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 aedhán † a gathering of shadows

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ANTARÈS / LAURA JE. JE SUIS NULLE POUR INTRODUIRE MA PERSONNE. gaahgaahgaah MES CHAUSSETTES SONT AUX COULEURS DE SLYTHERIN & ASSORTIES À MON PYJAMA. (DA BEST TMTC. russe) JE. MES CHEVEUX RESSEMBLENT À CEUX D’HAGRID AU NATUREL — VDM. gaah J’AI PAS DE VIE: JE SERAI LÀ H24. gaah J’AI PAS DE VIE. gaah JE. PROMIS JE SUIS SYMPA ENVRÉ. QUAND JE LÂCHE LE CAPSLOCK. gaah NE ME JUGEZ PAS SUR MON INAPTITUDE SOCIALE OK. gaahgaah (AIMEZ-MOI PLZ. haaa)
Aedhán Rietveldfc : min yoon-gi ; ©️️️ cez ; Asteroids ; double
charismatique
féal
hargneux
impertinent
ingénieux
opiniâtre
tutélaire
virulent
   
Nom complet Rietveld – ou du peu qu’il en reste avec leurs mille-et-un mensonges enchâssés entre chacune de leurs lettres. Et ce nom, il ne lui évoque plus que Minho et ses sourires tordus. Et s’il le porte en étendard, c’est qu’il ne peut s’empêcher de se demander : quand s’éteindra le ciel, qui sera là pour encore parler de ce père erroné ? Aedhán – c’est comme une flamme sur la langue pour ce jeune prince des nuits brûlées. (Et aujourd’hui, tu n’as plus qu’à souffler sur les cendres.) Nygmat – l’allitération en haine qui épouse l’initiale commune à sa demi-fratrie. Surnom Heartrender. Naissance né le 25 août de l’an de grâce 1992, sous le signe astrologique de la Vierge et le soleil couchant de Soho. Héritage culturel l’Extrême-Orient est terré sous sa peau : il est l’héritier d’êtres déracinés aux branches échouées sur l’horizon céleste et à mille lieues de l’aurore placide qui abrita leur genèse. Statut célibâtard. Orientation pansexuel, un adulateur de toutes les chairs – pourvu qu’elles soient tendres. Finances $$$$$$.

Univers aux couleurs d’Altea, si vives qu’il en a presque le cœur brisé. Occupations simultanément artiste-tatoueur à l’Inkling et titulaire des Misfits dans le tournoi de la Petite Science. Particularités fier Botcher, imperméable aux œillades indignées face à son sourire rogue. Atteint d’analgésie congénitale, et la douleur qu’il peut à peine tutoyer. Son allure provocatrice, voire agressive, entre les tatouages, piercings et cicatrices qui maculent allègrement sa peau. Liens cosmiques un cluster de jolis emmerdeurs dont il s’est néanmoins plutôt bien accommodé. Une âme-sœur, silhouette fantomatique dont il réfute férocement jusqu’à l’existence. Keywords enfj-a: the protagonist — the sass is strong with this one — i ran out of tears when i was 18 so nobody made me but the main streets — reincarnation of edward elric — chaotic neutral — original family disappointment — a tsundere™️ — my heart is gold and my hands are cold — fortune favours the bold — looks like he could kill you and will actually kill you — black is my happy color — my touch is lethal my touch is power — devour your kings — i may have a bad mouth but i can do great things with it.



