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 (hurrikane) the other

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Lashay Kane
Lashay Kane
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MessageSujet: (hurrikane) the other   (hurrikane) the other EmptyVen 29 Juin - 23:55

Pseudo/Prénom parle-nous d'toi ! la couleur de tes chaussettes, la douceur de tes coudes, la longueur de tes veuch, accessoirement ta fréquence de connexion et ce genre d'infos sympas tmtc.

Lashay « Lassie » Kanefc : natalia d. ; ©️️afanen, tweek ; nephede ; unique
50%RÉSILIENTE
50%ROUTINIÈRE
50%CURIEUSE
50%BORNÉE
50%COMBATIVE
50%IMPATIENTE
50%ATTENTIONNÉE
50%NERVEUSE
   
Nom complet elle est lashay kane, des souvenirs plein la boîte crânienne. c'est sa vie — elle en est certaine. mais dans une chambre stérile, branchée à une machine, demeure entre vie et mort celle dont elle a emprunté l'existence à son insu. Surnoms lassie, on emploie rarement son prénom complet. des proches aux quasi inconnus, ils usent tous ces cinq lettres comme une évidence, puisqu'elle se présente comme telle la majeure partie du temps. sur le terrain, crosse en main et but en plexiglass dans le viseur, elle est hurrikane : rapide et imprévisible, attaquante aussi frêle d'apparence que solide et acharnée. Naissance 94 line ; dans son enfance, les 10 novembre étaient fêtés en petit comité : un donut acheté à la boulangerie du coin, piqué d'une bougie unique, et un vœu soufflé à deux. puis la situation s'est stabilisée, et le traditionnel donut s'est vu substitué par un gâteau pour deux, plus haut que large, préparé par les soins de son père. équilibré comme une tour de Pise, bougie perchée de travers à son sommet, et coulis chocolaté dont elle raffole… raffolait — aujourd'hui seules les souhaits et l'affection perdurent, de la part de son père, de ses amis, de ses coéquipiers. les délices ne lui caressent plus la langue de la même façon et la mettent en trop piteux état pour qu'elle se risque encore à en déguster. Héritage culturel d'aussi loin que Lassie s'en souvienne, ça n'a jamais été que son père et elle. couffin posé sur le pas de la porte : il lui a avoué avoir eu une aventure d'un soir et s'être vu confier la garde d'un enfant sans s'y être attendu. ses origines à lui tiennent du gaélique : Domhnall, Lashay, ils portent leur marque de fabrique en étendard. celles de la génitrice, par contre, sont inconnues. mais il a toujours eu d'autres récits à conter, d'un monde imaginaire appelé Sigan, où il prétend avoir grandi. bras tatoué d'un compteur figé à une seconde ; et des élucubrations par centaines à la coupe des lèvres. elle adore ces histoires, Lassie, et ce n'est rien d'autre que ça n'est-ce pas ? des légendes pour enfants. Statut célibataire, à réapprendre pas à pas les sensations. la chaleur du toucher, les émotions d'une étreinte. pour l'instant, et depuis déjà trois ans, elle les éprouve avec un rien de perplexité, ne les vit pas avec l'intensité que d'autres y trouvent… elle se laisse le temps, Lassie — comme le préconisent les médecins. attend que son cœur amoché s'éveille pleinement, se consacre entre temps à son sport en s'accordant parfois, rarement, l'étrangeté d'un corps à corps qui ne la convainc qu'à moitié. Orientation ((bisexuelle)). si elle sait apprécier d'un point de vue esthétique, le désir est une sensation étrangère et lointaine qu'elle peine à aviver. son père lui recommande la plus grande patience — assure que l'accident a eu des conséquences mais qu'elles n'ont sans doute rien d'irrémédiable. Lassie, elle n'éprouve pas au premier abord ; il n'y a que du vide, quelle que soit l'apparence. ce n'est qu'après coup qu'elle s'anime, qu'elle s'éveille. avec des efforts, et des émotions et des instants clés qui s'empilent à l'image des pavés d'une pyramide, jusqu'au sommet : de curiosité en confort, de rires à moments forts, liens de confiance tissés de l'autre à elle, d'elle à l'autre. et alors le trouble, et alors l'envie. parfois. pas à chaque fois. c'est comme un algorithme qui s'agence et se répète, trie et sélectionne ; et à la fin, qu'importe que l'autre soit femme ou homme : c'est une âme qui la touche et lui confère la sensation grisante d'être vivante. Finances $$$$$$. dans la moyenne, et les stellars sonnants et trébuchants qu'elle encaisse ne servent qu'à maintenir l'équilibre auquel elle ne pouvait même pas aspirer autrefois. parce qu'ils s'effondrent au creux d'une bourse vide pour chuter directement jusqu'aux poches des créanciers.

