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 RED ► the truth untold.

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Raleigh Bak
Raleigh Bak
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MessageSujet: RED ► the truth untold.   RED ► the truth untold. EmptyDim 2 Sep - 20:42

moony/marion j'suis une sale gueuse qu'a été admin ici au tout début puis qui a dû disparaître dans un nuage de fumée à cause de sa formation. Formation désormais terminée alors... voilà voilà. Mon deuxième prénom est Faiblesse.

Raleigh Bakfc : bang yongguk ; ©️️️ solsken ; ALTEA ; double
80%MALIN
90%TÊTU
70%PROTECTEUR
95%COLÉRIQUE
60%OBSERVATEUR
96%ARROGANT
60%MÉTICULEUX
96%INTRANSIGEANT
   
Nom complet Bak, un nom de famille bien connu à Altea puisque c'est eux qui sont à la tête du centre médical de Cosmopolis. Tout le monde sait que chez les Bak, on finit tous médecin ou chirurgien. Kiné, à la limite. Tous, sauf Raleigh. Surnoms dans son entourage, on est toujours trop pressé, on n'a pas le temps. Alors Ray, c'est plus rapide à prononcer, ça demande moins d'effort. Lui préfère qu'on l'appelle Red, parce que c'est le surnom qu'il a gagné sur le terrain, celui que les fans chantent dès qu'ils l'aperçoivent. Son préféré reste Captain, parce qu'il s'est battu comme un dingue pour l'avoir et il est pas prêt de le lâcher. Naissance il a vu le jour il y a 28 ans dans une des pyramides de verre de Maslow, à Cosmopolis. Héritage culturel les Bak ont tout fait pour conserver leur héritage culturel, ils se sont accrochés désespérément à leurs traditions et ont tout fait pour les transmettre. C'est pour ça qu'aujourd'hui, ils savent encore ce que Coréen veut dire. Ils parlent même la langue - elle a changé depuis bien sûr, autant dire qu'ils ne comprendraient probablement pas leurs lointain ancêtres - et même si Raleigh n'est pas tellement branché traditions, il a conscience de l'importance que ça a. Statut on lui attribue toujours tout un tas d'aventures, mais Red est bel et bien célibataire. Orientation parce qu'il est le dernier de la famille et a suffisamment de frères et sœurs pour assurer la descendance, son homosexualité n'as pas vraiment de raisons de déranger. Mais c'est comme ça, le père n'est pas un fan, alors Red fait gaffe, il évite de le crier sur tous les toits. T'façons, ça regarde personne. Finances $$$$$$ on fait difficilement plus pétés de thunes que les Bak.

Univers Altea. Occupation(s) il est le Capitaine des Red Lions, l'équipe #1 du Small Science Tournament. Particularités Red est un Warden, sa discipline étant la manipulation du feu. Son corps est recouvert de nombreux tatouages, un affront aux yeux de ses parents, un moyen pour lui d'affirmer que sa vie lui appartient. On dit qu'il est extrêmement agressif. Lien(s) cosmique(s) il a un cluster, ou plutôt une belle bande d'emmerdeurs qui lui colle aux basques, comme si c'était pas suffisamment le bordel dans sa vie. Autant dire que ça n'a pas été simple de s'y faire et y a toujours des moments où ils le rendent dingue, mais comme pour tout le reste, Ray fait avec.  Il a également deux soulmates, la première est entièrement platonique, il s'agit de son meilleur ami Amos dont le prénom est tatoué à l'intérieur de son poignet gauche depuis toujours. Il ignore qui est sa seconde soulmate ainsi que la nature de leur relation, mais elle n'a rien à voir avec le réconfort que lui apporte celle qui le lie à Amos. La seule raison pour laquelle Ray sait qu'une autre âme est liée à la sienne est parce qu'il se retrouve avec des bleus, des plaies, des cicatrices qu'il n'est pas censé porter. Plus jeune, ça le terrifiait, aujourd'hui il a compris : dès que son âme sœur se blesse ou souffre, Raleigh subit la même chose et a droit aux mêmes symptômes. Autant dire qu'il lui arrive de souhaiter que sa soulmate mène une vie un peu plus tranquille.  Keywords tête de con, arrogant, anxieux, mauvaise estime de soi, control freak, winner, mauvais perdant, critique, célébrité, crises d'angoisse, agressivité,  solitude. 


