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 fuck your degree, alphabet boy -- eiji

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fuck your degree, alphabet boy
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elle grandit. elle grandit à chaque seconde. et à chaque seconde elle dévore un peu plus son bras qu'il engouffre subitement dans la manche de sa veste pour la dissimuler. elle grandit. elle grandit si bien, si fort, qu'il pourrait en être fier mikkel. se sentir comme arraché au vrai, enfin face à un destin qui lui promettait monts et merveilles un peu douteuses. il redoute pourtant - il ressent comme un creux dans son estomac qui se fait à la pelle, à la pioche, il pousse un soupir. la dernière heure sonne, il se redresse - les pas sont cadencés, il attend à peine le reste de sa bande, il veut rentrer, il veut partir. parce que la marque ne ment pas. parce que la marque ne saurait le trahir. parce que la marque est véridique - tache d'une naissance qui n'était pas voulue, le guidant cependant vers une moitié d'âme perdue. la lèvre inférieure pincée, le vent tape contre ses joues alors qu'il enfile sa capuche pour s'en protéger - il baisse ses yeux vers sa main, il approche. point critique, point de culminance, et il le voit. il le voit lui avec un sourire aussi grand qu'un croissant de lune dans un ciel dégagé. il le voit lui avec des mots qui sortent de sa bouche, formant phrases qui font rire une petite assemblée - pauvres filles qui devant lui cherchent les sensations fortes d'un type au blouson de cuir et au piercing glacé. son nom n'a jamais été prononcé - ni la première fois, ni la seconde.

il est l'étranger.
il est l'inconnu.
il est l'amertume et l'idéal qui se mélangent pour ne provoquer que l'incompréhension. il est celui qui se dessinait à l'aveugle derrière les paupières. il est celui qui évoquait une main tendue, une présence chaleureuse à ne jamais laisser s'éteindre - un brasier à la place du coeur qu'il aurait pu nommer démon. la douleur s'empare de ses membres, de ses doigts qui se crispent, le sac sur son épaule qui menace de glisser à chaque seconde. soupir.
- MIKKEL !
elle l'appelle, les chicots qui sortent, tellement blanches que ça semble surréaliste. il tourne la tête - elle est à côté de lui, lui, lui et c'est vrai qu'en y songeant, y'a quelque chose qui se joue. dans la formation des pommettes, dans l'allure nonchalante, dans cette tache d'encre qui fait office de regard. elle à qui il a causé y'a pas si longtemps, elle qu'est sympa, elle qu'est dynamique en cours, rayon de soleil dans un puits sans fond véritable.

et puis merde.
grimace qui se trace sur sa face, lui qui hésite avant de débarquer, se faire une place parmi les gloussements éhontés des groupies qui en arracheraient leurs tee-shirts. pourtant la tentation se fait trop forte, se joue dans chacun de ses muscles refroidis - pousse alors de la terre une maigre racine qui vient s'enrouler autour de son pied, le fait chuter, lamentablement. traitement d'une âme-soeur honteuse - le silence s'installe alors que personne ne semble piger comment il a pu se vautrer.
- ah bah merde, ça va ?
il tend la main - fait comme si, comme si de rien n'était, comme si toute cette mascarade n'avait été qu'un mauvais rêve ou qu'un cauchemar ambulant. il reste carnassier - il se met un peu à détailler, lui qui pour une fois se retrouve plus bas que lui. plus petit. et c'est avec désolation qu'intérieurement il admet. il l'admet. qu'il est émouvant comme une catastrophe.
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— eiji ne saurait pas trop dire s’il avait peur ou s’il était simplement préoccupé.
eiji ne sait jamais dire grand chose, de toute façon, quand il s’agit de poser des mots sur un ressenti –
parce qu’il se contente simplement de suivre la vague, et non pas de se fracasser contre le tsunami ;
il préfère se sentir aller, les embruns au visage,
et tant pis si le choc est rude, tant qu’il atterri sur le rivage.