Univers spectre d'orange et de gris, Néphède et ses atours rubigineux. Néphède, croit-elle, puisqu'elle y vit et n'a rien connu d'autre que ses contrés ternes et l'enfer de métal de sa sombre capitale. Occupation(s) l'exy rythme son quotidien d'entraînements, d'acharnement et de compétition. exaltant, éreintant, revigorant : elle se sent entière, enfin, crosse en main, cernée de terrain à perte de vue, attention rivée sur les murs de plexiglass marquant les buts. Particularités l'apparence est humaine, trompeuse. l'épiderme, lorsqu'il se déchire, diffuse un puissant colorant auquel on doit de lui penser le sang rouge — mais à l'intérieur des circuits, le liquide qui la maintient en vie se pare du bleu typique des androïdes siganais. Lassie 2.0 est un être hybride à son insu, IA siganaise et conception sigano-néphédienne. une imposture, rien de moins, menant l'existence de la véritable Lashay Kane qui, elle, s'égare dans les affres d'un coma déjà long de cinq ans. Lien(s) cosmique(s) soulmate ; elle a en mémoire le souvenir d'un lien tangible, de manifestations qui la laissaient fébrile. n'a pas conscience de l'identité qui s'y rattache, et cherche la réponse sans trouver de clé à ce mystère — le choc de l'accident a vraisemblablement rompu le lien. ou sa brève mort peut-être, à moins qu'il ne s'agisse du coma qui a suivi. peu importe ; l'essentiel, c'est ce vide flagrant qu'elle ne ressent même pas comme un manque, qu'elle ne ressent tout simplement pas du tout. Keywords humanoïde + substitut + secrets. 


we are all astronauts elle se sait humaine, Lassie
parce qu'elle connait les sensations — la caresse de la brise à l'approche de la nuit, la chaleur des rayons perçant les nuages opaques, les larmes du ciel, la piqûre d'une éraflure, la tendresse d'une paume contre la sienne, le manche lisse et solide d'une crosse entre ses phalanges habiles, le choc brutal qui fait tourner la tête lorsque les corps heurtent le plexiglass avec toute l'intensité de l'élan accumulé.
elle est vivante Lassie, elle est réelle, n'est-ce pas ? elle le sait, elle le voit, et chaque jour qui s'égrène affine un peu plus sa perception des émotions, l'intensité de son humanité.
elle y croit,
et oh comme elle s'égare.

ses coéquipiers s'amusent à la dire cuirassée : il en faut beaucoup pour l'érafler. elle marque, s'orne aisément de bleus violacés, mais la peau rechigne à se déchirer. et quand elle cède, elle se régénère rapidement : un jour ou deux, et l'épisode n'est plus qu'un lointain souvenir. surprenant ; mais pas tant lorsque l'on découvre que ses pairs androïdes se remettent en quelques secondes tout au plus. la différence, c'est que l'organisme et l'épiderme artificiel de Lassie possèdent un pourcentage de biocomposants largement plus élevé que ceux habituellement employés à Sigan.

androïde pétrie d'artifices, plus vraie que nature. elle porte des lunettes pour lire et fixer les écrans. compensation nécessaire, écran de verre repositionnant correctement l'image sur la rétine : parce que Lashay a toujours été hypermétrope, la découvrir miraculeusement soignée n'aurait été que trop surprenant.  