we are all astronauts RED LIONS premiers du classement depuis des années, les Red Lions sont l'équipe de SST la plus célèbre d'Altea. Cette équipe, c'est toute sa vie. Ray a rejoint les Red Lions à sa sortie de Paracelse, lui qui devait devenir un Warden et protéger Altea comme beaucoup d'autres l'ont fait avant lui dans sa famille, devenir un joueur de SST a été sa première rébellion. Ce qu'ils ignorent tous, c'est que Raleigh allait craquer, que la pression qui pesait sur ses épaules s'était faite bien trop lourde et que si le coach des Red Lions n'était pas venu le trouver pour le recruter, Raleigh serait probablement devenu la honte de la famille, un botcher. Ou pire encore. Le coach des Lions lui a sauvé la vie, littéralement, et c'est pour ça qu'il a décidé de consacrer son existence à cette équipe. Red est devenu le capitaine des Lions il y a cinq ans maintenant, un titre qui fait soupirer son père mais dont il est extrêmement fier. Les Red Lions n'ont pas perdu un seul match depuis que Ray les a rejoints et il a bien l'intention que les choses demeurent ainsi tant qu'il sera là.
RICH BOY il y a des gens qui ont tellement de pognon qu'ils ne savent plus quoi en foutre. Les Bak sont comme ça. Pire encore, à leurs yeux, absolument tout a un prix. C'est tellement cliché que c'en est à gerber, mais Raleigh n'a jamais manqué de rien, si ce n'est l'attention et l'amour inconditionnel de ses parents.
DADDY ISSUES Raleigh est le cinquième enfant, y a deux garçons et deux filles avant lui. Cinq gosses qui ont passé leur vie à se marcher dessus et à se livrer une compétition malsaine pour être le préféré de papa. Le truc, c'est que papa a toujours quelque chose à reprocher à ses gosses, il veut la perfection et aucun de ses gamins n'a jamais réussi à l'atteindre, c'est pas faute d'avoir tout tenté pourtant. Ils devraient sûrement décider que ça n'en vaut pas la peine mais c'est plus fort qu'eux, ils cherchent toujours à être celui que papa appellera son fils ou sa fille, les yeux brillants de fierté.
Quand Raleigh a rejoint les Red Lions, c'est un peu comme s'il avait déclaré forfait et les autres sont soulagés, ça fait un concurrent en moins. Ray aimerait bien affirmer qu'il n'en a plus rien à foutre de ce que pense son père, mais putain c'que ça fait mal quand il le traite comme un raté, tout ça parce qu'il ne mène pas la vie que son père avait tracée pour lui.  
WIN OR DIE l'esprit de compétition, Raleigh l'a depuis qu'il est gosse. Autant dire qu'on ne lui a pas laissé le choix, dans sa famille, si on n'est pas le meilleur, on n'est rien. C'est tragique, mais Ray ne supporte pas de perdre, de ne pas être le numéro un. Ce n'est pas qu'une question d'ego froissé, il s'en rend malade. La défaite lui file la gerbe, ne pas réussir quelque chose qu'il entreprend le terrifie et le moindre petit échec rime avec fin du monde. Alors il se tue à la tâche. Pire encore, il méprise tous ceux qui sont meilleurs que lui dans un domaine qu'il maîtrise, il ne supporte pas ceux qui sont nés avec des facilités alors qu'il passe son temps à se battre pour garder sa position.
ANXIETY avec ce besoin constant d'être le meilleur vient l'anxiété. L'angoisse de perdre. Parce que sous son apparente arrogance et confiance en lui, Red est en réalité son pire ennemi. La voix qui répète sans cesse qu'il n'y arrivera pas, qu'il n'est pas assez fort, qu'il ne fait pas assez, c'est la sienne et s'il arrive parfois à la mettre en sourdine, la plupart du temps, elle hurle. Dans ces moments-là, Raleigh craque. Il ne supporte pas la pression et dès que les choses ne vont pas dans son sens, dès qu'il a l'impression qu'il n'est pas au top, Ray fait des crises d'angoisse. Ça a commencé quand il était gosse, quand il lui arrivait de ramener des notes que ses parents jugeaient mauvaises. Ça a continué après le Processus et confronté à la réalisation qu'il n'arriverait peut-être pas à devenir le Warden dont ses parents seraient fiers, Red a bien failli prendre une décision radicale tant elle semblait plus clémente que l'idée d'échouer. Ça s'est arrangé quand il a rejoint les Red Lions, mais depuis qu'ils ont commencé à enchaîner les victoires et qu'il est devenu le capitaine de l'équipe, la pression est de retour et avec, les crises d'angoisse. Il fait de son mieux pour cacher tout ça derrière une couche d'arrogance et d'agressivité, parce qu'il ne supporte pas l'idée d'avoir l'air faible. De toute façon, il n'y a qu'Amos qui soit capable de le calmer quand il est dans cet état.
OCD ça a commencé lorsqu'il était adolescent, ce besoin que tout soit bien rangé à sa place, impeccablement propre. Ce n'était pas grand-chose au début mais petit à petit, c'est devenu une obsession et autant dire que ce besoin n'était pas aisé à satisfaire lorsqu'il partageait une chambre avec Amos qui était loin d'être quelqu'un d'ordonné.
Lorsqu'un livre mal rangé, un t-shirt laissé par terre ou un peu de poussière sur un meuble ont commencé à le rendre malade au point d'en pleurer de rage, Raleigh a fini par comprendre qu'il y avait un problème. Le diagnostique a fini par tomber, Trouble Obsessionnel Compulsif. Les premières années ont été un enfer, Amos marchait sur des œufs en sa présence et un rien pouvait déclencher une crise de Raleigh qui supportait à peine qu'on le touche.
Et puis il a rencontré Rose. Rose qui l'a aidé à trouver le bon traitement et qui a fait plus de progrès avec lui en quelques mois que ce que les psys engagés par son père ont accompli depuis qu'il a commencé à faire des crises d'angoisse.
Rose n'a pas magiquement fait disparaître son trouble, mais les séances passées avec elles couplées aux médicaments qu'il fait attention à prendre l'ont énormément aidé. Ce n'est pas parfait et Raleigh doute que les choses le soient un jour, mais c'est devenu beaucoup plus supportable.