we are all astronauts Ecris ici tes anecdotes si tu prévois de garder le deuxième post pour une histoire (sous forme de passages rp ou autre), ou une chronologie si tu préfères réserver les anecdotes pour détailler le parcours de ton perso.
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my beautiful dark twisted fantasy
Being Aedhán Rietveld was a complicated thing, a wonder of muscles and organs, synapses and nerves. He was a miracle of moving parts, a study in survival. The most important thing to Aedhán Rietveld, though, had always been free will, the ability to be his own master.
This was the important thing.
It had always been the important thing. 
This was what it was to be Aedhán.
this is my part, nobody else speak Le jour se lève.
Sora a dit qu’elle viendrait les chercher demain. Minho a longuement soupiré d’un air défait. Et puis, dans un regard en biais vers Aedhán, de finalement acquiescer.
Autour d’eux, tout est blanc. Tout est silence. Tout est néant.
Eliott dort encore sur le fauteuil, pelotonné sur lui-même et à moitié emmitouflé sous le manteau de son frère. Plouf. La cuillère de Minho tombe mollement dans son café, et ça sonne un peu comme cette brique au fond de son estomac.
Il pleut dehors. Il pleut sur Soho comme il pleut sur son cœur tenu à bout de bras.
Et Aedhán, encore somnolent et la tête dodelinant légèrement, Aedhán attend. Il l’attend, cette aube – qu’elle recouvre le ciel d’un manteau sanglant et qu’elle vienne lui arracher son père, à ce môme jaloux à en mourir. (Et hier encore, Sora insistait pour que ce soit Henry qu’il appelle son père, mais il a juste sifflé comme une vipère.)
Et si l’on pouvait tuer le jour, si on pouvait ainsi stopper la course du temps pour que demain n’arrive jamais, alors il deviendrait meurtrier à l’instant, ses doigts juvéniles tout poisseux du sang des astres, et enfonçant son poignard dans le ventre doré de l’aurore. Et tout trempé d’ichor, il pourrait se blottir contre le corps encore engourdi de son seul véritable père.
Mais pour l’instant, il attend.
Et il en vient presque à souhaiter qu’elle arrive vite, cette aube. Qu’elle le blesse vite, et qu’on n’en parle plus.
Et à cette seconde fatidique où il vient finalement se réfugier contre le flanc de Minho, celui-ci a un mouvement de recul inconscient, et l’enfant s’immobilise brutalement, comme giflé par la vitesse à laquelle il a été rejeté. S’apercevant trop tard de la portée de son geste, Minho cherche les mots pour le rassurer.
Mais comment peut-il seulement lui dire que contempler son visage est devenu un véritable crève-cœur ?
Et quoiqu’il en dise, le mal est déjà fait : le visage d’Aedhán, un instant plus tôt encore si expressif, si perdu, si nécessiteux d’une main aimante et accueillante – son visage, donc, se durcit avant de se voiler d’un masque impénétrable.
Aedh-- ” Mais l’on sonne à la porte et perché sur ses petites jambes, il court l’ouvrir à la dérobée pour y accueillir Sora et d’ainsi prétendre qu’il ne voit pas le regard immensément coupable de Minho.
Et si ce dernier, glacé jusqu’à l’os, l’ignore encore, c’est la dernière vision qu’il emportera de ce fils perdu.
Après ce jour-là, Aedhán refuse résolument de revenir. Il accompagne parfois Eliott jusqu’à la porte, et il le regarde s’éloigner puis disparaître dans cette étendue brumeuse qui n’existe que dans son esprit. Et lorsqu’on vient à parler de lui à la maison – Sora insiste pour qu’il appelle ainsi cette bastille, trop grande, trop sombre, et si froide qu’Eliott en frissonne parfois –, il l’appelle mollement Minho. Sa mère commet l’erreur de penser que ce nom sur ces lèvres signifie que son fils ne lui en portera pas rigueur : après tout, elle l’a finalement libéré d’un mensonge qui leur ensevelissait la poitrine à tous les deux.
Mais dès qu’elle se détourne, mollement sereine, le regard du garçon s’obscurcit tout à coup. C’est un regard qui hurle immanquablement c’est ta faute si je n’ai pas de père, et qui gémit parfois je te déteste.
Et quelques années plus tard, les échos de tous ces non-dits se répercuteront contre les murs.
Il fulmine des “ Je te déteste ! ” entrecoupés de “ Je n’ai pas besoin de toi ! ” furibonds.
Et Sora pleure, et crie à son tour.
Et puis le coup final – le coup fatal : “ Ça fait des années que je ne te considère plus comme ma mère.
Et enfin la porte qui claque.

