(groupe1) minuit moins quart sous la pluie ☾ EVENT #1

naora, elle essaie de retenir max comme elle peut, avec toute la force qu’elle a. et elle sait pas d’où elle la sort cette force mais elle finit par aider son ami à se relever avant qu’une ombre ne le vole à elle. alors elle se fait entraîner par le mouvement sans vraiment pouvoir réfléchir, sans vraiment avoir le temps de savoir quoi faire. tirée par max devant, elle ne sent même plus vraiment ses mains brûler - seule partie de son corps touchée par la pluie. juste l’espace d’un instant, c’est le noir total, elle sait pas, elle sait plus, ce qu’ils font là, où elle est. elle se retrouve bousculée dans la nuit puis dans un trop plein de jour par les lumières artificielles du magasin dans lequel ils rentrent pour se réfugier et qui assaillent ses rétines.
naora s’appuie contre le mur le plus proche, tente de reprendre sa respiration, tente de comprendre, tente de trouver des réponses. et elle se tourne vers max, seul repère dans ce chaos. elle en oublie presque l’inconnue jusqu’à ce que le blond prononce son nom. et son cœur rate un battement sauf que naora se tait et sans réfléchir, passe la manche du hoodie sur sa joue, les goûtes d’eau traînant sur le tissu lui piquant alors la peau. elle soupire et fronce les sourcils. elle se met à doucement rire, peut-être nerveusement, peut-être juste pour dédramatiser la séquence. « alors c’est elle, sasha ? » et naora elle a entendu le ton de la voix de max qui a changé, elle a vu aussi le hoodie que porte la brune (yasmeen) mais elle ne dit rien, ça en dit déjà trop à l’intérieur.
sans vraiment attendre, elle laisse max entre les mains des autres (sasha et yasmeen) et elle se précipite un peu vers les rayons. elle cherche tout ce qui pourrait être utile, des bandages ou du désinfectant, parce qu’elle sait pas comment faire, elle sait pas ce qui peut aider. elle court vers le fond du magasin alors qu’il y a plein de gens en panique, y a plein de gens qui comprennent pas non plus ce qui passe à l’extérieur.

un ; elle arrive dans le rayon et prend tout ce qui semble utile à ses yeux pour les ramener là où max, sasha et yasmeen sont.
deux ; quelqu’un la bouscule dans la panique et la fait basculer sur un des rayons, faisant tout tomber dans sa chute.

Jaz pousse un soupir de soulagement quand elle est enfin protégée de la pluie, entre quatre murs, même si c'est de relativement courte durée parce que les gouttes qui ont trouvé ses vêtements continuent leur travail d'érosion des tissus et elle sent quelques piqûres à même la peau, et puis surtout… qu'est-ce que tu fous là ? sami est dehors ? Surtout Sami est dehors. Enfin elle croit. Enfin elle sait pas. Elle espère que non. Elle n'ose même pas répondre. Ils se sont perdus et elle n'a pas de téléphone pour l'appeler, savoir où il est s'il va bien — mais elle peut même pas imaginer que ça ne soit pas le cas — et malgré les brûlures laissées par la pluie elle reconsidère presque l'idée de sortir de se remettre à courir en essayant de retrouver ce par où elle est venue pour retrouver Sami. Il va bien, sinon elle le saurait, elle le sentirait, elle en deviendrait folle. cette merde continue de brûler, elle tourne le regard vers Max avertissant toutefois ses yeux quand elle voit qu'il va se déshabiller, réflexe idiot dans un moment pareil. Elle se détourne elle-même pour en faire de même, se débarrasser à regret du pull prêté par Sami avec le "XO" qu'ils ont tous les deux créés sans le savoir dans deux dimensions différentes, et elle pousse un cri de douleur quand le coton effleure sa joue. Ouais, cette merde continue vachement bien de brûler. Autre réflexe stupide : s'inquiéter bêtement pour son physique, son gagne-pain, à Sigan, mais ici aussi quelque part et elle frotte vainement sa joue de la paume de sa main en essayant de réfléchir à une solution alors que l'autre fille (Naora) a déjà détalé vers les rayons.