EN VRAC  il a un chien, Kosmo, un samoyède qui l'a énormément aidé à gérer ses TOC. En effet, avoir un chien est une excellente exposition au désordre et à l'imprévisible et Raleigh aurait été parfaitement incapable d'adopter Kosmo il y a quelques années, mais grâce à son traitement et aux encouragements de Rose, sa psychiatre, il a fini par craquer pour l'adorable boule de poils. Kosmo est un chien extrêmement énergique qui n'écoute que Raleigh - et de temps en temps Amos, lorsque ce dernier hausse le ton. Kosmo a quatre ans et Ray l'a adopté alors qu'il n'était encore qu'un chiot, ils sont très rapidement devenu inséparables, à tel point que Kosmo l'accompagne aux entraînements et a fini par être adopté par toute l'équipe, ainsi que les fans des Red Lions. il est très actif sur les réseaux sociaux, mais c'est surtout pour poster des photos et des vidéos de Kosmo   il a toujours été très sportif, avant de rejoindre sa première équipe de SST au lycée, Raleigh jouait au poste d'attaquant ailier pour l'équipe de volleyball au collège. C'est un sport qu'il pratique toujours aujourd'hui - notamment avec Amos et quelques uns de ses coéquipiers. C'est plus fort que lui, il ne tient pas en place et il n'y a pas un jour où il ne s'entraîne pas, même si c'est simplement aller courir avec Kosmo tous les matins. le sport n'est pas sa seule passion, il y a la musique aussi. Il a commencé à jouer de la guitare à 13 ans et pratique aujourd'hui encore. Il chante aussi, surtout pour lui-même, parfois pour les autres quand ils insistent.
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Raleigh Bak
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the truth untoldRather be the hunter than the prey
ray

mai 2008“Soooo, I was thinking,” fait Amos avant de se laisser tomber sur le lit à côté de Raleigh qui grogne lorsque son mouvement brusque fait rebondir ses affaires sur le matelas.

“Don’t hurt yourself,” réplique-t-il, acerbe.

“You’re funny. Seriously though, we should go out.”

Ray fronce les sourcils et tente de se concentrer sur ses notes, mais ce n’est pas une tâche aisée avec Amos qui se tient si près de lui qu’il peut sentir son souffle lui chatouiller l’oreille.

“I’m busy.”