(ça fait plic, ça fait ploc,
tuyauterie mal vissée,
fuite qui s’écoule sur le plancher,
ça fait plic, ça fait ploc,)


eiji ne saurait pas trop dire s’il y a un mensonge,
un non dit qui lui pèse sur l’estomac ;
de ceux qui deviennent trop lourds, à l’intérieur,
en plus de déborder, de devenir un trop plein d’acier, de goudron et de bitume.
il traîne un peu des pieds, le regard hagard et le coeur en vadrouille,
à vouloir se préoccuper d’autre chose.
nicotine entre les lèvres plus par habitude que réel besoin ;
il est un peu réglé comme une horloge –
aujourd’hui c’est jeudi,
il est seize heures, c’est la fin des cours,
la cloche sonne et les enfants s’éparpillent, la rue revêt de nouveaux atours,
ceux des rires et des couleurs gamines –
l’heure de se glisser une nouvelle cigarette
et d’attraper à la volée la deuxième femme de sa vie avant qu’elle ne s’éloigne dans les artères d’oriel.

et pourtant il y a ce grésillement,
ce bourdonnement constant au creux de son oreille,
comme un rappel pour lui signaler qu’un rouage est mal réglé, que quelque chose fait défaut dans l’appareil rouillé ;
qu’une pièce manquante a été retrouvée, mais qu’elle a été ignorée,
alors que le moteur en aurait bien besoin.
c’est comme des fils électriques en furie –
signal d’alerte avant l’électrochoc,
la coupure de courant avant le noir le plus total,
et pierrot n’est pas là pour ramener la chandelle morte à la vie.

(et eiji il en a, pourtant, du feu,
mais pas pour ça,
pas pour ce qu’il connait pas,
pas pour qui pourrait foutre en l’air,
foutre par terre,
foutre à l’envers,
tout,
lui,
ça,)


tout semble s’éloigner alors que des voix plus fuites viennent l’accueillir,
les sourires de gosses émerveillées par un frère trop attentionné –
et eiji il les aime, ces porteuses d’espoir,
avec leurs billes illuminées et leurs coeurs trop gonflés.
les paroles s’échangent rapidement tandis qu’il écrase sa clope contre un muret,
un peu captivé par la naïveté adolescente, les banalités échangées.

et la belle se pointe enfin,
et bien accompagnée –
eiji il ne saurait dire pourquoi mais il t’a tout de suite repéré –
la même mine d’arlequin et le regard d’étoiles
et il se retient de penser,
qu’il s’agit des mêmes gravées au simulacre de sa peau.

mais le regard se détourne pour venir s’échouer sur celle qui compte vraiment,
qui devrait être la seule à compter,
et il se marre un peu alors qu’elle l’ouvre, qu’elle râle sur les professeurs trop ennuyés,
ras-le-bol d’être face à une jeunesse désoeuvrée, sans doute,
car eiji se rappelle aussi des yeux au ciel et de la craie qui grince –
à se dire nostalgique que rien n’a changé,
que certaines choses semblent se figer.

on y va ?

et il se détourne déjà –
à pas vouloir faire face à la réalité,
avant de terminer face au sol bitumé.
eiji qu’a les paumes éraflées par des liens de colère –
il l’a bien ressenti et tout le monde s’est exclamé,
tout le monde,
sauf lui.
sauf toi.
sauf les deux qui ont seulement compris ce qu’il s’était passé,
l’un a être coupable,
l’autre a ne pas être stupide.
qui n’aura pas besoin du tribunal pour se rendre justice.


tu sais quoi ? pars devant.

et il te regarde, tu sais mikkel,
il te fixe de ses orbes de plomb,
à ne pas te lâcher –
t’agripper entre des serres de rapaces acérées.

la jeune soeur s’éloigne sans poser de questions –
sûrement déjà affairée ailleurs,
à hausser les épaules et déguerpir vers d’autres horizons.

et eiji il reste.
et toujours,
il te regarde.

(je te vois,
j’en suis pas si sûr,
finalement,
ma vue est trouble,
je crois,
des pixels, c’est ça,
t’es un
foutu
tas de pixels,)


tu ne devrais pas jouer à ça, gamin.

et ça vrille dans ses tempes ;
le mot reliquaire, qui enferme les ossements de tout un problème, de tout un refus.
le mot mortuaire qui enterre une relation avant même qu’elle ne soit vue.

à moins que les problèmes ce soit ta cam.

et dieu seul sait combien il en aurait à te proposer.

