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Nephtys Carmichael
Nephtys Carmichael
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MessageSujet: years back (gali)   years back (gali) EmptyMar 21 Aoû - 23:52

J-60
Elle court. Elle continue à mettre un pied devant l’autre malgré la douleur. Ce monstre lui a clairement déplacé quelque chose, ou coincé un muscle, ou tordu un truc, elle sait pas. Mais ça fait mal, juste très, très mal. Elle continue de courir. Elle doit transmettre le message à Galileo Bruni. Elle doit transmettre les mots que lui a dit Ajay, ce qu’il lui a dit. C’était beau (putain). Et Galileo doit l’entendre. Surtout qu’il est resté là-bas Ajay. Qu’il y a de fortes chances qu’il soit mort, déjà. Et ça fait que quelques minutes qu’elle l’a laissé. Elle aurait dû y retourner, elle aurait dû. Mais Nephtys est pas si courageuse que ça. Nephtys est pas une fille brave qui prend les coups pour les autres. Non. Nephtys donne les coups, même à ceux qui le méritent pas forcément. Elle s’étonne même de se sentir coupable d’être en vie. Mais Ajay c’est différent. Un homme l’attend chez lui. Et elle, c’est différent. Personne l’attend, vraiment. Juste la mort, dans si peu de jours, si elle trouve pas un moyen de se casser d’ici. Elle croise des gens qui la regardent de travers. Oui, elle est couverte de sang et d’une substance clairement pas Altéenne. Oui, elle a probablement l’air d’une dégénérée, d’accord. Mais à cet instant précis, elle en a rien à faire. Elle veut juste trouver Galileo Bruni, et lui dire qu’Ajay l’aime. Et qu’il est probablement mort. Et que Nephtys peut bien prendre tout le courroux de cet homme, parce qu’elle l’a laissé là-bas et (merde), elle s’est rarement sentie aussi coupable de toute sa vie. Enfin. Si. Ce qu’elle a ressenti lors du viol, lors du suicide de Jean, c’était bien supérieur à tout ça. Mais c’est juste, la même sensation, l’exacte même sensation. Juste en moins prononcée. Et ça la bouffe de l’intérieur. Elle court, boite probablement, risque pas vraiment d’aller loin. Et quelques mètres plus loin, elle s’écroule. Elle remarque que tardivement qu’elle pleure. Et elle souffre. Et c’est douloureux. Elle sent une poigne ferme sur son épaule, elle relève les yeux. Et cette crinière rousse, elle la connaît. C’est Jamie qu’est là. Mais le premier réflexe qu’elle a, c’est de vouloir s’éloigner. Parce que si Jamie la récupère, elle la laissera pas ressortir de sitôt. Et que Nephtys doit sortir. Pour trouver Galileo, pour lui parler, pour lui dire le message, pour lui dire que Ajay l’aime, et qu’il est probablement mort. Jamie la force à se relever, et l’aide à marcher jusqu’à sa moto. Elle la met dessus, et lui enfile un casque de force. Et elle démarre. Nephtys s’est jamais sentie aussi mal sur une moto, de toute sa vie. Elle a juste envie de sauter, et de courir, de s’en aller. Ajay est mort, probablement. Et si c’est le cas, c’est uniquement sa faute, à elle.
---

Deux mois qu’elle cherche Galileo Bruni sans relâche. Elle passe ses journées à ça. Elle se pointe même plus au garage, et si Jamie lui a demandé plusieurs fois ce qu’elle faisait, Nephtys a jamais répondu. Parce qu’elle veut pas répondre. Parce que tout ça, c’est de sa faute, et qu’elle doit le régler seule. Puis elle connaît Jamie, elle lui dirait probablement d’arrêter de chercher, que ça sert à rien, qu’elle risque de rien trouver. C’est pour ça, que Nephtys lui dit pas. Parce qu’elle arrêtera jamais de chercher. Tant qu’elle aura pas trouver Galileo Bruni, elle s’arrêtera pas. Puis, elle est proche, elle le sent. Deux mois qu’elle cherche non stop, elle sait qu’elle est proche. Elle le sait, elle le sent. Elle a engagé un détective privé. Et elle sort son téléphone lorsqu’il vibre dans sa poche. C’est lui. Il l’a trouvé. Nephtys retient sa respiration le temps qu’il lui donne l’adresse. Elle se lève, prend sa bécanne, et fonce. Elle dit ni bonjour, ni au revoir, ni merde à Jamie, elle fonce. Probablement un peu trop vite pour la limite autorisée, mais c’est pas grave. Rien aujourd’hui n’est grave, outre ce qu’elle s’apprête à dire à Galileo.
Elle arrive à destination, hésite quelques minutes à l’entrée, et finit par toquer à la porte. Elle se sent pas forcément bien, elle a les mains moites et elle transpire, un peu. C’est pas visible, heureusement, mais elle, elle le sent. Bien. Elle attend qu’on ouvre la porte. Et lorsque c’est le cas, elle relève les yeux. Elle s’attend à voir quelqu’un de l’âge d’Ajay, c’est pas le cas. Elle s’attend à voir quelqu’un dont les cernes ont creusé le visage par manque de l’être aimé, c’est pas le cas.
Elle s’attend à voir quelqu’un d’inconnu, c’est pas le cas.

Leo…

Le prénom reste suspendu à ses lèvres quelques instants. Semble résonner à ses oreilles pendant plusieurs minutes, qui sont peut-être juste probablement des secondes. Et Nephtys réagit pas. Parce qu’elle s’est forcément trompée d’endroit, elle s’est forcément trompée d’adresse. Leo peut pas être Galileo Bruni. Leo peut pas être l’homme d’Ajay. Et en toute honnêteté, elle est même étonnée que Leo puisse être encore vivant.
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MessageSujet: Re: years back (gali)   years back (gali) EmptyVen 24 Aoû - 21:13

