Nothing to lose ☆ Micah

Invité

Leïlan Je porte actuellement des chaussettes star wars à l’effigie de R2D2, et je remplis une seconde fois cette présentation parce que je suis faible et que ce forum est une perle. Alors je m’installe, je veux visiter tous les mondes et c’est pas ma faute, c’est trop tentant. En tout cas, j’espère que ce nouveau personnage vous plaira

Micah Osbornefc : vini uehara ;

️️ leïlan ; NOMADES ; unique

rusé

colérique

loyal

rancunier

malin

impulsif

coriace

bagarreur

Nom complet MICAH. Un souvenir de ta mère qui s’étiole doucement. Il ne te reste que cet amas de lettres, quelques bribes du passé auxquelles tu te raccroches pour ne pas la perdre complètement. OSBORNE. Ce nom est bien la seule chose que tu aies encore en commun avec ton père. Bien qu’il soit encore là, tu ne supportes plus sa présence, les disputes, les mots de trop, sa colère. Tu ne vois plus que le dégoût qui habite son regard, la haine qu’il disperse à présent au reste du monde, pour ne pas avoir à assumer ses propres échecs. Surnoms Aucun. Avec un prénom aussi court, tu n'as jamais réellement eu besoin de diminutif et généralement lorsque quelqu'un t'appelle autrement, c'est pour te traiter de connard. Naissance T’as vu le jour un 9 avril 1993, mais la date précise ne change par grand chose puisque tu ne fêtes jamais ton anniversaire. Héritage culturel Irlandais et Japonais. Un mélange culturel, une diversité que tu portes fièrement. Statut CELIBATAIRE. Le cœur endurci, oublié depuis qu’il s’est figé dans le temps, dans la mort. Orientation GAY. Seuls les hommes ont su te faire vibrer, attiser cette passion qui te dévore. Se consumer sans aimer, sans laisser les sentiments interférer, ni gâcher ton plaisir, c’est ce qui te permet de vivre sans craindre de sombrer à nouveau. Du moins, c’est ce que tu crois. Finances $$ $$$$. T’as jamais vécu confortablement, au contraire, les fins de mois ont souvent été difficiles.

Univers Altea est ton univers d’origine mais il n’est pas rare de te croiser sur Néphède ou Sigan, puisque tu t’y rends très souvent. Occupation(s) BARMAN et COMBATTANT DE FREE FIGHT au Rapture Club. ParticularitésBOTCHER. Tu maîtrises la métamorphose, l'art de changer d'apparence et de devenir un être différent. Lien(s) cosmique(s) CLUSTER. Depuis qu'ils sont apparus, tu n'es plus jamais seul. Ils comblent un vide, ils envahissent ton espace. Tu as dû mal à t'adapter à leur présence et pourtant sans eux, tu serais perdu. SOULMATE. Even était un aimant, une bombe qui menaçait d'exploser à chaque seconde. Il était instable, fragile, insaisissable et complètement dépendant. Tout avec lui était si complexe, si intense et pourtant, il était devenu ton ancre, ton repère. Tout te ramenait toujours à lui, à son regard sauvage. Mais un jour, il a pris la dose de trop, une descente aux enfers si brutale qu'il n'est jamais revenu. Il est mort et depuis, tu ères, tu te noies, tu dérives. Keywords #vagabond #metamorph #botcher #raven #fighter #freesoul #broken #traveler #micahiswatchingyou #curious #investigation #lookingforsomeone #rage #sadness

