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 (jacò) did you fall from heaven 'cause let's have sex

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fern/mel oui, c'est encore moi stare  

jacò sol velosofc : dylan rieder ; ©️️️️ tweek ✩ & old money. ; Asteroids ; unique
80%CHARMEUR
60%TDAH
75%ALTRUISTE
99%BIPOLAIRE
40%JOUEUR
65%BORDÉLIQUE
59%EXPRESSIF
40%ENTÊTÉ
   
Nom complet c'est souvent jacob qui traverse les lèvres des gens car ils n'écoutent pas et ne lisent pas assez attentivement. mama avait la manie de vouloir les détruire tout entier lorsqu'ils faisaient une chose de la sorte lorsqu'il était petit, avant d'hurler très fort que c'était jacò et non jacob, assez pour qu'ils puissent s'en rappeler. rare sont ceux, extérieur de sa famille, à connaître sol, signifiant soleil, comme étant son second prénom. son père ayant choisi ce prénom, il lui semble que jacò ne l'a jamais entendu l'appeler autrement que par cela. il s'en sert d'ailleurs comme nom d'artiste depuis plusieurs années. le nom de famille, veloso, est porté par plusieurs et fièrement. les veloso sont des rayons de soleil ou alors, l'univers tout entier ; il est rare pour les gens d'oriel de ne pas connaître au moins un veloso tant ils sont nombreux et présents.  Surnoms il y a la voix de la mère, douce et forte à la fois, qui a trop souvent hurlé ou susurré un mon coeur pour calmer les battements de, justement, son pauvre coeur. le surnom est absent de sa vie comme la voix de la mère depuis des années et jacò l'offre à d'autres à défaut de l'avoir pour lui-même. au fils des années, mavee, aure et même liana, et même jamal parfois, ils sont emparés d'un coco qu'ils utilisent lors des beaux moments. et puis forcément, il y a ceux qui l'appellent par de belles choses et d'autres qui l'insultent pour l'espoir qu'ils ont osé avoir, le temps d'une nuit.  Naissance il est né sur altea il y a vingt-sept années, le 27 juin 1990, mais pas à central city. les velosos viennent d'une ville à plusieurs heures de là et ont déménagés à central city lorsque jacò avait à peine un an pour s'offrir une meilleure vie. les rêves sont restés rêves et ils ont fini à oriel, mais tous ensemble, et ses parents sont parvenus à s'offrir une boutique de tailleur qui possède aujourd'hui une merveilleuse réputation, le tout sous la protection des nulls depuis des années.  Héritage culturel les veloso ont gardés depuis toujours leur héritage hispanique comme leur langue, leur culture et leur mode de vie. jacò est habitué depuis toujours à vivre en grand nombre dans une demeure trop petite mais où la vie et la joie règne. il possède une manie certaine à mélanger l'anglais comme l'espagnol, malgré lui, sans souvent s'en rendre compte. même avant ses débuts dans la musique, celle-ci a toujours fait parti de la famille, comme une véritable entité, tout comme la danse. on met souvent sur le dos de ses origines son charme un peu trop présent et ses attentions plus souvent affectives qu'indifférentes.  pour ne pas fausser les statistiques, plusieurs membres de sa famille connaissent en profondeur les injustices policière, le crime organisé et la pauvreté comme une normalité et quotidien. Statut bien que les tabloïds se plaisent à questionner sa relation avec ashley depuis qu'elle est sortie de son coma, ils ne sont plus en couple. jacò est libre, même lorsqu'une personne a pris place dans son coeur et dans sa vie, bien qu'il doute avoir réellement connu l'amour dont la plupart des gens parlent. une part de lui-même a, après tout, énormément peur de s'offrir entièrement à une autre personne, car il est incapable de s'ouvrir entièrement à lui-même. mais il le veut, énormément. jacò rêve d'un amour comme celui de ses parents depuis toujours.
Orientation c'est la beauté qui capte son attention et la beauté n'est pas genrée. et dans ce monde - ces mondes - il y a des milliers de beauté. Finances $$$$$$. il n'a pas peur d'avoir le bras vide de temps, se contente bien souvent d'avoir assez pour ses besoins de la journée et en cas de problèmes.

Univers né sur altea, vivant à sigan depuis huit ans. Occupation(s) rappeur depuis son adolescence, il a été connu brièvement sur altea puis un peu plus sur sigan, de par sa relation avec ashley. aucune chanson n'est sortie depuis 2015. membre des blackwave, il trafique le temps et les timers, surtout le sien, et recrute à l'occasion des intéressés par la cause. il a travaillé un temps dans un restaurant de new brasilia pendant quelques mois, avant de démission car les fans venaient trop souvent le voir et dérangeaient la clientèle. Particularités manipulation des matériaux. jacò a failli être un warden mais il a raté l'examen de peu, suite à son état psychologique dû à sa bipolarité et son TDAH. c'était mieux comme ça ; un veloso chez les wardens ? et puis quoi encore. valait mieux être un botcher.  se trouvant sur sigan depuis plusieurs années, jacò s'est fait implanté un véritable timer qu'il a réussi à modifié, il y a quelques mois, pour que le zéro ne tue pas. Lien(s) cosmique(s) il possède le coeur sur la main ; c'est pour cet exact raison que sa soulmark, une lune, s'y trouve. à l'intérieur même de sa paume, une lune dont il connait la propriétaire depuis des années. luna. une amie d'enfance. une soeur. un bout de son coeur, de son âme aussi. s'il retrouve parfois sur altea, c'est uniquement pour la voir elle.  Keywords #jackass #loverboi #bipolar #tdah #timeless #music #nostalgia #casanova #beautifulliar #softheart #insecurity #biglaugh #kind #insomnia #guitar #hug #sad #disaster #pizza #cocacola #voices #puppy #food #retrogame #dance #family