le king a quitté la demeure en compagnie de la gamine. gali n'a aucune honte à ressentir un certain confort en leur absence, une certaine libération. il lui semble que, depuis le retour d'ajay, depuis l'arrivé de la gamine, les choses s'enchainent beaucoup trop rapidement et le king cherche une perfection que l'ancien prostitué ne comprend pas. il fronce des sourcils de plus en plus souvent, à dévisager son fiancé courir à gauche et à droite pour des idioties tel qu'un jouet coûteux dont opal ne veut pas et des activités beaucoup trop conviviales pour gali. il ne sait pas quoi en penser. il ne sait pas comment en parler ; il veut juste le retrouver. une part de lui, puérile et jalousie, met la situation sur le dos de la gamine et aimerait tellement qu'elle disparaisse. il lui arrive souvent de se dire que, peut-être, son père voudrait s'en occuper. que nikita aimerait bien avoir une nouvelle petite fille dans les pattes et que la vie serait plus facile, sans elle. mais son regard s'attarde sur le visage du king, lorsqu'il voit la gamine, et malgré toutes les réticences qu'il a, face à la situation, il ne peut nier le bonheur d'ajay. l'éclat dans ses yeux, et dans ceux d'opal, aussi. et aussi dans les siens, peut-être. gali a encore du mal à réellement savoir s'il veut une famille, s'il veut participer à une telle chose. il aurait cru, après tout, avoir un certain moment pour y penser, avant qu'ajay aborde le sujet des enfants. car s'il a toujours su que le king aimait trop les gosses, gali savait également qu'il les détestait. la présence de la petite blonde le fait encore grimacer. il a du mal avec le fardeau qu'elle représente, toute l'attention qu'il doit y apporter. il peine à se rappeler des repas qu'il doit prendre et s'occuper de sa propre santé, et craint certainement être incapable de s'occuper d'elle correctement. il n'est pas une personne responsable, il ne l'a jamais été. le king, de son côté, l'est beaucoup trop. il essaie peut-être de compenser ce que gali n'est pas. mais le siganais sent qu'il a quelque chose d'autre, aussi, derrière tout cela. un excès certain dans ses gestes dans sa manière d'agir. il suffit de voir le trop plein de choses qu'il fait et la perfection qu'il essaie d'atteindre. les activités trop nombreuses. les repas trop parfaits. les jouets trop nombreux. les sourires presque trop innocents et, quelque part, même si gali ne l'ose pas le penser réellement, le manque d'ajay, dans les gestes.
il a l'impression, parfois, que l'homme n'est pas réellement là. qu'il joue un rôle. un rôle qui est peut-être beau, dans les sitcom ou dans les films, mais qui fait grimacer gali. qui lui donne l'impression de ne pas être chez lui, de ne pas être avec l'être humain, et surtout, de faire tâche, au milieu de cette perfection que le king essaie d'instaurer, d'installer dans leur famille.
ce que ajay cherche à créer dans la demeure lui ait totalement étrangé et lui fait peur. mais les lèvres restent scellées et gali espère, fort, que la chose se ternira avec le temps. il se dit, avec un espoir faible, qu'il ne s'agit que d'un côté de ce voyage cauchemardesque dans un autre monde horrible.
il profite, alors, avec certes un peu de honte, des instants de silence. des instants seul dans la demeure, sans la fillette et sans l'homme. gali reste assis sur le canapé un long moment, les yeux fermés et la tête vers l'arrière, tenté par le sommeil. il ne le trouve que rarement, pourtant, mais il le sent dans chaque membre de son corps, avec les derniers événements. il ne sait pas, au final, sur quel pied danser avec ajay. il lui semble découvrir une nouvelle personne. l'ouverture complète de leur lien le soumet à des élans émotifs qu'il ne peut totalement décrire venant de l'homme, et ne fait qu'accentuer le bordel dans sa tête. il ne sait pas quoi faire. et il se doute, d'une certaine manière, que ce sentiment lui vient d'ajay.
il aimerait l'aider à avancer, trouver des réponses, mais gali ne sait pas d'aider lui-même et doute être capable d'aider l'homme. il se contente de rester présent à ses côtés et espérer que les choses ne deviennent pas pire. il se contente de croiser les doigts et d'espèrer qu'ajay revienne vers lui, comme il l'aime, et qu'il cesse de s'éloigner vers cette vie modèle dans laquelle gali ne sait pas s'il serait capable de le suivre. il ne sait pas. il préfère ne pas y penser, pour le moment. chaque chose en son temps ; l'ouverture du cabaret lui prend déjà beaucoup de temps, comme les rénovations de leur maison parfaite, et la gamine n'arrange pas les choses. il ne possède que peu de minutes pour respirer. c'est une chose qui lui fait plaisir, car il n'a pas le temps, au final, de trop s'inquiéter sur le comportement étrange du king. d'en avoir peur également.
un sursaut le prend, lorsqu'un bruit résonne, venant de la porte. des coups. gali fronce des sourcils et regarde son téléphone, consulte son horaire. mais aucune livraison de meuble n'est programmée pour aujourd'hui, et personne ne lui a envoyé de messages, pour le voir. le corps est las et il lui faut un moment, pour se redresser. l'ancien prostitué passe ses doigts dans sa crinière et bouge la tête, légèrement, dans une tentative de faire craquer son cou, sans y parvenir. il traverse l'air ouverte de la grande demeure et se rend à la porte qu'il ouvre, doucement, un sourcil haussé et une moue un peu dérangée contre ses lippes. il aurait aimé se reposer. il aurait aimé avoir un moment de paix un peu plus long, mais en vérité, il est également comblé par la diversion. il n'avait pas envie de se perdre dans ses pensées, surtout pas à ce sujet là. il ne veut pas s'inquièter pour ajay. il ne veut pas imaginer le pire.
le sourcil prend de la hauteur, sur son visage, face à l'inconnue. gali la dévisage en silence, un moment, avant que la surprise ne prenne place, sur ses traits, lorsqu'elle ouvre la bouche. il ne la reconnait pas. il sait, d'abord, qu'il n'a jamais couché avec elle, car l'ancien prostitué n'a jamais couché avec une femme de sa vie. il essaie de se souvenir de ses collègues du trottoir, mais les souvenirs sont flous, trop souvent. les drogues et l'alcool étaient beaucoup trop présents, à cette époque de sa vie. les gens encore plus, peut-être. il s'est noyé dans les vices à défaut de se noyer lui-même. et encore, il a voulu essayer, plusieurs fois, de s'innonder de l'intérieur. non, c'est gali. qu'il finit par dire, d'une voix un peu brusque, car au final, il n'apprécie pas cette période de sa vie. ajay en reste l'un des seuls beaux souvenirs et encore, il sait que certaines choses ne sont pas forcément jolies, en rapport à tout ça. c'est pour quelque chose en particulier, sweety ? parce que le soleil est chaud, hm, et que je n'ai pas mis la crème, et que le cancer, très peu pour moi. le ton est prétencieux et gali, peu délicat. il dévisage une seconde ses ongles et s'éloigne d'un pas, à l'intérieur de la demeure, pour échapper un brin aux rayons UV du soleil. il tient à sa peau.
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Nephtys Carmichael
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MessageSujet: Re: years back (gali)   years back (gali) EmptyVen 24 Aoû - 22:50

