle a vu un mec de Casma se faire arrêter par la police, et qu'elle sort, tranquille, pour lui filer du temps. Avec un grand sourire au policier, aguicheur comme il faut. Elle aime être celle qui règle les problèmes, surtout ceux de ses amis. Toujours à l'écoute, à garder les secrets les plus importants (à répéter ceux qui le sont pas vraiment vraiment). Un chouilla intolérante sur les bords, peut-être. Jelly, elle a une vision très fermée des gens. Si elle considère quelqu'un comme un "con", il devra se plier en quatre pour la faire changer d'avis. Elle juge souvent les gens au faciès, et c'est beaucoup plus simple pour elle d'arrêter d'apprécier quelqu'un qu'elle avait jugé sympa aux premiers abords que l'inverse. Si la tête de quelqu'un lui revient pas de base, cette personne peut être bien sympa au possible, elle va avoir du mal. Au bout de quelques temps (un bout six mois), elle peut commencer à peut-être changer d'avis sur le personne.
Lover Elle aime le contact physique, Jelly. Elle aime passer ses nuits dans les bras des étrangers, ou des connaissances. Des amis, parfois. Elle tombe sous le charme d'une nouvelle personne tous les mois, toutes les semaines, même, si elle sort souvent. Elle a eu peu de réelles relations, les gens réciproquant rarement ses sentiments. Certains même les comprennent pas. Elle pige pas, Jelly, elle est pourtant pas bien discrète quand ça concerne l'amour. C'est pas vraiment de l'amour qu'elle ressent Jelly, bien sûr. Elle le comprend pas vraiment, elle. Elle a eu deux relations dans sa vie, désastreuses toutes les deux. C'est pas qu'elle veut pas retomber amoureuse, elle attend que ça. Elle se persuade même que c'est déjà fait, qu'elle est passée à autre chose. Mais c'est que c'est pas si facile. Les plaies du cœur ont la vie dure. Se faire charcuter comme ça, c'est pas agréable, et ça laisse des séquelles parfois à vie. Mais Jelly refuse d'écouter son cœur, refuse de se laisser du temps. Elle a besoin d'aimer. De se sentir aimer, surtout.
Toomuch Jillian est toujours dans l'excès. De tout. Quand elle rigole, elle rigole trop. Quand elle pleure, elle pleure trop. Quand elle parle, elle parle trop. Quand elle est malade, elle est trop malade. Elle fait jamais les trucs à moitié. Pour travailler dans le monde de la chanson, de la danse, du divertissement, elle en a trop fait. Sa santé en a souffert, souvent. Ses relations en ont pris un coup, tout le temps. Puis, y'a les blagues, les farces, les délires, qu'elle se tape souvent en solo mais qui finissent par impliquer les autres. C'est beaucoup trop. Jamais dans la parcimonie. Elle est toujours à 100% dans ce qu'elle fait, met un point d'honneur à finir ce qu'elle a commencé avant de passer à autre chose. Il lui est arrivé de passer trois jours sans dormir pour finir de répéter une chorégraphie. Personne peut l'arrêter dans ces moments là. Ni dans les rires, ni dans les pleures. Ni dans les délires, ni dans le surplus de travail qu'elle se pose sur les épaules. Et si elle finit par tomber d'épuisement, elle en voudra à personne. C'est son choix. Elle serait capable de haïr quiconque tenterait (et échouerait) à l'arrêter, par contre.
Strong Jelly est connue pour sa force de caractère, pour son habilité à jamais lâcher les trucs, à aller jusqu'au bout, même si ça met sa santé, dans d'extrêmes cas sa vie, en danger. Elle se démonte jamais, affronte les problèmes de face, fait tout son possible pour pas les éviter. Jelly, c'est aussi cette Siganaise qui passe plusieurs jours sur Altéa, qui doit courir entre les deux mondes en se cachant, en dormant quasiment pas la nuit, qui doit rattraper son sommeil lors des trajets en voiture d'un endroit de Sigan A à un endroit de Sigan B. Et elle continue, et elle abandonne pas, parce que personne peut vivre sa vie à sa place, et qu'elle en a qu'une, et que pleurer, se plaindre, se lamenter, ça sert à rien. Elle pleure très facilement. Hyper-émotive, une simple musique en mineur va lui mettre la larme à l’œil. Elle est particulièrement sensible aux animaux, aux enfants, aux personnes âgées. Elle a du mal à se retenir face à la colère d'autrui ou face aux reproches directs qui lui sont destinés. C'est pas rare de la retrouver en train de pleurer n'importe où, n'importe quand, dans n'importe quelle occasion, sans aucune raison valable.
Glutton Elle mange tout le temps, de tout. Elle hésite pas à ramasser un bout de viande s'il tombe sur la nappe lors d'un repas, ni à manger avec les mains quand vraiment, manger avec des couverts semble trop long. Elle en met (souvent) partout, et évite les rancards qui impliquent un repas, ça fait souvent fuir les hommes. Elle aime tout, mange de tout, est pas forcément fan des trucs trop sains d'Altéa, mais well, faute d'autre chose, s'en fait des festins quand même. Elle mange souvent beaucoup plus que ce qu'elle ne peut digérer, et passe des après midi franchement désagréable. Ça l'empêche pas de recommencer le soir même. Les vrais festins, tho, elle les garde pour les grandes occasions. Sinon, elle garde juste les très mauvaises habitudes de tables. Et si vous la voyez un jour chercher par terre, c'est qu'elle a du y faire tomber un truc à manger, qu'elle ramassera, sur lequel elle soufflera un peu (ou passera sous l'eau, dépendant du sol en question), qui finira comme toute la nourriture qu'elle croise, dans son estomac. Allergique à presque tous les aliments qu'elle aime tant manger, elle se trimballe toujours avec une seringue et une réserve antihistaminique. Les gens qui ont déjà passé un repas avec elle l'ont rarement refait, elle commence toujours le repas pas leur dire comment la piquer si elle fait une crise allergique assez grave pour qu'elle puisse pas réagir elle-même.

