Hayden ~ I feel like Robinson Crusoé

Hayden Idriss Nal-Tavian
Si ses prénoms étaient différents, quelle aurait été sa personnalité ? Hayden se questionne et se répète sans cesse son identité. Parfois dédoublé, parfois triple ou quadruplé, Hayden se perd entre deux inspirations de Dream Catcher et se tient éveillé grâce à la coruscamina chiquée. Il voit les sons et entend les couleurs, écoute les feuilles soupirer et inspire les vacarmes muets. En transe, en méditation, plongé dans l'encre, plongé dans l'essence et la végétation, il traverse les contrées et gravit les falaises, saute de monts et nage en eaux profondes. Hayden signifie « Païen », Idriss signifie « Interprète », notre héros délire, hallucine et décale, il perçoit l'existence et touche l'abstrait, métaphysique et spiritualité. Il s'injecte de quoi le pulser, de quoi l'envoyer en l'air, le faire grimper, jouant aux Sybilles des temps modernes. Hayden parle à travers son doigté, ses chansons suaves et ses coloriages épicés, il traduit du mieux qu'il peut cet autisme qui l'habite, mot obsolète et dénué de sens quand on baigne dans de supra-dimensionnelles liasons. Puis, il y a Nal-Tavian, complément paternel. Du sable dans ses cordes vocales, de la chaleur dans son attitude et ses commissures tirées, au loin l'Orient d'antan résonne dans ces propos, s'étale sur son épiderme au pinceau de henné et se mêle à son parfum l'argan boisé et la rose infusée.
Surnoms Trop courts sont ses appellations pour un surnom, certains le moquent de sorcier fou, de vendeur de rêves. Il troque de son génie, son talent et sa came, il deal des feuilles, de la poudre et des « pills » à ne plus pouvoir les compter. Tout ce dont vous pouvez imaginer, le magicien vous l'apporte dans un petit sachet. Contre quelques Stellar, consentez à votre perdition, permettez-vous l'occultation. Attention, mal dosé c'est pour l'éternité. Ma foi, à quoi bon la vie si ce n'est pas pour parier ?
Naissance Le 13 Octobre 1992, quelques minutes avant sa sœur jumelle Luna, honnêtement les deux bambins n'ont jamais cherché à savoir qui était plus "vieux" que l'autre. Né à Oriel, un endroit que l'on peut vite détester quand on est amoureux des plantes. Main verte et désemparé par la pollution étouffante des environs pourtant, Hayden a du mal à quitter cette ville aux charmes dissimulés. Il y a juste ce je-ne-sais-quoi. Un goût de liberté, des émanations carbonées, du soufre dans les narines et de la poussière aux yeux, des quintés de toux, des picotements inexpliqués. Nostalgie d'une mère décédée.
Héritage culturel arabe. coréen Ethnies de l'Est : les Milles et une nuit, l'encens enivrant et le noir sous ses yeux bridés par l'Ancienne Corée. Ses parents se sont bien trouvés dit-il, sa mère leur a laissé le physique en majorité mais la langue la plus parlée au sein de la famille reste patriarcal et mélodique à souhaits. Il maîtrise ses deux patois et en addition l'anglais, poétique et littéraire tel qu'il l'est. Hayden a aussi adopté le bouddhisme que sa génitrice pu lui enseigner. Les rites funéraires ont intégrés sa routine après son décés et il les a joliment marié aux coutumes et traditions des nomades du Sahara qu'on lui avait conté. Quand il ferme les yeux, il aperçoit ces paysages, ses visages étrangers... Les merveilles de l'humanité.
Statut fraîchement célibataire Compliqué de s'attacher, difficile de laisser s'approcher. L'intimité de soi, celle de l'autre, tellement de responsabilités, si fragile, si délicate qu'il a peur de s'y frotter et tout calciner. Curieux et frivole, pourtant peu intéressé, il a rarement aimé avec un grand A et couche sans vraiment trop y penser. Son esprit est ailleurs, il y a plus beau dans la vie, plus fascinant. L'Art et la Beauté, l'Esthétisme de la galaxie et la Pureté des étoiles, la Bonté de l'eau et la Vitalité que prodigue le Soleil perché. Peut-être qu'un jour quelqu'un le fera vibrer, peut-être qu'on finira par le faire chavirer, à lui faire comprendre combien l'amour aussi est une sublimité. Une âme pour lui rappeler qu'on accepte les sentiments qu'on pense mériter... Toutefois en l'instant, Hayden laisse le temps filer sans trop attendre, sans trop espérer. Viendra l'heure, la minute ou la seconde où il trouvera une moitié, ou un quart ou un entier ; Qui sait ce que le cosmos a à lui proposer ? Hayden ne fait que passer dans cette chronologie, il ne fait qu'emprunter un bout de chemin et acceptera ceux qui veulent bien le partager : Dans la souffrance et la jouissance, n’abîmant jamais les pétales de la fleur qui a bien voulu l'accompagner.