il paraît que l'accident l'a cassée. à un degré tel qu'on la qualifie de miraculée : il y a cinq ans, le personnel médical songeait à la débrancher et l'aurait sans doute fait si, acharné, son père ne s'était organisé pour lui aménager une chambre et des machines à la maison. aujourd'hui, elle semble intacte, Lassie, mais en apparence seulement. extérieurement tout va bien, à l'exception de douleurs chroniques au genou droit (notamment accentuées par l'humidité) et de raideurs occasionnelles dont elle n'oserait se plaindre — pas alors qu'on avait diagnostiqué la perte probable de la mobilité de sa jambe.
les véritables dégâts touchent aux organes. nourriture ou boisson, il n'y a pas grand-chose qu'elle puisse consommer sans un brutal rejetrien, à vrai dire. douleurs abdominales et, dans les pires des cas, étouffement, convulsions, perte de conscience, elle a tenté plus d'une fois et suffisamment regretté ou choqué son entourage pour choisir de ne plus recommencer. même s'il est terriblement morne de regarder les autres se faire plaisir, là où elle est condamnée pour sa part à n'avaler à toute heure du jour et de la nuit que la même boisson bleue, nutritive et énergisante, conçue pour fournir à son corps tout ce qu'il ne peut récupérer dans les aliments proscrits. elle a entendu son père qualifier de thirium cette mixture dépourvue de goût, mais le nom affiché sur l'étiquette est x-sense.

si les siganais s'appliquent à maintenir les différences entre humains et androïdes, le père de Lassie a effectué le travail inverse. Domhnall a aboli les signes distinctifs associés aux robots : physiques (LED bleue à la tempe, barcode à la nuque) et modifié les particularités fonctionnelles. le taux plus élevé de biocomposants employés pour sa conception impose plus de temps de recharge : les composants s'épuisent plus rapidement et doivent être renouvelés, telles des cellules humaines, et son organisme demeure en état optimal s'il est bien alimenté. mais plutôt que d'être branchée telle une vulgaire voiture électrique, Lassie use de son système digestif artificiel le jour : elle boit, et peut même s'offrir le luxe de faire passer le x-sense pour un cocktail en soirée, mis en valeur au creux d'un verre fancy, parasol métallique décorant le rebord. la nuit, elle est branchée à un appareil qui lui fournit ce qu'il lui faut durant son sommeil.

elle dort, Lassie. spécificité offerte par un double programme : mise en veille et rêves artificiels voués à lui donner l'illusion de traverser les nuits tel que le fait le commun des mortels. la mise en veille s'enclenche de deux façons : automatiquement, au terme d'une période de fatigue induite par un surplus d'activité ou une prolongation du temps d'éveil ; ou de manière provoquée au terme d'une période d'inactivité (position allongée et paupières ouvertes ou closes sans mouvements intenses, au-delà d'un laps de temps donné). à l'instant où la veille se lance, un programme s'active, piochant et permutant aléatoirement des données issues de sujets d'actualités, de souvenirs de la journée ou plus anciens, de films, de musiques, etc, afin de les retranscrire en scénario et en images. courts-métrages improbables et fascinants, à l'instar d'un rêve, mais entièrement produits par ordinateur, sans intervention humaine.

sa mémoire est un tissu de vérités dérobées, d'épisodes volés ; probablement l'aspect le plus complexe de sa fabrication. connectée à une interface cerveau-machine, le cerveau végétatif de la véritable Lassie s'est vu soumis à des stimulis et images subliminales. les signaux ainsi provoqués ont été récupérés, répliques de l'encodage cérébral (conversion d'information externe en une construction neurologique) d'une quantité remarquable de souvenirs (tandis capitaux, tantôt mineurs) fournis par Domhnall ou récupérés chez sa fille pour être précieusement stockés sur une puce. c'est cette puce qui a ensuite été implantée dans le système de l'androïde créé à l'image de Lassie. les fréquences cérébrales sont déchiffrées et retranscrites ; c'est un peu comme démarrer un ordinateur à partir d'un disque d'initialisation quand le disque dur est endommagé.
forcément, il y a parfois des ratés. des données non prises en compte, non récupérées parce que non recherchée. Domhnall continue de récupérer des signaux chez sa fille et les ajoute progressivement à la puce, guidé dans sa quête de souvenirs spécifiques par les expériences ou rencontres que lui mentionne le substitut androïde.

de toute façon, personne ne reproche à Lassie ses prétendus oublis. il est comme communément admis que ces pertes de mémoire partielles sont l'effet du temps ou de l'accident.