“Buddy. Mate. Bro,” geint Amos en s’approchant de plus en plus jusqu’à grimper sur le dos de Raleigh qui grogne et tente de se débarrasser de lui, mais l’autre garçon tient bon et l’écrase sous son poids avant de s’emparer de ses notes pour les jeter par terre.

“Amos! You’re such a-- fuck, seriously, stop, I need to--”

“Dude, you studied so much for this class you could teach it yourself. Come on, you’re torturing yourself. Let’s go out, have some fun, you know, that thing young people do while they still can?” insiste Amos. Raleigh serre les dents et tente à nouveau de se débarrasser de lui en plaquant ses paumes sur le matelas pour les soulever tous les deux, mais Amos enfonce ses doigts dans ses côtes, pile à l’endroit où il est le plus sensible et Raleigh retombe aussitôt avec un hoquet surpris.

“Fucking get off of me! I don’t have time for this! You might afford to half-ass through everything ‘cause there’s no one to give a shit about it back home, but I can’t!” qu’il siffle avant de réfléchir à ce qu’il est en train de dire. Amos devient si raide au-dessus de lui que Ray arrête même de respirer.

“You’re such an asshole,” souffle-t-il d’une si petite voix que Raleigh l’entend à peine.

Et pourtant, ça lui fait l’effet d’une gifle, parce qu’il perçoit très clairement la douleur dans la voix d’Amos. Douleur qu’il a placée là, parce qu’il ne peut visiblement pas s’empêcher d’être un pauvre con quand le stress prend le dessus sur lui. Amos se redresse et Ray devrait être soulagé parce qu’il pouvait à peine respirer avec le poids de l’autre garçon sur lui, mais au lieu de ça, Raleigh frissonne parce qu’il a froid tout à coup.

“Amos,” il murmure et se redresse à son tour, mais déjà l’autre garçon lui tourne le dos et se dirige vers son propre lit d’un pas raide.

Il avait pas le droit de dire un truc pareil à Amos. Bien sûr qu’on ne l’engueule pas quand il ramène des sales notes à la maison. Y a personne à la maison et Amos lui a déjà dit, pour lui, la maison c’est cette piaule qu’ils partagent à Paracelse, parce qu’il s’est jamais senti chez lui à l’orphelinat d’Oriel.

Y a personne pour foutre la pression à Amos et Raleigh est un sale con pour lui envier ça parce que ses parents sont peut-être pas ce qui se fait de mieux mais au moins il en a.

Ray déglutit avec difficultés et se lève à son tour. “Hey, Amos,” il appelle tandis que l’autre attrape sa veste et l’enfile.

“Fuck you, Bak,” crache-t-il durement et il a déjà vu Amos en colère, mais très rarement dirigé vers lui, jamais à ce point. C’est comme un coup de poing en pleine gueule et Raleigh reste paralysé quelques secondes. Ce n’est que lorsque l’autre garçon finit d’enfiler ses chaussures et attrape la poignée de la porte pour l’ouvrir qu’il semble revenir à lui et franchit la distance qui les sépare pour saisir le bras d’Amos avant qu’il ne sorte.

“Don’t touch me, you--”

“I’m sorry,” qu’il croasse brusquement et les mots étrangers résonnent entre eux, si fort que Ray a l’impression que ses oreilles bourdonnent. Amos se fige et il peut voir ses yeux écarquillés, la surprise sur son visage à ces mots qu’il n’a jamais entendu Raleigh prononcer sincèrement auparavant.

Ray ne s’excuse pas. Il invite Amos à aller manger quelque chose de cool. Il lui file ses notes. Il lui paye des fringues, la dernière console, le jeu vidéo qu’il n’aurait jamais eu les moyens de s’acheter. Amos sait que Raleigh n’essaye pas vraiment d’acheter son pardon, c’est juste qu’il ne sait pas comment faire autrement.

I’m sorry I’m late, Ray n’a jamais entendu ça.
I’m sorry I missed your match. Il aurait bien voulu, pourtant.

Mais c’était plus simple de laisser l’assistante de son père s’occuper d’acheter quelque chose à ses gosses à chaque fois qu’il manquait un évènement important de leur vie. Celle qu’il a engagée il y a maintenant dix ans est méticuleuse, Ray la soupçonne de tenir un agenda avec toutes les dates importantes concernant les enfants de son patron, ainsi qu’une liste de leur passe-temps favoris pour anticiper les erreurs du paternel.