we are all astronauts (FAMILY) Si on demande ce qui est le plus chaleureux sur terre, il y a d'abord les Veloso, puis le soleil. Les membres de cette famille sont connus pour aimer ; ils le font pleinement, jamais à demi mesure. Jacó n'a pas échappé à la règle. Il ne se plaint pas de son enfance ; Jacó a connu l'amour de ses proches, et des repas entassés dans la demeure familiale, face au nombre trop grand de personnes présentes. Il a grandi entouré de ses frères et soeurs, de ses oncles et tantes, ainsi que de ses cousins et cousines. Jacó est sans aucun doute l'écho parfait des Veloso ; le grand enfant dégageant une chaleur dont on ne peut ignorer l'existence, et ne laisse jamais personne derrière, ni à part. Jacó est la glue qui a unifié, sans le savoir, la meute étrange qui s'est créer autour de lui sur Sigan. (MUSIC) Il a commencé à écrire vers ses onze ans après sa première visite chez le psychologue, suite à son diagnostique de bipolarité suite à une recommandation, disant que mettre ses sentiments sur papier pouvait potentiellement l'aider. Les cahiers se sont remplis et au fil des mois, jacò s'est mis à fredonner les paroles écrites puis à les raper de plus en plus rapidement. Les textes étaient d'abord merdiques, se sont améliorés au fil des années, l'une de ses soeurs à mixé quelques beats pour lui et vers dix-sept ans, un EP est sorti. La popularité a été minime mais Jacò a continué, a fait des concerts dans des endroits plus ou moins fréquentés, et possédait même un certain public avant de disparaître d'Altea à ses dix-neuf ans. La carrière a pourtant continué sur Sigan, incapable d'abandonner la musique, et sa relation avec Ashley ainsi que leurs quelques feathing lui a valu un public fidèle. Jacò n'a rien sorti ou écrit depuis environ trois ans maintenant, et les fans se font de plus en plus impatients. Plusieurs semblent regagner espoir depuis qu'Ashley est sortie du coma et que Jacò a fait plusieurs apparitions dans des lieux publics en sa compagnie. En vérité, l'artiste a le syndrome de la page blanche. (BIPOLAR) Jacó n'a pas dormi sans son lit depuis plusieurs mois. Malgré ses sourires, malgré ses rires et ses blagues à deux balles, Jacó est énormément atteint par sa bipolarité et ne parvient pas à s'endormir - ou simplement dormir - seul. Le silence apporte des réflexions assassines. La solitude apporte la souffrance. Il est donc habituel qu'il s'endorme devant la télévision lorsqu'il regarde une émission avec un autre membre de la meute, ou que, passé une certaine heure, il erre dans le couloir et s'impose dans la chambre d'un autre, zieute sur ce qu'il fait, et finisse par s'endormir sur le lit sans demander permission. Les autres semblent avoir compris, car même Alice a cessé de se plaindre de son comportement et se contente de grogner.  (ALLORNOTHING) Jacó ne fait rien à demi-mesure. Il aime ou déteste. Il rit ou il pleure. Et qu'il fasse l'un ou l'autre, Jacó le fait toujours pleinement, presque excessivement. Alors les gens l'aiment ou le détestent, mais ne restent jamais indifférent face à sa personne. Jacó apporte chez les autres divers sentiments, certains souvent contradictoires. Jacó ne s'attarde pas à ce que les autres pensent de lui ; il n'y pense même pas une seconde, déjà ailleurs, déjà trop loin. C'est ce qu'on voit, ce qu'on pense, du moins. La tête de Jacó est comme un vinyle usé ; les notes jouent en boucle, la chanson saute parfois. Il se rejoue les scènes en tête, les paroles haineuses font échos, les regards qui ne veulent rien dire semblent trop en dire, souvent. Certains jours, Jacó pourrait envoyer se faire foutre la totalité de la planète ; d'autres, un simple rire l'envoie plus bas que terre.  (BLACKWAVE) Vous le verrez dans la noirceur de la nuit, là, au travers des kiosques de toutes sortes et dans l'illégalité la plus totale. Un homme posé sur un banc, une clope au bec, un instrument entre les doigts, et des prototypes de timer posés sur une simple table. Jacò s'est improvisé au fil des années connaisseur des timer qu'il a étudié avec attention  - dont le sien, véritable, volé à même une entreprise - dans le but d'effacer le zéro mortel. Clope au bec, posé à sa table, un manga entre les mains, l'espagnol vend des timer piratés et des copies aux nombres aléatoires, gardant pour les plus intéressés les pistes de son projet ; à ce jour, il est l'unique détenteur d'un timer modifié dont le zéro ne tue pas depuis quelques mois seulement et garde plus ou moins pour lui l'information, étant donné que la modification est plutôt risquée. Pour une certaine somme, il vous vendra des timer aux numéros mensongers pour jouer au Wristle ou encore, tentera de monter votre temps. Par la même occasion, Jacò écoute vos paroles d'un oeil intéressé, l'oreille un peu tendu, et si quelque chose de votre personne capte son intérêt, il vous parlera peut-être des black wave. (ROBERTO) Roberto est une créature d'altea, petite et poilue, marchant sur deux pattes, possédant des oreilles de chauve souris, un pellage blanc et tacheté brun à l'occasion, de grands yeux et de petites mains. Roberto fait de drôles de bruit, se colle affectueusement contre Jacò, reste souvent accroché à son cou ou alors, posé sur ses épaules ou dans son sac à dos. Perçu comme un androïde sur Sigan, Roberto est âgé de presque dix ans maintenant, trouvé près d'une benne à ordures il y a neuf ans sur Altea. Le prénom lui vient d'un homme qui se trouvait avec lui au moment de la découverte, jugeant qu'étant donné que la pauvre bête mangeait des ordures, le prénom lui allait à merveille. Andrea étant comme un oncle pour lui, Jacò a accepté de le nommer ainsi, s'il osait enfin ouvrir son propre restaurant. À ce jour, il ne sait toujours pas si Andrea l'a ouvert, ce restaurant. (NICKNAME) Mon coeur. C'est ce que sa mère disait pour appeler son mari, ses parents, ses frères et ses soeurs, ses enfants, ses voisins, le pharmacien, le facteur et même la grosse boulangère qu'elle n'aimait pas particulièrement. Jacò a grandi avec le mon coeur sur le bord de la langue, et dans les oreilles aussi, comme une mélodie. Il n'est dont pas rare de l'entendre appeler les gens de la sorte et même d'improviser d'autres surnoms affectueux sans même s'en rendre compte. Ils passent souvent crème sans le moindre problème et les gens, par habitude, ne cillent plus lorsqu'ils les entendent, mais lorsqu'ils y font face pour la première fois, plusieurs sont généralement surpris. Possédant également un tempérament plutôt charmeur et charmant, Jacò laisse souvent l'impression qu'il essaie de se glisser dans vos pantalons et c'est peut-être le cas, mais pas tout le temps. Simple affectueux de nature, tactile également par la grande famille dans laquelle il a grandi, Jacò (REFUGE) Il les aime plus qu'il ne s'aime soi-même. Sal et ses silences, ses regards, ses tourments - et le trou néant qu'il laisse dans son coeur, depuis sa mort -. Iliana et ses grimaces, ses plaintes et ses ordres à la noix. Mavee et ses rires de hyène, ses mouvements de danse digne des danseuses nues des 80' ou encore, ses émissions addictives. Aure et ses rêves utopiques, ses airs de sainte et ses repas supposément végétariens. Jamal et ses sourcils froncés, ses doigts d'honneur et trop haineux pour la fragilité de son propre coeur.  (MELIMELO) il regarde des dramas, des télé réalités, des émissions de cuisine, des animes, des dessins animés, mais pas les infos. jacò est un fervent admirateur des garbages de la télévision et n'en a pas honte. (+) il a sorti un second album environ un an après le début du coma d'ashley, et certains fans n'ont pas bien réagi aux chansons parlant de filles n'étant pas ashley. sa carrière en a partiellement souffert et il a été, pendant un temps, la cible des médias. les choses se sont calmées pendant un temps avant de refaire surface depuis qu'elle est sortie du coma. la question sur toutes les lèvres ; sortent-ils ensemble de nouveau ? (+) sa mère lui a appris les bonnes manières. ça n'empêche pas jacò de roter, péter et de se gratter la fourche ou les fesses en public. (+) il sait coudre de manière impeccable grâce à ses parents qui possèdent une boutique de tailleur dans Oriel, sur Altea. (+) si rien ne le force à sortir de la demeure, jacò peut passer des jours en caleçon sur le canapé à jouer à des jeux vidéos en compagnie de jamal, en oubliant de se laver et en commandant les repas sur internet. (+) il adore cuisiner mais n'est jamais parvenu à recréer les recettes de sa mère, chose qui lui manque terriblement. (+) il joue de la guitare depuis son enfance, grâce à son père, et connait principalement des balades espagnoles. (+) à ce jour, il n'a toujours pas parlé du décès de sal. (+) connaître jacò équivaut à avoir vu ses larmes. peu de gens le connaissent. jacò cache ses tourments par des sourires bien grands. (+) on le juge souvent bien con, la faute de ses sourires, de ses manières, et de son énergie. jacò est le baume de plusieurs personnes. il apporte aux autres ce dont il a lui-même de besoin. (+) il a assisté au fois au R fighting en pensant que la chose serait amusante. ça ne l'était pas, amusant. (+) il a écrit plusieurs chansons depuis son arrêt il y a trois ans, mais les paroles sont rangées dans un tiroir et il ne les a jamais relu. il doute de son talent. (+) qu'importe si certains jours jacò se sent beaucoup plus bas que terre ; il semble toujours être le plus grand et le plus lumineux dans la pièce. (+) il rêve d'avoir des enfants. doute qu'il sera un bon père. (+) roberto s'est acclimaté à lui au fil des années, capable de ressentir lorsque son coeur s’affole un peu trop, et se colle affreusement contre lui lorsque la chose survient. on prend la bête pour une chose lourdement affectueuse alors que, au final, c'est jacò qui a besoin d'elle. (+) jacò s'occupe du ménage des autres mais oublie souvent le sien. qu'importe ; lorsqu'il n'a plus de sous vêtements, il n'en met pas. (+) sa chambre est sombre, peu souvent utilisée, les murs sans décoration et les draps gris. elle ressemble à l'intérieur de sa tête. (+) son rire résonne dans la pièce entière et les autres aussi. (+) il fume essentiellement des cigarettes à la menthe depuis qu'il a douze ans.
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beautiful and kindi'm my own god and martyr
high
anxiety