il y a tant de choses qu'elle ne sait pas. le passif de son père, par exemple, tient encore du mystère.
elle peut remonter à tout ce qu'a vécu son alter ego humain : la maison d'enfance, dans la backcountry. l'atelier de son père, curieux terrain de recherches scientifiques complexes. demeure de campagne abandonnée alors qu'elle n'était âgée que de cinq ans ; ou était-ce une fuite ? chaotique et précipitée. elle ne sait plus. mais elle sait le matériel et les recherches enfouis dans le coffre avec leurs maigres possession, et le décor qui l'a vue naître, laissé derrière. de plus en plus difficile à percevoir, jusqu'à n'être plus qu'un point à l'horizon.  
situation précaire, à vivre dans la bagnole, à se déplacer sans arrêt. le verre brisé étalé sur le pavé pour glisser une main à l'intérieur, enclencher la poignée et déverrouiller la porte ((il riait, son père, disait qu'à Sigan rien n'aurait été si simple : que tout est robotisé, reconnaissance visuelle, empreintes — accès simplifié pour les propriétaires mais complexifié à souhait pour les voleurs, dans un univers où le corps, l'identité, fait office de verrou, de clé)).
l'arrivée à la capitale, bâtisse abandonnée squattée quatre années durant : cachés derrière les vitres crasseuses, parfois cassées ; masqués par les tags et les ravages du temps. des palettes assemblées en guise de canapé, surmontée de coussins récupérés, rafistolés. meubles trouvés sur le bas-côté, monté jusqu'à « leur étage ». les affaires amenées de leur ancienne maison, étalées autour d'eux. comme un véritable appartement, des tonnes de couvertures compensant le manque de chauffage. les expériences qui le fascinaient, qui le dévoraient.
elle ne sait pas ce qu'il a fait et vécu au-delà de ça : le compteur sur son avant-bras, figé à une seconde, qui susurre le nom de Sigan et lui rappelle jour après jour combien il avait tout, et a tout perdu. encore amer, ex chercheur spécialisé en robotique et rattaché au plus hautes sphères du gouvernement, avant que sa fascination pour les androïdes ne le perdre. le créateur idolâtrant ses créations — hérésie. à trop vouloir en faire, trop vouloir leur offrir une qualité de vie que tous étaient réfractaires à leur accorder, il s'est fait les mauvais ennemis, s'est inconsciemment enterré jusqu'à se faire accuser à tort d'être un ennemi de l'ordre public et un allié d'androïdes dissidents. entre moisir en prison ou faire usage de l'un des secrets d'état dont il avait eu vent auparavant, le choix a été rapide, une évidence — et le fog de Néphède a succédé aux lumières de Sigan qu'il laissait derrière lui.

lassie, lassie c'est l'enfant abandonnée au milieu de couvertures entassées au creux d'un carton. lassie c'est l'histoire de quelques heures soldées par des stellars, d'un service crasse — papa était juste allé aux putes un soir de désespoir,
n'avait pas prévu d'écoper d'un souvenir à la clé, neuf mois plus tard.
laissée sur le pas de la porte de son appart, un soir de noël, comme une moquerie cruelle. sur la note brouillonne, un tracé énervé : j'peux rien en faire, elle ma d'jà mise dans la merde. impossible de taffer d'puis qu'elle est née. prends la toi. ou laisse là ailleurs, débrouille-toi, j'ai fait ma part.
pas de prénom, pas de date. âgée de deux mois environ, selon l'employée de la pharmacie d'à côté.
et il est resté un peu con, papa, à regarder gigoter cet humain miniature dans son carton là il était plus accoutumé à fournir des robots dans des boîtes. plus habitué à leurs besoins, aussi. mais elle l'a fasciné, créateur idolâtrant sa création, encore, et il a fait de son mieux, maladroitement mais sûrement.

à l'instar de l'original, Lashay 2.0 est aussi née du désespoir. Domhnall bouffé par la peine, Domhnall bouffé par les regrets, Domhnall bouffé par les remords plus que tout. parce que c'était un peu sa faute, si sa gamine gisait dans un lit gris, ramenée à la maison après que l'hôpital ait réclamé avec insistance qu'il accepte de la débrancher.
c'était un peu de sa faute, la faute à ses dettes non réglées vis-à-vis des Sharks, la faute à son obsession pour les machines et la technologie et à son besoin permanent de s'offrir encore et encore de quoi créer, jusqu'à ce que les créanciers réclament leur dû arme au poing. c'est pas le genre de choses avec lesquelles on vit bien : le souvenir d'avoir tenté de fuir pour sauver sa peau, d'avoir croisé sa fille, vu la panique et l'incompréhension et l'inquiétude brûler dans son regard, et d'avoir enfoncé l'accélérateur pour ne pas se laisser distraire par ses appels, par les craquements immondes de son corps d'adolescente heurté par une voiture, par la vision de sa gamine inerte sur le pavé disparaissant à travers le rétroviseur.
il est revenu plus tard, pour découvrir qu'elle avait été sauvée par l'un des membres du gang, trop nouveau à l'époque pour se détourner sans un regard. secours appelés d'urgence, coma et incertitudes depuis.
Lassie 2.0, elle venait de là : liberté rachetée à coup de promesses et d'argent volé pour enfin satisfaire les paiements, puis solitude, détresse, et les pièces qui s'assemblent comme une évidence pour créer à l'enfant perdu un double androïde, triste tentative de duper la solide.
copie conforme du corps à l'esprit — activation artificielle des neurones impliqués dans l'encodage des souvenirs de Lashay, puis transfert des données sur une puce introduite dans l'androïde jumeau et déchiffré par l'ordinateur lui faisant office de cerveau.
(elle est humaine Lashay elle se souvient elle a grandi elle a vécu elle est humaine, ok ?)

