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 leonor atkins + body talk

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MessageSujet: leonor atkins + body talk   leonor atkins + body talk EmptySam 25 Nov - 12:18

nonam/manon salut moi c'est nonam > manon (oui j'ai pas chercher loin)  moustache sinon j'ai des chaussettes lamas butt, mes coudes sont pleins de cicatrices, j'ai coupé mes cheveux la semaine dernière et j'aime les paillettes cutiepie et si j'suis là c'est parce qu'on m'a torturé, j'suis pas là de mon plein gré, sachez-le  stare  (jvm ok) ET CE FO EST TROP BEAU  :yas:  (et je kiffe les petits bonhommes omg)

Leonor Atkinsfc : dakota fanning ; ©️️️ perséphone ; Rockets ; unique
75%COURAGEUSE
89%IMPRUDENTE
62%INTRÉPIDE
36%RANCUNIÈRE
97%CURIEUSE
48%DÉSINVOLTE
83%DÉJANTÉE
67%ABRUPTE
   
Nom complet leonor ; sa mère voulait l'appeler cleo, son père, passionné par l'histoire de la famille roosevelt, voulait eleanor comme la femme de l'ancien président américain, ils sont finalement arrivés à un compromis ; atkins, comme plusieurs générations avant elle, nom que son père défend avec une fierté sans précédent. Surnoms leo, pratiquement tout le monde l'appelle par cette suite de trois lettres, sujet de confusion, de visages surpris quand on s'aperçoit qu'il ne s'agit pas d'un mec . Naissance née le 22 octobre 1994, vingt-trois années d'existence sur néphède. Héritage culturel leonor, elle vient de partout, d'ailleurs, d'endroits oubliés, disparus. si son matricule laisse les sonorités américaines planées autour d'elle, son père lui raconte que son blond soleil lui vient de son côté à lui, d'un pays chaleureux pourtant habitué aux températures glaciales ; la finlande. de sa mère, elle a hérité le bleu océan de ses yeux, d'un endroit autrefois bordé par une mer aussi limpide que ses iris, la grèce. mais aussi d'autres contrées dont on ne sait plus grand chose mais qui existent toujours, ancrées dans ses veines.  Statut célibataire, trop occupée par son boulot, ses études, elle s'offre parfois des nuits de plaisirs qui se terminent au levé du jour, jamais rien de sérieux car leonor veut être libre. Orientation pansexuelle, leonor n'a jamais été de celles qui mettent des étiquettes sur leurs attirances, elle papillonne, explore, savoure. Finances leonor, elle oscille entre un train de vie confortable, sa carte bleue oubliée sur le comptoir de sa cuisine et les heures supp' pour garder le cap, arrondir ses fins de mois parfois délicats.

Univers néphède. Occupations la mort a toujours fasciné leonor. entre un père coroner et une mère anthropologue spécialisée dans les rites funéraires d'autrefois, le mythe de la grande faucheuse était devenue une histoire banale qu'elle connaissait sur le bout des doigts. elle s'est donc lancée dans des études de médecine pour devenir médecin légiste et résoudre les mystères qui entourent ce qui terrifient chaque être humain, la dernière heure. Particularités dans sa tête, ça tourne toujours à plein régime, ça fuse, s'illumine de milliards de loupiotes au fil des questions qui dansent au rythme d'une valse effrénée. diagnostiquée précoce, ses impressionnantes capacités lui ont permis d'avancer plus vite, de déduire rapidement, de fonctionner à vive allure + gamine, leonor était une vraie casse-cou : à courir partout, sauter de n'importe où, à s'en marquer la peau de petites formes abstraites indélébiles, à s'en briser les os, le sourire toujours placardé à ses lèvres. Lien(s) cosmique(s) ses parents sont des âmes sœurs et même s'ils sont la preuve vivante de ce lien incommensurable, leonor elle, ne veut pas croire que son destin est relié à celui d'une autre personne. pourtant, ce qui orne discrètement sa peau, est bel et bien le signe que quelque part, se trouve sa destinée. Keywords indomptable ♢ curieuse ♢ étrange ♢ libre ♢ fascinée par la mort ♢ sûr d'elle ♢ atteinte de diarrhée verbale ♢ enfant soleil ♢ sourire omniprésent.