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hantise, pourtant pure bêtise - mais là, là, toujours là. traits qui se dessinent avec du plomb, s'éparpillent des parchemins vieillots, tabassent son crâne à coups d'idées mortes, vaines, inutiles. véritablement putrides. et la haine progressive vient chatouiller le bout des doigts, fracasser chacun de ses os de son dos - encore un peu et ils ne seront que poussière, encore un peu et il ne sera plus qu'un tas de peau qui s'évanouirait sous la force de la déception. alors mikkel, en enfant des tempêtes préfère l'offensive plutôt que la défensive, sortir un peu les dents, cracher dans le vent pour faire présence, faire enracinement dans le temps - prouver qu'il est ici, là, et que cette tache juste ici, là, grimpant jusqu'à la paume de sa main lui est destinée. faire action, faire quelque chose, tomber le rideau sur la scène qui se dénoue pour tout garder en secret dans les coulisses - et toujours sa mine de teigne qui ne peut se désembellir, comme porteuse d'un masque de glaise aux teintes rougeoyantes, aux sourcils menaçants, aux canines pointues. il voudrait en rire - et il préfère en rire mikkel, lui qui voyant le mythe tomber de son piédestal, se retrouve face à une incarnation loin de l'imaginaire tissé autour des rêves. elle n'est ni des cauchemars pour autant - seulement humaine, monstrueusement mortelle à sa façon.

puisque lui, lui qui ne porte de nom -
puisque lui, lui se fout de tout -
puisque lui, porteur d'une douleur qui lui est sienne, qu'il ne veut partager - à quoi bon parler d'âme soeur puisqu'elle n'est qu'une pure calamité. lui qui finalement revêt l'apparence d'une rencontre anodine, d'un vol qui aurait pu ne pas être loupé - si une chaleur apaisante n'avait pas décidé d'attaquer jusqu'aux tripes la peste sur deux jambes. alors l'autre l'attrape, alors l'autre souligne qu'il ne devrait pas jouer dans une cour qui le dépasse - celle des considérés adultes, ceux qui cessent de grandir, voient dans le quotidien un rivage rassurant plus qu'une peine de mort.
- oh pardon, j'voulais pas. dieux et déesses se moquent, l'univers même semble échapper un rire mauvais tant son talent de comédien se solde par un échec. mikkel qui, de toute manière, n'a jamais cru bon de voir trop haut, trop loin - même si trop vite, il le fait.

- j'cherche pas les problèmes, c'est juste la faute à pas d'chance.
un temps.
- c'est tragique.
grincement de dents, grimace à l'appui, la lanière du sac qui remonte d'un coup d'épaule. soupir qui souligne une certaine fatigue - et les cils qui papillonnent sur les taches poussiéreuses épousant la forme de son pantalon.

- c'est la dernière fois, juré j'te lâche la grappe.
il fait dos - cherche la fuite, à avoir la dernière réplique, de quoi laisser le public coi, lancer un débat, l’indignation.

il ment mikkel - il ment comme il respire.
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— l’ignorance comme meilleure défense.
à pas vouloir la voir, préférer laisser la marque se fondre dans son grain de peau,
à devenir une constellation invisible ;
garder la tête tournée vers les vraies étoiles.
à pas y croire, à pas y penser –
des marques vaines qui ne veulent rien dire,
qu’on perdu de leur sens au fil des années,
qu’eiji aurait presque réussi à oublier.

et toi t’arrives,
le dos droit le regard fière,
à brandir ton bras bouffé par une prophétie en laquelle eiji croit guère
lui annonçant que vous étiez promis à vous échouer sur la même rive.

et ça l’a fait rire,
parce que c’était irréel,
tout en sachant parfaitement qu’au fond c’était la vérité.
à l’ignorer –
foutre une croix dessus parce qu’il veut pas s’en préoccuper,
parce qu’un gosse de plus ça serait trop à assumer.
parce qu’un gosse c’est trop à assumer.
c’était pas prévu,
t’étais pas dans la continuité,
t’as débarqué à la volée,
un éclat de balle dans le pare-choc d’une voiture lancée à vive allure.

la sensation d’une vieille blague qui vient de le retourner face contre terre –
et eiji il peut s’empêcher de te regarder. de pas t’ignorer cette fois ;
de te détailler simplement du regard,
le coin de l’oeil charbon à redessiner tes contours au fusain quelque part dans ton esprit.
un gosse qui cherche la merde auprès d’un mec qu’on aurait plutôt tendance à éviter,
une âme de travers qui cherche à s’accrocher à l’autre montée à l’envers.
un duo bancal sans équilibre –
évident à l’intérieur,
difficile à déceler pourtant quand on les regarde se tenir face à l’autre –
et eiji se dit qu’eux deux ça ne peut être qu’une putain d’erreur.

c’est précisément ce que tu voulais.