_____________


Il a le visage anormalement blême, d’une pâleur véritablement mortifère. Et elle les veille, lui et son air atrocement inoffensif se perdant entre les draps de ce maudit lit d’hôpital.
Les mains jointes, l’une de celles d’Eliott entre les siennes, et un quelque chose d’inexplicablement douloureux gravé à même les traits de son visage, elle semble prier. Mais qui ? Au despotisme du temps fugitif, l’unique déité que Sora et ses deux fils aient jamais loué fut celle de la lumière des réverbères. Et de l’autre côté de la nuit, ils s’éteignent désormais sans bruit.
Mais sur ses lèvres, les mêmes prières ne cessent de rouler sans jamais lui paraître semblables. Aedhán ne peut s’empêcher de rouler des yeux : leur unique foi, autrefois, résidait en eux-mêmes. Et voyez où ça les a menés.
Ça fait des jours que les larmes ne strient plus ses joues – depuis que l’absence de sommeil a fini par ronger ses jours.
Le médecin entre et Sora se redresse aussitôt. À aucun instant, Aedhán ne l’a regardée. Il se tient debout contre un mur, pareil à un condamné. Des cernes lui mangent le visage, et dans ses yeux une haine formelle ne cesse d’y danser, de tournoyer.
Elle s’approche, et il se dérobe. Valse maladroite sur partition cardiaque : les bip sur lesquels ils calquent leurs pas résonnent à l’infini dans cette chambre aseptisée.
Le médecin soupire, défaitiste, que c’est finalement monnaie courante lorsqu’on se perd. Que ce soit lui ou sa mère, ou les mille-et-une personnes qui ont défilé, aucun ne semble dissocier l’individu – le petit frère d’Aedhán qui est étendu dans ce maudit sommeil sans rêve ni fin – de son lien cosmique qui fait chanceler tout un univers.
Et Sora n’en finit jamais de pleurer silencieusement pour son fils. Et elle gémit doucement, sans savoir auprès de qui, de son aîné qui l’ignore formellement, du docteur, ou de cette déité qu’elle vient de se découvrir sans y croire, suppliant d’être exaucée. Car si son âme-sœur est morte, comment son petit garçon pourrait-il s’en relever ?
Aedhán ne peut s’empêcher d’y songer, à sa propre présence diffuse et inexplicablement familière. Et il se demande : si cet alter-ego mystérieux venait à périr, que deviendrait-il ? Il peine à s’imaginer se laissant dépérir, éperdu et dépeuplé, ne pouvant croire d’être incapable de se réveiller le lendemain.
Et entre ces pensées sordides s’immisce doucement la voix d’Aedhán enfant, à cette époque lointaine, presque imaginaire, où Sora était encore sa mère, qui lui demande et s’entremêle : “ Maman, est-ce que je suis cassé ?
Et s’il s’en veut, il n’y peut rien à cette haine qui danse dans son ventre et qui ronge tout ce qu’elle peut y trouver.
Il déteste Eliott de ne pas être foutu de se réveiller.
Il déteste les médecins qui restent les bras ballants et qui ne font qu’attendre, comme si un miracle allait soudain s’abattre.
Il déteste Minho d’être absent, encore absent, toujours absent – absent à l’éternel.
Il déteste Sora – mais à ça, il est déjà habitué depuis plusieurs années.