Alors non, Raleigh ne s’excuse pas. Bien évidemment, c’est aussi une question d’ego. C’est plus facile de dépenser de l’argent que de réellement reconnaître qu’on a fait du tort à l’autre, le regarder droit dans les yeux et demander son pardon.

“I’m sorry,” il répète et c’est pathétique comme sa voix tremble, mais Ray sait qu’il est allé beaucoup trop loin et que s’il ne fait pas un effort, il risque de perdre Amos pour de bon. L’autre garçon laisse échapper un profond soupir et la tension semble libérer son étreinte sur son corps, mais il ne croise toujours pas son regard.

“You’re a dick,” fait-il et Raleigh ouvre la bouche, puis la referme aussitôt, incapable de savoir ce qu’il est censé répondre à cela. “You can’t just-- you know I’ll always forgive you?” demande-t-il brusquement avant d’enfin se tourner vers lui pour planter son regard dans le sien.

Amos a l’air tellement en colère. Contre Raleigh ou contre lui-même, peut-être les deux, il n’est pas sûr et le jeune homme a l’impression d’être un insecte que l’on vient de clouer au mur.

“No matter what you do, I just can’t-- you know that, right?” il insiste et Ray hoche la tête.

Oui, il sait.

Tout comme il sait que le monde d’Amos était gris et sans saveur avant qu’il ne pose ses yeux sur lui. Ses mots, pas ceux de Raleigh. Il sait que quitter Oriel pour venir à Paracelse et le rencontrer est la meilleure chose qui lui soit arrivée.

Tout comme son existence a changé lorsque ce type bizarre s’est planté devant lui avec son grand sourire pour lui dire qu’il avait mis des couleurs dans sa vie avant de lui dire son nom.

Amos. Quatre lettres gravées dans sa peau et qui ne faisaient pas beaucoup de sens avant qu’il ne l’entende les prononcer. Raleigh voyait déjà tout en couleurs avant de le rencontrer, mais Amos les a rendues encore plus éclatantes alors oui, bien sûr qu’il sait.

Après tout, c’est pareil pour lui.

“But you don’t get to treat me like shit. You don’t--”

“I know. I know, I’m sorry, I should never have said that, you-- I didn’t mean it, I just--”

“You’re scared. And you’re an asshole when you’re scared.”

Raleigh veut nier, c’est plus fort que lui, mais ça ne sert à rien. “I want to punch your stupid face,” Amos ajoute et Ray hausse les épaules.

“You could. I’d let you.” I deserve it, il ne le dit pas, mais l’autre l’entend quand même. Cependant, il ne le frappe pas. Au lieu de ça, il soupire encore et glisse une main dans la nuque de Ray pour rapprocher son visage avant d’aller presse son front contre le sien.

“Your fans would never forgive me if I hurt your pretty face,” fait-il avec un sourire en coin et Raleigh laisse échapper un rire nasal alors que la tension quitte peu à peu son corps.

“You’re ridiculous.”

“What? Don’t tell me you haven’t noticed the hordes following you everywhere. They sure aren’t showing up at practice for Zimmerman.”

Ray le repousse d’une main ferme sur le torse et secoue la tête, un sourire amusé au coin des lèvres. “You know I don’t give a shit about them.”

“Yeah, and that’s a shame. But I guess that’s why I keep you around. You attract them like a moth to a flame and all I have to do is pick them up once their heart is broken by your cold and harsh refusal,” poursuit-il avec un soupir exagéré et Raleigh lève les yeux au ciel.

Ridiculous,” souffle-t-il et Amos lui adresse un large sourire.

“C’mon. We’re going out, I’m starving. And you’re buying.”

“Of course.”

mars 2010 Raleigh inspire profondément et frappe à la porte, les entrailles nouées par l’appréhension. De l’autre côté, la voix de son père lui annonce qu’il peut entrer alors il pousse la porte et pénètre dans le vaste bureau. L’homme a le nez rivé sur l’écran de son ordinateur et c’est à peine s’il lui accorde un regard tandis que Raleigh s’approche et va se planter devant son bureau, les mains derrière le dos pour éviter de trop gigoter, un signe de nervosité que son père déteste.

“Father,” dit-il enfin, autant pour le saluer que pour attirer son attention.

“What is it, Raleigh?”