Date d'inscription : 27/02/2018

chutc'est quoi la différence entre une fourchette et un couteau ?
paf
le chien I Elle regarde sa mère, un sourcil levé, pas réellement sûre d’avoir envie de gober sa version à elle, de l’histoire. Elle a pas plus envie de croire à celle de son père. C’est rendu à un point où Jelly a sérieusement l’impression qu’ils ont pas vécu les mêmes évènements. Elle a toujours voulu savoir ce qu’il s’était passé entre eux. Parce que après tout, ça s’est pas fait du jour au lendemain, leur séparation. Alors pourquoi ? A quel moment ? C’est quoi les raisons exactes ? Assise là, entre les deux, finalement, elle se dit que peut-être que c’est mieux, de pas savoir.
A quelques centimètres de la table, après s’être levée, elle se retourne finalement vers ses parents. Elle est inquiète. S’ils continuent tous les deux à rester visser sur leur version, ils réussiront jamais à passer à autre chose. Jillian a envie qu’ils passent à autre chose, please, elle attend que ça. Sa mère mérite mieux que de rester bloquer sur une histoire terminée. Et son père mérite… Mérite qu’on le laisse partir tranquillement. Même si vraiment, il s’en bas un peu la cacahuète d’être tranquille ou pas, ça l’a pas empêché de refaire sa vie. Et c’est pas un problème. Vraiment. C’est bien. C’est une bonne chose. La nouvelle est, well, différente. Et vraiment, ça la dérange pas, Jillian… Enfin. Elle est contente de vivre avec sa mère. Un androïde comme belle-mère, c’est pas habituel. C’est même carrément chelou come on.
"Chérie, ça va ?"
Elle soulève un pouce et se recule jusqu’à sortir de la salle. Dans quelques minutes ils se mettront à se gueuler dessus, comme à chaque fois qu'ils se croisent. Mais dans quelques minutes, Jillian aura quitté l’appartement. Lidiya l’attend. Elles ont prévu de se faire un ciné. Elles sont accompagnées de leurs frères, pour les surveiller, il paraît. C’est pas Jelly qui va se plaindre de leur présence. Jamais.