we are all astronauts à sept ans elle s'est cassée le bras en voulant sauter du balcon, un drap en guise de parachute  leonor avait cinq ans quand on a la diagnostiqué surdouée elle adore danser et chanter tout en mettant la musique à fond dans son appart son objet fétiche est une montre ayant appartenu à l'un de ses ancêtres qui a vécu avant le chaos ; elle ne fonctionne plus mais elle la garde précieusement ce n'était qu'une gamine quand elle a vu son premier cadavre; elle avait accompagné son père au travail et incapable de tenir en place, elle s'est faufilée jusqu'à la morgue leonor est une vraie pipelette et c'est souvent qu'on lui dit de se taire ; au moins avec les morts, ça n'arrive pas ça lui arrive, après une journée difficile, d'aller se défouler en boîte, de boire comme un trou et se vider la tête à l'aide de petites pilules souvent elle finit dans le lit d'inconnu(e)s sans se soucier des noms et s'en va au lever du jour sa passion : critiquée les films d'horreur ou les séries policières pour leur manque de réalisme pour elle, tout a une explication scientifique ; grand sujet de discorde avec sa mère adepte de jeux divinatoires les mots destin et âme-sœur l'horripilent au plus au point et se moque toujours de son collègue quand il en parle  quand elle était gosse, elle se battait souvent, elle a le coup de boule facile elle jure comme un camionneur, ne pouvant s'empêcher d'ajouter un juron dans ses phrases à cause de son surnom, beaucoup pensent qu'elle est un homme elle n'a jamais eu de vraies relations
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MessageSujet: Re: leonor atkins + body talk   leonor atkins + body talk EmptySam 25 Nov - 12:19

the better of the worstbefore you jump in, tryna' get under my skin, something I should let you know, it's gonna be impossible how come you still think that you're the one baby,
I'm just chewing gum until the flavour's gone

wild
adulte à la dérive




200715 - Mr. Stanford. (1)La première autopsie en solo, les vieux disent que ça impressionne toujours. En fac de médecine, les étudiants sont habitués aux rencontres lugubres, aux chairs mises à nues, aux organes à découvert mais la première, on est seul face au cadavre, à cette vie parfois brusquement éteinte. La plupart enfile leurs gants de latex la boule au ventre, la bile acide dans la gorge ; certains même vident jusqu’à la dernière miette de leur petit déjeuner avant de se lancer. D’autres se sont évanouis rien qu’à l’idée de la première incision. Leonor elle, est arrivée comme toujours, un grand sourire aux lèvres qui ne semble jamais la quitter, légère et sautillante alors qu’elle approchait de la morgue. Ce jour-là, elle l’avait attendu depuis le premier jour où elle avait posé ses fesses sur les bancs de la fac. Si ce n’est, depuis qu’elle est gamine. Parce que Leonor, elle ne s’est jamais imaginée devenir princesse ou bien enseignante, encore moins finir sa vie derrière un bureau. La mort la fascine. Probablement que Papa n’aurait pas tant dû l’emmener au boulot. Peut-être qu’à la place des histoires funéraires, Maman aurait dû lui lire des contes de crapauds qui se transforment en prince charmant. Peut-être. Mais sans ça, Leo ne serait pas là.

C’est vrai que c’est une passion un peu particulière pour une enfant, de préférer les énormes bouquins d’anatomie, de connaître les noms de chaque nerf du corps humain par cœur plutôt que de jouer aux poupées ou dehors avec les autres gamins du coin, mais si c’est ce qui la rendait heureuse, ses parents n’allaient pas l’en priver.