Pourquoi est-ce qu’il est venu, au juste ? Il aurait pu se contenter de lui annoncer au téléphone, ou mieux encore, de ne rien lui dire du tout. Après tout, c’est sa vie, même son père n’a pas son mot à dire. Sauf que… si. Bien sûr que si. Petyr Bak a toujours son mot à dire.

“I got a phone call from coach Miller. He saw my last match and offered me to join the Red Lions.” Son père n’est pas branché Small Science Tournament, mais même lui a entendu parler des Red Lions. “I accepted,” dit-il brusquement et ça a le mérite de lui faire relever le nez de son écran d’ordinateur.

Les sourcils froncés et les lèvres pincées, son père plonge son regard dans le sien.

“And how do you plan on being on the team while studying medicine?”

Son père n’est pas stupide, il a déjà compris ce que ça voulait dire, mais c’est plus fort que lui, pas vrai ?

“I won’t. Anymore. I’m leaving Paracelse at the end of the month to join the team.”

C’est bien la première fois qu’il ne bafouille pas devant son père, Raleigh pourrait être fier s’il n’était pas aussi terrorisé. Il voit très clairement son père qui serre les dents et qui inspire profondément, probablement pour se retenir de hurler. Ray a bien fait de venir dans son bureau à l’hôpital plutôt que d’attendre que son père rentre à la maison.

“This is unacceptable. Call him back and tell him you made a mistake,” lui ordonne-t-il de ce ton qu’il adresse à ses employés et Raleigh serre les poings.

“No.”

“Listen--”

“No, you listen,” s’exclame-t-il brusquement et son père arque un sourcil. “I’m done trying to please you. It doesn’t work, no matter what I do, you either don’t give a shit or find something to criticize. I’m not meant for med school, I never was. I chose medicine because it sounded less boring than business or law, and I’m done.”

“You’re a coward,” réplique son père et Ray en a le souffle coupé. “Taking the easy way out is not something I taught you.”

Sa vue se brouille et Raleigh enfonce ses ongles dans la paume de ses mains pour se retenir de dire quelque chose qu’il regrettera forcément.

You’re the reason the half of yours kids need to see a shrink.
Ou pire encore.
I was about to jump off the roof when coach Miller called me.

Il est tenté, juste pour voir la réaction de son père.

Mais plus il y pense, plus il se dit qu’il n’en aura probablement aucune et il ne pense pas être capable d’encaisser ça.

“Teach me? You’d have to be around for that,” réplique-t-il d’un ton cinglant. L’homme s’indigne, mais Raleigh n’écoute déjà plus.

juillet 2011“Catch!”

Raleigh peut remercier ses bons réflexes lorsqu’il parvient à refermer ses doigts à temps autour de la bouteille d’eau pour éviter de se la prendre en pleine tête et lance un regard sombre à Amos qui lui adresse un large sourire en retour. Idiot. Il débouche la bouteille et en vide la moitié d’une traite. Comme d’habitude, il est arrivé en avance et a traîné Amos avec lui alors ils peuvent se prendre une minute et regarder les autres finir leurs tours de terrain tranquillement. Jim a l’air de se traîner derrière leurs coéquipiers et Ray pince les lèvres. Dur d’être au top de sa forme quand on se prend une murge la veille d’un entraînement, Raleigh est tenté d’aller lui dire ce qu’il en pense, mais il sait que ce n’est pas son rôle et que Jim doit déjà bien regretter. Ils ont un match dans deux jours et Alex va lui en faire voir de toutes les couleurs. Ce n’est pas que Ray et impatient de le voir vomir ses tripes, mais il espère que ça calmera un peu ses envies de faire n’importe quoi à deux jours d’un match important.

En parlant d’Alex, leur capitaine arrive enfin à leur hauteur et ralentit progressivement le pas avant de s’arrêter devant Amos qui lui jette également une bouteille d’eau sans prévenir. Alex manque de la laisser tomber par terre et l’earthbender commence à se foutre copieusement de sa gueule jusqu’à ce que le capitaine des Red Lions ne décide de se servir du contenu de sa bouteille d’eau pour asperger Amos avec.

Un sourire amusé aux lèvres, Raleigh fait un pas de côté pour éviter de se faire asperger lui aussi.

“Children,” faut une voix à côté de lui et il tourne la tête pour voir que Bea les a rejoints également. Ensemble, ils regardent Amos tenter de se venger d’Alex mais ses attaques sont complètement inefficaces contre leur capitaine qui manipule l’eau et il se retrouve trempé de la tête aux pieds en quelques secondes à peine.