1997
Jacò a sept ans et ne comprend pas tout à fait ce qui se passe, avec les grands. Il sait que les sourires sont à l'envers, que sa mère porte une tristesse dans les yeux qui brisent son coeur et que son père est enfermé dans son bureau de longues heures pendant la journée. Ses soeurs et ses frères aînés sont à la maison avec leurs enfants qu'importe si ce n'est pas Noël et hier, c'était mercredi, mais Nameha n'est pas venue à la maison avec son ami qui change de visages et de noms. Ses parents lui disent c'est des amis différents mais Jacò il a compris, il est pas stupide ; son papa peut changer la couleur de ses cheveux, après tout, et il sait que d'autres peuvent faire beaucoup plus. S'il a demandé à maman pourquoi ils n'ont pas fait de grand repas avec Nahema la veille, il a demandé pardon dès qu'il a vu que ses yeux étaient encore plus envahies par les larmes. Elle a pas pleuré, maman, mais Jacò a quand même passé ses petites menottes autour de son cou et l'a serré fort en lui disant de ne pas pleurer sans comprendre quoique ce soit. Il a gardé les questions pour lui, les jours suivants, qu'importe si Nameha lui manquait. Elle lui avait promis une surprise la dernière fois, et le petit ne possède pas la meilleure patience du monde. Il passe ses journées à jouer avec ses nièces et ses neveux, avec les jumeaux aussi jusqu'au jour où papa le réveille très tôt et lui parle de grand-maman. ll y a un noeud dans la gorge de son père tandis qu'il parle de sa mère que Jacò n'a jamais connu et de la mort, et le petit essaie de comprendre, mais garde les questions pour lui car papa semble sur le bord des lèvres et Jacò ne l'a jamais vu pleurer, et il ne veut pas le voir pleurer. C'est comme imaginer la fin du monde, c'est impossible. Fernando lui explique que Nameha est avec grand-maman maintenant et qu'ils doivent aller la voir, aujourd'hui, pour une dernière fois. Qu'il doit mettre des beaux habits, ceux de Noël. Dans la maison personne ne parle fort, c'est pas normal, Jacò déteste ça, mais il fait comme les autres car il ne sait pas comment faire face à la mort. C'est la première fois. Il reste en compagnie de maman toute la journée, dévisage le cercueil vide et se demande pourquoi il ne peut pas voir Nameha vu que, justement, ils sont là pour la voir une dernière fois. Maman pleure depuis un moment au cimetière lorsque le cercueil s'enfonce dans la terre et il pose la question, et son père lui demande de se taire, au bord des larmes aussi, et Jacò ne comprend toujours pas parfaitement. Fernando prend Maria dans ses bras et Jacò s'éloigne de lui-même, trop petit au milieu de tous les grands, le coeur un peu trop lourd pour ses petites jambes. Chez les Veloso, on ne surveille pas les enfants, et Jacò traverse une bonne partie du cimetière qu'il perçoit l'homme sur un banc de parc. Il est seul, porte des lunettes et un chapeau noir, des vêtements noirs et trop de choses noires. Jacò n'aime pas ça, que la mort soit en noire. Ça le rend triste par en dedans. Il est petit et un peu naïf peut-être, surtout après avoir vu les autres tenir leur distance avec l'homme toute la journée, mais Jacò il se sent triste autant que lui et, enfant, il monte difficilement sur le banc pour s'asseoir à côté de lui. Il sent le regard de l'homme pivoté en sa direction et Jacò observe ses chaussures vernies tandis qu'il balance ses pieds, avant de tourner son regard vers lui. Il tente un sourire, car sa mère lui a toujours dit qu'un sourire soigne tous les maux, et il espère réellement que sa mère a raison car l'homme lui semble vraiment triste. Il ne sait pas son nom, pas celui qu'il veut emprunter aujourd'hui, mais c'est sans importance, parce que le coeur reste le même au fond et aujourd'hui, il saigne abondamment. Jacò ne se souvient pas combien de temps ils sont restés là. Il lui semble se souvenir de l'absence de mots, d'un peu de larmes et de l'inquiétude de sa mère, lorsqu'elle l'a trouvé.