Alors c’est tout fière qu’elle vêtit son bleu de travail, n’oubliant pas de lancer la playlist qu’elle a minutieusement composé avant de se coucher, pour cette journée si particulière. Maman l’avait arrêté sur le pas de la porte de sa chambre pour l’enlacer longuement, l’encourageant de tout son cœur. Son frère avait ébouriffé sa crinière blonde en lui servant des remarques morbides qui parsemaient son quotidien. Et Papa l’avait accompagné à la porte, un dernier baiser claqué sur sa joue comme au revoir.

Les premiers notes de High way to Hell retentissent dans la petite pièce carrelée et déjà, son pied frappe la mesure contre le sol. Sa tête se balance tandis que ses lèvres remuent en suivant les paroles. Et puis une inspiration profonde, celle qui précède la première rencontre du scalpel avec la peau violacée. De l’autre côté de la porte battante, son prof l'observe par le petit hublot, se trémoussant lui aussi au rythme endiablé, fier et abasourdi par sa progéniture qu’il a vu grandir comme sa propre fille.

021115 - Mme Diaz. (51)Leonor elle parle. Même quand elle est toute seule, que personne n’est là pour lui répondre, elle parle. Elle tient ça de son père, une diarrhée verbale héréditaire qui comble les silences de la pièce qu’elle connaît dans les moindres recoins. Ce boulot, elle le fait seule. Parfois elle croise des gars du labo d’à côté mais ils répugnent à lui rendre visite, craignant qu’un cadavre ne revienne à la vie et ne les coursent dans tout le bâtiment. Leo, elle s’en amuse, prend un malin plaisir à leur parler des cas les plus glauques et compliqués qu’elle ait eu à gérer et son plus grand plaisir, c’est d’observer leurs visages se tordent de dégoût ou de les voir réprimer des haut-le-cœur. Gorge – aka Gorgie – le dernier arrivé, est sa victime préférée. Elle oubliera jamais le jour où, pour son bizutage, il avait dû rendre visite à Leonor, alors qu’un cadavre tout fras, venait d’être ouvert en deux comme une fleur au soleil. Le pauvre s’était écroulé par terre sous les rires impitoyables de la blondinette. Elle aime bien Gorgie, il est naïf et elle se demande parfois ce qui l’a poussé à bosser pour la crim’. Et Leonor, elle aime bien son boulot. Elle est pas là depuis longtemps mais elle s’y sent bien. Pourtant bonne vivante, aimant être entourée de monde, c’est là qu’elle se sent le mieux. Ça lui rappelle les histoires de Maman, ses visites avec Papa à l’hôpital où, alors qu’on lui avait interdit, elle s’éclipsait pour le regarder depuis une petite fenêtre. Elle l’écoutait décrire la moindre incision, le moindre coup de lame sur la chair qui se pliait docilement sous l’outil. Pour elle, son papa était un superhéros capable de répondre aux plus grands mystères portaient par un corps humain. Il arrivait à remettre les pièces du puzzle en ordre, à déblayer les doutes et incompréhensions grâce à la science et Leonor, elle savait dès le premier jour, qu’elle voulait faire pareil.

Et aujourd’hui, alors qu’elle s’occupe de cette pauvre vieille dame renversée par une voiture, elle lui raconte ses souvenirs d’enfance alors que les entailles se font précises pour prélever les précieux organes désormais éteints. C’était à la fois beau et triste, son métier. Elle qui admirait tant le corps humain, avait la chance d’en exploser les moindres millimètres de tissus mais elle pouvait le faire au prix la vie d’autrui. Cette femme était l’épouse de quelqu’un, une sœur, une mère. La vie l’avait abandonné et Leonor, elle trouvait ça injuste. C’était toujours avec un pincement qu’elle décortiquait ses patients, n’oubliait jamais que ce cœur qui reposait dans le creux de sa main, était encore chaud et palpitant des heures avant. La vie est injuste, se disait-elle.