“Alright, time to--”

Raleigh ne finit pas sa phrase. Une vive douleur lui traverse la cheville et un hoquet lui échappe alors qu’il s’effondre, soudainement incapable de se tenir debout.

“Ray? Dude, what’s going on?” C’est à peine s’il perçoit la voix inquiète d’Amos, ses oreilles bourdonnent et Raleigh se recroqueville sur le côté.

Fuck, it’s-- my ankle,” hoquète-t-il d’une voix étouffée.

Ca s’agite autour de lui et Raleigh finit par reconnaître la voix du coach qui demande aux autres ce qu’il s’est passé. “I don’t get it, he was just-- standing there and then--” On finit par le soulever et coach Miller tente de rassurer tout le monde, il les renvoie à l’entraînement alors qu’il emmène Ray à l’hôpital. Amos vient avec eux, parce que même le coach n’a pas son mot à dire lorsqu’il est question de Raleigh.

“That’s a third degree sprain. I don’t think you’ll need surgery, but you’re definitely going to need a cast and stay put for a whole month. I’m sorry.”

Des larmes de rage et de frustration lui brûlent les yeux lorsque le médecin et coach Miller sortent de la pièce, le laissant seul avec Amos qui le regarde avec un air désolé.

“I don’t get it, you were just-- standing still, what happened?” bafouille-t-il.

“I don’t know,” crache Ray avant de se laisser retomber sur la table d’examen, les yeux rivés sur le plafond alors qu’il tente encore tant bien que mal de ne pas se mettre à chialer.

“D’you think it’s-- y’know, like the cuts and bruises or-- when you feel like shit even though you’re not even sick?”

Raleigh serre les dents. “Oh right, so my other soulmate aren’t only a lousy fuck who gets their ass kicked twice a month, they’re also clumsy as fuck and got me benched for a whole fucking month, great! This is just-- great,” siffle-t-il et ça y est, il ne peut plus retenir ses larmes. “I want to punch their fucking face.”

“Yeah, but that would hurt you too,” murmure Amos et c’est probablement nerveux, mais Raleigh laisse échapper un rire nasal.

“Wow, you high already?”

“I’m not, shut up, it’s just-- fuck, can’t they be more careful?” se lamente-t-il en désignant sa cheville enflée. “What if something really bad happened to them? Would I--”

“Hey, wow, stop, nothing’s gonna happen to you,” s’empresse de dire Amos et Raleigh pince les lèvres.

Parce que c’est une possibilité. Jusqu’à présent, il n’avait rien expérimenté d’aussi grave, mais ça fait des années maintenant qu’il partage les souffrances de cette autre personne. C’était supportable tant que ça se limitait à quelques coupures, bleus et brûlures, il pouvait encaisser tant que c’était des migraines et l’impression d’être complètement épuisé sans raison, probablement parce que son âme soeur tombait malade.

Mais ça ? Ca va beaucoup trop loin. Ca ne peut pas impacter à ce point sa vie, sa carrière, il ne va pas être en mesure de jouer pendant un mois et après ça, il aura encore de la rééducation à faire pour être certain que l’entorse ne laisse aucune séquelle. Qui s’est dit que c’était une bonne idée, de les lier ainsi ?

“Maybe it’s the same for them. Want me to break your nose to get back at them?” demande Amos et un autre rire lui échappe.

“No thanks. I do appreciate the offer, though.”

Il hausse les épaules et Ray ferme les yeux. A vrai dire, s’il avait la certitude que cette saleté de lien marchait dans les deux liens, il aurait accepté la proposition d’Amos sans hésiter.

octobre 2014Le dernier joueur des Titans s’effondre au sol et pendant une seconde, tout le stade retient son souffle. Soudainement, la sonnerie stridente annonçant la fin du match résonne et la foule rugit. Raleigh cligne des yeux et essuie son visage trempé par la pluie artificielle et la sueur d’un revers de manche.

Ils ont gagné.

La pensée a à peine le temps de faire son chemin qu’on se jette sur lui avec tellement d’élan qu’il se retrouve plaqué au sol, écrasé sous le poids d’Amos qui a un sourire de gosse aux lèvres.