we are all astronautsMERE T’as grandi dans une famille en apparence normale. Deux parents, deux enfants. Suffisamment d’argent pour vivre sans souffrir de la faim. Des êtres en bonne santé qui n’ont pas vu la tragédie se profiler. Tu n’étais qu’un enfant quand elle a disparu, cette mère dont les souvenirs s’effacent avec le temps. Personne ne sait ce qu’elle est devenue, où elle se trouve aujourd’hui et ce vide, cette incertitude t’a poursuivi toute ton enfance. C’est devenu une obsession, une quête dont tu ne peux te détourner. Tu as besoin de savoir ce qui lui est arrivé, tu refuses de l’abandonner, de la laisser n’être qu’un fantôme du passé. ECHEC Après la disparition de ta mère, ton père a progressivement changé. Comme s’il avait perdu l’envie de sourire, peu à peu. Ton frère et toi n’étiez plus qu’un fardeau à ses yeux, un rappel constant qu’il avait été abandonné par son âme sœur. Rien ne semblait lui permettre de se relever, pas même vos efforts et vos silences. A son contact, tu as appris à cacher ta douleur, à te montrer fort. Mais ce n’était jamais suffisant, rien de ce que tu pouvais faire ne le rendait fier. Pas même réussir le processus. Tu aurais pu devenir un warden, s’il ne t’avait pas rabaissé, poussé à bout. Tu as fini par croire que tu n’étais pas fait pour cette vie, tu as échoué en pleine formation, devenant l’incarnation de la honte de ton père : un botcher. Et s'il y a bien une chose que ton père t'a apprise c'est que décevoir les autres est bien plus facile que de se battre pour être à la hauteur de leurs attentes. JAMAIS DEUX SANS TOI Un jour, t'as rencontré Dagsen. Ce n'était qu'un gamin, haut comme trois pommes et tu ne t'en serais pas soucié s'il n'avait pas toujours été là, à roder autour de toi, malgré tous tes efforts pour te débarrasser de lui. Il était coriace, il avait cette force et cette fragilité qui te rappelait ta mère. Toi qui avais toujours été le plus jeune de la famille, tu trouvais quelqu'un qui te voyait comme un aîné, comme un modèle, quelqu'un à protéger, au point d'en oublier tes propres faiblesses et le vide laissé par ta mère. Cette petite ombre est peu à peu devenue la tienne et la solitude s'est dissipée au point de n'être plus qu'un lointain souvenir. Il était toujours là, immuable, presque acquis. Il était là quand ton père rentrait alcoolisé, rongé par la colère et qu'il te répétait que tu n'étais qu'un raté. Il était là lorsque tu donnais raison à cet homme - que tu n'appellerai plus jamais "papa" - en devenant un botcher. Il était là comme une véritable famille l'aurait été, pour les disputes, pour les erreurs, pour apaiser ta colère et encaisser tes défauts. Et puis, un jour, il n'était plus là. Sans un mot, sans une explication, il est devenu introuvable. Il a disparu, comme ta mère bien des années auparavant et ça avait un goût de déjà vu tellement amer que tu n'as pas dormi pendant des jours, partagé entre rage et inquiétude. Pourquoi les gens que tu aimais étaient-ils voués à disparaître ? CLUSTER Peu de temps après la disparition de Dagsen, la douleur et la solitude ont laissé place à un étrange phénomène. Tu as d'abord pensé que ce n'était qu'une série d'hallucinations, mais si au départ tu ne voyais que Dagsen dans le reflet de chaque vitre, de chaque miroir, tu as fini par en apercevoir d'autres, des personnes que tu n'avais encore jamais rencontrées. Peut-être que tu n'étais pas fou après tout, du moins pas complètement... Avec le temps, vous êtes parvenus à communiquer les uns avec les autres. D'abord par écrit, grâce à d'étranges phases de "possessions" qui te mettaient toujours mal à l'aise. Puis plus récemment, vous avez enfin pu vous parler de vive voix et vous projeter au même endroit, renforçant ainsi votre lien. Leur existence n'a fait que confirmer la théorie qui s'était dessinée au fil du temps dans ton esprit sur la présence d'autres mondes, à la fois semblables et si différent du tien. Et Dagsen était piégé dans l'un d'entre eux. VOYAGES Pour toi, c'était une évidence, tu devais découvrir ces mondes dans lequel se trouvaient les autres membres de ton cluster et ainsi avoir une chance de retrouver Dagsen et peut-être ta mère. Mais tu ignorais par où commencer, jusqu'à ce tu aperçoives un homme qui pénétrait dans ton monde via, ce qui semblait être, un portail invisible. Intrigué, tu n'as pas hésité à le suivre et même à lui venir en aide lorsque l'occasion se présenta. Malek Ross n'a pas été facile à approcher, mais il te fascinait comme aucun homme ne l'avait fait auparavant, alors tu n'as pas ménagé tes efforts pour te rapprocher de lui. Il avait tant de choses à t'apprendre sur ces autres mondes et le meilleur moyen de s'y rendre, tu l'avais compris dès votre première rencontre. Il avait le regard de celui qui en a trop vu, trop appris. Et avant de disparaître à son tour, il t'a laissé un petit carnet contenant les emplacements de quatre portails. Un carnet que tu as bien évidemment rempli au court de tes voyages, de tes découvertes. Et un jour, tu sais que tu pourras y ajouter le portail qui te mènera vers le monde où se trouve Dagsen : la terre. SOULMATE ça a commencé par des tatouages qui envahissaient ton corps spontanément sans prévenir. Longtemps, tu as ignoré ces marques, ne voulant pas connaître leurs réelles significations. Mais ça, c’était avant de le croiser. Even. Un gamin au regard fou, au sourire empoisonné. Une épave, échoué dans la noirceur des gangs de Néphède. Un animal perdu, écorché. Il était aussi bousillé que toi, intoxiqué jusqu’au bout des ongles. Pourtant, plus tu t’approchais de lui et plus ses pensées se mélangeaient aux tiennes. Il comprenait ta douleur, tu apaisais la sienne. Pendant un temps, t’as cru avoir trouvé ta place, un endroit où revenir, quelqu’un à qui manquer. Peut-être même un peu trop… Even était instable, fragile. Mais surtout, il était accro, à toutes sortes de drogues. Un dépendant compulsif. Il consommait tout avec excès avant de souffrir du manque. Et tu ne faisais pas exception. Ta présence semblait calmer ses pires pulsions, porté par un désir que tu te plaisais à assouvir. Il était beau, presque irrésistible. Et le quitter était à chaque fois plus difficile. Mais tu ne tenais pas en place, tu ne voulais pas abandonner tes recherches. Trop de gens disparaissaient autour de toi, trop de mystères reliant les mondes. Ta soif de connaissances, ta curiosité t’éloignaient de lui. Et sans toi, il sombrait… Tu l’as abandonné, sans même t’en apercevoir. Toi qui percevais sa souffrance mieux que quiconque, tu n’as pas su voir que tu partais toujours trop vite, toujours trop loin. Et tu l’as perdu. Une dose de trop, un dernier soupir. Le sien, le tien. La douleur est la même, sa mort était aussi un peu la tienne. CORBEAU Tu ne le sais pas encore mais depuis ta rencontre avec Malek et grâce au petit carnet qu'il t'a laissé, tu es voué à devenir un corbeau. Une mission que tu devras mener au court de tes voyages, lorsque tu auras trouvé le secret qu'il t'a confié bien des années auparavant, sans que tu ne le saches, bien dissimulé dans l'une des pages cachées du carnet.