Elle se souvient parfaitement de ces semaines, de ces mois qu’ils sont passés, Leo, Jamie et elle. Ces nombreux moments qu’ils ont passés à traîner dans les rues d’Altéa. Les ruelles les plus sombres, les ruelles les plus crades. Elle se souvient du goût de la première cigarette qu’elle ait fumée, c’était Leo qui lui avait donné. Elle se souvient de la sensation de brûlure dans sa gorge, lorsqu’elle a bu de l’alcool fort pour la première fois. C’était Leo qui lui avait donné, aussi. Elle se souvient des rires, mais surtout des temps de défonces, et des heures bourrés, tous les trois, à juste “profiter de la vie”, comme elle pensait qu’ils le faisaient à l’époque. Puis elle se souvient de l’arrivée de Jean. Du coup de foudre. Et du moment où elle lui a promis de jamais plus trainer avec Leo, et d’éviter de voir Jamie lorsqu’elle était shooté. Elle se souvient de ces moments où elle était mal, si mal, en manque. Ces moments où Jean devait lui confisquer son téléphone pour pas qu’elle appelle Leo. Elle se souvient de ce moment, symbolique, finalement, où Jean a effacer son numéro du téléphone de Nephtys. Nephtys lui en avait voulu, pendant quelques temps. Mauvaise influence, certainement, mais Leo restait un, well, un genre d’ami, pour elle. Qu’avait été là, après Sydney, et après sa famille. Et grâce à lui, mine de rien, elle avait découvert un peu plus que juste les fleurs et la beauté d’Altéa. Aujourd’hui, Nephtys sait. Que si elle avait pas vécu toute cette période, elle aurait probablement été celle qui se serait suicidé, pas Jean. Ou peut-être qu’elles se seraient suicidées ensemble. Mais aussi ironique que ça sonne, finalement, Leo, Jamie, cette période de sa vie où elle risquait souvent de mourir, de trop d’alcool, ou de trop de tabac, ou de trop de drogue, ça lui a sauvé la vie. Plus tard.
C’est pour ça que là, plantée comme un I devant Leo, elle se dit que c’est pas possible. Elle se dit que Galileo Bruni, l’homme qu’aime Ajay le mafieux, ça peut pas être lui. Que ce serait juste, beaucoup trop gros. Trop trop, trop tout. Elle est pas réellement sûre qu’elle le supporterait, pour tout dire. Ou peut-être que si, que c’est des conneries. Elle a supporté bien plus que ça. Une étonnante coïncidence, c’est rien, comparé à ce qu’elle a du enduré ces derniers mois. La rencontre avec cette (putain) de soulmate, cet endroit de cauchemar, ce monstre, ce type qu’elles ont envoyé à l’hosto. Sauf que là, c’est différent. Là, c’est un sérieux retour en arrière. Avant même qu’elle rencontre Jean. Alors qu’aujourd’hui, Jean dirige sa vie, même en étant plus là. Et c’est son passé qui rencontre son présent d’une façon si ce n’est violente, au moins innatendue. Parce que Ajay fait, d’une façon particulière, bien partie de son présent. Assez régulièrement. A un point où s’en est presque dérangeant. Enfin. Faisait. C’est un dur retour à la réalité. De se rendre compte qu’elle est ici pour annoncer à un homme que son mec est probablement mort. Et si en plus, cet homme, à qui elle doit l'annoncer, est Leo. Elle sait pas, elle sait plus rien. Elle pensait très sincèrement qu’il serait crevé dans un caniveau, à l’heure qu’il est. Les cheveux courts lui vont bien, c’est une remarque qui passe rapidement dans son esprit, et qui repart aussitôt. Lorsqu’il parle, et qu’elle reprend peu à peu ses esprit. Gali, qu’il se présent. Et faut pas être un géni pour mettre deux et deux ensemble. Gali et Leo. Galileo. Elle aurait presque envie d’en rire si la situation était pas aussi tragique. Et lorsqu’il se remet à parler, elle reflète le sourcil levé sur le visage de Leo sur le sien. Soulève un sourcil. Parce que pendant un moment, elle se demande s’il est sérieux. Pendant un instant, elle se dit que c’est réellement pas Leo qu’elle a devant elle. Et pourtant, y’a un côté bitch, dans sa phrase, qui ressemble assez à ce qu’elle se souvient de lui. Alors elle réfléchit, quelques instants. Est-ce qu’elle met Ajay sur le tapis, tout de suite. Ou est-ce qu’elle se présente, à un Leo, un Gali, qu’importe, qui manifestement, se souvient pas d’elle. Mais après tout. Elle se souvient de pourquoi elle est là. Et que c’est peut-être mieux, si il sait pas qui elle est, s’il se souvient pas. Elle ouvre la bouche, mais rien n’en sort. Parce que. Sérieusement ? Leo ? Et Ajay ? Et elle arrive pas à se concentrer. Elle arrive pas à comprendre, à piger le truc. Soulmates, Ajay a dit qu’ils étaient soulmates. Et c’est juste beaucoup trop pour elle.

Nephtys. La meuf qu’avait rien bu, rien fumé, rien touché, avant de te rencontrer. Pas que je t’en tienne responsable, j’serai tombé dedans un jour ou l’autre. J’trainais toujours avec une rousse du nom de Jamie. Jamie Boyle. Putain. C’est chaud. Je pensais que t’étais mort. Et t’es là. Et t’as les cheveux courts. Et. On faisait les 400 coups à l’époque, tous les trois. C’est pas une époque dont j’aime trop me souvenir. J’étais trop paumée. Je pensais pas te croiser là. A aucun moment. Je cherche Galileo Bruni, j’ai un message pour lui. Il commence à dater, le message, mais j’pense qu’il est toujours d’actualité. Malheureusement, i guess.

Et ça faisait un sacré bail, que Nephtys avait pas enchaîné autant de mots à la suite. Parce que depuis deux ans, elle se contentait du minimum syndical. De oui, non, va te faire foutre, et autres insultes. Avec Ajay, elle avait un peu développé sa conversation, mais encore, pas tant que ça. Elle garde les yeux bloqués sur le visage du jeune homme face à elle. Et elle a cette impression infernale que le choc initial s’en ira pas. Jamais.
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MessageSujet: Re: years back (gali)   years back (gali) EmptySam 25 Aoû - 22:58

le passé est une chose dans laquelle gali n'aime pas se perdre. il préfère le laisser à sa place, dans les ténébres, et avancer vers quelque chose qui ressemble peut-être à la lumière. peut-être qu'il ne s'agit que d'une lueur artificielle qui attire les insectes dans son genre, qui porte de l'espoir avec maladresse, mais qu'importe. gali ne regarde pas par dessus son épaule, sauf pour voir si son bas lui fait un bon boule. le reste n'a pas d'importance. mais les rêves, les cauchemars surtout, sont talentueux pour remettre les fantômes sur le tapis et pour torturer son esprit. les regrets sont plus nombreux que les remords, les pêchés aussi nombreux que les douleurs, et c'est certainement pour cela que le brun préfère ne pas y penser, ne pas s'y attarder. il sait que certaines parts du monde sont tristes et sombres, beaucoup habitant son coeur, et s'il fait mine d'assumer chaque pas qu'il a fait depuis son premier jour, ce n'est pas le cas. gali regrette beaucoup de choses. l'ancien prostitué aime, certes, la vie qu'il a aujourd'hui, mais il possède un talent certain pour trouver les choses qui dérangent, ce qu'il aimerait changer, toujours, tout le temps. il voit les défauts, autant venant de lui-même que de l'environnement et des gens. il voit ce qu'il ne veut pas voir. il voit, au final ce qui l'empêche peut-être de trouver le véritable bonheur. c'est une chose, malgré les sourires et les promesses susurrées dans la noirceur au king, que galileo doute trouver, un jour. le véritable bonheur. il sait, au final, que la chose n'existe pas. il sait que le king croit en les contes de fée, à sa manière, pour poursuivre une pareille chose et continuer sur cette lancée. s'avancer sur un chemin sur lequel il ne pourra pas toujours le suivre. gali espère seulement que l'homme ouvrira les yeux bien assez tôt.
alors non ; non, il ne reconnait pas le visage en face de lui, car il appartient au passé. gali fronce des sourcils et la dévisage en silence, et tandis qu'il devrait chercher dans ses souvenirs qui elle pourrait bien être, l'homme ne le fait pas. il n'est pas intéressé par la chose. il n'a jamais été nostalgique de certaines personnes ou de certaines époques, surtout lorsque altea est dans l'équation. il pourrait certes sembler dramatique selon plusieurs personnes, mais gali sait ; il sait qu'il a dansé avec la mort dans l'intension de l'élancer fort et de ne plus la lâcher. il sait qu'il a voulu se joindre à elle, fort, et qu'il a souvent senti ses doigts autour de son cou, à pousser les excès un peu trop fort. mais la malchance - ou la chance - a toujours été de son côté. la vie est restée. la vie ne l'a pas quitté, qu'importe l'envie. certaines marques contre sa peau et contre son âme restent présentes, comme vestiges de l'époque. il ne les cache pas forcément ; ceux qui se trouvent contre ses poignets sont souvent affichés à la lueur du jour, un peu plus clair que sa peau, souvenirs de l'époque.
il n'a pas besoin d'autres souvenirs que cela. les maigres gens qui se rappellent de lui, qui sont encore dans sa vie depuis, ne lui parlent pas de la chose. il lui est encore difficile de parler de l'époque avec ajay. non pas en surface, mais en profondeur. il se souvient de cette nuit, il y a quelques mois peut-être, où il a avoué à l'homme avoir voulu mourir, plusieurs fois. il n'a jamais rien dit d'autres à ce sujet. il préfère s'appuyer sur des remarques scillantes qui font grimacer des gens, surtout lorsqu'il aborde leur métier respectifs, à leur rencontre. mais sinon, le passé reste à sa place.
dans le passé.
sauf qu'il est devant sa porte, cette fois-ci. il aborde un visage étranger et raconte des souvenirs qui sont flous mais qui, au fil des mots, lui rappellent peut-être quelque chose. les sourcils se froncent un peu plus forts et gali croise ses bras contre son torse, les lèvres à peine pincées. lorsqu'il ouvre la bouche, ce n'est pas pour parler du passé. pas pour parler d'eux. car gali, il a oublié beaucoup trop de visages. quel message ? la voix est intéressée, bien que gali redoute un message venant d'altea. altea possède plus de mauvais côtés que de bons. ou alors, est-ce seulement lui ? peut-être est ce lui, le problème. pourquoi malheureusement ? il date de quand ? dans ses prunelles brunes, une nuance d'inquiétude. une part de lui ne peut s'empêcher de penser à cloe, perdue quelque part, bien qu'il soit impossible qu'elle se trouve sur altea. j'en ai rien à faire de ces souvenirs, dis moi ce message, maintenant. le ton est impérieux. gali se fait roi, reine, diva.
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Nephtys Carmichael
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MessageSujet: Re: years back (gali)   years back (gali) EmptyDim 26 Aoû - 16:34