“We did it!” s’exclame-t-il et Raleigh ouvre la bouche pour répondre, mais c’est un hoquet de douleur qui lui échappe lorsqu’un poids supplémentaire s’ajoute à celui d’Amos.

Puis un autre.
Et un autre.

“Fuck, guys!” grogne-t-il, le souffle coupé par les corps qui s’empilent sur lui, mais les autres ne cessent de rire et de gigoter dans tous les sens. Raleigh est vautré dans la boue et ça devrait le rendre malade mais ils ont gagné et le rire de ses coéquipiers est contagieux.

“Hey, come on, let him breathe,” fait une voix au-dessus d’eux et après quelques secondes à batailler, ils finissent par se redresser. Ils ont l’air d’une bande de détraqués avec leur uniforme rouge couvert de boue et Raleigh plisse le nez. Une main apparaît dans son champ de vision et il s’en empare sans réfléchir. Un grognement lui échappe lorsque leur capitaine le redresse sur ses pieds et Ray vacille un moment avant qu’une main ferme sur son épaule ne le stabilise. Alex a les larmes aux yeux et Ray n’hésiterait pas à se foutre de lui si ce n’était pas son dernier match, si cette ultime victoire n’était pas tout ce dont leur capitaine avait rêvé avant son départ de l’équipe.

“Good job, captain,” mumure-t-il et le coeur de Raleigh manque un battement.

“What?”

Alex lui adresse un sourire en coin. “Coach will make it official tomorrow. But yeah. Congratulations.”

Les yeux écarquillés, Ray ouvre la bouche et ça lui donne probablement un air stupide mais il n’est pas en état de s’en préoccuper. Il veut protester, lui dire qu’il n’est pas prêt, qu’ils feraient mieux de choisir Jean ou Bea, mais Alex le regarde avec tellement de fierté et de confiance qu’il est incapable de formuler quoi que ce soit.

“You deserve it,” ajoute-t-il avant de se tourner vers les autres. “Come on guys, let’s hit the showers !”

Ils le suivent tous sans tarder, à l’exception de Raleigh qui reste planté là, abasourdi, et d’Amos qui le fixe avec un large sourire.

“He’s right, you know?” lui dit-il en plaquant une main sur son épaule. “You deserve it, Captain,” insiste-t-il et un frisson lui parcourt l’échine.

“You’re cold or you just discovered a new kink?” fait Amos en haussant un sourcil et Raleigh lui fourre son poing dans les côtes, bien content que la boue qui recouvre son visage masque son embarras.

“Shut the fuck up, you freak!”

“Hey, I don’t judge, whatever floats your boat mate!”

“I hate you,” marmonne Raleigh avant de s’éloigner de lui pour rejoindre les autres dans les vestiaires, le coeur battant la chamade et un large sourire aux lèvres. Les âneries d’Amos importent peu, ils ont gagné.

Et il est le nouveau capitaine des Red Lions.

Il ne grogne même pas quand son meilleur ami le rejoint et passe un bras moite et sale autour de son cou pour l’attirer contre lui en s’esclaffant, manquant de les faire à nouveau tomber par terre.

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Yohan Pearson
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gdsdsgdfgdfh,wxbvkjw
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j'avais donc bien reconnu le pseudo en stalkant ton profil
je suis morte de joie de te revoir ici larmes rebienvenue !
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dsfsghjktjrhrsgef
je pleure si fort de bonheur
😭
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Raleigh Bak
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vous êtes beaucoup trop cute, j'vous aime gaah gaah gaah cute cute cute love love love
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Eliott Rietveld
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POUSSEZ-VOUS
MA QUEEN IS BACK
JE CHIALE
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ILY
keur keur keur
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oh gosh yongguk je craque. c'est litéralement mon bébé. tu parles de faiblesse, look at me. en plus il est à altea, hâte d'en savoir plus omg stare stare stare stare stare kr
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im so glad ur back big boi

viens faire un bisou à tonton bob
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Raleigh Bak
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eliott JTM AUSSI OMG AAAAAAAH trop contente d'être de retour What a Face

dakota ET BIEN TU AS RAISON ET TU AS TRÈS BONS GOÛTS VOILA. Merci, j'espère que la bestiole te plaira.

daddy bobby TOI!!!!!!!!! azy je suis contente d'être de retour, surtout que CE GIF M'EMOUSTILLE, tu sais faire appel à tous mes kinks toi. langue *fait une léchouille à tonton*
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