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 (maxibeans#1) i may be evil but i believe in god

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(maxibeans#1) i may be evil but i believe in god Empty
14 octobre 2018


Il est surpris lui-même lorsqu'il parvient à plaquer l'étrangère contre le bitume humide de néphède. La pluie tombe depuis deux jours, maintenant. Peut-être plus. Il ne pleuvait pas, dans tous les cas, lorsqu'il a quitté Néodam, la nuit menant au douze octobre. Les rues sont inondés, maintenant. Il peut sentir la morsure froide de l'eau contre sa chair blessée, bien que la cicatrisation ait commencé. Il peut sentir, là où le fer rencontre la chair, là où la peau lui ait le plus douloureuse, un frisson qui ne ternit pas. Le chien fou se doute bien que la blessure commence à se faire grave et que l'état de son bras bionique, lamentable, n'aide absolument pas son cas. C'est principalement pour cela qu'il s'étonne d'être parvenu à rattraper cette inconnue dans la ruelle, avant qu'elle ne prenne totalement la fuite. Il a été négligeant. Pas suffisamment de regard autour de lui, tandis qu'il s'approchait du portail le menant à altéa, pour aller faire réparer son bras. Mais un dernier a suffit, de regard, par dessus son épaule, tandis que ses doigts effleuraient le corbeau dessiné sur la brique, minuscule, pour voir une chevelure brune fendre l'air, comme si quelqu'un prenait la fuite. Le bout de ses doigts avait déjà traversé le portail. Le corps était douloureux. Mais le Shark s'est revenu de traverser et l'a poursuivi, sans même savoir s'il allait avoir la force, vu son état, de s'emparer d'elle, de l'arrêter. Lorsque son corps écrase celui, plus petit, de l'inconnue, Max serre les dents. Une douleur lui traverse le flanc, là où une balle l'a effleuré, quelques heures plus tôt. Il sent son coeur y battre, bien qu'il se trouve de l'autre côté de son torse. Le blond inspire lentement par les narines, les dents toujours serrés, et laisse son bras mécanique s'appuyer contre le corps de la jeune femme. Il est dans un piteux état ; les doigts ne fonctionne plus, l'avant-bras est éclaté, mais la force reste présente. Le bras détient encore assez de puissance pour la retenir contre le bitume et l'empêcher de fuir. Arrête de bouger. qu'il siffle entre ses dents plus pour elle que pour lui, ajustant brièvement son bras tout en s'assurant que les éclats métalliques brisés ne la blessent pas.
Puis, il lève les yeux et observe son visage.
Max fronce des sourcils, légèrement, mais ne démontre aucun signe de - de quoique ce soit, dans ses yeux. Il la dévisage froidement, bien qu'une part de son esprit, et il sait parfaitement laquelle, il indique que ce visage est familier. Que ce visage est précieux. Il ne saurait dire pour quelle raison et peut-être que, pour le moment, la chose lui importe peu. Il n'a pas envie de s'aventurer dans ce genre de sentier, surtout vu les événements des derniers jours. Il n'est toujours pas parfaitement lui-même. Il porte une plaie qui ne guérit pas, qui n'existe pas, mais qu'il ressent, dans tous les cas. Il aimerait la soigner mais pas pour lui ; pour elle. Il n'en a rien à faire, de ses propres plaies. Peut-être est-ce pour que cela qu'il saigne depuis presque trente-six heures maintenant, simplement car il voulait s'assurer que Sinned était entre de bonnes mains, que Sasha allait bien, avant de s'occuper réellement de ses propres plaies. Même Ajay a eu droit à un regard d’inquiétude, bien que Max ne refuse de penser à l'homme depuis plusieurs jours, n'en ressent pas le droit.
on va r'garder qui t'es, hm ? qu'il lance, au final, pour ne pas penser, pour ne pas s'égarer dans un endroit qui ne lui appartient pas. Le bras bionique toujours pressé contre sa poitrine, Max porte sa seconde main à ses poches et, sans manière, aucune, fouine pour en sortir un portefeuille assez neutre. Il s'étonne qu'il ne soit pas rose, bien que la chose lui importe peu. Il n'en a rien à foutre. Le Shark l'ouvre d'un mouvement de poignet et, le tenant contre son propre torse, parvient à sortir une carte avec son pouce, en exerçant une pression. C'est elle. Sauf que ses cheveux sont différents. Sauf que le monde est différent. Max lui lance un regard de travers, regarde le nom Vee, avant de jeter la carte au sol et d'en chercher une autre, pour Néphède. Il en passe plusieurs, possédant plusieurs noms, plusieurs couleurs de cheveux, avant de tomber sur une carte où la photo est similaire à ce qui se trouve sous ses yeux. Aie - beans ? c'quoi ce putain de nom ? qu'il peste, les sourcils froncés, avant de lever les yeux vers elle, une seconde fois. Le prénom est familier. Il lui semble, en vérité, avoir eu cette exactement même réaction plusieurs mois plus tôt, en parcourant les carnets de son vieux. t'es la fillette d'la photo qu'il dit, comme si elle allait savoir de quoi il parle, exactement. tu m'veux quoi, beans ? La voix est grave, le regard aussi. La pluie tombe toujours, et la peau est froide. Mais Max reste propre à lui-même, et même si le plumage du corbeau est humide, il n'en perd pas ses ailes.
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Aoibheann a été perturbée par sa blondeur, et ses yeux, et sa taille. Parce que tout ça lui a fortement rappelé Sinned. Alors Aoibheann a été moins prudente que d’habitude. Aoibheann a aussi voulu attendre d’être rentrée pour prévenir d’un mouvement à l’intersection. Elle aurait pas dû. Elle aurait dû sortir son téléphone dans sa planque et envoyer le SOS de là. Mais non, il a fallu qu’elle se dise que, peut-être cette personne connaissait Sinned, vu la ressemblance, et que peut-être que non, et que peut-être faudrait qu’elle y réfléchisse, parce que peut-être que s’ils attrapent ce type là, ils attraperont Sinned. Et elle veut pas qu’ils attrapent Sinned. Oh, elle lui a pas pardonné, oh ça non. Loin, loin de là. La prochaine fois qu’elle la verra d’ailleurs, c’est pas le mur qu’elle frappera. Enfin. Non, tout le monde sait que Aoibheann frappe jamais personne. Qu’Aoibheann est pas une violente. Qu’Aoibheann supporte pas ça, la violence. Sauf qu’elle aurait dû. Parce qu’elle se retrouve contre un mur, plaquée, par un bras bionique, qui vient probablement de Sigan. Ce type va à Altéa, est sur Néphède, et a un bras de Sigan. C’est pas juste un passager comme un autre, y’a plus, y’a autre chose. Et Aoibheann raye rapidement l’idée, à l’arrière de son crâne, comme quoi ce serait un de ces corbeaux qu’ont tué ses parents, à l’époque. Le groupuscule, ceux qui s’amusent à taguer des corbeaux sur les murs. Mais il est trop jeune. Il était probablement qu’un gamin à l’époque. Enfin, elle aussi, ceci dit. Elle se souvient pas d’enfants, pendant que ses parents se sont fait tués. Il y était probablement pas. Mais peut-être des gens de sa famille. Peut-être que c’est des gens de sa famille qu’ont tué ses parents, et Aoibheann essaye de pas trop y penser. Parce qu’elle se mettrait à crier, et à taper du pied. Et que c’est loin d’être le moment. Elle doit lui faire croire qu’elle est juste une Néphédienne ordinaire. Et avec un peu de chance, elle pourra faire amie amie avec lui (même si c’est d’apparence plutôt mal parti), pour en apprendre plus sur lui, sur ses voyages. Si Aoibheann a bien appris un truc depuis qu’elle bosse pour la CPIM, c’est que la plupart des voyageurs voyagent pas seuls. Ou s’ils voyagent seuls, ils connaissent des gens dans les deux mondes qui savent qu’ils voyagent. Et c’est un crime, presque, en soi. Lorsqu’il lui demande d’arrêter de bouger, Aoibheann arrête de bouger. Après tout, si elle veut