020116 - Mr. Smith. (78)Depuis qu’elle avait commencé à bosser ici, Leonor avait rencontré beaucoup de personnes. Des personnes mortes, à qui la vie avait été arrachée, parfois naturellement, d’autres brutalement mais chacune gardait une place précieuse dans sa vie. Elle se souvenait de toutes les corps qui passaient ici. Mais les ados, les jeunes dans la fleur de l’âge, ils la marquaient toujours davantage. Les jeunes hommes lui rappelaient son grand frère et ne pouvait s’empêcher de repenser à son grand sourire, ses yeux rieurs, son air de grand gamin. Elle a de la chance de l’avoir son frangin. Pour elle, c’est son meilleur ami, sa moitié, son complice. Toutes les conneries qu’elle avait pu faire étant gamine, c’était avec lui ou alors plutôt à ses dépens. Leonor, elle était de ses gosses qui adoraient se salir, qui n’avaient jamais peur de rien, à foncer tête baissée sans réfléchir à ce qui pourrait bien arriver après. Elle vivait dans l’instant présent, indomptable. Tomothy, qu’elle surnomme affectueusement Timon, n’arrivait jamais à la freiner alors il restait à ses côtés, s’assurait de la ramener en un seul morceau à la maison. Maintenant, ils avaient grandi mais leur relation restait la même, elle était même plus solide, plus fusionnelle qu’à l’époque des couches culottes. C’est qu’elle aime son frangin.

Et quand elle voit ce jeune homme, probablement du même âge que Timon, elle ne peut empêcher ce sourire triste de se dessiner sur ses lippes rosées. Et Leonor, elle pense aux personnes qui sont en train d’attendre son retour, à sa famille qui s’imagine qu’il rentrera bientôt à la maison. Peut-être à sa petite copine qui est en train de se préparer pour leur soirée romantique. A ses amis qui s’attendent à le revoir demain, sur les bancs de la fac. Mais Leonor elle, elle sait qu’il ne reviendra jamais.

190316 - Mlle Castel. (114)Posée à son bureau, Leonor mâchouille le capuchon de son stylo. Depuis le début de la semaine, des cadavres d’ado pleuvent sur sa table. Elle est en colère Leonor parce qu’à cet âge-là, ils devraient pas se retrouver dans sa morgue. Chez eux, à l’école, dans des cafés avec leurs amis, c’est là où ils auraient dû être. Et pourtant, ces cinq gamins étaient morts. Et tous à cause de cette merde qui fait fureur dans les soirées, les boîtes de nuit qu’elle a pourtant l’habitude de fréquenter. Quand ses épaules la tiraillent après une longue journée, que l’étau se resserre autour de ses tempes, Leonor a juste envie de se défouler en ne pensant à plus rien d’autre. Ne plus penser à tous ses corps qui défilent dans la pièce réfrigérée, à tous les pleurs qui hantent les couloirs qu’elle arpente chaque jour. Elle ne veut plus penser à rien. Une seule solution pour ça : elle troque sa blouse contre un chemisier échancrée, son masque contre un rouge à lèvres vibrant et ses vieilles baskets laissent place à ses talons noirs. Et elle part danser, boire jusqu’à ce qu’elle en oublie son propre prénom, l’adresse de son appart, à ne plus se souvenir des lèvres qui étaient sur les siennes il y a quelques minutes, ni de ce corps contre le sien qui se movait au rythme erratique de la musique. Et parfois, quand la pression est trop lourde, qu’elle se sent à la dérive, elle s’accord une petite poussée d’euphorie. Discrètement avalée, un second souffle l’éveille, décuple ses sens. Leonor, elle se sent invincible durant ces nuits d’intense bonheur, d’insouciance enfantine. Et quand tout s’évapore au réveil, parfois au bras d’étrangers, la descente est rude. Elle se cloître chez elle, ses rideaux tirés pour ne laisser aucun rayon de lumière artificiel s’infiltrer chez elle, cachée dans le fond de son lit, en se maudissant de s’être autant laissé aller la nuit dernière. La culpabilité lui tord le bide alors que la puissance de la gueule de bois la cloue sur son matelas. Et pourtant, elle recommence.