Il déteste ce Dieu qu’elle prie et qui demeure sourd et impuissant.
Il déteste le lien cosmique de son frère – âme-sœur ou jumeau, peu lui importe – qui l’a entraîné dans sa chute.
Et plus que tout, il déteste cette histoire de fils rouges qui lient un cœur à un autre. Ce destin auquel il veut juste pointer un doigt d’honneur et lui gueuler d’aller se faire foutre.
Il y a Sora qui ne cesse jamais plus de pleurer, et Eliott ne se réveille pas.
Il y a les qualifications pour le tournoi de la Petite Science, et Eliott ne se réveille pas.
Il y a les rires de Yohan, les appels manqués de Nashoba, les blagues nulles d’Isaiah, les regards en biais de Nayeli, les verres trinqués avec Sydney, et Eliott ne se réveille pas.
Et puis il y a les Nulls qui n’en finissent jamais de le pousser un peu plus dans ses retranchements, et Eliott ne se réveille pas.
Et il y a Alexandra qui a fait une nouvelle erreur pendant leur entraînement, et il s’est encore disputé avec Yohan à ce sujet, et Eliott. ne. se. réveille. pas.
Il est devenu un véritable lion dans l’arène, et si le public crie son nom, on ignore si c’est pour l’encourager ou le supplier de se calmer.
Et son frère ne se réveille toujours pas.
Et il devient de plus en plus violent, de plus en plus puissant, de plus en plus bestial. Et c’est comme s’il brûlait de l’intérieur, comme s’il mettait le feu à toutes ces choses qui le rattachaient à cette réalité sordide où son petit frère ne fait que dormir.
Il y a un matin où il se heurte encore à Sora dans la chambre d’hôpital. Et autour d’eux, il n’y a que ce silence lourd de mille mots.
Elle a les yeux rouges d’avoir trop pleuré, ou pas assez dormi, et l’infirmière lui a dit qu’elle a passé les deux dernières nuits ici. Et ça n’arrive que lorsqu’elle se dispute avec Henry.
Sora glisse ses doigts dans les cheveux devenus trop longs d’Eliott et elle gémit d’un air bien misérable : “ Si c’est pour vivre ainsi (sans âme-sœur) , il vaut peut-être mieux qu’il ne se réveille jamais.
Parce qu’elle se sent honteuse sitôt que son lien à Henry s’étiole à peine.
Et parce qu’il a enfin l’air paisible, son fils, lui qui n’affichait que de la rancœur à son encontre. Et il n’esquive plus jamais ces gestes tendres qu’elle a encore à son égard.
Et puis Aedhán est finalement dans la même pièce qu’elle. Et elle n’a pas vu son aîné pendant des années après qu’il ait claqué la porte. Elle n’avait pu que le deviner à travers le visage douloureusement similaire de Neven. Et elle ne sait que trop bien qu’il repartira encore sans même se retourner, sitôt que son cadet ouvrira de nouveau les yeux.
Elle a dit ça avec un sourire triste, de ceux qui tranchent sur les lèvres plus sûrement encore que les larmes, tandis que son regard encore humide cajole le beau visage d’Eliott. Elle ne se rend même pas compte de la stupide cruauté de ses mots.
Il faut trois infirmiers et un médecin pour faire sortir Aedhán tandis qu’il se débat comme un beau diable et qu’il hurle de nouvelles insanités à cette femme qui se dit leur mère.
Et Eliott ne se réveille toujours pas.