2002
Elle a hurlé, Luna. Elle a dit quelque chose, Jacò ne se souvient pas trop, pas parfaitement, en tous cas. Il a voulu jouer avec Hayden, aujourd'hui. Il a dit quelque chose comme, non, il ne voulait pas jouer avec une fille, aujourd'hui. Luna l'a insulté. L'insulte est prise dans sa tête. Elle joue en boucle depuis plus d'une heure, maintenant, alors qu'il est assis sur le bitume, les genoux un peu bleus par les chutes enfantines et les joues sèches par les larmes qui n'ont pas coulés. Dans la rue, on entend les cris et les rires d'enfants, l'ambiance constante du quartier. Jacò ne bouge pas, n'a pas bougé. Hayden a couru derrière sa soeur sans se tourner vers lui ou lui dire quoique ce soit. C'est un truc de jumeau, il ne peut pas comprendre. Jacò, tout ce qu'il peut comprendre, c'est les paroles de Luna qui tournent dans sa tête depuis un petit moment. Et puis, par la même occasion, il pense à plein d'autres choses comme ça lui fait, à chaque fois. Il pense à Nameha qui est morte et qui brise son coeur encore plus, depuis qu'il a compris ce que c'était, la mort. Il pense aux insultes que lancent parfois ses frères et ses soeurs quand il fait un truc qu'ils n'aiment pas et qu'il n'oublie pas. Il pense aux soupirs de maman et aux regards en biais de papa, et aussi, aux rires des autres enfants qui ne sont pas dirigés vers lui mais qui, selon lui, le sont, et il se dit, il se dit, oui, il se dit que sans lui, ça serait mieux, aussi. Il y a une part de sa conscience, petite et maligne, sombre et dissimulée, qui est pourtant assez présente pour approuver la chose. Elle murmure approbation et le diriger dans cette sombre direction, et Jacò se laisse guider. Car les mots tournent de plus en plus vites dans son esprit, sont de plus en plus présents, plus forts, et il ne peut pas s'en débarrasser. Ils l'envahissent. Ce n'est pas la première fois. Ça arrive souvent, un peu trop, mais il oublie, généralement, assez rapidement. Mais les voitures passent, dans la rue, et les pensées claquent toujours plus fort, et avant qu'il ne réalise la chose, Veloso est debout est au milieu de la rue, une voiture approche, Luna est là, surement revenue pour demander pardon, et elle hurle et Jacò ne bouge pas et les choses se déroulent rapidement et lorsqu'il reprend contact avec la réalité, ses genoux sont en sang, ceux de Luna aussi, et ils sont écrasés sur le bas côté de la route.
Jacò la repousse, brusquement. pourquoi t'as fait ça ? qu'il demande. t'allais mourir, qu'elle hurle. et alors ?! qu'il répond. Elle finit en pleurs.  Le conducteur a arrêté sa voiture, paniqué, et des Veloso arrivent déjà en courant, affolé. Dans les semaines qui suivent, Jacò va voir quelques docteurs, puis un psychologue. Le diagnostique tombe finalement ; bipolarité. A-t-il beau être un soleil, la nuit, il n'y en a pas, de soleil.