La colère se dissipe pour laisser une impuissance écrasante peser sur ses épaules. Elle est là, à faire la morale dans le vide alors qu’elle n’est pas vraiment mieux. Elle engueule ces jeunes trop tôt partis, à cause d’un cacheton en trop, d’un danger ignoré. Peut-être qu’un jour, c’est elle qui se retrouvera à leur place.

300416 - Nameless (135)Les écouteurs vissés sur les oreilles, Leonorse prépare comme d’habitude. Elle retire ses vêtements imprégnés de pollution pour revêtir son uniforme aussi bleu que ses yeux. Elle noue ses cheveux dans une tresse hasardeuse, déstructurée avant de l’enrouler en un chignon maladroit. Ses lunettes chaussées sur le haut de son nez, elle se débarrasse de ses bottes pour enfiler ses « chaussons » comme elle les appelle, tellement elle est confortable dedans. Puis elle passe au « récurage » : muni d’une brosse, elle frotte la moindre parcelle de peau qui recouvre ses bras, les poussières sous ses ongles soigneusement coupés. Elle se décrasse, se purifie de toutes les saletés qui collent à son épiderme comme une seconde enveloppe charnelle. C’est ce qu’elle hait le plus dans cette ville qui l’a vu grandir. Parfois, elle envie les gens d’avant, ce qui ont eu la chance de connaître le ciel bleu, les mers turquoise, les étendues vertes. Elle envie ses ancêtres, ce dont sa mère adorait lui contait les histoires. Mais la poussière, le gris terne, les ombres, elle ne connait que ça Leo. Alors sous ses paupières, elle peint des paysages lumineux et colorés, elle s’y évade, respire comme si c’était la première fois. Parce que dans son monde, respirer c’est mourir à petit feu. Leonor le sait, elle le voit tous les jours quand sont mis à nus les poumons meurtries, trop sombres. La ville les tue.

Chaque jour, elle réalise à quel point la vie est fragile, qu’un petit rien peut créer une étincelle, même minuscule, qui servira à tout faire exploser dans une tornade de débris. Ça la frappe tous les jours mais rien arrête Leonor. Finalement prête à débuter, elle enfile ses écouteurs, lance sa playlist et enfile ses gants lorsque la voix de Patrick Stump, chanteur des Fall Out Boy, lui parvient. La scalpel au-dessus du torse, elle suspend son geste, prise d’un frisson qui la pétrifie, lui glace le sang. Le contact du métal froid sur sa nuque lui tord le bide. Elle est pas stupide Leo, elle sait. Ce bout arrondi, c’est celui d’un canon. Le canon d’un flingue. Lentement, elle repose son outil à côté d’elle, retirant au passage ses écouteurs. Elle entend une voix d’homme étouffé lui commander de se retourner, le pistolet désormais pointé sur le milieu de son front. Ils veulent le corps, c’est tout ce qu’elle est capable de comprendre à travers la cacophonie de son palpitant. Alors elle s’éloigne de la table, docilement quand la porte battante s’ouvre. « Leo tu – ». Gorgie. Sa stupeur n’est que de courte durée, interrompue par ce bruit assourdissant qui fige son visage angelot dans une moue horrifiée. Leonor crie, hurle à en briser les vitres. Gorgie s’écroule à terre, un creux ensanglanté ornant désormais son front. Le sang qui s’en écoule forme un halo entour de ses cheveux soleils, presque ironiquement.

Le reste, Leonor s’en souvient comme dans un mauvais film. Le sang, la seconde déflagration qui l’atteint, lui fait oublier comment respirer alors qu’elle s’échoue à terre à son tour. Elle voudrait hurler mais elle ne sait plus comment faire. Elle voudrait se relever mais ses membres sont figés. Elle ne ressent plus rien, c’est presque horrible ce sentiment qui l’envahie. Elle se sent libre et si légère. C’est affreux de se sentir si apaisée.