et fatalement, comme tout substitut digne de ce nom, elle est vouée à être désactivée et ranger au placard le jour où sa véritable identité aura émergé de son long coma.

tous les matins il lui embrasse le front, lui dit qu'il l'aime, lui souhaite une bonne journée et part au travail. et Lassie, elle vaque à ses propres occupations sans se douter qu'au laboratoire où il fait ses recherches, son père conserve aussi avec soin le corps de la véritable Lashay, celle qu'il aime vraiment, branchée à toute une série de machines ; incapable de perdre espoir en un réveil.
mais il tient à elle, malgré tout ; à cette usurpatrice attachante qui se fraye malgré lui une place jusqu'à son cœur, au risque de changer la donne.

Lassie est un peu à Dom et un peu à la collaboratrice siganaise (ancienne collègue) qu'il a réussi à contacter en quête d'aide. Lassie est un peu un pansement et un peu une expérience, tout à la fois, soumise à des check up réguliers dont elle ne comprend pas tout à fait l'enjeu, et elle s'y prête en acceptant simplement l'idée que son père est très inquiet pour elle et préfère ne pas la livrer à la médecine sportive et à toutes ses dérives (dopage, examens faussés et tant d'autres).
mais elle est vraiment libre lorsqu'elle est avec Sami — Sami qui fait partie des premiers souvenirs qui lui soient brutalement revenus à son réveil,
Lassie n'est pas entièrement à Dom et c'est la raison pour laquelle elle possède des souvenirs sans tri, sans filtre, même celui de "son" père l'abandonnant dans une marre de sang pour sauver sa propre vie. parce que c'est le jeu, on le fait entièrement ou pas du tout — c'est c'qu'elle a imposé, moqueuse, la collègue.
et peut importe qui détient quel pourcentage de sa carcasse de métal, Lassie est tout bonnement à 100% un cobaye.
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Lashay Kane
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MessageSujet: Re: (hurrikane) the other   (hurrikane) the other EmptyVen 29 Juin - 23:55

No thoughts, no prayersCan bring back what's no longer there
alive
2013 Il y a une photo sur le bureau, face contre la surface de bois ; même ainsi clouée au sol elle le nargue, il ne peut pas travailler, pas comme ça. Il ne peut plus rien faire, à vrai, depuis son retour ; depuis qu'il l'a vue dans cet état, semblant si fragile au creux de ces draps blancs, de ces murs blancs, de cette chambre blanche, aseptisée, sans vie.
Entre ses phalanges la matière tourne, et tourne. Il en caresse la surface du bout des doigt, ferme les yeux avec le souhait illusoire d'y retrouver la courbe du sourire de sa fille. Ce serait apaisant, même pour de faux, de…
de la voir—

il se fige, pense, imagine. C'est un peu insensé, une entreprise machine, sans les moyens du gouvernement siganais. Pure folie, du fin fond de son semblant d'atelier, tout juste muni de pièces néphédiennes. Ce serait complètement fou même,
mais l'idée a surgi, l'a pris comme une fièvre, et il n'est pas certain de pouvoir se raisonner.
Il ne peut pas la réveiller, n'en a pas la capacité, mais il pourrait… il pourrait, avec un peu d'aide, la créer. Juste le temps de— juste le temps d'attendre qu'elle s'éveille pour de vrai.

breathing
2015 Il y a l'avant — avant l'accident ; la vie, la vraie, avec ses plaisirs simples, presque futiles — et l'après, cette impression permanente d'être… d'être différente. c'est l'un de ces instants où l'existence, fragile, vacille sur ses bases et s'effondre, balayant tout ce qui a auparavant constitué la normalité. il a suffi de quelques secondes, vraiment : l'image déstabilisante de son père en péril, tentant de fuir la hargne d'un gang réclamant remboursement de ses dettes, un pas trop précipité dans la rue — des phares, le crash. puis l'obscurité.
deux ans de sommeil sans rêve, coma déclaré sans retour.