Leo est Gali. Galileo Bruni. Elle le sait, come on, c’est évident. Et pourtant, elle demande, plus ou moins indirectement. Elle dit pas qu’elle a un message pour lui, non, elle dit qu’elle a un message pour Galileo Bruni. Parce que Galileo Bruni peut pas être Leo. Et que dans son cerveau, c’est déjà bien assez le dawa comme ça, pour rajouter cette information. Deux mois qu’elle cherche un type qu’elle a fait promettre à Jean de jamais revoir. Oh well, elle en sera plus rien de toute façon, désormais. Et si cette pensée lui fout un sacré coup au moral, y’a Leo juste devant elle. Et cette pensée là surpasse bien toutes les autres. Même les déprimantes sur Jean, et surtout, surtout le message qu’elle est censée passer. Parce que Ajay, il est probablement mort. Et qu’elle se sent soudainement très, très conne. Parce qu’au lieu de se réjouir, enfin, de s’étonner de ces retrouvailles, elle devrait lui dire qu’elle a laissé son chéri crever, et qu’elle y est pas retourner. Ou peut-être qu’elle se contentera juste de lui dire qu’il lui a dit de lui dire qu’il l’aimait. Et c’est tellement pas romantique, comparé à ce qu’elle a ressenti quand elle a reçu le message. Quand elle y repense, d’ailleurs, si jamais, par un miracle énorme, et une chance de faux culs, Ajay était encore vivant, elle lui dirait probablement de plus jamais l’emmerder avec des messages comme ça. Qu’elle est pas un hibou. Et que même si c’était le cas, elle est très, très mauvaise avec les messages. Et la preuve en est ce qu’est en train de se passer. Même si, vraiment, c’est pas totalement de sa faute. Parce que Leo est là. En chair et en os. Et que Leo, c’est Gali, Galieo Bruni. Et qu’Ajay aime Galileo Bruni. Et que.
Oh. Wait.
Et Nephtys écoute qu’à peine ce que lui dit Leo, parce qu’elle met les pièces du puzzle ensemble. Et que Gali était prostitué, à cette époque. Et qu’Ajay travaille avec des prostitués. Et Ajay lui a dit, que ce Galileo Bruni bossait pour lui à l’époque. Oh. Et Nephtys se surprend à trouver ça juste, très drôle. Digne d’une situation de théâtre rocambolesque ? Elle sert les lèvres pour retenir un sourire. Pas un rire. Faut pas charrier. Et se reconcentre finalement sur la situation initiale. Qu’importe si Gali a bossé pour Ajay à cette époque là, t’façon, maintenant, y’a de fortes chances que Ajay soit mort. Et alors qu’il y a quelques mois, après cette incartade dans la boîte de nuit, Nephtys se serait dit “tant mieux”, aujourd’hui, elle aurait tendance à être triste. Elle pleurerait même, peut-être. A déjà pleuré, d’ailleurs, pour être tout à fait honnête. Et il lui a déjà dit quelque chose, mais perdue dans ses pensées, elle l’a pas entendu. Elle entend à partir du moment où il lui demande la raison du malheureusement. Et Nephtys se voit mal juste répondre “parce qu’il est probablement mort”, donc le fait pas. De quand date le message, de presque deux mois. Mais c’est pareil, elle a aucune façon de dire ça d’une façon où elle passerait pas pour la lâche de service. Et elle veut pas, passer pour la lâche de service. Elle veut surtout pas avoir à faire à un Leo énervé, s’il est toujours plus ou moins comme elle se souvient de lui. Et de ce qu’elle constate pour le moment, c’est le cas. Il a coupé ses cheveux, et il a l’air d’être plutôt clean, mais ça mis à part. Well. Il a un mec. Et pas genre, plusieurs. Est-ce qu’il se prostitue toujours, d’ailleurs ? Probablement pas. Nephtys ressert de nouveau les lèvres lorsqu’elle s’imagine Ajay en couple avec un homme qui se prostituerait toujours. Nope. Vu le caractère du vieux, c’est pas un truc qu’elle semble pouvoir imaginer. Pas sans sourire, en tout cas. Mais. Mais elle est pas là pour juger leur relation, certainement pas, puis pas que ça l’intéresse vraiment, en soi. Elle est là pour annoncer que ce vieux, en question, l’aimait, et que ça a peut-être été ses derniers mots avant de mourir dans d'atroces souffrances.
Elle se concentre totalement sur lui lorsqu’il se remet à parler, et Nephtys peut pas empêcher, cette fois, un rictus de venir se former sur le coin de ses lèvres. Tout petit, le rictus, à peine perceptible. Parce que ce qu’elle va lui dire n’a rien de drôle, et que ça lui enlève un peu toute envie de rire. Ou même de sourire. (Putain). Il a pas changé. Encore le same Queen Leo. Et Nephtys détesterait ça, chez tout le reste de la population. Aurait envie de les frapper, de leur éclater la tête sur une porte de placard, juste pour lui avoir parler comme ça. Mais pas Leo. Parce que Leo a été la première personne à lui parler comme ça, et qu’à l’époque, elle fracassait pas encore la tête des gens sur des portes de placards. Qu’aujourd’hui, c’est juste une habitude. Que c’est juste lui. Et qu’elle est contente, plus ou moins, de le revoir. Pas dans ces circonstances là, c’est sûr.

Ajay, oui. Y’a deux mois, un peu près, on a été bloqué, quelque part. Dans un monde dont j’avais jamais entendu parlé. Et on a été pourchassé. Il m’a demandé de venir te trouver, et il m’a poussé, je sais pas où, vers l’avant, et je suis sortie, mais. Mais pas lui.