réellement une chance de partir sur de “bonnes” bases avec lui, vaut mieux qu’elle fasse ce qu’il dit. Elle passera pour une peureuse, c’est pas grave. Elle l’observe, l’étudie. De près, c’est encore plus flagrant, la ressemblance avec Sinned. Elle fronce les sourcils, il plisse les yeux, et ils s’étudient comme ça quelques secondes. Aoibheann se rappelle Sinned lui parler d’un jumeau cosmique, quelqu’un qui est son alter ego, quelqu’un qui lui ressemble comme deux goutes d’eaux, et Aoibheann se dit que, peut-être. Mais baisse les yeux avant de pouvoir trop réfléchir à ça. C’est pas possible, une telle coïncidence. Aoibheann veut pas y croire. Aoibheann refuse d’y croire. Aoibheann veut pas penser à Sinned, de toute façon. Lorsqu’il commence à fouiller dans ses poches et à en sortir ses cartes d’identités, elle sait que l’idée de partir sur de bonnes bases est pas gagnée. Alors elle réfléchit, vite. Y’a deux possibilités pour qu’elle ait plusieurs identités. L’une serait qu’elle bosse pour la CPIM, ce qu’elle fait. La deuxième serait qu’elle soit un corbeau. De ceux qui font les tags, ou pas. Et elle peut toujours essayer de lui faire avaler qu’elle est avec lui, et pas contre lui. Oui, y’a encore un espoir. Lorsqu’il prononce mal son nom, elle se retient pas de lever les yeux au ciel. Putain, c’est pas compliqué pourtant. Aoibheann. Bon.Peut-être que si. Elle aurait du faire modifier cette carte et mettre officiellement Ayveen dessus depuis un bail. Dommage que la CPIM lui demandent de garder un carte avec sa réelle identité dessus. Ce qu’il dit ensuite, cependant, la rattache bien sur Terre et la fait froncer les sourcils bien plus qu’elle ne l’ait fait jusqu’ici. Une photo ? Quelle photo ? Fillette ? Quand elle était enfant, donc ? Pourquoi ce gars là aurait une photo d’elle ? Enfant, en plus ? Et tout semble cliquer dans son esprit. C’était bien eux, qui avaient tué ses parents. Des proches à lui, en tout cas. Et ils avaient préparé leur coup. Ils les avaient même espionné, ils avaient pris des photos. Les mots qu’il dit ensuite passent à la trappe parce que dans son esprit, c’est la cacophonie. Elle respire fort, sert les dents. Sa mâchoire craque, même, peut-être. “Vous avez tué mes parents...” Qu’elle siffle entre ses dents. Elle se débat pas, elle a pas envie de fuir. Elle a pas vraiment envie de faire copain copain avec lui, non plus, d’ailleurs. Plus du tout même. Et elle a même pas envie d’appeler à l’aide. Parce qu’elle s’était dit que si un jour, elle croisait le chemin des gens qui avaient tué ses parents, elle les tuerait elle-même. Son regard est noir, et orageux. Elle bouge un peu sa main pour attraper le couteau qu’elle a dans la poche de son jean et s’apprête à le sortir lorsqu’elle s’arrête. Peut-être qu’il est important pour Sinned. Elle peut pas lui enlever quelqu’un qu’est important pour elle. Mais. S’il est de ceux qu’ont tué ses parents, elle peut pas le laisser partir. Elle baisse les yeux, et son souffle s’accélère. Elle aime pas pas savoir quoi faire. Elle aime pas quand deux pensées sont en conflits dans sa tête, elle déteste avoir mal parce qu’elle peut pas se décider. Elle aime quand c’est clair, net et précis. Elle respire vite, vite, vite. Elle a pas envie de crier. Pas encore. Mais c’est pas loin. Et ceux qui la connaissent le verraient. Et essayeraient de la calmer. C’est ce que ferait Sinned. Lui, il la connaît pas.
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Il est lui, trop souvent, trop longtemps. Il est d'autres, en même temps. Il est multiple, il est un nous. Max n'en a rien à faire, pourtant, de cette chose. Non pas qu'il les ignore, qu'il nie leur existence. Mais il parvient à rester lui-même, malgré les personnes qui sont également connectés à son esprit. Il parvient à maintenir une certaine distance, à savoir ce qui lui appartient et ce qui est à d'autres. Le chien fou ne possède pas de nombreuses qualités. Il sait avec assurance que les défauts sont certainement beaucoup plus nombreux que ses atouts. Il est, malgré tout, véritable. C'est sa vérité. Max ne joue pas un rôle. Max ne se plie pas devant les autres ; il n'accepte que ce qu'il désire, et fronce des sourcils, souvent, le temps de rapidement réfléchir, bien qu'il suit bien souvent les envies folles de son coeur sanguinaires. Il a du sang sur les mains, certes. Il espère qu'il n'appartient pas à des innocents, ce sang, bien qu'il sache que, dans ce monde ou dans un autre, personne n'est totalement innocent. Il suppose juste qu'il n'a aucun droit de tuer une personne plus innocente que lui. Que dans certaines circonstances, il sera celui à mourir, si les choses se doivent d'être justes. Et c'est une chose qu'il accepte, car il accepte chaque horreur qu'il a pu faire, dans sa vie. Car il a conscience du sang sur ses mains, et des démons, dans sa tête. Des crocs qui débordent de sa gueule, et des griffes à ses doigts, comme des serres à ses pattes. Il est une chimère. Il est une bête monstrueuse, construite et déconstruite au fils des années pour être requin, chien fou et corbeau. Il ne ressemble à rien, peut-être. Max ne s'observe pas réellement, dans la glace. Il a conscient de ce que son reflet renvoie pour certains, et de ce qu'il peut être, pour d'autres. Max ne détourne pas le regard, lorsqu'ils le dévisagent. Il assume ce que chaque personne peut bien voir, tant que cette chose, évidemment, se trouve à être la vérité.
Il fronce des sourcils, alors, chose qui se voit à peine étant donné qu'il le fait déjà, lorsque la petite l'accuse d'avoir tué ses parents. Le Shark en a certainement tué, des parents. Ses mains ne sont pas dénudés de sang. Il a tué pour les Shark, pour les corbeaux également. Sur ses vêtements, le sang séché qui s'est trouve ne lui appartient pas totalement. Celui de Romir s'y trouve encore. Sous ses ongles, il a longtemps frotté pour retirer celui d'autres personnes. Un frère, une soeur. Un père, une père. Un fils ou une fille. Max ne détourne pas les yeux de la vérité. Il se questionne parfois, longuement, sur quel genre de personne ils étaient, ceux auxquels il enlève le souffle. Il se demande, un instant, si elle dit la vérité. S'il a pu tué ses parents, bien que la chose l'étonne. Il n'a jamais tué deux personnes de la même famille. Du moins, pas à ses souvenirs. dis pas d'la merde qu'il balance alors, la mâchoire braquée, le regard fixé sur elle. Il se demande qui elle peut bien être, bien que certaines parties de son cerveau, de son esprit, lui envoient des réponses. Le visage est familier. Les actes aussi. Mais Max ne creuse pas. Pas pour le moment, du moins. Il ne s'aventure pas dans l'esprit des autres pour des raisons qui ne sont pas suffisantes. j'tue pas la famille Les mots portent une dose de mensonge qu'il préfère ignorer. Il a, après tout, tué Romir. Il s'agit de la famille. Ou du moins, il s'agissait. Car Ajay n'est pas, n'est plus son père. L'homme l'a rayé de sa vie et Max compte respecter son choix, bien qu'il ne l'accepte pas. Il en souffre encore, mais c'est quelque chose qu'il garde étouffé et qu'il ne se permet pas de partager. De la même manière qu'il garde pour lui la souffrance qu'il peut ressentir, face à la mort de Romir. Il possède des souvenirs de l'homme. Des souvenirs qui appartiennent à l'adolescent qu'il était, autrefois. Il n'en parlera pas. Il n'a pas envie d'être en deuil d'un autre supposé membre de sa famille alors que, au final, cette personne n'a jamais véritablement été liée à lui. Max est seul. Max est orphelin. Il doute encore posséder Sinned comme une soeur, encore moins depuis qu'il a tué son âme soeur.