II Chanter plus haut, danser plus vite. Faire les deux en même temps si possible. Elle aurait jamais dû faire ça. Pas dans sa chambre. Demain, elle se rendra au studio, elle aura de nouveaux bleus sur les cuisses. Et si son manager ose lui dire que c’est pas “vendeur”, elle ira l’envoyer balader en lui disant que c’est pas de sa faute, à elle, si elle peut pas aller s'entraîner au studio hors des horaires d’ouverture.
Jillian s’écroule sur son lit, et observe le plafond en continuant à chantonner la chanson qu’on lui a apporté hier. Elle aimerait les composer, mais bah, elle est nulle, en composition. Ses paroles sont toujours pourries, et ses mélodies vraiment pas mélodiques. Elle laisse ça aux pros, se contente d’interpréter, de chorégraphier. Ça, elle s’en sort plutôt bien. Quand elle a débarqué, à quinze piges, dans le bureau de ce manager, grâce à une vidéo que Lidiya avait envoyé par erreur où elle dansait, elle était là pour faire juste ça, danser. Puis elle a chanté, un jour, et ils ont juste décidé de faire d’une pierre deux coups. Honorable de leur part.
La chanson qu’elle a dans les oreilles est triste. Calme. Pas le genre de truc qu’elle fait en général, ni le genre de truc qui nécessite trop de danser dessus. Quelques mouvements par ci par là. Plus un chemin scénique, une balade, qu’une réelle danse. Plus du jeu d’actrice qu’une danse de chorégraphe. Et Jelly est une très mauvaise actrice. L'a toujours été. Elle aime les chansons calmes, est plutôt douée pour les chanter, en général. Et cette musique est magnifique. Mais vraiment ? Lui proposer à elle ? Une chanson calme ? Passe encore. Mais une chanson d’amour ? Quelle mauvaise idée. Elle va pas être crédible pour un sous. Vraiment pas.

III C’est une gosse de dix-huit ans paumée qui sort d’une ruelle sur Sigan et se retrouve entourée de fleurs et d’animaux. De vraies fleurs, et de vrais animaux. Et elle a pas vraiment peur, mais elle se demande un peu ce qu’il se passe. Elle se retourne, pense une seconde à faire le chemin arrière. Mais après tout, elle est là parce qu’elle a couru pour échapper à son manager, ce serait pas le meilleur de plans de revenir maintenant là où elle était. Elle va le laisser se calmer avant d’y retourner. Et puis, elle va profiter de l’endroit étrange dans lequel elle se trouve. Dans un endroit de son cerveau, elle se dit qu’elle peut pas être sur Sigan, qu’un endroit comme ça, dans un endroit comme Sigan, ça existe pas. Ca peut pas exister. Elle rencontre un fleuriste, se moque de lui, mais essaye de lui acheter des fleurs, comprend que ça fonctionne pas comme sur Sigan, ici. Hausse les épaules. Tant mieux.
Elle se balade, il lui a offert une fleur, finalement.
Elle offre la fleur à une fille qu’elle rencontre au coin d’une rue. Elle est belle, cette fille. Intelligente, drôle. Et elle rigole à ses blagues, c’est tellement rare. Elle lui explique sa situation. Et ça la surprend un peu qu’elle soit pas surprise. Du tout. C’est même elle qui la rassure, Jillian, sur le passage qu’elle a emprunté. Elle lui parle d’Altéa, l’endroit dans lequel elle se trouve. Le monde. Et lui pose des questions sur son monde à elle, sur ce qu’elle y fait. Elles passent dix jours ensemble, à parler, s’embrasser, s’enlacer, et c’est beau. Jillian tombe amoureuse, un peu, mais pas vraiment trop. Liebe lui manque, quand après les dix jours, elle se retrouve de nouveau sur Sigan, par accident.
Elle expliquera à personne d’où elle vient, où elle était partie. Et ça passera pour une mauvaise maladie aux yeux du monde.