2007
Son regard coule le long des longues cuisses de Gina, effleurant brièvement le textile de sa jupe qu'il sait seule protection contre son intimité, avant de remonter contre son buste, timide mais présent, puis de se perdre contre ses traits. Les lèvres pulpeuses se tordent en un sourire, signe qu'elle a conscience de son regard, tandis qu'elle penche la tête légèrement, quelques mèches de cheveux sur le visage, pour murmurer quelque chose à l'oreille de son amie, avant de ricaner.  Jacò lui adresse un sourire en coin, suivi d'un clin d'oeil, qui éveille un nouveau rire venant de Gina. Le regard, malgré lui - évidemment que oui,  malgré lui - coule une nouvelle fois contre son buste, ses cuisses, avant que Jacò envisage la possibilité d'aller la voir pour lui parler. Il sait qu'elle est seule depuis plusieurs jours et  que -
- mais - aye ; Jacò ramène sa main contre ses côtes, une grimace sur la gueule, le regard tourné vers Luna, insulté. Pour tout lui répondre, elle se contente de lui adresser un sourire ravi, presque angélique, qu'il sait parfaitement menteur. ça va pas ?
Plus loin, Gina ricane doucement en compagnie de ses copines, amusée par la scène. Elle lui adresse un léger signe de la main avant de s'éloigner, se rendant certainement à son prochain cours. Veloso grimace malgré lui, déçu de ne pas avoir pu l'approcher, un soupir entre les lèvres. À côté de lui, Luna lève les yeux au ciel, s'empare de son bras et le traîne dans une autre direction. Thea croise leur route, brièvement ; elle a un beau sourire, Thea. Jacò lui adresse un clin d'oeil qui la fait rougir.
- perv'
- oh come on, luna. t'es l'amour de ma vie, tu l'sais mon coeur
Cette fois, c'est elle qu'il fait rire.

octobre 2009
Il y a un soupir qui s'égare des lippes lorsque l'on pense Romeo. Car Romeo, il est beau et brillant mais depuis un moment, ses pupilles sont débordants de quelque chose qu'il ne faut pas et il traîne là où il ne devrait pas. Les Veloso ne sont pas des saints ; personne ne l'est réellement, dans Oriel. Il suffit de connaître leur relation avec les Nulls et de voir les divers voyages de ses frères ou de ses cousins en prison. Mais ils ont tous bons coeurs ; un peu stupides dans certains cas, un peu trop sans peur pour tout ce qui peut être horreur, mais ils ont bon coeur. C'est quelque chose qu'on ne peut pas leur enlever. Les coeurs sont à la bonne place mais parfois, il arrive que les corps traînent là où ils ne devraient pas. Jacò, il a remarqué depuis un moment que quelque chose ne va pas. Romeo, c'est le premier des Veloso à faire Warden ; à commencer la formation, les cours, et à avoir cette possibilité de faire grand. Sauf que Romeo, il a quelque chose dans les yeux, également. Parfois, il sort le soir pour parler à des gars que Jacò ne connait pas. Même Francesca, elle ne comprend pas vraiment. Y'a quelque chose qui fait que les jumeaux, ils s'éloignent depuis un moment. Y'a quelques jours, Jacò a entendu une dispute ; les deux hurlant, Romeo accusant Francesca d'être jalouse car elle est Norm, elle, pas Warden. Jacò ne lui dit rien, à Romeo. Jacò n'est pas ce genre de grand frère là, de toute manière. Il se dit qu'il l'aidera lorsqu'il le faudra. Pour le moment, il est trop occupé avec sa musique, sa copine et les conneries du genre. C'est con, mais c'est ça. Alors, il ne voit pas. Il ne voit pas jusqu'au moment où les choses arrivent. C'est une histoire assez banale ; on dit que Romeo n'avait pas l'argent pour payer alors certains membres du gang, ils sont venus le chercher pour lui faire comprendre. C'est ce que Frank lui dit, en tous cas, en pleurs, en disant qu'il pourrait demander l'aide du gars des Nulls, qu'il pourrait faire un truc, pour eux, cette fois. C'est vrai qu'ils pourraient aider ; Jacò le sait. Mais y'a une part de lui qui refuse de demander de l'aide pour ne pas mettre d'autres personnes dans la misère et une part de lui un peu conne qui se jette dans le vide et qui va aider son frère seul, sans rien, pour le sortir de sa misère. C'est peut-être stupide. Ça l'est forcément. Mais Jacò fonce, Roberto dans son sac à dos, un peu de fric venant de ses derniers concerts aussi, tout au fond. Sauf qu'il a pas le temps de le proposer, l'argent. Sauf que ça dégénère un peu trop rapidement. Y'a l'affolement qu'il soit là alors qu'ils l'attendaient pas et Romeo qui chiale sa vie pour une raison qu'il comprend pas et des armes qui sortent de nulle part, il le sait, les One Niners, ils ne sont pas, non, des enfants de coeur. Jacò ne sait pas trop ce qui arrive, à ce moment là. Peut-être que Romeo a encore pas mal de merde dans le sang, car les gars s'effondrent rapidement, les poumons vides, sur le bord de la mort, et peut-être que ça va trop fort, trop loin, car lorsqu'il mate les pouls un peu plus tard, ils sont morts. C'est que des dealers de merde. C'est des petites frappes, la plupart entre son âge et celui de Romeo, soit seize ans, mais ils sont des gens, quand même, et ça lui donne envie de chialer, forcément. Parce qu'on peut pas, non, même pour se défendre, utiliser ses pouvoirs comme ça dans la rue, sur les gens, encore moins avec de la merde dans le sang. Et que Romeo, il pourrait aller en prison pour cette connerie, et si c'est pas le cas, c'est les One Niners qui vont le buter.
Et il le sait, Romeo, qu'il est dans la merde. Qu'il est dans la pire des merdes qui soit. Il le sait, à la manière dont il prend son visage entre ses mains, et qu'il pleure en silence comme un enfant parce que, au final, c'est ce qu'il est, un enfant. Il n'a que seize ans. Il n'a que seize ans.
- Ja - je voulais pas, Jacò, oh god, je voulais pas.
Jacò pince ses lèvres, passe ses doigts dans ses cheveux, le coeur affolé, incapable de penser. Il sait qu'une chose, il sait qu'une chose ; il doit le sauver, qu'importe comment, il doit le sauver.
- chut, laisse moi réfléchir, ro.
C'est pas un truc pour lequel il est particulièrement doué, Jacò, réfléchir. C'est peut-être pour cela qu'il parvient à l'idée la plus conne qui soit. C'est peut-être pour cela que, quelques minutes plus tard, les corps sont percés par des bouts de métaux qu'il a manipulé pour dissimuler la vraie raison de leur mort et qu'il a les larmes aux joues, lui aussi, et que, sans qu'il se rende compte, d'autres membres du gang arrivent, et le voit, les voit, et tirent la conclusion qu'il voulait ; c'est lui qui les a buté, leurs gars.
Sa main s'empare de celle de son frère et, il amorce la course. Ils doivent courir. Ils n'ont pas le choix.
- cours, ro. cours, putain, qu'il dit et qu'il essaie de fuir, comme il fuit des milliards de merde dans sa vie, comme sa bipolarité, la romance, et toute la noirceur permanente dans sa tête.
Les jours qui suivent sont compliqués, difficiles. Ils n'entendent pas parler des One Niners, mais plutôt des médias, à la télévision, dans les journées. On parle de Warden ; d'un Warden infiltré dans un gang, plus précisément, retrouvé mort sur le port, proche d'Oriel, transpercé par des bouts de métal, en compagnie d'autres membres du gang. On parle de pistes ADN, assez pour affoler Romeo, attirer le regard paniqué de Francesca, et Jacò ... Jacò, assez pour le faire perdre le Nord, fuir un peu la réalité. Détourner le regard dans une autre direction, se perdre dans ses concerts et ses rendez-vous avec les filles, fuir Andrea sous peine d'être incapable de lui mentir, comme ses parents, jusqu'au soir où, après un concert, ils sont là, deux Wardens, un homme et une femme, à l'attendre. Il dévisage brièvement la femme - elle est belle, plus que belle, même - et envisage brièvement de la draguer pour retarder un peu la situation, mais le premier sourire qu'il lui adresse lui mérite un semblant d'épée dans les côtes et un ricanement venant de l'homme.
Ils ne le tuent pas.
Jacò ne comprend pas pourquoi, ni comment, ni quoique ce soit, en fait, mais ils ne le tuent pas. Ils l'accompagnent jusqu'à chez lui, ordonnent qu'il se fasse un sac léger mais contenant les essentiels, ce qu'il désire, avant de l'amener en dehors d'Oriel, presque à la frontière de Cosmopolis. Ils lui expliquent des choses un peu trop compliquées peut-être, pour lui, et Jacò ne cesse de ramener son regard vers l'homme, au fils des heures. Il tente, à un moment, presque certain de son idée, un ;
- Andrea ? un nom parmi tant d'autres désignant un seul homme, mais ne se reçoit qu'un regard sceptique des deux pour tout répondre.
Dans les minutes qui suivent, sa vie change au tout au tout. Il passe d'un Jacò ignorant des autres mondes à un Jacò plongé au coeur même de Sigan, un sac sur le dos, Roberto sur l'épaule, en compagnie d'un homme qui le connait pas, qui le guide à un autre homme qu'il ne connait pas.
Il se présente ; Salvatore. À ses côtés, une femme magnifique et une adolescente au regard fier.
Il apprend un peu plus tard, dans les mois qui suivent, qu'il est déclaré mort sur Altea, abattu par deux Warden.