Orientation pansexuel à tendance asexuelle. monogame Hayden embrasse les courbes féminines et déshabille du regard les droites des opposés. Il a vécu de courtes aventures, d'autres plus longues cependant n'a apprécié qu'en mince quantité.  Il n'est pas souvent présent, distrait et préoccupé, le sexe n'est pas un de ces hobbies préférés. Ça fait du bien, il ne peut le nier, ce n'est juste pas sa tasse de thé. Les longues conversations et les révolutions intellectuelles lui sont plus appropriées . Un attouchement, un doux baiser et des chuchotements voluptés : C'est ce que l'Altéan trouve de plus pertinent, ce qu'il renie d'adorer. Apaisement et stabilité, grands antipodes de sa débordante soif de risques et chasse à l'adrénaline prononcée. Il fallait s'en douter, tout cela, ces grandioses cascades, ces drogues quotidiennes et ses pleurs secrets, ses sourires faussés et cette création effrénée ce n'est que pour combler : Tentant de camoufler sa profonde tristesse et d'obstruer la vérité, de tous ses pores y transpire la dure réalité : Hayden est étouffé par ses mauvaises idées et isolé, coupable de ses péchés, sous le joug de la drogue qui le fait oublier .  
Finances $$$$$$$. Il ne court pas après le confort, ne fait preuve que de modestie et d'humilité. L'argent c'est important c'est vrai nonobstant, il peut s'en passer. Une maison rafistolée, un jardin bien entretenu et sa jumelle et son frère à porter de messages et de bras, sûrement la plus belle richesse qu'on ait pu lui donner. Après tout, le reste n'est que pièces argentées. Matérialisme futile que l'Homme a l'air d'aduler.

Univers Altéa Gaïa, la vraie, la déesse première ; le sol, l'herbe, les arbres, la pluie, la mer. Pas cette intelligence artificielle au contraire de l'affinité organique d'Hayden. Loin d'être technophobe, l'omniprésence de cette entité afflue d'amertume ses méninges déjà surmenées... Méfiance, quand est-il vraiment du libre arbitre et de nos secrets ? Une pointe de prudence pour ce garçon d'habitude indifférent des dangers. Aussi la raison la plus sensée du pourquoi Oriel persiste à être son premier foyer. Cependant, au delà des briques et des architectures anarchiques, ce sont les bâtiments épurés, les taxiboats et un accès à tout illimité : Le glamour de la facilité immaculée. Puis, ce qu'il vénère sans le dissimuler : l'abondante verdure, la profusion de la lumière et de l'eau, une planète bleue comme on lui en a parlé, peuplé de flore et d'animaux. Que c'est beau ! Une utopie qu'il aimerait préserver de l'atmosphère contaminée, ne pas recommencer le passé. Hayden en rêve souvent. De l'espace et de ce qu'il y avait avant, ce que dépeinte les bouquins et les récits chimériques des vieux sages extravagants.
Occupation(s) dealer & producteur. barman comme couverture. artiste C'était évident, inévitable conséquence d'être le deuxième fils, plus calme et plus influençable, dans l'attente d'être tout autant remarqué. Tout le monde le sait et même Hayden l'admet : Si Saül faisait, alors il imitait. Cela a fait de lui un garçon turbulent, rebelle toutefois peu convaincant, en quête de soi-même pendant longtemps. Les circonstances familiales l'ont aussi aidé et poussé, il le fallait presque pour sa propre sécurité : Rejoindre les One Niners en tant que membre intégré après ses années sous leur protection était quelque chose de tout tracé. Il avait grandi en épiant avec scepticisme les piluliers et les corps désapés, c'était à une époque presque surréel jusqu'à ce que tout cela lui devienne banal et routinier. Hayden s'est ensuite noyé dans les drogues. Happement incontrôlé. Beaucoup se doute qu'il en abuse à l'excès, très peu ose percer sa coquille pour le dissuader. Pas même Luna, sa jumelle fusionnelle ou son ainé qui l'a sauvé de sa volontaire overdose dans ses jours où la mort lui paraissait solution aux maux, à l'abandon et au décès. Il flirte avec la tentation au quotidien, ses pupilles se dilatent à chaque sachets vendus et il en déglutit, ça le hante toutes les nuits. Les seules choses qui peuvent le faire frissonner autant, voir plus, sont les musiques qu'il s'adonne à composer, à écrire et à chanter ; Les dessins qu'il peint sur lui et sur papier, sur les autres, les murs et dans ses pensées. La photographie quand il explore et les rituels ancestraux qu'on lui a inculqué. Un bohème qui gagne quelques sous à réaliser tous ses souhaits et à créer toutes ces idées. Il suffit de le trouver quelque part entre deux bars et il sera prêt à faire ressortir l’œuvre d'art que vous avez toujours été.