221017Leonor vient d’avoir vingt-trois ans. Le compteur de Georgie lui, est figé à jamais, depuis l'année dernière. La première chose qu’elle avait appris sur lui, c’est qu’il partageait la même date d’anniversaire. Gorge aurait eu vingt-six ans aujourd’hui. Ce soir, c’est seule qu’elle débouchonne la bouteille de vin. Elle l’a gardé pour cette occasion, en espérant pouvoir la partager avec lui. Ils auraient fini ivres morts sur le canapé ou sur le parquet du salon, à rire tellement fort que les voisins seraient venus frapper à sa porte. Ils auraient mis un épisode de cette série policière qu’ils suivaient tous les deux juste pour le plaisir de critiquer les incohérences, les aberrations des scènes. Mais ce soir, elle est toute seule. Et chaque jour, à la place de cadavres d'inconnus, elle voit celui de Gorge. Elle entend encore sa voix dans les couloirs, ses vieilles converses couiner contre le sol lustré ; c'est comme ça qu'elle savait qu'il arrivait. Elle croit l'apercevoir dans les couloirs, à l'attendre devant le labo, sur le banc à gauche. Mais rien de tout ça n'était réel.

Elle laisse son téléphone sonner dans le vide, n’ayant pas la moindre envie qu’on lui rappelle qu’aujourd’hui, c’est son anniversaire. Elle ignore les sms inquiets de son frère, les messages vocaux de ses parents laissés par désespoir. Elle finit même par l’éteindre, l’appareil échouant sur le coussin à ses côtés. Elle baisse les yeux vers cette cicatrice qui décorera maintenant à jamais sa peau. Elle avait eu de la chance dans son malheur qu’on lui avait dit, à quelques centimètres et elle y restait aussi. Ça aurait pas été une mauvaise chose qu’elle se retenait de répondre aux médecins, à ses parents, à tout le monde. Pourquoi elle avait survécu et pas Gorgie ? Elle savait qu’avec une balle entre les deux yeux, il n’avait aucune chance de s’en sortir. On la regardait comme une sorte de miraculée mais les miracles, ça n’existe pas. Son esprit scientifique ne pouvait s’y résoudre. Ça n’avait rien avoir avec le destin comme sa mère le pensait. « Que des conneries » qu’elle dit tout haut surtout pour elle-même en resservant un verre de vin parce que ce soir, Leo est seule. Et qu’elle voudrait pouvoir le rester.

Mais il y a cette marque, à l’intérieur de son bras qui lui dit que ce ne sera probablement pas le cas. Elle y croit pas à ces trucs de soulmate, de fils rouges qui unit deux personnes à travers le monde. Elle n’y croit pas non plus quand ses parents lui expliquent, lui prouvent par A+B que c’est réel. Elle y croit pas Leonor, elle ne veut pas être unie à quelqu’un, elle ne veut pas dépendre d’une autre personne. Elle veut simplement vivre sans se soucier de ce qui l’entoure. Vivre comme si demain n’existait pas. Parce qu’elle sait Leo, que la vie est courte, que la vie est fragile. Et elle n’a pas le temps de s’attacher à quelqu’un, pas le temps de pleurer pour une autre personne, pas le temps pour aimer. Parce que si Leo n’avait pas peur de la mort, l’amour la terrifiait. La mort est puissante et destructrice, magnifique même mais l’amour, c’est un brasier incontrôlable, nocif et étouffant. L’amour fait autant de victimes que les armes, les drogues. Et l’amour, c’était aussi donné le pouvoir à un autre individu de vous tuer à petit feu, de vous détruire.

Mais Leonor, elle serait la seule à détenir ce pouvoir. Elle serait la seule à décider de sa destinée. Si un quelconque destin existait, c’est en tout cas ce qu’elle se dirait.