Première étape. Done. Elle reprend rapidement, assez rapidement pour ne pas lui laisser le temps de répondre. Parce que si elle lui dit pas maintenant, elle lui dira jamais.

Et il m’a dit de te trouver. Et de te dire qu’il t’aimerait toujours.

Et en le disant, elle se souvient exactement, seconde par seconde, de ce moment là. Elle se souvient des bruits, et elle se souvient de la dernière fois qu’elle a vu Ajay, autour du feu. Son regard effrayé. Et son cri, lorsqu’il est tombé la première fois. Et elle se souvient des larmes qui ont coulé lorsqu’elle s’est retrouvée sur Altéa, et pas lui. Et elle se rend pas compte qu’une larme coule sur sa joue, prend même pas la peine de l’essuyer, parce qu’elle la sent pas. Elle est autre part. Et de mettre des mots sur tout ça. C’est pas important que Galileo Bruni soit Leo. Ni que Leo soit toujours autant Queen Bitchy. C’est pas important que peut-être, Leo lui ait un peu manqué. Parce que, aujourd’hui, Ajay est peut-être mort, et que Nephtys est pas sûre de supporter la pensée de cette idée.
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MessageSujet: Re: years back (gali)   years back (gali) EmptyDim 26 Aoû - 19:18

quelque chose se tord, dans ses entrailles. un addition à ce qui se tord déjà, depuis un moment. l'ancien prostitué a beau porter un sourire insolent sur ses lippes en permanence et laisser croire un bonheur léger presque artificiel, il garde les démons à l'intérieur de ses entrailles. malgré l'ouverture totale face à son lien avec le king, il parvient tout de même à garder des choses pour lui. il n'en est pas fier. mais gali a besoin de ce jardin secret. de cet endroit où personne d'autre que lui-même ne puisse y mettre les pieds, là où il entasse les blessures et les imperfections un peu trop grandes, comme ses désirs de fuir et de ne plus se retourner. car gali est lâche, il le sait. il possède une lâcheté qui reste toujours présente et qui murmure d'une fois forte des choses qui lui donnent fortement envie mais dont il se retient, souvent, car le siganais essaie d'être fort. il essaie d'être plus fort qu'il ne l'est en réalité, non pas pour les autres mais pour lui-même. mais la lâcheté reste présente. elle est, après tout, une part fondamentale de son être. l'essence même de son existence, peut-être, avec la méprise, l'arrogance et surtout, l'absence d'empathie. ou peut-être en possède-t-il trop. gali ne saurait dire. il ne se questionne pas particulièrement sur ses bons et ses mauvais côtés, bien qu'il a conscience de leur existence. il préfère être attentif à ses vêtements et à son apparence. les choses sont plus faciles, plus malléables. sur cela, du moins, il possède un contrôle. un contrôle presque absolu. et gali a besoin de ce contrôle, pour ne pas perdre la tête. il a besoin de savoir que les choses ne lui glissent pas entre les doigts, que chaque chose est calculée, précise, et qu'il n'est pas pris au dépourvu.
comme avec ajay et ses idées folles du moment. comme avec opal et ses grands yeux, et le rôle qu'il doit jouer pour elle, maintenant.
comme maintenant, face à nephtys qu'il connait, il le sait, en vérité, mais dont il nie la chose, car il le peut. c'est l'unique contrôle qu'il possède sur la situation, l'unique chose qu'il peut manipuler à sa guise, et il en profite. par égoïste, encore. par lâcheté, encore. il ne peut s'en empêcher. gali est vil et sans coeur, et si le fait de le revoir apporte un quelconque sentiment à la brune, l'ancien prostitué ne lui accorde aucune retrouvaille émouvante. car il désire ce contrôle de la situation, et qu'il se refuse d'être envahi par une émotion stupide une nouvelle fois. les choses sont déjà trop agitées dans sa vie, présentement. il n'a pas envie d'être secoué par une pareille rencontre, qu'importe la manière dont son coeur, presque rigide, se tord légèrement. il ne se laisse pas envahir par l'émoi.
gali reste froid, en apparence, bien que son esprit embrumé lui rappelle quelques souvenirs en compagnie de la jeune femme face à lui. en compagnie d'un autre homme, aussi, dont il a complètement oublié le prénom. d'une autre fille, aussi. peut-être. il ne sait pas réellement. les souvenirs n'existent plus réellement, de cette époque. sauf quelques échos dont la plupart, il aimerait oublié. personne ne veut se souvenir de son passage en enfer.
le corps se tend, lorsque le prénom d'ajay tombe. gali inspire doucement, pour ne rien dévoiler. il écoute les paroles et serre des dents, car ajay ne lui a rien dit de la chose, ne lui a jamais parlé de ces jours là-bas, et que nephtys le fasse à sa place, qu'elle soit au courant de choses dont il ne connait rien, le met en colère. lui donne envie de lui cracher au visage ou encore, d'enrouler ses doigts autour de son cou et de la faire taire. mais il garde un certain calme, un contrôle de sa rage, car une autre part de lui veut savoir ce qui s'est passé, là-bas. veut savoir, pour ce message. et tu l'as laissé là-bas ? qu'il crache, au milieu de ses paroles, le regard noir et la machoire serrée. certes gali ne possède pas d'armes, mais son regard peut être considéré comme un revolver, parfois. mais elle a le temps de souffler quelques mots, avant qu'il ne puisse dire cela, et gali ferme la bouche, à peine ses mots dits. il ferme les yeux, une seconde. dévie son visage pour que, en ouvrant ses iris, il ne voit pas la larme contre la joue de la brune. il est en colère. il est secoué. triste également. car ajay a beau être revenu, savoir qu'il ait donné un pareil message à nephtys confirme qu'il aurait pu mourir, là-bas. loin de lui. et par la même occasion, gali serait mort également. il ne se pose pas de questions sur la chose ; il le sait, tout simplement. il serait mort aussi.
gali lève les yeux et, après une hésitation, fait un signe de la main pour la faire taire et se recule d'un pas. ça suffit. arrête de pleurer, il est rentré. viens. son regard sombre se pose sur nephtys une seconde, avant qu'il ne se retourne sans l'attendre pour retourner dans le salon, sur le canapé. s'il avait fortement envie de la laisser dehors et de lui fermer la porte au nez, il reste encore curieux face à ce qui est arrivé, et aussi, peut-être ressent-il de la joie, de la revoir. heureusement que tu ne porte pas de maquillage - on voit tellement tes cernes que j'espère réellement que tu n'en portes pas, présentement, sinon il est très mal appliqué - sinon, ton visage ressemblait à n'importe quoi. il lui jette un regard, par dessus son épaule. enfin c'est le cas, malgré tout. elle ne ressemble à rien. gali s'empare d'une boite de mouchoir, contre la table basse, qu'il lui tend. autour d'eux, plusieurs jouets abordant des couleurs flamboyantes brisent la beauté de la grande demeure. gali les déteste pour cela. il les déteste également car, de ces jouets, il n'en a jamais eu, enfant.
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Nephtys Carmichael
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MessageSujet: Re: years back (gali)   years back (gali) EmptyJeu 30 Aoû - 17:53