Le Shark se demande si elle a ouvert les yeux, depuis. Il devrait envoyer un message à Paul, pour demander. Mais il n'a pas envie de savoir. Une part de lui craint qu'elle ne lui tourne le dos également. C'est idiot, dans un sens, car il ne connait rien d'elle, sauf quelques éléments. Mais il était prêt à mourir pour elle, et il l'est encore, à l'instant, comme il l'est pour Nina, Sasha, Scar, et d'autres. La liste se fait de plus en plus longue. Les plaies plus nombreuses. Il n'a jamais autant apprécié de personne de toute sa vie. Et s'il déteste la chose, s'il ne cesse de se promettre qu'il s'agit de la dernière choix, il a toujours un nouvel individu pour s'ajouter à la liste.
Un léger mouvement capte son oeil. Il est minime, rapidement arrêter, facilement terminé. Le chien fou toise la brune, cherche à savoir ce qu'elle complote, mais ne voit rien. Sa vision lui fait peut-être défaut. Elle est hasardeuse depuis des années, à cause de son bras et de Sasha, à cause de sa propre génétique, également. Max devrait porter des lunettes. Il ne le fait pas. C'est sa propre merde. Heureusement, sa vision est encore acceptable, de près. Son oeil est assez aiguisé, encore, pour qu'il voit la manière dont son souffle se perd, s'accélère et se brise. qu'il grogne, en appuyant son bras un peu plus fort contre son torse, pour capter son attention. Le porte feuille tombe au sol. tu fous quoi ? respire correctement, beans. in and out, hm ? allez. Sa seconde main, celle humaine, capture le menton de la coréenne entre ses doigts. Max la force à l'observer dans les yeux, et si un reflet miroitant le perturbe une seconde - il déteste les filles qui pleurent, il ne sait jamais quoi faire - il n'en démontre rien. j'sais que t'as un nom stupide mais c'pas une raison de pleurer ou d'faire ta crise. respire. comme moi ? Le blond respire de manière exagérée, en comptant dans sa tête, sans la quitter les yeux. allez. in and out, beans. C'est de la connerie. Du grand n'importe quoi. Il devrait s'occuper de son bras, de ses blessures, et pas d'une fille qu'il ne connait pas. Mais Max reste là, parce qu'il possède un coeur ou une connerie comme ça, et qu'elle a quelque chose, qu'importe, qui lui dit un truc, au final. Il pourrait se détourner et s'en aller, mais il sait qu'il en viendrait certainement à le regretter. Et des derniers jours, Max possède suffisamment de regrets.
Alors, il la regarde dans les yeux, cette foutue inconnue dont il ne connait rien, sauf le visage, et le cri, va savoir pourquoi, et il dit, en la fixant, d'une voix assurée et presque douce, mais forte. c'est à cause d'tes parents ? quelqu'un les a tué ? quelqu'un a buté les miens aussi, beans. et j'respire. alors respire, merde. comme moi. Un peu plus, et il deviendrait prof de yoga avec des conneries de respiration. Du grand n'importe quoi. Il devrait peut-être lui proposer de faire le lotus, si ça peut aider. Vaut mieux ça que d'la voir chialer.
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Elle est sûre d’elle, Aoibheann. Elle est sûre. Parce qu’il ressemble à Sinned. Et qu’il passe d’un monde à l’autre, et ça doit forcément être lui, ce “frère” qu’elle a trouvé, cette famille. C’est lui qui l’a remplacé dans le coeur de Sinned. C’est lui dont les proches ont tué ses parents. Il lui en donne la preuve lorsqu’il avoue qu’il la connaît d’une photo. Et Aoibheann pensait, à une époque, que c’était une erreur, qu’ils s’étaient peut-être trompés de famille, ou alors juste qu’ils tuaient des gens au hasard. Parce que, après tout, y’avait pas de raison pour que les corbeaux tuent ses parents. Alors elle s’est souvent demandée, et elle a souvent imaginé que c’était au pif, ou que c’était une erreur. Mais s’ils avaient une photo d’eux, ça veut dire que c’en était pas une, d’erreur, et que c’était pas au pif. Qu’ils avaient choisi d’éliminer ses parents. Ils avaient enquêté sur eux. Et Aoibheann, elle peut pas rester calme, face à une annonce comme ça, face à une révélation de cette envergure, elle peut pas. Ses parents ont été tué par des corbeaux qui les avaient repéré avant en prenant des photos d’eux, et même des photos où elle apparaissait aussi. Et heureusement qu’elle était caché ce jour là, parce que probablement que si elle s’était pas cachée, ils l’auraient tué aussi. Et Aoibheann se dit, peut-être, que maintenant qu’il l’a retrouvé, il va la tuer, pour finir le travail qu’ils ont commencé y’a vingt ans. Pas vrai ? C’est peut-être ce qu’il avait à l’esprit dés le début, c’était peut-être son but, dés le début. Aoibheann doit se défendre. C’est lui ou elle. Mais elle veut pas. Sinned lui en voudra à mort si elle blesse cette personne, qu’elle considère comme sa famille. Après tout, Aoibheann est restée avec la CPIM avec la promesse de leur part qu’elle pourrait venger ses parents, qu’elle pourrait tuer ceux qui leur ont fait ça. Ceux qui ont fait d’elle une orpheline. Et y’en a un, juste devant elle. Mais elle sait, Aoibheann, que la famille c’est important. Si Sinned était réellement morte, enfin. Dans les projets futurs de Aoibheann, y’avait se venger des corbeaux, mais aussi trouver les assassins de Sinned pour les tuer. Pour se venger. Et si elle venait à tuer ce gars, alors probablement que Sinned voudrait la tuer elle, pour venger ce qu’elle considère comme sa famille. Peut-être que ça devrait la calmer, mais c’est pas le cas. La respiration d’Aoibheann s’accélère encore un peu, parce que. Parce que, de quel droit ce type lui vole la seule famille qu’elle s’était construite au fil du temps ? Sinned c’était son amie, sa soeur, un peu sa mère parfois, sa cousine, c’était tout à la fois. C’était la seule à qui elle faisait entièrement confiance, à qui elle aurait fait confiance avec sa vie. Elle l’a déjà fait, d’ailleurs. Une des rares seules qui arrivaient à la calmer, tout le temps. Elle y arrive plus. Aobheann a remarqué ça la dernière fois. Sinned arrive plus à la calmer, du tout. Sinned l'énerve, maintenant. Et en même temps, à quoi elle s’attendait ? A rejoindre les ennemis, comme ça ? A s’allier avec les personnes pour qui Aoibheann ressent le plus de haine. De la merde ? De la merde ? Il est sérieux lui ? C’est pas de la merde, c’est la vérité. Il a juste pas les couilles de l’assumer, qu’il détruit des familles, avec ses conneries. Voilà la vérité. Aoibheann en est sûre. Vingt ans qu’elle en est sûre. Elle arrête pas sa respiration, qui s’emballe encore un peu. Il tue pas la famille, et le nez d’Aoibheann se retrousse d’un dégoût évident. Il devrait pas mentir. Aoibheann déteste les mensonges. Oh, elle est pro, pourtant, dans ce domaine. Mais c’est différent. C’est parce qu’elle a besoin de se faire accepter par des personnes différentes. Alors elle s’invente des vies. Donc oui, quelque part, elle ment. Mais c’est jamais pour. Enfin. Bref.