_____________


L’endroit s’étale, immense et opaque sous la nuit, fascinant et tranquille dans l’obscurité. Les champs Élysées s’exhibent de toute leur grâce végétale sous la pluie glacée, abrités d’arbres et de massifs de fleurs, tous génétiquement modifiés et prospères à l’année. Les lieux sont fardés d’un silence pesant qui l’enveloppe tout entier et engloutit jusqu’au bruit de ses pas.
Ehren lui a arrangé un rendez-vous professionnel avec Iago, un intermédiaire de Vladek, calife indépendant de l’arkham, doublé d’un enculé d’opportuniste et irrespectueux envers les Nulls. Le bonhomme est originaire de Sigan et s’est perdu à travers les univers, jusqu’à établir aujourd’hui son trafic sur le nord d’Oriel – le royaume interdit.
Ehren lui a fait passer le mot, comme quoi lui, Aedhán Rietveld, désire investir dans le secteur. Histoire de relancer un peu. Les recettes maigrissent et les caisses de l’Inkling ne suffisent plus – et son compte en banque réclame son dû. Le King se fâche, et Aedhán en a plein les couilles de ces règlements de compte à la con.
En vérité, le seul souci, c’est que Vladek ne respecte pas les règles.
Tout ce que Iago, connard typique made in Cosmopolis, trouvera à dire à propos de ça et de ses soi-disant manières cavalières est : “ Vous me semblez bien chic, jeune homme.
Une heure plus tard, peut-être deux, les bourrasques élyséennes balayent les chics hurlements et les gerbes d’insultes très chics et de supplications encore plus chics d’un Iago passé rigoureusement à tabac.
Manœuvrant cahin-caha cet empaffé, Aedhán lui lie pieds et poings avec des colliers de serrage renforcés de gros scotch sur un jeu pour gamins, une espèce de château fort fichtrement très gracieux, lui aussi.
Il lui faut quelques secondes pour occulter de ses pensées qu’ici-même, à une autre heure de la journée, à une toute autre époque, les cris qui lui perçaient les tympans n’étaient pas ceux d’agonie, d’un homme qu’on torture, mais plutôt ceux, rieurs, de Nashoba.
Il lui fourre un torchon – hélas, aucun carré de soie sous la main – dans sa bouche grasse et démontée pour éviter qu’il ne se coupe la langue. Il lui brise le restant de ses os encore entiers, un par un – patience est la mère des vertus – avec un marteau.
Nota bene : le type se pisse très chiquement dessus.
Nota bene, bis : le type braille quand même un paquet de conneries plus grosses que ses cent-vingt kilos.
Vladek va ci-- Vladek va ça-- Pitié, pitié-- NON-- enfoiré ! AH !--
Ferme ta gueule. Rien à foutre de ton patron.
C’est à peine s’il se soucie de son propre employeur.
L’astuce, toutefois, ne fonctionne pas cette fois-ci. Iago crache son chiffon, et il lui faut près d’un quart d’heure de fou rire aristocratique sur un trait d’esprit à propos du cru du jeune Monsieur pour retrouver le morceau de choix parmi les graviers mous écarlates et les chicots sanglants du distingué connard.
L’arrosage automatique et un kascher emprunté dans la réserve de maintenance opèrent des merveilles avant que ne tome plus drue encore la neige.
Et saisissant le gras et poisseux visage dégommé par quelques délicatesses élégantes entre hommes de charmante compagnie, Aedhán lui confirme qu’effectivement, il est le plus chic de tous les chics altéans ici-bas.
Et là, chut – la chute. Iago ne vomit plus un mot, sans doute bâillonné par la peur. Sa gueule gonfle et les yeux cocardés forment des lunettes grotesques. Son gros nez se tord en deux, du sang imbibe son col et trace un bavoir bouffon. Aedhán inspecte l’ouvrage du bout de ses rangers : il tâte les joues, ce qui a survécu des dents, les os des mâchoires sous les hématomes, et repère la voie entre les muscles.
Il trace enfin sur son front le si célèbre Diamant rouge. Très très chic aussi. Ce qui ne l’est pas, par contre, c’est cet enfoiré qui a salopé d’hémoglobine son blouson en cuir tout neuf.
Le lendemain, les tabloïds titrent Sang et encre d’un Deck qui ne dit plus son nom et Vladek s’est volatilisé.
C’est une belle journée.
Il va se coucher.