2012
Jules s'éloigne ; Jacò laisse son regard coulé sur l'homme quelques secondes, avant d'enfouir le tube contenant l'arkham au fond de ses poches. Il faut un moment pour que son regard arrête de se balancer à gauche et à droite, à la recherche d'un membre de son groupe, ne désirant pas que l'échange soit vue, et que l'anxiété se calme dans ses veines. Il pourrait prendre un cachet pour apaiser les battements de son coeur, mais Jacò préfère attendre la fin de la journée. Ses doigts s'emparent plutôt de son manga, One Punch Man , posé contre la table, avant d'y enfouir le nez de nouveau.  Le marché noir est vide, aujourd'hui ; la nuit est tombée depuis un moment, et les gens se perdent encore dans les bars et les clubs. Il n'est pas encore trois heures  ; bientôt, ils viendront tous, le bras vide mais le ventre plein d'alcool, à larmoyer pour le temps perdu dans les verres et la vie qui menace de les laisser tomber. Jacò sourira, qu'importe l'envie de leur cracher au visage. Il les fera payer plus cher, avec intérêt, pour assez de temps pour passer la nuit, chose qu'il n'aurait pas faire, au départ, le coeur un peu trop générer. Mais il ne l'est plus, maintenant, avec eux, généreux. Ils reviennent à chaque semaine, plusieurs fois parfois. Une pensée pour leur mort l'effleure parfois mais l'hispanique la fait taire rapidement ; il n'est pas encore rendu là. Il n'est pas encore rendu au point où il souhaite la mort des autres simplement car il les insupporte. Son regard reste posé sur les pages de son manga, un sourire un peu paresseux au bord de ses lèvres, lorsque deux mains se posent contre sa table. Les yeux se lèvent, et rencontrent des prunelles en amande. Aure, seize ans. Des idéologies plein la tête, peu de minutes à son comptoir, un sac sur l'épaule, des larmes dans les yeux, la lèvre qui tremblote.
Évidemment qu'il l'adopte.