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VagabondIf the sun goes down too soon, embrace the starry eyed moon. Vagabond is you, swam the sea at the darkest blue. You made it, made it through.
#FIGHT
until your last breath
Pretending to not feel alone « C’est qui ? » Il est toujours là, comme s’il n’avait rien de mieux à faire que te suivre partout. Mais au fil du temps, tu as fini par t’y habituer, enfin la plupart du temps, quand il ne s’amuse pas à toucher à toutes tes affaires. « De quoi est-ce que… » Tu te retournes vers lui, juste à temps pour le voir se saisir du cadre photo posé à côté de ton lit. Ton sang ne fait qu’un tour et sans réfléchir, tu lui arraches violemment le cadre des mains. « Ne touche pas à ça ! Ne touche à rien ! » Ta voix est froide, tranchante. Peut-être plus agressive que tu ne l’aurais voulu mais tu t’en moques royalement. Parce qu’il y a des blessures auxquelles tu refuses de toucher et celle-ci en fait partie. « C’est ta maman ? » Le souffle court, tu serres les dents. Qu’est-ce qu’il cherche exactement ? A recevoir un coup, une insulte, ou simplement à se faire virer de chez toi comme un malpropre ? Tu ne parviens pas à le savoir précisément. Son regard innocent te transperce, avide de réponses et tu réalises qu’il n’a même pas idée du mal qu’il peut te causer. Il vient piétiner ta douleur la plus intime sans même en avoir conscience et tu te retrouves désarmé. « Elle est très belle. Elle a les mêmes yeux que toi. » Cela faisait des années que tu n’avais pas entendu quelqu’un parler de votre ressemblance et ta main tremble alors que ton regard se perd sur les photos d’elle qui défilent dans le cadre. Elle sourit, comme si rien ne s’était jamais passé, comme si elle pouvait rentrer ce soir et t’embrasser sur le front. Mais elle est partie depuis si longtemps que tu as même oublié son odeur… « Pourquoi tu es triste ? » Dagsen a agrippé le bas de ton pull afin d’attirer ton attention et il t’observe, les sourcils froncés. « Elle est morte ? » Ton regard s’assombrit et les mots sortent avant même qu’ils ne traversent ton esprit. « Bien sûr que non, t’es stupide ! » Sa question était légitime face à ta réaction et il pouvait même avoir raison, bien que tu refuses catégoriquement de l’envisager. « Pardon, j’ai juste cru que… » Refroidi, il s’écarte, se dérobant à ton regard. A ce moment-là, tu pourrais regretter, tu pourrais craindre de perdre la seule personne qui semble réellement se soucier de toi, mais tu en es incapable. Rejeter les autres est bien plus facile que de faire des efforts pour les garder à tes côtés. « Arrête de te mêler de mes affaires, je ne t’ai rien demandé ! » Alors pourquoi tu meurs d’envie de lui demander de rester ?