à arquer un sourcil,
l’autre loin d’être con,
et toi qui joue à l’imbécile
face à ce lui qui l’est de renom.

oh oui, que c’est tragique.

à ironiser,
l’envie de répliquer –
et toi tu fais semblant,
piètre comédien qu’en a sûrement jamais eu les atours.

la dernière fois hein ?

à relever la tête,
le visage trop expressif –
eiji qui nargue un peu,
ne peut s’empêcher de sourire –
qui se prend au jeu,
qu’a jamais eu peur du feu ;
ou peut être de celui-ci.
tentation reflet d’un brasier trop important.

la main du jugement
qui pointe le ciel ;
créatrice des eaux internes au dessus de la silhouette du garnement –
(une pluie diluvienne)
une frustration certaine,
qu’eiji relâche avec nonchalance et rictus gravé au rebord de ses lèvres,
comme une écorchure éphémère,
un coup de poing volontaire –
comme une blessure qu’a pas la prétention de s’étendre dans le temps, plutôt de marquer comme la fièvre.

pourquoi je sais que ça ne sera loin d’être la dernière ?

avec le rire qui franchit la barrière de sa gorge,
qu’éclate dans l’espace ;
un clébard mouillé face au chien des poubelles,
la rage dans le bide,
et l’éclat dans le regard.

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l'âme complémentaire avait pas le droit de lui faire ce coup-là. être si divine dans ses grands traits, être si pénible dans son action dans le présent. elle avait pas le droit de lui faire ça. de lui retirer ça tout en lui offrant une sensation de plénitude - elle a toujours pas le droit. elle est toujours derrière le bordereau rouge, à devoir attendre qu'il termine d'examiner la scène de crime. mais elle fout tout en l'air, elle le laisse pas faire son boulot dignement, elle réduit ses espoirs à néant - ça tombe, et la déception avec qui comme une massue vient fracasser son crâne, ouvrant au monde une vision renforcée sur son cerveau ensanglanté. il a l'amertume piquante, empoisonnée, qui si elle le pouvait, tuerait sans doute une civilisation tout entière. il a la mauvaise foi mikkel, incapable de gober qu'il a été le seul à en rêver - faut pas trop lui en vouloir, il a l'abandon sévère au bout des nerfs, il a le flippe de se retrouver seul comme un chien battu, pas voulu, il a comme un truc dans les viscères qui joue de la guitare, lui rappelle que c'est parfois juste comme ça. alors il sourit, il sourit quand il entre dans le jeu, dans la danse qu'il impose de ses pas amateurs - il sourit un peu plus parce que c'est la fierté qui revient faire du yo-yo sur ses traits. il inspire, même s'il aspire à une fuite en claquant des doigts.
- c'est bien, t'es pas con alors. vulgaire jusqu'au bout des pompes, l'adolescent jamais capable de s'arrêter, même quand on lui dit que c'est mauvais. il a la science du paradoxe qui coule dans les veines et en fait des potions magiques de haine - il remet un peu mieux son sac sur son épaule, qui encore une fois menace de se casser la gueule, d'arracher peut-être sur son passage la vilaine marque qui palpite dans la paume de sa main. trop proche, toujours trop proche - mais c'est lui, bien sûr que c'est lui, et l'envie de s'en marrer jusqu'à en crever ment pas à ce sujet. prochain coup j'te ramène une médaille si tu veux. par contre j'garantis pas que tu m'vois arriver, faut croire que j'ai pris l'habitude de t'emmerder dans l'ombre. nonchalance d'un félin qui retourne dans son couffin, lui reste dans les gouttières pour mieux guetter l'horizon - et peut-être clamser sous une pleine lune ou sous un soleil d'automne.

- blue, c'est ça ?
une mer de blue.
- t'as pas l'air opé à m'filer ton prénom. donc on va dire que c'est ça. puisque blue est le nom de la plus jeune, puisqu'il est pas totalement idiot mikkel et qu'il peut parfois se vanter d'avoir un peu de déduction - parce que mikkel il a aussi la tristesse en vague qui vient caresser les rivages de son jeune coeur rouge. il change de couleur - il a déjà changé. à préférer le bleu désabusé aux teintes passionnées d'un écarlate enivré.
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