_____________


La cage s’ouvre en grinçant.
Laissant tomber son porte-document sur son bureau, Henry darde des yeux las et excédés sur lui.
Aedhán, pour une fois dans ta vie, essaie de comprendre.Comprendre ? Comprendre quoi ? Que t’es un connard ? Merci, j’avais pigé dès le premier jour.
D’aussi loin qu’il s’en souvienne, et ce dès qu’il a décidé d’occulter de sa mémoire tout instant antérieur à la grande révélation de Sora, toutes les nuits de sa vie, Aedhán s’est allongé sous sa couette et il avait, cachée dans sa poitrine, lovée sous un revers de son cœur, cette chose qui voulait le tuer, ou à défaut saccager le monde entier.
Aedhán, ce petit garçon que sa mère a balloté dans cette maison qui a étouffé les derniers éclats de foi de Minho, cet adolescent qui ne savait faire rimer libération qu’avec résiliation, ce jeune homme dont la seule langue vernaculaire n’est plus que celle de la Colère.
Et tapie dans l’ombre, elle ne cesse de griffer les parois de sa cage.
Et ça, cette confrontation, ce face-à-face, c’est un putain de cercle vicieux. Ça ne fait que gonfler dans sa poitrine au fur et à mesure qu’il darde ses yeux chaotiques sur le visage de cet homme.
Et de toute sa vie, ce fut son seul délit d’innocence, de cette infraction à ses sens : ne jamais le regarder, pour ne pas avoir à le reconnaître.
Mais inéluctablement, ça invoque sur son visage tout ce qu’il tient de lui.
Il a son nez plissé, et son regard aussi sombre et froid que l’acier. Il a l’éclat fauve de sa voix, et cette tension latente dans ses muscles perpétuellement bandés, comme prêts à décocher. Il a sa répugnance pour la défaite, et sa propension à agir en connard invétéré.
Il est à moitié-lui, et ça n’en finira jamais d’un peu plus le tuer.
Détester Sora pour ce qu’elle avait fait, ça n’est finalement qu’une promenade de santé. C’est aisé, ça se fait en passant, sans y penser.
Mais la haine qu’il porte à l’égard d’Henry, elle est si virulente qu’elle le réveille parfois dans le creux de la nuit.
On toque soudain à la porte, et au même instant il envoie tout valser, jusqu’à son putain de mug ébréché.
Henry le regarde sans ciller, sans même sourciller : “ Ça y est ? Tu as fini ? Tu es satisfait ? Il faut t’en aller.
Il lui parle, comme s’il était encore ce petit garçon en perpétuelle révolution, à convulser de colère, qui le tuait de regard, et brisait tout ce qui lui appartenait. Il ne l’a jamais réprimandé. Pour ça, il aurait fallu qu’il s’en souciât.
Il en reste les bras ballants une seconde, encore frénétique, bouffi d’ire. “ Faudra pas me prier, enfoiré.
La porte en tremble sur ses gonds lorsqu’il l’ouvre à la dérobée et sur son seuil, il manque de se heurter au corps fluet de la jeune secrétaire. Leurs regards croisent le fer : d’un ciel pur d’été sur l’orage de l’ultime journée.
Dans son sillage, juste dans son dos, il l’entend murmurer : “ Qui était-ce ?
Et la réponse, terrible dans la sincérité de ces mots (de tous ses maux) : “ Une erreur.
Il rentre finalement chez lui, toujours en transe, avec encore tous ces cris muets au fond de son ventre.
Quand il tourne les clefs dans la serrure, il se cogne au visage à semi-identique de Neven.
Il grogne aussitôt : “ On peut savoir ce que t’es en train de foutre ?Je rentre chez moi. ” Soupir excédé. “ Et si t’arrêtais de jouer au con seulement cinq secondes.C’est vrai. C’est ton rôle, ça, normalement.Ferme ta gueule et retourne te coucher, plutôt.
Ça doit durer environ trois minutes, d’un silence buté et en même temps chargé d’électricité.
Je ne suis pas soûl.Ha, ha, et l’ironie est grinçante dans sa voix, Vas-y, prends-moi pour un con. La prochaine fois, pense au moins à cacher les cadavres. Je--Je te dis, répète-t-il, plus fort, d’ores et déjà échauffé, que je ne suis pas soûl.Ouais, bien sûr. Regarde-toi, putain. T’es même pas foutu de tenir debout sur tes deux jambes.Lâche-moi.Non. Toi, tu vas m’écouter, par contre. J’en ai rien à fou-- ” Neven envoie son poing dans le mur, se libérant de fait de la poigne de son jumeau. “ Je viens de te dire de me lâcher, ” répète-t-il d’une voix sifflante.
Ce n’est pas tant le son de sa voix – la sienne a un flegme latent, bien différent de la sauvagerie des cris d’Aedhán, ou de la violence sous-jacente dans les voyelles de leur père –, mais plutôt l’expression de son visage qui est terrible.
Pendant dix longues secondes, on n’entend plus que le tic-tac régulier et entêtant de cette maudite horloge que Sydney a laissé dans son sillage. Comme si le temps ne s’était pas arrêté de tourner depuis.
Si je dois te fracasser le crâne pour te retenir, tu sais que je le ferai. Ça ne te ressemble pas de me laisser ce plaisir-là.
Et pendant qu’ils s’observent en chiens de faïence, avec une fureur jumelle qui danse dans leurs prunelles, Aedhán n’a qu’à bouger une phalange. Le corps de Neven s’écroule soudain entre ses bras.
Et cette nuit, bien qu’il soit à moitié avachi dans un fauteuil plutôt qu’allongé sous sa couette – où repose présentement son emmerdeur attitré pour les prochaines journées –, cette nuit donc, n’est pas bien différente des autres : il y a toujours cette colère sans nom qui lui brûle le creux du ventre.
La cage se referme en chantant.