Le texto qu’elle a reçu de l’inconnue ce matin, lorsqu’elle lui a répondu à sa question, “ça va”, elle a répondu “oui”. Parce que c’est une habitude, de répondre oui. Mais là, face à Leo, elle est pas sûre de ça. Elle est loin d’être sûre qu’elle va bien. Parce que ça fait trop de choses à la fois. Y’a le fait que Leo soit vivant, alors qu’elle s’était convaincue qu’il le serait pas. Que Leo, ce soit qu’un surnom, mais ça, après tout, peut-être qu’elle aurait pu s’en douter. Puis le fait que Leo, Galileo Bruni, soit en couple avec Ajay. Puis le fait qu’Ajay soit probablement mort parce qu’elle l’a laissé là-bas. Parce que lorsqu’il lui a demandé de courir avec ce message pour l’homme qu’il aime, elle l’a fait, et que lorsqu’elle est sortie, qu’elle s’est retrouvée sur Altéa, elle a pas pensé bon de retourner dans ce monde des ténèbres. A l’époque, elle s’est dit que le message était plus important. Elle a passé deux mois à essayer de trouver Galileo Bruni. Maintenant, peut-être qu’elle pense que c’était juste la peur. Une peur si immense qu’elle a pas pu faire autrement que partir. Et au fond d’elle même, elle sait que c’était la seule solution logique, que quiconque à sa place aurait probablement fait la même chose, face à une relation telle que celle qu’ils partagent, Nephtys et Ajay. Quelque chose qui se rapproche plus de connaissances que de quoique ce soit d’autre. Personne sain d’esprit n’irait risquer sa vie, juste après avoir failli la perdre, plusieurs fois, pour sauver une simple connaissance. Et Nephtys, pourtant, se sent coupable. Mais encore, c’est probablement humain, la culpabilité. Et lorsqu’elle parle, sa voix tremble pas, elle raconte un fait, comme si elle y était pas. Parce qu’elle a pas le choix. Parce qu’elle se sentirait probablement pas la force de dire quoique ce soit, si elle s’en détachait pas. Puis Leo répond. Et c’est violent. Et c’est douloureux, d’entendre ça. Oui, elle l’a laissé là-bas. C’est un reproche. Et elle aimerait lui dire qu’elle avait pas le choix, et qu’il est incapable de juger ce qu’elle a fait, ou ce qu’elle a pas fait, parce qu’il y était pas. Et qu’il a pas eu à faire face à ces monstres des ténèbres, que finalement, elle n’a vu que très brièvement. Qu’avant de le laisser seul, dans ce monde, elle lui a sauvé la vie, à Ajay. Mais elle le fait pas. Parce qu’elle comprend. Elle connaît le sentiment de perdre la personne qu’on aime. Et que si elle apprenait que quelqu’un était là, lorsque Jean s’est suicidée et que cette personne n’avait rien fait pour l’en empêcher, Nephtys aurait probablement envie de la tuer. Alors elle réagit pas, dit rien, et continue son message. Et alors que Nephtys s’attendait à une claque de sa part, ou à des larmes, ou à une réaction qu’elle s’était préparée à recevoir, le signe de sa main pour qu’elle se taise la fait hausser les sourcils, interrogative. Et ce qu’il dit par la suite, la fait les froncer. Parce qu’elle s’était pas rendue compte qu’elle pleurait, déjà. Et parce qu’il est rentré. Ajay est rentré. C’est ce que lui dit Leo en tout cas. Et. Quoi ? Comment, est la première question qui lui arrive à l’esprit. Suivi de très près par Quand. Puis, petit à petit, elle commence à se demander pourquoi il l’a pas prévenu. Et arrête rapidement, de se le demander. Parce qu’après tout, ils sont pas proches, ils ont aucun compte à se rendre. Même si, si les rôles avaient été inversé… Non. Nephtys se dit que finalement, elle l’aurait peut-être pas prévenue. Ce qu’il s’est passé dans ce monde, c’était trop bizarre. Il s’y sont dit des choses trop personnelles. Et Nephtys aurait probablement pas voulu, d’elle-même, le revoir après ça. Alors elle comprend, quelque part. Et d’un autre côté, ça la fout un peu en pétard. Parce qu’elle a passé deux mois à le chercher, Galileo Bruni, non stop. Et elle a stressé avant de lui annoncer ça, et de lui délivrer le message. Alors que Ajay est là, de retour. Et pourtant, elle ressent aucune colère, non. Si quelque chose, elle ressent du soulagement. Parce que malgré tout ça, Ajay est en vie. Et c’est ce qui importe.
Lorsqu’il lui propose, elle le suit à l’intérieur. Et ça ressemble plus à un maison familiale, qu’à l’appart d’un couple. Elle souffle un rire lorsqu’il continue de parler. Ouais, c’est bien Leo. Et c’est juste étrange. Elle regarde autour d’elle, prend conscience de tous les jouets par terre, et ça la choque pas immédiatement. Parce qu’elle est pas habituée à en voir, et qu’elle fait pas tout de suite le rapprochement. Non, elle pense plutôt au fait que Leo vive ici, avec Ajay. A l’âge de l’un, puis de l’autre. Et ça l’amuse. Au métier que faisait l’un, et à celui que fait l’autre, et ça l’amuse encore un peu plus. Parce que maintenant qu’elle sait qu’il est vivant, et revenu, Ajay, elle peut rire de ces trucs là. Elle peut enfin se choquer comme elle le veut, du fait que Leo soit Galileo. Elle peut enfin reposer sa conscience, et ça fait sincèrement du bien. Il lui tend une boîte de mouchoirs, et elle l’accepte, le visage neutre. Elle est amusée par tout ça, mais le montre pas. Elle a perdu la capacité de montrer par mal de trucs, depuis deux ans. Et elle se souvient, qu’à l’époque, lorsqu’ils traînaient ensemble, Leo, Jamie et elle, elle était expressive. Très. Trop, parfois. Souvent. Puis les choses se mettent en place dans son esprit. Et les jouets, et Ajay qu’a plus que l’âge d’être père, et Leo, qui l’a aussi, plus ou moins. Nephtys l’imagine pas avec un enfant, mais well, Nephtys l’imaginait pas vivant, avant qu’il ouvre la porte, alors. Elle dit rien, pourtant. Le remercie juste pour les mouchoirs. Et alors que Nephtys aime le silence, aime ne rien dire, et est de toute façon incapable de faire la conversation sans que ça devienne rapidement bizarre, là, elle peut pas. Veut pas, peut-être.

Ça fait un bail. Il s’est passé beaucoup de choses, depuis le temps.

Manifestement. Elle montre d’un geste de la tête un des jouets. Mais elle parle pas que de l’enfant qui doit vivre ici. Elle parle aussi d’Ajay, surtout, d’Ajay. Et de cet endroit. Et des cheveux. Aussi un peu.
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MessageSujet: Re: years back (gali)   years back (gali) EmptyVen 31 Aoû - 21:19