Elle finit par complètement lâcher le couteau qui retourne s’échouer dans sa poche. Elle sent une pression plus forte sur son sternum et relève les yeux vers lui. Et elle voit rouge. Y’a que de la haine, du dégoût et de la colère dans son regard. Et de la folie, un brin, qu’est évident. Il lui parle, et elle entend ce qu’il lui dit, mais ça passe par une oreille, ressort par l’autre. Les mots sont habituels, mais finalement, ça a jamais trop été ce qui était dit, plutôt qui les disait, qui l’aidait à la calmer. Et il est ni Sinned, ni Liebe. Ni ces rares personnes qui réussissent à lui faire passer l’envie de se détruire les phalanges sur des murs en béton. Même si, lui, est responsable de la mort de ses parents. Donc elle aimerait pas détruire son crâne sur des murs en béton, plutôt. Il attrape son menton, et Aoibheann se crispe, elle déteste ça. Il devrait pas la toucher, il a pas le droit de la toucher. Il a tué ses parents, lui et les siens. Ces enfoirés qui pensent qu’à faire de nouvelles découvertes et à tuer des gens innocents. Elle le déteste, il la dégoûte. Et sa main sur elle, c’est trop pour Aoibheann, c’est trop. Et il continue à parler, mais Aoibheann est autre part, dans un monde sombre de haine, de colère, de vengeance, et elle peut que regarder les yeux bleus du blond face à elle, et elle s’imagine les lui retirer un après l’autre, et les écraser sous ses pieds. Elle s’imagine son visage sanglant, et elle s’imagine elle, au dessus, les mains en sang, avec le sourire apaisé de quelqu’un qui s’est enfin vengé, et c’est ça, qui la calme. Pas les mots, pas ses phrases qu’elle n’a pas écouté, mais son imaginaire, et toutes les scènes d’horreur qu’elle s’y figure. Sauf qu’il faut qu’il reparle, et qu’il parle de ses parents, et Aoibheann était pas assez calme pour pas que ça déclenche chez elle ce qu’elle contenait depuis qu’elle avait commencé sa crise. Elle est proche de lui, très proche, alors elle ouvre la bouche, juste, grand. Et crie. Parce que c’est la seule chose qu’elle sait faire pour évacuer toute cette colère, tout ce dégoût, toute cette envie de s’arracher la peau, de lui arracher la peau. Toute cette violence, toute cette frustration. Crier est la seule chose qu’elle sait faire. Alors elle crie. Fort. Strident. Comme elle le fait toujours. Et elle peut crier longtemps, Aoibheann. Plusieurs dizaines de secondes sans s’arrêter si il le faut. Elle a pris l’habitude, après tout. C’est le seul moyen de communication qu’elle ait trouvé, durant vingt ans, pour exprimer tout ce qu’est trop difficile à comprendre, et à délivrer autrement.
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Max essaie, à l'occasion, d'être une bonne personne, qu'importe s'il déteste la plupart des gens. Il n'aime pas voir ses efforts ne servir à rien. Il n'en a à faire des remerciements et des louages qu'on peut lui faire, tant qu'il réussit à faire quelque chsoe de correct, pour les autres. Pas pour n'importe qui ; pour ceux qui comptent. Ils ne sont pas nombreux et c'est tant mieux ; le chien fou ne s'est pas cassé la tête à faire trop d'années d'études. Il est brillant, mais pas forcément conventionellement éduqué. Il a fait un doigt d'honneur à la manière de faire pour apprendre dans la rue et dans les livres, et surtout dans la vraie vie. Il n'en a rien à foutre de la manière de penser des autres. Max les dévisage tous, sans juger - bien qu'il se le permet, à l'occasion - et mêle sa vie sans contrainte. Il se permet, parfois, de faire un bon geste. Balancer sa monnaie à un sang abri, laisser un piéton traverser la rue - surtout s'il n'est pas pressé - laisser les filles le maquiller, pour se pratiquer. Max a bon coeur. À l'occasion. Lorsque la chose lui donne un minimum envie. Nina serait porté à dire qu'il sort les crocs pour voir qui levera le poing en premier et qu'il porte attention à ceux qui essaient de le calmer, mais Nina voit des choses qu'il ne voit pas forcément, en lui, et quand elle lui sort des bétises du genre, il se contente de la dévisager pendant de longues secondes sans le moindre mot avant de passer à autre chose. Max a du mal, aussi, avec les compliments. Il répond en silence ou en insultes, détournant rapidement sa carcasse, le rouge contre la nuque, bien souvent. Il apprend encore à réagir proprement, avec les gens, bien qu'il n'en a rien à faire, au final, du public général. Il les dévisage comme des insectes, comme des rats, et encore, son coeur porte plus d'attentions aux animaux qu'aux Hommes qui fourmillent dans les rues sans regarder plus loin que l'écran de leur cellulaire. Néphède est grise, de toute manière ; il n'y a rien à regarder. Ils ont déjà abandonnés.
Il les déteste tous. Pour ce qu'ils ont fait, pour ce qu'ils font encore. En tant que société et en tant qu'individu également. Alors, Max ne les regarde pas souvent. Il ne prête pas attention aux gens. Il ne cherche pas à en ajouter à sa vie ou encore, à se faire de nouveaux amis. Le nombre a déjà beaucoup trop grimpé, depuis quelques mois. Max peine à savoir quoi faire, comment réagir avec eux. Comment les préserver sans faire trop de bétises, bien que c'est une chose qu'il ne montre pas forcément. Et il échoue. Il croit échouer, du moins. Le cas de Romir le prouve. L'homme est mort. Ajay a perdu son frère, Sinned a perdu son âme soeur. Par sa faute. Il ne peut qu'espèrer que sa jumelle lui parle de nouveau, lorsqu'elle ouvrira enfin les yeux. Il se dit qu'elle est encore perdue dans l'insconcience, car il n'a toujours pas eu de nouvelles de sa part bien qu'une grande part de lui sait, certainement, qu'elle s'est réveillée depuis et qu'elle ne l'a tout simplement pas contacter. Ils ne se connaissent pas réellement, après tout.
Max fronce des sourcils, à chasser de pareilles pensées. À respirer encore de manière exagérée, pour calmer l'étrangère en face de lui, ne serait ce qu'un peu. Il a envie de foutre le camp. Il ne la connait pas, après tout. Mais son instinct lui dit de rester, de ne pas s'éloigner et, Max est un homme d'instinct. La chose lui a souvent apporté des merdes, mais il n'en tient pas rigueur. Il préfère rester propre à lui-même. Il n'a jamais été autre chose que propre à lui-même. Le Shark ne comprend pas, après tout, comment on peut prétendre être une autre personne. Le regard tombe, une seconde, sur les cartes, nombreuses, au sol. Sur les différentes coupes de cheveux, couleurs, et prénoms qu'elle aborde. Ils sont nombreux. Trop nombreux. À jouer le jeu, à vivre la vie d'autress, est-ce qu'elle sait ? Est-ce qu'elle sait, derrière tous ces masques, qui elle est réellement ? Max en doute. Max a pitié d'elle.
La chose ne dure qu'une seconde. MInime et peu présente, avant qu'un cri strident ne lui massacre les oreilles, pire qu'une alarme d'incendie. C'est qu'elle hurle, la conne, et assez fort pour lui donner envie, sur le coup, de lâcher prise. Il le fait brièvement, d'ailleurs. Une seconde, assez pour que la pression disparaisse, avant qu'il ne l'écrase plus fort, la blessant peut-être sans le voir, sans le savoir. Mais le hurlement le met hors de lui. Lui donne envie de mordre, de griffer, de tuer. Il éveiille la bête en lui, la chimère qui ne dort que peu rarement, dans ses entrailles. mais ta gueule merde qu'il gronde, mais la voix est étouffée par le hurlement. Max serre les dents avant d'hurler. LA FERME. Il n'est pas patient. Il n'est pas fait, aussi, pour être délicat. Il essaie, parfois, mais ce n'est pas tout à fait pour lui, tout ça. La bête expire brusquement par les narines et se tend, de plus en plus en colère, remonté face à l'acte puérile. tu veux hurler ? tu veux hurler comme une putain de gosse de merde ? La voix est forte et monte dans les cris, assez pour qu'elle entende au travers de son boucan. La chose lui fait du bien, étrangement. Hurler. Cracher ce qui se trouve là, sur le coeur. p'être que j'ai envie d'hurler aussi. p'être que j'ai envie d'hurler le monde entier et moi aussi, par la même occasion. Sa gorge est douloureuse, à essayer de porter les mots hauts, à chaque fois. Et c'est con. C'est con, mais les cris lui brisent autant le corps que la gorge. Alors, il porte moins de pression contre l'inconnue, et sent un certain vertige le prendre. Alors, il soupire et inspire, tremblant un peu, bien qu'il essaie de contenir à la chose, en prenant un pas de recul, en passant ses doigts dans ses cheveux. fuck qu'il dit, à vouloir tendre son bras bionique contre le mur pour s'accoter, sauf que celui-ci a du mal avec les ordres, depuis qu'il l'a bousillé, et qu'au final, c'est son épaule qui échoue, sec, contre le mur. Max grimace avant que lâcher un rire long, faible, et fatigué.