IV Sur scène, Jillian sourit aux gens. En plein milieu de cette chanson d’amour qu’a fini par devenir, on ne sait trop comment, un de ces plus grands tubes, elle s’accroupit. De façon forte élégante. En mini jupe. Le spectacle qu’elle offre au premier rang est digne de ce qu’elle est. De ce qu’elle a toujours été. Elle prend la main d’un jeune garçon, un peu plus jeune qu’elle. Il a les joues toutes rouges, et il semble avoir chaud, dans cette salle pourtant clairement ventilée. Ca l’amuse, Jillian. Elle sert sa main, lui envoie un baiser, et répète le mouvement avec toutes les personnes qu’elle trouve assez proche d’elle. C’est son truc, le contact au public, elle aime ça. Elle chante, danse, parce qu’elle aime ça, bien sûr. Mais si elle va sur scène, vraiment, c’est pour être confronter aux gens qui l’aiment. Elle aime voir qu’on l’aime.
Elle descend de scène une heure plus tard. Et vraiment, elle a juste envie de s’affaler sur son canapé, et d’être seule. De boire de l’eau, beaucoup d’eau, de manger des confiseries, très sucrées. Et de dormir. Dormir jusqu’à ce que quelqu’un la réveille pour un autre enregistrement, un autre live, ou une autre danse à chorégraphier. Evidemment, c’est pas ce qu’il se passe. Elle entre dans sa loge, tombe face à face avec un manager qui se tape la gueule des mauvais jours. Comme quand il la prend en train de s’avaler une boîte de chocolat blanc. Sans rien d’autre. Que du pur chocolat blanc bien gras.
“C’était quoi ça ? Tu sais que tu dois rester dans les limites de l’imagination des gens. Un fantasme. Un mirage.”
“Et ? Je leur ai donné un peu de chaleur humaine. Ils auront un truc de plus sur quoi fantasmer. C’est pas ça que tu veux ?”
Elle est un chouilla ironique. Mais well. Elle aime pas l’idée d’être juste un rêve inaccessible. Elle déteste ça, même.

V Jillian est assise sur le lit, à côté de son crush d’ado. De son crush d’enfant. De son crush de naissance. Et c’est tellement bizarre. Lidiya devrait pas tarder à revenir, et ce serait bien qu’elle se grouille les fesses, un peu. Genre qu’elle revienne vite. Jelly comprend même pas pourquoi Ilya reste avec elle. Et le fait que ce soit sa chambre à lui n’est pas une réponse convaincante. Parce qu’après tout, c’est pas de sa faute à elle. Elle aurait attendu sur le canapé avec plaisir, mais il se trouve que son père est là. Et il fait flipper, son père. Son meilleur ami rentre dans la chambre, et s’assit à côté d’elle. Et si Jillian est assise entre deux garçons particulièrement agréables à regarder, c’est pas elle qui va s’en plaindre. Ils sont restés comme ça quelques minutes. Sans vouloir tomber dans le cliché, ça a changé le reste de leur vie.
Quelques semaines plus tard, Jillian était bloquée devant le miroir de sa loge à faire des coucous stupides à un Ilya désabusé. Elle a vite rencontré les autres membres du groupe, de son cluster. Un connard, son crush de gamine, le cuisto, p'tit con et p'tit con numéro deux . Elle s’est rendue compte de leur similitude, de leurs différences. Elle s’est rendue compte que ses blagues les faisaient pas rire eux, non plus. Mais que c’était pas vraiment grave après tout, parce qu’ils étaient ensembles, et qu’elle se sentait jamais vraiment seule. Jelly a toujours détesté ça, se sentir seule. Naviguant entre Sigan et Altéa, elle a pu les rencontrer en vrai, pour la plupart. Le seul Néphédien du groupe, c’est la personne la plus détestable qui existe en ce bas monde. Elle souhaite le rencontrer sous aucun prétexte. Moins elle le voit, mieux elle se porte.
Elle passe encore plus de temps qu’avant chez Ilya. Pour voir Ilya. Ou Candide. Et si Lidiya se sent seule, well, Jillian le comprend. Mais elle y peut rien. Lidiya aurait jamais dû être en retard et la faire poiroter avec son frère et le cuisto, ce jour là.