2015
Le regard est encore perdu sur les diverses pages des réseaux sociaux ouvertes devant ses yeux  ; le dernier single ainsi que quelques chansons ont été lancés au cours des derniers jours, et les retours ne sont pas, malheureusement, aussi appréciateurs que Jacò l'aurait cru. Sur des centaines de messages, la plupart sont des hurlements scandalisés venant principalement de fans appartenant à Ashley, affolés par les allusions à diverses filles dans ses derniers chansons tandis que la jeune femme est dans le coma depuis plus de deux ans, déjà. On le traite, en ordre ; d'infidèle, d'imposteur, de fuckboi, de salaud, de connard, de profiteur, de menteur, et d'autres noms qu'il n'a pas lu, encore. Certains commentaires sont liés à diverses articles venant de divers magazines parlant déjà de la chose, faisant un scandale d'une chose qui, à ses yeux, n'en est pas un. Mavee lui a adressé un sourire désolé, lorsque la chose a fait surface, et lui a dit de les ignorer. Plus facile à dire qu'à faire. Jacò s'est empressé d'envoyer un message à  GH4ST, ayant fait le beat sur l'une de ses chansons, pour lui demander pardon face au bordel autour de leur chanson. L'artiste ne lui a toujours pas répondu, et Jacò doute qu'il accepte de faire une nouvelle chanson en sa compagnie à à l'avenir. Il essaie d'oublier la chose ; d'écrire d'autres chansons, pour faire un album complet, mais rien ne vient sauf les notifications lui annonçant un nouveau message haineux. Plusieurs jours passent avant qu'Aure ne désactive son compte tweeter d'elle même et qu'elle bloque les commentaires sur ses photographies instagrams. Jacò ne la remercie pas et cherche son mal dans les articles qui continuent de paraître, les journalistes cherchant la merde dans la suppression de ses comptes et l'abolition des commentaires. Il lui faut plusieurs semaines pour que Jacò parvienne à réellement détourner son regard mais surtout, son coeur de la chose, et surtout, il lui faut l'apparition de Mavee en compagnie d'un gamin à peine adulte, blessé, sauvage et originaire d'Altea. Le coeur s'en éprend malgré lui ; Jamal rejoint le refuge, petite bête sauvage aux crocs dévoilées mais aux lèvres scellées.

2016
Jamal est posé derrière son écran d'ordinateur, les écouteurs sur les oreilles, le micro devant la gueule, hurlant des saletés aux autres joueurs, et Jacò s'endort doucement lorsque la porte de la chambre s'ouvre. Il voit les épaules de Jamal se tendre mais le plus jeune ne tourne pas les yeux vers Salvatore qui, regardant plutôt Jacò, lui fait un signe de la main. Un grognement quitte sa gorge tandis que l'hispanique s'extirpe des draps et frotte ses yeux du poing, le suivant dans la salle commune, pour y apercevoir l'androïde. Il a vu l'androïde une bonne demie dizaine de fois, déjà. Le regard s'est attardé à plusieurs reprises sur le corps minuscule pendant qu'il lui apportait des modifications, et bien que Jacò essaie d'oublier le souvenir peu appréciable, il sait l'avoir déjà vu une fois lors d'un combat illégal de cyborg. Même à une certaine distance, il peut deviner son regard posé sur lui, et le sien ne peut s'empêcher de rejoindre le sien. Il ne sait pas grand chose sur l'androïde et ce n'est pas faute de ne pas avoir posé de questions. La créature l'ignore le plus souvent, qu'importe le nombre d'heures qu'ils ont passé ensemble, pour les changements de pièces. Jacò pince ses lèvres brièvement avant de lui adresser un sourire charmeur et un clin d'oeil que le coréen ignore bien évidemment, et Sal s'empare de son bras pour capter son attention.
- je l'ai mis en veille, il est en  - il a pris de l'arkham, je crois. Il fait un court circuit, ou une connerie du genre. Il a besoin d'être purifier, ou qu'importe comment on appelle ça. Tu t'occupes de ça. d'accord ?
- quoi ? mais j'ai  -
- Jacò, fais le.
Alors, Jacò le fait. Il traine l'androïde avec lui dans sa chambre, grise et presque vide, et dans les heures qui suivent, la mise en veille disparaît et Mew reprend contact avec la réalité. Il a vu, dans les derniers jours en compagnie de sa famille, le sevrage forcé de Romeo. Il n'a jamais vu le sevrage d'un androïde. L'hispanique est encore maladroit, malgré les années, avec leur fonctionnement, et chaque réparation faite sur le coréen lui semble un nouveau défi. Peut-être que la chose est stupide, mais une part de lui ne prend pas l'androïde pour un humain et non pour ce qu'il est., en réalité. De toute manière, à en pousser la réflexion et si on se perd dans la philosophie même de la chose, lui aussi ne vient pas de ce monde. Lui aussi ne devrait pas se trouver là.
L'androïde s'affole, les premières heures.
Les premières paroles lui brisent le coeur, lorsqu'il reprend un minimum de conscience ; l’androïde le dévisage de son regard terne et commence à retirer ses vêtements, disant ne rien posséder pour payer, sauf son corps. Jacò l'empêche de retirer plus de vêtements, lui sourit doucement, et refuse la chose. Le coréen ne le croit pas tout à fait, forcément.
Il faut un moment à Jacò pour trouver une manière de le calmer, et le prendre dans ses bras tout en exerçant ses capacités sur son étrange mécanique semble être une bonne solution. La drogue aidant, l'androïde tombe dans un semblant de sommeil qui lui permet de réaliser sa tâche un peu plus au calme, ses doigts ne quittant pas les cheveux du coréen - ils ont l'air vrais, et ils sont doux -  tout en lui murmurant quelques paroles. À défaut de connaître son prénom - en possède-t-il un ? - Jacò finit par l'appeler kitten, par la manière dont il se presse contre lui et quémande de l'attention, même si la chose vient certainement du sevrage. Il ne quitte pas la chambre, au fil des jours. Jacò s'en évade quelques minutes, pour aller aux chiottes ou se chercher à manger, mais n'a pas le temps de se laver, l'androïde se mettant à hurler dès que les minutes se font trop longues. La chose dure pendant quelques jours. Les questions aussi ; pourquoi l'aide-t-il ? veut-il quelque chose en échange ? peut-il rester un peu plus longtemps ? À chaque fois, Jacò répond avec douceur, un sourire sur le bord des lèvres, le coeur un peu plus tendre à chaque fois, même si le palpitant l'est déjà, trop tendre.
Il y a quelque chose, à propos de cet androïde.
Ça lui semble être plutôt une éternité. Pas une longue, non, mais une trop courte. Beaucoup de choses se passent. Plusieurs sans mots, sans gestes, mais qui veulent dire beaucoup plus que les mots et les gestes. Jacò ne sait pas, au final, lequel des deux a réellement aidé l'autre. Il n'essaie pas de penser à ce que la chose a eu pour effet, sur lui. Sur les idées, les envies qui ont pris place, dans ses veines et sa tête. Il ne tait pas son envie de le toucher - elle est présente depuis la première réparation - ni son envie de l'embrasser - présente dés le premier regard - mais les palpitations de son coeur, peut-être.
Il suffit d'un matin pour que le kitten se soit évadé, ne laissant rien derrière lui, pas même un merci. Il laisse quelques paroles dans l'esprit de Jacò qu'il écrit pour la première fois depuis des mois sur un bout d'un papier qu'il range dans un tiroir avant de prendre sa première douche depuis de long jours. L'odeur du savon est étrange contre sa peau, ensuite.