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C’est toujours comme ça qu’elle a fait, Aoibheann. Pour se défendre. Pour réagir lorsqu’elle savait pas comment exprimer ses émotions. Quand elle a besoin de se défendre. Quand elle a besoin d’exprimer son mécontentement. C’est toujours comme ça qu’elle a fait. Elle a toujours crié. Et elle a crié pendant tellement longtemps, pendant tellement d’années, qu’aujourd’hui, ça lui demande plus autant d’efforts. Aujourd’hui, c’est cette compression des poumons qui lui fait presque du bien. Le souffle violent qui tape contre les cordes vocales lui donnent une satisfaction toute étrange. La calment, contrairement à ce qu’on pourrait penser de prime abord. Et elle crie. Crie. Crie. Un long cri sans pause. Pas pour qu’on l’entende. C’est pas un cri de détresse. Ou bien si, mais pour elle-même. Elle veut pas forcément qu’on vienne la retrouver. Même si, y’a une époque, lorsqu’elle criait comme ça, elle espérait sincèrement que Sinned viendrait la retrouver pour l’aider, la calmer. La comprendre. Puisqu’il lui semblait être la seule capable de le faire, réellement. La comprendre. La calmer. L’aider. Elle a mal au coeur. Elle a la peur au ventre. La haine, aussi. La colère. Ce garçon, il a pas tué ses parents, il est trop jeune. Mais peut-être que ses parents l’ont fait. Un grand frère, un cousin, un ami, même. Quelqu’un de proche. D’assez proche pour qu’il ait pu voir une photo. Et Aoibheann déteste ça, qu’il ait une photo. Alors qu’elle, elle a que ses souvenirs. Elle qui pensait que les corbeaux avaient frappé sans aucune raison, juste au hasard. Avaient frappé ce qu’ils avaient trouvé. Mais non. Ils s’y étaient préparé. La preuve est la photo. Ils avaient préparé leur coup. Et ça la fait haïr le monde entier, ça, Aoibheann. Ils auraient dû le savoir à la CPIM, ils auraient dû le lui dire. Elle sait pas pourquoi ils lui ont rien dit. Mais aujourd’hui, elle sait, maintenant, maintenant elle sait. Le cri semble le surprendre. Assez pour qu’il éloigne un peu sa prise, avant de la raffermir, sur elle. Et son bras en métal rentre dans son torse, juste au dessus de sa poitrine. Un des système semble pas droit, et ça la piquote. Probablement parce que la chose rentre un peu dans sa chair. Et même si c’est qu’une égratignure, c’est déjà ça. Alors son cri monte un peu en intensité. Parce qu’en plus, il lui fait mal. Et que ça lui suffit pas de faire partie de ceux qu’ont tué ses parents, faut qu’en plus il lui fasse du mal. Enfin. Elle lui en veut pas. C’est pas comme si elle rêvait pas, elle aussi, de lui planter son couteau dans le bide. Il lui demande de se taire, de façon plutôt vulgaire. Il sait pas y faire, lui. Sinned, elle savait. Lui non. C’est pas Sinned. Il lui ressemble juste. Elle veut pas croire qu’elle soit partie pour le protéger lui, qu’elle soit partie pour lui, en tout cas. Aoibheann est pas trop sûre des détails. Elle est mieux que lui. Elle le connaît mieux que lui. Elle en est sûre.
Le type continue à lui parler, à crier, même. Si fort que Aoibheann l’entend malgré tout. Et elle est surprise. Presque rassurée, de savoir que quelqu’un peut crier aussi fort qu’elle. Elle entend ce qu’il dit, sans vraiment l’écouter. Il a pas l’air content, du monde. Il a l’air d’être en colère contre le monde. Et Aoibheann pense qu’elle aussi, elle l’est. Elle arrête de crier. Il fait partie des gens qui ont tué ses parents, mais il semble aussi énervé par le monde qu’elle, au final. Il la lâche, finalement. Et Aoibheann se dépêche de mettre sa main dans sa poche, de nouveau. Sentir la lame qui est là. Mais la sort pas. Voit le garçon tomber contre le mur, l’épaule la première. Elle a pas mal pour lui, mais il doit avoir mal, c’est sûr. Elle réfléchit, un peu, rapidement. Il connaît Sinned. Si c’est celui qu’elle pense qu’il est, Sinned l’aime beaucoup. Sinned voudrait pas qu’il meurt. Et Sinned voudrait surtout pas qu’elle le tue. Elle non plus, d’ailleurs, veut pas le tuer. Pas alors qu’il est dans une position de faiblesse, comme ça. Enfin, dans une position de faiblesse. Pas dans la meilleure des conditions, quoi. Et peut-être, aussi, que si elle l’aide, Sinned voudra bien revenir avec elle. C’est une pensée futile, probablement fausse, mais elle s’y attache, pour pas devenir plus folle qu’elle ne l’est déjà.
Elle retrouvera la seule famille qu’elle ait jamais eu, un jour. Elle en est sûre.
Elle s’approche de lui, sort sa main de sa poche, sans le couteau. “Vous avez besoin de soins. De Sigan, manifestement.” qu’elle dit en désignant son bras robotique d’une main. “J’ai de quoi soigner le reste chez moi.” Chez elle. C’était chez Sinned aussi, à l’époque. Est-ce que c’est une bonne idée de l’amener là-bas ? Oui, Aoibheann pense que oui. Puis c’est un des seuls endroits où elle peut aller qui est pas surveillé par la CPIM. Elle prend son courage à deux mains, et prend une décision, qu’elle est à 75% sûre de regretter plus tard. “Si je vous aide, est-ce que vous me direz pourquoi les corbeaux ont tué mes parents ?” Elle lève le menton, plus haut qu’elle ne devrait avoir besoin de le faire, pour montrer son assurance. Elle veut des réponses, Aoibheann. Des réponses, puis sa vengeance. Dans cet ordre là. Juste parce qu’une fois morts, ils seront plus capables de lui dire quoique ce soit.
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La force le quitte. Celle qui l'aide à avancer, depuis le début de ce bordel. Celle qui hante ses veines, ses pensées, son coeur, son corps tout entier. Max ne sait pas, en vérité, comment il a fait, avec les derniers événement, pour être encore sur pieds. L'adrénaline, certainement. Mais elle disparait. Elle s'évade, sous la colère, sous les hurlements poussés. Car il en a marre. Le Shark en a terriblement marre de rester debout, non pas pour lui mais pour les autres. Pour ceux qui ne peuvent le voir, à l'instant et qui, il espère, sont en sécurité. Ses pensées ne cessent d'aller vers Ajay et Sinned. Il espère qu'ils vont bien. Le chien fou se retient de trouver un portail vers la terre pour retourner à leur côté. Mais il ne peut pas. Il ne peut pas retourner voir Ajay sans la prothèse pour cette jambe, ni voir Sinned en portant ce fardeau, sur ses épaules. Il espère s'en défaire. Il ne comprend pas totalement, dans un sens, pourquoi il se sent si coupable, pour la mort de Romir. Mais le sentiment est là. Dans ses organes, dans ses membres. Il se souvient de l'homme. Non pas pour les souvenirs absents que Ajay ne lui a jamais dit, ni pour ceux de Sinned qu'il aurait pu voir, dans ses pensées. Il se souvient de l'homme, pour ce qu'il a vu lui-même, plus jeune. Pourtant, il ne se souvenait pas. Avant, il avait oublié. Mais les souvenirs sont revenus, depuis les derniers jours, depuis les derniers événements. Max aurait préféré les oublier. Ne pas se rappeler de l'homme qui, à certains moments, suspicieux, lui a offert des caprices pour l'empêcher de voler, dans certains magasins. Les rencontres ont été moindres. Presque absentes. Ross aurait pu oublié facilement. Il l'a fait. Mais plus maintenant.