Particularités potentiel warden : botcher. manipulation des plantes. Apothicaire contemporain, Hayden observe dans la glèbe les veines d'une nature abîmée, il écoute ses murmures et ses requêtes, il la guérit et la chérit, comme un parent, comme si une profonde connexion les liés. Très tôt, son père s'était douté du potentiel de son benjamin. Il avait cette vigueur de vivre, cette ténacité et curiosité. Toujours un livre à la main, que ça soit des romans ou des manuels de biologie, chimie ou histoire, le garçon s'instruisait et posait ces ridicules questions plus farfelues les unes que les autres. Un peu collant, plutôt attendrissant, il fourrait ses mains dans la boue et n'avait jamais peur de se salir, toujours souriant une fois lâché dans l'herbe et la forêt, il revenait les mains pleines de graines que l'on pouvait observer éclore et s'épanouir de toute beauté en quelques heures à ses côtés. Réussir le Processus était comme obligé, il avait tout pour, la qualité et l'ambition. Et c'est avec succès qu'il eut l'examen par ailleurs, toutefois, les conséquences d'une mère flétrie et d'un mal-être pesant l'ont tiré vers le bas progressivement et le père ne lui prêtait plus attention, l'abandon était si dur. Ses parents lui manquaient tant et il ne connaissait personne dans ce centre ville aisé. Et sa jumelle avait disparu. Et Saül était trop brute pour le consoler... Alors il se mit à ne rien faire, à se laisser aller. A perdre ce goût pour les livres, à ne plus avoir de vitalité, à être dépressif et déprimé. Finalement, il partit avant la fin des années d'enseignements premiers et rentra la tête basse et bredouille, humilié. Mais il voulait juste pleurer, une petite pause pour se remettre de tout ça, un break pour pouvoir respirer. En résultat il se prit une claque sur le nez et un regard blasé : Son père n'était même pas surpris de son échec. Alors Hayden n'était pas surpris non plus lorsque plus tard, il tenta de rejoindre l'université et rata au bout de trois années, sans diplôme, les défaites ont l'air d'être ses préférées.
Lien(s) cosmique(s) soulmate? Il en est amusé, ça lui arrive souvent de vérifier si ses tatouages ont changé, si ses cheveux ou yeux se mettent à s'éclaircir ou se colorer. Hayden ne sait pas si l'idée d'avoir un soulmate lui plaît, son libre-arbitre lui est important... Mais le hasard... Ça ! N'est-ce pas excitant ? Pour le moment, son âme-sœur ne s'est pas fait remarquer toutefois, avec sincérité, Hayden a déjà choisi la sienne et milles fois, gardera sa décision fixée sur Luna comme cette personne sans qui il ne pourrait exister. Si sa jumelle venait à mourir, ce n'est pas le coma qui l'attendrait... Rien qu'imaginer sa perte lui pique le cœur, grand est le nombre de bénédictions et rituels qu'il a discrètement récités pour protéger sa sœur tant aimée. Et ça lui arrive d'être atteint par la jalousie quand il se dit qu'elle a sûrement un soulmate quelque part et qu'il aura cette place que lui n'aura officiellement jamais... Chut, ne pas y penser, personne ne remplacera les liens de sang que les deux peuvent posséder, personne ne pourra les séparer ! cluster En pleine descente après un cacheton de DC, il part s'arroser la tronche et relève la tête sur le reflet d'un étranger. Il fronce les sourcils et grimace et se dit qu'il a vraiment trop abusé cette fois-ci. Quelques jours après, il discerne plusieurs voix alors qu'il était en pleine peinture, encore une fois, il ne s'y attendait pas et s'arrête étonné. Puis ce sont des semaines qui passent avant qu'il voit une nana lui apparaître devant et le dévisager pendant qu'il est en train de fumer, un bouquin dans la main. Un bouquin qu'il lui lança dessus en hurlant. Depuis, il ne l'a plus revu et parfois, il entend des chuchotements. Hayden se dit innocemment que ce sont les stupéfiants qui l'ont attaqué le cerveau et se demande si quelqu'un pourrait le conseiller parce que ça le rend un peu paranoïaque, un petit peu pas rassuré... Et en plus, y en a un qui s'amuse à chanter faux quand il est en train de se laver... Son cerveau est vraiment en train de partir en couilles et de déconner.

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