VI Quelques jours après avoir attendu pendant deux heures que Lidiya daigne se présenter dans la chambre de son frère, Jelly courait de nouveau dans les rues de Sigan, à essayer d’échapper à son manager. Et en quelques secondes, Jelly se retrouve transporté cinq ans plus tôt, dans un monde de fleurs et d’animaux en chair et en os. Elle comprend qu’elle est réellement de retour sur Altéa quand elle sent un truc changer chez elle. Et qu’elle sent que la première chose à faire, c’est d’aller voir Liebe. Une fois face à elle, elle comprend, Jillian. Les âmes-soeurs, ça existe vraiment. Et c’est pas forcément les personnes avec qui on devra partager notre vie. Jillian adore ça. Adore que ce soit elle.
Elle va voir le fleuriste, ensuite, se moque de lui, il lui donne une fleur, elle le décoiffe, s’en va. Et repart sur Sigan. Par l’endroit d’où elle est venue. Repasse par là pour retourner voir Liebe. Rencontrer les membres de son cluster qui sont sur Altéa.
Trouve un job, commence à avoir une réputation sur ce monde qu’elle trouve juste frais. Jill, l’humoriste pas drôle de la radio. Et si, au début, elle a peur pour la difficulté, la pression qu’est une double vie, elle laisse vite tomber ses aprioris. C’est difficile, c’est crevant, mais c’est tellement amusant. C’est tellement exactement ce dont elle a besoin.
Pendant les périodes d’enregistrement, de promotions, de lives, elle reste sur Sigan, continue de communiquer avec Liebe par téléphone. Puis dans les périodes où elle est censée s'entraîner, créer des chorégraphie, elle prend sa valise, ses blagues pourries, et déménage sur Altéa. Vit partiellement chez Liebe, essaie de squatter autre part quand besoin est.
Et si un jour, elle meurt de fatigue, au moins, elle sait qu’elle aura vécu sa vie à fond. Comme elle, elle la voulait.

CHRONOLOGIE:

Date d'inscription : 14/04/2018

Ah ouais ok je vois ce que tu veux dire par virage à 180° mdr

rebienvenuuue avec cette cutie là :shon:

j'espère que tu t'amuseras bien avec elle cute

Invité

trop trop belle comme d'habitude. tbe

et puis tu le sais déjà mais le personnage je le trouve beaucoup trop canon aussi. et j'ai hâte pour les liens. yooo

rebienvenuuuuuuue en tout cas.
(trop perf l'avatar allezbye

)

Date d'inscription : 27/02/2018

@Rose Huggins ; Merci coeur

J'espère qu'elle plaira à tout l'monde autant que mes autres cuties yeux

@Adriel Pinkaew ; mdr

ça va les chevilles, sinon ?? jule

Date d'inscription : 30/09/2017

Bien sûr qu'elle plaira à tout le monde fire

Je sens déjà ce que tu voulais dire, le côté humour et tout, en lisant le début de ta fiche, je sens qu'on va s'éclater à te lire avec Jillian, je suis trop contente que tu fasses ce perso love