Maintenant, les souvenirs sont dans son esprit, comme s'ils étaient survenus hier, et avoir entendus la voix de Romir, si près de lui, n'a fait que les ravivés. Il peut l'imaginer dire les mots de ses souvenirs.
Il peut entendre, qu'importe s'il n'en a pas envie, entendre l'homme l'appeler fiston, à passer une main dans ses cheveux pour les ébouriffer, qu'importe si Max grognait, à chaque fois.
Max est las. Las de ses propres blessures, las de ses fonctions, las des corbeaux. Las de tout. Il désire dormir, sincèrement, en espérant que les choses aillent mieux, lorsqu'il ouvrira les yeux. Mais il sait, aussi, que les choses ne sont pas ainsi, alors il se contente de quelques instants, après que le rire quitte sa gorge, brisée, pour fermer les yeux, toujours contre le mur de brique froid.
La pluie tombe toujours. Il commence à avoir froid. Il sait, sans le moindre doute, que la température le rendra encore plus malade. Il aimerait prendre du miel, pour sa gorge, mais le miel, il n'en prend plus depuis des années, déjà. Les abeilles sont si rares. Et puis, qui a envie de manger de la merde d'abeille ? Certainement pas lui, qu'importe l'état de sa gorge.
Il a envie de se presser contre Sasha de nouveau, dans son lit, et de profiter du son de la pluie. Peut-être de lui mettre un livre entre les doigts, et d'exiger qu'il le lise à voix haute, pour lui, le temps de quelques minutes à l'observer, incapable de détourner le regard, pour finalement le stopper en l'embrassant. Mais pour cela, il faudra qu'il cesse de perdre autant de sang. Il faudrait qu'il possède un bras fonctionnel. Il faudrait, surtout, qu'il soit certains que chaque membre des corbeaux est en sécurité, et qu'il n'y a pas d'autres hommes comme Romir qui parcourent les rues, à l'instant, pour enlever la vie à ses proches.
Ross se demande si elle fait partie de cette organisation, comme Sinned autrefois. Il est tenté de l'observer, comme si un simple regard pouvait l'aider à le savoir, mais son corps est lourd, et elle est derrière lui. Il n'est pas prudent. Il n'est pas en force, également. Max inspire doucement et grimace, en appuyant sur ses jambes, essayant de se décoller du mur. Il remarque qu'elle ne hurle plus lorsqu'elle lui parle. Les dents se serrent et il laisse son bras appuyé contre le mur, pour pivoter sur son dos et enfin, la regarder de nouveau. Même avec le menton bien haut, elle reste minuscule. Max hausse d'un sourcil, plus las qu'amusé, mais certes un peu amusé. Elle lui fait penser à Nina, brièvement, avec ses ordres. Il vient pas de Sigan qu'il se contente de dire, bien que techniquement, le créateur de son bras, Sami, se trouve sur Sigan présentement. Mais Max n'a pas envie d'aller le voir, pour réparer le bras. Il pense à Niran, puis Aecha, comme il prévoyait. Mais peut-être que Neo conviendrait bien. Il ne le dit pas à la gamine, évidemment. Hm. j'suis mal placé pour dire non à des soins, eh ? Les mots finissent dans un soupir, la tête prend appui contre le mur. Max ferme les yeux une seconde, et pense à cette histoire de parents. Il s'occupe de trop de choses, déjà. Sa tête déborde, son temps est limité. Il n'a pas de temps, pour ça. Et pourtant, lorsqu'il ouvre les yeux, il la fixe et dit. non. Le mot tombe, comme une sentence. Max grimace et quitte le mur, pourtant son second bras à celui robotique, pour le tenir. mais j'peux chercher. et si c'est l'cas, j't'le dirais. Il a appris une chose, avec la merde survenue avec Ajay. peu importe qui c'est, j'te le dirais. t'as l'droit d'le savoir. Comme Ajay avait le droit de savoir, pour Romir, à propos d'Olivier. À propos de leur attaque. Peut-être que les choses se seraient passées autrement, si Max lui avait dit. en espérant que tu sois assez forte pour la vérité. Car toute vérité n'est pas bonne à entendre. Max le sait. Ajay le sait. Ils le savent tous. Ils en souffrent, chaque jour.
Les gouttes de pluie dégoulinent, contre sa nuque. Max commence à avoir de plus en plus froid. mais si j'meurs, j'peux pas. on est proche de chez toi ? Il renifle et remonte ses épaules, un peu, comme si le geste allait allonger le col de son manteau, pour protéger son cou.
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La vérité vraie, c’est qu’elle est pas persuadée d’être capable de les tuer. Après tout, Aoibheann a jamais tué personne. Elle a aucun soucis avec regarder les autres tuer des gens, parfois en ressent même une certaine satisfaction. Mais d’elle-même, l’acte de tuer, jamais fait. Peut-être qu’elle a peur, peut-être qu’elle veut pas. Peut-être qu’elle est habituée à ce que Sinned le fasse, et que si elle continue à pas le faire, ça obligera Sinned à revenir (mais elle en doute). Même jeune, avant de rencontrer Sinned, c’était un truc qu’elle pouvait, ou savait, pas faire. Enlever la vie de quelqu’un. Parce qu’elle se dit que c’est pas son rôle. Dénoncer les gens, aucun soucis. Les envoyer à la faucheuse, ou dans son cas, envoyer la faucheuse à eux, ok. Mais être celle qui effectue le geste, non. Jamais. Elle s’est convaincue que c’est parce qu’elle se réservait le droit de tuer la personne qui aurait tué ses parents. Parce qu’elle voulait pas salire ses mains pour autre chose que pour ça. Mais aujourd’hui, elle en est plus sûre. Et elle a peur de l’idée que c’est peut-être juste qu’elle est pas capable de. Tuer. Elle veut pas penser qu’elle est faible à ce point. Alors elle fait la belle, elle fait la grande. Elle va l’aider, ce garçon, elle va l’aider, et il va lui dire tout ce qu’il sait. Elle va lui poser des questions, pleins. Sur la photo, d’abord. Puis sur Sinned, ensuite. Elle doit s’assurer qu’il la connaît. Si c’est pas le cas, ça sert à rien qu’elle le laisse comme ça, en liberté. S’il connaît pas Sinned, elle le dénoncera. S’il l’a connait, well. S’il lui donne cette confirmation, Aoibheann sait pas comment elle réagira. Et ça l’importe pas, actuellement, sur le moment, précis.