But you can skyrocket away from me
And never come back if you find another galaxy Son image t’obsède, tu ne peux pas détourner le regard. Il est juste là, de l’autre côté du miroir mais tu ne peux ni lui parler, ni le toucher. Il ne t’a jamais paru aussi loin, aussi inaccessible. Tu as besoin de lui poser un millier de questions, elles te brûlent les lèvres sans pouvoir s’en échapper. A quoi bon s’il ne peut les entendre ? Les premiers jours, tu as hurlé face au miroir, comme pris au piège. Mais à présent, tu t’es fait une raison. Il a disparu, il n’est plus sur Altéa. Pourtant, tu peux l’apercevoir grâce aux surfaces réfléchissantes, lui et bien d’autres personnes dont tu ignorais l’existence auparavant. Vous êtes liés, sans que tu ne saches réellement comment, ni même pourquoi. Mais Dagsen n’est pas mort, il n’est pas simplement parti du jour au lendemain comme tout le monde se plait à le croire. Peut-être parce que ça les amuse de croire qu’il a fuit ton sale caractère, qu’il t’a abandonné. Comme ta mère. Mais la réalité est bien différente. Parce que Dagsen s’est perdu et que tu es bien décidé à aller le chercher. « Je sais que tu ne peux pas m’entendre, mais attends-moi. Je viendrais et je te ramènerai de force s’il le faut. Parce que tu ne peux pas avoir décidé de toi-même de partir… Pas après ce qui s’est passé avec ma mère. Pas de la même façon. Je ne te le pardonnerais pas… » Le connard égoïste, ça a toujours été toi. Dagsen n’aurait pas pu partir sans rien dire. Et puis, même toi tu peux voir qu’il semble inquiet, égaré, et peut-être même effrayé. Il a besoin de toi et pour une fois, tu ne dois pas le laisser tomber. Sinon il pourrait bien ne jamais revenir.
Ses lèvres bougent mais tu ne comprends pas ce qu’il essaie de te dire à son tour. Il est muet, comme tous les autres et ça te frustre. Pourquoi tu ne peux pas l’entendre ? Le voir de cette façon, jour après jour, est à la fois un réconfort et une torture à laquelle tu ne peux qu’assister, impuissant.