_____________


Pendant des mois, il s’est laissé dire qu’il était devenu dangereux.
Un danger pour l’ordre public, pour les compétiteurs de la Petite Science. Dangereux jusque pour ses propres équipiers, et ses autres proches. Mortel même, pour lui-même.
On a bien tenté de lui pardonner mais quand le stock d’excuses a été épuisé, on a juste tenté de se rassurer.
Au reste des Misfits, Yohan assurait que tout rentrerait dans l’ordre une fois qu’Eliott serait réveillé, et Neven jurait la même chose à ses frères dans un soupir à la fois blasé et pourtant inquiet.
On s’est répété que ça irait mieux.
Sauf que c’est pire depuis le réveil d’Eliott.
Cet imbécile se croit tout permis, comme s’il pouvait impunément jouer au ping-pong avec lui, ou simplement se jouer de lui : il l’ignore copieusement jusqu’à ce que son souvenir se rappelle tout à coup à lui lorsqu’il en a besoin. Et il ne cesse de lui rabâcher les oreilles au sujet d’une soi-disant dette qu’il lui semble aujourd’hui impossible à rembourser.
Et ce petit con refuse de lui adresser la parole au-delà de toutes ces demandes impérieuses sur un ton d’impératif.
Tu me dois bien ça.
Tu parles ! Et à Yohan, hein ? Il devra quoi à Yohan, putain ? Ce crétin-ci se croit malin à jouer au dur. Mais ses sourires ne suffisent plus à bâillonner la culpabilité qui le prend à la gorge à chaque instant.
Ils le font doucement chier, eux tous.
Il y a Eliott qui s’enfuit, et Yohan qui dépérit.
Il y a les Nulls qui s’imposent, et son âme-sœur qui implose.
Il y a Elizabeth qui s’inquiète, et son cluster qui empiète.
Il y a Neven qui tombe, et tous les jours, l’hécatombe.
Dépité, Aedhán constate qu’il y a clairement quelque chose qui déconne dans le cosmos aujourd’hui.
Et en plus, son abruti de petit frère a fini ses dernières bières.
Nashoba a le sourire malicieux des jours heureux. Enfoiré. Il est impossible de rester en colère contre ce gamin, et ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. “ On avait dit, ” il rugit presque avec férocité en articulant soigneusement chaque syllabe, comme s’il pouvait les lui enfoncer dans son sale crâne d’emmerdeur, “ ni l’alcool, ni les femmes. ” Et il n’essaie même pas d’avoir l’air désolé. Enfoiré.
Si ce gosse ne causera pas sa mort un jour, c’est qu’il l’aura buté avant de lassitude.
Il sourit juste, avec la candeur de leur enfance perdue, irrémédiablement révolue, sans qu’il ne s’y soit jamais résolu. “ Tiens, je t’en ai gardé une. ” Ça joue le rôle d’un petit bourge dans un film porno une fois, et ça se prend pour un seigneur et commande son frère aîné jusque dans sa propre maison. Enfoiré. “ Trop aimable. Quel mauvais vent t’amène ? ” Il demande sans attendre. Il est comme ça, Aedhán. Impatient, mais surtout agressif.
Que ce soit avec Nashoba ou Nayeli, il s’est toujours empressé de les écarter pour mieux feindre la distance. Et d’ainsi pouvoir prétendre qu’ils ne seront jamais sa famille qu’à moitié, et seulement parce qu’il y est obligé. Mais le sang, toujours, le trahit. Son sang, qui ne fait qu’un tour lorsqu’il sait que l’un d’eux a des soucis. S’il a toujours nié, c’est une chose que Neven sait et lui a dit : il est prêt à tout œuvrer pour son sang, jusqu’à même en crever. Mais à sa décharge, Aedhán n’a jamais porté beaucoup de crédit à sa propre vie.
Quoiqu’il en soit, Nashoba plante son regard dans le sien, de la même couleur, mais d’une toute autre saveur. Il pose sa bière sur la table basse. “ Je suis inquiet pour toi.
Enfoiré.
Yohan l’a sûrement appelé.
Il est perpétuellement tendu et semble à tout instant prêt à s’élancer. On ignore juste si c’est pour se jeter sur ses adversaires et attaquer, ou simplement se jeter du haut du précipice.
Il soutient son regard. C’est qu’il a l’air sincère. Enfoiré de petit frère.
Ça n’a jamais été son rôle d’être inquiet. C’est le sien. Ou juste le leur, à Neven et lui. Voilà la seule chose qu’ils consentent à avoir en commun, leurs trois petits frères – leur enfer. Et si les jumeaux ne sont jamais parvenus à s’entendre, il y a toutefois cette promesse tacite qui les unit. Et c’est lui, l’aîné. C’est à lui d’être inquiet pour l’éternité.
Comme présentement, où le sourire de Nashoba ne suffit pas à masquer les bleus qui courent sur sa peau d’opale.
Enfoiré.
Trois heures plus tard, on le retrouve cloîtré dans l’une des salles d’interrogatoire de la police cosmopolitaine.
Aedhán Rietveld, ” soupire le flic en se laissant tomber sur le siège en face de lui. Il lui jette un regard torve et infiniment las, et les traits de son visage se cessent de s’effondrer sous l’usure à la mesure de ces mots : “ Encore toi.
Et lui, il sourit juste en coin. Ce sourire canaille qui semble hurler haut-les-cœurs! et qui les fait tous trembler dans tout leurs corps.
(uc.)
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Eliott Rietveld
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ALORS J'ARRIVE

edit 1 ; JUSTE POUR RÉSERVER LA PLACE, promis je reviens éditer demain matin :shon: il est trop tard pour mon pauvre cerveau gaah

edit 2 ;
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yeux yeux
je suis vraiment super contente de voir un Aedhan par ici, j'aime beaucoup trop ce personnage et puis leur relation avec Eliott est si chaotique que vnziezignreio besoin de la jouer wow
ils vont être obligés de se réconcilier de toute façon, Eliott a suffisamment souffert pour l'instant, il va avoir besoin de son hyung en sortant de l'hôpital en plus haaa