Y a jamais eu de pluie pareille à New Brasilia, mais y a eu des films apocalyptiques plutôt bien faits et la seule chose qui lui vient soudain — et lui semble bêtement logique en fait— c'est de se laver avec de l'eau propre. Elle espère que ce n'est pas qu'une invention des cinéastes. Elle se redresse, abandonnant Max au main d'un autre inconnu que le Shark a l'air de connaître (Sasha) pour aller explorer les rayons rapidement, elle a besoin d'inonder ses cheveux et son visage et de s'assurer qu'elle ne va pas perdre les premiers et érafler de manière permanente le second, sa mère ne le lui pardonnerait jamais, il y a d'autres gens dans le magasin qui ont l'air confus, mais elle les ignore cherche juste des bouteilles d'eau. Elle est interrompue dans sa course par un étalage qui tombe juste devant elle, la fille qui était avec Max (Naora) avec, et Jaz n'hésite pas vraiment, elle écarte quelques articles et lui tend la main pour l'aider à se relever de la mare d'objets qu'elle a fait tomber. « Ça va ? » demande-t-elle par réflexe, mais déjà ses yeux cherchent leur but, l'eau minérale dont juste derrière le rayon qui vient d'être renversées. Plus vite elle se sauve (et les autres avec) plus vite elle pourra demander à emprunter le téléphone de Max. « J'crois que si on se lave à ça » elle montre sa trouvaille d'un signe du bras, « ça aide. Enfin euh dans les films c'est comme ça. » Elle ne sait pas si y a le même genre de films ici qu'à Sigan. Ce n'est pas très important ceci dit, elle n'a même pas remarqué que son Timer est exposé maintenant qu'elle ne porte plus son pull.

un yasmeen arrive à atteindre le rayon avec l'eau minérale sans encombre et récupère deux grosses bouteilles pour asperger naora et elle.
deux le gérant du magasin les trouve avant qu'elle n'ait pu enjamber le carnage laissé par naora et leur hurle dessus de tout remettre en ordre.

Habituellement, Sasha aime la pluie, il l'écoute tomber, posté derrière ses carreaux. Sweety lui explique éternellement son origine, d'où vient l'eau qui ruisselle comme un torrent dans les rues et alors, Sasha imagine. Il ferme les yeux et laisse le courant l'emporter. Il ne se noie pas, il nage. Mais cette pluie là le brûle et à peine un pas dehors lui fait comprendre qu'il doit retourner à l'intérieur. Dans l'empressement, il laisse tomber son téléphone et le lien qu'il à avec Sweety. Il s'en rend compte quand il pénètre à nouveau dans le supermarché et qu'il remarque le silence. Angoissant. Le bigleux reste planté en plein millieu du passage, immobile comme une statue en attendant que sa passe - comment saura t'il que c'est passé. L'angoisse monte mais il s'est habitué. Il attend. Attend indéfiniment.
Alors, quand il entend Max et qu'il capte ses yeux - bleu - son sourire s'élargit. Soulagé. Car il voit. Il entend. Et qu'il n'est plus seul dans sa galère. Il se retient de lui sauter dans les bras quand il l'écoute pester. Il sent, l'odeur du tissu attaqué par la pluie. Les autres personnes l'accompagnant (yasmeen et naora) lui sont totalement inconnue et Sasha titube un peu vers les yeux. De peur de se cogner Max pourquoi tu racontes à tout le monde que je suis une fille ? Le rire lui manque, car sur sa peau il ressent le picotement de l'acide encore lointain. Il n'a pas passé beaucoup de temps dehors, heureusement. Juste assez pour perdre le seul objet ayant un minimum important. Heureusement sa sacoche est intacte.  Et il n'est plus seul ; c'est l'essentiel. Tu vas bien ? Je crois  que j'ai un petit soucis, j'ai égaré mon assistance.
Il se sent terriblement inutile.

réussite ; la pluie se fait encore plus intense pendant plusieurs minutes mais finit par se calmer.
échec ; la pluie redouble d'intensité et ronge les câbles électriques dehors, le magasin est plongé dans le noir subitement.  