Les paupières qui s'ouvrent comme pour la première fois.
C'est le cas, même si ça ne devrait pas.
Il y a la peur. La lumière, les bruits, le froid, et l'éveil des sensations. D'un coeur qui s'affole, de la vie s'écoulant dans ses veines, de l'envie d'exister.
Ses pas s'enchaînent, maladroits ; un pied devant l'autre, et les genoux flageolent. Un homme la rattrape par les bras, nez chaussés d'une épaisse paire de lunettes et lèvres étirées en lune joyeuse. Elle recule brusquement, ne veut pas qu'il la touche. Elle n'a pas conscience, il est— Papa, elle énonce de façon un peu mécanique, comme des données savamment insérées, machinalement régurgitées, mais hargneuse aussi, chargée de relents de rancœur. Elle plisse les sourcils et les souvenirs l'envahissent et— Peux-tu me pardonner ? il murmure, sourire évanoui au profit d'un regard hanté. Elle serre les lèvres.

X Obéir
X Se rebeller

Le monde soudain se limite à ces deux possibilités, et une lutte se déchaîne en son fort intérieur. Des algorithmes contraires qui la bombardent de douloureuses réminiscences et lui souffle un non amer, baigné de larmes,
et l'autre, le penchant naturel qui lui impose de s'exécuter. L'homme a donné un ordre et—
(obéis) (non, je ne peux pas) (obéis) (je veux pas) (obéis !) (il m'a trahie) elle est comme prisonnière d'une barrière rouge contre laquelle deux volonté inverses se déchaînent,
mais elle est si fatiguée, si fragile encore,
Papa, elle répète lentement, une syllabe après l'autre, et n'est que douceur à présent. C'est un assentiment, et c'est plus facile ainsi, même s'il lui est difficile d'accepter l'étreinte baignée de larmes dans laquelle il l'attire.
Incertaine encore ; mais ça lui passera.

Hey— hey !
Elle ne sait pas ce qui lui a pris. Elle a juste. Stoppé cet homme en pleine rue, agrippé par le bras un pur étranger, parce que— parce qu'elle l'a rêvé ?
Rêve ou réalité ? Il apparaît dans les dernières images. Du sang sur les mains (celui de Lashay), et les traits bardés d'émotions.
Elle ne sait pas si elle devrait, et c'est nouveau, une sensation incroyable : de la… confiance ? Qui s'épanouit en elle sans crier gare.

Lassie, autrefois pleine de vie, laissée bourrée de doutes et d'insécurités et de méfiance par l'accident. Lassie si prudente, les yeux toujours rivés sur les feux avant de traverser, depuis que papa l'a ordonné ; Lassie qui peine tant à s'attacher, anesthésiée des sentiments.
Lassie qui sans crier gare s'est jetée hors d'un passage piéton pour rattraper cet inconnu, bafouant toutes les règles instaurées depuis son réveil.
Je, hm, on ne s'est pas— déjà vus ? Il la fixe la bouche ouverte, comme s'il était confronté à un fantôme. Elle bat des paupières, lentement (tic. tic. tic.). Et puis, quelque chose lui dit qu'il met un temps indécemment long à répondre, cela fait très exactement — 43.2348 secondes, elle énonce sous le regard interloqué de l'étranger ; bat en retraite, Ça veut sûrement dire… je suis désolée ! J'ai dû vous mettre mal à l'aise. Vous n'êtes pas obligé de répondre, je n'aurais pas dû— désolée, elle bafouille, fait déjà presque demi-tour mais. Hey ! il relance, la stoppe à son tour, par l'épaule cette fois. Lâche aussitôt prise. This is— this is so weird. You haven't change at all, how is it even possible ? It's been two whole years, I mean— Oh, oh c'était ça. Ce n'est pas grave, c'est vrai qu'elle est restée la même, bloquée dans son corps d'adolescente et, et c'est vrai que c'est déstabilisant, c'est aussi étrange pour elle de songer qu'elle n'a réellement plus 19 ans. Elle le gratifie d'un sourire éblouissant. C'était— c'était vraiment toi ! C'est toi qui m'as sauvée. Il a l'air incertain, mais ce n'est pas grave, elle se sent…
se sent déjà un peu moins seule dans ce monde hostile.