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oublie pas que c'est moi qui t'aime le plus jule

edit 3 ; slytherin ce sont les meilleurs inlove
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SLYTHERIN FOR THE WIN !!!!!!!!!!!!!! fighting fighting fighting fighting tea pervy

(j'ai pas lu le reste my bad)
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bienvenue par ici avec ce bg moustache on va faire des merveilles, tu vas voir. j'adore déjà fort fort ce que tu as écrit tbe trop hâte de voir la suite et de causer liens avec toi I love you
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Yohan Pearson
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ÇA PRÉVIENT MÊME PAS QUE ÇA VA POSTER POUR QUE LES BRO PUISSENT VENIR SE BATTRE POUR LA PREMIÈRE PLACE. TSS. umf umf umf umf
#choqué #déçue

du coup j'sais plus si je t'aime bien wesh
je reviens éditer si j'ai décidé que je t'aimais toujours bien wesh

edit bon j'ai décidé que je t'aimais bien moustache
J’ESPÈRE QUE T'ES READY POUR LA BROMANCE DU SIÈCLE. fire fire fire
https://www.youtube.com/watch?v=pOMmS27LY1g gaah

on fera les comères lors des entraînements
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on s'habillera pareil en mode power couple
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on jugera les autres


je te parie que les supporters des misfits nous shippent et font des fanarts perv BREF je sais déjà que tu seras perf en aedhan ok :purple: on va faire du love, du angst, ça va être beau :lovya: MERCI MERCI ENCORE DE PRENDRE AEDHAN JTM RIEN QUE POUR ÇA love iiih iiih
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bienvenue sur sod inlove c'est génial qu'on ait un aedhan, je suis joie, le cluster se complète. tbe je stalk la fiche, je suis curieuse de voir ce que tu vas en faire. jule
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Joshua Rhee
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AEDHAN ! LA JOIE D'AVOIR UN AEDHAN coeur
faudra qu'on s'trouve un lien, avec joshua. et les autres, si besoin, idk, c'est comme tu veux, j'suis à disposition et tout, toujours cute
also. slytherin for the win, tout l'monde sait ça, c'est la base. salty
welcooooome et bonne chance pour ta fiche rainbow
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Nao Ilang
Nao Ilang
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LE BRO RFIUHRGRHTGTIHGTYHTYNYH j'édite tbe

plsnab damn

edit; l'edt qui vient trois mille ans plus tard MAIS C'EST COMME NOTRE AMOUR, DESTINÉES MALGRÉ TOUT A S'AIMER (sur une étoile et sur un oreiller), LIÉES PAR LE KINDER SACRÉ ET L’ÉLEVAGE D'ARTPAF aaaa .... non en vrai j'essayais de taper un truc du love et sérieux mais rien que le fait d'écrire artpaf ça m'a fait juste tellement rire, quand je pense à la gueule de cette bestiole jppppp lmao j'imagine qu'elle est du genre à crier à tout va "euthanasiez-moi!!!" tellement ça doit être dur de vivre en tant que mi-couscous mi-poisson mi-escargot-robot-poilàfrire stachmou cela dit elle est quand même la première de son espèce du coup c'est quand même important chanel ET EN PLUS ELLE NOUS SERT DE PENSE-BÊTE, totem-assistant multifonctions de la perfection quoi  langue also je sais pas pk je me mets à écrire un éloge sur notre totem alors que je suis venue pour parler de mon bro du love le plus beau le plus parfait le plus génial mais qui reste dans son déni umf JMF NASHOBA LUI FERA DIRE UN JOUR "JE T'AIME" (psk je sais que tu es faible pour moi moustache et que le nao en toi va prendre le dessus sur aedh inrp moustache ). je suis quand même toujours aussi subjuguée par ta fiche??? genre elle m'a mise en pls et je m'en suis pas remise, les passages sur eliott m'ont tuÉ need tellement un neo juste pour mourir encore plus de feels et de bonheur, ce brotp de la mort aaaa FORCE ET ROBUSTESSE POUR LE RESTE DE LA RÉDACTION MON KINDER SURPRISE, TU VAS TOUT BATIFOLER COMME T'AS BATIFOLE MON KOKORO love love (j'ai pas du tout hâte qu'on mette au point tous nos 3657 plans, nooon, du tout ghost)
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Bienvenue, madame l'inadaptée sociale ! kr On est plusieurs dans ce cas de figure, par ici cute ON JUGE PAS LE CAPSLOCK NON PLUS fire
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aedhán † a gathering of shadows
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