peut-être, au final, a-t-il besoin de quelqu'un en sa compagnie. quelqu'un d'autre qu'ajay et la gamine. quelqu'un d'extérieur à sa vie, qui ne connait pas l'histoire presque parfaite qu'il raconte et fait entendre à qui veut bien écouter, depuis quelques mois. peut-être est-ce pour cette raison, au final, qu'il laisse la brune se glisser dans la demeure à sa suite, qu'il l'invite chez lui sans rien savoir à son sujet outre des souvenirs floutés par les quantités énormes de drogue prises, à l'époque. gali ne saurait dire. mais le silence est lourd, dans la grande demeure, lorsqu'il n'y a pas les cris trop stridents d'opal ou encore, le bruit de hommes qui font les réparations. un simple souffle supplémentaire parvient un minimum à tendre la tension de son coeur. une simple autre présence, appartenant à quelqu'un qui ne sait pas, ne connait pas sa vie lui fait du bien. gali la dévisage, alors, tandis qu'elle prend le mouchoir et qu'elle essuie les larmes sur ses joues. nephtys reste belle tandis qu'elle pleure, contrairement à lui. il y a une certaine dureté dans ses traits, non pas comme un masque, mais comme un vide. comme si quelque chose avait disparu, avec les années, et qu'elle s'était contentée de remplir le vide avec de la roche. l'ancien prostitué est curieux de connaître l'histoire, derrière cela. il se souvient d'un rire beaucoup trop fort et d'un sourire qui brillait presque, dans le noir. il se souvient d'une louve qui mordait la vie à pleine dent au point de se faire saigner les gencives. face à lui, pourtant, il ne s'agit que d'un vieux loup ennuyé. toujours aussi dangereux, mais qui a ses propres plaies, également. il a vu trop de gens, gali, pour ne pas reconnaître les porteurs de plaies. il les a souvent consolé à l'aide de baisers faussement amoureux et de caresses payantes. il a pansé des plaies à l'aide d'haletement et de lamentations langoureuses, assez pour les faire oublier, le temps d'un instant. le siganais a été longtemps payé pour cela ; il était doué pour faire oublier. il était doué pour divertir.
peut-être est-ce également ce qu'il fait avec ajay, malgré lui. le faire oublier. sauf qu'il n'a pas envie que l'homme oublie. il aime ajay pour ses plaies et pour ses cicatrices. il l'aime aussi honnête et brisé qu'il peut l'être, et non avec un sourire qui lui rappelle les publicités familiales à la télévision.
il se demande, à la regarder, si quelqu'un l'aime pour ses douleurs également. mais gali ne pose pas la question. il se contente de grimacer, plutôt, face aux paroles qu'elle lui offre. son regard dévie une nouvelle fois vers les jouets qui massacrent la décoration de l'endroit et il soupire, avec ses grands airs, et agite ses mains toute en parlant. j'ai payé une for-tu-ne pour faire fabriquer des bacs qui s'harmonisent bien au décor, pour cacher ses jouets, et forcément, ajay accepte qu'elle laisse trainer ses jouets. ça met de la vie, qu'il dit. mais oui. de la vie. les derniers mots sont dit avec un ton dégaigneux et un lourd soupir. gali laisse les yeux au ciel et se laisse tomber contre le moelleux canapé, puis tapote la place à côté de lui. le regard, brièvement, dévie vers le bar au coin de la pièce, mais il garde l'offre d'un breuvage pour plus tard. il est encore trop tôt pour un bon martini. quoique.
non, trop tôt. si ajay rentre dans quelques heures en compagnie d'opal pour le trouver pompette, gali aura droit à un scandale. parce qu'il doit être responsable, maintenant. comme s'il connaissait la définition de ce mot. il travaille avec un verre à la main la plupart du temps, nom de dieu. ajay est le pire des idiots pour lui faire des manières à ce sujet, vu le nombre de bouteilles d'alcool fort de prix qu'il possède. et gali a les papilles développés ; il en goute la saveur, au travers de leur baiser.
son attention retourne vers la brune. le regard, lui, sur ses ongles. gali les inspecte pour savoir s'il est du pour une manucure. beaucoup de choses, donc ? oui, je suppose. je suis fiancé. tu peux l'imaginer ? un rire quitte sa gorge. puis, dans le drame le plus sincère, malgré le rire. sauve moi et les paroles, mine de rien, portent une certaine vérité. car si ajay continue d'agir de cette manière, gali aura forcément besoin d'être sauvé. il ne veut pas finir dans un film de disney, qu'importe s'il a des similarités avec ce gars qui se change en lama, selon plusieurs.
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Nephtys Carmichael
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MessageSujet: Re: years back (gali)   years back (gali) EmptyMar 11 Sep - 12:43

Une autre question qui lui arrive en tête, outre la coupe de cheveux, c’est le prénom. Faut pas être un génie pour comprendre que Leo, ça vient de Galileo. Comme Gali, d’ailleurs. Manifestement, il aime pas qu’on l’appelle Leo. Et elle peut comprendre, Nephtys, vraiment. Mais elle sait pas si elle réussira à l’appeler Galileo. Parce que pour elle, c’est Leo, pas Gali. C’est Leo, le mec complètement défoncé, prostitué, avec qui elle a apprit ce que c’était, la partie sombre du monde. Pas Gali, l’âme soeur d’Ajay. L’homme dont il est amoureux. (Beurk). Nephtys pourrait en faire des cauchemars, si elle essayait ne serait-ce que de les imaginer ensemble. C’est si bizarre. Elle a l’impression de se retrouver en plein milieu d’un point de fusion entre deux mondes. Et elle est incapable de dire si elle doit en rire ou en pleurer, si c’est agréable ou le truc le plus désagréable qu’elle ait vécu depuis quelques années. Elle a aussi cette impression d’être encerclée, et ça la frustre. Parce qu’elle aurait bien voulu le retrouver plus tôt, elle, Leo. Gali. Qu’importe. Elle aurait bien voulu pouvoir lui parler plus tôt, de ce qui lui était arrivé, de ce qui leur était arrivé. A Jean et elle. Elle aurait voulu faire ça dans l’ordre inverse. Retrouver Leo avant, et rencontrer Ajay après. Quoique. Peut-être pas. Elle aurait jamais regardé Ajay de la même manière si elle avait su. Et elle se sent conne, d’ailleurs, de pas avoir mis deux et deux ensemble. Elle aurait jamais pu deviner qu’ils étaient soulmates, et encore moins amoureux l’un de l’autre. (Nope). Mais ce jour là, dans le bar, quand la réunion d’Ajay a tourné au drame, et qu’il parlait de faire des deals pour “les filles”, elle aurait dû se souvenir, qu’à une époque, elle connaissait une “fille”. Aussi. Elle aurait eu aucun réel moyen de demander si c’était vrai, mais elle aurait au moins pu commencer à imaginer que peut-être, c’était pour lui, qu’il travaillait Leo, à l’époque. Nephtys a envie de rire, en imaginant la tête qu’il aurait fait Ajay, à l’époque, si elle lui avait demandé si Leo avait travaillé pour lui. Leur relation aurait très probablement pris un autre tournant. Par exemple, il l’aurait probablement pas menacé de mort. Ou Nephtys l’espère, en tout cas. Pas qu’elle le pense réellement capable, aujourd’hui, de mettre sa menace à exécution. (All talks).
Elle a choisi de pas réagir outre mesure au fait qu’Ajay soit rentré. Qu’il soit pas mort. Enfin. A part les pleurs, mais qu’elle a pas choisi. Elle passe à autre chose. Puis, il se passe tellement de choses dans son esprit actuellement. Entre les jouets pour enfants, et la maison qu’est juste (putain), magnifique. Et immense. Et well, ça l’étonne pas plus que ça, de la part d’Ajay. Mais Leo ? Elle se serait foutu de la gueule de quiconque si quelqu’un lui avait dit un jour que Leo vivrait dans une maison comme ça. D’ailleurs, elle se dit que lui aussi, peut-être, se serait foutu de la gueule de quiconque aurait dit ça, à l’époque. Et alors que Nephtys se gène pas pour lui faire remarquer, le changement, dans sa vie, elle s’attend pas forcément à une réponse. Certainement pas à celle qui finit par arriver. Assez naturellement, finalement. Elle parlait pas que des changements dans sa vie, à lui. Parce que lorsque Leo et elle ont arrêté de se fréquenter, c’était quand Jean est venue la sortir de là. Leo a connu Jamie, la Jamie bourrée et droguée. Il a connu la Nephtys sage, puis la dévergondée, puis il a connu celle qu’a été sauvé. Et il a connu celle qui l’a sauvé, aussi. Il a pas dû voir Jean beaucoup, et s’il se souvient à peine de Nephtys, il doit probablement encore moins se souvenir de Jean. Et c’est peut-être pas plus mal. Elle se retrouve enfin face à quelqu’un à qui elle aimerait en parler, raconter son histoire. Et c’est pas plus mal, si cette personne en connaît pas tous les protagonistes.
Mais pour le moment, le sujet, c’est Leo. Leo et les jouets d’enfants. Leo et Ajay. Elle rigole doucement à sa réponse. Parce que, Ajay, plus les moments passent, plus il se démystifie, à ses yeux. Parce que de mec flippant qui va au garage tard le soir, et qui sort peu de l’ombre, il est devenu le chef de gang qui l’a, mine de rien, aidé à sortir vivante de tout ça. Puis le gars qui oublie de mettre de l’essence dans sa moto avant de demander à faire une course. Et le type qui crie comme une fillette. L’homme amoureux. Et maintenant, le papa gaga. Et vraiment, vraiment. C’est drôle. Nephtys relève pas que l’enfant, c’est une fille. Parce que, après tout, elle en a pas grand chose à faire. Mais elle comprend que qui qu’elle soit, Ajay est plus gaga qu’elle que Leo. Manifestement, lui, son comportement l’emmerde, plus qu’autre chose. Puis il se remet à parler, en observant ses ongles. Et c’est so Leo. Nephtys, elle en sourit. Fiancé, et Nephtys se pince les lèvres, parce que c’est pas bien, de se moquer. Et parce qu’elle respecte, finalement, cette chose bizarre qu’il y a entre eux. Mais elle a envie de rire. Parce que c’est Leo, et que c’est Ajay. Et qu’en soi, si l’un était pas ce qu’il est, et que l’autre était pas ce qu’il est, non plus, ces fiançailles seraient plutôt mignonnes. Plutôt quelque chose que Nephtys serait prête à célébrer. Mais c’est Leo. Et c’est Ajay. Donc ça passe rapidement de mignon à marrant. Qui a fait la demande ? Et comment ? Est-ce que Ajay s’est mis à genoux et tout ? Et imaginer Ajay à genoux, c’est la goutte d’eau, et Nephtys lâche un petit rire qu’elle essaye pourtant de contenir. Parce que maintenant, elle peut rire, de lui. Il est vivant. Les mots suivants, de Leo, lui détendent le visage, elle a plus envie de rire, plus vraiment.