Naora lâche un commentaire, forcément. Naora ne sait pas se taire. Le Shark lui adresse un regard noir et grimace brièvement face à la question de l'aveugle ( Sasha ), passant ses doigts dans ses cheveux par réflexe, avant de les retirer rapidement. Sa paume lui pique, à cause de la pluie. La crinière est seulement un peu humide, mais assez pour qu'il sente la morsure contre sa peau. Il espère que cette merde ne le dévore pas trop.
- j'ai jamais dit ça, qu'il gronde pour la forme, avant de suivre Yasmeen et Naora des yeux. S'il amorce un mouvement pour aller aider Naora lorsque toute la merde lui tombe dessus, la nouvelle remarque de Sasha l'empêche de bouger. Putain, mais il peut pas laisser un aveugle seul. Enfin, non, même pas. Il en a rien à foutre qu'il soit aveugle. Il peut pas laisser Sasha seul. Heureusement, Yasmeen la rejoint pour l'aider à se relever. Il les dévisage quelques secondes pour être certain que les deux filles vont bien, que personne ne s'approche trop d'elles, avant de tourner son regard vers le brun.
- ouais ouais, ça va, qu'il ment comme un arracheur de dents, car sa peau lui démange et qu'il sent la rougeur, sans la voir, qui dévore lentement sa peau. tiens mon bras, qu'il ajoute, vite, avant d'accrocher le dit bras à celui de Sasha pour le rapprocher de lui, avant d'aller rejoindre les filles. Son t-shirt, blanc, lui colle à la peau, aussi humide que son t-shirt. Il sent la morsure acide contre sa chair, et le requin sur ses côtes dévisage les gens présent dans le commerce. Peut-être est-ce pour cela qu'il parvient à rejoindre les filles aussi rapidement sans se faire bousculer par trop d'idées.
- ça va ? qu'il demande à Naora, une fois à côté d'elle. S'il a envie de la toucher pour vérifier par lui-même, son seul bras fonctionnel est occupé par Sasha, et il ne le lâche pas. Max s'inquiète au travers de son regard, alors. t'es vraiment conne. fais attention.
Le regard bleu croise brièvement le timer de Yasmeen. Les chiffres y sont nombreux. Sur son propre bras, que des zéros. Max se demande parfois si, en retournant là-bas, il mourra. La question lui importait peu, jusqu'à il y a quelques jours. Depuis, il a appris pour ses parents. Il a appris pour les corbeaux. Il a appris pour Ajay. Beaucoup de choses ont changé.
Mais ce n'est pas le temps d'y penser. Dehors, la pluie tombe toujours, un peu moins forte mais toujours présente. Il se demande si Nina est à l'abri quelque part. Son regard s'accroche aux bouteilles entre les mains de Yasmeen qu'elle serve sur leurs peaux. Il tend les doigts pour s'en emparer.
- ça aide vraiment, ton truc ? qu'il demande après avoir lâcher Sasha. Il lui lance un regard sévère pour s'assurer qu'il ne s'éloigne pas, prend sa main pour y mettre la bouteille. mets ça sur tes brûlures, sasha. Il prendra ce qu'il reste, s'il en reste, après.
Contre sa main, une goutte. Puis une seconde. Max lève les yeux pour dévisager le plafond et grimace lorsqu'il reçoit une goutte sur la joue. Et voit, au dessus de sa tête, une tâche de plus en plus sombre.