I wish I was brave enough to love you « Lâche-moi ! » Ton regard s’assombrit et ta poigne se resserre. Tu ne le lâcheras pas, quoi qu’il puisse dire. Et s’il veut se détruire, il n’aura qu’à attendre que tu partes, comme il le fait toujours. Cette amour est toxique, dévastateur et tellement puissant qu’il pourrait te détruire. Even est ton soulmate, ta malédiction. Sa beauté le rend dangereux, son addiction le fragilise. Et tu détestes ça. Tu pourrais partir, le quitter, si tu étais sûr qu’il arrêterait tout après ton départ. Mais ce que tu ignores, c’est que chacune de tes absences est une porte ouverte sur cette descente aux enfers dans laquelle il s’est lancé. « Arrête putain ! A chaque fois, c’est la même chose ! T’es qu’un con, Even… ça t’amuse de prendre cette merde ? T’essaies de me prouver quoi, là ? » Il rit et tu te retiens de partir, de le laisser là. Et il rit parce qu’il sait pertinemment que tu ne le feras pas. Que tu ne peux pas. « Que je n’ai pas besoin de toi… » Il a ce regard provocateur. Celui qui te prend aux tripes et que tu dis détester. Mais ton corps, lui, ne peut pas mentir sur ce que tu ressens réellement lorsque son regard croise le tien. « Non, à la place t’as besoin de cette merde pour vivre. » Ta voix est froide, empreinte de cette colère qui ne te quitte pas. Parce qu’il refuse de voir l’évidence, parce qu’il détruit tout et tu sais très bien que ça ne s’arrêtera jamais. « Alors lâche-moi ! Puisque je te dégoûte à ce point ! » Et alors qu’il se débat dans tes bras, il n’a plus rien de l’être farouche et sauvage qu’il laisse entrevoir au reste du monde. Soudain, son regard se brise et il semble si fragile, si vulnérable, que tu abdiques, l’attirant brusquement contre toi. « Even. » Ton souffle effleure son oreille alors que tu cales ta tête contre son épaule. Lentement, il lâche prise, le corps tremblant. « Pardonne-moi… » Comme si tu avais le choix. Comme si tu pouvais te détourner de lui, l’effacer. Alors que toutes les marques qui recouvrent ta peau te relient à lui, et à ce besoin presque instinctif de le posséder.

You're the one that I love and I'm saying goodbye « Il est mort. Il n’a pas survécu, je suis désolé. »
Tu détestes ces mots et le ton de cette voix pleine de pitié. Tu détestes Néphède, ce paradis toxique et les poisons qui y circulent. Mais plus que tout, tu détestes Even, parce qu’il t’a abandonné comme tous les autres avant lui. Parce qu’il s’est laissé mourir, parce qu’il s’est empoisonné. Even est mort et ça sonne comme une sentence, une condamnation. Il t’a tué toi aussi. Depuis, tu n’es plus vraiment le même. Les tatouages ont disparu, comme s’il n’avait jamais existé. Pourtant, la douleur est là, elle gronde, elle hurle. Et toute cette rage, tu ne sais plus quoi en faire. Elle te rend irritable, au point de nuire à ton travail. Alors dès que tu quittes ton poste derrière le bar, c’est pour aller te battre sur le ring dans le sous-sol du Rapture Club. Pendant un temps, les blessures physiques effacent celles qui hantent ton esprit. Un répit éphémère qui ne t’apporte qu’une satisfaction illusoire. Mais tu t’y raccroches, de toutes tes forces. Parce qu’Even est mort. Parce qu’il ne reviendra jamais et que tu devras vivre avec ce vide. Et t'as beau savoir que tout ce sang versé ne pourra jamais combler cette perte, cette alternative te semble plus supportable que le deuil insurmontable qui accompagne chaque seconde de lucidité.