Il lui dit que son bras vient pas de Sigan, et Aoibheann fronce un peu les sourcils. Comment ça, pas de Sigan ? D’où alors ? Est-ce qu’il y a d’autres mondes où ils font des prothèses, comme ça ? C’est typiquement le genre d’informations qu’Aoibheann est censée envoyer à la cellule. Parce que ça veut dire que des capacités, des choses, Siganaise de base, se sont retrouvées sur d’autres mondes, et, c’est exactement ce que la cellule essaye d’empêcher. Pour pas que ce soit l’anarchie, pour pas que ce soit le bordel. Il accepte ses soins, et elle hoche la tête, doucement. Bien. Elle s’approche un peu, genre d’un petit pas, avant d’entendre son non. Il résonne dans son esprit, et elle aime pas, la façon dont il résonne. Elle a envie, durant les quelques secondes qui suivent ensuite, de sortir le couteau et de lui planter dans le bras, le valide. Et de sortir sa tablette, et de le signaler à la cellule. Mais il continue, et il se sauve, comme ça. C’est surprenant, ce qu’il lui dit. Parce qu’à la cellule, on lui a jamais dit qu’on ferait des recherches, juste que c’était les corbeaux, et qu’elle le trouverait en les chassant. Et ça lui parait logique. Qui que ce soit, qui ait tué ses parents, l’homme a pas l’air au courant, de toute façon. Il lui dit qu’il va chercher, et que si c’est un corbeau, il lui dira qui. Aoibheann le croit pas totalement, mais décide de l’aider, quand même. Il continue et parle de sa force. Aoibheann est forte. Elle lève la tête encore un peu plus haut, comme pour prouver son point. De toute façon, quoiqu’elle apprenne, ça pourra pas être pire que ce qu’elle a vu, ce jour là, petit, cachée dans son armoire.
Elle hoche la tête, lance un petit “hm”, lorsqu’il lui demande s’ils sont proches de chez elle. Assez pour qu’ils y soient avant qu’il meurt, en tout cas. Elle s’approche de lui, et balance son bras valide autour de son épaule, pour l’aider à avancer. Et elle marche, comme ça. Jusqu’à arriver à l’immeuble délabré. Elle pousse la porte, et se retrouve devant les escaliers, qu’elle monte, en aidant toujours l’homme. Deux étages. Et la porte, elle l’ouvre. Et le lâche dés qu’ils sont à l’intérieur. Elle ferme la porte derrière eux et se retourne vers lui. Ses yeux dérivent automatiquement vers un cadre, à côté du canapé. Une photo de Sinned, à l’époque où elles habitaient encore ensemble, assise sur le canapé. Elle passe à côté de l’homme, et prend la trousse de secours qu’attend toujours près de l’entrée, au cas où. Aoibheann pointe la photo du doigt, en passant. “Tu la connais ?” Y’a pas qu’une photo de Sinned, dans l’appartement. Y’a ce cadre, mais deux trois autres, aussi, au mur. Des photos d’elle seule, ou avec Aoibheann. Elle s’assoit sur le canapé et intime l’homme de faire pareil. Elle peut essayer de le rabibocher au moins un peu. Juste pour pas qu’il meurt dans les minutes à venir.
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Certains ont trop d'orgueil pour accepter l'aide des autres. Max trouve la chose stupide. Il n'aime pas se mentir, à propos de lui-même. Il n'aime pas s'enfler la tête pour des merdes qui sont fausses, pour son estime ou sa fierté. Il ose croire être capable de dire lorsqu'il ne peut pas faire quelque chose, lorsqu'il a un peu de chances d'y arriver, et lorsqu'il a besoin d'aides. Max ose croire, sincèrement, qu'il est capable d'être sensé, malgré son impulsivité et son fort caractère. Alors, il accepte l'aide de beans, qu'importe si elle a un couteau dans la poche de son manteau et que, selon ses gestes, sa manière d'agir, elle envisage de le tuer, à certains moments. Elle ne lui fait pas confiance. Max ne lui fait pas confiance également. Ce n'est pas une chose qu'il offre à n'importe qui, après tout. La confiance se gagne avec le temps. Et Max possède un certain talent, depuis quelques temps, pour perdre celle que les gens osent lui accorder. Il doit travailler sur la chose, qu'importe s'il juge que ses actes sont bons et justifiés. Il n'est pas parfait, et il peut faire preuve de recul, sur certaines choses pour revoir son opinion, qu'importe si ça peut lui laisser un goût amer, à la chose. Sa fierté n'a pas besoin d'être cajolée. De nombreuses choses sont beaucoup plus importantes. Comme ne pas se vider de son sang. Alors, il accepte l'aide de cette fille au hurlement strident, bien qu'il ne connaisse rien d'elle, sauf peut-être cette impression qu'il ressent et qu'il ne cherche pas à expliquer. Il n'a pas de temps pour cela, tandis qu'il se vide de son sang.
Le blond inspire doucement et serre des dents, lorsqu'elle passe un bras autour de lui pour l'aider à se soutenir. Il serait, bien évidemment, capable de marcher par lui-même. Mais son corps demande du repos, le sang coule encore, la pluie tombe et, forcément, son nez coule également. Il est au seuil de la fatigue ultime. Les derniers jours lui ont demandés trop d'énergie. Dormir lui semble tentant, mais beaucoup trop de choses demandent encore à être faites. Il n'a pas le temps pour penser à sa propre personne. Beaucoup d'autres sont concernés.
Il se permet pourtant les quelques minutes, ou heures, que cette fille lui offre, pour soigner ses blessures. La chose est sensée. Si elle le soigne, il aura le temps de faire plusieurs choses, plutôt que de risquer l'évanouissement en plein coeur d'Altéa.
Lorsqu'ils arrivent à destination, un frisson permanant a pris place, le long de sa nuque. La tête de Max est légèrement enfoncée entre ses épaules, comme pour le protéger du froid. Il cligne des yeux à l'occasion et lutte pour les ouvrir de nouveau ensuite. L'ascension des escaliers se fait difficilement et rapidement et, lorsque la porte se ferme derrière eux, une fois dans l'appartement, Max se permet un soupir et s'y adosse, les yeux fermés. Il les ouvre en entendant du mouvement pour la suivre des yeux tandis qu'elle s'empare du trousse de soins. Puis, curieux, dévisage l'appartement brièvement. Il n'a rien de spécial. Il est presque vide, selon lui, mais Max ne connait que l'appartement beaucoup trop plein de son vieux dont il se sert maintenant comme atelier de peintures, et celui de Paul, ou de Sasha plutôt, qui possède un grand nombre de meubles. À défaut des meubles inutiles, celui ci comporte un grand nombre de photos.
La fille pointe quelque chose du doigt, et lui adresse la parole. Max serre les dents, pour se redresser, et tourne les yeux vers l'objet en question. Il s'agit d'une photographie encadrée.
Elle comporte Sinned. À côté, d'autres cadres affichent également son minois. Max sent son coeur se serrer, comme sa machoire. Il a envie de lui envoyer un message, qu'importe si la réception ne fonctionne pas sur Terre, pour savoir si elle va bien. Il s'inquiète. Plus pour elle que pour lui-même. elle a l'air bien Il se contente de peu de mots, ne répond même pas à sa question, le regard fixé sur les photos un certain nombre de secondes additionnelles, avant qu'il ne la rejoigne sur le canapé. Il espère qu'elle va bien. Il l'espère sincèrement. Le regard reste accroché aux cadres qu'il croise, une fois assis. Max reste silencieux de longues secondes, sans la regarder, concentré sur les souvenirs qui s'offrent à lui. Ils n'ont jamais été ouverts l'un à l'autre, et ne le sont pas encore aujourd'hui. C'est un manque de confiance entre les autres, et non envers l'autre. Ils ont chacun connus des choses qui ne s'oublient pas. Peut-être est-ce pour cela que Max peine à garder la confiance des autres. Il a du mal à donner la sienne. Il sait qu'il doit travailler sur la chose.