Ouais, cela dit, qui aurait envie de passer une vie entière avec Ajay. Brrr.

Elle sourit, Nephtys. Et c’est rare ces derniers temps. Depuis deux mois, déjà, elle a pas souri une seule fois. Parce que Ajay était mort. Et qu’elle était incapable de trouver une foutu adresse. Puis depuis deux ans, depuis la mort de Jean. C’est compliqué, de trouver de réelles raisons de sourire, depuis. Mais ce qu’est sûr, c’est que ça, c’en est une.
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MessageSujet: Re: years back (gali)   years back (gali) EmptyVen 14 Sep - 20:08


il est étrange de voir le passé et le présent se fusionner sous ses yeux. gali ne réalise pas totalement la chose, bien que ce n'est pas la première fois qu'une pareille chose se déroule. le passé ne cesse de refaire surface. il craint la chose et pourtant, elle ne cesse de survenir. heureusement, il ne regrette pas ce qu'il a pu faire, dans sa vie, car les regrets n'apportent rien. il accepte ses choix, qu'importe s'ils sont odieux, et grimace lorsque des souvenirs refont surfaces. et ils se glissent à la surface, certains, avec la brune face à lui. ils sont flous certes, et gali ne se souvient pas de chaque chose, et n'a pas forcément envie de découvrir chaque élément de cette relation, mais il parvient à se souvenir un peu, au moins, de ce qu'ils ont été. il sait s'être enfoncé et avoir passé une bonne partie de ces années dans une certaine crasse. une crasse agréable pour lui, à l'époque, mais qui avait un goût de mort et des envies de chute fatale. il se souvient des larmes dans ses yeux le soir, après les rires dans sa gorge, plus tôt, et des cachets, des seringues et des boissons. il se souvient ne pas avoir jugé la saleté dans laquelle bobby le faisait vivre car il était une saletée, aussi, et des gens qu'il a surement brisé car il ne pensait qu'à s'amuser et surtout, oublier. il se souvient avoir perdu des gens sans se souvenir de leur visage ou de leur nom, juste de leur rire et de leur argent, et se doute qu'elle fait certainement parti de ces personnes là. mais gali ne dit pas désolé. il ne prend pas de ses nouvelles, il ne lui donne aucune explication. car le passé reste le passé. car un désolé ne change pas ce qui est arrivé et que depuis, ils ont grandis, et que peut-être, autant que lui, elle n'a pas envie de s'enfoncer dans une chose qui ne changera jamais. ils se sont noyés dans les boissons et les drogues pour avancer et s'amuser, ils ont empruté un chemin étrange pour continuer de vivre à défaut de mourir et il a failli y rester, même si peu le savent, et maintenant, ils sont là. ils ignorent l'un comme l'autre ce qui est arrivé à l'autre et si nephtys se pose des questions, gali pas spécialement. il reste, certes, intrigué par ce qui a pu lui arriver au cours des dernières années, mais il ne s'intéresse pas particulièrement aux sentiments qu'elle a pu ressentir, à l'endroit où elle se trouve dans sa vie, présentement. il est curieux, pas attaché. il ne ressent pas l'envie de mimer un intérêt simplement pour combler sa curiosité.
il est surpris par le sourire qui se glisse sur ses propres lippes lorsque le rire de la brune éclate, discret mais présent, dans la demeure. gali pose un regard sur elle, curieux, calme et certainement prétentieux. les paroles qui suivent, par contre, laissent le sourire se ternir un peu, et dans un soupir, il détourne le regard. les pills m'ont surement assez bousiller le cerveau pour que j'en ai envie. qu'il finit par dire, car au final, il en a réellement envie. certes, pas avec l'homme qui partage son lit présentement, mais avec celui qu'il suppose être le vrai ajay. il espère uniquement qu'il ne se trompe pas sur sa personne. mais après, peut-être est-ce le cas. après tout, ce n'est que sa première véritablement relation, sa plus longue également, et l'amour fait souvent perdre la tête. ils ont vécu trop de choses en peu de temps. peut-être a-t-il dépenser trop de temps trop rapidement pour une chose qui avait une date d'expiration ou un temps limite. il ne sait pas. il ne veut pas savoir, au final, car autant que les pensées le tourmentent, autant qu'il se refuse à la chose. et ça lui fait presque autant peur, dans un sens, de se refuser à le quitter. de vouloir se battre pour ce qu'ils sont, alors qu'il n'a jamais eu l'envie de faire une pareille chose pour quique ce soit, sauf lui-même et cleo.
gali se refuse d'y penser. il refuse de savoir l'avis d'une personne qui, dans un sens, sans savoir, ne pourrait qu'accentuer ses doutes. les lèvres se pincent et, le menton haut, il préfère faire mine de s'intéresser au passé. comment vas-tu ? toujours avec hm - jules ? jimmy ? james ? il croise ses jambes, attentif, intéressé par l'idée de se changer l'esprit.
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