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MessageSujet: Re: leonor atkins + body talk   leonor atkins + body talk EmptySam 25 Nov - 12:19

MA BIBIBIBIBICHE, JOIE D'ÊTRE LÀ AVEC TOUAH iiih iiih  Hâte de rencontrer ma belle-mère 2.0 tmtc perv JE T'AIME !!! help wow coeur
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MessageSujet: Re: leonor atkins + body talk   leonor atkins + body talk EmptySam 25 Nov - 12:20

tu veux pas parler à mon body aussi? :/
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Noor Vane
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MessageSujet: Re: leonor atkins + body talk   leonor atkins + body talk EmptySam 25 Nov - 12:20

FMOSIFHDPOFS BB !!!


ce perso (fuukoooo, noamd'amouragagaga), ce début, et puis toi derrière graou love je suis trop trop heureuse de te voir là, BIENVENUUUUE officiellement iiih hâte de lire ce que donnera la version finie, si t'as des questions tmtc que tu peux me sonner de jour comme de nuit ET. JE T'AIME love
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Eliott Rietveld
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MessageSujet: Re: leonor atkins + body talk   leonor atkins + body talk EmptySam 25 Nov - 13:00

WESH UNE COPINE DE PRENOM rougit
BIENVENUUUUUE SUR SOD !
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves avec ce perso amour bon courage pour ta fiche coeur
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Thalia Stilinski
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MessageSujet: Re: leonor atkins + body talk   leonor atkins + body talk EmptySam 25 Nov - 13:06

haaan nonam huug bienvenue sur sod iiih ton avatar est trop bg omggg, j'aime trop le pseudo que t'as choisi pétille c'est super joli leonor ** BON, PK C'EST AUSSI VIDE!!! courage pour remplir tout ça, y'a des gens qui attendent pour te lire tsss moustache
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Noor Vane
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MessageSujet: Re: leonor atkins + body talk   leonor atkins + body talk EmptySam 25 Nov - 14:45

Eliott Rietveld a écrit:
WESH UNE COPINE DE PRENOM rougit
BIENVENUUUUUE SUR SOD !
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves avec ce perso amour bon courage pour ta fiche coeur

MAIS OUI TAVU
LES DEUX MANON DE MA VIE AUSSI CUTE L'UNE QUE L'AUTRE MÊME love
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Nina Rhodes
Nina Rhodes
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MessageSujet: Re: leonor atkins + body talk   leonor atkins + body talk EmptySam 25 Nov - 15:46

ELLE. EST. TROP. PARFAITE. fire ton pseudo + ce choix d'avatar + ce début de fiche, je dis oui à tout :lovya: bienvenue parmi nous craque faudra qu'on voit si les filles ont pu se croiser du coup, comme elles sont toutes les deux sur néphède perv bon courage pour la suite de ta fiche, j'ai trop hâte d'en savoir plus iiih
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MessageSujet: Re: leonor atkins + body talk   leonor atkins + body talk EmptySam 25 Nov - 17:13

nawei. MA BIBICHE J'SUIS TROP CONTENTE D'ÊTRE LA AUSSI AVEC MON BEAU-PAPA D'UNE AUTRE VIE rougit je t'aime aussi coeur

dylan. si tu veux, parait que j'suis douée pour faire parler les corps langue

noora. ma choupette inlove j'suis tellement contente que le début te plaise asfghjhfac en espérant que la suite aussi ! je t'aime et j'ai hâte qu'on se trouve un lien de ouf toutes les deux cute hh

eliott. kim perfect taehyung + ce prénom + une copine de prénom = iiih help wow inlove hh  iiih merci beaucoup lovely

thalia. ma che bella moustache et puis oh c'est plus vide maintenant, j'ai rajouté tes trucs wesh même si vrai, me reste un paquet de trucs à remplir MAIS ... patience petit colibri ananas (tavu g mis le nanas rien que pour toi) coeur

nina. azsdfghjgfdsdf tu peux pas savoir comment ça me fait plaisir tout ce que tu me dis yeux te ofc qu'elles auront pu se croiser, j'suis sûre que y'aura moyen qu'on se dégote un petit lien bien sympa toutes les deux moustache hh
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