(1) le toit du magasin étant endommagé suite au manque d'entretien venant du propriétaire, la pluie acide finit par percer à certains endroits, forme des trous jusqu'à l'intérieur, mais ils sont peu nombreux et ils peuvent facilement ne pas être atteint par les dégâts. Max parvient à se reculer avant que le plafond ne cède au dessus de sa tête.
(2) le toit du magasin étant endommagé suite au manque d'entretien venant du propriétaire, la pluie acide finit par percer à certains endroits, allant jusqu'à l'intérieur du magasin, créant des cascades acides. l'infiltration se rend jusqu'aux fils électriques. Le courant se coupe et ils tombent dans le noir, avant que Max ne puisse bien voir ce qui se déroule au dessus de sa tête, et le plafond cède, l'eau acide lui tombant directement dessus.

y a plein de trucs qui lui tombent dessus et naora peste, peste contre l’homme un peu trop grand qui ne s’excuse même pas de la voir pousser – la panique la rend plus désagréable encore qu’en temps normal et elle en oublie la douleur que lui ont infligé les articles en se fracassant sur son crâne. puis y a cette main tendue qu’elle prend sans vraiment regarder la personne. c’est juste quand elle se tourne vers la brune (yasmeen) qu’elle sent que ça lance dans le bas de son dos. sauf qu’elle étouffe un gémissement pour lui dire « ouais, ça va merci. » avant de bien remettre sa casquette. elle a pas vraiment le temps de dire ou de faire quoi que ce soit d’autre car celle qui l’a aidée (yasmeen) lui lance son idée sortie de film à la tête. « t’es touchée, toi ? » elle s’inquiète un peu, naora, s’inquiète toujours un peu plus pour les autres que pour elle-même, en fait. et même si elle la connaît pas, elle tente de lui faire confiance surtout parce qu’elle a pas vraiment d’autres choix alors elle prend les mains de la brune pour lui verser de l’eau dessus parce qu’elle a vu, elle a vu que ses mains étaient abîmées par la pluie. elle espère seulement que ça fonctionne et dévisse la bouteille, ne s’arrête pas, même quand elle aperçoit le timer sur son bras.

sigan raisonne dans sa tête mais max l’interrompt, elle lève les yeux sur lui et ne prête pas attention au carnage, se contente de lever les yeux au ciel aux mots prononcés de ce qui semble être un ami. « c’est pas de ma faute si certains sont si gros qu’ils ne voient pas où ils foutent les pieds. » sa voix est haute parce qu’elle ne cache aucun de ses mots, elle préfèrerait même qu’il l’entende « le gros » avant qu’elle ne soupire. « ça fait quelque chose ? » son ton de voix change immédiatement quand elle s’adresse à celle dont elle a capturé les mains parce qu’elle n’a aucune raison de lui beugler dessus. en fait, c’est ce qu’elle pense dans l’immédiat malgré le hoodie dont elle connaît le propriétaire et qu’elle ne porte plus.
et puis, max finit par lui rentrer dedans en reculant et elle veut se retourner pour l’engueuler sauf qu’elle a pas le temps. la nuit tombe quand les néons lâchent et le cœur de naora se fige et elle étouffe.

(1) ; le seul réflexe de naora lorsqu’elle entend le plafond céder est de pousser max de toute la force qu’il lui reste vers sasha pour l’épargner partiellement des résidus de plafond et de la douche acide mais pas de l’eau qui s’infiltre et coule à présent sur tous ceux qui se trouvent dans le magasin, coincée de l’autre de l’autre côté du mur acide que forme l’eau avec yasmeen dont elle serre la main un peu trop fort pour garder un semblant de calme avec sa présence malgré le noir.
(2) ; naora se paralyse sous la panne de courant et son seul réflexe est d’attraper le t-shirt de max lorsqu’elle entend le plafond céder – ce qui l’expose davantage aux résidus de plafond et de l’eau qui coule, le brun avec. son autre main serre la main de yasmeen pour se rassurer de sa présence, elle est toujours là, vivante, et près d’elle mais sans savoir où est sasha.