janvier 2018
- coco ? qu'est-ce que tu fais là ?
Le ton d'Iliana est dur, ses sourcils froncés, sa mâchoire serrée, mais Jacò n'est pas dupe ; il sent l'inquiétude, dans sa voix, et dans son regard également. L'hispanique lui adresse un léger sourire, se dit rien et s'approche d'elle. Il s'assoit à même le dossier du canapé où elle est affaissée à corriger les copies de ses étudiants, derrière elle, et se met doucement à tresser ses cheveux. À chaque fois, Iliana fait mine de détester la chose, mais il sait par expérience qu'elle finit à chaque fois par fermer les yeux et apprécier le massage et la paix que la chose lui procure.
- coco ? mais elle ne lâche pas.
Il soupire, un semblant de grimace mélangé à un sourire sur les lèvres, avant de lui répondre.
- c'rien. j'ai démissionné.
- quoi ??
- hurle pas, lili. y'avait trop d'gens qui v'naient au resto juste pour ma gueule, le proprio perdait pas mal de temps, donc voilà, j'voulais pas lui poser problème.
- quoi ? elle est au bord du hurlement, scandalisée, certainement prête à appeler l'homme pour se plaindre. mais tu adores ce restaurant. tu adore y cuisiner. c'est - laisse moi parler à cet homme, je vais lui dire -
Un rire claque, traverse la gorge de Jacò, et il enroule ses bras autour de son cou, écrase sa joue affectueusement contre celle de Iliana.
- c'est mon choix, lili. t'en fais pas, hm ? j'trouverais un autre truc. c'pas comme si j'avais du temps à perdre.
- jacò
- ok ok, pardon, c'est vrai. on rigole pas avec le temps. parlant d'pas rigoler, ; sal est dans l'coin ?
- jacò
Il écrase sa joue un peu plus contre la sienne, pour accentuer son pardon, et exécute un frottement imitant certainement la caresse d'un animal.
- pardon, j'te dis. allez, il est où.
- non jacò, la télé ;  regarde.
Il lève enfin les yeux, et voit.
Ashley est sortie du coma ; le titre de la dernière heure.

février 2018 à maintenant
02.02.2018

(12:42) sal ?
(12:42) ça fait plus de deux semaines, sal
(12:44) bordel t'es où ?
(12:44) FUCK

05.02.2018

(3:23) j'entends mavee pleurer dans sa chambre
(3:23) ou iliana, je sais pas.
(3:24) les deux, p'être.
(3:24) t'es où ?

15.02.2018

(15:24) jaja est pas sorti de sa chambre depuis trois semaines, on est pas capable d'le faire sortir
(15:25) fuck, t'es où ?
(15:25) sans toi on peut pas
(15:53) va te faire foutre, sérieux

25.02.2018

(1:35) ok, j'ai réussi à faire sortir Jamal.
(1:37) ça serait chouette que tu revienne quand même, vieux con.
(1:45) c'est faux, t'es pas con. j'suis con.

12.03.2018

(16:31) Iliana a commencé à prendre le contrôle de la maison. En vrai, elle l'a toujours eu, hein ?
(16:31) toujours su que t'étais l'genre de mec à aimer les meufs de caractère.

21.03.2018

(00:31) je t'ai pas dit ! Ash est sortie du coma.
(00:33) elle a demandé de tes nouvelles aujourd'hui et j'ai pas trop su quoi dire.

14.04.2018

(21:14) selon les flics, ton timer a pas été utilisé depuis genre deux mois, donc tu serais mort.
(21:22) ça s'rait p'être le temps de te ramener, là

23.04.2018

(13:24) sal ?

28.04.2018

(7:14) ...

06.05.2018

(14:35) fuck ...
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mine mine mine mine let's have sex
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JACO
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Ashley Martinozzi
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Eliott Rietveld
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ce personnage a l'air si bien pfouloulou tbe
rebienvenuuuue à la maison kr et courage pour cette fiche et hâte de voir ce que tu nous réserves avec ce perso jule
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on voit l'importance de la soulmate staring
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Joshua Rhee
Joshua Rhee
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je.
mes feels.
dylan.
dylan.
(re)
bonne chance pour la fin de ta fiche coeur
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Apparemment re-bienvenue hehe nice yooo

Courage pour ta fiche et très jolie phrase d'accroche, elle fonctionne à tous les coups que je l'utilise rp ? moustache :oopsie:

Bonne ecrituuure!!! Jaco ça claque comme nom par ailleurs
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mew toujours et tout le temps yooo I love you
ajay si tu pleures je pleures stare
ashley TROP DE POÉSIE POUR MOI I love you
elliot awn merci moustache j'espère que la suite te plaira aussi
luna awn mais fais pas la tête, va I love you ilu girl
joshua oui oui oui dylan moustache thx
hayden tu me diras si ça te permet de pécho mdr
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