2018 La crosse racle le sol avec dextérité, guidant la balle à travers le terrain sous les cris enfiévrés des spectateurs, pour la loger droit dans le champ de mire du second attaquant. Il pivote, évite, bouscule, frappe ; elle se projette en avant, Lassie, récupère la passe. Perçoit du coin de l'œil le duo de projectiles humains qui fond sur elle, défenseurs adverses. Une feinte et elle croise au dernier moment, laissant filer la balle sur leur gauche alors qu'ils esquissent un mouvement dans le sens inverse et ragent en s'apercevant du stratagème — commun, mais efficace. L'un d'eux se détourne aussitôt pour repartir en chasse de la cible générale ; l'autre ne se donne pas cette peine, et en pensées Lassie compte les secondes avant l'impact : 3, 2, 1 — la masse de muscles et de rage la heurte de front à pleine vitesse, la propulsant sans retenu contre le plexiglass. Ça gueule, ça applaudit, ça hue, les sons s'entremêlent en un brouhaha assommant ; elle secoue la tête, tente de reprendre ses esprits. Coup de sifflet. Quelque part sur le terrain, une crosse heurte brutalement le parquet. Elle perçoit les éclats de voix, les joueurs qui se cherchent, se bousculent : son capitaine contre l'attaquant de tout à l'heure. L'arbitre s'interpose, peine à s'imposer au départ mais les sépare brutalement, avant de se pencher vers elle, énergique et directif. Elle n'entend pas vraiment ce qu'il dit — ça lui siffle aux oreilles, mais sur les lèvres d'un coéquipier elle déchiffre que c'était un sale choc, qu'en plus d'être sonnée elle doit bien s'être fait éclater l'épaule.
Mais elle n'a pas mal, elle est juste un peu. Juste un peu déboussolée. On lui parle encore, elle secoue la tête, fait mine de se relever. On tente de la retenir au sol, le dilemme habituel s'impose :

X Obéir,
X Se lever,

Mais elle sait d'expérience que c'est le genre d'ordres qu'il n'est pas grave d'enfreindre, alors elle résiste et se hisse sur ses jambes. Les secoue, l'une après l'autre, bouge les bras, les épaules ; pas de douleur. En face, pas de choc ; y'a juste un sourire un peu blasé, surtout surtout soulagé, et une claque sur l'épaule qu'on avait crue fichue. Soit t'as une veine d'enfer, soit t'as vraiment une putain d'ossature incassable, il rigole, et elle le bouscule un peu, en rit aussi en fronçant les sourcils, tempère : N'importe quoi. C'était juste— plus de peur que de mal. Le choc n'était pas si intense, tu sais. Il est dubitatif mais lâche l'affaire, ils ont une partie à disputer.
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MessageSujet: Re: (hurrikane) the other   (hurrikane) the other EmptySam 30 Juin - 0:01

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MessageSujet: Re: (hurrikane) the other   (hurrikane) the other EmptySam 30 Juin - 0:12

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MessageSujet: Re: (hurrikane) the other   (hurrikane) the other EmptySam 30 Juin - 0:47

ENFIN CETTE FICHE keurkeur hairflip clyde cries
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MessageSujet: Re: (hurrikane) the other   (hurrikane) the other EmptyMar 3 Juil - 12:29

ELLE EST SI BELLE larmes bunnies
je l'aime déjà et je te love toi aussi kr
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Jillian Samuels
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MessageSujet: Re: (hurrikane) the other   (hurrikane) the other EmptyMar 3 Juil - 16:44

Elle est tellement belle yeux
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Eliott Rietveld
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MessageSujet: Re: (hurrikane) the other   (hurrikane) the other EmptyJeu 5 Juil - 20:41

toujours plus dans l'awesome pour tes perso jule
elle est parfaite et jolie et géniale rougit
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MessageSujet: Re: (hurrikane) the other   (hurrikane) the other EmptyVen 6 Juil - 17:55

depuis le temps fire
et fucking cenit, cette fille est un canon. inlove
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MessageSujet: Re: (hurrikane) the other   (hurrikane) the other EmptyMer 11 Juil - 20:16

pas trop tôt srx Rolling Eyes
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