Les lèvres restent pincées, mais un peu moins. Il inspire doucement, laisse encore un bruit de morve qui, bloquée plus ou moins dans ses narines, lui offre un semblant de toux, avant qu'il ne renifle. ouaisqu'il finit par offrir, simplement, avant de tourner son regard vers eux, enfin. Il l'étudie un instant du regard, à chercher des réponses ou qu'importe, avant de retirer son blouson, son hoodie, ainsi que son t-shirt. La chose lui prend quelques grimaces et douleurs, mais il y parvient. Contre sa peau blème, l'encre de son tatouage, sombre, est encore plus apparente. Le dos entier tatoué, depuis son anniversaire en mars. Le tatouage est fini depuis peu, pourtant. Et Max se demande si, un jour, il sera fini complètement. Au travers des larges corbeaux qui s'y trouvent, des lettres finement écrites s'y trouvent, peu loin d'un diamant laissé par là pour une raison particulière. Pour certains, les lettres tatouées peuvent représenter des pêchés. Pour d'autres, le nom d'une jumelle cosmique, bien que Max sache que ce n'est pas le véritable. t'inquiète pour la prothèse, j'peux la retirer qu'il gronde, le corps frissonnant à cause de la maladie et la fatigue, à renifler. De gestes tremblants mais assurés, il copie les gestes vus plusieurs fois par ses mécaniciens pour retirer non pas la prothèse au complet, mais au moins l'extension représentant son bras. Contre sa soulmark presque entièrement détruire et sanglante, il ne reste qu'une part de métal liée à ce qui reste de son bras et quelques cables pouvant être liés à ses nerfs, pour les mouvements. Une fois la chose faite, il lève les yeux vers l'asiatique. t'as du thé ? Il renifle lourdement, encore. Ne s'adosse pas contre le canapé, pour ne pas le tâcher de son sang. s'il te plait. et euh. merci. Pour oser le soigner. Pour il ne sait pas quoi, encore.
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Elle sait qu’elle devrait pas faire ça. Tout son corps lui crie qu’elle devrait pas faire ça. Mais elle, étonnement, est plutôt calme, depuis qu’elle a décidé d’aider le blond. Il est celui dont lui a parlé Sinned. Elle sait pas comment elle le sait, mais elle le sait. Elle connaît bien Sinned, et les traits sont trop proches pour qu’elle ne voit pas Sinned lorsqu’elle le regarde lui. C’est probablement pour ça que malgré la situation, dans laquelle elle devrait être tout, sauf calme, bah elle est calme. Elle a crié, au début, évidemment, mais c’était, enfin. Le choc, la tristesse, la colère, c’est que des trucs qui sont trop compliqués à gérer, pour elle. Alors qu’aider quelqu’un, le soigner, et espérer en plus avoir des réponses, c’est. C’est quelque chose qu’elle sait faire, et qu’elle a pas peur de faire. C’est pas un truc qui la met mal à l’aise. Ou qui lui donne envie de s’énerver, ou de crier. Soigner les gens, elle connaît. Elle soignait souvent Sinned, quand c’était pas l’inverse. Maintes fois Sinned a été blessé, lors de leurs missions. Et elle se souvient encore d’avoir eu peur les premières fois. Quand elle était pas sûre de bien faire, de bien panser les plaies. J’avais toujours peur qu’elle ait mal. Qu’elle saigne encore. Aoibheann s’est vite rendue compte qu’elle ressentait envers Sinned quelque chose de particulier, de plus, que tout le reste, que tout. Genre. Le monde. Sinned a toujours été un point d'ancrage. Quand elle est partie, y’a une partie de son monde qui s’est effondré. Et c’est une chance qu’il y ait eu Liebe pour la réconforter. Si Liebe avait pas été là, Aoibheann sait pas où elle serait actuellement. Mais maintenant, Sinned est revenue. Enfin, pas revenue, mais au moins elle est pas morte. Elle lui en veut toujours. Elle sait pas si elle arrivera un jour à plus du tout lui en vouloir. Probablement pas. Et ce serait normal, après tout, qu’elle continue à lui en vouloir. C’était vraiment égoïste de sa part, de partir comme ça. Et c’est blessant de savoir qu’elle lui faisait pas assez confiance pour la mettre dans la confidence.
Lorsqu’il répond, c’est pas vraiment à sa question. Mais Aoibheann comprend à demi mot qu’il la connaît. Puis, de toute façon, c’est juste une vérification, parce qu’elle le sait. Elle sent que c’est lui, dont elle lui a parlé, la dernière fois. Il finit par la rejoindre sur le canapé, mais lâche pas les photos des yeux. Peut-être qu’il est surpris d’en voir autant. Peut-être qu’il est surpris d’apprendre que Sinned a eu une autre famille, avant lui. Et oui, Aoibheann est légèrement jalouse. Parce que vraiment, qui ne le serait pas ? Après tout, Sinned l’a quitté elle pour le trouver, lui. Sans lui, peut-être qu’elle serait jamais partie. Et ça, Aoibheann a du mal à l’accepter. Un peu. En attendant, elle s’est portée volontaire pour le soigner, et elle revient pas sur ses dires. Il finit par avouer la connaître, par affirmer. Et si Aoibheann sert légèrement plus le coton qu’elle a dans les mains, elle relaxe rapidement ses muscles. Après tout, elle s’y attendait. Mais d’avoir la confirmation que c’est lui, ça lui fait ressentir des trucs qu’elle aime pas trop. Et il se déshabille. Enfin, entreprend, en tout cas, l’entreprise de se déshabiller. Aoibheann voit la douleur sur son visage. Et est peut-être légèrement heureuse qu’il souffre, ne serait-ce qu’un peu. Après tout, à cause de lui, elle aussi, elle a souffert. Et pendant beaucoup plus longtemps. Sans parler des siens, les corbeaux. A cause de qui elle a souffert toute sa vie, depuis ses six ans. Aoibheann le laisse faire. Et attend, sagement, avec ses compresses prêtes et de l’alcool. Oui, elle a du désinfectant qui fait pas mal, aussi. Non, elle a décidé de pas l’utiliser sur lui. Il lui dit qu’il va enlever la prothèse, et le fait.
Et lorsqu’il lui demande si elle a du thé, elle hausse un sourcil, avant de froncer les deux. Elle hoche la tête. Doucement, et lorsqu’il la remercie, elle se sent pas vraiment sourire, un peu. Pas de beaucoup, vraiment de peu. Juste les coins de ses lèvres qui se soulèvent, doucement. Et faiblement. “De rien.” Elle pose le pot avec les compresses et l’alcool sur la petite table et se lève. “Je vais mettre à chauffer l’eau, et je reviens, parce que t’as besoin au moins que je désinfecte tout ça.” Elle a pas à aller loin. Après tout, ça reste un studio relativement petit, avec juste deux matelas par terre, un canapé, un genre de bar et une table basse. Ses douches, elle les prend chez Liebe, ou au QG. Elle allume la bouilloire, il restait de l’eau, hier. Et retourne s’asseoir face à lui. Elle observe rapidement les dégâts, et prend une grand inspiration. Prend pas la peine de le prévenir que ça va piquer. Après tout, avec Sinned, elles le faisaient jamais. Mais encore, avec Sinned, elle utilisait le désinfection qui faisait pas mal. Elle verse l’alcool sur une des compresses, avant de la poser sur une des nombreuses plaies qu’il a, qui semble être là à cause de sa prothèse. Et elle répète l’action, autant de fois qu’il le faut. Elle pose les compresses sales, pleines de sang, dans un bac, à côté d’elle. Il se remplit rapidement. Certaines plaies sont plus compliquées à traiter, et elle est obligé de prendre une pince, qu’elle avait minutieusement préparé aussi, pour aller retirer des morceaux de prothèses, restés dans la chair. C’est beau à voir, le fer qui sort de la chair, accompagné par de faibles saignements, comme ça. Ou de moins faibles, parfois. Elle ose pas imaginer ce qu’ils diraient, à l’organisation, s’ils apprenaient que Aoibheann s’amuse à soigner des corbeaux. C’est le monde à l’envers. Elle se lève, finalement. “Pour ta plaie, celle où y’a le truc qu’est censé être un pansement, il faut que tu t’allonges, sur le côté. Je peux pas faire grand chose si tu restes comme ça.” Elle a collé des compresses sur certaines plaies pas trop profondes, et va chercher un fil est une aiguille, le temps qu’il fasse ce qu’elle dit. Elle a fait ça, pour Sinned, aussi, plusieurs fois. Elle se demande si puisqu’ils sont comme deux mêmes personnes, elle aura la sensation de recoudre Sinned, en le recousant lui.
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